Encore en colle à cause de Lance | PV. Blaze Scott

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Encore en colle à cause de Lance...

Je m’amusais à faire des ricochets sur le lac, il faisait plutôt beau et pas vraiment froid pour un mois de janvier et j’étais seul. Tout était réuni pour que je passe une bonne journée. J’écoutais d’une oreille de la musique grâce à un écouteur, et de l’autre la nature, le bruit de l’eau, du vent faisant danser les arbres, les oiseaux apprenant à chanter pour leur survie.
Tiens d’ailleurs saviez-vous qu’un oiseau sans parent, qui n’apprend pas le bon chant n’a quasiment aucune chance de se reproduire ? C’était l’anecdote scientifique inutile du jour.
En parlant de science, saviez-vous que pour faire un bon ricochet, il ne faut pas seulement prendre en compte la force de lancement, mais faire tourner la pierre plate sur elle-même comme une toupie pour la stabiliser ? Sans cette rotation, la pierre virevolterait dans tous les sens au moindre rebond. Comme avec une toupie, un caillou qui tourne tend à garder le même axe de rotation, ainsi elle reste vertical d’autant plus qu’elle tourne vite.
J’avais une petite pile de cailloux plats à côté de moi. J’en prenais un, je tordais mon poignet pour donner suffisamment de force rotatoire, je reculais le bras, et je lançai mon caillou. Un, deuuux, trois, quaaa…tre, ciiii..iiinq… sii ? Ah non, mon caillou se noya après le cinquième rebond. Je repris un autre caillou et je recommençais. Uuun… deux… trois… quaatre… cinq… siix ! Seeept ?! Huit ! Neuuuf ! D… Ah non. Peut-être qu’un jour j’arriverai à en faire une douzaine.

Je repris un caillou et je m’apprêtai à le lancer mais… Nan ce cailloux était froid, mais pas assez plat… Hé mais ?! Ce n’était pas un caillou. C’était assez piquant il faut le dire. Une sueur froide traversait mon dos, iiiiiiiirk un reptile, un long frisson désagréable parcouru mon dos, je le lâchai aussitôt. « Oh Chocomint ! J’suis désolé mon ptit père ! » J’adore Chocomint, il est trop adorable même si j’ai une sainte horreur des reptiles. Disons que j’aime bien jouer avec lui-même si j’ai du mal à le toucher. Il semblait contrarié, pour me faire pardonné je sorti mon sac une petite friandise et un stylo, je savais qu’il raffolait des deux. « Alors qu’as-tu pour moi ? » Il portait une enveloppe. Je l’ouvris et je lu le mot de Lance. « Salut Josh, voilà les photos sont dans l'enveloppe qui accompagne ce message. Fait gaffe qu'on ne mets pas la main dessus! » Quoi quelles photos ?! Je ne lui ai rien demandé ! … Je verrai plus tard, pour le moment je dois jouer un peu avec Chocomint pour ne pas qu’il m’en veuille trop. Je pris le stylo et je le posais à la vertical sur le sol, il sautait dessus et au moment où il entrait en contact avec le stylo, je fis entre en phase le bic. Chocomint le traversa et me toisa d’un regard hautain. Du genre arrête, tu te fous de ma gueule, je l’avais complètement là ! Je lui fis des carresses du bout de mon index et je lui fis signe de partir. « File, si Lance ne veut pas qu’on découvre le contenu de l’enveloppe tu ferais mieux d'être parti pour que je puisse l’ouvrir en toute sécurité ! Aller à plus tard Chocomint ! » Il prit sa friandise et s’en alla.

Je continuais de lancer des cailloux en attendant que Chocomint soit suffisamment loin. Je sortis un briquet de ma poche et je brûlai le mot. Aucun risque pour mon meilleur ami, on pourrait reconnaître son écriture. Et il avait signé « ton best »… Je soupirai, je rangeai mon briquet et je pris l’enveloppe, ma curiosité commençait à se faire sentir. Mon cœur battait de plus en plus vite. Mais qu’est-ce qu’il peut bien m’avoir envoyé ?! Je sortis le contenu. Des photos, rien de nouveau jusqu’ici… Mais ce ne sont pas n’importe lesquels ! Oh le con ! Il n’a pas osé ! Mais mais mais pourquoi ?!
J’étais tout rouge, complètement perturbé. La première photo était une photo plutôt sexy de la surveillante Blaze. La seconde, aussi, la troisième aussi, la quatrième aussi, la cinquième aussi, la sixième aussi. Mais… Il les a toutes prises lui-même?!
Depuis quand joue-t-il les paparazzis… « Ce n’est pas quand même à cause de la fois où je lui ai dit que Blaze est vraiment trop belle. Tout le monde le pense… Je pense que son apparence libertine est une carapace, je suis là depuis que j’ai 14 ans, j’en ai 20. Je n’ai jamais eu l’occasion de lui adresser la parole… ». J’avoue que la première photo m’avait assez perturbé si vous voyez ce que je veux dire… C’est tellement embarrassant.

J’étais tellement troublé que je n’avais pas entendu que quelqu’un se dirigeait vers moi. Pourtant je suis toujours à l’affut, je hais être surprise. Bien que je sois bon en impro…
Ce serait drôle quand même que ce soit Blaze qui se tienne juste derrière moi. Je sens son ombre planer sur moi. Je range discrètement les photos bien que je pense qu’elle les ait déjà vues. Je tentais de deviner la personne qui se tenait derrière moi.
Au vu des courbes de son ombre, je dirais que c’est une femme qui a la vingtaine comme moi… BLAZE ?! Moi et ma chance légendaire. Merci Lance, je te revaudrai ça.

∆ RadioEuphoria for Prism

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Heure de colle

Avec Joshua

"Range moi ça sinon je te le confisque!"

Ces jeunes je vous jure, plus aucun respect pour le règlement tsss. Bon certes venant de toi ce n'est pas très convainquant, puisque quand tu étais élève ici, t'était pire qu'eux. Collectionnant les heures de colle comme les conquêtes, en y repensant, il n'y a pas un seul endroit où tu n'as pas couché avec un garçon au pensionnat. T'avais dix-huit ans et maintenant que tu en as vingt-trois, tu es bien loin de ce temps où tu couchais par-ci, par là.

Pourtant, ta réputation n'a pas changé, les rumeurs sont toujours là et c'est quand même avec une certaine satisfaction que tu sais que beaucoup ne t-on pas oublier, toi et tes extravagances. Cependant, le temps des jeux est fini, maintenant que t'es surveillante, il est hors de question de risquer ton poste, bien que ça serait excitant. Comparé à Nemesis, t'es surement plus tendre, mais c'est vrai que tu as ton caractère et que t'impressionne plus d'un.

C'est donc avec sérieux que tu parcours tout prismver à gueuler contre ceux qui ne respectent pas le règlement et à coller comme bon te semble les petits cons qui ne te reviennent pas. D'ailleurs, en voilà un gars suspect, près du lac. Tu l'observes de loin un moment et tu souris amusé quand tu vois qu'il attend que son lézard soit loin pour regarder le message qu'on lui a transmit. C'est à ce moment-là que tu as décidé d'approcher.

Silence, regard et BINGO. Avant même que le jeune homme range discrètement ces photos, tu lui prends des mains en disant sur un ton autoritaire

"Donne-moi ça toi."

Tu le regardes l'air de dire, qu'il ne vaut mieux même pas qu'il essaye de récupérer les photos, puis tu jettes un coup d'oeil à ceci avant de lever un sourcille plutôt surprise de te voir dessus. Reprenant ton sérieux, tu regardes le jeune homme et sourit amusé de cette jolie prise.

"Jolie photo n'est-ce pas ? Mais si tu as besoin de ce genre de choses pour te masturber, tu dois manquer sérieusement de cran pour venir directement me demander une gâterie. "

Amuser, tu le regardes en supposant qu'il soit un tantinet choqué de tes propos et tu ris un peu avant de dire.

"Pas la peine d'être choqué. Tu vas plutôt m'expliquer d'où sors ces photos et qui te les a fournis? "

Tu lèves ton doigt avant qu'il dise quelque chose pour le couper.

"Tu le feras en salle de retenue. Je te donne cinq minutes pour venir, si jamais tu ne viens pas...crois moi...tu n'aimerais pas que je vienne te chercher"

Sur ces belles paroles tu le laisses réfléchir un moment. Allant à la salle de retenue avec les photos, tu t'installes à ton bureau, posant les pieds croisés dessus et les photos éparpillées sur celui-ci. Observant l'horloge, il ne reste que trois minutes avant qu'il ne soit trop tard pour le jeune homme de s'en tirer tranquillement. Trois minutes, avant d'aller le chercher par la peau du cul, il vaut mieux pour lui qu'il ne te pose pas un lapin.

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Encore en colle à cause de Lance

feat. Blaze Scott

C’était bel et bien elle, je l’ai vu à l’action plusieurs fois. Je savais comment elle allait réagir. Je ne pris même pas la peine d’essayer de ranger les photos, et avant même qu’elle se penche pour me prendre les photos de mes mains. Je les lui tendais sans un, sans même regarder vers elle. J’étais toujours assis, je regardais devant moi le lac, d’un air blasé.
J’avais l’air mystérieux, en vérité, j’avais coupé ma respiration et je faisais le vide. Baisse de l’oxygène dans le corps, priorité au cerveau et au cœur, on coupe la circulation dans ce qui n’est pas indispensable. Si vous voyez ce que je veux dire. Je ne suis pas assez clair ? Tant pis pour vous.

Je n’étais pas même en colère d’être pris non, j’étais triste pour Blaze, cette méchanceté cache quelque chose, quelle est l’utilité de se comporter ainsi avec autrui ? Je la laissais me parler comme à une sous-merde. Non, ça ne m’énervait pas, je ne m’énerve pas pour si peu, et surtout si les brimades sont à mon encontre. Habituellement ça me laisse de marbre, mais là j’étais attristé. J’avais une drôle de moue, on pouvait lire la tristesse sur mon visage. « Jolie photo n'est-ce pas ? Mais si tu as besoin de ce genre de choses pour te masturber, tu dois manquer sérieusement de cran pour venir directement me demander une gâterie. ». Je soupirais, ça me faisait de la peine d’entendre ça, tellement de colère et d’agressivité. Je n’avais pas même envie d’être sarcastique et de rigoler un peu. Non je la laissais cracher son venin, de toute manière elle ne me laissait pas en placer une... « Pas la peine d'être choqué. Tu vas plutôt m'expliquer d'où sors ces photos et qui te les a fournis? »

Je soupirais de nouveau, elle me prenait de haut, elle devait avoir quoi deux ans de plus que moi. C’est avec un ton assez neutre et calme que je lui fis gentiment remarqué, toujours sans la regarder : « On a deux pauvres années d’écart, le numéro de la dure à cuire ne marche pas avec moi, je sais remarquer les gens cassés... Sinon, masturbation, pénis, vagin, chatte, GROOOOSSSSEEEE BIIIITEEEEE. », hurlais-je face au lac à plein poumon, sans avoir posé une seule fois le regard sur la jolie blonde. « Ce n’est pas parce que je suis calme et docile que je suis prude, niais, naïf ou innocent. On peut sage et respectueux sans pour autant avoir un balai dans le cul. » l’habit ne fait pas le moine Blondie.

Je rangeais mes affaires, je ne l’avais toujours pas regardé... Avant de me relever et de la regarder droit dans les yeux. « Après vous. » lui dis-je formellement. Cinq minutes à quoi bon ? J’ai un dossier clean, je n’ai jamais eu de problème, enfin je ne me suis jamais fait prendre. Je n’allais pas me créer des soucis bêtement pour une retenue.
Je laissais Blaze prendre de l’avance durant une petite minute, le temps de profiter du lac un dernier instant et je suivis le pas. J’enfilais mon sac sur mon épaule et je marchais tranquillement, je respirais profondément, l’air pur, la verdure, les oiseaux, tout ce que j’aimais, et ce corps glacial dénué de toute chaleur qu’était Blaze. Je chuchotais « Je vais en profiter pour en savoir plus sur elle… ».
Elle entrant dans la salle, elle ferma la porte derrière elle, elle ne m’avait pas remarqué. Je ne pris pas la peine d’ouvrir la porte, j’usais de mon don pour traverser le mur sans prendre la peine de passer par la porte. Je continuais de phaser, passer à travers les objets, je le rappelle, à travers les tables, jusqu’à la table à même pas un mètre face au bureau de Blaze. Je posais mon sac, je retirais mon manteau. On est en hiver, il fait frais. Et je tirais la chaise, toujours sans un mot avant de m’asseoir. Je me tenais droit, jambes serrées. Le visage dénué de sentiment.

Elle m’avait dit que je lui expliquerai la provenance de ces photos dans la salle de retenu, je m’executais donc. « J’en ai absolument aucune idée… d’où provienne les photos, vous m’aviez dit de vous l’expliquer dans la salle de retenue et comme on est … dans la salle de retenue je me suis que c’était le moment de vous dire expliquer d’où provienne les photos, vu qu’au lac vous ne vouliez pas le savoir mais comme on est dans la salle de retenue je vous le dis. Fou-tre-ment au-cu-ne i-dée... ». Je l'avoue, j'avais un peu envie de la pousser à bout, la tester, je voulais vraiment savoir qui elle était vraiment quid des rumeurs et autres bruits de couloirs. On était à Prismver en même temps il me semble...
Je sortis mon cahier à anneau et de quoi écrire. Je ne savais pas ce qu’elle allait me demander de faire, peut-être de la torture physique. Je pourrais toujours continuer d’inventer mes sudokus pour les proposer au journal de l’école…
Tout ce que je peux dire c’est que je ne faisais pas le malin mais que je ne comptais pas me laisser malmener, j’avais envie de voir ce qu’il se cache derrière cette carapace si froide.

©Gau

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Heure de colle

Avec Joshua

Tu l'observes en silence, l'écoutant sur la provenance qu'il ignore. Mensonge. C'est à se douter, mais au final tu t'en fout de ces photos, tu penses que chacun est assez grand pour savoir où sont les limites, cette heure de colle c'est juste pour la forme. Après tout, tu as fait bien pire, tu es encore bien habillé dessus, il y en a eu où tu posais nue...pour une certaine personne, mais c'était pas pour dégrader ton image, au contraire, t'étais le modèle.

Bref. Tu soupires au final en enlevant tes pieds de la table en te redressant avant de sortir d'un tiroir un livre plutôt imposant avec une feuille et un stylo. Tu regardes dans le livre qui comprenait toutes les photos des élèves du pensionnat et tu cherchas le jeune homme un moment avant de le trouver. Tu notes sur ton papier.

"Joshua Wiliam Pierce, classe A en neuvième année c'est ça ?"

Même si le jeune homme disait le contraire, tu ne le croirais pas puisque tu as sa photo sous les yeux. Après l'avoir pointé sur la feuille des élèves collés, tu te lèves de ta chaise et te dirige vers le placard du fond avec nonchalance. En ouvrant celui ci, des dossiers complet d'exercices était présent, tu regardes un petit instant dans ceux de A et tu en prends un avant de fermer le placard et d'aller vers la table de ton seul collé. Tu le lâches en passant à côté de lui et tu retournes à ton bureau pour t'asseoir comme au début avant de croiser les bras et de regarder Joshua dans les yeux.

"Tu as une heure de colle, donc une heure pour faire ça, c'est de ton niveau techniquement et à la fin je ramasse. Si jamais il y a un truc que tu ne comprends pas demande et je viens t'aider, sinon tu la boucles."

Autoritaire, c'est ton boulot. Tu prends même plus la peine de regarder le jeune homme, tu prends un magazine et tu le lis jetant quand même de temps à autre des regards furtifs à Joshua pour voir s'il fait bien son boulot. Si le jeune homme voulait la mettre à bout tout à l'heure, c'est loupé, il t'en faut bien plus.

Lisant ton magasin en silence, cette heure allait être très longue. Le métier de surveillant c'est à chier, certes, mais au moins c'est comme si t'étais payé à rien foutre. Heureusement qu'à côté tu passes dans les bars/club et autre endroit où tu peux chanter.

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Encore en colle à cause de Lance

feat. Blaze Scott

Elle sortait du tiroir un livre, sûrement le trombinoscope, je me suis déjà fait coller à cause de Lance, lui et ses fantaisies… Elle le feuilletait, j’attendais. Elle prit une inspiration avant de parler, je dis en même temps qu’elle « Joshua William Pierce, Classe A en neuvième année, c’est ça… Oui. » Elle aurait pu me le demander, je n’ai rien à cacher. « Un véritable homme assume ses conneries. Aucune raison de mentir. »
Elle se leva pour aller fouiller dans le placard, sûrement des exercices, je me demande sur quelle matière j’allais tomber, c’est un peu comme la loterie… C’est un peu inutile, mais bon. Elle me le jeta sur ma table. Vraiment aucune estime pour ses semblables, les êtres humains. Je restais indifférent comme à mon habitude. Je feuilletais tout en ouvrant mon stylo. « De la chimie… Une heure ? » C’était des QCMs de biochimie… J’excelle dans ce domaine c’est con… Une quinzaine de QCMs, ça n’allait me prendre qu’une dizaine de minute. Je regardais l’horloge.

Je vais vous livrer un petit secret. Avec mon don aucune porte n’est vraiment fermée pour moi. Depuis toujours je venais en salle de retenue pour faire les exercices du placard pour m’entraîner car j’étais rapidement à cours d’entraînement… Je les connaissais déjà tous… Je pris mon cahier, et je faisais des exercices dessus pour laisser le sujet vierge comme j’ai toujours fait. J’ai pour habitude d’agir avec l’idée que je ne dois laisser aucune trace derrière moi. « Les lipides simples ne contiennent que des carbones, hydrogènes, oxygènes… vrai… » Je lisais à voix à peine audible, je ne voulais pas surcharger ma tête, je devais déjà réfléchir à la réponse, pas la peine de m’encombrer en lisant dans ma tête.
« L’acétylCoA peut être oxydé dans la mitochondrie par le cycle de Kelv…faux Krebs. » Je remplissais, j’étais déjà à 10 questions sur 22. « Font partis du cycle de Krebs : Malate, Oxaloacétate, citrate, iso citrate gluco…faux y a pas d’glucose… » Et… Finis ! Je regardais l’horloge. 12 minutes. J’ai pris mon temps... Normalement il faut prendre 45 minutes pour faire ces QCMs… Mais les sciences, c’est ma spécialité…

Je me levais et je tendais la feuille vers Blaze. « Ce n’est pas la peine de corriger, il n’y en a pas. ». Je retournais sur ma chaise. « On peut discuter pour rendre cette heure plus sympathique. Je ne suis pas comme ces gamins avec qui tenir une discussion est impossible… On peut parler de … musique. Il m’arrive de jouer dans les bars ou vous jouez aussi. Mais je n’ai jamais pu tomber sur vous… »
Je tentais de lui soutirer un peu de sympathie, je lui souriais timidement. J’étais assis face à elle, mon regard se perdait Je pouvais être bien plus désagréable, et lui donner une irrépressible envie de m’en coller une. J’ai un sens aigu de l’observation et j’avais plusieurs théories sur son retour à Prismver, cette froideur et cette méchanceté à l’état pure. Je suis convaincu que c’est une carapace. Il y a plusieurs idées qui me trottaient en tête. Elle a sombré dans la drogue, elle a été enceinte, fausse-couche ou elle a dû confier son marmot…
Une jolie femme de son âge, c’est fort possible, encore plus quand on connait la Blaze étudiante.

©Gau

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Heure de colle

Avec Joshua

Restant silencieuse, écoutant Joshua parler alors que tu avais demandé à ce qu'il se taise. Sans même lever ton regard azure sur le jeune homme tu lui réponds.

"C'est dommage."

Ton côté je m'en foutisme qui revient à l'attaque. Bon, t'es pas tendre avec lui et même si tu es sûr que le jeune homme peut avoir de la conversation, tu n'as juste pas envie de faire des efforts pour le connaitre. Tu préfères continuer à lire ton magazine sans te soucier de Joshua.

Alors que Nabila fait deux pages dans ton magazine, tu finis par souffler avant de lever ton regard vers Joshua. Fermant ce que tu tiens à la main, tu le poses sur le bureau et tu fixes Joshua un long moment avant de lui dire.

"Bon écoute, c'est pas mon truc de taper la discut' pendant l'heure de colle, cependant, je dois admettre que j'ai été un peu dur avec toi. Si tu me disais plutôt qui a fait ces photos et qui te les a envoyé, je te laisserais partir, mais va falloir coopéré. "

Tu te lèves de ta chaise et t'avance vers le bureau du jeune homme. Là, tu poses tes mains sur la table et t'approche ton visage vers celui du jeune homme avec une vue directe sur le décolleté.

"Et pour faire preuve de bonne fois, si tu coopères, je te laisserais me poser une question sur n'importe quel sujet à la limite du raisonnable bien sûr. Une seule question compris ? Alors qu'est-ce que tu décides ?"

Une question pour un nom, l'échange est plutôt équitable, surtout qu'en ce qui te concerne, beaucoup de personnes rêverait en savoir plus sur ton passé où ta vie en général. Une info, contre une autre, pas cher payé et pourtant, tu te doutes que le jeune homme ne voudras pas cafter l'auteur des photos. Dans tous les cas t'auras essayé de lui donner une chance pour qu'il soit mignon.

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Encore en colle à cause de Lance

feat. Blaze Scott

Elle m’envoyait de nouveau balader. Je restais indifférent, après tout cela fait partie du personnage. Je n’y prêtais pas attention. Mon visage restait inexpressif, toutes ces attaques, tout ce venin que tu craches sale serpent ne me touchait pas, non, ça me traverse sans laisser de marque.
Elle soupirait sans même prendre la peine de briser le silence qu’elle avait laissé s’installer en ne répondant pas à ma proposition de faire la discussion. Elle posa son magazine people sur son bureau.
Elle me fixait longuement sans ne rien dire. Je soutenais son regard, visage blasé ne laissant fuir aucune émotion, de toute manière…
Je m’en foutais un peu aussi. Sûrement mon empathie qui joue. Elle s’en fout, je m’en fous, on n’a pas le cul sorti des ronces…

Elle me disait que ce n’est pas son truc que de « taper la discut’ » pendant l’heure de colle, mais elle admettait qu’elle était dure avec moi. Elle tentait de me faire cracher le morceau et elle me laisserait partir. « Je n’ai pas grand-chose à faire… Je m’amuse plus ici avec toi, qu’au lac à faire des ricochets… » Sans faire attention je la tutoyai.
Ma voix était… neutre. Mon regard bleu perçant soutenait toujours le sien. Elle se leva, et s’avança vers moi, elle se penchait sur ma table et approchait son visage près du mien.

C’est dans ces situations que je suis heureux d’avoir une hygiène buccale irréprochable. Je soutenais fermement son regard. Totalement indifférent de son décolleté. Elle déclara qu’elle me laisserait lui poser une seule question, si je lui disais qui m’avait envoyé les photos.
Je fis mine d’hésiter, je pris le temps de réfléchir. Le meilleur moyen de mentir, est de ne pas mentir. Déformer légèrement la réalité, omettre un détail. Se convaincre que l’on dit la vérité. Je tiens tout ça de mon père, inspecteur de police. Je pris un air gêné et je lui avouai « Bon il se pourrait que j’ai plus ou moins menti… » Je pris un temps de pause, sans blague, c’était évident que je lui avais menti…

« Il se fait appeler Reflex… Sûrement en référence aux appareils photos… Depuis quelques temps des rumeurs se répandent sur lui. Il suffirait de laisser une requête dans un vase dans le hall de l’école et dans l’heure qui suit il nous répond… C’est une sorte de paparazzi… » Puis je souriais légèrement. « Mais comme je vous l’ai déjà dit, je n’ai rien demandé… Alors le coup du décolleté saillant, ça ne marche absolument pas avec moi. Je sais me tenir. » Lui dis-je tout en pointant du doigt sa poitrine plus ou moins visible, sans pour autant la regarder, je la regardais droit dans les yeux. Son visage était bien plus agréable à regarder. « Je pense qu’il tente de me provoquer… J’ai laissé un message dans le vase en lui disant que je le démasquerai et que je le forcerai à arrêter ses activités… Ce genre de rumeur crée un sentiment d’insécurité et installe un climat de paranoïa c’est … malsain. Bien sûr assumant tout ce que je fais, j’ai signé le petit mot. Je voulais le faire paniquer et le forcer à commettre une erreur. » nos visage étaient toujours proche, nos nez se frôlaient, c’était assez… troublant.

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Heure de colle

Avec Joshua

Regard contre regard, visage presque collé, tu ne fais même pas attention à sa remarque, tu le regardes dans les yeux et tu écoutes ses explications douteuses. S'il y a bien une chose que tu sais faire c'est mentir et reconnaitre les menteurs et son explication bien qu'elle puisse être plausible, c'est un mensonge.

Pourtant, tu sais très bien que les élèves de prismver sont prêts à inventer des trucs improbables pour ne serait-ce avoir quelque chose d'interdits. Toi-même tu as dû faire preuve d'intelligence pour pas te faire prendre lorsque tu fessais quelque chose d'interdit. Bien que la plupart des choses que tu as fait était interdit.

Le visage de Joshua était si proche... c'est tellement troublant comme situation, car si tu étais encore cette élève de prismver, t'aurais sans hésitation embrassé le jeune homme, mais aujourd'hui, c'est différent, tu n'es plus élève, tu es une des surveillante et la tentation est tellement forte quand il s'agit de franchir l'interdit.

Tu restas un moment silencieuse, toujours ton regard coller à celui de Joshua, puis tu finis par reculer d'un coup et d'aller à ton bureau encore troublé d'avoir pensé une seule seconde d'être de nouveau cette Blaze qui se permettait tout. Passant ta main dans tes cheveux souriant embêté tu finis par souffler et de regarder le jeune homme avant de lui dire.

"Je ne te crois pas, c'était à deviner, pourtant, je t'accorde le bénéfice du doute sur cette histoire."

Tu t'adosses au bureau, tourné vers le A et tu croises les bras ne quittant pas des yeux le jeune homme.

"Je te dois une réponse. Quel est ta question?"

Ce sera sa seule chance de savoir quelque chose sur toi que personne où presque sait. Tu n'aimes pas parler du passé, ni dire ce que tu as vécus, mais comme tu juges que la réponse de Joshua, peut être vrai si on pense que certain élèves pourraient le faire, alors tu lui dois bien sa question avec sa réponse.

Bien entendu, encore quelque chose qui reste sous ta condition, si c'est trop indiscret tu ne prendras pas la peine d'y réponde et ça tu l'as bien mentionné avant qu'il "crache" le morceau.

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Encore en colle à cause de Lance

feat. Blaze Scott

Je rapprochai mon visage du sien, comme pour la provoquer, lui dire que non je ne suis pas comme les autres mecs qui auraient déjà craqué. Nos souffles s’entremêlaient, nos lèvres n’étaient qu’à quelques centimètres de commettre l’irréparable.
Un petit silence après ma réponse, elle recula brusquement le visage. Elle semblait aussi troublée que moi. Elle passa la main dans ses cheveux avant de soupirer. Je la regardais, sans un mot. Elle brisa le silence et déclara qu’elle ne me croyait pas, c’était à prévoir, mais elle m’accordait le bénéfice du doute, c’était déjà ça, une petite victoire en soit.

J’avais gagné le droit de lui poser une question… Mais laquelle, je ne devais pas dépasser les bornes. Je passais mes mains sur le visage, je devais choisir la bonne question. Je me mordillais la lèvre tout en fixant le sol, je chuchotais un charabia inaudible tout en réfléchissant. « Je ne peux pas lui demander les raisons de son retour… Ni ce qui s’est passé après ses études… ça je peux le trouver tout seul… drogue, problème d’argent, un ex mafieux trop collant, ou une aventure qui a mal tourné, enfant, abandon… Mmmh ce serait aller trop loin… Je ne veux pas la blesser… »
Bon bah autant y aller cash. Je posais mes mains sur la table et je la regardais dans les yeux. « Pourquoi cette carapace froide et incassable, alors qu’on sait tous les deux comment tu étais « avant »… Pourquoi cette distance avec les gens ? … Je sais que tu es quelqu’un de fière et que tu ne montres pas tes sentiments, je suis comme toi, je peux comprendre, mais ce j’men foutisme que tu prônes comme seule et unique règle… Ce mépris… A quoi ça mène ? Je suis un introverti et je ne me prends pas la tête avec diverses préoccupations, j’apprécie la solitude, mais les rapports humains restent indispensables, je ne pense pas que tu puisses rester saine d’esprit sans personne de confiance dans ton entourage… »

C’était sorti tout seul, je venais à peine de réaliser ce que je venais de lui dire, certes c’était plus long qu’une simple question, mais c’est ce que j’avais sur le cœur, on ne me reprochera pas de ne pas être honnête ou sincère. Moi... Je veux bien te sauver.

©Gau

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Heure de colle

Avec Joshua

Silence. Les propos de Joshua t'avais laissé sans voix. Ca lui semblait tellement important de savoir, que c'était très étonnant. Cependant, s'intéresser à toi, c'est en quelque sorte tabou pour toi.

Personne ne connait ton passé et personne ne le connaitra, car t'estimes que raconté ta vie de gamine abandonnée à la naissance, indésiré, qui a fini par rencontrer sois-disant l'amour et au final tomber plus terre que bas n'est pas quelque chose à raconter.

Ton passé reste passé et tu vis le présent à fond. Première règle: ne jamais regretter. Tu n'as aucun regret et même cet enfant que tu as fais adopter tu ne le regrettes pas. Tu lui accordes ce que tes propres parents ne t'ont pas accordé, une chance de vivre et d'être aimé.

Mauvaise mère certain diront, donné son enfant à des inconnues, indigne, mais c'est ton choix. Tu n'aurais pas fait une bonne mère de toute façon, tu ne sais déjà pas t'occuper de toi alors ta fille. Regardant le jeune homme tu t'approches de lui et le fixe.

"Je ne devrais pas prendre la peine de te répondre, car cela fait plus d'une question, mais je vais te dire pourquoi..."

Ta voix commence à devenir agressif, sans vraiment que tu le veuilles

"Tu ne sais rien de moi, okay ? La Blaze d'avant comme tu dis, est toujours la même, je n'ai absolument pas changé, sauf à quelque détail près. Si je suis je m'en foutisme, c'est parce que je me fout de tout, je vis ma vie et rien de plus. Tu ne me connais pas et tu ne sais pas ce que ça fait d'être moi, alors avant de te chauffer à vouloir savoir pourquoi j'ai cette carapace, pose surtout toi une question, comment se défendre si ton ennemie connait tes faiblesses ?"

Tu t'arrêtes, la sonnerie retentis, l'heure était finie et il était temps à Joshua de retourner en cours. Allant à ton bureau, tu prends les clefs avant d'aller ouvrir la porte.

"Aller, en cour."

Tu avais repris ton calme. La journée n'était pas finie, mais cette heure de colle l'était.

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Encore en colle à cause de Lance

feat. Blaze Scott

Silence, elle semblait sans voix. Elle me fit la remarque, c’était plus d’une question, mais elle allait me répondre. Sans surprise, sa voix devint agressive, elle était en colère. « Tu ne sais rien de moi, okay ? La Blaze d'avant comme tu dis, est toujours la même, je n'ai absolument pas changé, sauf à quelque détail près. Si je suis je m'en foutisme, c'est parce que je me fous de tout, je vis ma vie et rien de plus. Tu ne me connais pas et tu ne sais pas ce que ça fait d'être moi, alors avant de te chauffer à vouloir savoir pourquoi j'ai cette carapace, pose surtout toi une question, comment se défendre si ton ennemie connait tes faiblesses ? »
Je ne répondis rien, la dernière phrase me surpris. J’étais intrigué. Pourquoi se défendre ? Face à quoi, quel ennemi ? Les autres ne sont pas des agresseurs en puissance… C’est absurde. Je ne comprenais pas… Peut-être parlait-elle d’une manière générale… « … Pose-toi une question, qui est ton réel ennemi ? »
Je rangeais mes affaires, je n’osais pas la regarder, je me levais, la sonnerie sonna. Avant même qu’elle ne puisse ouvrir la porte, je me dirigeai vers ma gauche, et je phasais à travers les tables et les chaises, avant de m’arrêter face au mur. Elle m’ordonna d’aller en cours, je lui coupai la parole, je me retournais vers elle et je la regardai dans les yeux. « Ah et… En faisant de tes faiblesses une force. ». Ça pouvait sonner bateau, mais c’était le seul moyen. Être soit même et s’assumer pleinement.
Je traversais le mur, et je retournai au lac jeter des cailloux en écoutant de la musique, repenser à tout ce qu’il venait de se passer. C’était assez étrange…

©Gau

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