Sujet: Re: Every beginning has an ending and every ending has a beginning < pv Étienne, puis Abel > Lun 2 Fév 2015 - 13:05
Pourquoi. Voila bien quelque chose qui agaçait Mr Crane. “Pourquoi”. Il vivait dans un monde ou tout devait toujours s’expliquer, tout avait une cause, une conséquence. Pour tout le monde. Tout le monde, sauf lui. Il avait l’impression d’être le seul libéré de ces chaînes, à voguer sur cet espèce de Rien, libéré de toutes justifications. Terry aussi lui demandait toujours pourquoi. John, aussi. Pourquoi fais-tu ci, pourquoi penses-tu ça ?
Et pourquoi devrait-il toujours y avoir une explication ?
Il sentit son souffle quitter son visage, devinant - et également par le son de sa voix - qu’elle baissait la tête. Il déglutit, faisant sa prise moins ferme, sans néanmoins briser l’étreinte.
- Est-ce que tu es triste ? Est-ce que tu te sens mort à l’intérieur ? Touché. Est-ce que tu crois que c’est mieux de ressentir quelque chose -n’importe quoi, plutôt que ne rien ressentir du tout ?
Coulé. Il serra légèrement les dents, les traits de son visage se fermant et il détourna légèrement la tête, tendu. Elle avait beau le dire faiblement, c’est acérés que ses mots venaient piquer son être. Trop vrais.
- Jack est mort. - Ce n’est pas question de Jack., trancha t-il. - Je sais qu’il te manque. - ... - Que c’est peut-être plus que ça. Mais Abel… S’il te plaît. Si tu me respectes ne serait-ce qu’un peu, si je compte juste un peu… Ne m’utilise pas. Ne me brise pas.
Il ôta sa main du bas de son dos, la laissant tomber pitoyablement le long de son corps. Figé, la tête légèrement tournée, le visage aux yeux clos, si froid, semblant gravé dans le marbre. Il était difficile de dire si ses mots le touchaient, et dans quelle mesure. Difficile de dire si il en était touché, vexé, si ça l’énervait ou lui serrait le coeur. Il était juste là, grand bellâtre aveugle au visage blême.
- Je tiens encore énormément à toi, mais je ne peux pas retomber amoureuse de toi. Ne me… Ne m’approche pas comme ça si tu ne ressens rien pour moi. Si je ne suis… Ne représente rien… Pardon. Non. Si possible, je ne veux plus être blessée…
Les mots vains d’un coeur trop fragile. C’est ce qu’il entendait, au delà de sa voix qui se brisait en tentant d’étouffer un sanglot. Si lui, aussi pitoyable qu’il était, lui faisait cet effet, qu’allait-elle devenir ? Il n’était rien, Abel, la vérité est qu’il avait une estime de lui-même pitoyable. Il se haïssait autant qu’il haissait la vie, les gens. Pourquoi lui faisait-il cet effet ? Ca n’avait aucun sens. Il était minable, il n’y avait rien de beau en lui. Pourquoi se mettre dans des états pareils pour ça ?
Et cette fois, c’est lui, qui se demandait bien pourquoi. A cette pensée il se détourna, agacé. Ses mains trouvèrent le fond de ses poches, et il sortit de la cuisine, revenant au salon. Calme. Mesuré. Comme toujours, ou presque. Et il se planta là, dos à elle au milieu du salon, ne pouvant même pas prétexter qu’il observait quoi que ce soit.
Est-ce que ça valait la peine, de dire ce qu’il avait à l’esprit ? C’était sans importance, comme le reste. Se prendre la tête sur des émotions, hurler sa soit disant passion. C’était tellement futile. Pourtant, lorsqu’il baissa le menton, il sentit ces mots, un peu trop lourds sur son coeur. Autant s’en débarrasser maintenant, Abel n’était pas du genre à s’encombrer du superflu.
- Si je t’ai “donné”, la dernière fois, c’était pour te montrer mon affection pour toi. Ce n’était pas de l’amour, mais c’était quelque chose. Je voulais que tu le ressente. Et puis je voulais te remercier.
Il sentait légèrement son coeur dans sa poitrine, irritant. Mais il poursuivit, simplement parce-qu’il avait commencé et n’aimait pas les choses incomplètes.
- Si je t’ai quitté, c’est parce-que je te méritais pas. J’étais... Je suis, un rat. Et Jack était un rat dégueulasse s’appliquant à se tuer à petits feux. J’étais à sa hauteur, il était à la mienne. Deux rats écoeurants, l’un en train de crever, l’autre n’ayant rien d’autre à faire de sa vie que de le regarder faire. Ma place était avec lui.
Sa main trouva le canapé, juste devant lui, qu’il empoigna à s’en faire blanchir les articulations. Il eut mal au coeur, et se haït pour ça.
- J’avais rien à faire avec une colombe.
Il déglutit pour tenter d’écraser le noeud qu’il avait dans la gorge. Alors, il lâcha le canapé et se redressa légèrement, levant le menton, reprenant fière - et dure - allure.
- Et si je viens de t’embrasser...
“C’était pour essayer de sentir de nouveau ce que ça fait, de voler.”
- C’est parce-que je suis toujours capable de te manquer de respect pour t’utiliser, même si ça te blesse. Je suis toujours un rat.
Il rit.
- Bref. Pour une fois on se contentera d’un seul café je suppose., dit-il avec sa légèreté amère habituelle, tâtonnant le dossier du canapé à la recherche de sa veste qu’il avait laissée quelque part par là.
• Novembre • #68b8af
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Sujet: Re: Every beginning has an ending and every ending has a beginning < pv Étienne, puis Abel > Mar 3 Fév 2015 - 22:41
- Si je t’ai “donné”, la dernière fois, c’était pour te montrer mon affection pour toi. Ce n’était pas de l’amour, mais c’était quelque chose. Je voulais que tu le ressente. Et puis je voulais te remercier.
Son coeur est devenu un véritable yoyo. De l’affection… Up. Pas de l’amour… Down. Mais un remerciement… Deep down. Elle ne comprend du tout où il veut en venir. La remercier pour quoi ? Qu’a-t-elle fait à ce moment-là ?
- Si je t’ai quitté, c’est parce-que je te méritais pas. J’étais... Je suis, un rat. Et Jack était un rat dégueulasse s’appliquant à se tuer à petits feux. J’étais à sa hauteur, il était à la mienne. Deux rats écoeurants, l’un en train de crever, l’autre n’ayant rien d’autre à faire de sa vie que de le regarder faire. Ma place était avec lui.
Et c’est bien la première fois qu’elle a envie de hurler après quelqu’un. De le gifler si fort qu’il garderait la trace de sa main sur sa joue quelques secondes de trop. C’est un sentiment de révolte et d’incompréhension pure qui fait maintenant bondir son coeur. Emma l’avait rejoint dans le salon et s’apprêtait à refuter le moindre de ses dires, de peut-être même se lancer sur un terrain glissant en parlant de sa relation avec ses parents qu’elle savait aussi froide que la neige qui commençait à tomber derrière la fenêtre. Flocons éphémères et bien trop précoces pour la saison.
- J’avais rien à faire avec une colombe. - Abel... - Et si je viens de t’embrasser... Elle se stoppa dans son élan, main suspendue entre eux, tendue vers son dos qu’elle a vu redevenir aussi droit que le marbre. Et cette fois, son coeur s’est rétracté comme pour se protéger, pressentant le pire... - C’est parce-que je suis toujours capable de te manquer de respect pour t’utiliser, même si ça te blesse. Je suis toujours un rat.
… Son rire. Menteur. Ne jamais essayer de duper les femmes qui ont aimé devrait être une règle. Une de celle que les hommes devraient connaître par coeur. Une de celle dont il faut se méfier.
- Bref. Pour une fois on se contentera d’un seul café je suppose. - Tu es un bien cruel menteur..., asséna-t-elle en quelques mots soigneusement choisis et pourtant toujours prononcés avec autant de rondeur.
La Suédoise s’est avancée immédiatement, s’est glissée entre lui et le canapé.
- Je vais te montrer..., souffla-t-elle en posant ses mains sur les joues du brun, encadrant son visage doucement.
Elle faisait même plus que cela en se serrant contre lui. Comme ils l’étaient il y a quelques secondes côté cuisine. Elle lui intimait de se pencher, la tête presque enfouie dans son cou à elle pour pouvoir créer sa bulle. Une belle d’émotions. Sa bulle d’elle. De ses ressentis d’il y a six ans. Pour lui.
Emma activait son pouvoir, sur elle et sur lui. Ouvrant le cadenas qui les contenait en elle, dans la mémoire de son coeur pour les lui transmettre dans un flux constant. Elle décrirait l’expérience avec des mots presque poétiques, alors qu’il y a surtout là une explication biologique à ce qu’elle ressentait pour Abel. Et c’est bien pour cela qu’il ne comprendrait pas. C’est inexplicable. Il n’y avait pas de raison particulière à l’amour, ce coeur battant à chaque petite chose qu’elle décelait et découvrait de lui. Mais il était bel et bien la cause et la raison de ces palpitations. Chimie des sentiments qui s’amplifia lorsque leurs corps s’étaient étreints pour la seule et unique fois de leurs vies.
Comment peut-il se voir comme un rat alors qu’il lui a fait ressentir tout cela ? Il est la chaleur de son adolescence. Le centre de gravité qui a attiré son être, éveillé l’envie d’être une belle et bonne personne surtout de l’intérieur pour qu’il puisse la voir. Il a affamé un désir qui naissait, titillant une femme encore endormie à l’époque. Il est l’origine, la source de beaucoup de métamorphoses en elle. Sortie de sa chrysalide familiale douloureuse, l’intriguant Abel D. Crane a été un défi, un ami, un amoureux rêvé, un amant idéal. Même si le rêve s’est brisé en un instant. Ils ont continué à flotter. Ses sentiments éperdus. C’est elle qui devrait le remercier. Est-ce qu’il le sent maintenant qu’elle le tient si fort entre ses bras ? Est-ce qu’il le ressent ?
Las, enlacés, entrelacés, ils restent là. Flottants dans l'air comme une bulle. Elle s’impose rarement, mais cette fois, elle l’a fait pour lui faire voir. Lever un voile.
Cette force de conviction nichée dans ses émotions fragiles… Est-ce qu’elle l’atteint ? Est-ce que je t’atteins ? Est-ce que tu vois qui tu es pour moi et que je me fiche de la vision que tu as ?
Sujet: Re: Every beginning has an ending and every ending has a beginning < pv Étienne, puis Abel > Ven 13 Fév 2015 - 14:09
Résumé du post:
Emma, grâce à son don, fait ressentir à Abel tout ce qu'elle ressentait pour lui à l'époque ou elle en était amoureuse. Lui qui ne ressent rien depuis des années est profondément touché, et cela lui rappelle les sentiments qu'il avait pour Jack, la seule personne dont il est tombé amoureux. Sous l'émotion, il embrasse Emma, avant de lui dire qu'il la hait pour lui avoir fait ressentir ça. Il cherche à fuir, se sentant faible et blessé, sa carapace de marbre étant tombée sous la magie d'Emma.
- Tu es un bien cruel menteur...
« Et tu es si naïve. », eut-il simplement le temps de penser avant de sentir sa présence se glisser entre le canapé et lui. On pouvait croire qu’Emma était du genre discrète, toujours en retrait, si douce qu’elle en devenait invisible. Mais ce n’était pas toujours le cas, pas pour ceux qui, comme Abel, la connaissaient bien. La jeune femme savait elle aussi s’imposer, à sa manière.
- Je vais te montrer...
Il sentit alors les mains d’Emma sur ses joues, et son ventre se tordre dans l’appréhension. Il était rare pour lui d’être bousculé, il avait toujours le contrôle de tout, et même des longueurs d’avance. Et quand bien même on le prenait de cours, il était rare que ça lui fasse un effet quelconque. Sa vie était comme une surface de marbre, en effet. Plate, lisse, et froide.
Mais Emma avait su, par le passé, sentir sous ses doigts délicats quelques reliefs. Des imperfections qu’elle avait chérit, des imperfections qu’elle avait aimé, sublimes dans leur rareté. Et c’est ce qu’elle avait décidé de lui montrer, lors de ce tête à tête où se dessinaient encore quelques courbes du passé.
Il fut attiré par ses mains, forcé de se pencher en avant, agrippant le canapé des siennes et enfermant Emma dans la prison de ses bras. Il se laissait faire, mais de seconde en seconde, se rapprochant physiquement d’elle, il savait ce qui arrivait. Il savait ce qu’il allait ressentir, et si son corps était incapable de la repousser, son coeur, lui, à chaque seconde ne cessait de se serrer davantage. Comme un refus. Une barrière, une forteresse. Son coeur se faisait de pierre, érigeant aussi vite que possible les grandes portes de marbre derrière lesquelles il voulait juste s’oublier. S’oublier, et crever. Seul.
Mais la magie était bien une chose qui se fichait de tout cela. Et celle d’Emma n’eut aucun mal à défoncer ces portes, à envelopper son coeur d’une soie trop douce, d’un velours trop chaud, à le chérir, à l’aimer avec cette sensibilité d’une puissance phénoménale qui caractérisait Emma.
Et de nouveau, il ressentit cette chimie du corps. Le coeur et l’esprit qui ressentent, qui dansent, qui s’emballent - qui vivent. Il n’avait plus ressentit ça depuis la mort de Jack, et il en eut mal. Comme un vieux mécanisme qu’on tenterait de remettre en marche, rouillé, crissant, les pièces et engrenages menaçant de s’écrouler à chaque seconde. Glacial, Abel se tenait immobile, mais torturé sous le brasier d’Emma, ses ongles se plantaient dans le canapé, son souffle mourrait. Il sentait son corps contre le sien, mais il était comme déconnecté de la réalité, ne faisant que ressentir, ressentir avec une force démente ce qu’il avait ressentit pour Jack à l’époque.
Mais à l’époque, c’était lui, qui faisait ressentir tout ça à Emma.
« Stupide. » Aurait-il crissé entre ses dents, si seulement la violence qui étouffait son coeur n’étouffait pas également toute sa volonté, toutes ses forces.
Et c’est en rassemblant ces dernières qu’il parvint à hisser sa main masculine dans la nuque de la jeune femme pour l’embrasser. Et cette fois, le baiser était plein de toutes les émotions qu’elle rêvait d’y trouver. Des émotions qu’elle avait elle-même crée. Et il voulut la maudire pour ça, la repousser, la mordre de son venin, tout empoisonné qu’il était.
Mais c’était peut-être ce qu’il était déja en train de faire, dans ce baiser. Ce baiser trop enflammé. Ce baiser avec lequel il la serrait désormais dans ses bras de toutes ses forces.
Ce baiser désespéré.
- Je te hais., jura t-il d'une voix glacée à la seconde où ses lèvres brûlantes parvinrent enfin à se détacher des siennes.
Et il la lâcha, tout son être presque tremblant s’efforçant de rebâtir ses murs de marbre, mais en faisant tomber chaque pierre. Il n’avait pas la force d’activer son don, et détourné d’elle, troublé, ne savait plus où il était. La cuisine ici, le canapé là - désorienté, aussi glacial que blessé, nerveux et effrayé, il ne savait plus - il était perdu.
- Donne moi ma veste., ordonna t-il à Emma, entendant déja les pattes de son chien sur le parquet, ce dernier se rapprochant de son maître qu'il sentait troublé.
Plus désorienté qu’il ne l’avait jamais été depuis la mort de la seule personne qu’il avait aimé.
▬ Fin novembre • #68b8af • Code par Lix ▬
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Sujet: Re: Every beginning has an ending and every ending has a beginning < pv Étienne, puis Abel > Dim 15 Fév 2015 - 18:57
Elle sait comment ça fonctionne. À quel point c’est intrusif. Contagieux. Et que cela fausse toutes les cartes. C’est bien pour cela qu’Emma n’utilise presque jamais son pouvoir de cette façon. En diffusant, imposant des émotions aussi puissantes. D’ordinaire, elle apaise les chimies tourmentées, tristes, anxieuses ou encore pleine de rages et destructrices. D’habitude, elle n’enflamme pas, elle étouffe les brasiers, quelqu’ils soient.
Alors oui, elle ne le sait que trop bien que ce baiser bien trop vif et vivant n’est pas du fait d’Abel. Ce n’est pas totalement sa propre volonté. C’est plutôt la conséquence dont elle est la cause. Et pourtant, savoir cela ne l’empêche pas de sentir son coeur s’écraser dans sa poitrine. De sentir son coeur battre si vite qu’elle se demande si il bat toujours. Ce n’est pas juste. Elle aurait tellement aimé provoquer cela chez lui à l’époque. C’est tellement injuste. Et faux.
- Je te hais. - Je sais., balbutia-t-elle en tremblant encore sous l’émotion. - Donne-moi ma veste.
Encore ce dos. Encore un fuyard. Mais ça lui permet de retrouver ses esprits et sa contenance. Elle a déjà assisté à ce spectacle. Elle a déjà vécu cela. Et pas seulement avec Abel. Avec lui, à cet instant, cela signifie juste simplement que… this is it. Il n’y aura jamais rien de plus. C’est le point final de leur relation passée. Elle le sait, mais lui a peut-être besoin d’un peu plus de temps pour le sentir.
La jeune femme s’avança alors doucement, sa veste en main qu’elle vient poser sur son bras.
- La porte d’entrée est droit devant toi. La cuisine sur ta droite, à gauche, après trois-quatre pas, c’est le mur., dit-elle en reculant sans le regarder jusqu’à un instant. Désolée pour ça. Ce n’était pas juste pour toi. Ses yeux fleur de ciel les détaillent comme si il s’agissait de la dernière fois qu’elle pouvait le regarder de cette façon, avec un coeur battant à tout rompre dans sa poitrine. ... Ça ne l’était peut-être pas non plus pour moi, mais je garde ça. Ce baiser... je le prends pour moi. Merci.
Elle respire plus doucement pour ralentir cette pulsation chaotique qui cogne dans son cou. Puis elle baisse les yeux sur Baxter, avant que ce ne soit son corps qui ne se détourne tout court de ces deux êtres. Emma refermera la porte toujours aussi doucement la porte de sa chambre derrière elle. Parce que ça n’a longtemps été que ça entre eux.
Des portes qui s’ouvrent et d’autres qui se ferment.
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Sujet: Re: Every beginning has an ending and every ending has a beginning < pv Étienne, puis Abel > 
Lun 2 Fév 2015 - 13:05
