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 i wanna be the hunter — june

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MessageSujet: i wanna be the hunter — june   i wanna be the hunter — june 1400359500-clockSam 31 Oct 2015 - 13:20
i wanna be the hunter


« C'était quoi, ça ? »

C'était depuis très récemment que ça se passait comme ça. Depuis la dispute avec Allyson, en réalité, où de la façon la plus brutale possible, elle avait prit conscience des choses.

Depuis qu'on lui avait collé ses faiblesses sous le nez, comme un reproche, lui faisant clairement comprendre que le ramassis d'hypocrisie qu'évoquait sa présence aux autres ne rentrait pas vraiment dans la catégorie de la justicière qu'elle aurait voulu être pour les autres. Elle n'était qu'une gamine que son don effrayait, une gamine qui, par peur de la solitude, avait tourné les talons à sa famille pour revenir ici.
Elle avait construit quelque chose.
Elle avait cette réputation qui, malgré tout ce qu'elle avait vécu, perdurait - lui offrant l'attention et l'affection d'innombrables gens. Respectée pour sa façon d'être, son naturel qui, pendant si longtemps, avait été sujet à sa honte.

Felicia n'en revenait pas d'avoir été si bien intégrée à une communauté en dépit de la marge qu'elle avait vis-à-vis des habituelles normes de comportement, et c'était comme un trésor précieux qu'elle refusait de laisser tomber. Elle avait si bien mené sa barque, sans s'attendre à trouver un tel trésor au bout de la croisée, qu'elle faisait tout pour ne pas l'entacher - mais maintenant, tout semblait voler en éclats. Maintenant, depuis Allyson, maintenant qu'elle abordait June sans le moindre tact, l'agacement au bord des lèvres qu'elle tentait de retenir, parce que bon sang, ça n'était pas censé se passer comme ça.

June n'était pas censée être comme ça.
C'était sa camarade de classe et de surcroît, une fille qui s'était intéressée à WIP - raison pour laquelle elle s'était rencontrées. Elles en avaient parlé, elle s'étaient investies.

Elle avait fait ce bout de chemin ensemble, avec, elle le pensait, cette même passion pour l'égalité, ce même espoir de voir les tensions apaisées.
Elle avait offert sans le moindre doute sa confiance à la jeune femme et voilà qu'elle lisait, au lendemain d'une semaine très chargée, les pires retours de tout ce qu'elle lui avait offert. La vérité sur ce qui n'avait été qu'une mauvaise comédie, un mensonge absurde - tout ce sur quoi, maintenant, elle aussi avait décidé de lever le voile.

« Qu'est-ce qu'il t'a fait pour que tu fasses ça ? Et ça mène à quoi ? Je pensais que tu soutenais WIP comme je le faisais, mais c'étaient que des conneries ? »

Définitivement, elle en avait marre. Et elle ne prêtait pas plus attention à cette salle vide qu'aux quelques regards passés dans l'entrebâillement de la porte - elle n'était pas certaine qu'elle aurait agit différemment s'il y avait du monde, qui plus est.

Aujourd'hui, elle était à cran.
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MessageSujet: Re: i wanna be the hunter — june   i wanna be the hunter — june 1400359500-clockSam 31 Oct 2015 - 15:07

{{« i wanna be the hunter
ft felicia



Depuis ton annonce, on ne pouvait pas vraiment dire que t’étais la bienvenue au sein de la classe des D. A vrai dire on te prenait pour une traître, et la plupart avaient soit déjà pardonné à Orest, soit décidé de lui en vouloir. Mais au moins, tous étaient d’accord pour dire qu’elle était vraisemblablement devenue le point noir de la classe, la brebis galeuse, celle qui n’avait rien à faire ici. Si seulement ça pouvait te faire quelque chose.

Tu ne savais pas si c’était la satisfaction d’être vue comme une parfaite connasse ou bien la folie qui te fis sourire à cette pensée, mais ce dont tu étais sûre, c’était que tu étais fière de tes agissements. A la limite, Orest t’importait peu. Tout ce qui t’intéressait était de montrer à quel point leur stupide alliance était bancale, et aussi fragile qu’un château de carte. Il suffisait d’un souffle pour tout briser, et tu comptais bien y participer. Et la révélation des actes de Sean n’étaient que le début.

— C’était quoi ça ?

Tu relevas la tête, découvrant une Felicia fatiguée et en colère. Usée par les événements et sa stupide conviction que WIP pouvait changer les choses. Alors qu’il n’y avait rien à faire. Tu savais qu’elle avait des choses à te dire,  alors tu tournas la tête, fermant ton sac. La classe avait été désertée mais tu vis bien que quelques curieux regardaient par l’entrebâillement de la porte. Pour que Miss Prismver s’énerve, quelque chose de grave s’était probablement passé. Autant être aux premières loges. A tes yeux, ce n’était qu’une bande d’attardés avides de ragots. Tous les mêmes. Tu les fis fuir rien qu’en les fusillant du regard. Pathétique. Plus le temps passait, et plus les personnes de ce pensionnat te décevaient.

— Qu'est-ce qu'il t'a fait pour que tu fasses ça ? Et ça mène à quoi ?

Tu soupirais. Elle, comme tous les autres, te débitait à la figure le même discours. Si elle croyait qu’elle pouvait changer les choses maintenant, c’était peine perdue. Comme si Orest était important. Il n’était qu’un vulgaire pion, ça crevait les yeux. Sa voix attira de nouveau curieux, tu les chassas une nouvelle fois. C'était entre elle et toi.

— Je pensais que tu soutenais WIP comme je le faisais, mais c'étaient que des conneries ?

Nous y voilà. T’esquissais un léger sourire satisfait, moqueur, un sourire qui définissait une certaine victoire. Comme si tout ce que t’avais prévu c’était exaucé, et que les personnes trompées venaient juste de s’en rendre compte. Et c’était ce qui venait de se passer. Tes lèvres s’étirèrent de plus en plus, et tu te mordis la lèvre inférieure pour te retenir de lui rire au nez ; ce qu’elle était naïve, une vraie gamine. Elle pensait sincèrement, que toi, t’allais faire partie de l’organisation Work In Progress. Que t’allais les aider. Plutôt crever.

— Ma pauvre chérie. Tu marquas une pause, te laissant le temps d’apprécier la vue de son visage qui se décomposait. T’as vraiment cru que WIP m’intéressait ? Honey, si tu viens juste de comprendre que Prismver est à lui seul un ramassis de traîtres et de mensonges, retourne jouer dans ton bac à sable.

La moquerie s’entendait dans ta voix ; méchante, cruelle, t’étais en train de briser ses rêves utopiques de petite fille. T’en avais rien à foutre de Felicia – enfin presque, puisque cette fille, avec ses principes à la con, elle faisait chier tout le monde. Elle se prenait pour une petite sainte ayant le pouvoir de changer les choses, pour un héros qui pouvait sauver la Terre entière – ou plutôt le pensionnant dans son intégralité. Mais elle était faible, naïve. Stupide. Et si le monde était dirigé par des personnes ayant uniquement des bonnes intentions, ça se saurait.





(c) S I A L



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MessageSujet: Re: i wanna be the hunter — june   i wanna be the hunter — june 1400359500-clockSam 31 Oct 2015 - 16:11
i wanna be the hunter


Ce serait faux de dire qu'elle ne s'y attendait pas.
Elle s'attendait à tout depuis quelques jours, depuis sa discussion sur le toit avec Allyson.

Les règlements de compte avaient été violents et elle avait eu le droit à la vérité sur son propre regard, à cette vérité cruelle contre laquelle elle avait toujours voulu faire quelque chose. Elle était devenue si pacifiste et aveuglée par la certitude d'être l'épicentre de toute une justice qu'elle en avait perdu de vue son objectif premier - et petit à petit, sans s'en rendre compte, elle était devenue cette mécanicienne un peu à côté de la plaque qui réparait derrière les autres. Comme une excuse. Car plutôt qu'aider, tout s'était empiré, car tout casser devenait bien plus facile quand il y avait quelqu'un qui passait derrière.

Au bout du compte, c'était inutile. C'était hypocrite. Ce n'était jamais qu'une gentillesse un peu trop forte qu'elle exprimait, qu'elle essayait de noyer dans ses quelques coups de gueule comme si se rebeller intérieurement contre le mal qui l'entourait pouvait constituer une excuse suffisante. Mais n'était-elle pas l'unique folle - la seule étoile, incessamment brillante, dans cette force insoupçonnée qui la rendait capable de tout ignorer ?

C'était hypocrite. Elle le savait. Et depuis hier, ce manque d'estime, ce dégoût d'elle-même déjà si présent depuis la mort de son frère grandissait peu à peu, comme un virus, l'expression d'un changement imminent auquel elle refusait de procéder comme si l'idée d'abandonner un peu de bonté risquait de la rendre définitivement mauvaise.

Comme si tout ça, toute cette mise-en-scène, n'était qu'une prise de conscience, comme l'idée qu'enfin, elle n'était pas cette saine exempte de défauts, cette miss parfaite avec ses idéaux trop parfaits pour rester présents - comme si June était l'envoyée de ses propres doutes, les paroles qu'elle se marmonnait à elle-même chaque nuit, chaque instant, dans l'interminable silence d'un esprit enveloppé dans une tornade à la rotation si forte qu'elle en devenait un habituel bruit de fond. Concession.
Et tout ça, tout ce bruit si longtemps supporté, toute cette situation improbable, impossible et insurmontable lui devenait si insupportable qu'elle n'entendit plus rien.

Elle observa, presque impassible, le visage satisfait de la D qui dévoilait, comme le mauvais ploptwist d'un film indépendant, ce qui ressemblait à une évidence à présent qu'elle s'affichait comme elle était vraiment.
Elle observa, reprenant contenance peu à peu, car se refusant, dans le peu de fierté que lui laissait la situation actuelle, à lui laisser le plaisir de la voir obéir aux réactions habituelles d'une trahison bien menée. Alors, sur cette pensée, sur la simple idée qu'elle n'avait pas plus mérité sa présence qu'une simple réponse de sa part, tout changea à ses yeux, le monde élevé au stade d'une horripilante comédie menée par les bras de sa colère.

Cette fille l'énervait, avec son visage si satisfait et son regard mauvais.
Cette fille l'énervait, à répéter le même mot dans deux langues comme si ça en changeait l'impact.
Cette fille l'énervait avec ses principes aussi stupides qu'aveugles.
Avec son ton méprisant comme si elle valait mieux.
Avec ses comparaisons stupides et vides de sens.
Avec ses certitudes. Avec ses imbécilités. Avec ses moqueries idiotes.

« Je viens juste de comprendre, oui. » Car elle y pensait chaque jour, sans jamais oser l'affirmer. « Tu fais partie des deux. La différence, c'est que tu te mens à toi-même pour te convaincre que tu n'es pas qu'une enfant qui n'arrive à rien sans la reconnaissance des S. »

C'était sans doute la première fois que cette gamine à l'allure si parfaite, à l'esprit si bien réglé, comme au milieu d'une appréhension enfantine, semblait se trouver. Elle en avait assez de repasser derrière - elle n'était pas là pour arrêter June, pas cette fois. Elle mettrait une dernière fois les choses au clair pour balayer son esprit de toute responsabilité - effacer le moindre sentiment qu'elle ne méritait pas de la voir ressentir.
Et, plantée juste en face d'elle, émotion amplifiée par la différence de taille et donnant à son regard condescend une allure de pitié, elle s'autorisa un maigre sourire, comme si tout son point de vue sur le monde, tout ce qu'elle retenait et effaçait au nom de ses principes convergeait en cet unique instant. La fin d'une vie si pure, à la parfaite entreprise.

« Sans les gens comme moi, les gens comme toi ne valent rien. Quand il n'y a personne pour réagir à tes bêtises, tu comprendras peut-être leur absurdité. C'est à croire que c'était aussi de la comédie quand tu paraissais être une personne intéressante. »
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MessageSujet: Re: i wanna be the hunter — june   i wanna be the hunter — june 1400359500-clockDim 1 Nov 2015 - 16:40

{{« i wanna be the hunter
ft felicia



Elle se dressait face à toi comme si te dominer par la taille allait changer quelque chose – et bien évidemment, il n’en était rien. T’avais toujours fait partie des plus petits, et tu t’étais faite à l’idée. L’importance de quelqu’un ne se définit pas par sa taille mais par la grandeur de ses actes. Que ce soit quelque chose de mauvais, ou de bon. Alors que Felicia te regarde de haut de la sorte devant toi ne t’intimidais pas – au contraire, ça te faisait sourire. Parce que si elle croyait pouvoir changer quelque chose à ce qu’elle était, c’était peine perdue ; chassez la nature, et elle revient au galop. C’est peut-être pour cela que t’avais décidé de laisser ta nature prendre le dessus ; tu croyais tout contrôler alors que ta colère te guidait à la baguette.

Elle te parlait de la reconnaissance des S, comme beaucoup avant elle. Cependant, au fond, même si tu restais persuadée que les S étaient la meilleure chose qui puisse t’arriver, tu voulais montrer à quel point l’alliance des classes était la chose la plus stupide au monde – après WIP bien sûr, dont les membres étaient, à ses yeux, que les fervents serveurs d’une cause s’apparentant à l’idéologie d’un monde aussi dangereux que celui des bisounours. Felicia esquissa un léger sourire, un sourire signant la fin d’une époque révolue et le début d’une ère nouvelle ; peut-être comprenait-elle enfin que tout ce qu’elle avait entrepris avait été jusque-là inutile, peut-être souhaitait-elle enfin arrêter de ramasser les morceaux brisés délaissés par les guerres entre les classes.

Les mots qu’elle jeta à t’en encontre n’eurent d’autre impact que celui de te réjouir ; croyait-elle ne serait-ce que de te toucher ? T’étais devenue transparente, aussi réelle qu’un fantôme. Un vulgaire spectre d’une âme rongée et égarée. D’une âme qui ne cherchait même plus à être sauvée, qui pensait de toute manière que la vie était trop cruelle pour laisser une quelconque once d’innocence y voguer ; qu’il valait mieux lâcher prise plutôt que de chercher la perfection, tu préférais désormais chercher la beauté dans la laideur, et l’horreur dans la pureté. T’étais rendue à un stade de non-retour, et tu aimais ça. Tu aimais cette idée que, pour une fois, l’erreur te semblait impossible. Que l’erreur n’était autre qu’un vulgaire souvenir emprisonné dans la toile du passé. Il faut qu’elle s’ôte de l’esprit que la race humaine vaut encore quelque chose ; elle s’efforçait de se battre contre quelque chose de sauvage et instinctif, les sept péchés capitaux n’étant autres que la définition même de cette espèce.

— Le monde entier est une vulgaire comédie, ne l’oublie jamais.

C’était la dernière phrase qui sorti de ta bouche, comme une excuse voilée ou une sentence destinée à faire réfléchir ta victime alors qu’elle n’avait pas vraiment lieu d’être. Il fallait bien que ça arrive, à un moment où à un autre ; si apparemment elle ne comprenait pas les mots, peut-être qu’elle comprendrait les gestes. T’étais devenue impulsive, irritable, t’avais atteint tes propres limites ; et si tu te concentrais pour ne pas laisser ton don sortir de lui-même, tu laissas ta colère s’extirper de tes veines et des muscles comme une arme redoutable ; crûe, aigre, celle que tu réservais d’ordinaire à Hadès quand t’étais au bout du rouleau.

Ton poing se fracassa contre l’arrête de la mâchoire de la blonde. Si belle, si parfaite. Si innocente. Trop belle, trop parfaite. Trop innocente. T’avais jamais cogné quelqu’un. Enfin, tu ne t’en rappelles pas, si ça avait été le cas. Mais ce qui n’était qu’un vague désir c’était transformé en un besoin insoutenable. Si elle n’avait été qu’une gamine trop jeune pour comprendre l’enjeu de ses actes, t’aurais peut-être pas réagis comme ça. Mais elle s’obstinait à penser qu’elle avait raison, alors, que, bordel, elle n’avait jamais eu aussi tort de toute sa misérable de vie.

Tu la poussas contre le mur. Tu ne savais pas si elle avait le souffle coupé ou si elle avait complétement oublié la notion de défense, peut-être les deux ; mais elle se laissa presque faire. Comme si c’était dans l’ordre des choses. Putain, ce qu’elle était pathétique.

Ton poing s’écrasa contre son nez, laissant derrière lui une trainée rouge. Arrête de croire que tu peux changer les choses. Le monde est con, les gens sont cons. Et c’est pas ta petite personne qui va pouvoir tous nous sauver.

Il rencontra son arcade ; peut-être ce coup marquera son visage d’une auréole bleutée. Peut-être, ou peut-être pas. Qui sait ? Sûrement pas toi. Tu ne réfléchissais ni aux conséquences, ni à ce que tu étais en train de faire. Elle était rien pour toi. T’avais besoin d’un défouloir. T’avais besoin de lui montrer que WIP n’était qu’une connerie. Que tout ça n’était qu’une de ces comédies romantiques grotesques, que ça n'allait pas bien se terminer. Il n'y avait pas de fin heureuse, pas cette fois.

Ton genou frappa au niveau de son ventre – tu savais que c’était mal, ce que tu faisais. Mais t’arrivais pas à t’arrêter. Et les éclairages de la salle qui crépitaient, témoin de ton état. Son corps frêle glissa jusqu’au sol. Elle te faisait pitié. Elle est faible. Trop faible. Et ce n’est pas ce genre de personnes qui survit. La gentillesse, la clémence, le pardon, tout ça ce ne sont que des foutaises destinées à te faire sentir mieux dans ta peau. Mais ça ne change en rien ce que t’es.

Tu donnas un coup de pied dans ses côtes, qui laisseront sans doute une ecchymose. Peu importe. Tu te retenais de lui cracher dessus, elle qui sanglotait à tes pieds. Elle ne méritait pas même ta salive ; elle était si inutile. Elle pouvait bien raconter à qui voulait l’entendre que t’avais fait ça, au fond, t’en avais rien à foutre. Comme tout le reste.

— Ta faiblesse me dégoûte.

Et tu partis sans un mot de plus, laissant là ta victime, seule. Tu pénétrais dans les toilettes situées au bout du couloir, rinçant tes doigts comme si ça pouvait effacer ce que tu venais de faire. Tu relevais la tête, te regardant dans le miroir ;  le visage déformé par la colère et la haine, tu ne te reconnaissais plus.

Junnella était morte. Elle n’existait plus, réduite à l'état de cendres.






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