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 nothing to say | ft valdichon le ptit bouchon

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MessageSujet: nothing to say | ft valdichon le ptit bouchon   nothing to say | ft valdichon le ptit bouchon 1400359500-clockLun 10 Aoû 2015 - 2:33




valdichon & junny

-    S e p t e m b r e    -

T’avais beau te creuser la tête, t’arrivais pas à comprendre ce que tu foutais là. T’étais comme un albatros sur la terre ferme, maladroite, ne sachant pas où se mettre. Choisir la filière littéraire était tout simplement une aubaine pour toi ; tu n’avais tout simplement pas imaginé que tu pourrais te retrouver de nouveau devant cette porte, qui semblait être la limite même entre le monde des vivants et l’Enfer.

La Direction avait décidé, au vue de ton bulletin, qu’il fallait que tu rattrapes ton retard en Sciences Physique de l’année passée – « Ça serait bien que tu suives de nouveau ce cours là, comme si tu redoublais dans une seule matière. » avaient-ils dit. Si en surface cette affirmation semblait te laisser un choix, au fond, c’était bel et bien une obligation. Tu t’étais finalement raisonnée et t’étais dis que ce n’était pas plus mal de t’incruster dans le cours de chimie des septièmes années où tu retrouverais Aricie et tous les autres D. Si seulement… Parce qu’en plus de t’imposer un cours supplémentaire, t’étais  dans l’obligation de te rendre chez les B qui avaient un meilleur niveau. La grosse blague. C’était surtout pour te montrer à quel point t’étais nulle oui.

Tu soupiras une énième fois en arrivant devant la porte du labo. Allez, ça peut pas être si terrible. Après tout, ce n’est que pour cette année. Tu vas juste devoir te taper deux heures de cours supplémentaires alors que ça devrait être terminé cette galère. Et puis regarde le bon côté des choses :  tu vas enfin pouvoir te sociabiliser avec de nouvelles personnes. Allez, et avec la bonne humeur s’il te plait. Tu t’étais dit ça sans grande conviction et tu finis enfin par pousser la lourde porte. Bon, pour bien commencer, t’étais à la bourre. Le cours avait commencé depuis cinq bonnes minutes, alors qu’en fait t’étais là à l’heure mais t’avais pas réussi à te décider, donc t’étais restée plantée là, à attendre. Toute la classe te regarda avec des yeux curieux et avides de savoir – le genre de regards de personnes qui ont envie de se mettre n’importe quelle nouveauté sous la dent, et tu détestais ça. T’avais juste envie de prendre un maillet et d’écraser leur tête une à une.

Ca a dû se lire sur ton visage vu comment certains d’entre eux rentrèrent leur tête dans leurs épaules.

Et puis finalement tu dévias ton regard sur le professeur – l’heureux élu. Tu te figeas net, fis des yeux ronds. Ce n’était pas possible. Sur tous les professeurs de ce foutu bahut, il fallait qu’elle tombe sur lui. Il dût remarquer son malaise car alors qu’il attendait un explication, il fronça les sourcils de manière significative. Tu décidas sans plus attendre de pivoter sur tes talons et de faire demi-tour alors que tu entendais dans ton dos un raclement de gorge. Tu contractas la mâchoire et fermas les poings jusqu’à ce que tes jointures deviennent blanches. Tu ne pouvais pas revenir en arrière. Fais chier.

-    F l a s h - B a c k   ;   c o u r a n t   d e   l ’ a n n é e   d e   s e s  d i x - s e p t  a n s  ;  r e t o u r   d e s   v a c a n c e s   d e   F é v r i e r    -    
         

T’étais contente, au fond, de revenir à Prismver. Passer deux semaines en Irlande aux côtés de ton père t’avais fait du bien, mais l’énergie ambiante qui rythmait le pensionnat t’avais manqué. Tu avais retrouvé tous tes amis, ta chambre et tes petites habitudes. Rien ne pouvait effacer ce léger sourire qui s’était installé sur tes lèvres tandis que tu discutais avec Aricie.
Une silhouette familière que tu n’avais pourtant jamais remarqué auparavant passa en coup de vent devant toi ; tu clignas trois fois de yeux, comme pour être certaine que tu n’hallucinais pas, puis ouvris la bouche sous le choc. Même de dos, tu l’aurais reconnu parmi des milliers de personnes. Et cette odeur de menthe poivrée qu’il avait laissé sur son passage…
- Eh, June, tu m’écoutes ?
Tu regardas d’un air vide le visage de ton amie qui claquait des doigts devant ton nez comme pour te ramener à la vie. Tu fronças légèrement les sourcils, lui lançant un regard désolé, puis te mis sur la pointe des pieds pour pouvoir de nouveau repérer l’inconnu qui fendait la foule.
- T..Tim ?
Il ne se retourna pas, alors tu t’élanças à sa suite, sous les protestations d’Aricie.
- Tim !
Tu criais son nom, te raccrochant à cet ultime espoir ; et puis enfin tu parvins à sa hauteur, tiras sur sa manche pour qu’il se retourne enfin. Tu laissas tomber ta mâchoire, sentant les larmes de déception mêlées de tristesse te monter aux yeux. Par maladresse, tu ouvris la porte à l’une d’entre elles, qui roula sur ta joue.
- Je…Désolée.
Ce n’était pas lui. Au fond, tu le savais, mais tu voulais tellement que ce soit le cas. Pire, tu rêvais que ce soit le cas. Pourtant, de dos il lui ressemblait comme deux gouttes d’eau, de profil tu avais crû apercevoir un air de famille, et cette odeur… Seulement, alors que tu lui faisais face, tu décelais enfin l’horrible vérité qui te serrait le cœur. Tu reculas, hoquetant, avant de t’enfuir le plus loin possible de lui et de tout ce qu’il représentait, sous ses yeux exprimant l’incompréhension.

T’étais vraiment conne.

-  F i n   f l a s h b a c k  –

- Vous devez être Mademoiselle Hastings ?
Tu fuyais son regard, couverte de honte au souvenir de la dernière fois qu’il t’avait adressé la parole, l’année dernière. Depuis, tu l’avais de nouveau remarqué mais tu faisais absolument tout pour l’éviter – surtout après t’avoir vue dans un état pitoyable. Alors tu hochas pensivement la tête, ne prenant même pas la peine de t’excuser et te plaças au fond de la classe, endroit où les B semblaient refuser de proliférer comme le feraient les E ou les D. Tu t’assis de manière peu discrète – de toute façon, tout le monde te fixait déjà avec attention. Tu ouvris ta trousse, sortis de quoi écrire et commença à griffonner quelques ébauches de chansons.

Finalement, ça n’allait pas du tout aller.                            

-    A u j o u r d ’ h u i  ;  a v r i l    -

Comme à ton habitude, durant le cours de « Monsieur Møller », tu étais assise au fond de la classe, à n’absolument rien faire, sous son regard désapprobateur.  Tu fredonnais une chanson qui te venait à l’esprit, battant la mesure avec ton crayon quand un énorme raclement de gorge se fit entendre.  Tu relevas la tête pour voir le grand blond penché au-dessus de ta tête, et tu posas ton crayon, attendant les reproches qui allaient bientôt faire leur entrée.  
- Tu viendras me voir à la fin du cours ?
Tu fus d’abord surprise par cette courte phrase lourde de sens, puis tu soufflas – ces conneries allaient la mettre en retard pour le cours de littérature, un de tes enseignements préférés. Tu le regardas se rediriger vers l’avant de la classe, te balança sur ta chaise. T’arrivais pas à savoir si c’était une bonne chose ou non. T’étais partagée.

Depuis votre rencontre tu pouvais pas t’empêcher de broyer du noir rien qu’à la vue de celui-là, et croiser son regard t’empêchait tout simplement de trouver la lumière pour sortir de ce trou béant dans lequel tu t’étais fourrée. Et voilà que le tête à tête tant redouté était arrivé – même si vous vous étiez rapprochés, même s’il ne lui ressemblait pas tant que ça finalement. Tu ne voulais juste pas oublier. Tu ne voulais juste pas l’oublier, lui. Et finalement, tu t’étais décidée à faire un peu de tri, de balancer les remords et les regrets par la fenêtre et d’accepter de lui faire face pour de bon, de ne pas te défiler.
©Gau
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MessageSujet: Re: nothing to say | ft valdichon le ptit bouchon   nothing to say | ft valdichon le ptit bouchon 1400359500-clockLun 10 Aoû 2015 - 22:42

















well, whoever he was,
I am not him.

June Hastings. Ce nom résonnait à tes oreilles comme celui d'une énigme à résoudre, un puzzle à terminer. Tu n'arrivais pas à la comprendre, à la déchiffrer. Et quelque part, cela t'agaçait. Car c'était ton rôle de professeur, que de connaître tes élèves. Tu avais besoin de garder ce contrôle sur eux, tu te devais de jouer ton rôle d'adulte en connaissant quels étaient leurs points sensibles. Parce que ça pouvait toujours t'être utile en cas de confrontation. Ou pire, au cas où tu te prendrais d'affection pour l'un d'entre eux, au point de vouloir l'aider. Parce que non, tu n'étais pas aussi insensible que tu le laissais paraître, loin de là.

- Flashback : février 2014 -

C'est après un cours plutôt mouvementé sur les phases de la lune que tu sortis de ta salle de classe, la tête lourde comme une enclume. Non, parce que quand un groupe de filles fanatiques de Twilight commencent à te sortir des choses comme  « Hihihi, c'est comme Jacob, il se transforme à la pleine lune. TEAM JACOB, BITCHES ! »  et que le cours se termine en crêpage de chignon entre les fans des deux protagonistes de ce livre digne à finir dans les toilettes d'un squat, tu sais que la journée va être longue et terrible. C'est donc après avoir envoyé une de ces gamines à l'infirmerie et terminé ton cours plus tôt que prévu, non sans avoir distribué quelques punitions et heures de colle, que tu décidas d'aller prendre un peu d'air.

— T..Tim ?

Qui que ce type soit, qu'il aille au diable avec tous les autres.

— Tim !

Bon sang, mais réponds-lui une bonne fois pour toutes ! Cette voix avait quelque chose de désespéré, comme une fille découvrant le fantôme d'un ex qui ne voulait plus d'elle. Mais aujourd'hui, ce n'était pas ton problème. Sans te retourner une micro-seconde pour voir qui était ce fameux Tim, tu accéléras le pas. Jusqu'à sentir une main ferme t'agripper par le bras. C'était quoi ça, encore ? En faisant volte-face, tu foudroyas du regard la personne qui t'avait retenu.

—  Je… Désolée.

Oh non, c'était quoi ça ? T'avais l'air si grognon que ça, pour faire pleurer une élève en un simple regard ? Bon, il faut avouer que tu avais passé une sale journée et que dans ces moments, tes sourires faux habituels avaient tendance à s'envoler. Mais de là à faire fondre en larmes une gamine qui ne devait pas avoir plus de dix-sept ans, tu ne t'y attendais vraiment pas.

—  H-Hé, attends !

Mais c'était trop tard. Comme une bourrasque de boucles brunes, elle avait filé dans le couloir tellement vite que tu ne pus la rattraper. Et la scène t'avait trotté dans la tête toute la journée.

- Jour présent : avril 2015 -

Même maintenant, même après l'avoir eue comme élève pendant plus de huit mois, tu ne pouvais pas cerner mademoiselle Hastings. Jamais attentive, toujours installée au fond de la salle à faire des choses qui n'avaient absolument rien à voir avec ton cours. C'était un peu celle qui tirait ta classe de B vers le bas, celle qui n'était que présente dans ta leçon que pour faire des bruits de fond, pour te lancer des regards rebelles et faire des caricatures avec ta tête. Pourquoi était-elle venue s'inscrire à ce cours, en premier lieu ? Elle n'avait pas mieux à faire ?

— June. Tu viendras me voir à la fin du cours ?

C'était une question sans appel. Elle n'avait plus aucun échappatoire, et elle le savait. Si elle essayait de fuir en douce, tu la rattraperais et mettrais les points sur les i, une bonne fois pour toutes. Parce que c'était toi le professeur, celui qui maîtrisait la situation.

— Oh. Et ne t'en fais pas pour ton cours de littérature. J'ai déjà dit à ton professeur qu'on devait avoir une petite discussion, et que tu arriverais en retard.

Et c'est en refermant définitivement le piège sur ta victime que tu poursuivis ton cours, un sourire satisfait affiché sur les lèvres. Voilà une bonne chose de réglée. Aussi, quand la sonnerie retentit et que les élèves s’engouffrèrent par la porte, tu rattrapas la brunette par la manche. C'était quoi ça, elle pensait vraiment que tu allais l'oublier si facilement ?

— Pas si vite, Hastings. Tu restes ici, avec moi. Tu comptais quand même pas te défiler une fois de plus, hm ?

Et une fois tous les élèves sortis, tu refermas la porte derrière elle, l'invitant à s'asseoir sur une table, face à toi. A la voir comme ça, tu avais l'impression d'avoir enfermé un petit animal fragile dans une cage. Mais c'était pour son bien, du moins c'est ce que tu te plaisais à penser.

— J'imagine que tu sais déjà pourquoi je t'ai convoquée ici ?



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Fait par une gentille personne artiste du forum, mais qui est partie.
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MessageSujet: Re: nothing to say | ft valdichon le ptit bouchon   nothing to say | ft valdichon le ptit bouchon 1400359500-clockMar 11 Aoû 2015 - 12:47




valdichon & junny

-     F l a s h b a c k   :   m a r s   2 0 0 9    -

Tu regardais attentivement la scène qui s’offrait à toi : ta mère, à ta droite, qui hurlait sur son mari, lui reprochant mille et une choses ; et ton père, assis à ta gauche, qui continuait d’étaler pensivement le beurre sur son pain, attendant que l’orage passe pour enfin s’exprimer. Pour toi, ce genre de situation faisait désormais parti de ton quotidien ; ta mère ne supportait plus l’esprit calme et posé de ton père. Au fond tu savais qu’elle se trouvait des excuses pour justifier ses actes qu’elle croyait avoir passé sous silence. Tout ce que t’attendais, toi, c’était le retour de ton frère pour aller te réfugier dans ses bras. Mais lui avait préféré sortir pour s’épargner cette souffrance, même si pour lui sortir signifiait aller dans un bar avec des amis pour vider deux trois bouteilles de vodka. De toute façon, à dix-sept ans il en paraissait vingt, avec sa voix éraillée de fumeur et sa barbe formant un collier autour de son visage déjà bien garni. Tu terminas donc ton yaourt, déposa ta cuillère dans l’évier et jeta le pot vide, traina les pieds jusque ta chambre et finalisa en claquant violemment la porte, signe de ton mécontentement.

Des voix agitées et un hurlement te tirèrent de ton sommeil pourtant profond ; tu te frottas les yeux avant de te rendre compte que ce n’était pas une simple dispute parentale. Alors trainant ton ours en peluche dans tes bras, tu décidas d’aller jeter un œil à ce qu’il se passait. Tu descendis les escaliers de bois, t’arrêtas sur une marche et observas ce qui te semblait être un passage d’un film dramatique : ta mère était à genoux, la main devant la bouche, les joues couvertes de larmes ; ton père avait un regard vide et la bouche entre ouverte, tenant sa femme par les épaules et s’appuyant contre le mur derrière lui. Des policiers se tenaient dans l’encadrement de la porte, avec des yeux emplis de compassion, fixant le sol de manière presque gênée. Seul l'un d'entre eux remarqua ta présence. Il te scruta, se mordillant machinalement la lèvre inférieure tandis que tu ne comprenais pas. Tu n’étais pas stupide, tu savais que quelque chose de grave s’était passé. Tu avais déjà la solution sur le bout des lèvres mais tu n’arrivais pas à l’articuler.

— Il est où Tim ?


Tu t’étais adressé à l’homme qui te regardait, mais tous levèrent la tête comme surpris par ta présence. Mais personne ne te répondis – et lorsqu’une de tes questions perdurait sans solution, tu insistais.

— Où est. Mon Grand-frère ?


Ta voix tremblait, si bien que tu avais haché ta phrase. Le policer le plus en rentrait s’avança, prit une grande inspiration.

— Il est monté à bord d’une voiture avec trois autres adolescents, tous alcoolisés. L’un d’eux détenait un permis de conduire, il a donc pris le volant tandis qu’il était en état d’ivresse. C’est allé très vite, il a perdu le contrôle du véhicule, est sorti de la route pour venir s’enfoncer dans un arbre. Votre frère n’a pas survécu au choc. Toutes mes condoléances.

L’un de ses collègues le regarda, choqué par un tel manque de tact mais tu avais compris qu’il faisait tout pour rester à l’écart du moindre sentiment, pour demeurer le plus professionnel possible. Tu l’envias à ce moment-là, tu aurais voulu ne rien ressentir, ne rien laisser transparaître, tu aurais voulu pouvoir balancer ces mots de manière neutre, sans que ta voix ne se brise et que les larmes coulent sur ton visage de gamine. Tu aurais voulu ne pas partir en courant dans ta chambre et te mettre en boule dans ton lit pour pleurer en te balançant sur toi-même, durant trois jours d’affilés, refusant la moindre visite. Oui, à cet instant, tu aurais voulu n’être rien d’autre qu’un spectateur d’un film dramatique à deux balles.

-    A u j o u r d ’ h u i   :   a v r i l   2 0 1 5    –

La physique était tout simplement quelque chose de stupide. Tu trouvais que ce prof déversait un véritable torrent de conneries. Cette école était elle-même la preuve que toutes ces foutus règles n’étaient qu’un ramassis d’imbécilités. Tu voulais quitter cet endroit au plus vite, s’éloigner de ce professeur et de ces élèves trop parfaits. Tu n’imaginais même pas ce qu’étais avoir un cours avec des A.
Même si au fond tu savais pertinemment que ce qui te dérangeais le plus dans ce cours c’était ce professeur. Alors que ce dernier t’intimes de rester à la fin du cours était tout simplement une véritable torture mentale et un immense défi psychologique. En plus ce connard avait tout prévu à l’avance : il avait dégagé ta journée. Alors dès que la sonnerie retentit dans tout le pensionnat, tu rassemblas au plus vite tes affaires et commenças à quitter la classe espérant qu’il t’oublie, sait-on jamais. Les fois précédentes ça avait marché : tu prenais tes jambes à ton cou sans lui laisser le temps de te dire quoique ce soit. Et si par malheur ça ne fonctionnait pas, tu abrégeais, prétextant une envie pressante, un rendez-vous quoique ce soit d’autre qui pouvait t’éviter ce face à face délicat. Mais aujourd’hui, il avait tout préparé jusqu’au moindre détail, refermant le filet sur ton pauvre petit corps paniqué. Il rattrapa donc ta manche, effaçant tous tes espoirs et te guida jusqu’à une chaise, où il te demanda de t’assoir.

— J'imagine que tu sais déjà pourquoi je t'ai convoquée ici ?

Son odeur de menthe poivrée emplissait tes narines, c’était insupportable.

-    S e p t e m b r e   2 0 0 7    –

Tu resserras ta main dans la sienne, nerveuse. Tu fixais l’immense bâtiment qui s’élevait devant toi alors que tu commençais à paniquer. Lui semblait le remarquer, car il dessinait du pouce des petits cercles sur le dos de ta main, comme pour te rassurer. Tu déglutis, relevas la tête vers lui ; il te fixait d’un air bienveillant, pour lui aussi, aujourd’hui était un  renouveau : il entrait au lycée.

— J’ai pas envie d’y aller. Tu seras même pas là en plus.
Avais-tu lâché en te mordillant la lèvre inférieure, comme lorsque tu étais nerveuse.Et si je ne me fais pas d’amis ? Et si personne n’est gentil ? Et si tous les profs étaient … des cons ?

Tim rit à l’entente de ta dernière question. Tu avais prononcé le dernier mot avec hésitation, comme si tu bravais un interdit. Il s’accroupit pour se mettre à ta hauteur, t’ébouriffas les cheveux alors que tu grimaçais.

— Junnella, je suis sûr que tout le monde t’adoreras.

Il était le seul à t’appeler comme ça. Le seul à en avoir l’autorisation aussi. Il finit par te convaincre et te guida jusqu’à la porte où il lâcha ta petite main – tu crûs à cet instant qu’il t’abandonnait.

— Je viens te chercher ce soir, gamine. Et souhaite moi bonne chance pour mon entrée en seconde !

Il avait un énorme sourire de plaqué sur le visage, tu ne pus t’empêcher de rire lorsqu’il te fit un clin d’œil. Il adorait ton rire cristallin, et c’est à cet instant qu’il était sûr de pouvoir te laisser, qu’il était certain que tu n’angoisserais plus et que tu affronterais la rentrée au collège. Sa petite sœur n’était plus une gamine.

-    A v r i l   2 0 1 5    –

Il semblait attendre une réponse mais tu étais focalisée sur cette foutue odeur, alors tu fixais d’un air vide le pot à crayons devant toi. Tu relevas lentement les yeux vers lui, pinças tes lèvres.

Tu veux que je te dise quoi la baltringue ? Que j’en ai rien à foutre de ton cours, que tu m’fais chier, que j’aime pas ta gueule, que tu pues la merde, que j’ai jamais choisi ce cours – en plus les élèves sont tous des intellos insupportables, que j’aimerai être à peu-près n’importe où mais pas ici et que là, tout de suite, j’aimerai te cracher à la figure ?

— Vous pouvez pas plaire à tout le monde monsieur, vous en croiserez d’autres, des élèves pas attentifs.
©Gau
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MessageSujet: Re: nothing to say | ft valdichon le ptit bouchon   nothing to say | ft valdichon le ptit bouchon 1400359500-clockJeu 13 Aoû 2015 - 2:49
















I can sit and

talk but I can't

make you

listen



- Jour présent : avril 2015 -


La scène avait des airs d'interrogatoire de la Stasi. Car oui, tu avais tout orchestré pour qu'elle ne puisse se défiler, pour qu'elle se confie enfin à toi. Cette fois-ci, tu n'avais pas laissé un seul détail t'échapper, des verres d'eau que tu venais de servir sur la table (parce qu'il ne faudrait pas qu'elle s'étouffe ou prétende à une extinction de voix) au fait d'avoir libéré vos emplois du temps respectifs pour ne pas être dérangés. Certes, tu ne lui avais pas demandé son avis, mais après tout le professeur ici, c'était toi. Tu étais donc la loi, un point c'est tout.


- Flashback : octobre 2004. -


— I-Ingebjørg ! Avais-tu hurlé à bout de souffle, te précipitant dans l'infirmerie de l'école. Que s'est-il passé ?!

— Oh, salut Harry Potter ! Alors, tu viens admirer mes blessures de guerre ? Elle avait l'air tellement décontractée en pointant sa jambe brisée du bout du doigt comme un espèce de trophée, que tu en avais tremblé. Cool, hein ? Tu pourras écrire ton nom sur mon plâtre, si t'es gentil avec moi.

— TU TE FOUS DE MA GUEULE ? C'est comme ça que tu réagis, vraiment ?

— Hé relax ! Y'a pas mort d'homme espèce de rabat-joie. Et puis c'était amusant. T'aurais du voir leurs têtes quand ils ont réalisé qu'il y avait pas d'eau dans la piscine au moment où j'étais dans les airs. Double salto, et huit points de suture. La meilleure cuite de toute ma vie.

— Parce qu'en plus, tu étais ivre ? ESPÈCE DE DEMEURÉE INCONSCIENTE. Est-ce que tu te rends comptes que tu aurais pu te tuer sous ma garde ? Huit putains de points de suture, Inge. On aurait pu te retrouver morte juste pour une connerie d'alcool. Est-ce que tu le réalises ? T'es vraiment qu'une petite conne, je sais même pas pourquoi je me fais encore du souci pour toi. J'aurais du te rayer de ma vie quand t'as commencé les sports extrêmes.

Mort d'inquiétude, tu la fixas pendant quelques secondes, l'air d'un chat hérissé passé sous l'eau froide. De toute évidence, tu étais allé trop loin et lui hurler dessus n'était définitivement pas la solution après des soupçons de traumatismes crâniens. Elle devait d'abord passer les examens pour être sûre, et ensuite tu gérerais son cas. Mais ce à quoi tu ne t'attendais pas, c'était sa réponse qu'elle avait essayé de dire sur un ton agressif, mais qui partait en tremblements attristés.

— Eh bien fais-le et laisse-moi tranquille, alors. De toute façon, je sais très bien que je ne suis qu'un fardeau pour toi et que tu joues aux grands frères responsables, mais dans le fond tu aurais rêvé avoir une sœur plus cérébrale.  Alors va t-en, ça me fera les pieds, mes oreilles se porteront mieux et j'aurais pas l'impression de n'être jamais à la hauteur ou stupide et j'arrêterais de subir tes rabaissements constants.

Et bam, dans tes dents. Ce fut comme un coup de couteau dans ton dos, un paquet de lames de rasoir avalées. Bien sûr que tu ne la voyais pas comme ça. Jamais de la vie, même. Mais alors que ta bouche s'ouvrit pour lui répondre, tu sentis l'odeur présente dans la pièce. Elle empestait encore l'alcool.

— Inge... Rends-moi cette bouteille d'alcool.
— Non.
— Si.
— Noooon~
— Si. Maintenant.
— Jamais. Ne m'approche plus, espèce de sale-
— Ingebjørg Møller, rends-moi cette bouteille TOUT DE SUITE.



-  Flashback   :  février 2014 -


Il était dix-huit heures six, et il faisait déjà nuit noire. Tu venais tout juste de quitter la salle des professeurs pour y arroser les plantes que tout le monde ne cessait d'oublier, un café tiède dans ta main gauche et un morceau de brioche dans la bouche. Et qu'est-ce qu'il faisait froid ! C'était un miracle que tu ne sois pas déjà sous ta couette avec une bouillotte derrière ton dos et un paquet de médicaments aux noms soporifiques pour te tenir compagnie. Parce que ton corps frêle ne cessait de tomber malade à la moindre occasion ou contrariété. Surtout en hiver. Mais non, malgré tous les bruits d'éternuements présents dans tes salles de classes, tu étais encore au sommet de ta forme.

Et puis comme pour te répondre, il y eut ce bruit nasal qui se fit entendre un peu plus loin, alors que tu arpentais les couloirs en direction de la sortie de l'école. Tu regardas à droite et à gauche mais rien, si ce n'était une forte odeur d'alcool,qui ne te fit pas tiquer plus que ça. Tu devais avoir rêvé. Ou avoir des voix comme Jeanne d'Arc, au fond ce ne serait pas étonnant avec quelqu'un d'aussi peu net que toi. Mais alors que tu te préparais mentalement à pousser la porte qui séparait cet endroit climatisé du froid sibérien qui t'attendait dehors, tu entendis un vrai sanglot à quelques mètres de toi. Une voix féminine. Mimi Geignarde ? Et c'est en te rapprochant de la source du bruit que tu tombas nez à nez avec la fille de ce matin, celle qui t'avais pris pour un autre avant de fuir comme une furie.

— H-Hé, prends ça. Tu lui avais tendu un mouchoir, un peu maladroit. Dans ces moments-là, tu ne savais pas vraiment quoi dire. Mais tu trouvais ça un peu absurde de lui demander comment elle allait. Parce que c'était assez évident comme ça, pas besoin de l'enfoncer en la forçant à mentir alors qu'elle était en larmes. Tu vas attraper froid si tu restes ici... Rentre chez toi ! En plus, il faut que je ferme l'école derrière moi.

Et c'est là que tes yeux tombèrent nez à nez avec une bouteille de vodka, gisant à moitié vide à ses côtés. Très vite, tu fis le lien avec l'odeur d'alcool sentie un peu plus tôt.

— T-TOI ? !

— Tu as... bu ? avais-tu presque hurlé, l'attrapant par les épaules.

—Qu'est-ce que ça peut te foutre, sale co- ! Et comme pour ponctuer sa phrase, elle vomit à même le sol.

Ne pas paniquer. Ne pas lui hurler dessus une fois de plus à cause de son tutoiement et de son manque de respect. Rester calme. Ne pas fuir à la vue du vomi. Ne pas vomir à ton tour en voyant la texture et l'odeur. Détourner le regard. Lui offrir une main pour l'aider à se relever. Ne surtout pas lui hurler dessus et la sermonner sur les défauts de l'alcool. En soi, toutes ces choses étaient naturelles à faire, mais à la voir comme ça, tu crevais d'envie de lui balancer que l'alcool ne l'aiderait pas à se sentir mieux et que oui, elle était lamentable.

Mais pourtant, tu avais tendu ta main à cette gamine, acceptant de prendre sur toi. Parce que tu te sentais terriblement fautif. Et qu'accessoirement, tu ne pouvais risquer le renvoi, vu que l'incident avait eu lieu entre les murs de l'école. Enfin ça, c'est ce que tu te plaisais à croire pour te rassurer. Peut-être qu'au final, elle te rappelait juste Ingebjørg, et que tu voulais te rattraper là où tu avais échoué avec ta vraie soeur. — Voilà ce qu'on va faire : tu vas te relever, et moi je vais te préparer un bon chocolat chaud. Avec des marshmallows ? Et tu lui avais sourit, comme si tu maîtrisais parfaitement la situation. Alors qu'en réalité, tu ressemblais plus à un assassin qui se contenait de ne pas l'achever avec un couteau.

— Jamais de la vie. Ne m'approche plus jamais ! Et elle s'était relevée non sans peine, avant de fuir le plus vite possible - en titubant et longeant les murs - vers la porte de sortie, te glissant entre les mains une fois de plus.


- Jour présent : avril 2015 -


Des élèves non attentifs ? Oui, ça tu en avais un paquet. Et pourtant, aucun n'avait un acharnement tel que celui de June pour t'éviter à tout prix, coûte que coûte. C'est comme si tu étais un fantôme qu'elle se refusait de voir, par tous les moyens.

— Ne me prends pas pour un crétin. Tu sais très bien où je veux en venir, et tous les deux savons très bien que ce n'est pas de la simple inattention. C'est comme si tu concentrais tous tes efforts pour perturber mon cours, ne pas écouter et trouver une distraction pour ne pas me regarder, m'entendre ou avoir quoi que ce soit à faire avec ce qui se passe dans cette salle.

Tu avais soupiré, sortant une feuille de ton classeur, contenant toutes les notes de June en ta matière. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'était pas fameux.

— Je te rappelle que ce cours est censé t'aider à rattraper tes lacunes. Le directeur ne voulait pas te faire redoubler pour une simple matière. Je pourrais te proposer des cours de rattrapage en plus, mais ce serait comme essayer de communiquer avec un mur.

Tu soupiras longuement, avant de te pencher vers elle.

— C'est quoi le problème, dans le fond ? C'est toujours à cause de l'autre fois ? Bien entendu, tu parlais de votre toute première rencontre.





ps en cas de lecteurs : il est 3h30, et j'ai beau essayer de chercher les fautes, mon cerveau lit les phrases sans en comprendre le sens. Je repasserai donc demain une fois reposée, pour virer les tournures de phrases cheloues/répétitives, les fautes qu'il peut rester ou encore les trucs trop longs. LOVE. Tant que cet édit sera présent, j'aurais pas fini ma correction. Prout.
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MessageSujet: Re: nothing to say | ft valdichon le ptit bouchon   nothing to say | ft valdichon le ptit bouchon 1400359500-clockMer 16 Sep 2015 - 18:50




valdichon & junny

-     J o u r   p r é s e n t  :  a v r i l  2 0 1 5   -

— Ne me prends pas pour un crétin. Tu sais très bien où je veux en venir, et tous les deux savons très bien que ce n'est pas de la simple inattention. C'est comme si tu concentrais tous tes efforts pour perturber mon cours, ne pas écouter et trouver une distraction pour ne pas me regarder, m'entendre ou avoir quoi que ce soit à faire avec ce qui se passe dans cette salle. Je te rappelle que ce cours est censé t'aider à rattraper tes lacunes. Le directeur ne voulait pas te faire redoubler pour une simple matière. Je pourrais te proposer des cours de rattrapage en plus, mais ce serait comme essayer de communiquer avec un mur.

Tu ne le regardais même pas, tu fixais simplement tes mains posées sur la table. Tu n’avais que faire de ce qu’il pouvait penser ; rien que de l’avoir dans ton champ de vision t’insupportait au plus haut point. Tu avais la nausée à chaque fois que tu passais les portes de cette salle et tu n’avais qu’une envie : fuir. Et le voilà qui te coince là, tu n’avais aucune envie de lui parler, ou même d’entretenir n’importe quelle conversation qui puissait porter sur sa présence à son cours. Mais il ne semblait pas de cet avis lorsqu’il se pencha au niveau de ton visage, ce qui t’obligea à lui faire face.

— C'est quoi le problème, dans le fond ? C'est toujours à cause de l'autre fois ?

Rien qu’à ces mots tu crispas la mâchoire. Tu attrapas ton sac et te leva sans grande conviction, sentant la colère grimper au fond de toi. Il cherchait quoi au juste ? Il pensait réellement que t’allais délivrer tous les secrets que tu tentes d’étouffer depuis des mois ? Tu te retournas vers le professeur qui s’était redressé ; et tu crachas les mots comme une vipère cracherait son venin. Tu laissais la rage transparaitre dans ta voix. Tu voulais qu’il te foute la paix.

— En quoi ça vous regarde au fond ? Vous êtes juste comme tous les autres profs à débiter votre cours. Vous en avez rien à foutre de ce qu’il peut se passer dans nos petites têtes tant qu’on vous fout la paix. Je ne dérange pas votre cours. Je l’ignore, c’est tout. Vous vous attendiez à quoi hein ? Que j’arrive le sourire aux lèvres, à lever la main à chaque question comme l’élève parfaite que je ne serais jamais ? J’peux même pas vous voir en portrait, vous comprenez ? Je ne vous aime pas.


-    F l a s h b a c k  :  j a n v i e r  2 0 0 9    -


— Pourquoi tu fais ça ? Tu vas encore fuguer ?

T’aurais voulu comprendre, mais tu n’y parvenais pas. Tu restais enfermée dans cette bulle égoïste ; tu le voulais prêt de toi pour toujours. Tim était en train de bourrer son sac de fringues en tout genre – visiblement, il ne comptait pas rester là.

— Tu sais très bien pourquoi je ne peux pas rester, Junella.


Tu retroussais ton nez, esquissant une moue plaintive qui le fit sourire. Il jeta un dernier t-shirt et attrapa la fermeture éclair pour clore son bagage.

— T’en fais pas, Junny, je rentre bientôt. C’est juste qu’en ce moment c’est…
— Tendu ?


Il la regarda surpris. Il ne pensait pas que tu pouvais, à ton âge, comprendre les problèmes familiaux. Il te prenait réellement pour une petite fille. Il n’arrivait pas à s’entendre avec tes parents ; d’une part parce qu’il voulait quitter le lycée, ne pas passer son BAC pour entamer directement un cursus de formation à l’armée étant donné que son bulletin était catastrophique. Et aussi parce qu’il avait du mal avec…hum, l’alcool.

— J’ai des oreilles Timon, je vous entends tous les soirs. C’est pas parce que papa me dis d’aller dans ma chambre que vos disputes ne vont pas traverser les murs. Tu parus réfléchir un instant. En vrai, je sais que lorsque tu partiras vraiment, je ne te reverrais plus jamais.
— C’est ce que tu penses vraiment ? Que je vais t’abandonner ?
— Bah ça me parait logique. Tu ne nous supportes pas.

Tim fronça les sourcils, tandis que tu te mordillais bêtement la lèvre inférieure. Il s’approcha de toi, te prit dans ses bras alors qu’il te frottait le dos et qu’il se courba pour déposer son menton sur le sommet de son crâne

— Ne dis plus jamais ça. Ok ? Je ne t’abandonnerai jamais.
— Promis ?
— Promis.


-     J o u r   p r é s e n t  :  a v r i l  2 0 1 5   -

Menteur.

Tu voulais pleurer. Ou hurler. Peut-être même les deux. Ce mec t’horripilais, tu le haïssais au plus profond de ton âme sans même le connaître, tu voulais lui arracher les yeux, lui tordre les tripes et le cœur pour exprimer la douleur que tu ressentais à chaque fois que tu le voyais.

Les souvenirs affluaient en masse dans ton crâne, tu crûs qu’il allait exploser. Ils frappaient chaque paroi, comme pour sortir au grand jour, tentant de briser ta tête. Comment la perte d’un être cher peut être aussi douloureuse ? Beaucoup de gens se remettent non ? Oui mais beaucoup de gens tournent la page, pas toi, bouffonne.

Tu relevais les yeux vers lui, mais tu regrettas bien vite cette action. Bordel, pourquoi il a les même yeux, les mêmes manières, la même façon de se tenir sur une jambe, les mains dans les poches en contractant la mâchoire lorsqu’il est tendu. Un putain de clone, voilà ce que ce connard de prof était.
Les larmes montaient et tu voulais les ignorer.
Comme tu voulais ignorer ce prof.
Et tout ce qu’il représentait.

©Gau
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