Just where should you start? ▬HERLOVE

Invité**Invité**

Just where should you start?

Maybe if you hang together
You can make the changes in our hearts
And if you hang together, you can change us
Just where should you start?

Il avait formulé ça un peu n’importe comment, Hercule.

Une demande qu’on veut innocente, balancer comme ça. Comme une idée dans le vent. Et pourtant, ca lui avait serré le cœur. Et pourtant, ça lui avait tordu le ventre. Parce qu’il avait les tant pis dans la tête. Tant pis si elle dit non. Tant pis si elle veut pas de moi. Tant pis. Parce qu’il a plus grand-chose à perdre Hercule. Parce qu’elle n’est déjà plus vraiment la. C’est plus vraiment la même qui se tenais a ses coter ce jour la. Parce que sa Clove à lui ne pleurait pas pour un autre. Parce que sa Clove à lui avait des insultes pour sa personne à hurler d’une voix bien trop haute. Elle avait un cœur en miette dont il était responsable. Il n’était pas entrain de recoller les fragments laissés par un autre. Elle n’était plus vraiment la Clove qu’il avait connu. Mais elle était pourtant celle qu’il continuait d’aimer. Ca par jamais, pas vrai ? Jamais.

A quoi tu joues Hercule. N’essaye pas d’être courageux alors que tu trembles presque en osant lui demander. T’as ce regard détaché, mais tu trompes personne. Tu sais très bien que le refus ferra mal. T’as trop conscience que tu n’as pas à être cette main qu’elle doit attraper. Et pourtant tu veux être la. Et pourtant tu veux être le pilier. Tu te moques de qui, Hercule ? Et si elle savait hein ? Si elle prenait conscience des ravages que t’as causé, tu crois qu’elle te laisserait être aussi prés ? Tu crois qu’elle te laisserait essayer ? Parce que t’essayes. Oui, t’essaye d’être la. T’essaye d’être bon. Une personne comme il faut. T’essaye. T’essaye de ne plus être le Hercule d’avant. Tu laisses au placard les sentiments. Tu ne peux plus être l’amant. Ce n’est pas à toi qu’elle pense. Ca se voit pourtant. Alors tant pis, soyons ami. Cassons nous le cœur un peu plus. Nous ne sommes plus à quelque morceau de plus.

Et elle a accepté, Clove. T’as cru lui demander de répéter. T’es sur Clove ? Tu veux ? Parce qu’il est pas a la hauteur Hercule, même si il enfile un costard. Parce que peu importe les vêtements, en réalité, c’est juste un connard. C’est lui le coupable de ton couple ravagé. C’est lui l’eternel responsable de ton bonheur brisé. Clove il ne fait quête laisser dans l’ignorance, dans les souvenirs effacés. Il ose, il ose rester. Mais c’est le premier a savoir qu’il n’a pas le droit. C’est le première à se sentir coupable pour tout ça. Mais il sait plus comment s’en sortir, il a l’impression de ne plus avoir de solution pour se rattraper. Alors juste un moment, s’il te plait, laisse le être a tes cotés. Laisse le réparer un petit peu tout ce qu’il a fait. Un peu Clove. Juste un peu. Repose-toi sur lui. Ai besoin de lui. Autant qu’il a besoin de toi.

Parce qu’il en peut plus de cette distance entre vous. Il en peu plus de ne pas savoir si tu as conscience de son prénom cette fois. Il sait qu’il n’a pas droit, et pourtant il veut recommencer. Il demande même pas autant. Si il le faut il ne prononcera plus grand-chose tant qu’il peut rester u moment a tes cotés. Il s’est même fait beau pour toi Hercule. Il a sorti le grand jeu. Le grand jeu du mafieux. Pas de vêtement troué cette fois, il veut être fière d’être avec toi. Il veut plus être l’ombre qui traine a tes cotés, bourré de regret faute de ne savoir exister. Il veut plus ce mec qui laisse passer ses erreurs. Celui qui casse alors qui ne ferra jamais rien de meilleur. Cette fois c’est lui et pas de surnom à donner. C’est lui qui t’invite, c’est lui qui veut te consoler. Tant pis si il est responsable de toutes ces choses affreuse. Ce soir il te ferra vivre une bonne soirée. T’oubliera Andromède comme tu l’as oublié.

C’est bientôt l’heure n’est ce pas ? Il est trop en avance, il n’a pas réussi à tenir en place. Il a pensé à trop de chose. Et même qu’elle viendrait pas. Il sait déjà que si elle est trop en retard, il ira frapper à sa porte. Il a même déjà commencé à chercher les mots pour la convaincre de venir. Il a trop réfléchit Hercule, comme un ado stressé. C’est une première fois pour vous non ? Juste un peu de bonheur qu’il voudrait partager. Une première fois que cette fois, il ne voudrait pas rater.

Il a donné rendez vous un peu avant le lieu de la soirée. Il veut la voir avant d’entrer dans la foule. Il veut l’emmener comme il se doit. Etre un homme comme il n’a jamais su l’être avant ça. Et puis elle lui est apparue, Clove. Bien trop belle.

Comment tu veux qu’il soit au niveau Clove, si tu te présente comme ça ? Comment tu veux qu’il reste à sa place alors que c’est son cœur que t’embarque juste avec tes yeux posés dans les siens…. Il essayera Clove. Promis.

« C’est le moment ou je complimente ta robe non ? Je vais donc faire dans le cliché, te dire combien tu es belle ce soir. Et combien j’ai de la chance d’avoir une partenaire comme toi, que ta robe est vraiment sublime et que je ne m'attendais pas à ça....»

C’est un rire un peu trop doux qu’il laisse filer, Hercule. Une façon de faire des compliments sans en faire. Une méthode que vous avez bien trop développée. Seulement il se penche sur ton épaule Clove, seulement c’est un léger souffle qu’il laisse mourir sur ton oreille.

« Oui, tu es vraiment très belle. »

Et il se recule, trop rapidement. Anticipant les coups. Anticipant la gène. Presque façon de nier cette sincérité nouvelle

∆ RadioEuphoria for Prism

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Invité**Invité**

But I got a blank space baby, and I'll write your name

Regard rivé sur le bracelet qui entoure son poignet. C'est rare pour elle, de porter un bijou. Encore maintenant elle se demande pourquoi ? Pourquoi avoir dit oui ? Pourquoi avoir accepté quand il était venu en repenti toquer à la porte de sa chambre. Elle aurait du le haïr, elle aurait du le détester. Car au fond c'était sûrement de sa faute si Andromède avait décidé de tout arrêter. Sa faute à lui et à lui seul. Et pourtant une petite voix continuer à l'encourager dans cette voix. Vas y Clove,fonce, lance toi dans les bras de l'inconnu, tu pourrais en ressortir surprise tu sais ? Ouaip. Sans doute. Sans vraiment réfléchir la Galloise avait accepté, enfilé le bracelet autour de son poignet et ne l'avait pas retiré.
Puis les conséquences de son acte lui avaient sauté à la figure. Aller à cette fête aux bras d'Hercule serait avouer à tout le monde qu'elle était bien coupable. Que c'était de sa faute à elle et qu'à peine libérée, elle partait conter fleurette à son amant. Tout ça était bien trop compliqué pour sa pauvre tête fatiguée. Ca allait siffler de partout, les rumeurs allaient courir le long des murs, empoisonnant l'air un peu plus. Rien qu'à cette idée, Clove se sentait étouffer. Et Andromède dans tout ça ? Comment allait-il le prendre ? Clove avait peur de le décevoir un peu plus, comme elle finissait toujours par décevoir ceux qui l'entourait.
Les jours s'étaient écoulés et la jeune femme, tétanisée, ne savait plus vraiment quoi faire. Elle avait envie, envie d'aller à cette foutue fête, Salem la poussait à foncer et Hercule lui avait assuré que ce n'était qu'en tant qu'amis. Pourtant, Clove se demandait s'il était vraiment sincère. Et la perspective d'une autre Jim's foiré comme la dernière lui faisait peur. Tellement peur.
Qu'aurait fait Charles ?
Charles aurait profité de l'anonymat des masques pour apprécier l'instant. Alors elle ferait pareille. Elle endosserait un rôle, un autre que celui de la boxeuse bourrue et pas vraiment intelligente. Non, son rôle serait bien plus différent, le genre de rôle qu'elle déteste le plus au monde : celui de La Fille. Robe, maquillage, coiffure et autres conneries, elle serait belle. Putain de belle ouai. Comme un doigt d'honneur au destin. Elle se fait larguer ? Eh bien tant pis, voilà ce que t'as raté connard.
Clove ne savait plus vraiment comment mais elle s'était retrouvé entre les mains de Sarah. Elles n'avaient jamais échangé plus de deux ou trois mots et pourtant la D n'avait pas refusé quand John avait émis l'idée que cette dernière pouvait l'aider, fouillant dans son placard pour dénicher le genre de robe phénoménales qu'on ne voit qu'à la télé. Entre les mains de Sarah, elle se sentait bien. Elle lui faisait étrangement confiance et ça c'était pas vraiment donné. Silence, Clove se contentait de l'observer, d'obéir quand elle lui demandait de tourner la tête. Et puis y avait eu comme un couac. Les longs doigts fins de Sarah effleurèrent sa nuque.

« Oh, classe ton tatouage »

Pardon ? Clove manque de s'étouffer, virant au blanc aspirine. C'était nouveau ça. Vraiment nouveau. Parce qu'elle n'avait jamais entendu parler de ce tatouage.

« Oh. Tu vas rire. Je. Je savais même pas que j'en avais un. J'ai du faire ça à un moment où j'étais complémentent défoncée...Tant mieux si c'est pas ridicule... »

Elle essaye de paraître naturelle quand tout son corps affiche le contraire. Crispée comme pas possible, elle laisse Sarah terminer de l'aider en silence.
Quand le résultat final tombe, Clove ne se reconnaît pas. Camouflées les cicatrices, les cernes et les gerçures. Ce n'est plus elle, juste une autre nana, une nana...Belle. Et pour la première fois Clove aime ce que le miroir lui renvoit. Elle cherche un instant ses mots.

« Merci... »

Souffle-t-elle. Ne sachant pas trop quoi rajouter. Putain. Clove ne sait vraiment plus quoi penser.

Minutes après minutes, l'heure du rendez vous approche. La jeune fille noue son masque, un loup en dentelle noire, sur son visage et camoufle son nez cabossé, talons aux pieds elle hésite, vacille avant de trouver son équilibre. Dans le sang quelques grammes de tranquillisant et une absence totale de nicotine. Ca se sent d'ailleurs, car elle est incapable de contrôler ses doigts qui viennent pianoter contre sa cuisse.
Elle se trouve tellement ridicule, à être nerveuse comme ça, comme une jeune pucelle attendant son premier bal avec impatience.
Et puis soudain rien n'a plus d'importance. Il est là. En costard, cheveux tirés et rayonnant la classe. Immense. Même avec ses centimètres en plus elle ne lui arrive pas au visage. Elle s'apprête à lancer une insulte quand Hercule la devance, compliments sur compliments, elle sent les mots méchants mourir dans sa gorge, remerciant le ciel d'avoir mis son masque de suite pour camoufler sa gène. Coup de coude dans le ventre, elle tente de reprendre contenance.

« Tu t'attendais à quoi ? Que j'arrive en tenue de boxe ? Le visage ensanglanté ? He nan désolé. Même moi j'ai le droit de me maquiller. »

Droite comme un piquet, elle l'observe. Comment agir ? Comment se comporter ? Clove ne sait pas vraiment. Elle espère juste que cette sensation d'euphorie stupide disparaîtra bien vite. Bien décidée à ne rien montrer de son état, Clove engage la marche.

« Alors c'est par où déjà ? J'ai pas vraiment suivit toute l'histoire... »

Codé par Liixi4

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