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 conte de 1001 conneries — chelsey

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MessageSujet: conte de 1001 conneries — chelsey   conte de 1001 conneries — chelsey 1400359500-clockSam 12 Sep 2015 - 0:05
conte de 1001 conneries
Il regardait le plafond de la salle de classe avec ennui, seul au fond de la pièce, à l'écart de toute discussion, profitant du peu de calme alors le professeur n'étant pas encore arrivé par ce début d'après-midi. La pause de midi terminée, les cours reprenaient et comme toujours, Hadès restait assis au fond, parfaitement conscient du fait qu'il n'était pas le bienvenue au sein de la communauté avec sa cravate dorée. En théorie, cette fois. Mais il n'en avait que faire, habitué à ces conditions, ainsi, il se démarquait aujourd'hui par la témérité d'un acte symbolique - il avait remit la violette. Ça pouvait sembler étonnant aux yeux de beaucoup et les réactions des gens se dévoilaient au travers des brefs coups d'oeil qu'on lui jetait ; mais, serein comme désintéressé de cette peur tout juste assumée, il restait lui-même. Ignorant ceux qui n'en valaient pas la peine. Presque allongé sur sa chaise, s'amusant à jeter une balle en l'air qu'il rattrapait, c'était presque un miracle de le voir ainsi jouer de son corps, lui qui préférait généralement occuper son cerveau.

Mais c'était différent. Du stress, de l'adrénaline peut-être ; il attendait une réaction qui ne viendrait sans doute pas et, impatient, sentait déjà l'envie de vengeance affluer dans son sang glacé par ses émotions négatives. Presque programmé pour ces instants. Cette fois, il s'y refusait, cette fois, il resterait maître de ses pensées, maître de ses faiblesses, prédateur invaincu - la bête d'un calme absolu qui noierait ces besoins idiots dans les rouages d'une logique implacable. Il en avait assez de se morfondre dans cet endroit où sa présence n'avait plus d'intérêt. Il se leva et quitta la salle sans un regard en arrière, tenu par le besoin de contenir cette colère froide qui guidait ses pensées depuis bien trop longtemps.

Il en avait assez.
Assez de dépendre de ses propres besoins, assez de céder aux caprices de son inconscient apeuré. Il en avait assez. Il voulait retrouver le bonheur que ce monde lui avait prit, retrouver la joie sans avoir à la prendre aux autres - ne punir que les impétueux qui s'accrochait à l'utopie de parvenir à le faire tomber. Quelque part, il voulait de cette neutralité il perdait non seulement sa faiblesse mais les convictions superficielles qui l'avaient jusque là porté commençaient à s'effriter - perdu dans l'immensité de son esprit en perpétuelle extension. Tout un univers qui n'avait pas de limite, des pensées qui ne cessaient de se retrouver, éprises de ce cercle vicieux de souvenirs que cette école lui évoquait, que le mal effectué ravivait - il aimait ça, il aimait cette douleur et cette vie pleine de contrecoups à supporter.

Les rebondissements terribles, l'impatience d'un résultat qui n'était pas décidé. Il aimait ses plans comme les confrontations permanentes, il aimait tout ce qui composait son quotidien et c'est cet attachement qui l'avait motivé à le sauver.

Il devait se ressourcer.

Il devait retrouver les raisons de sa colère, raviver les sentiments si forts qui l'avaient autrefois amené à quitter son confort si parfait pour s'impliquer dans une cause qu'il pensait tellement juste. Il ne voyait qu'une solution et c'est en jouant de son courage qu'il allait la mener à bien. Les mains dans ses poches, arborant son ancien uniforme, il quitta son étage au profit du second, descendant les escaliers à sa propre allure tandis que les réflexions fusaient. Le couloir miteux s'offrit à lui, conséquences pour lui logiques d'un système qu'il cautionnait. Sans la moindre gêne, sans même quitter sa position décontractée au profit d'une quelconque garde de sécurité, il entra dans la salle des dernières années de E pour s'installer au fond.

Il passerait son après-midi ici. De toute façon, il avait largement le niveau pour les A alors son absence ne poserait pas de problème - du moins en théorie, car il sentait déjà les regards haineux se poser sur lui. Logique. Il ne s'attendait pas à de la charité mais il se moquait bien de ce qu'on pouvait lui dire - sa réputation le précédait peut-être au point pour lui offrir des regards mécontents, mais elle également assez pour que personne n'ait l'idée stupide de s'attaquer à lui. Chacun savait à quoi s'en tenir. Il avait ses faiblesses - et un annulateur aurait vite réglé l'histoire de sa venue ici - mais adorateur du risque, désintéressé des sentiments d'autrui, il était venu quand même.

Il jugea pendant quelques instants la pertinence du fait de sortir son ordinateur pour noter un éventuel cours mais son arrogance le rattrapa assez pour l'en dissuader. Il jeta un bref regard à la voisine qu'il s'était improvisée, une grande demoiselle aux cheveux roses. Hadès ne jugeait pas les gens sur ce genre de critères - d'autant que les siens étaient rouges/violets - mais ça attirait suffisamment son regard pour qu'il le laisse poser sur elle durant quelques secondes. Il procéda à une rapide observation, remarquant sans grand mal le corps athlétique de la demoiselle et ouvrit la bouche pour lui parler quand le professeur fit son entrée. Un grand gaillard d'un bon mètre quatre-vingt cinq avec une veste en cuir qui entreprit un monologue à la fois inutile et marrant si bien qu'il ne remarqua même pas la présence du S - pour son plus grand plaisir.

C'était bien comme ça. Il avait besoin de cette observation ; il avait besoin de cet égoïsme stupide - quitte à en subir les conséquences.
Le besoin. L'éternel besoin. Mais cette fois, il avait choisi lequel.


robb stark

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MessageSujet: Re: conte de 1001 conneries — chelsey   conte de 1001 conneries — chelsey 1400359500-clockMar 6 Oct 2015 - 22:16



hands up


Prismver, c'est la cohue dès le matin, on a beau essayer de l'éviter, on se retrouve toujours dans une flopée massive d'élèves, à tenter au bon vouloir de dieu de se frayer un chemin dans les couloirs. Certains avec plus de persistance que les autres, ces derniers préférant se laisser pousser au lieu de pousser une gueulante alors que la journée vient à peine de débuter. Quant à la grande didiche du milieu, son sac perché sur l'épaule histoire de ne pas perdre la moitié du contenu en chemin, vu que l'ouverture du bidule est hs depuis un bon moment déjà, elle vaut clairement pas mieux que les bourrins qui poussent les brindilles devant eux pour s'amuser. Et puis elle tire une sale gueule, à devoir patienter que les miss aux sacs contrefaits toutes réunis en troupeau pensent enfin un peu aux autres pour aller se déplacer sur le côté. Rien que de ce point de vu là, c'est clairement pas la joie. Alors si en plus, la veille, les coloc' oublient de faire la machine alors que c'était leur tour, et que l'on se retrouve à devoir emprunter un tee-shirt à son demi frère, bah ça l'est encore moins. Ouai ouai, c'est toujours de la grande perche aux cheveux roses bonbons. En plus d'une coupe courte teintée on ne peut plus scrupuleusement, elle est clairement fringuée comme un ovni. Remarque aujourd'hui, vu qu'on a pas affaire à ses tee-shirt nique rétine, ça reste supportable. C'est sobre, on va dire. Et assez comique. A croire que porter un haut game over en période de contrôles, ça relativise la situation. A voir si la famille a le sens de l'humour où si elle est réaliste, on n'sait plus trop quoi penser des Koslowski m'voyez. Fin c'est pas comme si on était habitué à des actes réfléchis de leurs parts vous m'direz, mais bon.

pf, vraiment, pour traverser le rez-de-chaussée illico après le repas, faut en avoir dans l'pantalon. Après, quand t'as passé la porte du second étage, la circulation se fait bien plus tranquillement. Limite comme quand tu quittes la place de Clichy à Paris pour te retrouver à la station Robinson, c'est juste clairement pas le même monde. Passé cette porte, on se presse plus, ça tourne au ralenti, et les retards en cours s'accumulent. Et oui, c'est scientifique, la porte qui mène chez les E, c'est celle qu'on a le plus de difficultés à ouvrir, et celle qui s'abîmerait le moins vite si les élèves ne s'amusaient pas à la taguer, bousiller, tamponner, un peu comme tout le matériels à leurs dispositions. Bref, c'est chez les E et la décoration le prouve bien.

En avance, elle s'assoit sur sa table et discute avec le gratin présent, les rares dernière années qui arrivent encore à l'heure. Elle peut se le permettre elle, par contre la grosse blonde en jupe avec ses cuisses immondes qui se sape comme si elle était bonnasse alors que c'est une vache,  et il lui aura fallut pas mal d'année pour arriver à oublier la couleur de la culotte de l'intervenante. Rose, Noir, ou rose et noire, le doute commence à occulter ses souvenirs. Et à vrai dire, pour le coup c'est pas plus mal. Cet événement n'a fait que la conforter dans son idée de remplir son armoire de jeans et jogging à gogo, rien de plus. D'autres camarades commencent à affluer dans la salle, au compte goutte, du coup elle rejoint le fond de classe pour retrouver son bureau et sortir son calepin et son lot de stylo de couleurs dont elle se sert pour prendre ses notes et accessoirement dessiner lorsqu'elle n'a plus envie de se prendre la tête à essayer de capter des choses qui ne lui semble pas nécessaire pour ce qu'elle compte faire. C'est vrai quoi, puis si elle change d'avis, elle a les capacités pour redoubler sa dernière année, largement. Y'a pas le feu comme elle dit.

Dans le flux de personnes qui rentrent, elle aperçoit une couleur qui détonne un peu par ici. Une cravate violette. Celle qui passe first à la cantine, le top de la crème. Elle en voudrait bien, deux trois amis dans ce lot là, histoire de bénéficier de cet atout que son estomac estime des plus importants. Mais d'autres jours elle mange avec la compotée de dits-abrutis qui lui servent d'acolytes de bureau depuis de nombreuses années, et dont elle ne se plaints pas de faire partie. Elle, elle se sent bien, avec les E, même si elle n'a jamais pris le temps de faire connaissance avec tous. Même sa cravate rouge et la façon dont certains la regarde avec mépris, bah elle s'en fiche, elle continue de l'arborer avec fierté. Quitte à être nulle, autant l'être jusqu'au bout, pas de raison de cacher ça. Puis bon, une fois qu'on t'as vu avec une couleur un jour, c'est comme si elle était sur ton front pendant toute ta scolarité. Si t'as été rouge un jour, ça se sait, et c'est pareil pour les hautes classes, c'est comme ça que ça marche ici.

Mais du violet, c'est vrai qu'on a tendance à pas beaucoup les voir dans ce coin. Et c'est plutôt intrigant, surtout quand le garçon prend la place du voisin habituel et qu'il va passer l'heure à côté. Y'a plus qu'à espérer qu'il soit pas du genre à la boucler pendant tout le cours, sinon ça risque d'être plus emmerdant qu'autre chose. Mais pour l'instant Chelsey se contente d'observer les regards de certains envers "l'intrus". Faut dire que ce n'est pas n'importe quel A, et que c'est même un S, mais bon, avoir une ambiance aussi tendue alors que y'a pas grand chose qui change de d'ordinaire, c'est quand même presque comique. Le professeur chargé du cours finit par se pointer. C'est le genre de gars qui fait un peu motard bêta mais pas méchant, et puis il a le mérite de pas être chiant, du genre à pas vouloir à tout prix lobotomiser les E pour leurs rentrer des informations concrètes dans le crâne. Pas comme l'intervenante tendance catho d'ultra droite qu'ils ont eu pendant un certain temps. A chaque fois qu'elle arrivait, on avait l'impression qu'elle se retrouvait à devoir se farcir deux heures de french cancan, sauf que là c'était juste deux heures de cours avec une catégorie d'élèves déplorables, rien de bien méchant.

Bref, ce prof est cool, donc c'est possible de papoter, donc ça lui va à Chelsey. C'est comme ça qu'elle en arrive à discuter avec la fille de l'autre côté d'Hadès, la célébrité des S -comme si les S n'étaient pas tous célèbres mdr-. Les autres ils parlent aussi, que ce soit avec le prof ou entre eux, alors bon elle va pas se fatiguer à écouter dans la cohue. Elle aura juste à bosser à part ou à demander les cours à quelqu'un d'une classe supérieure.  Fin bref, faut bien se plaindre un peu pour compenser et ressembler un peu aux autres nanas.

« Pff, ce midi, la viande était aussi sèche que les couilles à robinson, sérieux j'en ai encore entre les dents dude »

Bien qu'il n'y ait pas masses de nanas pour sortir des trucs pareils. C'est pour ça qu'on la regarde bizarre en E, pas pour ses cheveux. Et tout le monde en profite, vu sa tonalité de voix, aussi bruyante qu'un moteur de voiture endommagé. Mais on a appris à ne plus y faire attention, c'est Chelsey quoi, pas banale mais si on y fait pas attention on peut la zapper facilement, même si elle grignote le bout de ses stylos à longueur de temps. L'autre fille elle rigole, plus par habitude que parce que c'est drôle. Mais elle rigole quand même, et ça réchauffe le cœur alors qu'on s'ennuie comme des morts.

« Et toi t'en penses quoi le pruneau ? C'est plus goutteux quand on mange plus tôt ? »

Taquiner un type pareil alors qu'il a mauvaise réputation, c'est bien son genre à elle. Faire fit des aprioris, se forger ses propres opinions, et surtout, savoir s'il y aurait moyen, avec lui, de manger plus tôt.


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MessageSujet: Re: conte de 1001 conneries — chelsey   conte de 1001 conneries — chelsey 1400359500-clockSam 24 Oct 2015 - 23:23
conte de 1001 conneries
Il ne remarqua pas immédiatement que quelqu’un lui parlait, concentré sur l’observation silencieuse de cet univers mi-hostile et mi-étrange et prisonnier de ces normes aussi stupides qu’elles lui paraissaient absurdes. Hadès ne méprisait pas seulement les rouges en vue de leurs résultats scolaires pathétiques qu’il interprétait comme une stupidité sans nom - il détestait être entouré de gens idiots - bien que son intérêt pour quelques uns d’entre eux prouvaient bien qu’il n’était pas aussi extrême dans son jugement qu’il ne le laissait croire. Il les détestait aussi pour leur tenue générale, leur négligence et leur manque de respect pour les politesses simples de la vie de tous les jours.

En revanche, il avait pour habitude de ne jamais s’attaquer à quelqu’un avant d’avoir échangé un minimum avec - les situations d’urgence ne comptaient pas, mais cela mis-à-part, Hadès faisait toujours preuve de bon sens. Certains étaient ici à cause de leur don. D'autres à cause de leurs notes, et d’autres, la majorité, à cause des deux - mais pour peu qu’il ait eu une enfance et une école primaire désastreuse, l’anglais savait que les notes étaient loin de refléter l’intelligence des gens. Bien au contraire. C'était plus une excuse pour s'en prendre aux rouges, l'approbation d'un système illogique pour légitimer ses actions.

Il savait aussi que si un E avait le courage de l’aborder, c’est qu’il était stupide, même au sein de sa propre classe - mais il pouvait différencier les gens intimidés de ceux qui lui parlaient en toute ignorance. La seconde situation, bien qu’elle devenait de plus en plus rare à mesure que sa néfaste réputation s’étalait dans cette école, était celle qui avait lieu. A vrai dire, et en toute modestie, ça faisait bien longtemps que Hadès n’avait pas croisé une personne qui ne le connaissait pas et semblait se moquer ouvertement de la couleur de sa cravate, surtout un rouge.

Surtout pas un de ces élèves stupides, absorbé de vengeance et d'une justice inexistante.

Il eut envie de rire mais en guise de réponse, ça n’aurait pas été adapté devant quelqu’un qui l’abordait avec un tel naturel. C’est à ça qu’il en était réduit, le démon écarlate. Ramasser les bribes de son espoir en humanité, cette hystérie stupide et navrante qui emplissait son esprit. Il en était maintenant à s’extasier de la moindre normalité, le démon qui voulait tant vivre au milieu des merveilles - tombé si bas que le sol lui fichait le vertige.

« C’est un peu plus chaud. Voilà ce que ça change. »

Et cette remarque qu’il portait, le regard perdu sur le mur d’une salle en mauvais état, bruyante et emplie de ces insupportables parasites, il ne savait pas de quoi elle tenait. Il ne savait pas s’il comparait un simple morceau de viande qu’il avait à peine touché et celui des rouges dont il ne verrait jamais l’ombre ou la salle des A et celle où il était en train de traîner. C’était juste un peu plus chaud. Les rires, l’ambiance, cette proximité loin de toute arrogance, cette solidarité exempte de toute fierté déplacée dont il savait, chez les violets, qu’il était à l’origine.

C’était juste un peu plus chaud.
… Et curieusement, cette chaleur lui donnait la gerbe.

J’pensais pas donner l’impression d’un type qui mange sa viande au self.

Voilà ce qu’il pense, ce qu’il avait envie de balancer sur un ton un peu désinvolte avec un sourire en coin.
Voilà ce qui aurait fait marrer les autres face à son corps cadavérique, voilà les conneries auxquelles cette salle lui faisait penser. Voilà qu'il divaguait. Il savait pas sur qui rejeter la faute, son propre dos ou celle de cette classe idiote qui aurait vite fait de voir ses sourires effacés par la souffrance que ces derniers ne tarderont pas à provoquer. Fatalisme. Il est pas comme eux, il n'a pas envie de penser que quelqu’un l’attend plus haut, à côté, qu’il reste quelqu’un derrière. Il se protège lui-même, sans confiance, sans déception, sans sourires ou discussions bruyantes au milieu d’autres gens aussi pathétiquement souriants.

« Ça fait quoi d’être en bas de l’échelle ? Tellement désespérés de ne pas pouvoir monter en grade que vous tentez de tirer une fierté de votre appartenance à la pire classe de l’école ? »

Il n’a aucun éclat dans les yeux, cette fois. Les paroles peuvent sembler vexantes et elles étonnent suffisamment pour que le bruit se calme et que les regards se tournent vers lui. Pourtant il ne voulait pas être méchant, il est juste un peu curieux, et le ton monocorde comme son expression impassible témoignent bien du manque de méchanceté dans l’insinuation de cette vérité simple. Il n'est pas là pour se battre, pas cette fois. Il tient juste à s’assurer une bonne fois pour toutes que ces gens ne valent pas la peine qu’il vienne s’intéresser à leur simple existence.


robb stark

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MessageSujet: Re: conte de 1001 conneries — chelsey   conte de 1001 conneries — chelsey 1400359500-clockVen 30 Oct 2015 - 16:52



hands up


Il veut vraiment savoir ça, lui ? Ce que ça fait d'être en bas de l'échelle alors qu'on en a jamais vraiment connu le haut ? Ce que ça fait de mettre du rouge à la place d'une cravate violette à en gerber  -c'est mieux le rose tout le monde le sait- ? Ce que ça fait quoi d'en avoir rien à foutre alors que t'as un tendu du slip qui essaye de t'enterrer et que t'étais censée profiter de ta pause cours pour digérer ? Mon Dieu s'il savait il te poserait pas la question, mais faut croire que finalement, pas mal de choses échappent aux A. Alors autant jouer la bonne âme pour lui éclairer la lanterne.
Autant jouer la lueur au bout du tunnel.
Celle qu'on ne voit que quand on décide d'aller voir ailleurs si l'herbe se fume mieux.

« C’est juste un peu plus chaud. ça change pas beaucoup comme tu dis. C'comme se prendre une dizaine de K.O par Teemo sur lol. C'vrai quoi, c'est emmerdant, mais au final y'a pas grand chose à faire de plus que de lui rendre le centuple hmm ? C'pas comme si on arrêtait de jouer après tout. On est toujours là tu vois. Et t'es au même endroit, faut croire que t'aimes bien trainer en bas de l'échelle monsieur le violet. »

Putain de belette troll quand on y pense ce Teemo. Ce personnage est ridicule, stupide, mais il a le mérite d'être souvent use par des joueurs qu'on une bonne tchatche. ça rattrape le tout on va dire, alors que là, pour le coup, c'est pas gagné. Mais bon, on la connais Chelsey, elle se rebute pas pour si peu, ça l'atteint pas ce genre de propos, ça lui passe au dessus, déconnectée qu'elle est. Alors elle revient à la charge la rouge, le crayon du voisin tourbillonnant autour de son index, car oui, mademoiselle n'a pas sa trousse, comme la plupart des jours. Et elle parle, elle parle, alors que d'autres se fâchent. Après tout, Chelsey elle signe bien des pétitions pour des tortues, sauver un A et lui expliquer la vie c'est pas grand chose à côté.

« Par contre man, si t'es là pour rabâcher les mêmes choses chiantes qu'on entend tous les jours en boucle, j'pense que c'est pas vraiment la peine ahah. Si t'as des questions, à la limite tu m'écris un lms, comme ça ça me fera plus de petits bouts de papiers pour remplir ma corbeille tu vois »

Prendre conscience que l'heure à venir risque d'être d'un ennui cadavérique si ce gars continue de poser des questions aussi sérieuses, ça l'afflige un peu Chelsey. Il en a d'autres au programme ou merde ? Faut qu'il détendre son zgeg lui, qu'il arrête de suivre ses cours et qu'il stop le café le matin. Oui c'est bien connu, les buveurs de café sont tous aussi chiants. Oui c'est un fait.
Quoi que non.
Peut-être.

« Sinon moi c'est Chelsey, enchantée.»

Vraiment.





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MessageSujet: Re: conte de 1001 conneries — chelsey   conte de 1001 conneries — chelsey 1400359500-clockLun 16 Nov 2015 - 0:56
conte de 1001 conneries
Il aurait pu s'énerver pour cette réponse.
Il aurait pu se vexer.

Et c'était étrange de se dire qu'il s'y attendait aussi peu qu'il ne fut pas étonné de la réponse. Parce qu'il se doutait qu'il se prendrait des remarques de ce genre dans la gueule tout en se surprenant de la sérénité de la demoiselle. C'était ça, c'était le mot. Pas calme - juste sereine, renfermant cette suffisance et ce bonheur tout simple qui fait le total des gens normaux.

Ni guerre, ni couleur, ni pouvoir, le quotidien dans une école, aller en cours, parler, rire, se remémorer le chiant comme les choses plus amusantes, ne pas se poser des questions. Hadès allait à l'encontre de ce que tout cela constituait. Sans trop savoir si c'était la meilleure chose à faire. Sans trop savoir ce qu'il voulait. Sans parvenir à juger, comprendre, aider. Sans parvenir à savoir, apprécier, sans pouvoir véritablement mettre les choses à plat. Hadès s'ennuyait dans ce monde, comme une toile de fond. Hadès s'occupait et c'est avec ça que tout avait démarré.

Hadès voulait juste un adversaire, quelqu'un, quelque chose, continuer à se battre. Hadès ne voulait pas la paix, ce n'était pas son genre. Il ne tenait qu'à trouver une perpétuelle occupation et les S allaient à l'encontre de ces principes. Les S l'affichaient comme quelqu'un qui aimait la destruction, un farouche défenseur des idées préconçues par les violets. Les S l'affichaient comme quelqu'un de vide sans réelle bonté à l'intérieur.

Mais Hadès n'en était pas exempte.

Il n'avait qu'une envie de jeu, presque innocente, cette conscience que tout était mal, mauvais, lourd de conséquences. Et Hadès s'en moquait - car Artus mis-à-part, le choix des victimes était toujours plein de raisons. Que tout aille des rumeurs au comportement, que cela passe par le regard ou les vengeances. Il s'en prenait à chacun pour quelque chose, pour une idée, combattre une peur, enterrer un fait. Il y avait toujours quelque chose.
Ça n'en faisait sans doute pas une personne effrayante mais ça l'éloignait des clichés que le A de base constituait. Alors, pour appuyer ça, il retira sa cravate violette qu'il lança derrière lui sans regarder et avec un haussement d'épaules.

« J'suis pas monsieur le violet quand on parle des privilèges. Je les mérite pas. J'ai pris le parti des A pour profiter du matos qu'on m'a donné mais la vérité c'est que je me fous bien de savoir ce qu'il adviendra tant que j'aurai mes fesses bien loties. » Haussement d'épaules. « C'est sans doute égoïste mais l'avantage c'est que j'ai pas de complexe de supériorité vis-à-vis de ma cravate. J'imagine qu'on est tous les mêmes au fond. »

Car il balançait son avis sans se soucier des réponses, avec la plus grande franchise du monde.
Hadès n'était pas le genre à retenir ses mots quand on lui demandait son avis, et il n'avait pas de questions, il était juste là pour observer. Juste là pour savoir si les E valaient le coup qu'il s'en mêle ou non. La vérité, c'est qu'il n'était pas certain que son passage influence son avis mais la certitude c'est qu'il s'assurait de ne pas être que le monstre qu'il clamait être devenu.

« J'ai pas de questions miss. Je viens observer. J'ai pas envie de te casser les couilles et je pense que c'est réciproque, mais si c'est mon cas, je t'oblige pas à continuer cette conversation, pas vrai ? » Maigre sourire. « Hadès Stone. Si t'as besoin d'aide, Histoire fait parti de mes options et j'ai deux heures à tuer. »



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