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 When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide

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Isalynn Redbird
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MessageSujet: When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide   When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide 1400359500-clockMar 1 Sep 2015 - 18:43

Tell me who you are

Isalynn & Hadès

Je jette la manette d'un air rageur sur le lit. Vingt et un à zéro! VINGT ET UN A ZERO!! Comment peut on perdre autant de fois à autant de jeux différents?! Bon d'accord, je suis une déesse de la manette, mais je me débrouille assez bien d'ordinaire, seule ou face aux autres. Mais là je m'étais prise la patée du siècle et toujours par la même personne. J'étais déjà mauvaise perdante, très mauvaise perdante même , alors autant dire que mon seuil de tolérance avait atteint ces limites. Je n'avais plus du tout envie de jouer, ni même de regarder l'écran. D'ailleurs j'éteignais la télévision pour signifier mon envie de stopper la compétition. Je rejetais mes cheveux en arrière comme je le faisais quand j'étais énervée et lui jetais un regard assassin. Lui? Il était ailleurs. Décontracté, je pense qu'il aurait pu me battre en jouant avec les pieds. Ceci dit je n'allais même pas lui proposer car si c'était le cas je serais ridiculisée à jamais. Une fois je l'ai battu...Il s'était endormit prétextant que j'étais trop ennuyeuse à battre. C'était le soir de mon arrivée au pensionnat quand on me l'avait affecté en tant que parrain.

Sérieux, je m'étais dit enfin un mec cool! Il est plutôt beau gosse malgré son teint cadavérique et sa corpulence de crevette anorexique. Même malgré ces affreuses cernes qui prouvaient qu'il ne devait pas dormir beaucoup. Non sérieusement en fait ce mec il a juste du charisme? Puis j'ai appris que môssieu était la starlette des geek, la version 2.0 du gamer, celui qui ne perdait jamais peu importe le jeu et l'adversaire. Un mec comme ça, ça peut pas exister, alors du haut des mes quinze ans je l'ai défié. Il lui à fallut à peine 20 secondes pour me mettre ma racler au jeu de combat, 30 secondes pour avoir la bonne main au poker, et 2 secondes pour découvrir la réponse au pendu. Je l'avais testé sur tous les genres de jeux, et pas une fois je ne l'ai déstabilisé. C'est comme ça que j'ai commencé à développer une féroce envie de le surpasser un jour, même si il quitte prismver, je veux pouvoir voir la tête qu'il a quand il se fait battre. Au moins voir de la surprise, à la place de ce sourire narquois, le sourire de celui qui sait tout, qui à tout prévu et qui n'attends que de voir le piège se refermer. Je ne grossis pas le trait vraiment.

En même temps c'est le mec sympa avec ses potes, avec qui tu passe une bonne soirée. Mais c'est un psychopathe aussi quand il veut. Il arrive à me dérider et à me faire rire. Il arrive aussi à me faire sortir de mes gonds sur commande. On se déteste aux yeux du monde et puis au fond je crois qu'on s'aime bien. Après il est tenu par son rôle de parrain aussi il faut dire, donc il a un rôle de "protection" envers moi, je sais du coup qu'il ne me ferait pas mal. Enfin j'ose l'espérer parce que son pouvoir fou franchement les chocottes. Je ne l'ai jamais vu à l'œuvre mais certain m'en ont parlé, et ça m'a suffit. Enfin bref il m'énerve autant qu'il m'épanouit, dans le fond je suis peut être un peu jalouse de sa réussite. Mais que cache t'il? Je ne le connais pas super bien à vrai dire. De même qu'il ne me connait pas vraiment. C'était sûrement le but de cette journée. Je me levais, m'étirais puis dit enfin :


-On devrait peut être commencer sérieusement cette journée Parrain/ Filleule non? Mon avis est qu'on devrait sortir de cette pièce avant que je ne répande tes tripes sur le sol. Sans aucune animosité bien sûr.



Je pris la direction de la sortie en récupérant mon sac au passage. Il allait sûrement suivre, de toute façon. Qu'est ce que j'espérait de cette journée? Aucune idée. Je dois dire que je trouvais ça un peu ringard, cette idée de journée Parrain/ Filleule pour mieux se connaitre, après tout il était mon parrain depuis un peu plus de deux ans donc on avait déjà fait connaissance. Mais comme je l'ai dit on ne se connaissait pas tant que ça. Alors si je pouvais en savoir un peu plus sur lui ça ne me déplairait pas, même si je devais un peu gratter la surface.


-Commençons comme des inconnus, Enchantée, je suis Isalynn!



Je rigolais et je faisais l'idiote mais c'était pour détendre l'atmosphère. Je ne savais jamais sur qu'elle pieds danser avec ce gars, Hadès Stone...
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MessageSujet: Re: When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide   When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide 1400359500-clockMar 1 Sep 2015 - 20:06
When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide
Même si cette journée était une vraie plaie pour le démon écarlate, il avait daigné s'extirper de son lit par une belle matinée, créneau horaire qu'il ne connaissait autrement que sous le regard continuel qu'il portait à sa console de jeu. C'était une métaphore bien entendu, le jeune anglais n'ayant pas dormi de la nuit comme si, paradoxalement avec l'ennui qu'il éprouvait en jouant, il trouvait hautement plus pertinent de perdre son temps sur un écran plutôt que de reposer son corps déjà bien faible. Il avait beau être très intelligent, sa logique n'était visiblement pas au point sur toute chose et son état physique en était la preuve.

C'était juste une habitude, un mode de vie, et bien qu'il passe beaucoup moins de temps à bidouiller ses consoles maintenant que Zelda n'était plus là, il n'en restait pas moins un excellent gamer qui perdait les plus belles années de sa vie enfermé à jouer. Comme dans un certain respect, il avait arrêté de toucher aux jeux où sa soeur avait explosé les records, laissant son nom trôner fièrement en haut du panthéon, comme un dernier souvenir. À croire qu'il aimait se faire du mal.

Il ne savait même pas pourquoi il pensait à tout ça, certainement parce qu'il s'était retrouvé, sans même se rappeler comment, au beau milieu d'une partie si ennuyeuse qu'il avait laissé son esprit divaguer sur autre chose. Les doigts bougeant sur automatique, enchaînant une nouvelle victoire et faisant face, les yeux à moitié endormis, à la colère de sa filleule, il s'autorisa un large soupir afin de conclure une scène qu'il estimait devenir bien assez ridicule comme ça.

Comparé aux gens comme elle qui avaient d'autres préoccupations dans leur vie, lui ne s'intéressait qu'aux jeux vidéos. Il y avait passé des années à ne rien faire d'autre que bousiller ses doigts sur les consoles, combinant ses calculs à son style de jeu pour perfectionner son entraînement acharné, et le résultat se voyait. Certains avaient des besoins et des préoccupations comme leur avenir, l'école, grandir, une passion quelconque - chez lui, être nocturne et faiblard d'une vingtaine d'années, tout se résumait aux jeux vidéos.

Il n'y avait pas un genre de jeu qu'il n'avait pas essayé et dans son envie de tout détrôner, il s'était confronté à l'ennui. Clairement, il n'avait plus envie de se battre dans ce domaine mais la petite réputation qu'il s'était dessiné lui faisait plaisir malgré tout et il ne pouvait s'empêcher d'y tenir - car ce n'était pas seulement la sienne. Sans compter la devise, celle que lui et sa soeur s'étaient dit au moment où ils avaient prit conscience de leur nature et de cette fierté qui représentait leur unique identité. Il était hors de question de perdre.

Cette pensée en tête, il avait cligné des yeux avec force et empoigné sa manette alors que le match commençait à traîner. Les mouvements du personnage s'étaient faits plus fluides, quelques fois plus rapides et les combos avaient si bien défilé que le combat s'était rapidement terminé. Il n'avait pas mit autant d'énergie dans un jeu, même pour un laps de temps si court, depuis longtemps, et l'effort lui offrit une violente envie de dormir. Avec un soupir, il avait envoyé la manette trouver le bord du lit s'était laisser tomber de sa chaise ; par flemme de se hisser dans ses couvertures, il dormirait par terre. Il rampa jusqu'au tapis qui disposait du minimum syndical de largeur entre lui et le sol et entreprit de s'y mettre en position foetale quand une remarque vint perturber ses plans diaboliques.

La journée du parrainage.

Impossible. Ridicule. Impensable. Il n'avait pas pu oublier cet événement, non, plus important encore, il n'avait pas pu mettre de l'énergie dans un projet qui incluait un contrecoup aussi néfaste que le gaspillage de l'une de ses journées passées à rien faire. Non. Cela ne se pouvait. Calme-toi Hadès. Respire. Ne panique pas. Il y a sûrement un moyen d'éviter cette journée idiote à tendance sociale. Brr... rien que le mot lui filait la frousse. Socialisation. Il avait presque envie de jeter du sel sur un dictionnaire de peur que la démoniaque définition n'en sorte. Quel genre de monstre pouvait bien avoir des idées pareilles ? Il est vrai que le directeur avait cette perpétuelle bonne humeur mais il n'était plus là. Réfléchis, il y a forcément une réponse.

Allez, réfléchis...

« Commençons comme des inconnus, Enchantée, je suis Isalynn! »

Il se redressa brusquement en proie à une surprise violente si bien qu'il en oublia sa propre réflexion. Impossible ! Il n'était donc pas invincible en tout domaine ? Il avait trouvé son némésis quelque part ? Lui qui se pensait si grand, au-delà de toute atteinte, il se voyait enfin un opposant ? Ici ? Et maintenant ? Et dans quel domaine ! Lui que la culpabilité déchirait, il avait trouvé chaussure à son pied !

Bon dieu, que cette expression stupide lui semblait futile maintenant qu'il était comblé... et bon dieu, que Hadès était fier de l'avoir comme filleule. Mais comment annoncer ça ? Comment dire qu'il avait, après vingt années de dure labeur, enfin trouvé sa réponse ? En elle, qui plus est ? Il ferait une concession. Oui. Il lui adresserait, lui, l'ultime phobique des contacts, un geste affectueux via sa main qui se poserait sur l'épaule de sa filleule, en guise de récompense. Excellente idée oui.

Ce serait la marque de sa grande sincérité pour son annonce imminente.

« Je pensais impossible de voir quelqu'un me surpasser dans un domaine. Mais tu l'as fait, Isalynn. »

Il posa sa main sur l'épaule de sa filleule comme il l'avait répété une dizaine de fois dans sa tête en quelques secondes, comme de peur de voir quelque chose lui arracher son bras. Un sourire presque sincère glissa sur ses lèvres.

« Tu es arrivé à un niveau de stupidité incroyable. Moi-même, je ne peux suivre ton rythme. »

Quelle fierté ! Il essuya une petite larme sous l'un de ses yeux et sortit de sa chambre, encore en pyjama, lequel était en réalité sa tenue de la veille. Il s'était douché pour l'occasion, et il avait changé ses sous-vêtements, c'était déjà pas mal. Mais les habits demeuraient. Lever son bras pour atteindre son étagère et prendre un nouveau t-shirt lui avait juste semblé incroyablement difficile, et puis, ses habits sentaient encore bon.

Il épongea son front plein de sueur - le stress de l'extérieur - avec son coude et fourra ses mains dans ses poches tout en marchant aux côtés de sa filleule dans les couloirs. Lui, le grand, l'invincible, réduit aux bassesses humaines que représentait cette journée d'intégration entre filleul et parrain. Ridicule. Il devait aborder la chose autrement, trouver un moyen, une façon quelconque de passer à côté du but premier de tout ça. Pas question qu'il ne devienne quelqu'un d'aimable ou d'extérieur ! Quelle idée stupide ! Comme si les esprits lents des gens étaient à la hauteur d'une console et des nuits blanches.

« Alors dis-moi, de quoi toi, déléguée suppléante des A, excellente élève et malheureusement très épanouie dans tes relations sociales as-tu besoin venant de moi ? »

Ils avaient déjà leur système de travail établi... plus ou moins. Étant donné qu'elle n'était jamais venu le voir pour les cours, il supposait qu'elle se débrouillait très bien ou qu'elle avait trop de fierté pour aller lui demander de l'aide. Il n'était pas certain qu'elle soit moins douée que lui en classe alors il n'avait fait aucune remarque à ce sujet, mais ça l'intriguait.

Sa filleule l'avait toujours intrigué, de toute façon, et c'était peut-être l'occasion de combler sa curiosité.


robb stark

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MessageSujet: Re: When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide   When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide 1400359500-clockMer 2 Sep 2015 - 9:38

Miss popularité et Mister Chaos

Isalynn & Hadès

Au contact de sa main froide sur mon épaule, je fermais les yeux par réflexe. De une, j'avais été surprise de subir un contact physique aussi rare de sa part. De deux j'avais eu peur qu'il attente à ma vie. Si si un peu quand même, je ne pouvais pas penser en premier lieu qu'il manifesterait un geste d'affection. Nous n'étions pas des gens très tactiles, à vrai dire le contact physique était même un truc qui nous faisait peur. Le seul que je pouvais prendre dans mes bras c'était Aiden, mais il était gay à 100% donc ça ne me dérangeais pas. Ainsi je le laissais tapoter mon épaule, étant consciente qu'il faisait des efforts insurmontables...Passons. Je déviais ensuite sa main de moi sans bouger un seul doigt, il faut dire que la télékinésie rends les gens paresseux. Et voila qu'il se mettais à me complimenter à présent, je ne suis pas dupe Stone, je sais très bien que derrière tes faux semblant de mec cool et gentil, t'es une enflure. Je sais que tu va me balancer une vacherie mais tu peux dire ce que tu veux, j'ai gagné cette fois ci. Je t'ai fait sortir de ta chambre obscure pour t'exposer un peu aux rayon UV. Bon aller, impact dans trois...deux...un...

Et voila elle était sorti la vacherie, je n'avais qu'a attendre, comme avec un bébé qui doit faire son rot. J'attendais la saloperie derrière l'étonnante gentillesse. Ça ne m'atteignait même plus, quoique parfois il pouvait me surprendre, et là ça m'énervait vraiment. Le monde et les autres sont un enfer pour les gens susceptibles. Il pouvait faire le fier à m'asticoter gentiment mais je voyais qu'il n'en menait pas large. Si il y avait bien un truc sur lequel il n'était pas bon du tout, c'était sur le monde extérieur. Devant un écran dans la réalité virtuelle c'était un dieu, mais dans un pensionnat de jeunes gens réels, il était à la limite de la paralysie. Comme un poisson se noyant dans l'oxygène, lui se noyait parmi les gens. C'était les seuls moments où je pouvais le voir vulnérable et déstabilisé mais je n'étais pas ce genre de sadique et je n'en jouait pas. A vrai dire, j'aimais bien ce Hadès là aussi. Parfois je dois avouer que l'envie me démangeais de le pousser contre quelqu'un dans les couloirs, mais cela mettrais sûrement en jeu la vie de la victime. Pour le torturer un peu je le pris par le bras et dit d'un ton faussement inquiet :

-Oh non Hadès!  On aurait du te mettre de la crème solaire, la lumière des néons risque d'être trop forte pour toi! Tu veux des lunettes de soleil aussi?



Je le lâchais parce qu'il fallait pas déconner non plus, mais je poursuivais tout de même sur un ton beaucoup plus narquois, mon ton habituel quoi.

-Je ne gagne pas aux jeux vidéo mais j'ai gagné IRL, je t'ai fait sortir de ta cage! Ça va tu ne trouve pas les graphisme extérieur trop pixelisés? Et le fait que les gens n'ai pas de cristaux verts exprimant leur humeur au dessus de leurs tête ne te tracasse pas trop?



Oui j'étais une peste, je ne pouvais pas m'en empêcher et plus le temps passait moins j'essayais de contrôler ça. Je ne pouvais pas faire autrement, j'avais prit cette habitude pour éloigner les gens et c'était resté. Même quand je voulais être gentille j'étais une garce. Ceci dit Hadès semblait prendre son rôle un peu au sérieux, je devrais en faire de même. C'était bizarre car on avait pas vraiment une relation de parrain/Filleule habituelle. Étant tous les deux en A, nous étions très doués pour les études et la maitrise de pouvoir. Du coup dès qu'on se voyait, ça finissait toujours en soirée jeux vidéo, matinée jeux vidéo, et après midi jeux vidéo. Les créneaux  de travail parrain/Filleule était un peu détournés disons. Mais pourquoi me voyait il épanouie dans mes relations sociales lui aussi? Même lui ne voyait pas mon petit manège, il me considérait comme la fille populaire que je jouais? En fait ça me blessait un peu qu'il me voit que ça, comme les autres.

--Pourquoi tu dit que je suis épanouie socialement? Tu parles du troupeau de ringards qui me colle le train dès que je me déplace, ou de l'agence de mannequinat? Crois moi, je n'ai pas de véritable ami ici. J'en ai peut être un seul ou deux, mais en tout cas je n'ai aucune amie fille. Être populaire ne veut pas dire qu'on à réussi socialement, c'est un rôle c'est tout.  Et tu as oublié de dire que j'étais aussi ravissante.



Aussi ravissante qu'un bouquet de plantes carnivores comme disent certains. Mais bon j'essayais de dévier la conversation vers des trucs moins sérieux et surtout vers des trucs qui ne m'atteindrait pas directement. Finalement je n'étais pas sûre de vouloir autant creuser que ça dans nos personnalité. Je savais qu'à ce jeu j'aurais beaucoup à y perdre. Pourquoi ne pas retourner le sujet vers lui? C'est vrai qu'il n'avait pas l'air d'avoir beaucoup de potes non plus mis à part la fameuse classe S. C'était un sujet un peu tabou au sein du pensionnat du coup je n'osais pas trop lui en parler, ou  même le questionner. Que se passait il là bas, étaient ils potes ou rivaux? Il trainait parfois avec un mec de cette classe qui était en A aussi il me semble. Léo...quelque chose.  Mais à l'inverse de moi qui feignait d'avoir pleins d'amis et qui jouait la reine et sa cour, lui restait enfermé devant ses écrans. On avait une stratégie différente mais le même mode de vie social.

-Pourquoi les relations te font si peur? C'est un manque de confiance en toi, ou un manque de confiance dans ce que les autres peuvent t'apporter?

Je me mordit la lèvre, consciente d'avoir été brutale et d'avoir était trop loin pour un début de conversation.

-Non oublie, en fait, c'est pas important. Tu veux aller où?



Qu'est ce qui m'a prit de lui balancer ça d'un coup? Certes ce n'était ni méchant, ni violent, mais c'était un peu blessant. J'avais toujours cette idée de rabaisser ceux qui se tenait au dessus de moi ou trop près. Notre discussion allait être compliquée en fin de compte. Nous avions tout les deux des carapaces que nous ne voulions pas ôter je suppose. On se renverrait sûrement la balle jusqu'à dévier sur des sujets quelconques et à la fin de cette journée le résultat restera le même. Je me mit à réfléchir à un endroit isolé, où tout le monde ne nous regarderait pas, et où les oreilles indiscrètes ne pourraient pas espionner. Après tout nous formions un duo assez étrange et effrayant. Miss Popularité et Mister Réputation Chaotique. Et puis si il n'était pas à l'aise, je ne pourrais rien tirer de lui.
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MessageSujet: Re: When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide   When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide 1400359500-clockSam 5 Sep 2015 - 2:55
When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide
Malgré toute la bonne humeur dont il était capable de faire preuve, les moqueries avaient tendance à l'énerver. Hadès avait un bon sens de l'humour. Très bon, même, un esprit très ouvert ; et sans gêne, il faisait preuve de sarcasme à l'égard de la moindre chose susceptible d'attirer les rires.
Mais la moindre moquerie, la moindre remarque qui pouvait ne serait-ce que suggérer qu'il puisse être inférieur en un quelconque domaine, le moindre regard de haut rallumait son esprit compétitif et installait de nouveau cette distance froide qu'il réservait aux adversaires.
Ainsi, le seul fait qu'elle énonce une victoire de sa part lui arracha un sourire en coin si bien qu'il en oublia la réponse parfaite qu'il avait imaginé pour les remarques précédentes.

Avant d'être un doré, un connard ou quoi que ce soit de tant haït, Hadès était un joueur et rien au monde ne pouvait égaler la fierté dont il disposait dans l'unique domaine dont il se pensait maître. Il aurait quitté les S, l'école, son pays pour garder cette seule passion, il aurait tout mis de côté chaque atome de cet univers détesté au nom de ses propres désirs de la conserver.

Et en tant que joueur, il ne pouvait laisser passer ça.

Alors au diable la journée de parrain ou les possibilités, au diable la peur de l'inconnu ou le monde extérieur qui le terrorisait. Au diable chaque chose, chaque entité, chaque sentiment, chaque remord ou chaque erreur qu'il avait pu faire. Il n'y avait pu que le défi à relever, le jeu à débuter - la victoire à remporter. Et si stupide que ça puisse paraître, il prenait cela au sérieux.

« Oooh ? Tu as gagné ? »

Il haussa les sourcils en la fixant pendant quelques secondes. Le début d'une réponse flottant sur les lèvres, il finit par se raviser et se fondit en un sourire froid témoignant de tout ce qu'il avait en tête. Elle comprendrait. Elle était intelligente et elle commençait à le connaître, si bien que Hadès n'avait pas besoin de mots mais juste de lui montrer tout ce qu'il ressentait dans le cas présent au travers d'une expression parfaitement menée.

Ce n'était pas de la peur. Pas de la déception. Pas l'ombre d'une envie néfaste qui s'opposerait aux moindres envies connues.

C'était juste la fierté, l'envie du combat, la victoire dans son champ de vision. Il avait cette flamme dangereuse dans le regard et lorsqu'il décidait une chose, il pouvait devenir inarrêtable, accroché follement à la volonté de mener ses désirs à bien. Laissant quelques secondes s'écouler au cours desquelles ils rejoignaient l'étage des A, il décida de résumer sa pensée en une phrase simple ; une devise qui imageait si bien son existence depuis les toutes premières lignées de sa conscience. Tout le fondement de son être.

« Ma vie est elle aussi un jeu, et je gagnerai. » conclut-il avec un sourire.

Il n'avait aucun doute à ce sujet. Il se voyait déjà vainqueur d'un moyen dont il aurait la nature au moment donné, s'attirant les foudres de tous les perdants que les générations avaient vu succéder. Il gagnerait. Il était fait ainsi et il refusait de tourner le dos à son unique nature, au dernier rempart qui l'accrochait à son humanité. Les dernières attaches de sa nature d'avant, les derniers boucliers contre la folie simple qu'il sentait déjà l'emplir. Et alors qu'il formulait cette pensée simple, il écouta les paroles d'Isalynn, retenant le rictus amusé qui menaçait de se dessiner sur ses lèvres.
Hadès n'était pas tout à fait convaincu par ce qu'elle lui annonçait mais il accueillait sa volonté avec quelques applaudissements et un regard fier, sincèrement fier, alors que sa voix doucereuse annonçait le verdict.

« Ta façon de penser est ravissante. »

Il ricana silencieusement alors qu'il portait son regard vers elle, prêt à enchaîner sur un nouveau sarcasme mais elle lui ôta toute répartie de la bouche avec une question qui en effaça le sourire amusé. Les relations. S'il était capable de nervosité à ce sujet, il aurait passé sa main dans ses cheveux et poursuivit sur un rire idiot, mais son visage de marbre, déjà bien froid, préféra gagner de nouvelles expressions impassibles.

Un manque de confiance en lui-même... c'était au-delà de la stupidité.
À de maintes reprises, il s'était prouvé qu'il en était capable et le problème ne venait pas de lui. Il ne faisait plus d'efforts maintenant c'est vrai, mais il n'était pas à la base du problème et alors que sa filleule semblait ne plus s'intéresser à la réponse, il lui offrit. Un simple haussement d'épaules, indiquant du doigt le couloir qui bifurquait à droite vers les salles de classe.

« Les autres. » souffla-t-il avec mépris. « Déception. Tristesse. Haine. Dégoût. Jalousie. Cela vaut-il la peine de ressentir tout ça pour un peu de bonheur ? Je ne le pense pas. »

Il regardait devant lui alors qu'il entrait dans la salle de classe presque vide, le maigre peuple présent ayant le bon sens de s'écarter à son arrivée. Il avait sa petite réputation à force et contrairement à ce qu'il pouvait laisser paraître, celle-ci le lassait.

Les dorés le lassaient.

Il en avait marre de cette absence de défis parce qu'il était un S, d'espérer surpasser un homme pour lequel il se battait alors qu'il n'y avait que des inconvénients à toute cette mascarade. Il en avait marre de cette situation idiote, marre, alors que la solution simple, une trahison, avait toujours été le moyen le plus simple d'obtenir son rendez-vous tant attendu. Peut-être était-ce la réponse, et il ne savait pas si le plus ridicule était de ne pas y avoir pensé plus tôt ou d'y avoir pensé aux côtés de sa filleule pas concernée le moins du monde.

« J'aime prendre des risques, filleule. Il m'arrive de faire des choses stupides, incroyablement stupides, de prendre des risques inconsidérés ou de risquer ma vie et plus encore sur des jeux ; il m'arrive de parier tout mon univers et de défier des personnes si dangereuses que j'en perdrai une partie de mon identité. Et tu sais quoi ? »

Il agrippa sa cravate dorée d'une main sur laquelle il tira, l'ôtant de son uniforme. Un sourire glacial qu'on ne lui avait pas connu depuis un bout de temps se dessina, car enfin, sa confiance était de nouveau là, balayant tous les doutes idiots qui l'avaient empêché de voir les choses réellement depuis ce fameux jour. La faiblesse ne guiderait plus ses pas.

Presque un an, et à présent, Hadès avait envie de parier, de jouer, de détruire, et alors que le tissu doré glissait vers le sol, son pied vient le plaquer contre, salissant le cadeau de la suprématie qu'on lui avait fait.

« Je vais faire pire encore. Je vais défier les S. Je vais défier cette école. »


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MessageSujet: Re: When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide   When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide 1400359500-clockDim 13 Sep 2015 - 11:22

King's fight

Isalynn & Hadès

Le "démon rouge" portait bien son surnom, même si je prenais mes aises avec lui et que je lui parlait plus effrontément que quiconque n'aurait osé le faire, je connaissais les limites. Je n'étais pas idiote ou inconsciente, un simple regards et je comprenais, comme un chiot qu'on remet à sa place. Je ne voyais pas ça comme une forme de rabaissement car malgré tout il était mon parrain et il était censé m'aiguiller et me rendre moins peste. Même si je savais que cet aspect de ma personnalité l'amusait souvent. Un frisson remontait le long de mon échine mais je ne fit rien paraitre, j'étais consciente d'en avoir déjà trop dit avec cette question, mais elle me brulait les lèvres. C'est vrai quoi, comme peut on rester cloitrer à l'écart des autres? Ce n'est pas une vie ça!! Comment ferait il plus tard quand il devra chercher du boulot... En plus il gâche sa vie pour rien, il est déjà populaire sans sortir de sa chambre. Bon d'accord pas populaire dans le bon sens comme moi, mais si il effrayait moins les gens aussi!

Est ce qu'il n'était pas lassé de tout ça au fond? N'est on pas énervé, à force de voir les autres s'écarter sur votre passage. Entendre toujours les chuchotements des autres dans votre dos, sentir la peur dans leur voix, leurs regards fuyant. Et si tout ça s'était finalement retourné contre lui? A vingt ans à présent il avait tout gagné et il ne lui restait plus qu'une cage pour tourner en rond. La bête à vaincu il y a bien longtemps et à présent le roi s'ennuie. Je le sentais bien qu'il n'était plus comme avant, qu'il avait perdu sa fougue de semeur de trouble. Il ne menait plus que quelque coup d'éclat avec les S et encore, même eux ne semblaient plus satisfaire son appétit.  Serais je comme lui dans trois ans? Serais je lassée de cette vie ici, aurais conquis tout ce que je voulais conquérir? Est ce que je me sentirais vide comme lui. Cette idée m'angoissait car le vide en lui faisait écho en moi. Tu peux sourire imbécile, si tu crois encore pouvoir me leurrer.

-Tu as cruellement raison, Déception. Tristesse. Haine. Dégoût. Et Jalousie. Mais ces sentiments font partie de notre vie et tu ne peux pas vivre en les niant, puisque tu les ressent déjà. Je ne te ferait pas le couplet sur l'amour, l'amitié et tout ce beau baratin, mais dans la vie il faut savoir mentir pour apprécier un peu les choses.



C'est ça, nous étions des mythomanes qui nous plaisions dans le faux. Pour moi qui mentait chaque jours avec mes sourires, mes vêtements, et mes faux semblants je le savait mieux que quiconque. Soit je demeurait comme j'étais réellement, et j'étais seule. Soit je jouais la princesses des podium et cela me permettait d'être un peu plus normale. Je ne voulais pas être seule et pourtant avec tout ses "camarades" je me sentais plus esseulée que jamais. Personne pour vous comprendre ou pour prendre le temps de vous connaitre réellement, les gens s'attachent aux apparences. Peu importe votre passé, seul comptent les actions du présent. Je devais m'accrocher à cette image de perfection lisse. La fille parfaite, belle au saut du lit, toujours bien coiffée, habillée à la dernière mode, première de sa classe, presque déléguée. Jamais mise en retenue, qui donne des cours supplémentaire pour aider les élèves. La langue de vipère qui à toujours le mot juste pour remettre mes méchants à leur place. Sérieusement ce n'était pas moi, j'avais honte de mon addiction aux jeux vidéo, honte de mes peurs de gamines,  et honte de mon imperfection. Je ne pouvais pas être moi, jamais.  La vraie Isalynn je l'avait enfermée à double tour dans une cage dont personne n'avait la clé et ne l'aurait jamais. C'était en ça que nous nous ressemblions Hadès et moi, sauf que lui, il avait déjà fauté en tendant sa clé à quelqu'un. En relevant la tête je vis que son expression avait changée.

-Hadès tu...?



Je ne put finir ma phrase que sa réplique me coupai net. Aussi tranchante qu'une lame, aussi froide qu'un iceberg. Il était sérieux, et...un peu fou. J'avais l'impression que je diminuais à vue d’œil face à son aura. Un sourire diabolique s'entendait sur son visage. Un vrai sourire cette fois, pas un faux semblant, je pouvais le voir jubiler, ses yeux étincelaient à nouveau, son regard éteint reprenait vie et même s'enrageait. Je le vis écraser sa cravate dorée, signe de trahison envers sa classe. Pas les A non, mais bien les S. Il n'existaient plus pour aucun des deux groupes, il se distinguait et faisait ce qu'aucun élève auparavant n'avait fait : Il défiait le pensionnat lui même. Au delà du ranker, Hadès parlait de défier le système tout entier. J'en eut le souffle coupé, puis je me rendais compte d'une chose, je souriais aussi. Exaltée par ce sentiment de puissance, j'étais grisée par son retour, emportée dans sa folie et sa soif de victoire.

-Eh bien, tu en as mit du temps, je commençais à croire que tu était bon pour la retraite. Alors Red Demon, par quoi va tu commencer?  Comment vas tu surpasser ton maître?



Je m'emplissais d'orgueil, bien plus que d'ordinaire parce que ce type était génial. Il avait fait vaciller toute mes convictions et sa rage de vaincre avait déteint su moi. En sortant de sa torpeur il m'avait tiré de la mienne. Mon obsession, ma névrose à toujours tout contrôler. A présent je voyais de vague se profiler sur la surface lisse. La reine de l'ordre allait seconder la roi de la discorde. C'était un beau Chaos qui s'annonçait.

-Tu as conscience que tu ne pourra plus revenir en arrière, et que si tu tombe tu t'en mordra les doigts. Tu gagne toujours tout, mais cette fois, l'échec t'es interdit, définitivement. Il ne s'agit pas d'un simple quitte ou double. Dans tout les cas je te suis.



Trop tard pour reculer à présent, j'y avait déjà trop gouté. J'étais prête à dépasser les limites et à supporter mon mentor. Qu'importe les risques et qu'importe la chute, visons le sommet où écrasons nous contre le sol.
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MessageSujet: Re: When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide   When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide 1400359500-clockLun 14 Sep 2015 - 13:30
When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide
Il prit le temps de piétiner la cravate pour bien l'abîmer parce qu'après des mois passés asservi par cet idéal idiot, il avait bien besoin de se défouler pour s'affirmer. Plus que conscient de ses faiblesses, regrettant ses décisions hâtives et irréfléchies, enfermé dans la certitude idiote que tout lui échappait, il ne s'était pas rendu compte de tout ce qu'il perdait, estimant ne plus rien avoir, jugeant que son univers s'était écroulé. Il jetait chaque chose au feu, bêtement, alors qu'au fond de lui, il avait bien plus d'attaches qu'il aurait voulu le croire à cette époque.

Il avait ces proches qu'il disait ne pas aimer en dehors de la nécessité qu'ils représentaient, n'assumant simplement pas tout ce qu'il éprouvait. Trompé par son propre coeur, guidé par le cerveau qui tournait le dos aux simples besoins humains. Une guerre intérieure qu'il était las de mener, car au moment où le plus important lui avait échappé, il s'était penché sur ce qu'il n'était pas certain d'apprécier - les restes, les rebuts, ces gens à moitié présents dans une vie d'égoïsme. Ils représentaient tout maintenant, comblant les trous immenses ; le voyage d'objets à de réels sentiments. C'est vrai, peut-être que s'il n'avait pas faibli, il n'aurait jamais eu l'occasion de se rapprocher d'eux, mais s'il n'avait pas faibli, il ne se serait pas redressé comme il était en train de le faire - et cette sensation de retrouver sa force était aussi satisfaite que toutes les victoires qu'il avait pu faire.

Ça valait tant de choses.

Lorsqu'un jour, en discutant avec Narcisse, ce dernier lui avait apprit que la ténacité était également une victoire - et par extension, le fait de se relever à chaque coup comme il l'avait fait, Hadès avait comprit. Cela faisait également parti de ses qualités. De l'humanité il en avait peut-être la faiblesse, mais cette obstination stupide lui était aussi due - et c'est ici qu'il le voyait pour de bon. Concrètement, en tout cas. Isalynn l'avait comprit elle aussi, le soutenant dans cette entreprise stupide, ressentant la motivation et la colère qui brillaient dans son regard de rubis, toute l'étendue de ses ressentis, ses objectifs, le point jusqu'où il était en mesure d'aller. Elle le suivrait pour ça.

Parce qu'il ne lâcherait pas, parce qu'il avait beau l'oublier lui-même parfois, Hadès était l'élève invincible.
Et jamais, ô grand jamais il ne baisserait les bras sans avoir remporté la confrontation qui le tiraillait depuis toutes ses années. Il n'y avait aucun but à sa propre existence s'il devait en perdre sa nature - alors il se battrait jusqu'à ses dernières forces, réfléchirait à s'en faire cramer les neurones, jouerait jusqu'à ne plus être en mesure de bouger les pièces.

« L'échec ? Je ne vois pas de quoi tu parles. À l'instant où j'ai écrasé cette cravate sous mon pied, ce n'était plus une option. »

Il ne comptait pas perdre. Il ne comptait pas lâcher.
Il ne comptait rien perdre, en réalité, il en avait assez de voir ses morceaux se disloquer au fur et à mesure d'une avancée certaine.
Ce n'était pas une victoire, ça. Il devait conserver l'entièreté de son royaume et faire tomber le Roi adversaire, il devait se procurer chaque chose, chaque pion, chaque intérêt, chaque poids qui pèserait dans la balance. Il devrait rendre misérable ses ennemis au point de leur faire perdre tout intérêt à cette confrontation, il devait les envoyer à ses pieds, ployer devant la puissance qu'il estimait posséder, supérieur à tous ; c'est ainsi qu'il pensait, le Démon. La défaite n'était pas une option. La victoire était son futur. Et dès lors qu'il avait défié cette classe, il l'avait déjà obtenue - car rien ni personne ne pourrait rivaliser avec toute l'étendue des talents qu'il déploierait dans ce combat.

« Rien ne t'oblige à me suivre. Ce sera un combat dangereux. »

Il jeta un dernier regard aux gens présents, laissant sa cravate joncher sur le sol avant de sortir de la salle. Il s'en trouverait une autre s'il le fallait mais pour l'instant, ne serait-ce que pour aujourd'hui, il n'était pas question d'appartenance.

On avait beau mal le regarder, craindre ses faits et gestes, il ne se servirait pas de cette peur. Pas aujourd'hui. Il descendit jusqu'au premier étage, curieux, et pénétra dans la salle d'art. Faute de mieux, il venait ici pour rire un bon coup - les horreurs accrochées au mur n'étaient que les étranges divagations de personnes d'une autre époque qu'on avait hissé sur un piédestal pour en vendre les oeuvres, et rien n'aurait su attirer davantage la pitié du démon que ce genre de choses. Il s'assit sur un bureau et observa l'immense salle, ennuyé.

« Mes proches m'ont accepté comme je suis, c'est pourquoi je peux me permettre tout ça. Mais pas toi. Ne jette pas tout en l'air pour me suivre là-dedans, tu le regretterais. »


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MessageSujet: Re: When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide   When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide 1400359500-clockVen 18 Sep 2015 - 18:04

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Isalynn & Hadès

E videmment qu'il n'échouerait pas. Je savais que ce mot ne faisait pas parti de son vocabulaire, et quelle chance. Qui ne rêve pas de ne jamais perdre, de toujours atteindre son but même fou ou désespéré. Il y avait des gens pour croire en lui en plus, des insensés comme moi qui se laissaient happer par son esprit de compétition. Mais je le soutiendrais, toujours, parce que c'était comme ça, je ne pouvais pas m'opposer à lui, ce n'était pas mon modèle mais je le respectais bien plus que je ne voulait l'admettre. Je regardait le pauvre accessoire doré qui était réduit à l'état de chiffon au sol. Tant de personnes convoitaient cette cravate sans pouvoir la porter, sans en assumer les conséquences. Les dorés m'avaient toujours à la fois intriguée et effrayée, la gloire pour la peur, le pouvoir pour la servitude. Une fois chez les S on était différent, coupé du reste des élèves même si on allait toujours e cours avec eux. C'était un choix très discuté, souvent méprisé mais bien plus souvent admiré car c'est bien connu on admire toujours plus les gens terribles et mauvais que les gentils.

Il n'allait pas la ramasser, au lieu de ça il allait la laisser la comme une messagère. Il savait très bien qu'aucun élève n'oserait la ramasser. Ils se contenterait de la regarder intrigués. Quel S pouvait bien laisser le symbole de son ralliement trainer dans la poussière ainsi? C'est là que je me rendit compte de la loyauté de cette classe, et à quel point leur couleur était plus forte que les cinq en rigueur à Prismver. Mais c'est en voyant le col dégagé d'Hadès que je me rendit compte de notre stupidité. Violet, Bleu, Vert, Orange, Rouge. Tous classés bien gentiment dans une pyramide de couleur épinglant notre niveau scolaire aux yeux de tous. J'étais dans la première catégorie, les A, ceux qui sont bien sous tout rapport, ceux dont on n'attend aucune vague et du talent. A cause de cette couleur je devais mépriser les autres et prouver ma valeur. Je me faisait dévisager pas les E qui était en bas de la pyramide. Mon dieu nous étions si bête! En fait, tout le système de valeur de cet établissement était stupide. On nous rangeait dans des boites , nous forçant à être ce qu'une couleur nous dictait. J'eût envie à mon tour d'arracher le violet de ma tenue, mais je savais que ça n'aurait aucun sens, je n'aurais rien gagné après ça.

-Je t'ai suivit depuis le jour où j'ai mit les pieds dans cette école alors ne force pas à faire dans le sentimental. J'ai pris conscience de plusieurs choses avec ce que tu as fait. J'étais trop bornée dans les études mais finalement, le fait de te voir sans couleur m'a fait réalisé la stupidité de tout ça.



Je ne m'exprimais pas super bien par rapport à d'habitude mais il faut dire que j'avais le cerveau un peu retourné. Certes ce n'était pas rien ce qu'il proposait, à la base il ne disait même pas ça pour être suivi. Mais je ne pouvais m'empêcher de me demander comme réagirait le Ranker en voyant la cravate dorée négligée sur le sol. Quel genre de gars était il? Il saurait probablement que c'était celle d'Hadès si celui ci rentrait à la demeure princière sans la sienne. Voudrait il se venger ou serait il indifférent? Exclurait il simplement Hadès de son groupe?  Ou peut être qu'il n'en aurait tout simplement rien à faire. Difficile d'imaginer les réactions de quelqu'un qu'on ne connaissait pas du tout. Tout le monde était très secret à son sujet et je n'avais jamais trop osé questionné Hadès sur lui. J'étais consciente que le fait d'avoir une personne au dessus de lui ne devait pas lui plaire des masses. C'était d'ailleurs la cause de ce revirement de situation inattendu.  

On entrait ensuite dans la salle d'art, pourquoi celle ci? Allez savoir. Je pense qu'il avait choisis une salle au hasard pour être tranquille et ne plus être suivit du regards par les curieux, ne plus entendre les chuchotements des commères. Il regardait un instant les toiles au mur pensif mais l'air dédaigneux. Il me faisait souvent penser à un gosse qui n'aurait pas eut le cadeau escompté à noël, un môme jamais satisfait de ce qu'on lui proposait. Est ce ça Hadès? Es tu mécontent et insatisfait du monde qu'on te propose? Il s'adressa de nouveau à moi. Il me sous estimait? Ou peut être n'avait il pas confiance en moi tout simplement. La troisième option était qu'il voulait me protéger, mais pourquoi? Je n'avais besoin de personne pour avancer et prendre des décisions. Je n'était pas un mouton stupide qui suit le troupeau et qui se cherche un chef à suivre. J'avais adhérer à sa cause de mon plein gré, sans essayer de le raisonner.

-Ne me prends pas pour une gamine, rien ne m'oblige à te suivre mais rien ne me retient non plus. Si tes proches t'ont accepté tel quel tu à de la chance. Moi il ne l'ont jamais fait, je n'ai jamais collée à l'image de la perfection comme ils s'y attendait. Et pourtant j'ai essayé, oh oui j'ai essayé! J'ai été déléguée en dehors de Prismver, j'ai été la première de ma classe, j'ai été la plus jolie, la plus avancée, la mieux habillée, la plus polie, la plus sage mais rien n'y fait. Alors j'abandonne ce but, je le jette aux orties. Ne remet pas ma détermination en cause ou ne croit pas à un jeu stupide. Et surtout ne me fait pas l'affront de penser que je reculerais à un moment. Tu devrais savoir que quand j'ai une idée en tête je n'y renonce pas.



Je ne regretterais rien c'était vrai. Depuis que ma mère et mes grands parents m'avaient cloitrée ici comme dans un couvent, je m'était jurée de ne plus essayer de les rendre fiers. Ils avaient étouffés mes rêves et mes ambitions, et ils pensaient faire de moi une personne raisonnable et instruite. Mais je l'avait déjà été, j'avais dépassé ce stade et j'avais peut être envie d'une rébellion à présent. Rien à voir avec une crise puérile ou un besoin de contradiction. Je tirais simplement un trait définitif sur tout ce que j'avais connu jusque là . Je pouvais être qui je voulait et me détacher de mes principes inventés. Qu'y avait il à regretter? Un avenir tout tracé? Après tout avant d'entrer ici, on m'avait déjà enfermé dans un destin tout tracé. Et puis à mon arrivée, on m'a placé dans la classe A et je ne m'était pas rendue compte qu'on m'avait e nouveau placée dans une boite et que le chemin continuait devant moi. Il était temps de provoquer le destin et de lui faire changer ses plans.

-Et toi Hadès? Qu'as tu perdu pour être si avide? Et que cherches tu au bout du compte? Tous les rois finissent par s'ennuyer à mourir après avoir tout remporté.



C'est vrai que ça me faisait beaucoup pensé à cette histoire que j'avais lue au collège : Une homme était devenu roi à force de conquêtes, puis il prit conscience un jour qu'il n'avait plus rien à accomplir dans sa vie. Plus de terre à acquérir, plus d'ennemis à faire plier, plus de paysans à soumettre. Alors il se mit à tuer ses sujets un par un à intervalle régulier pour éveiller les soupçon et provoquer une enquête. Le pire dans tout ça c'est qu'il souhaitait plus que tout être découvert et jugé. Il voulait que sa mise à mort pour l'expiation de ses crimes soit son ultime aventure. Bien sur je n'imaginais pas Hadès tuer un par un les élèves de Prismver, mais je m'inquiétais de savoir ce qu'il fera si il parvient à son but. Veut il mener la classe S, ou veut il se hisser au sommet du pensionnat? Je me sentais un peu infime la dedans, je ne pouvais faire que supporter et regarder. Après tout je n'étais pas impliquée dans cette guerre et je n'avais même jamais vu le Ranker, ce mec répugnant qui nous classait tous comme des lots de foire. Pas étonnant que Hadès veuille le surpasser, et moi je voulais aussi atteindre son niveau. Alors que la partie commence.

- Si tu veux être la cible à abattre  après tout ça te concerne, mais laisse moi au moins te suivre tant que je pourrais tenir la distance.

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MessageSujet: Re: When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide   When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide 1400359500-clockDim 20 Sep 2015 - 21:11
When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide
Il l'avait sous-estimée. Il se tenait fièrement au milieu du salle vide, contemplant l'une des pièces les plus absurdes de ce qu'il avait toujours vu comme son royaume et c'est avec un mélange d'arrogance et de solitude qu'il remettait en question la volonté de sa filleule. Il devait l'admettre, il avait suffisamment de considération pour elle pour s'inquiéter de ce qu'il adviendrait d'Isalynn si elle en venait à le suivre dans son acte idiot.

Suffisamment confiant pour se savoir capable de mener son projet à bien, il ne se garantissait pas pour autant en mesure de la protéger et c'était ce qui le freinait. Mais lorsqu'elle prit la parole, lorsque, fière et dominante, aussi étincelante qu'il l'avait toujours connue, remettant sur la table la fierté qu'il éprouvait en l'ayant comme filleule, elle s'opposa à ses mots et énonça l'entièreté de la volonté dont elle disposait, il ne trouva rien à répliquer. C'était bien la première fois, depuis le temps qu'ils se connaissaient, depuis leurs longues conversations aussi idiotes qu'inutiles qu'elle avait le dernier mot. Il ne trouvait rien à redire, rien à répliquer, rien à reprocher à ce long discours qui laissait entrevoir toute la volonté dont elle disposait.

Il était presque éprit d'une envie d'applaudir mais, allons, Hadès n'était pas un sentimental - et son simple silence témoignait parfaitement du fait qu'il était d'accord avec elle. C'était rare, ça leur avait prit du temps mais ils étaient enfin sur la même longueur d'ondes. Il glissa ses mains dans ses poches et se pencha pour mieux observer le tableau accroché au mur devant lui quand, dans cette position à l'équilibre mitigé, il manqua de tomber en avant - la question l'avait déstabilisé.

Qu'avait-il perdu ? Question intéressante.

Pour une fois elle s'intéressait vraiment à lui et pas simplement pour combler les trous de leurs moments parfois gênants. Ou peut-être qu'elle l'avait toujours fait et qu'il ne le voyait que maintenant. Il était trop maladroit avec les sentiments pour percevoir ce genre de choses et la nature de l'admiration que sa filleule lui portait lui échappait. Il avait perdu Zelda. Voilà ce qu'il avait perdu. Bien que leur lien reste indéniable, il avait avancé... il s'en était détaché. Il tenait toujours autant à elle mais il pouvait vivre sa vie sans avoir à lui tenir la main. C'était bien, ça l'aidait à avancer, mais ça pesait.

« J'ai perdu quelqu'un. En quelques sortes. » avoua-t-il. « Mais j'ai toujours été avide. Ce monde est mauvais. Je ne peux pas y vivre normalement, aussi, je ne m'arrêterai jamais. On pourrait dire que le but de ma vie est d'y trouver un sens. »

Il haussa les épaules avec indifférence sans faire de commentaire sur ses remarques. Il ne la rejetterait plus, parfaitement conscient que ça ne l'arrêterait pas. Il la tiendrait au courant de chaque avancée mais si elle prenait la décision de le suivre, c'est quelque chose qu'elle devrait assumer jusqu'au bout. Il en avait assez de s'inquiéter pour les autres.

Hadès n'était pas certain de pouvoir supporter de vivre avec une nouvelle perte mais il en avait plus que marre de laisser ses sentiments le guider. S'il voulait changer ce monde, il devrait d'abord le combattre - et ça ne se ferait pas sans perte, il le savait bien.

« Parfait. Commençons par informer le monde. Tu veux commencer ? »

Il pianota sur son téléphone, tourna l'écran vers elle : la page de l'intranet. Il était prêt à informer l'école entière qu'il la défiait ; une fois dans un projet, il ne reculerait devant rien. Il était temps que sa filleule l'apprenne une dernière fois.


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MessageSujet: Re: When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide   When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide 1400359500-clockMer 23 Sep 2015 - 20:17

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Isalynn & Hadès

Je n'avais pus rien à dire, juste à faire mes preuves. C'était une chose de dire ok et de lancer de beaux discours mais je préférais l'action. J'allais lui montrer jusqu'où pouvait aller le soutien et la dévotion même si je savais que je ne remplacerait pas la paire qu'il avait perdu. J'avais aperçu sa sœur il me semble mais peut être juste une fois, alors je l'avais oubliée. J'avais oublié qu'il avait eut quelqu'un avec qui discuter de tout, oublié que quelqu'un avait été proche de lui, l'avait comprit, écouté. C'était une relation que j'aurais pu envier en quelque sorte, moi qui n'est jamais eu ni frère ni sœur seule face à mes démons, à assumer tout le poids de la famille et des responsabilités. Mais comme on dit ce que l'on à pas connut ne nous manque pas, ainsi je n'éprouvait aucune peine. En revanche, je cernais mieux Hadès à présent que j'avais ajouté une clé à l'énigme, ça devait être affreux d'être comme fusionné à une personne et de se la voir arracher du jour au lendemain. Ce n'était pas si elle était morte mais n'empêche qu'il se retrouvais seul.

Le blanc laissé pendant un certain temps ne me gênait plus comme avant. J'avais dit les choses comme il fallait et je ne regrettait pas ma question. Peut être qu'un jour il s'ouvrirai d'avantage et là, je serais présente pour écouter, sans commentaire ni jugement. Je ressentais cet étrange impression que quelque chose venait de changer dans notre rapport l'un à l'autre. Il y avait toujours eut du respect et pour ma part de l'admiration, mais c'est comme si les choses étaient passée au niveau supérieur. Il m'avait toujours regardée de haut en me lançant des piques assassines, on parlait de la pluie et du beau temps et je me rongeait le frein intérieurement. Convaincue depuis toujours que je voulait le surpasser, lui faire mordre la poussière. En fait le sentiment d'apaisement que je ressentais en ce moment même m'apporta la réponse : Je ne voulais pas le dépasser, je voulais arriver à son niveau. Tout ce que j'avais espérer jusqu'à lors c'était de la reconnaissance, comme celle que l'on attends d'un professeur, d'un parent, d'un mentor. Je voulais qu'il me reconnaisse et qu'il soit fière en quelque sorte et ce que je n'avait jamais eu avec ma famille, je l'obtenais a présent, quand il me tendit son téléphone relié à l'intranet.

Je tendis la main vers le téléphone et tournais l'écran face à moi. Plus question de reculer, à présent j'apportais ma pierre à l'édifice. Je savais que je ne pourrais plus faire machine arrière, et je coupais tout ce qui me reliait à ma situation. Je changeais de peau, je passais au stade supérieur, et pour la première fois dans ma vie, je lâchais prise en me remettant entièrement à quelqu'un. Ma foi était inébranlable t rien ne m'arrêterais, ne nous arrêterais. Je ne savais pas du tout où cela nous menait et je ne pensait même pas aux conséquences. Qu'est ce que c'était bon. Mes doigts pianotèrent sur le clavier tandis que je lisais à voix haute.

-"Ranker, Ecole, Classes, Couleurs, Classement. Systèmes inébranlés et intouchés jusqu'à lors. Jouons à un jeu, inventons nos règles. Nous vous déclarons tous en danger à partir de ce jour. " Tu veux ajouter une suite?



Je lui rendit son téléphone, de nouveau grisée par ce revirement de situation. C'était donc ça que l'on ressentait quand on mettais tout en jeu? Enfreindre les règles était nouveau pour moi, sortir du rang était nouveau et plus que tout trahir était nouveau et exaltant. Quelle merveilleuse expérience que de planter un couteau dans le dos, sans que la cible ne s'y attende. Le sentiment de puissance que l'on en dégageait était indéfinissable à présent je me demandait, allait on rester incognito et les voir se soupçonner les uns les autres, s'entredévorer rongés par la suspicion. On allait on revendiquer nos actes et assumer leur peur et leur reproches? De toutes façon leur foi était déjà en train de vaciller depuis la disparition de Ruthel, nous n'avions plus qu'à souffler sur la braise pour que le feu prenne.

-Je n'aurais jamais pu m'améliorer d'avantage avec un autre parrain. Cette journée fait des merveilles sur les relation Parrain/Filleule, même si dorénavant je te considère comme plus que ça. J'ai décidé que tu était digne d'être mon mentor.



Je n'avais rien décidé du tout en réalité les choses s'étaient faites d'elle même, mais au moins notre relation pourrait perdurer au delà de ce pensionnat. Après tout il quitterait l'école quand il aurait 21 ans et la sortie était plus proche pour lui que pour moi. La perspective d'être la marraine plutôt que la filleule ne me semblait plus aussi alléchante qu'avant finalement. Comme quoi on s'attache à tout. En regardant autour je me rendit compte de la grandeur de cette salle et son aspect. Tous y avaient laissé leur traces, leur émotions. Les Couleurs avaient mélanger les couleurs pour en créer de nouvelles, peut être arriverions nous à ce même résultat un jour. Je pris un pinceau, le plongea dans la peinture encore fraiche et dessina un long trait continu sur des "oeuvres" placées à la suite des autres.

-Ce pensionnat à vraiment besoin de faire peau neuve. A commencer par ce petit roi qui se cache.



Je venait d'arriver sur une représentation du Ranker. Quel élève fanatique avait pu essayait de représenter ce mec? Curieuse idée de vouloir peindre quelqu'un qu'on ne voyait jamais à moins que ce ne soit un S? Maintenant que j'y pensais, c'était le moment rêvé pour questionner Hadès à son sujet.

-Dit, c'est quel type de gars celui-là?



En posant ma question je passait mon pinceau sur le cou du portrait. La couleur au bout de mon pinceau était un beau rouge écarlate.

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MessageSujet: Re: When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide   When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide 1400359500-clockDim 4 Oct 2015 - 13:20
When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide
Longuement, il observa l'écran du téléphone. Les mots tapés d'une main rageuse, vengeresse, le soldat indigo qui se retournait contre les convictions qu'il avait toujours soutenu. Ne sachant pas vraiment comment accueillir la vitesse de réflexion dont elle faisait preuve, et la décision qu'elle avait prise de tout lâcher pour le suivre dans son épopée suicidaire, il resta quelques instants interdit. Il se repassa les paroles dans sa tête, observant le téléphone jusqu'à ce que l'écran se verrouille et leva les yeux vers elle. Laissant l'objet mariner entre ses doigts, réfléchissant à la suite tout en accueillant ses paroles.

Il n'aurait su dire l'expression qu'il affichait dans cette situation - c'était bien la première fois qu'il avait droit aux compliments sincères et ça n'était pas facile. Il était prit entre l'idée simple que c'était la logique des choses et la réaction humaine d'agir dans l'optique de la reconnaissance qu'il éprouvait. Le problème, c'est qu'il ne l'éprouvait pas, et il avait beau ne pas rester de marbre face à ses mots d'une trop grande humanité pour qu'il n'y adhère, il avait trop l'habitude des éloges d'autrui pour laisser ses émotions le submerger si simplement.

Quand bien même, il ne s’attendait pas du tout à ça venant de sa fière filleule, symbole indéniable que leur relation avait évolué depuis lors. Faisant sauter son téléphone dans sa main, il songea à la suite, à la possible inquiétude, à ce que le destin pouvait bien lui réserver. Il n’en avait pas la moindre idée et c’était une sensation nouvelle qui ne manqua pas de faire papillonner son ventre d’une impatience sans nom. Le genre de personnes qu’était le Ranker ? Il n’en avait que faire, il l’écraserait.

Ce n’était pas son genre de demander son nom aux insectes avant de les écraser sous sa chaussure. Il ne se laisserait pas plus distraire par un pseudo intérêt que par la pitié qu’on lui reprochait d’éluder - il ferait regretter à ce gamin d’avoir voulu se hisser au-dessus du démon écarlate.

« Aucune allégeance ne vous sauvera. » articula-t-il en pianotant sur le clavier de son téléphone, un maigre sourire aux lèvres.

Il appuya sur la touche envoyer et posa l’objet électronique sur la première table à portée comme s’il venait d’envoyer un sms à un ami. Cela fait longtemps qu’il n’était plus anxieux des conséquences de ses actes dans une école ou l’administration restait de marbre face aux actes les plus terribles. Et les élèves, ces chers élèves, qu’auraient-ils pu faire face à l’objet de leur terreur - il s’était dressé face aux violets sans qu’il ne voit l’ombre d’une révolte, alors, un message n’y changerait rien.

« Je n’en sais rien. Et ça ne m’intéresse pas. En revanche, j’ai envie de yakitori. Tu connais un restaurant japonais quelque part ? Je t'invite pour l'occasion. »

Il attrapa son téléphone qu’il enfouit dans sa poche, quittant la salle d’art. Il était étrangement énergique et ça le perturbait tout autant que sa filleule. Quelque chose n’allait pas. Il était conscient de se diriger vers l’inconnu sans la moindre idée de ce qui l’attendait au bout mais d’une certaine façon, c’était rassurant. Il n’avait pas fait le tour des choses, il restait tant à découvrir. Bien trop pour qu’il ne s’estime sincèrement repu.


robb stark

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MessageSujet: Re: When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide   When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide 1400359500-clock
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When you feel my heat, look into my eyes, it's where my demon hide
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