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 You need her ft. Charlie

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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: You need her ft. Charlie    You need her ft. Charlie  1400359500-clockLun 16 Fév 2015 - 17:33
{


YOU
NEED
HER


}

Non, laisse-moi cinq minutes maman.

Elle aimait son fils plus que tout, Mme. Tucker, mais il l’insupportait à passer tant de temps à dormir. Elle voulait le voir, lui parler, le taquiner, lui demander des nouvelles de Malcolm, passer du temps avec lui. Parce qu’après tout, il était bien tout ce qui lui restait.
J’suis debout, j’te jure.

Il mentait, elle le savait. Bien sur qu’elle le savait. Elle sait tout, tout de son gosse. Elle le connait par cœur, toutes ses manies, tous ses tocs, ses gouts, ses passions, absolument tout. Parce que Maxxie est quelqu’un de simple à vivre, facile à comprendre, parce qu’il est quelqu’un d’adorable et insupportable à la fois. Et surtout parce qu’elle est sa mère.
N'ouvre pas le rideau, fais pas çaaaa.

La lumière aveuglante lui brûla la pupille. L’Air frais lui fit frissonner le corps et l’âme. Et le bruit assourdissant de la nature éveillée l’encouragea à se lever. Il faisait de gros efforts pour surmonter sa fatigue.
Maman n’était pas là, et contrairement à ce qu’il croyait, ce n’était pas vraiment le matin. La fenêtre, qu’il avait oublié de fermer la veille, s’était brusquement ouverte à cause du vent.  Fatigué, lent, déboussolé. Le cubain était incapable de faire preuve d’énergie, en particulier dès le réveil.  Il pensa encore un instant à sa mère avant de se lever à son rythme.
Elle lui manquait terriblement.
Terriblement.
Terriblement mal au crâne après s’être prit la porte des toilettes, ce qui avait au moins le mérite de le sortir de sa somnolence. Ses yeux maintenant grands ouverts fixaient le mur où étaient collés plusieurs post it :
1. lève la lunette des toillettes.
Après avoir levé celle-ci, il pouvait voir deux papiers collés à la cuvette. Il prit le temps de les lire avant  de passer à l’action, il avait maintenant l’habitude d’obéir à ces petites feuilles.
2. On vise pile dedans.
3. On tire la chasse.

Aussitôt lu, aussitôt fait. Il se tourna pour s’en aller mais aperçu le dernier post-it sur la porte.
On s’lave les mains avant d’aller peloter des nibards.
Il sourit et s’exécuta. Une fois sa toilette terminée il se décida à s'en aller sans perdre de temps. Mais un nouveau post-it était collé sur un mur, ce qui était écrit dessus semblait plus important pour maxxie.
Tu vas bientôt retrouver ton skate. Rangé à gauche dans l’entrée.
Il se dépêcha de retrouver sa bien-aimée planche qui l’attendait patiemment. Mais sur celle-ci était aussi posé l’un de ces papiers jaunes.
Mais d’abord, p’tit dej !!
Petit moue du brun, il hésita puis se résigna à écouter la voix de la raison. La voix de sa colocataire. Et il se dirigea vers la cuisine en quêtes de quelque chose à se mettre sous la dent. L’odeur du café régnait dans la pièce tandis que Maxx cherchait avec espoir l’une des rares bouteilles de jus d’orange qui pouvaient rester.
Le grille-pain est sorti, mais y’a aussi des super blagues sur la boite de céréales.
Alors c’est parti pour un bol de céréales.  Maxxie entame sa bouffe en étant subjugué par cette boite où se trouvait les fameuses blagues. Il n’en a comprit aucune, fit une mine étonnée puis abandonna rapidement d'essayer de comprendre. En regardant autour de lui il aperçût sa nouvelle "mission".
Sur le lecteur mp3 du salon était placé le dernier papier.
Pour réveiller tes abdos et shake the booty (personne regarde vas-y), fais play.
Un rire sans timbre grelotte au fond de lui. Il n'en fit rien, peut-être allait-il inspirer davantage Morgan ou Andrew.

Maxxie il aime la simplicité. Quand tout est facile à comprendre. Quand on s'occupe un minimum de sa personne. Parce qu'il reste un gosse incapable de prendre soin de lui. Parce qu'il n'est pas autonome. Parce qu'il est irresponsable. Mais chanceux. Vraiment chanceux. Parce qu'il est tombé sur Charlie. Et Charlie c'est de loin la personne qui lui fallait. C'est comme si elle avait été faite pour lui, la relève de la maman, son ange-gardien, son guide, sa marraine, ce que vous voulez. Il l'adorait Charlie, tout comme il adorait ses rituels. Elle était toujours là pour lui tout comme il était là pour elle. Mais Maxxie, que sais-tu vraiment d'elle ?
Est-elle en couple ? De quelle origine est-elle ? Ce qu'elle aime ? Ses passions ? Ses amis ? Ses rêves ? Ses peurs ? Il n'en savait rien. La seule chose dont il était certain c'était qu'il l'aimait. Mais ce n'était pas suffisant, parce qu'elle, elle savait tout de lui. Tout comme sa mère.

Alors avant de sortir, la planche à la main, il décida de rester à la maison. Il attendait le retour de son amie. Aujourd'hui, il était déterminé à en apprendre plus. Il enleva ses chaussures, s'affala sur le canapé puis attendit. Plusieurs minutes, quelques heures. Il s'endormit presque.






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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: You need her ft. Charlie    You need her ft. Charlie  1400359500-clockMer 18 Fév 2015 - 0:55

J’aime ma routine autant qu’elle m’emmerde. J’aime que les choses changent, bougent, mais j’aime avoir des fondamentaux sur lesquels me reposer. Quelques habitudes de vie dispersées dans mon quotidien et qui me permettent de suivre. D’accrocher mes wagons pour que ça ne déraille pas.

Au bungalow, je suis l’une des premières levées. Je profite du calme de la maisonnée pour me réveiller tranquillement, blottie dans un coin ensoleillé de la cuisine ou du salon quand il y en a. Un p’tit plateau m’accompagne composé de café agrémenté d’un sucre (toujours) et tartines (la plupart du temps). Je m’étire, je me prépare, j’émerge, parfois je vais courir, parfois non -parce que c’est plutôt une habitude nocturne- puis vient le fameux moment de semer mes p’tits papiers. Ils ne sont pas tous destinés à Maxxie, mais en grande majorité oui. Une insulte pour Ernest, une remarque intelligente pour Andrew (ou du moins j’essaye), des piques railleuses pour Morgan avec une pensée pour Jim et tout le reste s’orchestre pour guider pas à pas le skateur.

Rituels.

Ça a commencé le premier matin quand on a passé ensemble l’été dernier. Vacances obligent, j’avais roupillé et m’étais réveillée en même temps que lui. Et disons qu’il est plus qu’au radar à ce moment-là de la journée. Il a un rythme totalement différent et sa timidité l’avait complètement bloqué. Il avait l’air tellement paumé que je me suis un peu sentie obligée de l’aider. Puis il a glissé qu’il ne se rappellerait certainement jamais de tout ce que j’avais fait, d’où les post-its qui pullulent maintenant. (sorry c’est pas du tout écolo) Et aujourd’hui, je m’amuse tous les matins à faire des variantes du chemin qu’il pourrait faire. Je m’amuse. Avant d’enchaîner avec le reste de la journée.

Depuis que je me suis inscrite en filière médecine, en plus de bosser -quelques matins et quelques services les week-ends- au café “Remains”, j’ai aussi trouvé une infirmière à domicile ravie de m’avoir à ses côtés pour l’assister. Je suis là pour ses tournées en fin de journée, même si elle est aussi rattachée à la clinique de l’île où l’on passe parfois pour quelques suivis. Je jongle avec les cours au milieu de ces emplois du temps calibrés comme du papier à musique. En fait, je jongle tout court. Mais en ce moment, c’est ce qu’il me faut. Être le plus occupée possible. Le club de basket, le club de natation, le krav maga avec Sid, courir, exercer mon don, bosser les cours. Et revenir se poser au bungalow. En ce moment, le temps libre et le hasard me sont déconseillés. Il ne faut pas que j’ai le temps de réfléchir. Ou plutôt de me morfondre sur mes erreurs. Mes échecs.

Et si aujourd’hui, mes crises de panique nocturnes que Maxxie a connues et gérées l’été dernier ont disparues, j’en reviens presque au même point qu’à cette époque. Blesser Pytha. J’ai l’impression de ne pas avoir évolué d’un iota. À la seule différence que je suis consciente d’être confuse et paumée à cause de Heath et Etienne. Après tout ce qu’on avait vécu, la rupture fin-janvier avait été la meilleure solution. I need a time-out. Je peux pas continuer comme ça. J’essaie de faire les meilleurs choix. J’essaie encore.

I wish I get a chance to right my wrongs. To try to correct my mistakes. A chance to try and start over from scratch. But I’m angry all the time. I’m miserable and I don’t know what to do with it. All I do it’s hurting people. The last people I would hurt, I just… I just can’t get control of it. I don’t know what to do anymore. So I run.

Je souffle en pressant la poignée du bungalow et ôte immédiatement mes bottines dans l’entrée. Manteau et bonnet sont abandonnés là. À nouveau je m’étire les muscles, roule des épaules, réveille mon dos endolori par une position crispée pour lutter contre le froid hivernal. Et à peine arrivée, je découvre Maxxie, assoupi sur le canap’, taggé de nombreux post-its qui ne viennent pas de moi. Les autres coloc’ se sont amusés sur lui. Des dessins et d’autres petits mots marquant les emplois du temps de chacun alors que Monsieur roupillait confortablement affalé. C’est mignon. Évidemment, j’hésite entre le délivrer de sa prison de papiers fluo et lui en ajouter quelques uns. Mais l’appel de l’estomac est plus fort. Pas que j’ai énormément utilisé mon don aujourd’hui, mais si un peu quand même. J’ai un petit besoin de compenser et me prépare un encas. Un encas pour deux, décidais-je après une oeillade sur la touffe brune endormie. Le connaissant, il va avoir faim en se réveillant. Même si la première chose qu’il voudra faire consistera à mettre un pied sur sa planche, voire même m’embarquer pour refaire un tour. Je souris en repensant à cette fois-là où Holly avait débarqué au skate-park, implorant un énième tour en moto avec Maxxie. Je prenais ces exploits acrobatiques en photo tout simplement, comme souvent, mais je me suis aussi faite enrôlée dans l’aventure et ce fut mon premier tour en moto. C’était sympa. Holly est folle. Maxxie est simple. Le moment était agréable avec ces deux-là. M’en souvenir me fait glisser un regard un peu plus attendrie sur mon colocataire maladroit.

Ça fait longtemps qu’on n’a pas passé un moment rien que tous les deux.

Et ça semble être le moment quand je viens me poser sur le canap’ avec mes cours, deux bols de céréales aux fruits frais coupés et jus d’orange. Ah quoique. Non. Il a juste changé de position. Je me retiens de glousser en repérant qu’il bave un peu. Puis j’hésite à lui laisser un tatouage sur le visage. Mais non. C’est pas Gautier, j’peux pas faire ça. Maxxie est trop gentil. J’peux pas faire ça. Mon karma empirerait. J’abandonne donc l’idée de l’embêter pour l’instant.

Une dizaine de minutes plus tard, je suis concentrée sur le cours de physique que Joshua m’a passé. Mon bol est vidé, mais pas celui de mon voisin qui ouvre seulement les yeux.

- Salut voisin... Regard chocolat et sourire simple décoché. Tu vas te choper un torticolis à force de t’épuiser à dormir comme ça., dis-je en raillant gentiment.

- Sinon, comment va ta dulcinée Madame Planche-à-roulettes aujourd’hui ? Des exploits amoureusement combinés entre vous sont à annoncer à la presse ?

Ça aussi c’est une habitude. L’écouter parler de sa passion. Ce sont dans ces moments-là que Maxx’ s’ouvre le plus. Il est bien plus que plein de vie. Et c’est le plus intéressant. Cette étincelle qu’il cache trop souvent. Alors que y a vraiment pas de quoi. Ici, c'est un peu comme la maison, non ?

•• #ff6633 - février - Code par Lix ••
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