Sujet: Stop ! Pause. | ft. Blaze Scott Dim 8 Fév 2015 - 17:56
Stop ! Pause.
C’était une de ces journées où la mélancolie, tel un oiseau de mauvais augure, vint se poser, aux aurores, sur mon épaule, la plume fine, et soyeuse, noire de jet. Comme pour prévenir d’un combat à venir entre la déprime et la colère contre mon moral et ma bonne humeur assez discrète. La pluie fine, et la grisaille n’aidaient pas, ni la date, et encore moins l’emploi du temps, c’était à croire que l’univers tout entier avait décidé que je déprimerai aujourd’hui. Sans parler de réminiscences incessantes de ce samedi soir avec Elle. Un lundi où il n’y avait rien à faire, je décidais d’aller profiter de mes heures de trous pour travailler dans la salle de cours des A qui était vide contrairement à la bibliothèque qui devenait de plus en plus bruyante. Je pris mon sac à bandoulière et je sortis de la tour annexe Je traversai le campus tendrement agressé par la bruine, mon gilet noir qui recouvrait mon uniforme, capuche noire sur la tête, contraint par le froid je serrais les dents, je remuais la tête dans l’espoir de cacher mon menton sous mon écharpe.
Je ne pouvais m’empêcher de penser à la douceur de ses lèvres contre les miennes, j’avais l’impression qu’elles étaient toujours là plaquées sur mes lèvres depuis cette nuit. A peine 2 jours s’étaient écoulés… J’hâtais le pas, l’uniforme ne tenait pas vraiment chaud. Et le vent n’aidait pas vraiment. Je me dirigeais vers la salle de cours des A. Quand je la vis. Je commençais à stresser inutilement, j’inspire par le nez en faisant trois pas, j’avance en apnée poumon plein sur le quatrième pas, je vide mes poumons sur trois pas, je reste en apnée sur le dernier pas, et je recommençais. C’est ce qu’on appelle la marche afghane, ça a plein de bien fait, dont l’apaisement cardiaque, grâce à l’apnée poumon vide… Bref, je continuais jusqu’à arriver au niveau de Blaze. Je tapais de l’index sur son épaule. Bien que le couloir fût vide, je restais formel. « Mademoiselle Scott, il y a un soucis dans la salle intemporelle, je pense qu’il faut que vous veniez voir ça… ». Je venais d’improviser totalement, pourquoi la salle intemporelle ? Y a tellement de salles ici… Bon en même temps dans la salle intemporelle, personne ne saura que nous nous sommes isolé pendant une petite heure, nous aurons la paix… J’avançais d’un pas hâtif pour montrer aux gens que nous pourrions croiser qu’il y avait un problème à régler. De toute manière quand on marche d’un air déterminer personne ne se pose de question. C’est un fait. Je poussai la porte de la salle intemporelle, la gardant ouverte du bout des doigts pour Blaze. Une fois entrée, je fermais la porte. Je m’assurais que personne n’était là et je la regardai. « Je pense qu’une petite discussion s’impose... » je lui offris un sourire timide, malgré mon regard froid.
Lundi, début de semaine. Le train train quotidien du boulot de surveillante, réglé les problèmes, remplir des papier faire un tour dans tout l'établissement pour voir que rien ne cloche et que tout ceux qui doivent être en cours le sont. Bref, le métier d'un surveillant.
Pourtant, même si on pense que c'est un métier de merde, c'est plutôt pénard. Souvent t'es dans le bureau à pointer les absents à discuter avec les collègues... non c'est tranquille et c'est pas totalement chiant. Cependant, tu n'as pas vraiment de jour de repos dans la semaine, vous êtes que trois dont Nemesis et Kerstin qui ne te tiens pas spécialement dans son coeur, mais faut avouer qu'elle ne peut rien te reprocher niveau travail (et c'est surement ça qui la fait chier, car quand tu étais élèves, c'était la première à te convoquer).
Enfin bref, même si Kerstin n'a jamais été tendre et que tu n'as jamais baissé le regard en face d'elle, tu respectes cette femme au plus haut point. L'heure tourne et c'était le moment d'aller faire un tour dans les couloirs. Marchant tranquillement, tu regardes un peu partout sans rien dire. En même temps, au niveau des couloirs de la classe A, tu ne t'attends pas vraiment à rencontrer d'élève en train de sécher.
On dirait que j'ai parlé trop vite. une tape sur ton épaule, heureusement que tu n'es pas du genre à réagir par une prise de judo où je ne sais quoi, car surprendre comme ça par derrière c'est le premier réflexe la défense. Tu te retournes et tu remarques que ce n'était pas n'importe qui, mais Joshua. Tu hausses un sourcil lorsqu'il te dit d'une manière forme et vouvoyer. Un problème à la salle intemporelle ? Manquerais plus qu'elle fasse des siennes tient.
Tu le suis sans rien dire, le pas un peu pressé, qui a déjà vu une des salles spéciales du pensionnat pété un câble ? Personne et donc si ça dégénère il vaut mieux évaluer la situation avant une catastrophe. Arrivant à la salle tu entres et jette tout de suite un coup d'oeil à la salle pour voir le problème, remarquant qu'il n'y a rien, tu commences à dire en te retournant:
"Il y a rien qui..."
Tu te stops net aux paroles du jeune homme. Haussant de nouveau un sourcille un peu surprise tu commences à détourner le regard du jeune homme. Une discussion...ouais, c'est vrai, peut être que certaine chose doit être expliquée par rapport à samedi. Le problème, c'est que tu ne te souviens de pas grand chose. Tu t'es réveillé dimanche avec une chemise, le petit déj' installer sur la table basse et un mot de Joshua.
Généralement, tu ne te réveilles pas en chemise sans avoir fait quelque chose de mal, mais le problème c'est que si effectivement il s'est passé quelque chose avec le jeune homme, c'est une énorme boulette que tu as fait. Tu es surveillante et techniquement tu n'as pas le droit d'avoir des relations plutôt intime avec les élèves. Quelle gourdasse que tu fais.
C'est en étant un peu prise au dépourvue et en évitant le regard de Joshua que tu lui réponds:
"Ouais...surement..."
Tu restas un moment silencieuse, essayant de te rappeler de quelque chose, mais rien à faire. Tu ne te souviens pas et en plus t'es limite sûr qu'il s'est passé quelque chose qui n'aurait pas dû se passer. Encore une fois, t'es connerie te retombe dessus.
"Bon...écoute Joshua...je vais être franche avec toi, je ne vais pas passer par quatre chemins, ce qu'il s'est passé samedi...en fait j'en sais rien du tout, je me rappelle juste que t'es arrivé avec mes clefs, qu'on a bu une bière et c'est tout. Donc...je ne sais pas ce qu'il s'est passé et j'ai vraiment l'impression que j'ai pas fait que boire avec toi...alors...si j'ai fais quelque chose qui t'a déplus où que je n'aurais pas du faire, je m'excuse...j'étais pas en état. "
Voilà, le morceau est craché et au fond de toi, t'espérais qu'il ne s'était rien passé entre vous. Que tu ne lui as pas sauté dessus et que vous n'avez rien fait dans ce lit. Pas que le jeune homme te dégoutte, non, mais par principe. Tu refuses de t'engager dans une telle relation, tu ne peux plus, ce genre de truc est trop difficile à gérer et tu es fatigué de te battre pour quelque chose que tu ne peux pas avoir.
[/color]
InvitéInvité
Sujet: Re: Stop ! Pause. | ft. Blaze Scott Dim 15 Fév 2015 - 1:16
Stop ! Pause.
Elle me dit d’écouter, je m’exécute. Elle ne se souvient pas, je m’en doutais un peu, j’étais là pour lui rafraîchir la mémoire après tout. Je la laissai parler, je souriais. « Relax. Je sais que tu n’as pas tout en mémoire, je suis venu pour te rassurer. Tu m’as embrassé deux fois, et moi une fois. Ton pouvoir a déraillé, tu étais en petite tenue, je t’ai donné ma chemise pour te couvrir. » J’avançais un peu dans la salle. Cette immensité m’avait toujours passionné. Et puis de toute manière… On est automatiquement éjecté au bout d’une heure. Donc on pouvait s’aventurer comme bon nous semblait. « Je sais que tu ne veux pas t’engager, moi non plus, et puis cette relation hypothétique pourrait te causer plus de problème qu’autre chose. Je voulais juste revenir sur quelque chose que tu m’as dite. » Je continuais d’avancer vers … je ne sais où tout en gardant l’immense horloge à portée de vue. « Tu as dit me souhaiter vraiment de trouver quelqu’un de bien, pas quelqu’un comme toi… Tu penses que tu n’as pas le droit au bonheur ? C’est stupide. Ce n’est pas parce qu’une histoire d’amour s’est mal passée que le monde s’arrête. Je ne comprends pas cette réaction. On peut être marqué, et avoir peur de faire confiance à nouveau mais… Tu ne peux pas te priver du bonheur comme ça. » on pouvait voir dans mon regard, que je ne comprenais pas cette manière de penser, même s’il m’arrive de me dire que je ne mérite pas d’être heureux, et que je culpabilise à chaque fois que je m’amuse. « A quoi se lever chaque matin ? Pourquoi vivre dans ces conditions ? Faut que tu ailles de l’avant peu importe ce que tu as vécu. Tu ne peux pas continuer comme ça à tout refouler. Ça te ronge de l’intérieur, et ne me dit pas que j’ai tord ou que je n’en sais rien. Tu sais que j’ai raison. » Moi non plus je ne veux pas de relation… C’est trop compliqué, ça rend toutes les relations complexe, ça me pousse encore plus à réfléchir aux conséquences de mes actes, de mes paroles, de la moindre virgule mal placée. Bref, c’est trop fatiguant pour l’introverti que je suis. Et je suis anxieux quand je suis en couple… Bref là n’était pas la question, j’attendais que Blaze s’énerve et me crie dessus comme à chaque fois que l’on tente de se frayer un chemin à travers sa carapace.
Tu restas silencieuse un long moment, écoutant Joshua tout en restant calme. Pour une personne qui te connait que depuis une semaine à tout casser, c'était quelqu'un de perspicace. Tu ne pouvais pas te priver du bonheur ? Bien sûr que si tu le pouvais, puisqu'à chaque fois que tu prends la main qui te tends et que tu frôles enfin le dit bonheur on te lâche. Le bonheur te fuit et ceux depuis que tu es naît.
Si tu as décidé de te priver du bonheur c'est pour te protéger, de l'éventualité de le perdre encore une fois. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé de t'accrocher de toutes tes forces. Avec ton premier amour, puis d'autre...tous ceux que tu as aimé ont fini par te laisser et lorsque tu as eu ta fille, tu as préférées la laisser partir à ton tour. Qui a t'il de mal à vouloir se protéger d'une nouvelle déception qui finirait par complètement te détruire?
Tournant le dos au jeune homme qui avançait, tu allas à la porte en prenant la poignée dans tes mains. Fuir, c'est la dernière option que tu puisses prendre. Si tu as créé cette carapace, c'est pour te protéger de la douleur. Tu ne veux plus souffrir, mais tu restes dans les ténèbres. Paradoxale, mais tu es bien mieux ainsi. Le monde que tu connais est surement différent de celui du jeune homme et même si tu prenais le temps de lui expliquer, la seule personne qui pourrait te comprendre est une personne qui a vécus la même chose. Comme Jared.
Main sur la poignée, envie de partir, mais aucun mouvement. Tu n'arrivais pas à tourner la poignée, car au fond de toi tu ne voulais pas partir. Restant comme ceci un moment, tu finis par poser ton autre main sur la porte et a soufflé doucement. Tu souris bêtement avant de rire un peu. Quelle idiote.
"Ça fait quoi ? Une semaine à tout casser que tu me connais et tu crois déjà me connaitre ? Mais tu es bien loin de comprendre vraiment. Crois tu sincèrements que je t'ai dis cela, car je pensais à quelque chose en particulier ? J'avais bu et je dis parfois des choses absurde quand je bois. Mais dans un sens c'était comme une sorte d'avertissement. Trouve toi une gentille fille qui sera capable de t'aimer à en crever, prête à tout pour te garder, contrairement à une fille comme moi qui aime bien trop sa liberté et qui ne serait pas capable de t'aimer, ni de t'être fidèle."
Tu restes regard coller à la porte serrant un peu les dents avant de continuer calmement.
"Tu crois quoi ? Que t'es le prince charmant, qui va tendre sa main et réussir à sauver la princesse qui a sombré ? Laisse-moi rire, je n'ai pas besoin d'être sauvé, je n'ai pas besoin de ton aide et encore moins d'avoir une leçon de morale à deux balle."
Tu te retournes enfin pour regarder Joshua, pour lui faire face. Tu étais sérieuse. A quoi bon vouloir jouer les héros puisqu'au final, ce héros finira par voir ailleurs.
" Tu veux quand même tenter le coup et essayer de sauver la belle ? Crois moi elle en vaux pas la peine, va chercher une vraie princesse et va l'aimer plus que tout au monde en espérant que la vie ne te fasse pas un coup de pute. J'ai donné en histoire d'amour et ce n'est pas qu'avec une seule histoire d'amour que je suis comme ça, oh que non. Tu penses me connaitre, alors tu dois bien savoir de quoi je parle. Tu dois bien savoir que des filles comme moi ça court tout les rues et que pour certaine c'est impossible de les sauver."
Tu t'avances vers lui, le regard déterminer. Approchant de plus en plus du jeune homme, tu voulais comme finir cette relation dangereuse avec lui. Mettre les points sur les i et à la fois lui montrer qui tu es vraiment, une fille pas vraiment fréquentable et à la fois insaisissable. Tu n'appartiens à personne et tu t'es promis que plus jamais tu appartiendrais à quelqu'un.
"Quand j'étais encore élèves ici, j'avais une certaine réputation, tu te doutes bien ce qu'il en ai, mais sais-tu ce que la plupart des hommes ont retenue de moi ? C'est que je suis insaisissable, que personne n'a réussis à m'avoir totalement. Tu veux voir maintenant qui je suis vraiment Joshua ? Alors on va le faire à ma manière, je pose les règles du jeu et tu fermes ta gueule."
Tu lui prends le col et t'approche ton visage du sien en souriant amuser ne le quittant pas du regard. Aucune pitié, s'il veut vraiment jouer au prince, alors il doit savoir que la partie ne sera pas joyeuse. Les règles du jeu c'est toi qui les imposes et la première chose à savoir, c'est que tu n'appartiens à personne.
" Alors comme ça je t'ai embrassé deux fois et toi une fois ? Je vais remédier à cette petite perte de mémoire et après tu vas me laisser partir tranquillement, sinon je vais être vraiment violente c'est compris ?"
Ce n'était pas des menaces en l'air, tu serais capable de frapper le jeune homme s'il insistait trop. Surveillante ou pas, Viré ou pas, t'en avait rien à foutre. Gâcher ta vie c'est ce que tu sais faire de mieux alors une erreur en plus ou en moins ça n'a pas d'importance. Regardant Joshua dans les yeux, tu finis par lui voler un baiser, un long baiser avant de le lâcher enfin et te reculer.
Le regardant sans sourire, tu ne fais aucun commentaire et tu lui tournes le dos pour commencer à partir. Tu t'approches de plus en plus de la porte, si jamais tu franchissais cette porte, c'était la fin de cette discutions et peut-être la fin d'une relation. Est-ce vraiment facile de fuir tout le temps le bonheur ? Surement pas.
InvitéInvité
Sujet: Re: Stop ! Pause. | ft. Blaze Scott Lun 23 Fév 2015 - 13:38
Stop ! Pause.
J’attendais une réponse cinglante de Blaze, et je savais que je n’allais pas être déçu. Elle se tenait près de la porte, main sur la poignée, elle ne m’avait pas suivi. Je me retournai pour l’observer. Et c’était parti pour une longue tirade sèche me disant que je ne la connaissais pas. Elle disait qu’en une semaine je ne pouvais pas prétendre la connaître. Et que la dernière fois, c’est parce qu’elle avait bu, mais que dans le fond c’était un avertissement, parce qu’elle ne pouvait pas être capable d’aimer ou d’être fidèle. « Tu es la seule à parler d’aimer ou de fidélité… Jusqu’ici je n’ai pas évoqué cette idée ne serait qu’une seule fo… » Elle ne semblait pas m’avoir entendu, elle me coupa la parole et continuait. Est-ce que je me prenais pour un prince charmant… Je ne pense pas. Enfin… non définitivement non. Je me considère aussi charismatique qu’une peau de banane qui traîne sur une table.. Quoique c’est vraiment charismatique ce truc. On ne voit que ça quand on entre dans le bungalow… J’ai dit plein de fois à Ethan de débarrasser derrière lui après qu’il ait mangé… Et puis merde ce n’est pas le moment de penser à ça, enfin je crois…
Je restais impassible et froid face à cet acharnement verbal venant de la part de Blaze. C’était la deuxième fois qu’elle me faisait ça. Ça devenait blasant… Blablablabla… J’écoutais seulement ses premières phrases avant de décrocher, il ne m’en fallait pas plus pour comprendre où elle voulait en venir. Gnagna je n’en vaux pas la peine blabla histoire d’amour traumatisme blabla fille comme moi pas bien cause perdue tout ça tout ça. C’est ce qu’elles disent toutes pour la plupart. Elle s’avance vers moi. Me demande si je veux voir la « vraie Blaze ». Je pense l’avoir vu. Violente, lunatique, dépressive aussi, un peu parano, tête brulée, impulsive, et tout… Du coup, est-ce que je dois avoir peur en la voyant s’approcher vers moi, m’attraper par le col, et son visage qui se colle au mien.
Elle me dit qu’elle a besoin d’un petit rappel pour ses baisers, avant de me menacer de me cogner. Je laissais échapper un rire moqueur. Et en prenant une voix satirique je décidai enfin de lui répondre. « Parce que gnagnagna frapper un élève, se faire virer je m’en fous, gnagnagna rater … non gâcher ma vie c’est ce que je sais faire de mieux, je ne suis pas à une erreur près blabla… Tsss. Pitoyable. » Elle s’apprêtait à m’embrasser, elle fermait les yeux et tendait ses lèvres vers les miennes. Je détournais le regard, j’avais pitié. J’attrapais délicatement son poignet droit avec mon pouce et mon index, et avec une simple rotation, je brisais sa prise sur mon col. Indolore pour elle, sans effort pour moi. Et je l’écartais d’une main avant qu’elle n’eut le temps de m’embrasser. « Chien qui aboie ne mord pas. » Je me dirigeais vers la porte sans la regarder ne serait-ce qu’une seule fois. « Arrête de te mentir. Assume tes actes et tu pourras revenir me parler, pour le moment, tu me fais plus de peine qu’autre chose. »
Silence. Tu ne bouges plus, tu ne dis plus rien, tu ne fais juste qu'observé le jeune homme avancer vers la porte. Alors, ça se termine comme ça ? Sur une note négative ? Qu'est-ce que t'en a foutre du jeune homme ? Après tout c'est qu'un élève, qu'il te juge, ce n'est pas grave.
Franchement, tu te fais pitié toi-même. Non mais à quoi tu penses Blaze ? Reprend toi voyons. Tu as vingt-trois ans, tu es jeune, tu as encore toute ta vie, aussi merdique qu'elle soit, mais tu as encore beaucoup d'histoire à vivre. Réagis, le laisse pas partir comme ça, ne fini pas sur une note négative et arrête de mater son cul merde! /crève/ .
Tu ne réagis pourtant pas, tu restes là, debout comme une conne à regarder Joshua s'éloigner. Cette scène était comme familière et à la fois tu ne l'as jamais vraiment vécu. Ce moment ou quelqu'un te laisse tomber, t'abandonne...comme tes parents, ton premier amour...ton frère, ta fille, ta vie pratiquement. Un sentiment plutôt amer de se retrouver toujours derrière, toujours délaissé.
T'es qu'une idiote. Voilà, c'est toi-même qui t'impose ces barrières, c'est toi-même qui refuse de souffrir. Ton propre ennemi c'est toi-même. Avant même qu'il appuit sur la poignet, t'ouvres enfin la bouche pour le retenir.
"Att..."
La porte s'ouvre d'un coup et là tu vois un jeune couple un peu embarrassés de voir qu'il y avait du monde. Ce qu'ils viennent faire ici ? Aller savoir, mais tout de suite tu décidas d'avancer vers la porte après avoir regardé la pièce afin de dire à Joshua.
"Il n'y a aucune anomalie dans cette pièce monsieur Pierce. Tâcher de vérifier vos infos avant de venir me déranger. Sur ce j'ai à faire, n'oubliez pas d'aller en cours."
Tu passes à ses côtés sans un regard, les deux élèves s'écartant à ton passage. Avançant dans le couloir, ça sera pour une prochaine fois. Et qui sait ? Peut être que cette fois ci, tu seras plus attentif et moins idiote ? Aller savoir. Tu laisses Joshua comme ça et tu retournes au bureau de la CPE.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Stop ! Pause. | ft. Blaze Scott
Stop ! Pause. | ft. Blaze Scott
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum