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 C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma)

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MessageSujet: C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma)   C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma) 1400359500-clockMer 23 Oct 2013 - 19:07
Ennui

Les cours venaient de terminer, et je soupirai de soulagement 5 secondes après la sonnerie, lorsque je réalisai que c'était fini. A ce moment-là, j'étais en cours de mathématique, une matière assez facile. Je savais que je n'avais pas à me plaindre de la longue durée des leçons puisque je séchais assez souvent, je n'en avais pas spécialement besoin, en plus je manipulais ma force extrêmement bien. Mais au moins j'étais sûre, qu'à partir de ce moment-là, je pourrais faire ce qui me plaisait. Jouer du violon,, retrouver une des rares personnes que j'appréciais, aller m'asseoir quelque part et observer les autres, je choisis la dernière option pour le reste de la journée. Donc je retournai un petit moment au cabanon pour aller ranger mes affaires. Je déposai mes devoirs dans un coin, je les ferai plus tard, ils n'avaient pas l'air trop compliqués de toute manière. Je troquai mon uniforme par des vêtements amples et confortables, un simple T-shirt et un pantalon, parce que je n'aimais pas beaucoup les jupes, en réalité.
Je me dirigeai vers le balcon. C'était grand, spacieux, accompagné d'une belle vue sur l'extérieur, mais il n'y avait pas souvent des gens qui y allaient, et ça ne me dérangeait pas le moins du monde. A pas lents, tête baissée, les bras le long du corps, je marchais dans les couloirs de l'étage des E. Les murs étaient affreusement abîmés, tagués, fissurés presque, et le mot qui qualifiait le mieux l'état de cet étage était: chaotique. La première fois que j'avais vu cela, je devais avouer que j'étais choquée, mais je m'y étais vite fait; après tout je devais m'y faire puisque je les voyais tous les jours. Personne ne me remarquait, personne n'osait me regarder, personne ne me voyait en fait, et je n'y faisais pas attention, je continuais ma route sans m'en plaindre intérieurement. Ils se déplaçaient pour aller là où ils le voulaient et j'en faisais de même.

Je venais d'atteindre l'endroit désiré, ma destination, et sans un mot, je m'assis là où je le pouvais. J'avais toujours préféré m'asseoir en hauteur plutôt qu'à terre, je retenais moins l'attention et les gens voyaient moins que j'étais déprimée. De là où j'étais, je pouvais observer les gens qui se trouvaient au sol, qui couraient joyeusement, qui parlaient ou qui s'amusaient. Avec de la peine, je tentais d'oublier leur gaieté, et attendais un petit événement divertissant. Je n'appréciais pas de voir des gens heureux, je les enviais. Mes yeux étaient mi-clos, comme si j'allais tomber de fatigue alors que je ne ressentais aucune envie de dormir. Un coup de vent très léger se fit sentir, et me décoiffa. A l'aide de ma main, je remis en place l'une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille droite, car elle me gênait. Heureusement, ma barrette avait retenu la plupart de mes cheveux.

Je ne savais absolument pas quoi faire, mais j'en étais habituée.
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MessageSujet: Re: C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma)   C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma) 1400359500-clockMer 23 Oct 2013 - 21:53
Retrouvaille

Fin des cours, la sonnerie de Primsver retentit dans l'établissement tout entier, de ton côté t'était en cours de physique/chimie, un cours que tu trouves particulièrement amusant, toi et ton esprit tordue rêve de crée une sorte de bactérie qui forcerai les gens à t'aimée, une idée intéressante pour toi...mais infaisable. Tu te lèves de ta chaise, retire ta blouse blanche que tu plies avec soin ainsi que tes lunettes de protections, puis tu ranges toujours d'une façon organiser  tes affaires de cours dans ta grande mallette. Comme d'habitude tu sors en dernière car les autres sont toujours trop pressée, même en A les gens agissent comme des moutons, désespérant.

Contrairement aux autres jours aujourd'hui tu vas volontairement aller à l'étage des crasseux sans cervelle, tu as besoin de retrouver l'une des seules camarades à qui tu accordes une réelle importance sans avoir le besoin d'être méchante avec elle, cette fille tu te demande sérieusement ce qu'elle fiche en E, elle a l'étoffe parfaite d'une A, elle mérite d'être une A d'ailleurs. En tout cas  : C'est la seule E que tu apprécies, ta seule  et unique amie pour le moment, tu la considère un peu comme une soeur jumelle, elle aussi joue du violon tout comme toi.

Tu descends les escaliers avec la même appréhension comme chaques jours  de devoir passer par la case "E", sauf que la ce n'est pas pour sortir mais pour retrouver ton amie Elise. Arriver dans les couloirs poisseux des E, tu te frottes de partout puis tu tressaillis sans arrêt avec dégoût c'est pas t'es hypocondriaque mais tu as horreur d'être dans un environnement aussi mal entretenue que l'étage des E, limite tu te demande si il y'a des trafics de drogue ici.

Dans la foule au loin tu remarques une fille aux cheveux bleuâtres aux airs nonchalants assise seule sur un banc, pas d'erreur ce n'est que d'elle, tu pousses sans hésitations les groupes d'amis qui eux étaient toujours si joviale entre eux, que tu aimerais les voirs pleurnicher à tes pieds et mugir des cris de dêtresses, tu ne supporte pas les personnes trop joviales, vraiment. Quant à eux dés qu'ils remarquent ta cravate violette, ils te jettent des regards noirs mais tu t'en contrefiche tu t'en estime fière d'être une élite.

Arrivée à ta cible tu lui fais une révérence puis tu t'installes à côté d'elle lui lançant un sourire et de brèves paroles.

Ravie de te revoir ma chère ♥ ~ Comment s'est passé ta journée aujourd'hui ?
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MessageSujet: Re: C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma)   C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma) 1400359500-clockVen 25 Oct 2013 - 9:30
Complicité

J'entendis des pas tout d'un coup, s'approchant peu à peu de moi. J'eus peur de comprendre la situation qui allait se présenter. Cela dit, j'avais un espoir que ce ne fût pas cela, mais l'espoir était faible. Tout d'abord, je fronçai un sourcil, en me disant que c'était certainement un imbécile qui venait m'agacer. Encore une personne qui avait pitié de moi, qui était attristé par ma solitude et qui voulait juste devenir mon ami - tentative très souvent vaine, qui finissait de temps en temps avec des bleus sur les membres de ces gens dits sociables. Alors je ne me retournai pas, ignorant la personne qui s'approchait, tentant d'oublier son existence. Du coin de l'œil, je regardai tout de même qui venait, et je vis une silhouette qui m'était familière me faire la révérence.  Alors je m'étais trompée. Ah, finalement, j'esquissai un petit sourire en reconnaissant cette coiffure. Enma. Une A. Je me retournai vers elle, et elle s'installa à côté de moi.

▬ Ravie de te revoir ma chère ♥ ~ Comment s'est passée ta journée aujourd'hui ?

▬ Héhé ~ Plutôt bien, et toi ?

Je n'allais pas faire un récit des cours que j'avais séchés, je supposais que cela ne l'intéressait pas - et moi non plus. Alors je regardai à nouveau la vue que j'avais depuis le balcon, en gardant ce léger sourire. Je pouvais voir des gens gambader joyeusement, parfois en riant si fort que je ne les entendais que trop bien. Mon sourire disparut, la venue de mon amie m'avait fait plaisir, mais ce que je voyais à présent venait de dissiper ma bonne humeur. A mon avis, comme je connaissais Enma, ce genre de choses ne devaient pas lui plaire non plus, je la comprenais très bien. Les gens trop exubérants étaient insupportables, et elle était de mon avis, heureusement, c'était même cela qui nous avait un peu rapproché.

▬ Enfin, excepté ces gens qui sont si exubérants que c'en est écœurant. Tu es de mon avis, je suppose ?

Mon regard restait braqué sur les personnes qui se trouvaient en bas, juste en dessous de nous. Un soupir s'échappa de mes lèvres, montrant à quel pour j'en étais désespérée et agacée. Maintenant qu'Enma était là, il fallait régler ça, et plus vite que cela. Mon regard se tourna à nouveau pour se plonger dans celui de la A, avec insistance. Un sourire un peu sadique apparut sur mon visage.

▬ Tu penses à la même chose que moi ?

J'espérais que oui, elle était intelligente après tout.

Code par Morgan
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MessageSujet: Re: C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma)   C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma) 1400359500-clockVen 25 Oct 2013 - 19:49
Retrouvaille

Tu regardes les rats passer devant tes yeux tous aussi joyeux les uns que les un autres, ce sont vraiment des êtres répugnants, écœurant, stupide, ignorant, et t'en passe. Les gens trop joviales t''aimerais les faire brûler en enfer si tu le pouvais malheureusement tu n'as  pas un tel pouvoir. Tu prends ton chapeau entre tes mains et t'amuse en réfléchissant déjà à comment vous pourriez toute les deux organiser votre petit jeu d'aujourd'hui. Tu tournes tête vers la fille aux cheveux bleuâtres puis tu lui accorde un demi-sourire, si ses cours ce sont bien passer c'est une bonne chose à toi de lui répondre maintenant.

Ma journée..? Assez amusante. Ma seule occupation en cours c'est de jubiler à l'idée de voir les profs perdre leurs sang-froid face à certains élèves, voir les gens en colère et se nourrir de leurs souffrances,   une sensation vraiment délicieuse ma foi ♥.

Tu regardes de nouveau à travers le balcon, tu cherches des cibles  qui pourront se soumettre facilement à ton pouvoir, pour plus de fun tu prévois déjà de t'en prendre à des garçons, des garçons virile et fort, peut importe leurs rangs, ce qui compte pour le moment, c'est de s'amuser le plus possible. Humilier une bande de garçon attardé qui passe la journée à rire entre pote et à sécher les cours, Pathétique. De toute évidence tu ne supporte pas les gens qui trop heureux qui se la coule douce en ne faisant rien derrière, ils servent vraiment à rien.

Tu détournes ta tête une nouvelle fois vers ta complice tu t'apprêtes à dire quelque chose mais elle te coupe la parole, vu le sourire sadique inscrit sur son visage je comprends parfaitement ou elle veut en venir, oui tu pensais exactement la même chose qu'elle et c'est maintenant que les choses sérieuse commence.  Tu te lèves, tu lui prends la main puis tu te met à courir avec vivacité en ricanant.

Tu vas voir, j'ai trouvé ce qu'il nous faut ~

Tu pousses les autres bandes de ton bras libre, t'hésite pas à faire des croches-pattes à certains juste pour emmerder le monde, tu oublies toute ta haine des E pendant tout le trajet, et tu lances à Elise ton sourire le plus radieux qu'il soit. Arrivée à la destination voulus à quelque mètreS des 5 clampins de services tu demandes à ton amie

Alors ? Tu es prête ? J'ai pas besoin de t'expliquer le plan, tu le connais déjà d'avance.

Oui ton plan consistait simplement à ceci : Attirer tes proies et laisser Elise se défouler comme elle le souhaite~


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MessageSujet: Re: C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma)   C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma) 1400359500-clockJeu 31 Oct 2013 - 23:09
Jeu

▬ Ma journée...? Assez amusante. Ma seule occupation en cours c'est de jubiler à l'idée de voir les profs perdre leurs sang-froid face à certains élèves, voir les gens en colère et se nourrir de leurs souffrances, une sensation vraiment délicieuse ma foi ♥. décrit Enma.

Je pouffai de rire, avec un sourire amusée. C'était vrai que je m'amusais aussi à observer les professeurs perdre patience devant nous. Il fallait dire qu'avec les cancres que la classe E avait le don de réunir, je ne m'ennuyais pas souvent durant les quelques cours auxquels j'assistais.
Pour l'heure, je voyais qu'elle avait compris ce que signifiait mon sourire. Mon visage avait parfois le don de bien refléter ce que je désirais. Il pouvait faire comprendre aux gens que je ne voulais pas les voir, que je me fichais d'eux, que je me moquais d'eux, que je les aimais bien, ou dans ce cas, qu'il était l'heure de passer à l'action. Enma était une fille qui comprenait vite, qui n'avait pas besoin de plus d'explications qu'un geste. D'un coup, elle me saisit la main pour m'entraîner dans les couloirs, sans que je ne m'y attendisse. Je me laissai faire, je lui faisais confiance bien que je ne comprisse pas pourquoi elle eut fait cela.

▬ Tu vas voir, j'ai trouvé ce qu'il nous faut ~ sourit Enma.

Sur ses paroles, elle commença à bousculer des garçons qui se trouvaient sur notre chemin, sans s'excuser, sans montrer un quelconque regret, mais même au contraire. Je n'avais pas besoin de me demander là où elle voulait en venir, c'était bien trop évident. Elle s'arrêta subitement après environ quelques mètres de marche, et elle se retourna vers ceux qu'elle eut bousculés.

▬ Alors ? Tu es prête ? J'ai pas besoin de t'expliquer le plan, tu le connais déjà d'avance. expliqua Enma.

▬ Bien entendu. répliquai-je juste après sa phrase.

S'il n'y avait pas besoin d'explication, cela signifiait que la seule chose à faire serait de se défouler sur eux, sans stratégie, sans tactique. Pour ceux qui ne nous connaissaient pas, cela paraîtrait risqué, irréfléchi, stupide ou même impulsif; mais nous étions assurées par nos dons, et ce n'était pas comme si c'était la première fois que nous nous amusions à ce jeu. Je la regardai avec un sourire complice, avant de me retourner doucement en direction des 5 bousculés en lâchant sa main. Ils semblaient plutôt en colère et l'un d'entre eux prononçait une phrase semblable à: "Et vous croyez qu'on va se laisser faire ?" Ils avaient bien remarqué qu'Enma l'avait exprès, et c'était justement le but.

▬ Approchez, si vous l'osez, pauvres ignorants. marmonnai-je nonchalamment.

Ils approchèrent comme des chiens obéissants, pris par la colère et l'envie de nous faire regretter cela. Sourire confiant. Deux d'entre eux s'élancèrent, furieux, aussi confiants que nous, tandis que je restai immobile, parfaitement immobile. Lorsque l'un des gars était proche de moi, je lui saisis le bras, mis de la force dans ma poigne, puis balança mon membre, qui le tenait, en arrière en lâchant ma prise par la même occasion. Il éjecta juste derrière moi, et il se retrouva au sol, à côté d'Enma.

▬ Tu peux jouer un peu avec celui-là. dis-je en me retournant une seconde vers Enma.

J'essayai de ne pas me laisser distraire et saisis l'autre imbécile par le col, puis levai un peu mon bras, pour que ses pieds ne touchassent juste, juste plus le sol. Il faisait juste 6 centimètres de plus - à vue d'œil -, c'était facile alors, surtout avec mon pouvoir. Les autres ne voulaient pas nous approcher à présent, c'était dommage, ça aurait été plus drôle. Je me retournai vers Enma, faisant légèrement la moue comme une enfant capricieuse, mais plutôt pour refléter une expression comique qu'autre chose.

▬ Bon... qu'est-ce qu'on fait ? On fonce vers eux du coup ? demandai-je.

Code par Morgan

HRP:
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MessageSujet: Re: C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma)   C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma) 1400359500-clockLun 4 Nov 2013 - 19:10
Complicité

[justify]Quelle journée amusante, voir ta camarade en pleins défouloir te fais frémir d'exictation. Voir ces pauvres chiens crouler, hurler de peur, trembler comme de pauvre larves, ils sont pathétiques. Ton visage exprimant l'envie de sang, dissimulé par ton chapeau haute-couture, tu t’humidifie  les doigts de ta salive devant un tel spectacle. Oh ? Un chien se retrouve projeter à tes pieds que faire ? C'est qu'il est sacrément amocher...Pauvre merde. Oh tu sais. Tu vas l'envouter de ton pouvoir, il deviendra fou, si fou de toi qu'il ne pourra plus se passer de tes coups, et de l'amour noir dont  tu peux faire preuve.

Oui voila, on va lui faire goûter à ton pouvoir, sachant que tu es un véritable poison vivant. Empoissonnée les gens en les aimants faussement et les jeter...Quel loisir plaisant. Tu lances un regard coquin à ta cible, celui si se sent étrangement attirer, séduit par ta beauté, il se relève te regarde comme un chien qui a la queue entre les pattes, fonce vers toi te plaquant contre un mur. Tu l'embrasses fougueusement pendant que la E se bastonne la chetron contre les méchants qui font chier à être trop jovial.

Une fois lassée de ton jeu tu rompt l’utilisation de ton pouvoir sur lui, tu supposé qu'il allait être triste mais non il était juste horrifiée, dégoûtée d'avoir donner ses lèvres a un démon comme, tu lui lances un sourire sadique qui veut dire "Je t'emmerde, maintenant casse toi." Il prends la fuite, tandis qu'a toi tu retournes vers la demoiselle aux cheveux bleus.

Bon... qu'est-ce qu'on fait ? On fonce vers eux du coup ?

Foncée vers eux serait stupide, non ce sera toi qui va les attirés ayant sur la conscience le risque que tu cours, celui d'être complètement HS, mais ton amie veut se divertir, alors elle aura son instant de jeu, elle qui s’ennuie tout les jours...Tu vas lui faire un petit cadeau d’amitié, ayant une idée en tête tu proposes ton présent.


Rien que pour toi je veux bien prendre le risque de tous les soumettre à mon pouvoir, je donnerai l'ordre le plus humiliant de faire un stupide "streap-tease" si on peut dire ça ainsi, et comme ils seront pliée à moi ils seront d'accord...Une fois leurs vêtements puants et dégueulasse retirés, à toi reviens le plaisir malsain de leurs infliger les pires horreurs dont tu as rêvée à infliger à tout ces joyeux clampins et toute ta soif de destruction. Montre moi de quoi tu es capable, Petite sadique au coeur noir.


Tu te concentrée du mieux que tu pouvais, attirant tout ces idiots un a un, tes membres commençaient déjà à trembler, des sueurs froides te prenaient, un profond malaise t'envahissait mais tu voulais amuser Elise, alors tu continuerais à dépasser tes limites. Ils s'approchaient vers toi comme des zombies voulant te sauter, toi tu étais  trempée de sueurs à genoux, mêlée à ton plaisir sadique et à l'épuisement tu donnais pour ordre à ces crétins

Retirez moi ces vêtements inutiles chiens !

Oui, c'est ce qu'il faisait, se dêvitissant de leurs hauts autour de toi, commençant à déboutonner leurs pantalons, tu étais comme une pauvre misérable qui allait se faire tripatouiller de partout. Frôlant le fait de tomber dans les pommes, il fallait que ta camarade laisse sa fureur s'échapper de son être avant que tu sois à la merci de ces pervers.

EXTERMINE LES !

Ce que tu voulais voir, un bain de sang. Même si tu as peur de pas pouvoir y assister, tu te force de rester consciente et de voir les choses.
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MessageSujet: Re: C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma)   C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma) 1400359500-clockJeu 7 Nov 2013 - 22:27
Extermination

Je ne savais pas trop ce qu'Enma avait fait, mais pendant que je la regardais après ma question, je remarquai que le garçon qui était à ses pieds prenait la fuite comme s'il avait vu un fantôme. La A était loin d'être une débutante à ce genre de jeu, alors cela ne m'étonnait pas.

▬ Rien que pour toi, je veux bien prendre le risque de tous les soumettre à mon pouvoir, je donnerai l'ordre le plus humiliant de faire un stupide "streap-tease" si on peut dire ça ainsi, et comme ils seront pliée à moi ils seront d'accord...Une fois leurs vêtements puants et dégueulasse retirés, à toi revient le plaisir malsain de leurs infliger les pires horreurs dont tu as rêvées à infliger à tous ces joyeux clampins et toute ta soif de destruction. Montre-moi de quoi tu es capable, Petite sadique au coeur noir. expliqua-t-elle.

Je ricanai face à ces paroles et à ce surnom. Je savais que je n'étais pas quelqu'un de gentil, de très respectueuse, de généreuse et pacifique, je ne le niais pas. Devenir la fille la plus puissante, méchante et impitoyable du bahut n'était pas mon objectif. Tout ce que je souhaitais, c'était m'amuser.

▬ Si tu veux ~ Je compte sur toi. répondis-je satisfaite.

Elle activa son don sur les trois imbéciles restants. Ils devinrent assez effrayants à mon goût, comme s'il tentaient de résister à l'envie de sauter sur ma chère Enma. Elle avait un don d'attraction qui pouvait, à première vue, paraître inutile comparé à des pouvoirs très puissants, mais qui était, en réalité, amusant. Comme elle était en classe A, elle savait le maîtriser à la perfection. Cela dit, en l'observant, j'avais l'impression qu'elle était à bout  de force, qu'elle était sur le point de tomber dans les pommes.

▬ Retirez-moi ces vêtements, inutiles chiens ! ordonna-t-elle froidement malgré la fatigue.

Les victimes exécutèrent les ordres sans un mot, sans rouspéter, sans aucune résistance. On dirait presque un pouvoir d'ordre absolu. Ils enlevèrent leur uniforme scolaire pour se retrouver en sous-vêtements, pratiquement tout nu. J'étais légèrement dégoûtée, mais en même temps indifférente face à leur corps dénudé.

▬ EXTERMINE-LES ! m'hurla-t-elle.

Un sourire diabolique se dessina subitement sur mes lèvres avant de lever les yeux en direction des garçons. Je m'élançai vers l'un, en gardant mon pouvoir activé, pour lui saisir la poigne, la serrer assez fort pour lui faire mal mais ne pas la lui briser, me retournai en passant le corps au dessus de mon épaule et le plaquer violemment au sol, puis en refis de même encore une fois. Je grimaçai en gardant mon sourire en voyant cela, car cela devait faire mal tout de même. C'était assez pour qu'il fût évanoui, je savais très bien contrôler ma force, je savais quelle puissance je devais mettre pour ne pas faire de blessure trop grave, et je savais ce que je ne devais pas faire pour tuer. Le meurtre ne m'intéressait pas le moins du monde, et le renvoi définitif non plus. Faire mal oui, mais tuer non. C'était la seule chose que je pouvais comprendre des valeurs morales des gens en général.

Les deux autres accouraient et je devais accomplir mon devoir: les assommer et leur faire subir des blessures dont ils pourraient encore souffrir après. J'en saisis un et le cogna vers l'autre pour que celui-ci perdît l'équilibre, il dut s'appuyer contre le mur pour ne pas tomber. J'en profitai pour saisir, à nouveau, celui que j'avais attrapé juste avant, le soulever avec ma force et le faire tourner comme un lassot - mais pas au dessus de ma tête tout de même, cela aurait été assez fatiguant. Puis avec l'élan, je le fracassai contre le mur en percutant son ami, avec pas mal de puissance. Ils étaient tous les deux assommés. J'avais manqué d'originalité pour ce petit jeu, j'aurais pu faire mieux dans leur situation. Mais bon. Je frottai mes mains en regardant Enma.

▬ Je pense que c'est fini, du moins pour cette partie du plan... J'aurais bien aimé savoir quoi faire avec leur "petite tenue", mais bon, la prochaine fois sera meilleure. On élabora un plan ~. dis-je déçue et contente en même temps.

Je m'avançai vers les uniformes des victimes en soupirant. Je pouvais encore faire quelque chose avec cela, comme rendre leur réveil plus pourri que si nous les laissions dans cet état sans rien faire. Que faire ? Peut-être qu'Enma avait une idée. Personnellement, je faisais des nœuds doubles avec les manches des chemises, puis les serrai bien fort pour qu'ils eussent de la peine à les défaire. En déchirer aussi ? Oui, aussi.

▬ Pour l'heure, tu saurais ce qu'on pourrait faire pour que leur réveil soit plus humiliant ? J'ai l'impression que notre travail n'est pas fini. je me retournai vers elle, attentive. Ça va ? Tu ne te sens pas trop mal avec les effets de ton pouvoir ? m'inquiétai-je.

Je prévoyais de faire encore quelque chose avec les corps, mais j'attendais l'avis de ma coéquipière. Elle avait l'air épuisée, je me souvenais de mes débuts, avec mon pouvoir, fatigants. Mais comme je l'utilisais extrêmement souvent, je pouvais en user pas mal sans me vider de mon énergie.

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MessageSujet: Re: C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma)   C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma) 1400359500-clockSam 16 Nov 2013 - 10:51
La partie se termine bientôt

Presque K.O tu essayais tant bien que mal d'observé la scène, bien que prête à tomber dans un malaise tu te force à distinguer de ta vu trouble le spectacle que ta camarade aux cheveux bleuâtres t'offre, les bruits te résonne dans la tête comme une sorte de tambour infernal, ces pauvres garçons souffraient des coups, tu entendais leurs cris, leurs détresse d'être tomber entre les mains du pseudo "colosse" qui elle se faisait un plaisir de les exterminer comme tu lui avais dis, des bruits de coup répétée, des bruits 'venteux" ? non ce n'était pas le vent, tu supposes qu'elle va faire voler l'un des gars. Pourtant en ce moment toi aussi tu étais entrain de souffrir du malus de ton propre pouvoir, il faut dire qu'en ce moment tu l'utilises de plus en plus fréquemment, pourquoi ? Simplement parce que tu cherches à être aimer, protégée, divertie, chéri, toute sorte de raison plus contradictoire les unes que les autres. De toute façon tu es un être contradictoire, tu te dissimule sous cette image de fille prétentieuse et sadique, mais dans le fond tu es faible, tu hurles, tu chiales, en réalité t'a un misérable cœur d'artichaut.

Lamentablement effondré au sol en suant à grosse goutte comme un gros porc dégueulasse, tu remarques la fin du show de ton amie E toujours en te forçant à voir de façon plus net, les petits chiens avaient finit d'aboyer, l'un était complétement évanouis, les deux autres emboitées dans le mur comme des sardines, soit tant qu'elle a pas un énorme trou dans le mur. Ta camarade revint vers toi tu n'arrives qu'a percevoir quelque mots, plus ça va, plus tu avais de mal à te concentrer, tu désactives également ton pouvoir.

Pense....fini...prochaine  fois..meilleure...plan.

Certainement ce n'est pas fini, ça ne peut pas se finir si rapidement ! Avec un mal de chien, tu essayes de te remettre à genoux, te tenant fermement la tête avec l'une de tes mains, le souffle saccadé tu voulais lui répondre, mais elle enchaine en parlant de nouveau.

Travail pas fini..réveil...plus humiliant....ça va..?

Non ça n'allait pas du tout, tu penses que ta tête va exploser d'une minute à l'autre, un réveil plus humiliant vite une idée ! Tu dois amuser la E le plus possible ! ...Du poil à gratter, voila quelque chose qui pourrait conclure votre petit jeu ! Du poil à gratter, ils ont l'air d'être attaché, alors si tu trouves du poil à gratter ils vont se tortiller comme des asticots, il en faut pleins pour que cela soit efficace. Tu te relève lentement, la tête qui tourne, tu fais quelques pas, mais tu trébuches et ta tête termine sur l'épaule de Elise. Malgré ton état maladif tu fais l'effort titanesque de formuler une phrase.

Je pense...avoir trouvée quelque chose...Que dirais-tu de trouver une dose considérable de poil à gratter et d'en balancer sur ses pauvres merdes..? Mh...Sinon ça va..ça va..tout va bien. C'est pas un pouvoir qui va me clouer au sol, je suis pas une A pour rien ma chère..


Mensonge...tu voulais te reposer, mais ce qui compte en ce moment ce n'est pas toi mais la E. Toi qui est pourtant si égoïste, si égocentrique, aujourd'hui tu es même prête à jouer avec ta santé uniquement pour faire plaisir à ta camarade. Uniquement par compassion...

[HRP : Désolée j'ai été longue, et mon post est pas génial : c }

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MessageSujet: Re: C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma)   C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma) 1400359500-clockMer 20 Nov 2013 - 16:21
État critique

Je n'étais pas médecin, ni infirmière, ni qualifiée dans la santé humaine, mais plus je regardais Enma, plus je trouvais qu'elle allait mal. Que dire ? Elle n'avait pas l'air en forme du tout. Elle était à genoux sur le sol et transpirait comme une malade, comme si elle venait de faire un effort monstrueux. Son don demandait autant d'énergie ? Ce ne serait pas étonnant. Je n'osais même pas imaginer toute l'énergie que le mien demanderait si j'en faisais usage sans relâche, sans le laisser se reposer. Chaque don avait un point faible, sans exception. Elle se releva pour retomber sur mon épaule brutalement, me faisant légèrement perdre l'équilibre, mais je parvins à la rattraper. Je remarquai qu'elle tentait de me dire quelque chose à travers son faible souffle.

▬ Je pense...avoir trouvé quelque chose...Que dirais-tu de trouver une dose considérable de poil à gratter et d'en balancer sur ses pauvres merdes...? Mh...Sinon ça va...ça va...tout va bien. C'est pas un pouvoir qui va me clouer au sol, je suis pas une A pour rien ma chère...
me dit Enma avec difficulté.

Silence. Elle se fichait de moi ? C'était clair et net qu'elle n'allait pas bien ! L'idée du poil à gratter me plaisait, certes, mais je n'avais pas envie d'être la seule à m'amuser si elle était dans un sale état. En temps normal, je me fichais du sort des gens, mais pas de Enma, parce que c'était une de mes rares amies. Je me dis que le jeu était terminé - ou mis en suspension, cela dépendait de l'avenir. Mon bras la tenait, pour ne pas la laisser tomber.

▬ Ouais, mais non, ça se voit que tu ne vas pas bien. répondis-je.

Je me mis en marche en l'entraînant avec moi, à pas lents. Je faisais des efforts pour ne pas aller trop vite et ne pas la faire trébucher. Vu son souffle saccadé et difficile, le mieux était de retourner vers les bancs où nous nous trouvions tout à l'heure, histoire qu'elle se reposât un peu et retrouve ses forces. Vu à quel point elle était faible, en ce moment, je n'eus aucune peine à la diriger là-bas.

▬ Être en A, ça ne veut pas dire que l'on peut utiliser son pouvoir sans se fatiguer. Tous les dons sont fatigants s'ils sont trop utilisés, même le mien. lui expliquai-je.

Une fois arrivée à destination, je la fis asseoir sur le banc, délicatement. J'expirai un bon coup après cet effort; puis je la regardai à nouveau, comme si j'étais une mère qui regardait son enfant qui avait fait une bêtise, mais pas menaçante quand même. Les autres idiote ne m'intéressaient pas vraiment, leur réveil aurait pu être pire, mais il y avait plus important pour le moment. J'espérais que cela passerait.

▬ Pour l'heure, repose-toi, tu veux de l'eau ? lui demandai-je.

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MessageSujet: Re: C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma)   C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma) 1400359500-clockSam 14 Déc 2013 - 11:35
Excuse-Moi..

Les yeux mi-clos, comme une enfant tu fourres ta tête dans la chevelure bleuâtre de ton amie E pour y trouver d'avantage de réconfort. Tu culpabilises un petit peu tout de même, tu viens de foutre en l'air votre petite partie de jeu, peut être que tu avais même fachée Elise sans en avoir l'intention. Toi ce que tu voulais c'est que la demoiselle puisse s'amusée jusqu'au bout avec ses victimes encore et encore...jusqu'à ce qu'elle s'en lasse. Quelque part en même temps tu étais rassurée d'avoir enfin la présence de quelqu'un qui puisse te "chérir" et prendre plus ou moins "soin de toi" . De plus qu'elle connaissait parfaitement les souffrances de la solitude tout comme toi. La solitude ça vous mène à tout hair, à être constamment méfiant, mais surtout c'est la chose qui rends n'importe quel être, l'humain le plus malheureux du monde. (Je viens juste de lire la creepypasta de Lonely Pikachu juste avant, ça fait bien 8D.

▬ Être en A, ça ne veut pas dire que l'on peut utiliser son pouvoir sans se fatiguer. Tous les dons sont fatigants s'ils sont trop utilisés, même le mien.

C'est pour ça qu'il faut qu'un jour je le maîtrise à la perfection pour ne plus  finir dans cet état à chaque fois. Répliquais-tu sèchement pendant qu'elle se déchirée à t'assoir sur le banc. Tu viens de prendre conscience que vous êtes retournés a votre lieu de départ, tout prés du balcon. Les minutes avaient passés pendant ce trajet laborieux pour la E alors tu te portais un peu mieux, mais ce n'est pas pour autant que tu avais un mal de crâne horrible et une sensation étrange d'avoir des vertiges. Elle te foudroie du regard, tu baisses les yeux, venant d'une amie tu ne supporte pas ce genre de regard, tu culpabilises encore plus, tu finis par te mordre les lèvres retenant les quelques larmes qui perlaient tes yeux à cet instant précis.

E...Excuse-Moi...Pour avoir tout fichue par terre...

Vulnérable comme une poupée de chiffon, tu t'écroules de fatigue sur le banc, ta gorge était sèche, elle te propose de l'eau, oui il fallait que tu boives, que tu boives beaucoup, pour retirer la boule que tu as dans la gorge en ce moment et te déshydrater. Tu hoquetais comme une gamine en mordillant le bout de tes gants noires.

..J...Je veux bien...mais..sans vouloir paraître direct pendant que je boirais mon eau...est-ce que..Je pourrais en savoir plus sur toi ?

Certe ton image de méchante fille est en train de se fissurer pour laisser place à la Enma que tu refoules depuis fort longtemps, mais pour toi c'était ton devoir d'en savoir le plus possible sur elle. En tant que ta rare et seule amie tu sentais qu'il fallait enfin que tu portes le rôle de confidente voire de protectrice car la petite Elise tu l'apprécies beaucoup. Peut être un peu trop pour réagir ainsi. De toute façon même si tu le nie, tu es émotive, bien trop émotive. Jamais tu seras une vraie "solitaire" une vraie "méchante" car tu as trop un cœur d'artichaut, tu le sais.

Si tu veux je te parlerai même de mes peines à moi !

Comme ça, vous serez fixée, ce sera du 50/50.


[HRP] : C'est plus court que prévue T-T






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MessageSujet: Re: C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma)   C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma) 1400359500-clockDim 15 Déc 2013 - 1:24
Confession

▬ C'est pour ça qu'il faut qu'un jour je le maîtrise à la perfection pour ne plus  finir dans cet état à chaque fois. me dit Enma.

Compréhensible. Un don qui mettait son utilisateur dans cet état était inutile, même pire, un véritable fardeau. Les élèves en A pouvaient être fiers - en général - de ne pas vraiment subir les désavantages de leur faculté. Enma pouvait tout à fait s'en vanter, mais à ce moment là, elle avait la tête baissée face à mon comportement sévère. De ses yeux apparaissaient quelques larmes, qui ne coulaient pas sur ses joues, car elle avait l'air de les retenir. L'avais-je fait pleurer ? Ce n'était pourtant pas mon but, je n'avais pas envie de lui faire du mal.

▬ E...Excuse-Moi... Pour avoir tout fichu par terre... s'excusa Enma.

▬ Oh, t'en fais pas pour ça, il y aura d'autres occasions. Soupir.Je n'ai juste pas trop envie que tu dises que ça va, alors que non. Tu es fière en général, alors ne te mets pas en second plan si tu vas mal juste pour jouer avec ces abrutis. expliquai-je comme une mère qui grondait son enfant.

Elle semblait avoir soif, et je trouvais cela normal en sachant qu'elle avait atteint ses limites.

▬ ...J...Je veux bien... mais... sans vouloir paraître directe pendant que je boirai mon eau...est-ce que...Je pourrais en savoir plus sur toi ? me demanda Enma en mordillant son gant noir.

Silence.
Je demeurai muette quelques secondes, surprise par sa question, surprise que quelqu'un s'intéressât à moi. Rares étaient les personnes qui étaient curieuses à mon sujet, et d'une certaine façon, cela m'attristait. Mon passé. Quelque chose que je maudissais, que je voulais fuir, sans succès. Ma personnalité changerait tant si j'étais capable de me débarrasser de ce qui se trouvait dans ma mémoire, mais hélas, c'était impossible. Les souvenirs défilaient dans ma tête, ceux qui étaient joyeux et m'égayaient, et ceux qui l'étaient moins et me déprimaient. Aujourd'hui encore, ils me hantaient terriblement, présents dans mon esprit à jamais, et j'avais tellement envie de ne pas être seule à nager dans cet océan de désespoir, tellement envie de voir quelqu'un me comprendre, m'écouter attentivement, sans me juger, sans me dire que ce n'était pas grave ce que j'avais vécu, car je ne considérais pas que ce n'était pas grave.

▬ Si tu veux je te parlerai même de mes peines à moi ! me proposa Enma.

J'esquissai un sourire, léger, mais visible. Une confidente. Je souhaitais vraiment avoir quelqu'un à qui raconter mes peines. Je ressentais une sorte de sentiment d'espoir, de pouvoir me libérer d'un poids.

▬ Je veux bien te raconter, et t'entendre. Mais d'abord je vais te chercher de l'eau. déclarai-je, heureuse.

Sur ces mots, je partis en direction de la cuisine. Pendant le chemin, j'imaginais comment lui raconter mon histoire, les formulations, ce qui était inutile, et ce qui était utile. Une fois arrivée dans cette pièce, je cherchai un verre et ouvris le robinet pour le remplir. Je retournai ensuite vers le balcon, n'ayant mis que 5 minutes en tout. Mon bras lui tendit le récipient rempli d'eau, avec un sourire, et je m'installai à côté d'elle, en levant les yeux au ciel.

▬ Tu veux en savoir plus sur moi, pourquoi je suis devenue comme ça, c'est ça ? Je marquai une pause, avant d'enchaîner. En fait, dans le passé, j'étais une petite Suisse assez normale et contente, j'avais une amie que j'adorais, même si je vivais avec un père qui buvait beaucoup et une mère qui travaillait énormément. Mon père restait à la maison, à me garder, et je détestais quand il buvait... Il me rabaissait beaucoup. Je baissai les yeux, pour plutôt voir le paysage que l'on apercevait depuis le balcon. Je me souvenais si bien de mon passé, et d'une certaine part, je me maudissais moi-même pour ne pas l'oublier. Et un jour, quand ma mère était à l'hôpital à cause du sur-ménage, il m'a avoué qu'il n'avait jamais voulu de moi, qu'il ne m'avait jamais désirée, et que ma mère n'aurait pas besoin de travailler autant si je n'existais pas. En d'autres termes, il disait clairement que j'étais nuisible. Depuis ce jour, j'ai une vision différente du monde, parce que je me demande pourquoi je continue d'exister... Tremblement. Il disait qu'il aurait été plus heureux si je n'existais pas, ce jour là, je n'ai pas pu lui dire qu'il avait tort, parce que je ne sais pas moi-même s'il valait mieux que je continue de vivre, et aujourd'hui, je cherche une raison pour justifier ma présence, ici, et je ne l'ai pas encore trouvée

Je me trouvais très bavarde tout d'un coup, alors que j'étais si silencieuse, en général, si calme, muette. Ma vie aurait pu être pire, cependant je revoyais encore tous ces moments où mon père s'amusait à ce moquer de moi, du fait que je n'arrivasse pas à me faire des amis, à dire que l'on avait pas besoin de moi, et, jeune que j'étais, je n'étais pas assez maligne pour me défendre. Il était hors de question de pleurer, de toute façon, j'avais perdu la capacité de verser des larmes depuis des années, et je me disais souvent que c'était parce que je les avais toutes versées; néanmoins, mon regard devenait mélancolique, triste, plus déprimant que mon regard habituel, celui que tout le monde connaissait.

▬ Désolée je parle trop. Et de ton côté, qu'est-ce que tu as vécu de triste, puisque tu as parlé de "peines" ? demandai-je, curieuse à son sujet.

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MessageSujet: Re: C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma)   C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma) 1400359500-clockLun 30 Déc 2013 - 16:12
L.O.V.E.L.E.S.S


Gobelet d'eau en main te voila fin prête à écouter l'histoire de ton amie E. Tu te redresse pour avoir un position plus confortable, tu laisses glissés tes doigts sur le contour en plastique du gobelets, croise tes jambes, le ramène à ta bouche afin de boire quelques précieuse gorgée rafraîchissante. Tu es prise d'un sentiment d'empathie pour la demoiselle, tu sentais quelques choses...Tu ne la connaissais pas encore vraiment et pourtant tu penses la comprendre, la connaître comme dans ta poche..Savoir ce qui se cache derrière les barrières de son petit cœur blessé par la vie...La vie...Une chose ou l'homme vit d'incalculables tristesse mais peu de moment de joie.

Elle te raconte alors son histoire, tu gardes tes yeux rivés sur tes talons. Contrairement à toi elle n'a pas l'air d'avoir vécue dans le luxe, mais elle aussi n'a jamais vraiment eu l'amour de ses parents, elle aussi a été délaissé à l'école, elle aussi elle hait ce monde, voire autant que toi, elle aussi voudrait qu'on reconnaisse son existence.  La pression que tu exerces sur ton gobelet devint tel que le plastique se déchire laissant l'eau restante s'écouler sur le tissu de ton uniforme mais tu t'en fichais. La pauvre...Elle aussi elle a eut une vie pleine d'injustice tout comme toi. Tu as mal. Pas pour toi, mais pour elle. Son chagrin, son mal-être, tant de similitude chez vous que s'en est presque troublant pour toi.  C'est décidé, cette fille tu la prôtégera quoi qu'il arrive, il est hors de question qu'elle s'enfonce trop dans l'erreur comme tu le fais. Toi...Tu ressens ton existence en brisant celle des autres. En t'appropriant les autres. Tu les forces à t'aimer. 

Doucement, mais tendrement tu saisis son visage entre tes mains avec un sourire et un regard désolée. Tu laisses tombés ton gobelet, et plaque sa tête contre ton épaule. Dans un murmure rassurant  tu lui annonce quelque chose qui va peut être lui traverser le cœur.


Tu sais j'ai un petit secret...A entendre il sera peut être insignifiant pour toi mais...Il ne faut jamais retenir ses larmes. Si jamais tu te sens mal je serai toujours la pour toi.

Chose que tu lui fais comprendre en passant ta main libre en jouant avec ses cheveux, il ne manquerait plus que tu chantes une berceuse afin d'appaiser la demoiselle.

Moi j'ai besoin de toi. Moi, je sais que tu existes. Et je ne pense pas être la seule qui ait besoin de toi Elise. Il y'a pleins d'autres gens que tienne à ton éxistence, alors ne te dénigre plus, tu n'es pas rien.

Tu reprends ton souffle en retirant ton étreinte, lui offrant un baiser sur le front. Cette fois c'est toi qui porte le rôle de "la mère et son enfant"


Maintenant c'est à mon tour je pense...Par ou commencer ? Ah oui...Vois-tu j'ai vécue en Irlande dans une famille riche, conservatrice. J'ai eu le droit à une éducation très sévère, très droite. J'avais pour seul objectif d'être la fierté de ma famille, mes parents étaient des personnes bien trop ambitieuse,je te laisse imaginer les serments qui m'étaient donnés lorsque je ne faisais pas les choses comme il faut. Par exemple à table une fois j'ai eu le malheur de ne pas me tenir droite avec les coudes sur la table que mon père est passé derrière moi et m'a donné une gifle derrière la tête. Je me suis retrouvée la tête salit par la nourriture, une vraie humiliation. Mais je pense que ce n'est pas le plus important.

Mes parents n'étaient jamais présent à la maison, constamment au travail. Le travail, l'argent, la gloire...Voila ce qui intéressait mes parents. S'enrichir encore plus. Mon père et ma mère voulait que je devienne la fille parfaite, la meilleure dans tout les domaines. Je n'ai jamais eu le loisir de jouer aux jeux vidéos...J'ai jamais la chance d'avoir des amis pour sortir jouer dehors dans le jardin avec eux. Depuis ma plus tendre enfance j'ai passé mon temps enfermée à la maison, seule, dans ma chambre. A obéir, a faire ce qui devait être fait. Un ramassis d’exercices, de livres à lire. Je devais être la plus cultivé possible. La plus forte. Malgré mon enfance difficile j'aime quand même mes parents...Ensuite l'école primaire était aussi une période bien noir. J'étais intelligente, trop intelligente pour mes petits camarade. J'ai suscitée la peur et la jalousie chez eux. Cette différence à fait qu'ils refusaient de m'approcher. J'étais cataloguée comme un "Monstre". Être intelligent c'est bien, l'être trop c'est dangereux.

J'ai finis par devenir égocentrique à force d'être chouchouter par ma famille et les professeurs. J'ai renié mes camarades de mon coeur. J'ai finis par haïr beaucoup de choses..A être jalouse de tout les gens qui avait la joie de vivre..Eux ils sont chanceux de ne pas avoir connus les souffrances de la solitude. Je suis livrée à moi même depuis le berceaux. Alors que eux...Tout le monde les aime. Eux ils ont eu des câlins puis des bisous ! Tant de choses que j'aimerai avoir. Eux ils ...ils..


Voila que tu te perds dans tes mots, tes lèvres trembles, ton estomac se noue, ton coeur se serre. Ce n'est que quelque seconde que tes larmes finissent par couler à flots le long de tes joues.

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MessageSujet: Re: C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma)   C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma) 1400359500-clockJeu 2 Jan 2014 - 13:05
Passé

Elle m'écoutait sans m'interrompre, en se contentant de boire tranquillement son verre; mais la fin de mon histoire semblait la rendre triste pour moi, au point de briser son gobelet, et de laisser le reste du breuvage couler sur son uniforme. Il m'était impossible de détacher mon regard de son habit qui se trempait, sans qu'elle ne fît rien. J'hésitais à le lui faire remarquer, mais je jugeais qu'elle le savait. Elle saisit mon visage pour le poser sur son épaule, doucement.

▬ Tu sais j'ai un petit secret... A entendre il sera peut-être insignifiant pour toi mais... Il ne faut jamais retenir ses larmes. Si jamais tu te sens mal je serai toujours là pour toi. chuchota Enma d'une voix tendre, tout en caressant ma chevelure.

▬ Je... j'aimerais bien. Hélas... ça fait si longtemps que c'est impossible, comme si je n'y arrivais plus même en me forçant. murmurai-je.

J'ignorais pourquoi j'en étais incapable. Certains disaient que c'était parce que je m'étais trop endurcie le cœur, devenue quelqu'un d'insensible, même pour moi-même. Cette histoire, qui me faisait tant de peine, ne me faisait plus rien, je me l'étais tellement remémorée que je parvenais à ne pas ressentir de tristesse en y pensant. Pourquoi me rendait-elle si mélancolique, juste à ce moment-là ? Bonne question...

▬ Moi j'ai besoin de toi. Moi, je sais que tu existes. Et je ne pense pas être la seule qui ait besoin de toi Elise. Il y'a plein d'autres gens que tiennent à ton existence, alors ne te dénigres plus, tu n'es pas rien. confessa Enma en posant un baiser sur mon front.

Léger sourire. Je savais que j'existais, ce n'était pas ce qui me perturbait tant. La question n'était pas "est-ce que j'existe" mais plutôt "pourquoi est-ce que je vis encore". Il y avait très peu de gens qui tenaient à moi, qui seraient tristes si je n'étais plus là; je ne parlais pas de ces personnes qui disaient m'apprécier, mais qui ne seraient pas attristés si je venais à disparaître. Non. Ces personnes-là, je ne les portais pas dans mon cœur.

▬ Maintenant c'est à mon tour je pense... Par où commencer ? Ah oui... Vois-tu j'ai vécu en Ecosse dans une famille riche, conservatrice. J'ai eu le droit à une éducation très sévère, très droite. J'avais pour seul objectif d'être la fierté de ma famille, mes parents étaient des personnes bien trop ambitieuses, je te laisse imaginer les serments qui m'étaient donnés lorsque je ne faisais pas les choses comme il faut. Par exemple à table une fois j'ai eu le malheur de ne pas me tenir droite avec les coudes sur la table que mon père est passé derrière moi et m'a donné une gifle derrière la tête. Je me suis retrouvée la tête salie par la nourriture, une vraie humiliation. Mais je pense que ce n'est pas le plus important. commença Enma.

Luxure. Je n'avais jamais connu cela, excepté les représentations dans les films et dessins animés. La luxure m'avait toujours évoqué des choses bonnes. Jamais l'idée que ce fût quelque chose de mal ne m'avait traversée l'esprit. Jamais. Maintenant que j'y pensais, mon père ne m'avait jamais frappée, contrairement au sien, en plus pour une raison futile.

▬ Mes parents n'étaient jamais présents à la maison, constamment au travail. Le travail, l'argent, la gloire... Voila ce qui intéressait mes parents. S'enrichir encore plus. Mon père et ma mère voulaient que je devienne la fille parfaite, la meilleure dans tous les domaines. Je n'ai jamais eu le loisir de jouer aux jeux vidéos... J'ai jamais eu la chance d'avoir des amis pour sortir jouer dehors dans le jardin avec eux. Depuis ma plus tendre enfance j'ai passé mon temps enfermée à la maison, seule, dans ma chambre. A obéir, a faire ce qui devait être fait. Un ramassis d’exercices, de livres à lire. Je devais être la plus cultivée possible. La plus forte. Malgré mon enfance difficile j'aime quand même mes parents... Ensuite l'école primaire était aussi une période bien noire. J'étais intelligente, trop intelligente pour mes petits camarades. J'ai suscité la peur et la jalousie chez eux. Cette différence à fait qu'ils refusaient de m'approcher. J'étais cataloguée comme un "Monstre". Être intelligent c'est bien, l'être trop c'est dangereux. continua Enma.

Être trop intelligent était dangereux, selon elle. Tout cela dépendait de comment utiliser son intelligence, au final. Les gens qui la côtoyaient étaient si stupides de la rejeter avec pour seule justification qu'elle était trop cultivée. Enma ne semblait avoir vécu une vie facile à cause de la stupidité de son entourage. La pauvre... J'écoutais attentivement la suite de son récit.

▬ J'ai fini par devenir égocentrique à force d'être chouchoutée par ma famille et les professeurs. J'ai renié mes camarades de mon coeur. J'ai finis par haïr beaucoup de choses... A être jalouse de tous les gens qui avaient la joie de vivre... Eux ils sont chanceux de ne pas avoir connus les souffrances de la solitude. Je suis livrée à moi même depuis le berceau. Alors que eux... Tout le monde les aime. Eux ils ont eu des câlins puis des bisous ! Tant de choses que j'aimerais avoir. Eux ils... ils... continua Enma en tremblant.

Elle allait craquer, des larmes coulaient sur ses joues pâles. Par réflexe, je la pris dans mes bras, et la serra tranquillement. En réalité, sa vie avait tourné autour de la jalousie, celle que les autres éprouvaient pour elle, celle qu'elle éprouvait pour les autres. La mienne était résumée par les rabaissements de mon géniteur. Mon but était de trouver la raison pour laquelle je restais ici, la sienne était de trouver l'affection dont elle manquait. D'une certaine part, elle savait ce qu'elle voulait, à mon contraire.

▬ Tu vois ? Moi je veux bien te faire des câlins. déclarai-je avec un ton un peu amusée.

La joie de vivre nous manquait à toutes les deux. C'était quelque chose dont beaucoup de gens disposaient, mais pas nous. Comme si c'était à portée de main, mais que nous n'étions pas capable de saisir. On haïssait les gens qui l'avaient, qui en profitaient, et plus particulièrement ceux qui s'amusaient à le montrer excessivement. Cependant, il y avait pire que les personnes qui souriaient sans arrêt, et je l'avais découvert récemment. A cause de Mabel.

▬ Tu jalouses ceux qui ont la joie de vivre, tu dis ? Personnellement, les personnes que je ne peux absolument pas saquer, ce sont ceux qui sont joyeux après un passé difficile. Ils ont ce que je désire dans les mêmes conditions que moi, même voire avec une vie encore pire que la mienne. dis-je en augmentant le volume de ma voix à chaque phrase.

Pourquoi voulais-je à tout prix lui dire que je ne supportais pas ces gens en particulier ? Peut-être, parce que j'avais l'espoir d'être comprise, enfin.

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MessageSujet: Re: C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma)   C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma) 1400359500-clockJeu 23 Jan 2014 - 21:16
L.O.V.E.L.E.S.S


Une brise effleure ta joue humidifier par tes larmes, c'est comme si en ce moment le temps s'est arrêté. A cet instant même ou tu termines ton histoire tu ne prête guère à la présence de ses microbes insignifiant que sont les E, non tu as les yeux clos la tête nicher dans le cou de ton amie versant un torrent de larmes. Elle disait vouloir te faire des câlins...C'est la première fois que tu entends cela venant de la bouche de quelqu'un que tu connais. Tu trembles de tout tes membres sous le coup de l'émotion, tu hoqutes comme une enfant, tes mains cherchent désespérément son dos pour sentir d'avantage la protection qu'elle t'offrait mais à la place tes mains dérapent sur le tissu de son uniforme.

Le temps passe, tu reprends tes esprits ton calme, tes larmes sèchent mais tes yeux émeraudes sont rougeâtre et te pique. C'est la première fois que tu partages tant de tristesse avec quelqu'un, quelqu'un qui te comprends peut être enfin..? Dans les paroles qu'elle t'offre tu sens la rage, indignation, l'injustice, la haine...Tant de sentiments aussi négatifs les uns que les autres..Ce que tu ressentais également  en présence de ses personnes étouffantes. Vous possédiez toute les deux la même haine après tout...Relevant doucement ta tête tu déglutis, pose tes mains sur son épaule la faisant bousculer légérement en avant vers toi, sourcils froncés tu répliques toi aussi laissant dorénavant la jalousie et le courroux s'emparer de ton être.

Je comprends parfaitement la ou tu veux en venir...Récemment j'ai passé pour un petite séance photo pour être mannequin d'une certaine élève de ma classe. Vois-tu je ne savais point que cette photographe était une véritable pile électrique, souriante, presque constamment rayonnante de joie avec tout ce rose écœurant...Cette petite peste à osée me dire que je ne possédais aucun charisme ! elle s'est littéralement contrefoutue de moi lorsque je me suis mise à pleurer lui disant quelque peu ce que j'avais sur le cœur ! Une pauvre égoïste incapable de comprendre la détresse des autres ! Une sale gamine fatigante et...Elle me dégoute 'est tout. Peut être que tu la connais toi ? Je jubilerais de te voir lui donner une bonne leçon franchement ! Oui je suis jalouse ! Je suis jalouse des gens qui sont comme elle ! Mon plus grand fantasme serait de les voirs pleurnicher, le visage grave.

Te serais-tu emportée ? Tu ne t'es même pas rendue compte que tu viens juste de crier dans l'enceinte du balcon...Du monde te regarde bizarrement, tu vois certains sourire s'esquissait sur la tête de certains gros dur de E, d'autres sur le visage des petites putes racailles. Tu détestes les regards moqueurs pesant sur toi...Tu détestes tout ces E autant qu'ils sont. Une E s'approche de toi elle te tire le bras, tu valses sur le côté te retrouvant plaqué contre un mur, le choc est si violent que tu en craches un filet de sang, son coude plaqué a contre ton cou tu suffoques misérablement.

Hey meuf si t'es pas contente de vivre va te prendre au lieu de nous polluer le moral avec ta life de dépressive !

Certains approuvent en disant "Ouais pire" ou des "C'est clair" ou encore des "J'avoue" Non mais c'est quoi leurs problèmes à eux ? C'est tous des brutes ou quoi !? Bordel tu peux pas bouger...Elle va te faire quoi c'te fille te cogner ? Dire que sa peau impure et disgrâce vient de toucher ta peau douce et majestueuse de la A que tu es. Comment à t'elle osé s'en prendre a une fille qui lui est largement supérieur ? Maudite-soit-elle ! Enfer et Damnation ! Que peux tu faire ? Rien...Elle a l'air amusée en plus, sa pression se fait de plus en plus forte, tu respires difficilement, tes membres se relâche, tu sens ta conscience partir.

...E...li..se..

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MessageSujet: Re: C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma)   C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma) 1400359500-clockSam 25 Jan 2014 - 1:09
Menace

▬ Je comprends parfaitement là où tu veux en venir... Récemment j'ai passé pour une petite séance photo pour être mannequin d'une certaine élève de ma classe. Vois-tu je ne savais point que cette photographe était une véritable pile électrique, souriante, presque constamment rayonnante de joie avec tout ce rose écœurant... Cette petite peste a osé me dire que je ne possédais aucun charisme ! elle s'est littéralement foutue de moi lorsque je me suis mise à pleurer lui disant quelque peu ce que j'avais sur le cœur ! Une pauvre égoïste incapable de comprendre la détresse des autres ! Une sale gamine fatigante et... Elle me dégoute c'est tout. Peut-être que tu la connais toi ? Je jubilerais de te voir lui donner une bonne leçon franchement ! Oui je suis jalouse ! Je suis jalouse des gens qui sont comme elle ! Mon plus grand fantasme serait de les voir pleurnicher, le visage grave. raconta Enma, en haussant la voix.

Je demeurais incapable de répondre, car, plus elle parlait de son expérience, plus une sorte de crainte m'envahissait. Mon cœur se serra à chaque fois qu'elle décrivait la jeune fille dont elle parlait. Ce n'était pas possible... élève de ma classe... cette photographe... pile électrique... souriante... constamment rayonnante de joie... tout ce rose écœurant... sale gamine fatigante... J'ignorais pourquoi, mais rien que lorsqu'elle avait mentionné le fait qu'il s'agissait d'une élève de sa classe, j'avais directement pensé à la petite Mabel. Ce nom. Ce visage. Cette personnalité. Ce sourire. Ce bonheur d'exister. Rien que penser à elle me faisait frissonner. Même si ce jour-là, dans la salle intemporelle, je l'avais faite pleurer et lui avais hurlé méchamment de ne plus jamais m'approcher, je la craignais toujours. J'avais peur de la voir revenir, pour risquer de découvrir mon passé qui n'était pas aussi terrible que le sien. Je ne voulais plus la voir. Je ne faisais même plus attention au fait qu'Enma venait pourtant de parler très fort, jusqu'à déranger les autres élèves. Quelques personnes passant par là nous observaient, durement, froidement. Qu'avaient-ils à nous fixer ? Personne ne fit rien, jusqu'à ce qu'une fille vînt pour saisir Enma et la plaquer contre le mur.

▬ Hey meuf si t'es pas contente de vivre va te pendre au lieu de nous polluer le moral avec ta life de dépressive ! hurla une E qui se trouvait près de nous.

Enma cracha du sang à cause du choc, ce qui eut pour effet s'écarquiller mes yeux. Je ne m'attendais pas à autant de violence, juste pour un haussement de voix — même si, de mon côté, frapper les gens parce qu'ils étaient trop énergiques n'était pas considéré comme bien mieux. La jeune A ne semblait pas vraiment remise de l'utilisation de son don, elle était encore assez fatiguée et faible. Un murmure se fit entendre. Un appel à l'aide. Bien entendu, je prévoyais de répondre à cet appel. Impassible, j'avançais vers celle qui se montrait agressive avec ma chère partenaire, silencieuse, sous son regard hautain ; saisissant son bras, d'abord doucement, je me mis à serrer légèrement.

▬ Lâche-la... marmonnai-je.

Quelques secondes passèrent, sans qu'elle ne fît rien, se concentrant plus sur la douleur que je lui affligeais plutôt que de lâcher mon amie. Les grimaces qu'elle faisait déformaient son visage, mais elle ne lâchait pas prise.

▬ Eh oh... Tu m'écoutes ? Je t'ai dis de la lâcher... Tu es sourde ? répétai-je d'une voix froide.

▬ Arrête... répondit-elle.

Je serrai un peu plus ma main, laissant un sourire se fendre sur mes lèvres, bien sadique. Des gémissements s'échappaient de la bouche de ma victime, affaiblie, elle qui avait l'air si sûre d'elle il y avait encore peu de temps. Comme elle tenait toujours Enma, je dégageai son bras d'un coup sec, en le maintenant toujours dans mon emprise.

▬ Écoute, cette fille n'a pas eu une vie facile, ni heureuse, ni rien. Je t'interdits de la juger, ou de lui faire du mal. Silence. J'étais à la limite de lui briser le membre. Alors va-t-en, va te pendre toi-même, sauf si tu veux que je te casse le bras ♥. continuai-je en prenant une voix très sadique et moqueuse.

Je la lâchai juste après, la laissant s'enfuir comme si sa vie en dépendait, suivie des quelques spectateurs effrayés. Tout allait bien. Impossible d'être dénoncée de toute façon, je ne la connaissais pas, et je n'étais pas connue dans l'enceinte du pensionnat ; alors je n'avais pas à m'en faire. Une fois les couloirs vides — où je remarquais par la même occasion que nos victimes complètement sonnés de tout à l'heure avaient disparues —, je me calmai en expirant un bon coup. Mon regard se posa alors sur Enma, accompagné d'un sourire qui se voulait rassurant.

▬ Ça va ? Fais pas attention à ces coincés. S'ils reviennent je m'en occupe, vu que tu récupères encore. m'inquiétai-je.

Bras croisés, je l'observais en repensant aux maux qu'elle avait subis à cause de cette élève prétentieuse ; puis je repensais à notre discussion interrompue de tout à l'heure, celle qui avait l'air de parler de Mabel, l'insupportable Mabel. Mes yeux devinrent un peu mélancoliques, même si je souriais toujours autant, rien qu'en pensant à cette tempête rose qu'était la jeune Allen.

▬ Tout à l'heure, tu... ne parlais pas de Mabel, par hasard ? Pause. Si oui, t'en fais pas, j'ai déjà réussi à la faire pleurer récemment. Je déteste cette fille, elle doit faire partie des gens que je supporte le moins, facile. Alors je l'ai menacée pour m'en débarrasser. Rire nerveux. Par contre je n'aurais jamais cru qu'elle pouvait être égoïste. terminai-je sur un ton un peu plus étonné.

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C'est l'heure de pourrir la vie des autres, peut-être ? (PV Enma)
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