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 « Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER

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MessageSujet: « Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER   « Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER 1400359500-clockDim 3 Fév 2013 - 13:17
« Step one you say we need to talk, he walks you say sit down it's just a talk. He smiles politely back at you, you stare politely right on through » © The Fray

feat Gautier P. Everfield


____J'écris la leçon du jour sur mon cahier. Tout le monde est silencieux. Il n'y a pas un bruit. On n'entend que les stylos qui griffonnent sur les feuilles. Je lève la tête quelques seconde. Le prof doit corriger ou rédiger quelque chose, je ne sais pas trop, mais il est tout aussi silencieux que nous. Je regarde quelques élèves qui écrivent. Ils sont penchés sur leur écriture. Leur yeux suivent attentivement leur stylo qui marquent à l'encre une leçon des plus ... merveilleuse. Hum. Hum. Je me repenche sur mon cahier marquant les trois dernières phrases qui me manquaient. Lorsqu'elles sont écrites, je ferme mon stylo, le range dans ma trousse et ferme mon cahier. Le prof lève la tête. Il voit que j'ai fini, mais ne dit rien. Il replonge sa tête dans ses occupations. Je soupire, croisant les bras et posant ma tête dedans. J'ai pas super bien dormi cette nuit, moi. Normalement, je n'ai pas besoin de beaucoup de sommeil (7 heures ça me va parfaitement). Cette nuit j'ai dormi 9 heures et je suis naze. Aller savoir pourquoi ?!! Je ferme les yeux et pense à tout et à rien. J'attends que les autres aient fini pour que le prof nous donne autre chose à faire ou peut-être que ça sonne, tout simplement. J'ouvre les yeux et regarde ma trousse. (oui, je me fais chier) J'ai rien d'autre à faire que de la regarder. Elle est trop belle ma trousse en plus, c'est la vache Milka. Si, si, c'est la vache Milka. Elle a une tête toute fine et trop choupinette. Je la prends et... Driiing. Alléluia ! Donc, je prend ma trousse et je la range dans mon sac. Je le referme lorsque le prof nous annonce les devoirs pour demain. Hoo, fait chier ! Je rouvre mon sac, prends ma trousse et mon agenda et je note. Lorsque j'ai fini, je range tout et je sors. C'était notre dernier cours et il n'était pas encore temps de rentrer, du moins, pas pour moi. Je pense faire un tour dans les salons. Il y a souvent du monde et puis je vais m'ennuyer si je suis toute seule après. Alors, je suis partie pour aller dans les salons.

_____J'ai raison. Il y a déjà beaucoup de monde. Très peu de A, qui doivent être encore en cours ou ailleurs pour travailler. Je ne sais pas trop comment j'ai fait pour me mettre chez les B, peut-être les C aurait été plus judicieux. Non, je pense que je me suis mise en B parce que j'avais durement travaillé avant de venir au pensionnat pour guérir Mamy et quand elle est morte, je me suis promis de surpasser toutes mes limites alors je me suis dit qu'en B je pourrais. En A je travaillerai trop et je ne suis pas une bosseuse de haut niveau non plus, hein ! Faut pas croire que je suis une tête moi ! Bref, j'entre dans un des salons et le monde qu'il y a ne me surprend pas. Je regarde chaque individus. Il y a déjà pleins de groupes et moi, ba je suis toute seule. Ah ça m'énerve ça. Quand on est nouvelle et qu'on se sent très très seule. C'est alors que mon regard est attiré par un jeune homme assis au fond de la classe, seul. Je le regarde assez longtemps je dois dire. Je ne sais pas s'il désire être tout seul, ou s'il ne le veut pas mais ne trouve pas de camarades, ou alors il a un rendez-vous. Je m'imagine pleins de scénarios et au final, ba je reste debout au milieu de la salle, dans une foule de gens qui ont déjà leur place sans savoir quoi faire. Des gens entrent puis sortent et personne ne semble venir vers ce jeune homme. Puis sa petite mine me fit de la peine. C'est plus fort que moi, je l'ai tout de suite imaginé en train de sourire et j'ai eu tout de suite envie de le voir sourire. Alors, je n'hésite plus et j'avance vers lui. Il y avait encore un petit fauteuil à côté. Je ne m'assois pas, mais j'appuie une main sur le dossier. Je penche légèrement la tête sur le côté, mes cheveux roses tombatn en cascade et lui dit :
« Tu es tout seul ? »
_____Je ne sais pas si ma présence va le déranger, car vous savez, parfois les gens qui sont seuls sont très heureux comme ça et ne veulent pas que d'autres viennent les déranger. Mais ça, on ne peut pas le savoir sans l'avoir demandé ou observer. Sa réponse ou même sa réaction sera ma réponse.

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MessageSujet: « »   « Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER 1400359500-clockSam 9 Fév 2013 - 10:49
Don't let me be lonely


Être seul n'est peut-être pas une mauvaise chose après tout. Assis au fond de la salle, le visage soutenu par la main et observant le cours comme dans le début des films d'action impliquant un adolescent aussi banal que moi, je réfléchissais à tout cela. Histoire, dernier moment de la journée, certainement le plus intéressant des cours que nous avions - et cela peut-être parce que le professeur était vraiment cool. C'est aussi pour cette même raison que je pense bien l'aimer : motivé, attentif, compréhensif, il n'était pas comme les autres.

Et puis, il expliquait bien - en bref, écouter était un plaisir, mais je n'étais pas vraiment motivé à le faire, davantage concentré sur mes propres songes sans intérêt. Je balayais la classe du regard : pas mal de personnes manquaient à l'appel, et d'autres, que je connaissais, semblaient ne pas porter réel intérêt à ma présence. Un soupir s'échappa d'entre mes lèvres, je relevais la tête et posais mon dos contre le dossier pour commencer à me balancer contre ma chaise. Entre tous les bavardages et les facepalm incessants du prof, pas moyen que le simple grincement de ma chaise puisse s'entendre. Sauf si évidemment, un gros blanc se fait au moment où je commence à me balancer - et bien sûr, c'est ce qui arriva.

Shame on me. Je laissais ma chaise retomber et fis semblant d'écouter. Une trentaine de secondes, et me revoilà parti pour une bonne sieste sur la table - que ces heures étaient longues. Finalement, la cloche retentit et je me relevais pour me diriger vers... la bouffe !! Ouais, on m'a dit d'aller dans ce pensionnat bidon, alors autant que j'utilise mon fric comme je veux. C'est pas comme si j'avais quelque chose de mieux à faire après tout - même si j'aurai jamais cru dire ça un jour. Seulement, c'est la pire chose de l'univers qui arriva : un excès de monde. Bande de gros porcs, vous pensez qu'à bouffe... ah mais moi aussi *sort*. Bref je décide de partir ailleurs, dans les salons par exemple, ouais, ça me paraît bien. Traînant des pieds, marchant à allure lente, je commençais à accélérer en me rappelant du nombre limité de canapés. Fort heureusement, lorsque je fus sur place, il y en avait un de... ah ben non, y'a un mec dessus. Connard va. Bon ok j'arrête d'insulter les gens sans raison et je vais m'asseoir à une table pour finalement rien y foutre : allonger mes bras dessus et soupirer, balançant mes jambes, ennuyé. Vie de merde.

Et puis une fille arriva. Longs cheveux roses, yeux verts - omg trop mignonne. Je l'observe longuement, n'écoutant qu'à moitié ses paroles - et lorsque je décide d'y consacrer une petite partie de mon cerveau encore en service, je mets un instant à comprendre. Finalement, je regarde devant moi, genre le type qui met du temps à répondre comme dans les films, pour faire genre que c'est fait exprès. Je lâche un « ouais » en réfléchissant. Qu'est-ce qu'elle peut bien vouloir ? En tout cas, vu le monde, elle n'a pas choisi de me parler par défaut - elle doit sûrement connaître des gens ici. Je me redresse et la regarde, libérant ainsi la table sur laquelle j'étais affalé. Affalé... affamé... fuck j'ai trop la dalle. Remettant sur ma tête mon chapeau qui était présent dans mon dos, je croise les bras. Sérieux (lol).

« C'est libre si tu veux. »


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MessageSujet: Re: « Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER   « Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER 1400359500-clockLun 11 Fév 2013 - 11:06
« On passe tous par la même case, tu sais. D'abord, on est des inconnus, ensuite on devient des connaissances. Après, soit on devient ennemis, soit on devient amis. » © Mamy

feat Gautier P. Everfield.


____Je crois qu'il en a rien à taper des gens. Il apporte très peu d'attention à ce que je dis au début. Je ne me laisse pas démonter pour autant. Je reste souriante, presque pétillante je dois dire. Ce garçon semble vraiment intéressant. Ceux qui essayent de ne pas se faire remarquer pour moi sont ceux sur qui nous devrions attirés toute notre attention. Nous devrions essayer de les comprendre, de comprendre pourquoi ils sont si distants. Peut-être nous pourrions découvrir des merveilles ainsi, non ? Ce garçon m'évoque bien cette idée de perle enfouie dans une coquille doublement fermée qui ne semble pas s'ouvrir et que personne ne pourra ouvrir. Bref, sur ces pensées légèrement poétiques, je découvre qu'il finit par plus s'intéresser à ceux que je dis. Je ne peux pas encore sonder ses yeux pour savoir ce qu'il pense alors je ne fais qu'écouter et observer. Il se redresse, libérant la table. J'écoute bien ce qu'il dit et sa phrase m'arrache un joli sourire. Je prends le dossier d'une chaise à côté et je m'assois. Je pose mes coudes sur la table, je pose mon menton dans mes mains, puis je regarde autour de nous. Tous ces gens, je ne les connais pas. Hé oui, il pense peut-être que je les connais, mais je connais personne là dedans. Je suis toute nouvelle après tout, c'est peut-être normal. J'aurais pu aller vers d'autres gens, j'aurais pu aller vers un groupe de gens souriant et leur dire : « Salut, je m'appelle Chloé et je cherche des amis ! » Mais je préfère pas, parce que comme je l'ai dit plus au dessus, les gens qui essayent de ne pas se faire remarquer peuvent être les plus intéressant. Je repose mon regard sur le jeune homme et je lui dit :
« En fait, je suis toute nouvelle ici alors je suis un peu paumée. Je m'appelle Chloé. »
____Je lui souris de toute mes dents. (hé n'essayez pas de regarder entre mes dents, elles sont propres, nan mais ooh !) Je m'attarde un peu plus sur son physique. Il est bien taillé, avec des cheveux court noirs et... un chapeau de paille. Tiens, tiens, je trouve ça assez amusant. Très peu de personne portent des chapeaux de pailles. Ça donne souvent une réputation de paysans et les gens n'aiment pas trop cette réputation (et encore plus des jeunes gens !). Mais à lui, ça lui va trop bien ! Si, je vous jure, ça lui va trop bien. En fait, il a un visage tout mignon. J'ai pas vraiment fait attention quand je suis venue vers lui et là, je me rends compte qu'il a du charme. Je regarde de nouveau autour de nous. Lorsque je remarque un détail qui me fait assez rire. Trois, quatre filles ricanent dans un coin, montrant du doigt un jeune garçon plutôt petit, avec certaines particularités physique comme des dents un peu de travers, des lunettes rondes et un nez en trompette. Je ne connais pas ce petit bonhomme mais il a l'air un peu perdue. De plus, il y aura toujours des gens dans ce monde pour les critiquer sans même les connaître. J'ai envie d'aller voir les pouffiasses là-bas pour leur faire cesser leur rire moqueur, mais je me retiens en toute demoiselle respectée que je suis. (hum, hum) Je parcours de nouveau la salle rapidement du regard. Il y a des mecs ensuite, qui doivent discuté sur le corps d'une autre fille qui est à côté d'eux. Je soupire et repose mon regard sur le garçon à côté de moi.
« Décidément, il semblerait que les pauses ne leur fasse pas du bien à tous ces gens. »
____Je marque une légère pause comme pour reprendre ma respiration, que je ne reprends pas d'ailleurs. Et je continue :
« Et dis-moi, c'est quoi ton nom à toi ? »
____Cette fois, ce n'est pas un sourire grand de trois mètre de long qui étire mes lèvres mais un tout petit sourire tout discret. Ce genre de sourire c'est pour dire qu'on veut faire connaissance sans vraiment pousser à connaître. Vous avez pas compris ? Ba vous êtes nuls ! En gros, c'est pour dire à la personne : « j'aimerais bien te connaître mieux mais si tu veux pas, c'est pas grave. » Mais je suis pas si sûre que s'il ne me dit pas son prénom je risque d'insister. Du moins, pas tout de suite, mais plus tard. Je sais, je sais, je suis un peu bizarre de vouloir savoir comment il s'appelle comme ça et puis de faire connaissance comme ça, mais ce garçon m'intrigue beaucoup. Puis les gens dans la salle semblent être bien ennuyants comparé à lui. Vous pensez le contraire ? Ba aller voir ailleurs !

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MessageSujet: « »   « Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER 1400359500-clockMer 20 Fév 2013 - 22:00
All is unfair


Bon, cette journée ne s'annonçait peut-être pas si mal que ça ! Du soleil, des oiseaux qui chantent, pas de problèmes, la bonne humeur, everything is perfect, don't worry be happy ! Non je rigole c'est pas vrai, il fait pas beau, les gens me cassent les voussavezquoi et je m'ennuie royalement dans ce salon où j'ai pu par un miracle incroyable trouver une table où m'asseoir. Bref, même si j'ai enfin pu reposer mon derrière sur quelque chose de solide - parce que se caler contre la rambarde trempée l'autre jour et avoir le cul mouillé pendant une heure était une mauvaise idée -, je me sentais un peu con tout seul. Même si elle me fout assez mal à l'aise et qu'elle me pose des questions chelous qui ne vont pas me plaire, cette fille a bien fait d'arriver pour me parler. Je me sentais trop alone, en plus tout le monde me regardait... bon, ça, ça se comprend vu comment je suis beau *sort*. Peut-être qu'elle m'a abordé pour ça : elle est loin d'être moche, et puis elle a l'air cool, sûrement que je lui plais, huhu. Bon ok j'arrête de me faire des films. Elle s'assoit à ma table, genre normal, pas gênée du tout !!! Ah oui c'est vrai je lui ai dis de le faire. Donc elle s'assoit à ma table et répond à ma remarque. J'ai pas été très bavard sur le coup, en même temps une réponse sèche c'était trop badass et j'ai la classe comme ça héhé, oui ma gueule j'arrête de dire des conneries.
Demoiselle la panthère rose se présente donc : Chloé. Un prénom espagnol. Non en fait j'ai dit au hasard ça doit être danemarkien ou un truc du genre, j'espère qu'elle aime les kiwis. En plus de ça, elle disait être nouvelle ici et assez paumée ce qui n'allait pas beaucoup changer si elle s'efforçait à rester avec quelqu'un comme moi. Franchement, belle et sociale, elle n'avait pas à s'inquiéter, tout du moins si elle aimait les gens superficiels que ce genre de trucs intéressaient. Elle sourit énormément mais elle semble un peu anxieuse ou bien c'est moi : regarder autour, un réflexe que j'avais souvent. Je me rappelais de ma première venue ici, pas très glorieuse d'ailleurs, espérons simplement que ça se passe mieux pour elle. Après tout, même si j'appréciais énormément cet endroit ne serait-ce que pour les gens vraiment sympathiques que j'y avais rencontré, la majorité des élèves étaient des connards. Ouais, je mâche pas mes mots, mais c'est le cas de le dire, bande de moutons superficiels et totalement stupides.

« Gautier Everfield » dis-je d'un ton sombre, un peu perdu dans mes pensées. « Ah et euh, enchanté aussi ! »

Sans le vouloir, je m'étais perdu dans mes pensées et le ton que j'avais employé s'était montré plutôt sombre. À croire que j'avais vraiment la classe quand je voulais (ok ok j'arrête). Ou bien peut-être que j'étais énervé par la situation sur laquelle mon regard s'était posé, ayant suivi celui de Chloé : quelques filles qui se foutaient de la gueule d'un mec dans un coin. À voir le visage de mon interlocutrice, nul doute qu'elle avait envie de s'en mêler, mais semblait se retenir. Avait-elle peur de me laisser seul ? De se faire remarquer alors qu'elle était nouvelle ? Je détourne le regard, énervé par cette scène, m'efforçant d'en écarter toute attention : mieux vaut ne pas lui causer des problèmes ou se faire remarquer avec tout ce monde. La colère me fait légèrement trembler et, malgré la remarque de Chloé que je comprends sans vraiment y faire attention, elle ne descend pas d'un pouce. Le reste de ses paroles semble se perdre dans le vent, tellement je me concentre pour ne pas bouger de là. Seulement, leurs rires résonnent fort dans la pièce alors que je tentais de me maîtriser, et un coup d'oeil furtif me permet de remarquer les larmes monter aux yeux du garçon. C'était de trop.
Je me levais, m'approchant à grand pas des filles et en attrapais une par le visage pour la plaquer sur le mur violemment. La galanterie ? Je pense que, si je m'efforce pour en faire montre la plupart du temps, elle avait dès lors totalement disparue. La prudence ? Connais pas. Quant aux deux autres, elle poussèrent des cris de surprise - ce qui n'était pas dans les compétences de la première que je tenais fermement. Sous l'effet de la colère, je ne prends même pas la peine de m'expliquer et lève mon poing qui se voit arrêter alors que j'allais l'asséner sur le visage de la fille. Une rotation de la tête me donne juste le temps de voir un poing filer vers mon visage, mon pouvoir s'activant pour me laisser l'esquiver de peu, non sans ressentir la force de l'impact qui aurait pu m'assommer. Ce type a une main énorme. Non, il serait plus exact de dire que tout est énorme en lui. Je m'écarte automatiquement, laissant partir demoiselle biatch qui va rejoindre ses copines au fond de la pièce en chouinant. Ce type fait 1m90, voire deux mètres : un afro-américain bien baraqué. J'étais dans la merde. Je devais trouver quelque chose à dire pour m'en sortir.

« Viens te battre, connard. »

DEAD END.


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MessageSujet: Re: « Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER   « Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER 1400359500-clockSam 2 Mar 2013 - 17:15
« baston, baston, baston, baston, baston, baston, baston, baston, baston. » © Moi, moche et méchant – Mignons.


feat Gautier P. Everfield.


____Gautier. Je le regarde tranquillement. Gautier. Ah merde, je l'ai déjà dit. Désolée, mais j'aime bien répéter les noms des gens que je commence à connaître. Ce bonhomme semble un peu sombre quand même. Je fixe ses yeux discrètement. Il semble très rêveur aussi, non ? Je ne sais pas trop mais en tout cas, je ne sais pas si son enchanté aussi est sincère. Bon, de toute manière, je m'en fiche un peu parce que c'est pas grave si c'est pas sincère. C'est son droit. Il tourne ensuite son regard vers le jeune homme que j'avais regardé. Je le laisse le regarder, quelques secondes, puis je suis son regard. Les filles semblent toujours aussi débiles, elles jugent, elles se moquent. Je sens un frisson électrique m'envahir. Je sers le dossier de ma chaise. Mes ongles se plantent légèrement dans le bois bizarre de la chaise. Je reste calme. Je dois garder mon sang-froid. Une larme roule sur la joue du pauvre jeune homme. Cette fois, c'est de trop ! Gautier se lève avant moi. Il bondit sur le groupe des jeunes filles. Il en saisit une par le visage et la plaque contre le mur. Je sursaute lorsque j'entends le bruit du dos de la jeune fille contre le mur. L'emprise de ma main se resserre contre la chaise. Héhé, Gautier tout doux, okay. Faut pas lui casser la gueule comme ça. Quoi que... Vu sa tronche de pouffiasse, elle le mérite peut-être, non ? Je réfléchis quelques instants, regardant la scène. Les autres pouffiasses sont parties plus loin, poussant des cris de stupeur. Je soupire. Tapette !

____Oulalalalalalala ! Gautier, y a un homme qui est derrière toi. Je veux le prévenir, mais trop tard, l'homme tire Gautier en arrière et lui fout une belle droite dans la face. Aïïïe. Je serre les dents. Seulement, Gautier semble pas trop amoché. La vache ! Un coup pareil ça te fout par terre normalement, non ? Enfin, pour une personne normale et il faut croire que ce garçon n'a rien de normal. Je souris légèrement. Je repousse ma chaise et me relève. Bon, bon, bon. Des hommes commencent déjà à se mettre autour des deux garçons. Tu as les gens complétement excités qui sautent comme des abrutis, assoiffés de baston. D'autres qui sont là, juste pour regarder mais ils ne disent rien. J'avance vers le groupe qui se forme. Je pousse quelques gros machos qui me disent un truc dans ce style : t'approche pas poupée ou 'tention, on pourrait te refaire ton joli minois. Je soupire et continue d'avancer. Je pousse la première ligne et finis par arriver près des garçons. Propriété de la lumière et d'un pas rapide, je me retrouve entre les deux jeune hommes. Le gros macho me regarde d'un air mauvais. Je m'interpose entre les deux jeunes hommes. Je peux donner l'impression que je veux faire ma peace and love, du genre, faite l'amour pas la guerre, mais en fait, je suis surtout ici pour m'amuser un peu. M'amuser, oui, vous avez très bien compris. Ce gros bonhomme veut défendre sa stupide copine et ba moi, je défend le jeune garçon plus loin et Gautier. Même si je sais qu'il peut très bien se débrouiller tout seul. Comment je le sais ? Vous avez vu comment il a attrapé la fille ? Ba vous savez comment je le sais.
« Pousse-toi ma jolie, c'est pas tes affaires. »
« Qu'est-ce que t'en sais ? »
____Je me met alors plus face au gros bonhomme, tournant le dos à Gautier. Je fixe le gros mastodonte qui me défie lui aussi du regard. Osera t-il me frapper ? Osera t-il pas ? Il ose. Il réfléchit quelques instant, puis il finit par lever sa grosse main pour certainement me foutre une gifle. J'aime trop la tronche des autres derrière. Ils sont trop con, sérieux. Je pose mes paumes de main devant moi, en direction du visage de la machine à muscle. Mes mains se mettent alors à briller avec une puissance assez impressionnante, éblouissant le public et aveuglant l'énorme bonhomme. Je me retourne alors vers Gautier, m'écartant, lui laissant libre champ.
« Je te laisse terminer le travail ? »
____ Je lui souris et lui fais un petit clin d'œil. Ça, ça veut dire à toi de jouer ! Frapper c'est pas trop mon truc et comme il a l'air plutôt doué dans ça, je le laisse faire. Je préfère jouer les cerveaux moi.

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MessageSujet: « »   « Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER 1400359500-clockDim 3 Mar 2013 - 21:56
All is unfair


Qu'est-ce que ce type était moche. Non, franchement, il était vraiment laid. Quand on a un mastodonte en face de soi qui pue de la gueule et qui vous fixe avec pour simple intérêt de vous en coller, une, on le fixe dans les yeux, genre pour montrer aucun signe de faiblesse. Une logique simple que j'avais suivie par instinct, sous l'élan de la colère. Toujours est-il que, malgré ce niveau de rage, je ne pouvais m'empêcher de remarquer ce détail. Son odeur s'approcherait de celle d'un fromage périmé qu'on aurait foutu dans le sac de gym d'un coureur, enroulé dans sa serviette remplie de sueur et jeté dans la déchetterie. Que vous pensiez que j'exagère ou non, je vous déconseille de vérifier mes dires. Il avait l'air aussi énervé que moi et, même si sa colère se comprenait, la mienne était davantage légitime à mon goût. Il protégeait peut-être ces filles, mais moi, je protégeais ce type. Elles avaient entamé les hostilités à l'égard d'une personne qui semblait sans défenses, et bien, elle allait tâter d'un peu de résistance, ça leur ferait du bien dans leur vie misérable. Le regard furieux, je fis craquer mes doigts dans l'espoir d'impression ce mec, ne m'attendant pas à de très grands résultats. Avec trente centimètres de plus et bâti comme il était, il ne devait pas douter de sa victoire dans un affrontement. Cela dit, j'avais une assez grande confiance en mon pouvoir et je savais qu'il se manifestait dans mes moments de colère - même si la plupart du temps, celle-ci servait à me donner l'audace de cogner des gens quelle que soit leur apparence.
Seulement là, il se passa quelque chose que je n'avais pas prévu. Alors que je m'apprêtais à cogner et surtout me faire cogner, une personne vint s'interposer entre gros porc et moi. Cette personne, c'était Chloé. Dans un premier temps, je crus qu'elle venait essayer de calmer le jeu comme toute fille avec toute sa tête qui aurait les couilles de s'avancer au milieu de la foule, mais ce ne fut pas le cas. Elle se tourna vers Gigantor et entreprit de... l'attaquer, semblerait-il. Elle était apparemment à classer dans le top des personnes les plus dérangées mentalement ici, même si je ne doutais pas une seconde que ce pensionnat avait son lot de personnes bizarres. Je m'apprêtais à l'écarter de devant moi quand un flash naquit entre elle et l'autre gars, m'aveuglant une seconde. C'était quoi ça ? Son pouvoir ? En tout cas, elle n'était pas si suicidaire qu'elle le laissait paraître : pas un coup, elle avait simplement immobilisé Gigantor. Ce dernier paraissait aveuglé et jurait en se tenant les yeux tandis que, sur un clin d'oeil, Chloé disait me laisser le travail. Mon regard passa d'elle au gros type encore aveuglé, puis un soupir s'échappa d'entre mes lèvres.

« Désolé, mais... si je devais taper ce type alors qu'il est encore aveuglé, je pourrai certainement plus me regarder en face. »

Je conclus cette phrase d'un léger sourire, espérant ne pas avoir attiré l'intention avec des paroles aussi clichées. D'un côté, je n'avais pas vraiment réfléchi mais c'est ce que je pensais : mon grand-père m'avait apprit à ne jamais faire des coups dans le dos ou ce genre de crasses, mais au contraire, de toujours la jouer loyale. Si l'un de ses conseils me tenait à coeur, c'était bien celui-là. En revanche, pour l'attention, c'était raté : des gens commencèrent à me pointer du doigt en murmurant toutes sortes de choses auxquelles je m'efforçais de ne pas prêter attention. C'est ça, moquez-vous, misérables moutons. Mon poing se serra tandis que j'adressais un « Lève-toi ! » à Gigantor devant moi, lequel semblait se remettre peu à peu de cette petite attaque. Lorsqu'il fit à son tour craquer ses jointures, je compris que l'affrontement allait vraiment avoir lieu. Il ne rigolait plus, et son aveuglement avait sans doute servi plus à l'énerver qu'autre chose. Me regardant d'un air énervé, il risqua un coup de poing en ma direction mais mes réflexes me permirent de l'esquive en me plaçant de profil, lui enfonçant mon coude dans le visage. Désorienté et en prise à al douleur, il risqua une balayette en ma direction mais cette fois-là, mon pouvoir à bondir pour éviter. Un cri rageur s'échappa d'entre ses lèvres et, alors que je commençais à m'imprégner de son rythme, il me fonça carrément dessus. Je plaçais mes bras devant moi par réflexe, non sans être éjecté quelques mètres plus loin.
L'enfoiré. Il avait visiblement comprit que j'étais agile et peut-être mon pouvoir, et ainsi, il ne cherchait plus à taper précisément. Il allait juste me rentrer dedans et faire jouer son physique, ce n'était pas vraiment ce qu'on pouvait appeler un combat. Rapidement, ça allait tourner au massacre. Me rentrer dedans... une idée germa dans mon esprit, m'arrachant un léger sourire alors que je me relevais. Visiblement, celui-ci ne plut pas au gros type qui me fonça dessus : parfait. Je me relevais et le regardais, attendant qu'il arrive tout près de moi. Ainsi, lorsqu'il fut à portée, je glissais sur les fesses, entre ses jambes, attrapant ses chevilles au passage. Il s'écrasa face contre terre, désemparé. Fier de ma réussite, je me relevais, ne faisant plus attention à ce qui lui était arrivé. Je souris à Chloé suite à ce qui semblait être une victoire quand un cri de peur m'arracha ce sentiment de satisfaction. Je me tournais, juste assez vite pour voir Gigantor lever son poing vers moi. J'avais juste assez de temps pour l'esquiver, avec mon pouvoir... non, je ne l'éviterai pas. Si lui s'était battu juste physiquement, alors je ferai de même. Je m'immobilisais, encaissant en silence le coup de poing, sentant la douleur se répandre dans tout mon corps et voyant mon chapeau s'échapper de ma tête.

Le sang coulait de mon front.
La douleur était si forte que j'aurai voulu en hurler.
Mais je l'avais encaissé.
Je souris alors, écartant sa main de mon visage et lui envoyais un coup de poing dans le visage à mon tour, l'envoyant au sol. Il l'avait méritée, celle-là, pitié qu'on ne m'en tienne pas responsable. Je titubais un peu, le regard rivé sur mon chapeau, déterminé à le récupérer. Je m'avançais vers lui, lançant une dernière insulte sans vraiment réfléchir à ce géant qui avait manqué de prudence.

« T'es aussi faible que tes potes, sale enculé ! »


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MessageSujet: Re: « Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER   « Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER 1400359500-clockDim 24 Mar 2013 - 19:01
« Des gars aussi fort que lui on va peut-être en croiser de plus en plus sur notre chemin. Et si moi je ne deviens pas plus fort que ça, je ne pourrais pas protéger mes amis. » © Luffy - One Piece.


feat Gautier P. Everfield


____Tout le monde nous fixe avec des yeux ébais. Des gros abrutis s'amusent à gueuler comme des putois. Des jeunes filles s'amusent à observer ce spectacle, se murmurant des paris stupides. Un énorme broua s'est maintenant installé partout autour de nous. C'est très chiant. En dirait des enfants à qui on distribuerait des bonbons. Je soupire. Bande de gamins. Gautier ne semble pas être très enthousiaste du geste que je venais de faire. Je le laisse parler, baissant légèrement les yeux, mais en gardant un sourire. Très bien. Fait comme tu le sens alors. Moi ça me gène pas qu'il s'en fout de ce que j'ai fait parce qu'en y regardant bien je venais d'éloigner quelques personnes qui ont maintenant mal aux yeux. Oups. Désolée. J'avais oublié que mes mains scintillaient et que je n'avais pas maitrisé son rayon. Il était donc parti un peu ou beaucoup plus loin que ce que j'avais voulu. Bon, ba tant pis, ils avaient cas arrêter de faire les idiots et de tout vouloir savoir alors que ça ne les concerne pas, non ? Bon, d'accord, j'aurais peut-être pas du... Je recule sans rien dire, observant Gautier. Au fond, il était loyal, très loyal. Une lueur d'admiration brilla dans mon regard. Rare sont les personnes qui jouent à la loyal. Il est tellement plus facile de frapper par derrière, sous l'effet de surprise ; et d'injustice... Qu'aurais-je fait, moi ? Et bien à bien y réfléchir, j'avoue que je ne l'aurais pas jouer aussi loyal que Gautier. Je baisse de nouveau les yeux. Souvent, quand je baisse les yeux c'est que j'ai quelque chose à me reprocher. Bref, on s'en fout. (a)

____Je regarde les quelques premières minutes du combat et déjà, je n'ai qu'une envie, c'est faire fermer la bouche à tous les abrutis qui se murmurent des phrases débiles. Reste calme Chloé. Je ne pouvais pas aider Gautier, car il se débrouillait tout seul. Je cherche le pauvre garçon à lunette. Il est dans le fond. Je quitte légèrement le rond qui s'était formé autour de nous. Seulement, lorsque je recule, un énorme bras m'attrape l'épaule. Il me tire en arrière. Je perds équilibre et manque de tomber. Un jeune homme assez baraqué, aussi laid que celui qui se battait avec Gautier me fixe avec un regard mauvais. J'essaye de reprendre équilibre, seulement, le mec m'attrape avec son deuxième bras. Il me mets face à lui, me soulevant légèrement. Sur la pointe des pieds, je le fixe aussi. Ce dernier renifle et commence à me dire :
« C'est toi la salope qui a lancé de la lumière sur Kevin ? »
« Oui, c'est moi. »
____Le jeune homme resserra l'étreinte qu'il avait sur moi. Je sentis ses ongles s'enfoncer dans ma peau. Bon, c'est bon, il a finit là, je suis pas une poupée. Un autre de ses copains vient à côté. Il a le poing serré. Ohoh. Néanmoins, ils semblaient se retenir. Ba oui, je suis une fille. On frappe pas une fille. L'image de Gautier qui plaquait cette pouf contre le mur envahit mes pensées. Ah ouais.. Sauf quand on s'appelle Gautier. Je souris. Les deux hommes froncent les sourcils. Je sais, je peux me montrer insolente des fois. Le mec qui me tenait commence alors à m'emmener en dehors de la foule. Putain, mais il se prend pour qui là. Bon, ça suffit. Mes yeux se mettent à étinceler d'une lueur brillante pendant un dixième de seconde. Puis tout mon corps se met à briller. Enfin, il disparaît. L'homme se retrouve devant ... rien. Je viens de disparaître. Je cours avec rapidité entre les gens. Ils ne me voient pas, je vais trop vite, mais ils peuvent sentir le vent que je crée sous mon passage. J'arrive enfin devant le garçon que je veux voir. Ce dernier sursaute lorsqu'il me voit. Je lui souris, levant ma main. Je lui adresse un petit salut. Il remet ses lunettes maladroitement et me répond bonjour.
« Tu vas bien ? J'espère qu'on t'a pas trop embêté. Je pense que tu ferais mieux de t'en aller pour éviter que l'on t'embête davantage. Si tu as un problème un jour, n'hésites pas à venir me voir, hein. »
« Je... mer... D'accord. Mais vous feriez mieux de vous en aller aussi, vous, je crois que les surveillants arrivent. »
____Je tourne alors la tête. Effectivement. Il y a deux surveillants qui viennent d'arriver. Je regarde ensuite Gautier. Il semblerait qu'il vient de donner une bonne raclée à la grosse patate ! Il saigne mais il semble avoir eu ce qu'il voulait. J'adresse un clin d'œil au jeune garçon à lunette et je me tourne. J'aurais du attendre une seconde de plus car j'aurais pu voir la tête effrayée du garçon. Le mec qui m'avait attrapé quelques minutes auparavant venait de me donner un joli coup de point au niveau de la tempe. Là, je perds équilibre et je tombe à genoux. Je mets mes mains devant moi, reprenant mon souffle, complétement sonnée. Bordel, pourquoi j'ai pas fait attention au lieu de me tourner comme ça ? Je ne dis rien, relevant la tête, vers l'homme qui venait de me frapper. Connard ! Ce dernier me regarde de haut. Son autre copain me regarde aussi. Je peux me mettre à courir de nouveau, non ? Ba voyez-vous, non, puisque le bonhomme vient de me frapper et je dois avouer que ma tête en a pris un coup.
« Tu es en B en plus. Ils sont chiants les B, tu trouves pas Jack ? Ils se croivent fort, mais au fond, ils sont comme toi la nénette aux cheveux roses, pitoyables ! »
____Je me relève doucement, très doucement, la tête baissée, les yeux rivés sur le sol. Je sers les poings. Pour qui se prend-il ce gros chien sans scrupules ? Mes yeux étincellent légèrement et il ne le voit pas. Alors, en un millième de seconde, j'effectue un tour en sautant, levant ma jambe en lui foutant dans la tronche. Peut-être la mâchoire car j'ai senti des dents je crois. Je finis mon tour et me remettant sur mes jambes. Le bonhomme est toujours debout, le visage tourné. Les surveillants commencent à arriver dans le rond où Gautier reprend son chapeau et murmure quelques mots. Devions-nous nous en aller ? Des gens allaient certainement nous balancer, non ? Gautier n'allait quand même pas se battre contre des surveillants qui ne lui avaient rien fait ? Le copain de l'autre se jette sur moi. J'apparais derrière lui. Il se retourne mais je ne suis déjà plus là. J'apparais derrière Gautier.
« Il a eu son compte. Je pense qu'il n'est pas prudent pour nous de rester ici. »
____Je lui montre les surveillants du doigt. Et bordel, ma tête. Je pose une main sur ma tempe et je sens qu'elle est visqueuse. Je regarde mes doigts. Du sang. Putaain ! Il m'a pas raté. Ou alors c'est moi qui suis ... faible ? Je regarde Gautier, attendant une réaction de sa part. Personnellement, je m'attends à tout. Ce garçon semble assez imprévisible. Mais qu'importe, il est cool tout de même !
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MessageSujet: « »   « Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER 1400359500-clockSam 30 Mar 2013 - 22:55
DTC


Et d'un. Ma tête me fait mal, vraiment mal. Le sang coule légèrement, ce géant ne m'a pas raté. Je ne veux pas le reconnaître mais il a tapé fort, même si selon moi, il est faible. Un type de sa carrure qui n'arrive pas à faire voler un mec d'un mètre soixante, j'avais envie de rire. Bien sûr, je pouvais maintenant le faire autant que je voulais étant donné qu'il était inconscient mais je sentais que quelque chose n'allait pas. Les gens autour ne disaient rien, peut-être aurait-il était plus correct de dire qu'ils n'osaient rien dire. J'étais vraiment énervé par ce qu'il avait fait, et je n'allais pas le regretter. Ne rien regretter, c'était dans ma politique, et j'essayais d'appliquer ça au mieux. C'était loin d'être gagné, mais je n'avais pas à m'en soucier. Il y avait plus important. Je secouais la tête, me massais le front, faisais au mieux pour arranger ma tête un peu sonnée.
Je serai incapable de dire, si on me le demandait, combien de minutes sont passées entre temps. Cinq ou peut-être dix, je m'efforçais de me concentrer sur la réalité mais ma tête me faisait mal. Enfin, quand je réussis à revenir à moi en quelques sortes, je m'avançais vers mon chapeau que je ramassais. Un sombre regard dirigé vers la foule suffit à les faire comprendre que je ne rigolais pas, et que je n'hésiterai pas à leur faire subir la même chose si jamais ils cherchaient des emmerdes à ce type. Je me tournais ensuite vers Chloé mais... rien. Elle n'était plus là. Mon regard se tourna dans tous les sens et se posa sur une scène qui ne me plaisait pas du tout : deux types en train de l'emmerder, alors qu'elle défendait le gars à lunettes.

Ils avaient choisi la mauvaise personne à attaquer. Si au début je pensais ça en vue de la future raclée que j'allais leur mettre, je changeais rapidement d'avis : elle était largement capable de se défendre seule. Le magnifique coup de pied qu'elle avait collé à ce type allait certainement lui rester en travers de la gorge un long moment, ou plutôt, de la mâchoire, il allait ravaler la moitié de son dentier. J'esquissais un léger sourire et vis alors Chloé se glisser derrière moi et la regardais. Alors que j'allais la féliciter, je remarquais le sang qui coulait de sa tempe, et qui était désormais sa tempe. Tout signe de soulagement ou de joie disparut de mon visage tandis que mes yeux guettait les alentorus tel un vrai prédateur. Lequel l'avait attaqué ? Qui avait osé lui faire ça ? Mon regard se durcit et je me tournais alors vers la scène où se trouvait quatre-yeux.
C'était là. Ce type, à terre, c'était lui qui lui avait fait ça. J'étais énervé, tellement que j'aurai pu le tabasser même s'il était déjà K.O. Je m'avançais inconsciemment vers lui, incapable de me maîtriser. Les surveillants arrivaient ? Rien à foutre. Je tentais de me maîtriser mais ce n'était pas chose facile. Je réussis à stopper ma marche et pris une grande inspiration pour me calmer quand un type fonça sur Chloé, m'ignorant alors que j'étais dans son passage. C'était lui qui était avec l'autre type pour la taper. Du deux contre un, je pouvais me permettre de lui en coller une. Je le laissais passer à côté de moi et ma jambe balaya alors les siennes lorsque je traçais un demi-cercle avec celle-ci en tournoyant. Il bascula en arrière, chute durant laquelle mon poing vint se fracasser sur son nez.

« J'espère que t'as comp-... eh, lâche-moi, putain ! J'en ai pas terminé avec ce con ! LÂCHE-MOI ! »

Connard de pion. Il m'avait attrapé par les bras et me tirait en dehors de la baston. Je me débattais, l'insultais de tous les noms, cherchant à continuer une baston qui était déjà terminée. Comme quoi, la colère rend vraiment plus fort. De toute façon, ça m'était égal, maintenant que je les avais battus. Chloé m'avait bien aidé, mine de rien, il ne fallait pas la sous-estimer. Peut-être que les pions m'emmèneraient à l'infirmerie avec eux, comme ça je pourrai les frapper, huhuhu... ok ma gueule. Je finis par arrêter de me débattre, me laissant traîner comme un vulgaire sac.

« Merci pour le coup de main, Chloé. » lui glissais-je rapidement en "passant" à côté d'elle.

C'est ainsi qu'une amitié commence. Peut-être que je ne la reverrai plus en sortant du bureau du principal, mais ce lien ne disparaîtra pas pour autant.

Spoiler:


codage par palypsyla sur apple-spring
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MessageSujet: Re: « Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER   « Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER 1400359500-clockMer 3 Avr 2013 - 20:13
Non, c'est bon, ton RP sera largement suffisant comme conclusion. (: Il est so awesone d'ailleurs ! *.* /PAN/

Brefouille, VOUS POUVEZ ARCHIVER ! ♥
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MessageSujet: Re: « Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER   « Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER 1400359500-clock
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« Pourquoi rester seul quand on peut être plusieurs ? » GAUTIER
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