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 Et si on arrêtait ces conneries... ? PV

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MessageSujet: Re: Et si on arrêtait ces conneries... ? PV   Et si on arrêtait ces conneries... ? PV - Page 2 1400359500-clockLun 17 Nov 2014 - 17:48


Castré. Dépecé. Démembré. Brûlé. Tout a été imaginé à partir de la seconde où il a répondu à ma colère. Où une infime lutte a commencé entre sa force et la mienne. Bouffée par la fierté, le besoin de dominer et de garder le contrôle, je jure de le bouffer lui. Autant qu’il me ronge le peau de son souffle et de son regard infernal. Go to hell.

Mais rien. Pas un mot ne jaillit. Aucune défense ne se dresse pour l’empêcher de se relever. Il a accroché un parpaing de béton à ma cheville, l’a balancé dans le ciment frais, mais il oublie une chose, il a aussi déjà les pieds dedans. Si j’y suis prisonnière, tu l’es aussi Johnny.

- Tu supposes que je suis impuissante face à quoi ? La force de tes sentiments ? Ou face à toi tout simplement ? Ha ! Et bien on va parier. Si demain, je te tombe direct dans les bras malgré le reboot ou pas. Et si c’est le cas… well, tu seras le seul à en avoir conscience. Mes mains se frappent l’une l’autre. Deux coups. Congrat’s Miser Corso, vous avez de fortes chances d'avoir Olivia Cruz à vos pieds, ça vous fera une belle jambe.

Enjoy your next domination. Or not.

Demi-tour. Je repars sur ses mots extrêmes pour grimper à nouveau vers la haute place et lui laisser l’escalier en royaume. L’auto-persuasion s’opérera dès mon retour au bungalow. Aucun doute que je trouverais la juste puissance de mots. Et je ferais en sorte d’avoir toujours gravé en moi ce que ça fait de s’être fait piéger. La méfiance plantée dans le dos.

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MessageSujet: Re: Et si on arrêtait ces conneries... ? PV   Et si on arrêtait ces conneries... ? PV - Page 2 1400359500-clockLun 17 Nov 2014 - 18:39
Olive & John, Novembre, Black
Arrêté.

John se tenait immobile dans les escaliers, fixant la marche suivante tandis qu’à ses oreilles résonnaient les pas d’Olive remontant sur la haute place. Un regard sur sa silhouette, rivé par dessus son épaule. L’hésitation. Le doute.
Une fois encore, elle l’avait surpris. Une fois encore, il ne s’était pas attendu à cette réaction. Il ne voulait pas en arriver là, ce n’était pas prévu, ce n’était pas voulu. Lui qui manipulait son monde à merveille trouvait toujours le moyen d’en d’emmêler les ficelles lorsque son coeur était un peu trop impliqué. Mais c’était normal. L’Homme était doué d’émotions, et les émotions menaient souvent à l’irrationnel. « L'émotion nous égare : c'est son principal mérite. », disait Oscar Wilde.

Et John était un homme bien plus esclave de ses émotions qu’on ne pouvait le soupçonner. C’était bien la raison pour laquelle il renforçait jour après jour cette carapace faîte certes de force, de mépris, mais également d’autres choses. D’intellect. De culture. De raison. John se passionnait désespérément pour le monde afin de ne plus avoir de Passion. Une Passion à noyer dans ses passions.

Ses pas pivotèrent, et il fit demi-tour, doucement. Ascension. Il grimpa les marches une à une, calme, inexpressif. Bloc de marbre se mouvant à la rencontre de l’étincelle flamboyante.

- Qu’est-ce que tu veux, Olive ?, demanda t-il avec simplicité, mains dans les poches de son manteau gris, sa voix grave et lente venant troubler la nuit sur la hauteur de la place.

Un instant, pendant lequel son regard sombre la fixait. Bien-sûr qu’il avait peur d’elle. Mais John n’était pas le genre d’homme à fuir ses peurs.

- Dis-moi simplement ce que tu attends de moi, et je le ferai. Quoi que ce soit., abjura t-il, calme.

Il n’était pas non plus le genre d’homme à ne pas savoir avouer sa défaite. Elle avait gagné. Elle avait gagné sitôt qu’elle avait menacé de l’oublier. Le jeu n’en valait pas la chandelle, cette soirée n’avait été prévue - par Ernest - que dans l’espoir d’une réconciliation. Mais Johnny préférait encore partir maintenant, la laisser, et ne plus jamais avoir le droit de lui parler plutôt qu’elle ne perturbe elle-même son cerveau pour l’en retirer.

- T’a gagné. Dit-il sans amertume, brave dans sa défaite. Je veux pas qu t’en arrive là, alors dis-moi ce que tu veux, je le respecterai.

Parce-qu’il ne pourrait pas la forcer. A quoi que ce soit. Jamais.

« Parce-qu’il y a des choses contre lesquelles tu es simplement impuissant, qu’importe la force que tu y met. »


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MessageSujet: Re: Et si on arrêtait ces conneries... ? PV   Et si on arrêtait ces conneries... ? PV - Page 2 1400359500-clockLun 17 Nov 2014 - 20:36


Qu’est-ce que j’veux ? Qu’est-ce que j’veux ?
Fous-moi la paix. Give me space. Give me air. Ne m’approche pas. Ne me touche pas. Pas à ce point. Pourquoi tu continues à me suivre ? Toi et ton redoutable instinct. Tu connais déjà la réponse, non ? J'en suis certaine, alors pourquoi tu poses la question ?

Je me retourne vivement, prête à lui sauter une énième fois à la gorge. Mais sa putain de sincérité tranche l’élan de ma dynamite.

- T’a gagné. Je veux pas qu t’en arrive là, alors dis-moi ce que tu veux, je le respecterai.
- Je ne cherche pas à gagner quoique ce soit., lâchais-je simplement dans un souffle bas, comme contrariée de l’avouer. Pour une fois.

Ce type m’épuise. On s’croirait sur des montagnes-russes. Et mon regard joue quand même à ça sur son corps que je détaille sans vergogne. Scrutant l’homme à la stature si carré, presque abrupte, aux contours pourtant si flous. Tu ne sais pas comment je te vois pas vrai ? Mes souvenirs ne te donneront jamais accès à ça. J’inspire fortement alors que mes pupilles continuent de glisser sur lui, les traits de son visage. Si différent. Tu ne faisais pas partie de mon monde. Mais maintenant que tu as mis un pied dedans, tout est encore plus différent. Ça ne me plaît pas. Je ne m’y fais pas. Je ne veux pas. Je ne veux pas que tu y sois. Je ne veux pas que tu m’y vois !

Et la tension roule depuis les épaules jusque dans les poings serrés pour poursuivre sa course dans mes grandes jambes qui le rejoignent encore une fois. Face-à-face. Je retiens de justesse mes mains d’enserrer son crâne pour, pour …

- Tu me manques autant que je te hais ! Ça te va comme réponse ?!

Bordel de merde !
L’émeraude hurlant à la chaux. Dégoulinant sur l’obscurité de ses iris. Ma voix a éclaté plus fort encore. Je resserre la mâchoire, retiens mon souffle contre sa peau. Respire. Ravale le magma. Un pas en arrière.

- Je ne te fais plus confiance. C’est peut-être vrai, j’veux bien l’admettre : ton frère s’est servi de toi. Ok. Mais j’y arrive pas. Et je sais pas si ça passera. Mais si tu veux commencer par quelque chose : ne force pas, ne fais pas ton psy ou alors garde-le pour toi. Parce que je ne suis pas comme toi, je ne veux pas entendre ce genre de choses.

Ne me renvoies pas à ma bassesse, à mon humanité. Je ne suis pas prête à ça. Je sais ce dont je suis capable dans le pire et dans l’horreur. Je ne balance jamais mes mots en l’air, mais ce que je ne connais pas de moi, je n’en veux pas pour l’instant. Alors ne me force pas à voir. Ne me provoque pas à ce point-là. Ni toi, ni moi ne saurions à quoi s’attendre.

- Ho et... Ne me traite plus jamais de faible. Et ne cherche pas à me dominer. Je ne suis pas une victime.

Tu sais très bien à quelle partie de mon passé je fais allusion, alors ne fais pas comme les autres parce que tu ne l’es pas, John.


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MessageSujet: Re: Et si on arrêtait ces conneries... ? PV   Et si on arrêtait ces conneries... ? PV - Page 2 1400359500-clockMar 18 Nov 2014 - 15:02
Olive & John, Novembre, Black
Olive observait John, de haut en bas, affrontant enfin cette silhouette, ce visage, ce regard qu’elle fuyait depuis qu’il était arrivé à Prismver il y a quelques mois. John demeurait silencieux, immobile, la regardant faire. Il aurait pu comparer ça à l’approche minutieuse et patiente d’une bête sauvage et féroce, mais il savait qu’Olive était un prédateur, et non une proie ni un animal à mettre en cage.

- Tu me manques autant que je te hais ! Ça te va comme réponse ?!

L’éclat de sa voix tranchant la nuit ne fit pas ciller John qui resta de marbre, à la fixer. Roc contre lequel s’éclatent les puissantes vagues.

- Je ne te fais plus confiance.
- C’est normal.
- C’est peut-être vrai, j’veux bien l’admettre : ton frère s’est servi de toi. Ok. Mais j’y arrive pas. Et je sais pas si ça passera. Mais si tu veux commencer par quelque chose : ne force pas, ne fais pas ton psy ou alors garde-le pour toi. Parce que je ne suis pas comme toi, je ne veux pas entendre ce genre de choses.


Alors elle voulait nier. Feindre. Continuer de se dérober dans l’ombre, de glisser, s’échapper. Fuir.

- D’accord., dit-il simplement.
- Ho et... Ne me traite plus jamais de faible. Et ne cherche pas à me dominer. Je ne suis pas une victime.
- D’accord., répéta t-il, docile.

Il avait promis de se plier à ses règles, et il le ferait. John, comme Ernest, n’avait pas de fierté mal placée, contrairement au reste du groupe ayant besoin de se blottir, cachés, derrière un monstre d’égo et d’égoïsme. John s'estimait au dessus de ça. Il existait dix milles manières d’aborder dix milles relations. Il savait être souple. Tourner son humour d’une façon avec X, être plus sérieux et mature avec Y, s’oublier dans les vices avec Z. John avait bien des facettes et savait s’orienter de sortes à correspondre à la personne qui lui faisait face. Il savait faire le caméléon pour adopter la couleur de l’autre. Et contrairement à Léocade, cela ne l’empêchait pas d’être sincère dans ses relations. John n’était pas hypocrite, chacun savait très exactement ce qu’il ressentait pour eux. Il faisait toujours comprendre à la personne le fond de ses pensées, de son jugement. Amis comme ennemis savaient à qui ils avaient à faire: un homme franc, capable du meilleur comme du pire ; sachant se passer de l’arme “facile” de l’hypocrisie.

Alors les dés étaient jetés. Ou plutôt, Olive venait de choisir les cartes et de les donner à John. A lui d’en faire bon usage ?

- Viens avec moi en ville. Maintenant., dit-il après un temps ou le silence les avait enveloppé. Au bar. En boîte. Passes ta soirée avec moi.

C’était une demande, mais surtout une volonté. Il avait acquiescé ses mesures, s’était montré docile et obéissant. Il demandait cela en retour, sans aucune idée de savoir si elle allait lui accorder cette faveur ou non. Alors, patient et soumis à sa volonté, il attendit simplement la réponse, restant planté en haut des escaliers comme il n’avait pas bougé depuis qu’il y était arrivé.


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MessageSujet: Re: Et si on arrêtait ces conneries... ? PV   Et si on arrêtait ces conneries... ? PV - Page 2 1400359500-clockMer 19 Nov 2014 - 20:53


- Viens avec moi en ville. Maintenant. Au bar. En boîte. Passes ta soirée avec moi.
- D’accord., lâchais-je après un instant encore à le dévisager.

Parfois je doute que le sang du Sud coule dans ses veines. Mais son teint halé me le rappelle et pas que. Des bribes de souvenirs s’allient à la marche décidée entamée. Mais je me stoppe à sa hauteur, sur la même marche ; rivant mes yeux dans les siens.
John pourra -si il n’y a pas déjà été lui-même- voir la vue sur le fronton de mer. Le zinc abîmé. Les collections de bières et de whiskey. Les cigares fumants dans des cendriers débordants. Le vieux rock grésillant dans le jukebox, teinté d’un blues et d’une folk qui ne viennent pas d’ici. Les deux tables de billard peu occupées. Les fléchettes plantées au mur bien plus prisées par les habitués. Et la table de poker.

- Le bar où ils servent du bourbon et pas que du scotch. Tu offres.

Mes pupilles glissent sur sa mâchoire enflée, mais rien ne s’échappe. Hormis mon corps qui reprend sa course.

- Et je ne passerais pas TOUTE ma soirée avec toi., précisais-je en amorçant la descente. Dès que ça ne me fera chier, je me casse.

I wanna be honest
I wanna be bad
I wanna destroy you
I want to move fast
I want the attention
I want all the cash
Is it too much to ask?

I wanna be faithful
I wanna be raw
I wanna be ignorant
And I wanna know all
I wanna die someday
I wanna live long

People are usually vulnurable at night, but not us. Wrapped by the dark, we want what we ask for. And we get what we want. Your heart and my heart must have been very, very old friends, in another life.

En passant par la place, l’oeillade est obligatoire sur le reste de la troupe. Pour l’instant, tous semblaient encore en vie. Le sourire de Johnny sembla vouloir me faire avouer que je me soucie des trois autres. Pour Stan, ça dépend des jours. Pour Ernest, il pourra en douter dès demain. Léo est un cas à part.

- Juste curieuse. Au cas où il faille planquer un corps, j’peux être utile. Il y a des jardins de roses qui ont besoin d’engrais naturel dans l’coin..., conclus-je en ouvrant à nouveau la marche qui nous mena rapidement à bon port.

Enfin presque. Même pas le temps d’entrer dans le bar que nous fîmes accueillis par un jeté de client, face contre asphalte. Une enjambée suffit à passer outre. Et c’est celui qui semble diriger le lieu qui nous laisse la porte ouverte. La moiteur du bar me fait tomber la veste alors que l’odeur du cigare me ramène en Colombie. En me glissant sur une banquette, j’observe les autres clients, jauge les parties en présence -accordant un sourire et un regard appuyé aux deux types au comptoir, jusqu’à ce que John ne revienne les mains pleines.

- Bon. On est censés parler de quoi maintenant ? La vie ? La mort ? Nos rêves ? Nos désespoirs ? Ou nos désirs refoulés ?

Vu qu'on se connaît déjà... The challenge's still the same.
Try me.

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MessageSujet: Re: Et si on arrêtait ces conneries... ? PV   Et si on arrêtait ces conneries... ? PV - Page 2 1400359500-clockMer 3 Déc 2014 - 23:22
(A partir de là ce sont des RP plus courts faits sur Drive, je poste tout d'un coup et vu que je suis une grosse flemmarde je met pas les couleurs ♥)


Ils ne sont jamais venus ici ensemble, et pourtant, tout deux connaissent et affectionnent ce bar. Il en a un sourire amusé lorsqu’il y pénètre, suivant Olive. Celle-ci se dirige automatiquement vers une banquette tandis que, d’une oeillade il repère où elle va et file directement au comptoir. Il commande la même boisson pour tous les deux, le coeur battant déja au rythme de la musique qui passe. Il fait chaud, il y a du monde. Tout le monde fume ici, la pièce principale étant un fumoir tandis qu’une petite pièce au fond est réservée aux non fumeurs. Inévitable assiette de tapas habilement portée sur le bras, il revient vers Olive boissons en main, à l’aise en portant tout cela comme le serveur qu’il est depuis des années. La délicieuse colombienne s’est déja mise à son aise et lorsqu’il s’assied, il fait de même, laissant tomber sa veste de cuir sous laquelle il porte un simple tee-shirt blanc. Une main dans ses cheveux pour rabattre ses mèches en arrière, il sort son matos à rouler qu’il laisse pour le moment de côté sur la table.

- Bon. On est censés parler de quoi maintenant ? La vie ? La mort ? Nos rêves ? Nos désespoirs ? Ou nos désirs refoulés ?

Un sourire s’étire sur les lèvres de l’hispanique alors qu’il roule sur elle un regard amusé. Olive n’aime pas perdre son temps. Elle n’aime pas faire des choses inutiles, qui n’ont pas un intérêt direct. Olive ne prend pas le temps de vivre, elle vit vite, et de façon intense.

Sans se départir de son sourire, John tape son verre contre le sien dans un “tchin”, qu’elle le veuille ou non, et lâche en portant le verre à ses lèvres:

- En fait je voudrais que tu m’initie. A tes... activités. Il boit une gorgée de feu. Je suis curieux de tout ce qui m’entoure, je veux tout voir et tout comprendre. Apprends-moi. Il repose son verre, saisissant tranquillement une tapas qu’il trempe dans le guacamole. ... Tu m’en crois capable ? Demande t-il avec curiosité, haussant un sourcil, mais sans sarcasme; c’est une réelle question, posée d’un ignorant à celle qui connaît parfaitement le milieu qu’il aborde. Tu peux considérer ça comme un désir refoulé., précise t-il pour répondre à sa question dans un demi-sourire.


- Tu lâcheras pas l’affaire, hein ?, lâchais-je dans un sourire faussement désabusé.

Mais n’attendant pas vraiment de réponse -bien sûr qu’il lâche jamais rien, la preuve principale : son obstination vis-à-vis de moi- je me contente faire rouler le bourbon dans ma gorge. Un balancier d’épaules, mes doigts montent et descendent autour du verre alors que je le détaille une nouvelle fois des yeux.

-  Malheureusement pour les pauvres âmes qui nous entourent, ouais t’en es bien capable., dis-je dans un mélange teinté de sarcasme et d’ironie du sort. Mais j’suis pas sûre de vouloir être tenue responsable de tes futurs agissements. Manquerait plus que j’me fasse choper encore une fois à cause de toi.

Pique. Je baisse les yeux sur le liquide ambré une seconde, tout en réfléchissant. Un doigt s’y faufile distraitement pour ensuite aller se promener sur le rebord du verre. Inspiration.

- Mais ok. Imaginons que tu es un bon élève. Tu te feras pas prendre, tu me feras pas tomber.

Regards.

- Déjà. Ça s’apprend pas dans le sens biblique. Ça se vit. Ça se ressent. Faut déjà voir si tu y es plus que curieux. Faut tester ta… sensibilité.

Sourire défiant, mon visage vient balayer le bar rapidement avant de revenir droit sur John.

- Sans utiliser ton don évidemment... Est-ce qu’il y en a qui transporte des substances illicites ? Qui serait susceptible de les vouloir ? Est-ce que quelqu’un a une arme sur lui ? Qui… est le plus dangereux ici ? Le plus faible ? Vas-y. Dis-moi ce que tu vois.

Toujours savoir où on met les pieds. Et en un coup d’oeil. C’est peut-être l’une des premières règles. Tout comme faire confiance à son instinct au-delà de tout jugement.
ulé., précise t-il pour répondre à sa question dans un demi-sourire.


- Tu lâcheras pas l’affaire, hein ? Sourire angélique. Malheureusement pour les pauvres âmes qui nous entourent, ouais t’en es bien capable. Mais j’suis pas sûre de vouloir être tenue responsable de tes futurs agissements. Manquerait plus que j’me fasse choper encore une fois à cause de toi.

Il soupire, se laisse tomber au fond de la banquette et se gratte la nuque. Il attend simplement la suite, parce-qu’il sait qu’il ne s’agit que de provocation. Il n’a pas levé les yeux au ciel, mais c’est tout comme.

- Mais ok. Imaginons que tu es un bon élève. Evidemment, qu’il le sera. Il l’est toujours, quelle que soit la discipline. Tu te feras pas prendre, tu me feras pas tomber. Déjà. Ça s’apprend pas dans le sens biblique. Ça se vit. Ça se ressent.
- Je m’en doute.
- Faut déjà voir si tu y es plus que curieux. Faut tester ta… sensibilité.

Il étire un sourire, hausse un sourcil et suit son regard, cherchant dans la salle ce qu’elle peut bien avoir en tête alors qu’elle la balaie du regard.

- Sans utiliser ton don évidemment... Est-ce qu’il y en a qui transportent des substances illicites ? Qui serait susceptible de les vouloir ? Est-ce que quelqu’un a une arme sur lui ? Qui… est le plus dangereux ici ? Le plus faible ? Vas-y. Dis-moi ce que tu vois.

Mmh. Il cille, haussant les sourcils, tournant la tête pour de nouveau porter un regard - plus intelligent - sur la salle. Désormais il sait ce qu’il cherche. Affalé au fond de la banquette, mains croisées sur son ventre, son regard se pose sur chaque personne sans pour autant les détailler trop longtemps. Il ne faudrait pas paraître louche.

John commence alors à énoncer ce qu’il pense, à voix basse. Ses remarques sont pertinentes, sont oeil avisé, précis. Perspicace. Il semble savoir tirer des conséquences de ce qu’il observe, des allures, des regards, des mimiques. Il annonce son petit monde, décrivant brièvement la personne le temps qu’elle y porte son regard et annonçant son hypothèse, et pourquoi.  Elle semble acquiescer, hormis une ou deux fois ou elle semble dubitative. Finalement, il étire un sourire, récupérant son verre.

- ..Quand au plus dangereux ici, c’est moi., assure t-il sans une once d’ironie ou de doute avant de boire une gorgée.

Si elle ne le croit pas, c’est qu’elle est encore loin de le connaître.

Il repose son verre.

- J’ai eu quelques... cours dans cet exercice., explique t-il pour justifier la certaine aisance ou du moins, la perspicacité qu’il a eu dans le travail demandé. Quand tu t’es faite coffrer, j’étais en danger - tu sais mieux que moi ce qui arrive dans ces cas là. Mon frère a insisté pour m’apprendre ce genre de choses. Comment repérer les menaces. Mais ça n’a pas suffit. Et puis, quand j’ai décidé de ne plus le voir, c’est là que j’ai... eu quelques problèmes avec tes gars. Alors j’ai déménagé. Mais même avant de te connaître, j’ai fais quelques... “exercices” de flic. Comme je l’ai dis, je suis curieux de tout ce qui m’entoure.

Il boit alors une nouvelle gorgée, bien conscient de l’explosion que cela peut provoquer si Olive prend mal le fait qu’il ait eu quelques connaissances de flic quand il la fréquentait. Il sait que ça ne joue pas en sa faveur. Il prend pourtant le risque.


- ..Quand au plus dangereux ici, c’est moi.
- Ooh tiens donc... , dis-je sourcil arqué et sourire moqueur réhaussant une pommette.
- J’ai eu quelques... cours dans cet exercice. Quand tu t’es faite coffrer, j’étais en danger - tu sais mieux que moi ce qui arrive dans ces cas là. Mon frère a insisté pour m’apprendre ce genre de choses. Comment repérer les menaces. La hargne rageuse s’est rallumée en moins d’une seconde. Électrique dans mes yeux vert. Dévoreuse. Mes doigts se sont resserrés en griffes sur le verre et j’ai retenu un mouvement : celui de lui fracasser le crâne avec. Et si il ne l’a pas senti ce danger-là, c’est qu’il est déjà hors-course. Mais ça n’a pas suffit. Et puis, quand j’ai décidé de ne plus le voir, c’est là que j’ai... eu quelques problèmes avec tes gars. Alors j’ai déménagé. Et puis tout s’étouffe d’un coup. Parce que si ça n’avait pas eu un rapport avec la police et que mes compagnons s’en étaient pris à lui pour une autre raison, je l’aurais certainement moi-même mis à l’abri. Qu’il le veuille ou non. Mais même avant de te connaître, j’ai fais quelques... “exercices” de flic. Comme je l’ai dis, je suis curieux de tout ce qui m’entoure.

Mâchoire serrée, regard dur à nouveau, figé sur John, c’est un des serveurs se pointant à notre table qui nous force à rompre le contact visuel. Il demande si les tapas plaisent, si on a besoin d’autre chose. Je rétorque pour l’alcool uniquement -qu’il ramène une bouteille de la même chose plutôt-, ne me sentant pas concernée par le plat de bouffe. Je déteste les employés zélés ou voulant TROP bien faire. Si on a besoin d’un truc, on d’mande. Mais bon l’interruption tomba certainement à pic.

J’inspire en m’enfonçant dans le cuir, jambes croisées, après avoir finit un premier verre rapidement et m’être resservie.

- Bon. Mais tout ça c’est bien joli, mais c’est ta vision de flicaille. Donc si ce soir tu devais te faire du fric en toute illégalité, qui est-ce que tu cibles et comment tu t’y prendrais ? Sourire. Évidemment, là tu peux utiliser ton don.

Ma tête se balance comme soudainement impatiente, excitée.

- Show me.


Il se trouve que John a été soudainement bien moins à son aise lorsqu’il a dû jouer le rôle du type dans l’illégalité. Certes, il a déja vu Ernest se fournir ou vendre. Le trafic de drogues, il connaît. Sur ce terrain là, il sait de quoi il parle, il repère les bonnes personnes, propose des approches perspicaces. Pour ce qui est des autres trafics (armes, faux papiers...) il  se sert de son don pour trouver les cibles et imaginer des scénarios. C’est qu’ils ne sont que sur lîle de Prismver, une île touristique; ce n’est pas ici qu’ils vont trouver le plus de potentiels trafiquants pour leur petit exercice. Pourtant, Olive a quelques activités ici. Comme quoi, la racaille est partout.

Et comme pour toutes les autres disciplines, John n’a pas de mal à admettre lorsqu’il ne sait pas les choses. Il le dit avec modestie, élève ouvert à son professeur - même quand celle-ci se révèle être une ex (taularde) qui lui apprend le vice. Ses premières lacunes apparaissent; John n’a jamais fait parti de cet univers. Il l’a frôlé, il l’a subit, mais il n’a jamais été dedans. Pourtant, comme pour un nombre incalculable de choses, il pourrait y arriver. Elle l’a dit elle-même. Les talents de John semblent être sans limite; on ne parle même plus de multi-casquettes tant il a l’air à son aise sur tous les terrains. Ca force le respect.

- J’imagine qu’une fois que tu as tes cibles c’est un jeu d’enfant, avec ton don... Enfin, c’est pas comme si je ne te pensais pas tout aussi convaincante sans.

Il prend son verre, boit une gorgée et s’allume une cigarette pour tirer sa première taffe avant de demander:

- Une petite démonstration Mademoiselle Cruz ?


Fille à emmerdes.

La suite ne mit pas longtemps à se mettre en place. Après lui avoir dit de jouer le jeu, c’était vite partie en vrille. Un éclat de voix, je lui balançais finalement mon whisky au visage puis le verre qu’il esquiva. J’embarquais la bouteille avec moi, énervée comme jamais, me réfugiant au bar, près des deux types repérés dès mon arrivée. Ils n’étaient pas potes, loin de là. Du sang de latin coulait dans le premier et l’autre était très blanc. La symbolique des tatouages dans son cou révélaient même son penchant pour le blanc extrême. Il ne suffit que de quelques provocations outrageuses bien placées, d’un pari ridicule -qui les pluma tous les deux, de compter sur l’horripilation de l’un, l’esprit “famille et machiste” de l’autre pour déclencher une bagarre. Le taux de testostérone ambiant favorisant la propagation du bordel sans nom.

Un coup de fessier ni vu ni connu permit de faire tremper le tapis de billard dans le whiskey. Une allumette plus tard, entre deux bris de verre, deux coups de poing balancés, une chaise contre un dos… Le feu fut finalement réellement allumé. Le gérant paniqué quitta son poste et cela fut le top départ pour une évacuation en masse des lieux.

Fille à comédie.

Légèrement essoufflée après la petite cavalcade -car il était évidemment hors de question de rester pour témoigner-, je finis par m’adosser contre un mur dans l’obscurité d’une nouvelle ruelle, en tirant John par un des pans de sa veste pour qu’il ne soit pas à la vue des premiers passants. Un léger rire au fond de la gorge filtra alors que je sortis de la poche arrière de mon jean le butin de la soirée. Non seulement les deux principaux pantins de la soirée avaient été allégés de leurs Prism, mais aussi le tiroir-caisse du bar. L’objectif final. Avant, ce n’était que de la distraction.

- Oui, c’est sûr, avec mon don, ça aurait été plus vite et il y aurait eu moins de grabuge, mais ça aurait été moins drôle. Je lève un sourire vers lui. Et puis, j’t’avais pas demandé de créer un réseau criminel dès le départ. Le larcin de base suffisait, J.

Il était peut-être le plus dangereux dans ce bar, mais j’étais la plus imprévisible. Perturbatrice. L’élément incontrôlable. L’huile et le briquet. Mais la leçon principale était de prédire efficacement qui utiliser, pourquoi et comment et pas ce qui pourrait arriver. Tout est question de manipulation. Et à vrai dire, je sais que John sait y faire. Il n’aurait aucun mal à se faire une place dans le milieu si il le voulait. Il sait voir, analyser et déplacer ses pions. Le reste n’est qu’une question de limites. De moralité. L’appât du gain peut retourner les esprits les plus sains, mais ce n’est pas suffisant. Il y a des engrenages dans lesquels on tombe et dont on ne sort pas facilement.

Si tu as le choix, n’appuie pas sur la gâchette John.

- Ça va sinon ? Il a failli t’avoir avec ce bout de verre…, fis-je sans le regarder, rangeant à nouveau l’argent récolté.


Il a fallu faire vite. Très vite. Du whisky plein le visage, une Olive qui se lève l’air furax. Il s’essuie le visage d’une main, soupire.  Regards de biais sur les deux copines au bar. Évidemment qu’il les a repéré depuis le début, comme Olive a repéré ses gars. Chacun ses armes. Et tandis qu’Olive retourne le cerveau des deux types, le brun se pose à côté des filles pour commander un nouveau verre. Il feint la peine de coeur, l’amertume en jetant à Olive de mauvais regards tandis qu’elle a l’air de flirter plus loin. Jouons la comédie tous les deux, alors. Une des deux filles lui demande si ça va aller, il hausse une épaule, lâche avec froideur que quand on est au fond du gouffre on peut difficilement tomber plus bas. La dispute éclate du côté d’Olive; il faut s’adapter. Ca se pousse, ça bouscule, et voila John qui joue le rempart héroïque entre les deux filles sans défenses prises au milieu de la baston qui se déclenche. Il joue des muscles, protège; il lui faut également donner des coups pour ne pas en recevoir. Apparaît alors le petit-ami d’une des deux filles; John feint de ne pas comprendre qui il est, le bouscule, surjoue. Ils en viennent presque aux mains quand les filles les séparent. L’homme reprend sa veste sur la chaise de sa copine et tous trois sortent, abandonnant un John qui d’une oeillade voit Olive derrière la caisse.  Il récupère sa veste et sort.

- Ça va sinon ? Il a failli t’avoir avec ce bout de verre…
- Ca  valait le coup..., affirme t-il, légèrement essoufflé.

Appuyé d’une main posée sur le mur près de la tête d’Olive, en face d’elle, il reprend son souffle, son regard fixé sur les billets qu’elle range dans sa poche arrière.

- T’es impressionnante., admet-il.

Il se redresse alors en déglutissant, levant son regard dans le sien.

- J’ai pu prendre un petit quelque chose aussi... Histoire de pas revenir les mains vides...

Un sourire. Il fouille dans la poche de sa veste.

- Honnêtement j’en avais après son porte-feuille, mais faut croire que j’ai la chance du débutant...

Et le temps d’avoir dit ça, il a déja séparé l’objet en deux et rangé une partie dans sa poche, cachant la seconde dans son dos. La prestidigation est un art que John a toujours admiré, et comme avec tout ce qui l'intéresse, il s’y est entraîné. Mieux vaut ne pas trop se laisser happer par le regard sans fond du beau brun ténébreux ; on pourrait rater l’essentiel.

- Donnes moi ta main.

Un sourire, il prend cette dernière délicatement, ne manquant pas de la caresser légèrement dans ses gestes. Un regard dans `ses yeux d’émeraude, et il baisse les siens sur leurs mains. Il sort alors l’objet de derrière son dos pour le glisser autour de l’annulaire d’Olive.

Une bague de fiançailles sublime, étincelante. Il lève de nouveau son regard dans le sien, toujours avec son petit sourire.

- Tu peux la vendre, si tu en as envie. Bien que tu n’ai pas besoin de mon autorisation pour ça.

Et il lui lâche la main dans une nouvelle caresse, son regard ne cessant plus de dévorer le sien.



- T’es impressionnante.
Toi aussi., n’admet-elle pas en levant les yeux vers lui. Un mouvement commun vers le haut qu’ils ont pu sentir tous les deux. Peut-être.

Ça fait longtemps qu’on ne s’était pas perdu dans ce qu’il y a de plus indécryptable l’un chez l’autre. Sauf que la dernière fois, on n’a même pas eu le temps d’énoncer le moindre mot de passe que l’une des clés de lecture a été séparée de son trousseau. Et maintenant quoi ? Il va falloir monter un nouveau casse ? Le cambriolage du siècle ? Qu’est-ce que je veux posséder que je n’ai pas déjà et vice-versa ?

- J’ai pu prendre un petit quelque chose aussi... Histoire de pas revenir les mains vides...

Un sourcil se hausse, un brin surprise. Mais à vrai dire pas tant que ça. John est exigeant et appliqué. Bien sûr qu’il saurait se débrouiller. Même en enfer. Une capacité à toujours s’en sortir avec brio. Des caméléons de la vie. Est-ce ce qui les lie ? Fais qu’ils se sont reconnus et respectés au tout début de leur amitié ?

La cupidité file dans ses yeux aux éclats précieux, impatiente. Elle obéit alors, quoique marquant tout de même une seconde de méfiance avant de tendre sa main, une petite pique dans le regard. Arnarque-moi et je te déchiquette sur le champ. Mais le contact caressant calme quelques instants et offre l’autorisation nécessaire au subterfuge d’opérer sciemment. Elle baisse le regard en même temps que lui. Dis-moi ce que tu voles et je te dirais qui tu es ?

Battement de cils stoppés net. Comme tout autre mouvement de son corps. Jusqu’à ce que le reflet du diamant ne pétille jusqu’à ses iris et qu’un sourire ne s’élève. Puis un rire soufflé.

- Well. Good job.

De son pouce, l’anneau tournoie légèrement sur l’annulaire pour en faire miroiter toute sa valeur. Olive pourrait être une de ces croqueuses de diamants, à n’en pas douter. Elle dodeline de la tête en observant encore la pierre à son doigt lorsque John lui dit qu’elle pourra en faire ce qu’elle veut, se demandant justement ce qu’elle allait en faire. Elle l’ôte alors de son doigt en relevant le nez vers lui.

- Faut voir combien elle vaut d’abord. L’anneau est levé entre eux. Sûr de pas vouloir la garder en trophée ? T’es un sentimental, j’le sais.

Narquoise avec un sourire satisfait qui réhausse ses pommettes ne voulant plus quitter ses lèvres. Mais d’un signe de tête et de main, l’apprenti sorcier lui indique que la bague est toute à elle. Soit. L’objet précieux est donc glissé près du coeur, dans le balconnet de son soutien-gorge. Là où c’est le plus en sécurité pour l’instant a-t-elle précisé au moment où elle commença à se détacher du mur.

Un pas sur le côté pour sortir de son étau en grimpant la première marche... Mais encore bien trop près de son aura, Olive fait volte-face en fonçant contre son torse, mains encadrant son visage, bouche contre la sienne : elle grille ses propres étapes. Brûle ses barbelés dans un baiser. Farouche. Sans préliminaire. D’une profondeur extrême pour en perdre encore plus haleine.

Le jeu de langues et de lèvres perdurent malgré la sensation qu’il s’agit là d’un crime passionnel et que les responsables n’en ont plus pour longtemps. Ses mains à elles ont glissé dans ses cheveux alors que son corps s’émantait petit à petit vers lui ; elle a senti les siennes se frayer un chemin sur ses flancs remontant jusqu’à sa poitrine. Et c’est à ce moment-là que son visage quitte celui de John dans une morsure qui va laisser une trace, au même titre que le bleu sur sa mâchoire.

Saveur whisky.
Son énigme doit -il paraît- s’apprivoiser avant que le goût ne puisse en être totalement analyser et apprécier.
Pure malt. Fort. Corsé. Intense. Un coeur de chauffe élevé. Le caractère à bout de langues. Expressif.
D’une complexité sulfurique.

La Colombienne s’écarte alors simplement dans un souffle en se mordillant la lèvre -c’est toujours aussi bon.

- Fais gaffe à pas t’enflammer, ça pourrait être dangereux la prochaine fois., lâcha-t-elle en s’éloignant déjà.

Peut-être plus sérieuse qu’on pourrait le croire...


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