Sujet: Hold on, pain ends || Lhym Ven 29 Mai 2015 - 22:04
mi-mai • HRP • sorry du retard ;-;
Il faisait beau. Il faisait ensoleillé. Il faisait agréablement chaud dans les environs. Le ciel d'un bleu azur magnifique se reflétait dans l'eau clair et limpide. Oui, cette journée s'annonçait parfaite pour organiser un barbecue au bord de mer, juste comme l'avait planifié Lance quelques jours plus tôt. Warren avait toujours aimé l'océan, même s'il détestait s'y baigner — il ne savait pas nager du tout, et sa crainte des étendues d'eau provenait de là. À chaque fois qu'il se rendait ici, il avait l'impression de retrouver la mer de Sydney, là où il se rendait chaque été avec sa famille dans le passé.
Cela lui faisait plaisir de venir ici, malgré qu'il ne connût presque personne parmi les invités. Vraiment personne. Toutefois, Warren ne se faisait pas de souci ; la foule ne l'effrayait pas — ce devait bien être la seule chose qui ne l'effrayait pas, d'ailleurs... — et de toute façon, il savait que Lance chercherait à l'incruster dans un groupe s'il le voyait seul. Inévitable. C'était Lance après tout. Il avait toujours été ainsi depuis leur rencontre et c'était pour cette sympathie qu'il le considérait comme un ami.
Le sable brûlant commençait à pénétrer dans ses sandales, le faisant légèrement grimacer au contact de la chaleur — il n'avait plus l'habitude. Même s'il n'irait pas se baigner, il portait également un short de bain — qui n'avait jamais servi — en guise de bas ainsi qu'un T-shirt classique. Le sac qu'il tenait dans sa main droite contenait tout ce que Lance lui avait demandé. Sodas, chips et vinaigre, qu'il déposa aussitôt sur une table à disposition. Et il releva la tête pour voir qui se trouvait à proximité ; il aperçut au loin, par hasard, une petite tête blonde platine bien reconnaissable. Un peu trop reconnaissable.
Lhym. Encore et toujours.
C'était fou de constater à quel point sa présence devenait une hantise à chaque fois qu'ils se séparaient ; tout d'abord à son retour à Prismver datant de quelques mois, puis les semaines qui suivirent leur dernière discussion. Il y avait eu ce malentendu, ce gros malentendu qui était toujours d'actualité malgré les mois qui s'étaient écoulés. La fameuse inconnue ne s'était plus jamais montrée après cette histoire, bien entendu. C'était suspect, mais pas assez pour lui mettre la puce à l'oreille sur l'absurdité de ce conflit. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il était innocent, et qu'il avait envie d'en persuader Lhym.
Son visage n'exprimait aucune émotion particulière ; il adressa simplement un regard timide à sa bien-aimée, avant de détourner ses yeux. Il délaissa le sac qui contenait la nourriture au pied de la table et se dirigea en solitaire au bord de la mer. Bien entendu, il était hors de question pour lui de tremper un pied dans l'étendue d'eau salée ; la distance qui le séparait de l'eau s'étendait assurait, heureusement, trois bon mètres de sécurité. Non, il souhaitait juste qu'elle le rejoignît pour en discuter, pour se mettre au clair et peut-être même se réconcilier. Pourquoi ne l'eurent-ils pas fait plus tôt ? Même lui ne saurait pas répondre. Peut-être par peur qu'elle l'évitât. Peut-être par peur que cela ne se muât en dispute au milieu du couloir. Peut-être par peur de la blesser avec ça. Peut-être... Certainement par lâcheté. C'était ce qu'il avait toujours été.
Mais cette fois-ci, il voulait régler cette histoire une bonne fois pour toute.
Sujet: Re: Hold on, pain ends || Lhym Mar 23 Juin 2015 - 21:04
Un grand soleil déjà bien haut dans le ciel, une chaleur très agréable et une fête en perspective. Au départ tu ne voulais pas trop y aller, il allait surement avoir du monde que tu ne connais pas et surtout il allait avoir Warren. Querelle de couple, c'est vrai qui dur depuis quelque mois maintenant. Depuis que vous vous êtes revenu, rien ne va, en même temps, la découverte que pendant ton absence Warren n'a pas chaumé pour te remplacer t'as juste brisé le coeur.
Pourtant, tu es quand même venue, pas pour le voir, oh que non, mais pour Lance qui t'a pratiquement supplié de venir en bon parrain qu'il fait. Tu as finalement accepté de venir à sa fête sur la plage et tu as même apporté une salade de tomate à défaut de ne pas savoir quoi d'autre apporter. De toute façon c'était le geste qui compte. Parlant alors dans un coin avec Lance, tu ne fis même pas attention à ton "petit ami" qui est arrivé. Tu n'as même pas remarqué sa présence, ni même sentis qu'il ta regardé, tu étais trop occupé à parler avec Lance, qui lui a bien entendu tout vu.
Pour cette belle occasion, tu t'es habillé d'une salopette en short, pas en jean pour une fois avec en dessous un maillot à manche court un peu aux allures madras. Bien entendu dessous encore de tes vêtements, tu as mit ton maillot de bain, on ne sait jamais après tout. Comme il fait aussi chaud, tu as attaché tes cheveux, bien qu'ils sont déjà court, tu as réussi à les attacher quand même en une sorte de queue/chignon décoiffé. Bref passons.
Alors que tu parlais à Lance, il te coupa un moment pour te dire que Warren était là, tu ne dis rien et tu tournes très vite fait la tête pour voir où il était, puis tu regardes Lance en disant que tu t'en fichais royalement. Lance alors te questionna longuement, essayant de te convaincre d'aller parler à Warren. Tu ne voulais rien entendre, ni même aller parler à Warren. Il n'y avait rien à dire et que c'était terminé, que tu ne voulais pas te battre pour lui puisque monsieur avait trouvé quelqu'un d'autre. Cependant, à force de te travailler et à t'énerver, Lance réussi à te faire changer d'avis.
Tournant les talons, bras croisé et soufflant un grand coup comme si aller voir ton "petit ami" était une corvée tu commences à avancer vers lui avant de te retourner pour protester avant que Lance te coupe et t'oblige à y aller. Tu fis la moue et tu soufflas encore une fois avant de reprendre ta route sans vraiment de motivation. Tu n'aurais pas dû venir, comme ça Lance ne t'aurais pas obligé à faire quelque chose que tu ne veux pas faire. Alors que tu n'étais plus très loin de Warren, tu hésitas un moment retournant à mainte reprise la tête vers Lance qui t'encourageait le pouce lever comme pour dire que tout irait bien. Tu le maudissais de loin.
Finalement, tu arrives enfin aux côtés de Warren, tu ne t'assis pas, tu restes debout les bras croisés et le regard loin, très loin vers l'océan. Tu ne voulais franchement pas lui parler, mais maintenant que tu y es, il était temps peut être de mettre les choses au clair, afin d'être enfin bien dans ta tête et de régler cette histoire, quel se finisse en rupture ou non, tu en avais besoin.
Sujet: Re: Hold on, pain ends || Lhym Dim 19 Juil 2015 - 0:29
mi-mai • HRP • blblbl jtm ♥
Et en la regardant de loin, il se rendit compte qu'elle venait enfin dans sa direction. Cela le soulagea de se dire qu'elle voulait encore lui parler malgré la mauvaise plaisanterie de Faust, qu'elle acceptait encore de lui adresser la parole. Toutefois, il lut sur son visage assez facilement qu'elle venait vers lui à contrecœur, par obligation très probablement.
Et aussitôt ses espoirs s'envolèrent.
Il savait, pourtant, qu'elle serait réticente à l'idée de le revoir après ce malentendu ; il s'y était attendu suite aux événements survenus. Alors pourquoi... Pourquoi est-ce que cela le décevait ? Pourquoi il sentait le peu de confiance qu'il avait disparaître d'un coup ? Pourquoi ? Lui qui cherchait à faire preuve de bravoure pour une fois, songea à la fuite, à l'abandon de tout avant même d'avoir essayé. Mais pour une raison inconnue, il resta planté là, le cœur battant de plus en plus vite à l'idée d'affronter le regard accusateur de la demoiselle. Et elle arriva enfin.
— Salut... murmura-t-elle.
Pire qu'un regard accusateur, c'était un regard désintéressé qu'elle lui adressait. Ce vide d'intérêt rendait ses yeux emplis de rancœur. Et cela suffisait largement pour le mettre mal à l'aise. Très mal à l'aise. Elle, qui se montrait si douce et adorable avec lui, qui le protégeait des autres et se souciait de son bien-être, qui lui rappelait sa propre mère, semblait à présent le mépriser de tout son être. Ou voire le haïr.
Que pouvait-il faire face à cela ? Rien. Absolument rien.
Son regard, gêné, continuait de fixer l'océan. Du coin de l'œil, il l'observait attentivement pour voir si elle lui prêtait tout de même un peu d'attention. Mais non. Rien. S'il devait régler cette histoire, pour une fois, il devrait faire le premier pas.
— Salut. Ç... ça va ? répondit-il doucement.
C'était une entrée en matière assez faible, assez pitoyable mais tout à fait digne de lui. Détournant le regard sans arrêt, il ignorait comment continuer, comment lui expliquer cette histoire. Même en étant innocent et en connaissant les faits, il craignait qu'elle ne le crût pas. Il avait du mal à se lancer en s'imaginant qu'elle ne lui ferait pas confiance.
— Ça faisait longtemps, n'est-ce pas ? Depuis... Depuis que c'était arrivé... poursuivit-il en bégayant, montrant sa gêne par son sourire forcé et sa voix hésitante.
Les derniers mots avaient été plus difficiles à prononcer, car le sujet sensible venait d'être lancé de façon maladroite. Désormais, il n'y avait plus aucun retour en arrière envisageable. Il devait continuer. Il n'avait plus le choix.
— Tu m'en veux j'imagine ? balbutia-t-il sur un ton plus sérieux.
Peut-être qu'au fond, il savait qu'il avait posé une question stupide et qu'il ne prouverait pas son innocence aussi facilement. Mais cette situation le mettait extrêmement mal à l'aise.
Sujet: Re: Hold on, pain ends || Lhym Ven 23 Oct 2015 - 22:06
C'était comme une torture d'être ici, debout à ces côtés, une torture d'attendre qu'il se défende sur un fait que tu as notés et qui t'as briser le coeur. Tu ne le pensais pas capable de faire ça, tu ne pensais pas ça de lui. Pourtant, il l'a fait et apparemment, il ne vaut pas mieux que ses confrères E. Tes pensées s'embrouille peu à peu, toi qui d'habitude ne jugeais pas, ta colère et surtout ta tristesse te fessait penser à des choses absurdes. Le jeune homme dédaigna enfin à te répondre et à oser te demander si tu allais bien, tu n'avais qu'une seule envie sur ce moment lui cracher à la gueule "BIEN SUR que ça va écoute, mon petit ami me trompe avec une pimbêche et il pense que tout va bien dans le meilleur des mondes!", sauf que tu n'as rien dit, tu t'es abstenue sur ce coup ci.
Tu fixais l'océan, tes nerfs montant petit à petit, mais pourquoi tu es venu !? POURQUOI !? Tu n'avais qu'une seule envie c'était de partir et de ne plus jamais sortir de ta chambre. Si seulement tout ceci ne s'était jamais arrivé, si seulement tu pouvais remonter le temps et faire demi-tour au moment où t'allais monter dans le train pour revenir au pensionnat. Même si toute cette histoire durait depuis un moment, ça ne fessait pas assez longtemps depuis celle-ci pour oublier ta rancœur et ta peine. Avais-tu au moins une limite à ta peine et à ta rancœur ? Et les dernières paroles de Warren fut celle de trop. Une question stupide qui te mit pratiquement hors de toi.
"T'en vouloir!? Parce que tu crois que je t'en veux!? Bien sur que non écoute, MON petit ami sort avec une pimbêche dans mon dos, me ment et fait style qu'il n'est pas au courant de sa propre relation ? Mais sinon Warren TOUT va très bien! "
Le ton que tu avais employé était aussi bien ironique qu'avec une lueur d'agressivité. Sur ce moment là tu décidas enfin à décroiser tes bras et à te tourner vers le jeune homme pour enfin lui adresser un regard qui en voulait dire long sur ton état actuel.
" Le pire dans cette histoire Warren, ce n'est pas que tu m'ai tromper, c'est le fait que tu fasses semblant devant moi qu'il ne s'est jamais rien passé! Si tu veux vraiment tout savoir, tu m'as déçus, affreusement déçus et ça ne va pas du tout!"
La peine commençait à prendre le dessus, mais tu gardais ce regard accusateur, froid et en colère contre le jeune homme, tu avais besoin de lui dire ses quatre vérités et c'était le moment de le faire, car tu n'aurais plus jamais le courage de le faire plus tard.
" Tu m'as brisé Warren. Tu m'as brisé le coeur."
C'était dur, mais la vérité. Il t'a brisé le coeur, tu avais mal et pourtant, tu l'aimais toujours. C'était douloureux dans ta poitrine, mais tu ne peux pas passer à côté de ce genre de choses, c'était bien trop grave pour pardonner facilement, c'était bien trop grave pour faire semblant que tout allait bien. Tu continuas à le regarder sévèrement attendant peut être que Warren se défile comme toujours où que pour une fois, il fasse tête à quelqu'un.
Sujet: Re: Hold on, pain ends || Lhym Jeu 19 Nov 2015 - 7:06
Hold on, pain ends
Warren avait toujours été incroyablement stupide. Sauf que, voyez-vous, cette fois même Lhym semblait en être profondément agacée. Même Lhym qui était autrefois si douce et si tendre avec lui, donnait l'impression de bouillonner de colère. Et ce fut la dernière phrase de Warren qui fit déborder le vase, définitivement.
— T'en vouloir !? Parce que tu crois que je t'en veux !? Bien sûr que non écoute, MON petit ami sort avec une pimbêche dans mon dos, me ment et fait style qu'il n'est pas au courant de sa propre relation ? Mais sinon Warren TOUT va très bien ! répondit-elle avec un ton aussi bien agressif qu'ironique.
La jeune fille délia ses bras, et se retourna vers lui, avec cet air si sévère et intimidant imprimé sur son visage. Il n'y avait plus rien de la B compatissante et aimante. Plus rien ! Tout ceci n'appartenait qu'au passé désormais. À présent, il n'avait droit qu'à de la colère, de la rancune, et rien de plus... Alors, il se contentait de subir docilement, sans un mot, malgré l'intimidation qui le crispait tout entier.
— Le pire dans cette histoire Warren, ce n'est pas que tu m'aies trompée, c'est le fait que tu fasses semblant devant moi qu'il ne s'est jamais rien passé ! Si tu veux vraiment tout savoir, tu m'as déçue, affreusement déçue et ça ne va pas du tout ! continua-t-elle avec un ton dur.
C'était faux, Lhym. Complètement faux... Il n'y était pour rien dans cette histoire. Il n'y avait jamais eu de tromperie. Il n'y avait jamais eu de cachotteries. Tout ceci ne résultait que d'une manigance perfide. Il n'était pas fautif. Seulement la victime d'accusations infondées, simplement coupable de ne pas savoir se défendre... Durant un instant, il voulut s'expliquer à elle dans un élan de courage, répliquer pour la contredire. Mais ce fut inutile.
— Lhy-... — Tu m'as brisée Warren. Tu m'as brisé le coeur. conclut-elle.
Il se tut complètement après cette phrase.
C'était... étrange. Oui. C'était étrange comme impression. Sentir le poids de la culpabilité peser sur ses épaules, alors qu'il était innocent. C'était étrange, et pourtant véridique. Il avait baissé la tête, et restait aussi silencieux qu'un petit enfant se faisant sermonner par sa mère. Rien n'osait sortir de sa bouche, car il n'osait plus la contredire en sentant la peine de la jeune fille. Il n'osait plus risquer de remuer le couteau dans la plaie avec ses justifications. Allait-elle le croire, au moins ? Peut-être pas ; ce serait compréhensible d'ailleurs : la vérité ressemblait tant à une excuse inventée de toute pièce. Que faire, alors ? Se contenter de partir sans rien tenter ? Oui. Sans doute. De toute manière, ce serait peine perdue de se justifier... N'est-ce pas ? Ce serait inutile, sans espoir, hein ? Hein ?
Quel imbécile.
Lui-même le savait, au fond. Faire preuve de lâcheté lui serait impardonnable. Même Vladimir n'hésiterait pas à le gifler pour lui faire comprendre qu'il avait agi en véritable poltron. Alors, il resterait jusqu'au bout. Même s'il craignait la réaction de Lhym, il resterait. Il releva un peu la tête, affichant une grimace de gêne ; quelques secondes passèrent avant qu'il ne la regardât dans les yeux.
— Lhym... Il marqua une longue pause. Je... te jure que je n'ai rien fait dans cette histoire. commença-t-il calmement.
Il soupira, presque avec un air détendu ; mais son visage transpirait l'anxiété.
— Cette fille, je ne la connaissais pas ; ce n'était pas un mensonge, Lhym. C'était un S qui avait pris l'apparence d'une fille pour se jouer de nous, Lhym... Qu-... Quand tu étais partie, il s'est transformé devant moi. Je l'ai vu : il s'appelle Faust et voulait juste créer un malentendu pour s'amuser. continua-t-il en augmentant légèrement le volume de sa voix au fur et à mesure qu'il parlait.
Il paraissait presque paniqué en contant cela, mais étonnamment sincère dans son expression. Lorsqu'il termina cet aveu, il ne put s'empêcher d'esquisser un sourire triste.
— Ça... paraît gros, tu trouves pas ? C'est vrai que ça ressemble à une excuse absurde, ahaha... Il ricana nerveusement, cherchant à se débarrasser tant bien que mal de son stress. Et même s'il ressemblait à un véritable boulet, il voulait rester crédible. Il devait rester crédible. Alors, d'une voix douce mais sérieuse, il conclut : mais... c'est pourtant la vérité.
Warren la fixait, anxieux, très anxieux maintenant qu'il avait tout raconté.
Sujet: Re: Hold on, pain ends || Lhym Dim 29 Nov 2015 - 0:05
Absurde, tout ceci était absurde. Il t'avait déjà menti une fois, pourquoi ne le ferait-il pas une nouvelle fois ? Après tout que s'est-il vraiment passé en ton absence ? Toi tu as écrit plus d'une centaine de lettres, mais lui ? Qu'a t-il fait ? Rien du tout. Tu secouais la tête à ses paroles, tu ne pouvais pas le croire et au vu de ta colère, ce n'était pas le moment de te sortir des excuses bidons.
" Comme tu as dit, c'est tellement gros ton excuse...tâche d'en trouver une plus convaincante la prochaine fois"
Tu en avais assez, tu n'en pouvais tout simplement plus, le voir, lui parler, ça t'épuisais et tout ceci pour n'avoir que des excuses et encore des excuses. Tu bloquas toute tentative de prise de parole.
"Non Warren...ça suffit...j'en ai marre..."
Ta voix était triste, tu lâchais prise, tu voulais juste fuir loin et oublier. Tu tournes les talons et tu commences à partir doucement, tête un peu levé au ciel, retenant tes larmes. Tu avais mal au coeur, cela tapait sans cesse. Tu aurais tellement aimer que rien de tout ceci ne se passe, tu aurais voulu n'être jamais partie. Tu aurais voulu n'être jamais tomber amoureuse. Pourtant, alors que tu t'éloignes, ton sac frappa ta jambe, tu te rappelles alors qu'à l'intérieur tu avais glissé ta boite avec toutes tes lettres adresser à Warren. Tu t'arrêtes simplement et tu sors de ce sac cette fameuse boite. Essuyant une larme, tu souffles un grand coup pour reprendre courage et tu fais demi tour.
Tu te rapproches de Warren et yeux baissés, tu lâches la boite à ses côtés. Regardant alors celui que tu aimes, tu restes silencieuse un peu gênée avant de dire tristement en explication.
"Dans cette boite, il y a plus de cent lettres, toute écrite par moi-même et t'étant adressé. J'en ai écrit une par jour et...je les ai pas envoyer car pour moi te les envoyer c'était admettre que je ne reviendrais plus, que je ne te reverrais plus..." Des larmes coules doucement sur tes joues. "Mais ça n'a plus d'importance maintenant."
A ces mots, tu tournes de nouveau les talons et tu commences à partir, le coeur brisé, les larmes coulant de plus en plus. Tu n'allais pas vite, mais pour toi ça n'avais pas d'importance, la distance entre toi et Warren se creusait et tout ce que tu voulais, c'était un miracle. un miracle pour croire que tout n'étais pas fini, qu'il y avait encore de l'espoir. Tu voulais qu'il te prouve son amour. C'était tout ce que tu demandais dans ce monde, son amour. Alors que tu t'approchais vers la fête, ton coeur n'y était plus, il n'avait d'ailleurs jamais été, tu voulais à la base faire plaisir à Lance. Le sentiment de l'amour était le plus merveilleux du monde, mais c'est aussi le pire du monde, il peut vous détruire comme jamais.
Spoiler:
extrais de quelque lettre si jamais tu veux exploiter ce chemin:
"[...]Il ne se passe pas un seul jour où je ne pense pas à toi Warren, j'ai l'impression que ma vie entière s'est arrêté. Je crois que l'unique penser d'être de nouveau avec toi un jour me permet de tenir chaque jour. Tu me manques terriblement et j'aimerais tellement pouvoir te prendre dans mes bras et sentir de nouveau tes lèvres contre les miennes [...]"
"[...]Aujourd'hui encore c'est une longue journée à penser qu'à toi, si seulement je pouvais rien qu'une fois venir te voir et passer une heure avec toi. Je ne demande pas la lune, juste une petite heure avec toi. Tu me manques tellement Warren...et ça me bouffe tous les jours cette absence, elle me consume et j'ai l'impression que je vais devenir folle. Je t'aime mon amour...je t'aimerais toujours...[...]"
"[...] Je t'ai écrit des centaines de lettres et je n'ai jamais eu le courage de te les envoyer, j'espère que cette fois je vais réussir à la poster, pour que tu saches que je ne t'ai pas oublié, que je pense tout le temps à toi, à nous et que je t'aime toujours. J'espère toujours pouvoir revenir un jour malgré ma situation de famille actuelle. Tu es la seule personne avec qui je veux être en ce moment et ceux pour l'éternité. L'éternité même n'est pas assez grand pour décrire tout l'amour et le manque que j'ai. Je t'aime plus que tout au monde Warren. [...] "
Sujet: Re: Hold on, pain ends || Lhym Ven 18 Mar 2016 - 7:08
I won't give up ▬ Lhym
C'est un peu stupide, dans le fond. Car... Car au fond, tu croyais vraiment qu'elle aurait foi en toi malgré l'absurdité de la situation. Qu'elle saurait que tu ne lui as expliqué qu'une vérité incontestable. Qu'elle se rappèlerait que tu es très mauvais menteur, et que tu ne peux tromper sans te trahir complètement. Au fond, tu y croyais. Mais c'était stupide. Complètement stupide, Warren.
Qui croirait une telle absurdité, après tout ? Personne... bien entendu. C'est pourtant une évidence, Warren. Mais tout de même... C'était tout de même ton dernier espoir ; ton espérance qui s'envole suite à ce rejet cruel. Alors, la détermination qui animait cet espoir est désormais brisée ; tu détournes ton regard du sien, devenant plus lâche — fuyant et honteux. Tes iris d'émeraude se mettent a briller, puis à trembloter à cause des larmes que tu retiens tant bien que mal. Fini... C'est fini, désormais. Tu viens de perdre ta seule chance de balayer l'injustice dont tu es victime victime.
Injuste, oui.
C'est drôle, non ? Quand on y repense Warren, tu as toujours été la victime du pensionnat avant tout. Une victime qui se laisse marcher sur les pieds par tout le monde. Cible de taquineries en permanence. Parfois même maltraité. Pourtant, malgré tout Warren, tu gardes le sourire comme si rien de tout cela ne te touche — et précisément, c'est bien parce que tu n'en souffres pas. Alors c'est étrange de reconnaître pour la première fois que tu ne mérites pas ce sort ; tu ne mérites pas d'endurer le poids de cette fausse accusation, inventée de toute pièce pour vous nuire ; tu ne mérites pas d'être au cœur d'une telle méprise.
— Non Warren... ça suffit... j'en ai marre...
Tu ne mérites pas cela, Warren... Tu te mords anxieusement la lèvre inférieure, sentant chacun de tes nerfs craquer les uns après les autres. C'en est trop pour toi qui souhaites juste retourner à ses côtés comme avant. Juste comme avant, du temps où tout allait bien. À la place, tu n'as réussi qu'à la convaincre de s'éloigner encore plus. S'éloigner définitivement de toi.
Tu redresses la tête doucement, calmement, pour la voir partir au loin. Alors, dans un soupir résigné, tu baisses de nouveau la tête, vaincu. Il faut arrêter de te voiler la face, Warren : Faust a remporté la bataille ; tu l'as perdue. Tu ne peux rien faire d'autre à présent, à part te résoudre à tourner la page. Ce sera difficile Warren, mais nécessaire. Il le faut. Il le faudra... La fête vient à peine de commencer, mais tu songes déjà à t'en aller — tu n'es pas d'humeur à partager un barbecue dans la joie et la bonne humeur. Ta seule envie est d'aller voir Vladimir et de lui expliquer, avec un sourire dissimulant mal ta tristesse, que c'est terminé, cette fois. Alors que tu imagines déjà sa réaction, tu ne remarques même pas que Lhym revient vers toi, une boîte dans les mains. Mais tu relèves ton regard mélancolique quand tu t'en aperçois, t'attendant à un dernier reproche. Pour quoi serait-elle revenue d'autre, après tout ? Hein ? Hein...
En fait, elle est simplement venue t'expliquer que cette boîte qu'elle tient dans ses mains contient des lettres. Des dizaines de lettres qu'elle avait écrites durant son absence, et qui t'étaient toutes destinées. Aucune n'avait été envoyée, car elle supposait que ça sous-entendrait qu'elle ne reviendrait jamais. Quelle ironie. Pour toi, c'était justement ce manque de réponse qui avait sous-entendu son départ définitive. Cette promesse qu'elle avait rompue elle-même. Cette absence de nouvelles qui t'avait murmuré que tu n'appartenais qu'au passé pour elle, Warren. Toi, tu n'avais pas su pour quelle raison elle était partie, ni même quand elle était supposée revenir. Ni même si elle était vraiment supposée revenir. Et de son côté, elle considérait que ne t'informer de rien signifiait qu'elle reviendrait ?
C'est stupide ; cela sonnait plutôt comme un lien brisé, rompu, détruit — comme une façon de te faire comprendre que vous deviez mener votre vie chacun de votre côté. Mais ce qui est certainement plus stupide, Warren, c'est que tu ne lui en veux même pas pour ça ; tu ne savais même pas si elle reviendrait un jour, et pourtant tu l'avais attendue, comme un chiot fidèle attendant le retour de son maître. Tu n'avais même pas cherché à te remettre en couple — l'idée même n'avait pas effleuré une seule fois ton esprit. Et ses raisons de toute façon, tu les comprends. Sa vie tragique, tu ne la rabaisses pas. Car elle a tout de même perdu son père dans cette histoire. Car sa mère s'est tout de même retrouvé paralysée. Car elle a tout de même beaucoup souffert ces derniers mois.
Car de toute façon, ce n'est pas ton genre de juger les autres.
Mais pour une fois, Warren, tu ne veux pas essayer de t'imposer, rien qu'un peu ? Au moins tenter de l'empêcher de partir ? Parce que tu ne veux pas la voir partir, n'est-ce pas ? Tu ne veux pas que ça se termine ainsi, hein ? Bien sûr que non. Tu veux juste qu'elle revienne vers toi et que tout redevienne comme avant. Juste comme avant... Maudit sois-tu, Faust, pour avoir tout gâché.
Et alors qu'elle s'éloigne, une goutte s'abat sur ta sandale. Puis une deuxième. Puis une troisième...
— Ne dis pas ça... murmures-tu.
Tu continues de la regarder, mais tu peines à retenir tes larmes ; ces perles de tristesse qui coulent sur tes joues. C'est rare de te voir ainsi, maintenant qu'on y pense, non Warren ? D'ordinaire, tu es connu pour pleurnicher assez souvent et trembloter, mais il est rare de te voir vraiment pleurer. Rare. Rare. Très rare...
— Pourquoi ne me crois-tu pas ? Je te jure pourtant que c'est la vérité ! Tout ça n'était qu'une blague, rien d'autre qu'une mauvaise blague ! Je n'avais jamais vu cette fille avant, et je ne l'ai jamais revue après — personne ne l'a jamais vue après, et je suis certain que toi non plus ! De nouvelles larmes coulent. Alors pourquoi... Pourquoi tu ne me crois pas ?! hurles-tu presque.
Cela sonne presque comme une accusation, pour le coup, Warren. T'en rends-tu simplement compte ? Non... pas vraiment, n'est-ce pas ? Tu n'essaies pas de l'accuser, ni même de la réprimander. En réalité, ton seul et unique but et de lui faire réaliser sa terrible méprise... Tu avances vers elle, ne prenant même pas la peine de sécher tes larmes ; tu t'empresses d'attraper son épaule pour la retenir.
— Tu sais pourtant que je t'aimais, et que c'est toujours le cas, Lhym, même maintenant. Alors s'il te plaît... La pression de ta main s'affaiblit. Ne dis pas que ça n'a plus d'importance. dis-tu en diminuant le volume de ta voix.
Sujet: Re: Hold on, pain ends || Lhym Jeu 15 Sep 2016 - 16:21
Parfois les choses ne se passent pas vraiment comme on le souhaite. Il se peut même que rien n'aille bien, mais il y a toujours un espoir. L'espoir que quelque chose s'arrange, l'espoir que quelque chose arrive et surtout l'espoir que l'amour peut être plus fort que n'importe quel obstacle. Tu n'as jamais perdu espoir depuis ton départ, t'avais l'espérance de revoir un jour le pensionnat, tout comme Morgan, Chan, Cale et bien d'autre encore, mais tu avais surtout espoir de revoir Warren et d'être de nouveau avec lui. Rien ne s'est passé comme tu l'avais prévu et apparemment, vous en êtes arrivé au point de non retour.
Ce que Warren te disait te parait à peine audible, tu étais perdu dans tes penser, loin de cette plage, loin de Warren, loin de la fête, loin de tout ce cinéma futile. Il n'y avait qu'une seule question à se poser: Pourquoi ? Pourquoi tout ceci ? Quelle était la base de tout ? Cette fille ? Bien sûr, mais il n'y avait pas que ça. C'était le fait que tout ceci était bien trop gros ? Forcément, qui pourrait croire à un mensonge pareil ? Non, tu n'y étais pas Lhym, tout ceci n'avais rien avoir avec la base des bases, celle que tout le monde connait et qui devrait être le plus important à tes yeux. Cette chose tellement importante, comment pouvais tu oublier une telle chose ? Il suffit simplement d'écouter ton coeur.
Tu es en colère, tu as mal, tu fais du mal à celui que tu aimes, il est alors peut-être temps de t'arrêter et d'écouter au plus profond de toi ce que tu veux vraiment. La réponse à la question la plus évidente de toute l'humanité ne pouvait pas être résolu sans savoir soi-même ce qui est en question, la question pourquoi ne peut avoir d'autre réponse que celle que tu connais depuis toujours et qui est enfui au plus profond de ton coeur, enfui même au plus profond des coeurs d'autrui. C'est la réponse la plus importante de toute une vie et c'est même celle qui peut sauver n'importe quelle personne et cette réponse est tellement évidente que tu t'en veux profondément de l'avoir oublié ne serait-ce qu'un court instant.
L'amour. Tu l'aimes au plus profond de ton coeur, c'est celui qui fait battre ton coeur et tu es prête à tout détruire pour peut-être un simple mal entendu ? Es-tu devenue assez folle pour ne plus croire en la sincérité d'un coeur ? Et peux tu encore tout risquer pour prouver que oui, l'amour est plus fort que tout et que quoi qu'il arrive, vous pouvez compter l'un sur l'autre et vous aimer jusqu'à en crevé ? Es-tu vraiment prête à risquer le tout pour le tout pour Warren ? L'aime tu aussi fort que tu le pense ? Cette question ne pouvait être résolu que par toi même, toi seule à la balle dans ton camp et toi seule peux décider si oui ou non ça en vaux la peine.
Warren a raison, ça a de l'importance, tout ceci n'est qu'une sorte de test, un test qui a une fin différente certes, mais un test sur toi-même, sur ce que tu es vraiment capable de faire. C'est alors que doucement, tu reviens à la réalité, que tu te tournes vers celui que tu haïssais il n'y a de cela quelque seconde et que t'essuie délicatement une larme de celui-ci. Après un moment d'observation, quand même bref, tu lui prends la main doucement et tu regardes Warren dans les yeux avant d'approcher lentement ton visage du jeune homme. Si t'es larmes coules aussi, cela rendait le délicat baisé un peu salé dû au mélange de vos larmes. Un baisé comme jamais partagé, le premier depuis ton retour, plein de délicatesse, de maladresse, mais surtout un baisé d'amour véritable.
C'était ta réponse à la question. Parce que tu l'aimes et que pour lui tu était prête à tout, même à foncer droit dans le mur. Lorsque vos lèvres se séparent, tu le prends immédiatement dans tes bras et tu le serres contre toi comme si tu ne voulais plus le quitter. C'est dans un chuchotement que tu décides d'en finir avec cette histoire.
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Sujet: Hold on, pain ends || Lhym 
Ven 29 Mai 2015 - 22:04
Warren avait toujours été incroyablement stupide.
