Tu te demandes encore si c'est une bonne idée, planté devant le miroir de Sonera avec des fringues achetés plus tôt avec elle. Pour une fois que tu faisais un effort. Enfin, disons plutôt que grâce à Sonera tu ressembleras pas à un blaireau devant tout le monde. Tu grommelles avant de te passer la main sur le visage. Tu ignores si c'est une bonne idée.
Tu secoues finalement la tête en te disant qu'il fallait pas se dégonfler au dernier moment. D'autant plus que, pour le coup, Pytha a accepté de te rendre cet immense service pour que tout se passe pour le mieux. Tu passes tes habits choisis avec soin par les bons goûts de Sonera. Tu mets un peu d'ordre dans tes cheveux après avoir passé 30 minutes à nouer correctement ta cravate. Quel est le con qui a inventé cette horreur sérieusement ?
Tu t'observes dans le miroir une dernier fois. Tu es nerveux, ça se voit à des kilomètres. Va falloir assuré mon vieux. Tu inspires profondément avant de passer ton masque sur tes traits. Derrière cette façade, tu reprends un peu de courage. Tout se passera bien, n'est-ce pas ?
Tu rejoins les lieux, restant un peu à l'écart tout en observant les moyens déployés par ce grand malade de Jim pour l'occasion. Il est taré. Un sourire ourle tes lèvres et tu secoues la tête. Il faudrait quand même que tu ailles le féliciter pour tous les efforts qu'il fournit pour des gens qui, comme toi, n'en valent pas la peine.
Tu reconnais quelques têtes malgré les masques. La carrure ou la couleur des cheveux sont traîtres. Tu sais que, en ce qui te concerne, malgré ton masque, on te reconnaîtra assez facilement. Y a pas 50 métisses d'1m92 dans les parages. Y a bien O'Connor mais il joue pas dans la même catégorie lui. Il est le mal incarné ce con. Mais passons.
Soudain, un écran de fumée opaque, dense. Tu sens des mouvements en ta direction. Tu esquives mais, bientôt, tu ne ressens plus rien. Comme si on t'avait arraché une partie de toi. Tu te fais alors bousculé et c'est, complètement perdu, que tu émets un grondement sourd. Ta sensation habituelle revient peu de temps après. Et ça te revient à l'esprit : les Annulateurs de dons. Tu grognes.
Et malgré la fumée, tu avances. Tantôt tu évites les gens grâce à ton don, tantôt tu leur rentres dedans, t'excusant d'un grognement. Foutus annulateurs cachés dans cette purée de poids. Un parfum capte alors ton attention. Un parfait léger mais fleuri, fruité. C'est son parfum, aucun doute là-dessus. Tu cherches autour de toi.
Une petite personne avec des cheveux bleus, ça doit pas être compliqué à retrouver quand on est un grand dadais comme toi, si ? C'est alors que tu la distingues à travers l'épaisse fumée. Elle ne semble pas te voir, visiblement préoccupée, ou inquiète. Et quand tu la vois, ton coeur fait un bond dans ta poitrine. T'as pas besoin de la voir correctement pour le savoir : elle est magnifique.
Tu t'avances vers elle, mais on te barre la route. L'espace d'un instant, elle a disparu. Tu râles à voix haute, ne te gênant pas pour montrer ton agacement avant de reprendre tes recherches, grondant. Tu la retrouves plus loin et, cette fois-ci, tu attrapes son bras, l'entraînant loin de la fumée.
« Fini de jouer à cache-cache, princesse. » Tu te tournes vers elle. « J'espère que tu... »
Pause. Longue pause. Le bras que tu tiens n'est pas celui d’Ève. Mais d'une fille de la même taille. Elle cligne des yeux, plus surprise que choquée. Tu la libères, t'excusant maladroitement. T'as l'air tellement con que tu voudrais frapper quelqu'un pour faire passer ce désagréable sentiment de honte.
Tu finis par abandonner les recherches, allant te poser dans un coin jusqu'à ce que la fumée se dissipe entièrement. Ce sera plus simple de la chercher à ce moment là. Les bras croisés, tu écoutes les gens rire et commencer à s'amuser malgré tout. Tu comprends pas comment ils font. Toi ça t'échappe tout ça. C'est la première fête à laquelle tu assistes par envie et non pas par contrainte.
Et, une nouvelle fois, tu sens cette étrange sensation qu'on t'arrache quelque chose. Tu te sens vulnérable, comme un soldat ayant baissé sa garde en laissant tomber son bouclier. Tu ne perçois plus les mouvements des autres. C'est à la fois soulageant, mais très étrange, stressant.
« Annulateurs de mes deux. Et je fais comment moi pour retrouver Ève sans mon don ? Quelle plaie putain. J'aurais du l'inviter cash au lieu de me prendre la tête. » Tu passes ta main dans tes cheveux. « Bah... si ça s'trouve elle s'est trouvé un mec bien plus fréquentable et gentil que moi. Aha. J'suis pitoyable, merde. J'vais jamais la retrouver, c'est foutu. »
Et pourtant...
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Sujet: Re: heart beats fast {skeve. Dim 7 Déc 2014 - 12:59
Le stress palissait sa peau et crispait ses muscles, tendait son ventre et embrouillant ses pensées. Un monde fou sur le chemin, et même encore sur la plage. Tous les sens étaient mis en éveil - trop de visages familiers, d’odeurs de parfum, et de bruits, de rires, et d’émerveillement. Jamais eu l’occasion de participer à un tel évènement, cela faisait sans doute trop peu de temps qu’elle était là, et maintenant, elle comprend. Les gens en parlaient d’un évènement à ne surtout pas manquer - et elle savait pourquoi.
L’idée de chercher son partenaire lui échappa totalement - elle avait même en une fraction de seconde oublié qui c’était.
Eve marche, se rapproche de la foule, et ose se mêler entre les personnes toutes aussi élégantes les unes que les autres. Elle se sentait petite à côté d’eux, à côté de leur prestance écrasante et de leur beauté aveuglante. Elle reconnaît des têtes, pas forcément proches mais de personnes relativement connues dans le pensionnat, même les plus mesquines ont décidées de laisser couler leur guerre des classes à la con pour ce soir.
Après une longue attente, une brouillard opaque se forme et se glisse dans la mélasse, elle se sent poussée et perd un peu ses repères comme toute personne ici. Ses yeux se posent sur chaque visage qui se présentait devant elle.
Skygge est venu ? Qui sait. Il aime pas le bruit alors pourquoi est-ce qu’il viendrait ? D’un côté, elle aurait voulu qu’il soit là, mais d’un autre, non. Car l’espèce de rateau qu’elle s’est mangé quand ils étaient chez elle lui restait encore bien en travers de la gorge, et qu’elle était tout à la fois déçue et honteuse.
De toute façon, elle ne parvient pas à le reconnaître dans cette foule en délire alors elle tente de l’oublier pour ce soir, même si c’était impossible. La fumée se dissipe, un grand soulagement - ou pas - pour tout le monde qui commence à chercher son partenaire. C’est cool, parce que moi je le cherche depuis le début voyez-vous.
Elle s’avance, explore les lieux des yeux, avant que ces derniers ne s’arrêtent sur une masse de muscles recouverte d’une tenue sombre. Elle plisse les yeux, forçant sur sa vue. Le masque recouvrait son visage entier alors il était dur de discerner qui il était. Mais elle a observer ce corps et cette tignasse ébène trop longtemps pour ne pas arriver à le reconnaître, lui, le prince de ses rêves les plus fous.
Elle s’avance vers lui le plus rapidement possible malgré ses talons qui s’enfonçaient dans le sable. Elle sent son regard se lever enfin sur elle et ne peut s’empêcher de sourire comme une imbécile devant Justin Bieber.
Arrivant devant lui, elle halete un moment, essoufflé de l’effort, ses doigts se glissant dans ses cheveux, gênée.
Haha, j’ai toujours su que tu étais un marginal… Elle ne l’avait plus vu depuis cette fois car ils n’ont pas cessé de s’ignorer quand ils se croisaient dans les couloirs. Mais, contre toute attente, elle était presque motivée à s’en prendre un autre ; parce qu’elle le veut réellement et que ça va bientôt lui retomber sur la gueule. Tu… Je t’ai pas reconnu… Elle se retient de le regarder de haut en bas mais ses yeux s’étaient déjà mit à le détailler. T’es beau ce soir..! Fin, comme tout le temps, mais…. Voilà…B-Bref. Elle se racle la gorge, les joues déjà roses. Tu, je, enfin, on, tu, ok..?
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Sujet: Re: heart beats fast {skeve. Dim 7 Déc 2014 - 14:42
Malgré les commentaires d'Heath, tu ne daignes pas bouger de ta place. Frustré et agacé. Surtout agacé. T'aurais volontiers aimé ne pas venir à cette foutue fête qui ne signifie rien pour toi. Un bal, sérieusement. Comme si tu savais danser. Quelle plaie. Mais pourtant tu as fait un effort que beaucoup pourraient qualifier de surhumain quand on te connaît. Bien habillé et masque flanqué sur la tronche, tu joues le jeu. Mais dans le fond, t'aurais préféré être seul avec Ève. Pour vous expliquer au moins. L'éviter durant tout ce temps n'a pas été la plus brillante idée du siècle. Mais tu ne savais pas comment réagir. Alors tu as fui.
Tu ne voulais pas la rejeter officiellement. Lui dire un simple non. Tu ne pouvais pas non plus lui dire un simple oui. Dans les deux cas, tu aurais menti, alors tu as préféré jouer ton joker en t'éloignant d'elle. Et chaque foutue minute passée loin d'elle, à savoir que rien ne serait plus jamais comme avant, ça t'a tellement plombé le moral que t'as pas du tout eu le courage d'aller vers elle. Qu'est-ce qu'elle doit penser de toi maintenant ?
Soudain, tu sens des mouvements en ta direction. Ce qui signifie qu'un annulateur s'est éloigné de toi, visiblement. Tu retrouves peu à peu tes habituels ressentis et tu relèves la tête vers l'origine de ses mouvements. Une silhouette fine et petite. Gracieuse comme un princesse. Des cheveux bleu ciel. Ok, Ève est là, fais pas le con Natsson.
« Haha, j’ai toujours su que tu étais un marginal… »
Tu hausses un sourcil avant de te regarder. En quoi est-ce que tu es marginal ? Et, pire encore, comment elle t'a reconnu au juste avec le masque et la pénombre régnante ? Tu la détailles dans sa magnifique robe blanche à volants et son petit masque coquet. Tu détournes la tête un bref instant : trop mignonne, c'est pas fair play.
« Tu… Je t’ai pas reconnu… » « C'est le but des masques je crois. » « T’es beau ce soir... ! Fin, comme tout le temps, mais… Voilà… B-Bref. » « Tu l'es bien plus, crois-moi. »
Tu la fixes longuement avant de détourner le regard de nouveau. Qu'est-ce qui t'as pris de balancer un truc pareil au juste ? Et tu remercies Jim pour son idée de masque. Sans ça, elle aurait certainement vu à quel point tu es gêné par ses propos. Surement rouge comme une tomate trop mûre.
« Tu, je, enfin, on, tu, ok... ? » « Tu veux... danser ? Enfin, je... »
Qu'est-ce que tu racontes encore Natsson ? Depuis quand tu sais danser ? Tu te redresses, avançant d'un pas vers elle. Tu hésites un long moment avant de finalement prendre sa main et lui nouer une fleur autour du poignet.
« Si... enfin... tu peux l'enlever si... t'as déjà un autre cavalier... »
Tu te masses la nuque, le regard ailleurs, gêné. Elle pourrait très bien refuser vu ton comportement de ces derniers jours à son égard. Étrangement, tu réalises que tu le vivrais assez mal, voir terriblement mal, qu'elle te rejette et dise qu'elle te déteste.
« Je... je suis désolé. Pour l'autre soir... enfin... tu m'as vraiment pris de cours. » Pause. « Je savais pas comment réagir... » Tu te racles la gorge, échappant un rire nerveux. « En fait je sais toujours pas comment réagir. »
Tu plonges ton regard dans le sien, bien heureux que ton masque cache toutes tes expressions. Pas très fair-play, tu le conçois, mais c'est la meilleure défense que tu puisses avoir ce soir. Même si les masques tomberont à minuit.
« J'espère que... enfin... que mon invitation à être ma cavalière pour ce soir suffira à me faire un peu... pardonner pour tout ce que je t'ai fait endurer... depuis tout ce temps. »
Terriblement mal à l'aise, et ton coeur qui tambourine dans ta poitrine n'arrange rien à tout ça. Tu te masses de nouveau la nuque, ne sachant plus vraiment où te mettre. La balle est dans son camp à présent. Et si elle te rejette, elle aurait entièrement raison.
Advienne que pourra.
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Sujet: Re: heart beats fast {skeve. Mar 9 Déc 2014 - 23:45
Comme prévu, ils s’étaient mit à bafouiller n’importe quoi. Cette situation si embarrassante qu’elle en devenait comique faisait sourire Eve, alors que les mots du danois ne faisaient qu’étirer davantage ses lèvres. Avant de penser à cette proposition presque inespérée ou de l’embarras qui carbonisait ses joues, elle se posa surtout la question si Skygge savait vraiment danser - il était plutôt….. Voilà, et la danse ne devait pas être son truc du tout. Puis, il est resté pas mal de temps avec Cale, et ce serait étonnant que ce dernier lui ait apprit à danser.
Alors elle sourit, quand même heureuse, si heureuse même qu’elle en oubliait presque ce qu’elle s’était mangé l’autre jour, sa tête s’ondulant de haut en bas rapidement pour acquiescer. Il semble gêné, et pour dire, il remet justement ce qu’il s’est passé l’autre fois sur le tapis. Elle roule les yeux parce que le moment devenait plutôt awkward, et se contente de souffler un petit “t’inquiète” à peine audible, les doigts dessinant avec nervosité les contours de son masque.
Leurs regards se croisent finalement et elle le sent peu à l’aise, l’atmosphère devient alors étrangement pesante et elle essaie de sourire pour la détendre un peu, en vain, son anxiété était contagieuse et avait déteint sur elle.
Mais elle oublie bien rapidement ça, trop occupée à l’écouter. Enfin, elle ne l’écoutait pas, elle l’entendait simplement et savait bien qu’il essayait de se racheter, là n’était pas le problème, et il n’y en avait d’ailleurs pas, mais elle trouvait simplement le fait de le voir aussi gêné presque attendrissant, voilé derrière son masque d’ivoire, façade inutile Skygge, car Eve connaissait déjà toutes tes émotions en écoutant simplement le ton de ta voix.
Elle enroule son bras autour du sien et se colle contre lui sans réelle gêne à présent car lui-même savait ce qui se cachait derrière autant d’affection et elle lui adressa un regard amusé, la langue tirée. Oui, fais-toi pardonner, pour la peine tu vas même me payer un verre et me racompagner après, et qui sait, haha, peut-être que je passerai l’éponge. Puis, elle rigole, lui donnant un léger coup d’épaule. Idiot, je t’en veux pas.
Elle tend l’oreille rapidement et plisse les yeux, redressant la tête pour pouvoir le fixer - son masque plutôt que lui d’ailleurs, la pénombre l’empêchant même de voir clairement ses yeux. Mhhh, y’a pas encore de musique où on peut danser.... enfin, tu vois ce que je veux dire, non ? Je veux danser sur quelque chose de plus doux. Moi aussi j’ai mes envies de trucs niais.
Elle s’agrippe un peu plus à lui avant de jeter un regard sur la glace puis au ciel déjà sombre, restant muette un instant, avant de souffler doucement quand le bruit diminua en l’espace de quelques secondes. Tu sais… je n’abandonnerai pas, tu tomberas amoureux de moi, Skygge…
Petit sourire, elle continue de fixer l’astre nocturne qui s’élevait dans le ciel et le libère un peu. Bon, tu veux faire quoi en attendant ? Je te laisse choisir.
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Sujet: Re: heart beats fast {skeve. Sam 13 Déc 2014 - 0:09
Elle attrape ton bras, s'y accroche sans gêne. C'est sans compter sur toi qui, naturellement, n'en est que plus mal à l'aise. Mais c'est toi qui a fait ce pas là vers elle, alors t'assumes un minimum mon gros.
« Oui, fais-toi pardonner, pour la peine tu vas même me payer un verre et me raccompagner après, et qui sait, haha, peut-être que je passerai l’éponge. » « Bien sûr que tu passeras l'éponge. Tu peux pas te passer de moi. »
C'est sorti sans arrière pensée, aucune. Mais tu réalises que trop tard. Tu tournes la tête vers elle, prêt à t'excuser mille fois. Il te faudrait certainement pas mal de temps pour admettre qu'elle puisse t'aimer, toi. Depuis Cale, t'as jamais vraiment cherché à trouver quelqu'un d'autre. L'amour, tout ça, c'était devenu fade depuis. Et tu aurais franchement jamais pensé que tu puisses plaire à une fille. Physiquement, peut-être, mais pas avec l'option caractère d'ours mal léché.
« Mhhh, y’a pas encore de musique où on peut danser.... enfin, tu vois ce que je veux dire, non ? Je veux danser sur quelque chose de plus doux. Moi aussi j’ai mes envies de trucs niais. » « ...oui bah t'attends pas non plus à ce que je te fasse valser hein. Je vais t'avouer que j'ai jamais dansé de ma foutue vie. »
Tu l'entraînes à travers le sable de la plage, t'approchant plus ou moins du bateau. Tu aperçois, plus loin, Pytha qui est déjà au buffet avec Charlie. Tu lui adresses un signe de la main qu'il te rend. Heureusement qu'il sait quel masque tu as, sinon il t'aurait bien fait un doigt d'honneur ce con. Un sourire étire tes lèvres à cette idée et tu reposes ton attention sur Ève. Tu triches clairement. Tu peux voir chaque infime parcelle de ses réactions alors que, toi, tu voiles les tiennes. Elle fixe un instant la glace et tu suis son regard. Patiner sur un lac gelé, tu sais faire.
« Tu sais… je n’abandonnerai pas, tu tomberas amoureux de moi, Skygge… »
Tu te figes dans ton élan, tournant la tête vers elle. Tu la regardes un long moment, un très long moment. Les guirlandes éclairent son visage, lui donnent un air absolument charmant. Tu détournes finalement la tête, massant ta nuque. Que répondre à ça ? C'est extrêmement gênant. Il faut changer de sujet et vite.
« Bon, tu veux faire quoi en attendant ? Je te laisse choisir. »
Loué soit le... seigneur ? Tu crois pas en dieu mais ça fera l'affaire. Tu t'apprêtes à prendre sa main, mais tu te retiens au dernier instant, lui indiquant simplement la glace.
« Patiner ça me parle encore bien. J'en faisais souvent quand j'étais gosse. Avec mon père. »
Ta voix s'éteint doucement sur ces quelques mots, un frisson glisse le long de ta colonne vertébrale. Et ça fait mal de penser que c'est le premier Noël sans lui. Le premier d'une longue série. La gorge nouée, tu ne dis rien de plus, avançant vers l'étendue gelée. Tu sais qu’Ève te suit. Qu'elle est là, comme la lanterne restée allumée pour les personnes disparues afin qu'elles puissent rentrer chez elles. Tu t'arrêtes devant la glace, attrapes des patins pour elle et pour toi puis tu lui tends.
« Allez, fais moi confiance tu vas voir, c'est marrant. Même si t'es pas équipée pour. J'serais là pour t'éviter de montrer tes fesses à tout le monde après t'être vautrer sur la glace. Promis. »
Tu passes les patins et tu t'élances déjà sur la glace. Le patin c'est comme le vélo, ça s'oublie pas. Tu t'éloignes un peu pour te remettre dans le bain puis tu reviens vers elle, lui tendant la main.
« Si madame veut bien se donner la peine... »
Elle prend ta main et tu l'entraînes à ta suite avant de croiser son regard.
« T'as pas peur ? »
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Sujet: Re: heart beats fast {skeve. Mer 31 Déc 2014 - 19:59
Le danois ressasse le passé, encore. Encore et encore. Eve aperçoit cette lueur nostalgique dans son regard - c’était plutôt irritant. Elle était ô combien désolée du décès de son père, et serait toujours là à ses côtés, mais elle faisait des efforts pour qu’il aille mieux, et ils semblaient inutiles. Peut-être disait-elle ça parce qu’elle a pas vécu la mort d’un parent, du moins, pas encore, mais c’était vraiment troublant de le voir ainsi.
Elle ne répond pas, un sourire - ressemblant plus à un rictus déformant son visage impassible et perdu dans ses pensées. Elle se contente de le suivre, observant devant elle, cette couche épaisse de glace brillante qui donnait au lieu un aspect féerique, voir romantique.
Skyyge prépare ce qu’il faut, et Eve, elle reste immobile, observant la lame aiguisée des patins qui semblait presque menaçante sous un autre angle, elle se souvient du seul jour où elle avait fait du patin à glace, ça doit bien faire dix ans, et elle c’était rétamée contre la glace avec un ématome en cadeau. A cette époque, elle était pas bien intelligente, alors on peut dire que ça se passera bien aujourd’hui, surtout que, cette fois, elle est en charmante compagnie. Oui.
Oui mais peut-être que le fait d’être avec lui va la perturber et va causer une potentielle chute, vu sa tenue, ça risquerait d’être spectaculaire et elle se réveillerai le lendemain avec la morve au né, car le cul contre la glace ça fait pas de bien à tout le monde.
Se collant un pain mental, Skygge la réveille aussi en essayant de la mettre en confiance avec ce milieu hostile.
Allez, fais moi confiance tu vas voir, c'est marrant. Même si t'es pas équipée pour. J'serais là pour t'éviter de montrer tes fesses à tout le monde après t'être vautrer sur la glace. Promis.
Elle sourit, presque sûre d’elle, posant ses poing sur ses hanches. Non mais me prend pas pour ce genre de filles qui savent pas faire ce genre de choses hein. J-J’m’y connais moi, c’est ez, je regardais les championnat de patin à glace mais seulement au chalet, et ma super mémoire m’a permi de connaître TOUS LES SECRETS de ce sport, ehhh oui, puis, attend... J’ai fait du roller moi.
Trop convaincant, elle s’étonne presque de ses capacités. Skygge s’élance le premier, et elle, reste quelque seconde en face de ses patins, entamant une brève baston de regard avant de les enfiler sans réfléchir en voyant finalement Skygge s’approcher et lui tendre la main qu’elle prend, au départ confiante, sa mâchoire se crispant dès que les patins effleurèrent la glace.
Elle s’accroche à sa main, trop crispée pour être naturelle, se laissant traîner contre la glace comme si c’était de la luge, les jambes tremblantes.
Moi, peur ? Haha, attend, mwa ? … Ouais, j’ai la trouille.
C’est dit. Elle pousse un grognement honteux, gênée d’avoir déblatéré de telles conneries tout à l’heure si c’est pour rester figer une fois sur la piste. Comme un koala accroché à sa branche, elle avait totalement monopolisé son bras à l’aide des siens, solidement accrochée à lui.
Il faut que tu m’apprennes, j-j’vais tomber, ça va pas l’faire… Eve déglutit, relevant la tête pour presque lui faire les yeux doux et espérer peut-être un câlin du courage, parce qu’enfiler des patins à glace c’était déjà un exploit. Mais tu m’apprends bien hein, me laisse po tomber comme Pytha l’aurait fait hein… T-Toute façon, quitte à tomber et à montrer mes fesses, autant que ce soit qu’à toi, nhuu. N-Nan j’déconne haahhaha.
Haha.
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Sujet: Re: heart beats fast {skeve. Sam 24 Jan 2015 - 18:33
Elle se lance dans un discours se voulant assuré, mais il est clair qu'elle n'est pas à l'aise du tout. Et ce ton teinté de peur dans sa voix t'arrache un sourire amusé, presque sadique finalement. Elle est adorable, comme pétrifiée sur cette grande étendue de glace. Elle n'a pas la tenue adéquate, c'est on ne peut plus vrai. Mais tu es là, tu l'empêcherais de tomber et de se faire mal.
Sa main dans la tienne, tu l'attires à toi, la faisant glisser doucement. Complètement crispée, elle est juste comme un chat près d'un point d'eau ; tétanisée mais puisant dans son courage pour faire face. Tu te retiens difficilement de rire et tu ne peux pas t'empêcher de lui demander si elle a peur ; bien sûr qu'elle a peur.
« Moi, peur ? Haha, attend, mwa ? … Ouais, j’ai la trouille. »
Là, tu ne te retiens pas. Et tu ris, comme si ça faisait longtemps. Comme une délivrance après tant de temps passé à pleurer et à sombrer. Mais Ève, elle a toujours été là. Toujours. Avant, après. Tu sens qu'elle serait toujours là pour toi. Est-ce seulement parce qu'elle t'aime ? Ou aurait-elle été présente sans ça ? Oui. Au fond de toi, tu le sais.
Et elle s'agrippe à ton bras comme un naufragé cherchant à se hisser hors de l'eau. Un peu plus et elle pourrait presque planter ses ongles dans ta chair. Tu la regardes paniquer, amusé et parfaitement calme. Ta main vient alors se poser sur son épaule tandis qu'elle relève la tête pour te regarder.
« Il faut que tu m’apprennes, j-j’vais tomber, ça va pas l’faire… » « Si t'es persuadée que tu vas tomber, tu vas forcément te retrouver les quatre fers en l'air. » « Mais tu m’apprends bien hein, me laisse po tomber comme Pytha l’aurait fait hein… » « En même temps j'vois mal notre Pytha national faire du patin. » « T-Toute façon, quitte à tomber et à montrer mes fesses, autant que ce soit qu’à toi, nhuu. N-Nan j’déconne haahhaha. »
Tu clignes des yeux, la fixant. Comment elle peut être aussi... Tu secoues la tête, détournant le regard, les joues légèrement rouges. Heureusement que ton masque empêche de voir tes réactions, ce serait ennuyeux. Mais, quand tu es gêné, tu détournes toujours la tête et tu te masses la nuque ; ça n'échappera pas à Ève puisque tu viens justement de faire tout ça. Tu te racles la gorge, la faisant lâcher ton bras pour simplement prendre ses mains.
« Laisse-toi guider, je suis là, d'accord ? »
Et tu l'entraînes sur cette pellicule gelée, patinant à reculons pour la faire avancer. Tantôt tu la lâches doucement pour voir si elle est prête, et tantôt te voilà obligé de reprendre ses mains pour lui éviter une chute. Vous vous éloignez un peu de la fête sans chercher à aller trop loin non plus. La musique y est moins forte, l'air plus frais.
« Attends. » Tu l'immobilises, ôtant ta veste pour la lui passer. « Tu vas geler comme ça. »
Immobile sur la glace, elle semble avoir trouvé un certain équilibre, encore fragile, à l'arrêt. Tu patines autour d'elle, l'observant avant de t'arrêter devant elle. Ton regard s'ancre dans le sien, et vous restez un long moment à vous fixer. Tes doigts finissent par venir effleurer sa joue ; doucement, progressivement. Ta main finit par retourner le long de ton corps tandis que tes yeux captent la lumière des étoiles.
« Je sais que tu ne t'attendais pas à m'avoir comme cavalier ce soir. C'est moi qui ait demandé à Pytha de jouer le jeu et de t'emmener. » Courte pause. « Je me sentais pas vraiment à la hauteur de t'inviter officiellement. Surtout après... enfin... tu sais. L'autre soir. »
Dans ta tête, tu revois encore ton corps allongé près du sien, comme si c'était normal. Une proximité et des tenues franchement pas adaptées. Tu as manqué de vigilance depuis tout ce temps. Et finalement elle s'est confié à toi, elle a ouvert son coeur. Et toi tu n'as rien trouvé de mieux à faire que de quitter la chambre pour aller dormir sur le canapé. Puis tu l'as fui.
Parce que tu te sentais trop con. Con de ne pas avoir su trouver les mots justes. Con de ne pas avoir pu répondre correctement à ses sentiments. Con de savoir que tu ne pouvais ni l'avoir ni la rejeter. Et c'est peut-être ça le pire. Pourquoi tu n'as pas pu la rejeter ?
« Mais... tes sentiments me vont droit au coeur, Ève. Même si je ne comprendrai sûrement jamais pourquoi tu t'es entichée d'un mec aussi peu fréquentable que moi. »
Tes mains se nichent dans son dos ; et tu la rapproches de toi, ton front se posant contre le sien.
« Je ne sais pas quoi te répondre, Ève. J'ai beau réfléchir, je ne sais pas quoi te dire. Une part de moi voudrait croire, voudrait s'abandonner à toi. Elle voudrait goûter à ce bonheur que tu m'offrirais. Et, de l'autre côté, je ne veux pas te priver de ta liberté. Je ne veux pas que ton coeur se brise en découvrant l'homme sous le masque, sous la carapace. Le violent, le méchant. Et cette partie là ne veut pas te briser le coeur. Pas le tien. »
Tu fermes les yeux, la libérant de ton emprise. Et c'est ce soudain froid contre ton corps qui te serre le coeur qui te fait réaliser à quel point il est dur de faire le bon choix.
« J'ai peur, Ève. Peur des sentiments qui envahissent ma poitrine. Peur de te décevoir comme j'en ai déçu plus d'un. Peur de cette bête de jalousie et de colère qui bout en moi. Peur de perdre cet être cher que tu es à mes yeux comme j'ai perdu mon père. » Tu portes la main à ton visage, la plaquant contre ce masque, cette protection. « Je ne sais pas quoi faire, Ève... »
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Sujet: Re: heart beats fast {skeve. Ven 20 Fév 2015 - 15:39
Tout est passé si vite, et elle ne savait pas vraiment si tout cela était un rêve ou la réalité. Elle contre Skygge, sa main comblant le creux de son dos. Il était pourtant plutôt peu tactile en temps normal, et avec ce qu’elle lui avait dit l’autre jour, c’était déroutant qu’il fasse le premier pas. C’est vrai, pourquoi est-elle tombée amoureuse d’un gars pareil ? Est-elle ce genre de nanas qui tombent amoureuse de bad boys sous prétexte qu’ils semblent inaccessibles et sexy ? Non. Et pourtant, même aujourd’hui encore, elle connait peu de choses sur lui, mais elle continue de se dire que c’est un mec bien, affectueux et attachant. Et c’était le cas.
Mais le plus déroutant, c’était ce masque - elle ne pouvait déceller aucune expression sur son visage pour la simple et bonne raison qu’elle ne le voyait pas, il pouvait rougir, se moquer, ou avoir les larmes aux yeux qu’elle resterait ignorante, et pourtant, elle aimait ce visage. Impossible de se fier à sa voix, elle était trop calme et ne trahissait aucun sentiment. Cependant, Eve sourit. Parce qu’elle est contente des mots que Skygge lui souffle.
Je ne sais pas quoi faire, Ève… Je sais, Skygge.
C’est cette fois elle qui s’approche. Elle prend ses mains dans les siennes pour s’approcher de lui et déposer son front contre son buste.
Tu n’as pas assez confiance en toi, Skygge. Selon toi, tu es juste un mec détestable, méchant et froid qui n’a pas le droit d’aimer, ou d’être aimé…
Ses mains entourent son dos, elle se redresse du mieux qu’elle peut sur la pointe des patins pour le regarder à travers ce masque d’argile. Ta carapace, je l’ai déjà grattée sans même que tu ne t’en rende compte. Je sais c’qui se cache sous ce masque comme tu le dis, il se cache un homme qui veut aimer. Un homme seul, un homme renfermé. Ton coeur est une fleur en phase d’éclosion Skygge ; tu es bon, et tu ne semble pas le remarquer… Ou l’avouer.
Ses doigts glissent sur la surface blanche de son masque, lentement, comme si, au moindre geste brusque, il allait se briser. Et je sais aussi que tu ne me crois pas quand je te dis tout ça… Est-ce de la modestie ou as-tu peur de voir la réalité telle qu’elle est ?
Eve s’écarte légèrement, juste pour regarder aux alentours - vide total, tout le monde semblait attirer par la cohue présente. Sa tête pivote à nouveau en face de celle de son partenaire, et ses doigts se crispent sur son masque pour le lui retirer doucement, pouvant enfin contempler son visage sans avoir affaire à un truc blanc devant elle. Y’a personne, alors personne saura que tu l’as retiré, et puis j’en ai marre de parler à un masque…
Son visage s’approche, dangereusement. Leurs nez se frôlent, sa main glissent derrière sa nuque alors que ses yeux, eux, restèrent encrés dans les siens.
J’attendrai, Skygge. Je veux pas que tu te presses parce que tu penses me faire attendre pour rien. Avant d’être mon amour tu es mon ami, et même si tu ne me rend pas l’amour que je te porte, je te considérerai toujours comme tel.
Elle s’écarte finalement de lui, agitant son masque entre sa main. Ok ?
hrp : #009999
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Sujet: Re: heart beats fast {skeve. Dim 1 Mar 2015 - 14:47
Elle s'approche et prend tes mains dans les siennes, venant coller son front contre ton buste. En temps normal, tu aurais pu plaisanter sur sa petite taille. Mais le coeur n'y est pas ; déchiré, divisé.
« Tu n’as pas assez confiance en toi, Skygge. Selon toi, tu es juste un mec détestable, méchant et froid qui n’a pas le droit d’aimer, ou d’être aimé… »
Mais n'est-ce pas le cas ? Tu as été ainsi depuis tellement de temps, n'est-ce donc pas légitime de croire que tu es quelqu'un de détestable ? Le regard fixé sur le crâne d’Ève, tu restes silencieux. Ses mains glissent dans ton dos et elle se redresse, se hissant sur la pointe des pieds. Et autant dire que c'est risqué sur des patins à glace ; si bien que tes mains viennent la maintenir au niveau des hanches tandis qu'elle scrute ton masque, comme si elle essayait de voir au travers.
« Ta carapace, je l’ai déjà grattée sans même que tu ne t’en rendes compte. Je sais c’qui se cache sous ce masque comme tu le dis, il se cache un homme qui veut aimer. Un homme seul, un homme renfermé. Ton coeur est une fleur en phase d’éclosion Skygge ; tu es bon, et tu ne sembles pas le remarquer… Ou l’avouer. »
Tu l'écoutes, silencieux. Pourquoi est-elle ainsi ? Pourquoi dit-elle toutes ces choses ? Pourquoi est-ce qu'elle comprend tes peines, tes peurs ? Pourquoi a-t-elle gratté ta carapace ? Pourquoi es-tu un livre ouvert pour elle ? Pourquoi te donne-t-elle l'espoir que tu attendais désespérément ? Pourquoi Ève ?
Ton regard se brouille, s'embue. Pourquoi ? Elle s'écarte un peu, observant autour d'elle avant de poser les mains sur ton masque. Est-ce une bonne idée de la laisser faire ? Tu ne devrais pas, tu ne devrais vraiment pas. Céder maintenant, c'est déposer les armes à ses pieds et s'avouer vaincu. Mais peut-être que tu as besoin de cette défaite.
Et elle retire cette dernière barrière. Ce masque qui l'empêchait de voir ton visage tourmenté. Tu fermes un instant les yeux avant qu'ils ne viennent retrouver ceux d’Ève. Démasqué, tu la laisses nouer ses mains dans ta nuque, venant caresser le bout de ton nez du sien.
« J’attendrai, Skygge. Je veux pas que tu te presses parce que tu penses me faire attendre pour rien. Avant d’être mon amour tu es mon ami, et même si tu ne me rends pas l’amour que je te porte, je te considérerai toujours comme tel. »
Elle s'éloigne alors, agitant ton masque. Tu la regardes, toujours silencieux, puis tu secoues la tête, te pinçant l'arrête du nez avant d'échapper un rire. Tu devines son étonnement et tu relèves la tête, affichant un sourire avant de t'élancer vers elle. Tu glisses sur la glace avec aisance, tournant autour d'elle avant de t'arrêter derrière elle ; tes bras l'entourent alors, ta joue se lovant contre sa tempe.
« Merci, Ève. Du fond du coeur. »
Ta main glisse le long de son bras, récupérant finalement ton masque. Et tu t'écartes, revenant devant elle, masque dans ta main. Tu approches ta main de son masque à elle, le lui retirant doucement. Tes doigts caressent sa mâchoire, s'arrêtant sur son menton que tu relèves. Tes yeux se plongent inlassablement dans les siens.
Et tu te penches lentement vers elle. Tu as conscience que ça peut être une erreur, que ça pourrait la faire souffrir. Mais, là, tout de suite, tu n'as qu'une seule envie. Et tu veux être égoïste avec elle. Alors tes lèvres viennent caresser les siennes, et tu l'embrasses. Simplement, tendrement. Pas pour lui faire plaisir mais parce que tu le veux vraiment. Et alors que tu pensais lui offrir un simple et bref baiser, celui-ci s'éternise. Parce que tu sens cette chaleur enlacer ton coeur, ce bien fou et dévastateur. Tu finis par reculer pour ne pas la faire suffoquer, et uniquement pour cette raison.
« Excuse-moi... » Tu ajustes ton masque sur ton visage, lui rendant le sien. « J'ai été égoïste, pardonne-moi. Considère ça comment... ton cadeau de Noël ? » Pause. « Ok t'as le droit de me gifler ou de me donner un coup de poing dans le ventre. Je le mérite, j'avais pas le droit... mais crois-moi que j'avais envie de le faire. »
Et tu t'écartes, patinant doucement vers la plage. Tu ne veux pas la laisser plantée sur une étendue de glace toute seule, surtout en sachant qu'elle ne patine pas très bien et qu'elle risque de se faire mal si elle tombe. Tu te retournes alors, lui tendant ta main, esquissant un sourire derrière ce masque inexpressif.
« Viens, je te ramène avant que tu chopes un rhume à cause de moi. »