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 insomnie ● pv joshua

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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: insomnie ● pv joshua   insomnie ● pv joshua 1400359500-clockDim 12 Avr 2015 - 19:06
Insomnie.

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Trois heures huit du matin.
La fenêtre du bungalow était ouverte sur une nuit de printemps. Le ciel n'était pas aussi sombre qu'en hiver et l'atmosphère pas aussi chaude qu'en été. Seulement quelques étoiles matinales étaient visibles. Il n'y avait pas un bruit au dehors, l'école sommeillant encore. La brise fraîche du petit matin faisait danser lentement les rideaux opaques de la chambre. Les yeux grands ouverts, elle contemplait ce ballet hypnotique, et observait fascinée, le halo lumineux de la lune encore présente, percer le fin voilage et dessiner des ombres sur les murs. Elle ne fit pas plus attention au léger soupir que poussa l'un de ses colocataires dans son sommeil, qu'à celui qui se retourna brusquant dans son lit, tirant un grincement au sommier. Quand on se retrouve à partager le même espace, tous les jours, pendant des années, on apprend à faire abstraction – par prévenance et pour sa propre tranquillité – à tous ces petits signes révélateurs et inconscients. C'était un pacte implicite et nécessaire, facilitant leur cohabitation autant que leur bonne entente. Pourtant, à ce moment précis, elle n'aurait pas été contre un numéro de claquettes, contre n'importe quelle diversion susceptible de la tirer de ses pensées.

Il lui fallait toujours ressasser, réfléchir à ce qui aurait pu être fait ou dit. Des moments plus ou moins passés se déroulaient de nouveau devant ses yeux. Des émotions refoulées revenaient à la charge. Une multitude de si, aux actes manqués, en passant par les regards croisés dans la journée, c'était un tourbillon de sensations. Puis tout était sujet à analyse, à réflexion. Elle aurait toujours pu mieux faire, mieux dire, mieux être. Son esprit ruminait encore et encore, et à la place de la langueur précédant l'endormissement, l'énervement prenait le dessus. Il en devenait compliqué de juste fermer les paupières, et les heures finissaient par s'écouler et le jour par se lever. Alors tout était à recommencer. Une fois encore.

Elle cligna des yeux et se redressa sur son séant. Elle laissa la couverture retomber sur le haut de ses jambes et quitter ses épaules dénudées. Elle ne tarda pas à réprimer un frisson face au changement de température. Son débardeur sombre ne la tenait pas à l’écart du froid, tout du moins pas abandonné par la couette, chaude et réconfortante. Ses cheveux, toujours aussi longs, étaient en bataille tout autour de son visage. A l'aide de ses mains, elle les lissa, se fit une natte un peu grossière qu'elle laissa reposer sur son profil droit. Elle se sentait ni triste ni en colère, juste contrariée par le manque de sommeil et les questionnements qui l’assaillaient. Ce fût sans surprise qu'elle constata qu'un prochain mal de tête l'attendait. En plus, il était seulement trois heures douze du matin. Elle poussa un soupir de résignation et elle balaya la pièce du regard, s'arrêtant au lit voisin du sien, où on pouvait apercevoir des cheveux bruns bouclés et un bras dépasser du drap.

Quand elle commença à tisser des relations, notamment des relations amicales, les vraies, celles qui durent envers et contre tout, elle constata plusieurs lieux communs, souvent réutilisés à la télévision. Cliché numéro un, peu importe le moment, un ami est toujours là pour toi. Deuxièmement, jamais on ne dérange un ami, on le fait au contraire participer à notre vie. Troisièmement, un ami ne t'en veux jamais longtemps. Quatrièmement, un ami est toujours partant pour des tergiversations intellectuelles, surtout la nuit, à trois heures du matin. Par un heureux hasard, il était justement trois heures seize du matin. Ainsi, elle sortit définitivement de sous ses draps, et se retrouva quelques secondes plus tard, dans un lit qu'il n'était pas le sien. Elle donna d'abord un coup sur l'épaule, et puis tira du bout des doigts la joue de sa victime, enfin plutôt de son ami de longue date. Puis elle se pencha près de son oreille.

« Psst ! Debout, il faut que je te parle. »

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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: insomnie ● pv joshua   insomnie ● pv joshua 1400359500-clockLun 13 Avr 2015 - 20:16
Ces derniers temps j’étais assez sujet à l’anxiété, cette sensation fantôme, mon estomac noué, un nœud dans la gorge. Je savais ce qui m’attendait. Ce qui me guettait dans l’ombre. J’ai l’habitude, depuis toujours, je refoule tout ce qui me contrarie, me préoccupe, me touche, les peines d’amours, bien que je sois vu comme étant un homme de glace, j’ai des sentiments. Mon sac devient de plus en plus lourd, il va bientôt craquer...
Les beaux jours étaient revenu, et plus en forme que jamais. Aujourd’hui il a fait une vingtaine de degré, j’ai toujours eu du mal avec la chaleur. J’étais torse nu, penché sur mon bureau il était minuit passé, je bouclais mes devoirs maison pour la rentrée. Enfin ça c’était une excuse, je n’avais pas sommeil, et j’avais… peur… Peur d’aller m’allonger sans aucun moyen de diversion pour ma pensée. D’habitude j’écoute des podcasts en français pour m’entraîner, écouter, traduire, comprendre, ça m’occupait et me fatiguait, aussi efficace qu’une berceuse. Mais pas de nouvel épisode ce soir. Je faisais avec.
Je posai mon stylo, je me massais le visage tout en soupirant… Quand ça va me tomber dessus, ça sera sale. Quand… Qu’on en finisse que je puisse me sentir bien à nouveau, que mon sac à inhibition puisse enfin se remplir de nouveau, et que cette épée de Damoclès disparaisse enfin.

Je passais dynamiquement mes mains dans mes cheveux je les secouai comme pour chasser mes pensées négatives. Je repensais à ce que j’ai fait aujourd’hui.
J’ai passé la journée dans la forêt. J’avais besoin de recharger ces foutues batteries sociales. Celles qui me permettent de répondre quand on me parle et de ne pas fuir quand plus de deux personnes m’approchent. Mon entourage cherche du réconfort en venant me voir, de l’aide, des conseils. On dit que les clowns sont les plus tristes. Je n’ai jamais été aussi d’accord avec cette expression.

Je soupirais longuement, j’en avais marre de fuir mon lit. Ma douche m’avait épuisé, je refermai mon stylo, je rangeai ma chaise avant de m’asseoir sur mon lit. Je fouillai dans le tiroir de ma table de chevet. Mon baladeur mp3 que je branchais à ma station. Je mis le volume au niveau deux pour ne pas déranger mes colocataires.
Je me relevai et je me dirigeai vers la fenêtre de ma chambre, grande ouverte, les rideaux déployés au milieu, volets à moitié fermés. Je rangeais les rideaux derrières les battants de la fenêtre et je fermais complètement les volets. J’éteignis ma lampe de bureau avant de retirer mon bas de pyjama, j’enfilai un t-shirt. Etrange non ? Traîner torse nu et ressentir le besoin de mettre un t-shirt avant de dormir… Je ne sais pas, je ne suis pas à l’aise sans haut au lit… T-shirt et caleçon, la touche britannique. La classe éternelle même dans mon sommeil.

Allongé sur le dos, j’activais, à tâtons, le timer de ma station réveil. Summer Skins de Death Cab for Cutie tournait en boucle, je n’ai jamais eu de problème avec le fait d’écouter une musique en boucle.
La couverture poussée sur le coin de mon lit ne couvrant qu’une partie de ma jambe gauche, une main sous la tête,  l’autre le long de mon corps, une jambe pliée, la cheville sous le creux poplité de l’autre jambe.
Je songeais, me perdait dans les méandres de mes pensées. Je les rappelais à l’ordre, et je me focalisais sur la musique, cette chanson parle des amours d’été, légèreté et insouciance. Même si je pense qu’en soi, c’est la nostalgie de cette légèreté, de ce je-m’en-foutisme, de l’enfance…
Pas besoin de penser aux conséquences, je profite de cet été, quand la saison sera finie, je laisserai tout tomber, pour mieux me jeter dans les bras d’Automne.

Le cœur lourd je soupirai dans l’espoir de l’alléger. Je commençais à sombrer. J’évitais de m’endormir sur le dos, mais j’étais trop bien parti pour dormir, je ne me déplaçai pas.
… Tiens la musique s’est coupée… J’eus envie de relancer le lecteur, mais mes bras ne répondaient pas. J’étais comme paralysé, les bras tendus le long du corps, les jambes droites, et raides. Un bruit de vieux parquet grinçant se fit entendre derrière la porte de ma chambre, des voix floues, graves, sombres, effrayantes. Elles parlaient de me réveiller, je commençai à paniquer, mais pourquoi l’idée de me faire réveiller m’angoissait autant ?!
J’avais envie de crier que j’étais là, que j’étais éveillé ! Mais aucun son ne sortait de ma bouche. Impossible de retrouver mon calme. Les bruits de pas de faisaient de plus en plus proche, un son de chaîne qui traine au sol les suivait. J’essayai de bouger, de lutter contre cette paralysie. Mais rien n’y fait. Ma porte s’ouvrit et une ombre se jeta sur moi. Enfin libéré je sautai en avant, je me mangeai à moitié le mur, j’avais réussi à phaser à temps pour amortir le choc et le bruit. Dos contre le mur, tête au sol, jambes en l’air, je tentais de retrouver mon souffle.

Je regardai la porte, elle était fermée… J’ai eu une paralysie nocturne… Voilà pourquoi je ne voulais pas m’endormir sur le dos… J’en ai presque à chaque fois que je m’endors sur le dos…
Je poussais sur mes bras, me retrouvant dans la position du poirier, avant de me remettre sur mes pieds.
Mon cœur battait la chamade… Putain… Je m’assis sur mon lit, je passais mes mains sur mon visage en soupirant, toute cette adrénaline… Je ne suis pas prêt de retrouver sommeil. J’avais chaud… Je me dirigeai vers ma fenêtre et j’ouvris à moitié les volets pour laisser passer un peu plus d’air. Je retournai sur mon lit, je bu de l’eau.

« Trois heures du matin… Putain... Heureusement qu’on est en vacances… », je posais ma tête dans mes bras, je tentais de me calmer, retrouver un rythme cardiaque normal. Je m’allongeais de nouveau dans mon lit, mais sur le côté cette fois-ci. J’essayai d’attraper mon baladeur se trouvant dans mon dos, et je le relançais. Riot Van des Arctic Monkeys en boucle cette fois-ci, je rangeai mon appareil sous mon oreiller.
Une musique sans prise de tête… J’avoue que là, une visite nocturne ne me déplairait pas, je n’avais pas envie de me rendormir, et de toute manière ce n’était pas possible après une telle paralysie nocturne… Je vais rester au lit, j’irai à la plage voir le lever du soleil dans quelques heures si je me remets à stresser. On fait ça.

Un bruit de porte qui s’ouvre, j’ai l’ouïe fine, et l’habitude surtout, ne serai-je pas le seul à passer une mauvaise nuit ? Ces bruits de pas, je les connais par cœur, je ne pus m’empêcher de sourire. Je me plaçai au bord de mon lit comme pour faire de la place à ma colocataire insomniaque.
Ma porte s’ouvrit presque sans aucun bruit, je restai immobile, j’aimais bien le soin qu’elle apportait à ses infiltrations, je me retenais de sourire bêtement comme un gamin. Elle tira la couverture, s’échappant de l’emprise de mes jambes, elle s’y glissa toujours aussi discrètement. Elle me donna un coup d’épaule avant de tirer du bout de ses doigts mes joues. Je les gonflais pour lui retirer toute emprise. Elle s’approcha de mon oreille, son parfum me réconfortait déjà. « Psst ! Debout, il faut que je te parle. ». On avait cet espèce de pacte, ce genre de principe. Peu importe l'heure, peut importe l'endroit. Si ça ne va pas pour l'un d'entre nous, il a pour obligation de rejoindre l'autre pour y chercher réconfort, conseil, chaleur, présence, tout ce dont l'un avait besoin. Et ce depuis le début.

J’ouvris un œil, elle était contre moi, c’était toujours aussi troublant malgré les années, je ne vais pas mentir en disant qu’elle n’était pas attirante physiquement, mais je savais faire la part des choses et bien me tenir. Même si… On a eût nos « moments d’été »… Même si je nous décrirais plutôt comme un jour ensoleillé par-ci par-là.  De magnifiques journées ensoleillées...
Inquiété par sa déclaration, je glissai ma main sous mon oreiller pour stopper éteindre mon lecteur avant de lui chuchoter « Tout va bien Alicia ? » le temps qu’elle me réponde, j’eus le temps d’imaginer le pire et de commencer à me faire du souci pour cette jolie fille, se trouvant dans mon lit à trois heures et quart du matin, qui compte tant pour moi.
Je ne suis pas du genre tactile, sauf avec elle. Ses doigts, sa peau, son corps, je les tolère, je les affectionne… Ça sonne un peu érotique non ? Ce n’était pas mon intention… On va mettre ça sur le dos de la poussée d’adrénaline que j’ai eu tantôt. « J’ai hésité à venir te voir moi aussi… » je riais légèrement comme pour lui faire oublier ce que je venais de dire, et éviter de parler de ce qui m’embêtait « Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre… ».

Bien que couverte par ma couverture je sentais qu’elle était en tenue légère. « Je te préfère les cheveux détachés… ça te donne un petit air fougueux. Bref… Qu'est-ce qui te contrarie, dis-moi tout. ». Je lui offris un tendre sourire.





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