Sujet: THE BEST WE CAN DO ft. Knights Dim 28 Fév 2016 - 17:42
THE BEST WE CAN DO
La tempe battant à plein régime. La peau luisante. Le cœur déchirant ta poitrine. La lave parcourant tes veines ; tu les sentais sauter, chacune d'entre elles, pour finir par se déchirer et ne laisser de toi qu'un amas de frustration en pleine ébullition, une tempête d'éclairs prête à tout ravager sur son passage. Tes muscles s'étaient scellés. Ils étaient compressés d’anxiété, de volonté, de bonne intention. Les tripes entre-mêlés, le vide dans ta tête, le foutoir dans ton estomac, tu mesurais ta respiration, lente, tout en révisant le cordage de tes lacets étranglés sur tes chaussures. Ils avaient tous fini par quitter le vestiaire et s'était rué sur le champs de bataille, acclamés et supportés : tous aussi courageux les uns que les autres, prêts à en découdre. Pour n'importe qui, ce n'était qu'un simple match de basket. Pour toi, c'était bien plus que ça, chaque match pour toi était le combat d'une vie menée à terme. Les fruits de ton travail, ces heures à t'interroger sur tes aptitudes, les prochains événements décisifs de la nature de ton jeu. C'est bien plus qu'un simple match. Le peu de lumière ambiante qui anime les casiers et le carrelage reflétant ta touffe ambre et orangée te tienne en point médian, avec le noir tout autour, qui se resserre. Il faudra bientôt y allez. Dans quelques secondes, tu porteras tes couilles... Puis tu te demandes, à quelle période de ta vie tu as cessé de t'amuser en jouant au basket, à quelle période de ta vie tu as osé considérer le basket comme une épreuve qu'il te fallait dominer ? Le désir de trop bien faire, la peur de l'échec. C'en est risible si c'en est pas honorable. Enfin, cet instant était venu. Depuis ta précédente prestation que tu jugeais macabre lors du dernier match contre les Bears, tu t'étais juré que plus jamais tu ne rendrais un match difficile pour tes coéquipiers. La rencontre d'aujourd'hui allait tout changer. Tu avais plus travailler que quiconque, tu comptais le prouver. Une dernière fois, tu t'affrontais dans la glace avant de quitter les lieux. Ton regard avait transpercé le miroir d'une telle intensité qu'une fissure aurait pu se distinguer dans celui-ci. Tu empoignas ta veste chaude nuancée d'or et d'émeraude et darda sur le champ de bataille, mêlant vacarme chaleureux et stress poignant. Le reste de l'équipe s'était déjà dédié à la chauffe. De son côté, le nouveau coach, Colton, qui se tenait face à la vague de supporters brodés en vert, s'occupait des dernières réglementations avant le début du jeu. Silencieux et sérieux, tu pris pars à la rangée exécutant shoot et double-pas tout en gardant en tête un seul et même objectif : gagner, à tout prix.
Sujet: Re: THE BEST WE CAN DO ft. Knights Dim 28 Fév 2016 - 18:15
LET'S PLAY
Tu enrageais. Comme tu le faisais depuis presque un mois. Tu enrageais de ne pas être en train de t'échauffer avec les autres. Tu enrageais d'être sur la touche. Tu enrageais de sentir encore et toujours le tiraillement dans tes jambes, abîmées pour le reste de ta vie. Tu enrageais d'avoir été stupide. Mais surtout, tu enrageais d'avoir perdu ton stylo. Stylo qu'une personne passant, t'entendant marmonner comme quoi il était impossible de retrouver quoi que ce soit, te tendis avec un sourire.
Sourire que tu lui rendis. Tu avais terminé les préparations il y a quelques minutes et tu terminait de tout mettre en place pour que tout soit parfait. T'avais dû arrêter le sport, okay. Mais ils n'avaient pas dit que tu ne pouvais pas être coach. Tu avais alors prit la place vacante, te plongeant dans des visionnages de vidéos et défoulant ta rage en cherchant une stratégie pour faire gagner les Knights. Tout simplement parce que votre dernier match n'était pas au top. Vraiment pas. Et avec les dernières rumeurs sur Prismver, il allait falloir mettre les bouchées doubles pour que le monde extérieur comprennent que vous ne tomberez pas sans combattre.
Étrangement, trouver des stratégies s'était révélé nettement plus facile pour toi que les cours. Du avait enfin pu mettre ton handicap en usage, laissant tes pensées vagabonder pour trouver tout les moyens de vous faire gagner. Dans un sens, tu portais l'équipe d'une autre manière désormais, et tu te demandais si ce poids n'était, au final, pas un peu plus lourd.
Tu observais les joueurs s'échauffer. Depuis ton problème, ou du moins, sa révélation au grand jour, tu t'étais renseigné. Tu pensais même demander à Leann de t'expliquer quelques bases de médecine, afin qu'aucun de tes amis ne termine jamais de la même manière que toi. Parce qu'ils avaient de l'avenir dans le sport. Majoritairement les joueurs principaux.
Tu mordillais ton stylo, fixant l'heure sur ta montre. Okay, encore quelques minutes et tu les appellera pour les booster.
Ne pas revoir les tactiques. Tu leur avais déjà fait un cours dessus. Mais genre, vraiment. Et de manière compréhensible pour eux. T'aurais mérité des fleurs tiens.
Le fait est que tu ne voulais pas les stresser. Ils n'avaient pas besoin d'être stressés. Pas trop en tout cas.
Un étrange sourire prit place sur ton visage. C'était la première fois que tu étais aussi confiant. Tu avais confiance en toi mais aussi en eux.
Montre.
Dix minutes plus tard, ils étaient places sur le terrain.
" Aller les gars. "
Tu marmonnais, soufflant un coup aussi. Tes yeux sur les arbitres, puis le chrono, puis les joueurs. Tes amis plus particulièrement.
Vous allez le faire. Vous allez intégrer la Summer National Cup.
Ton sourire est toujours présent sur tes lèvres lorsque la balle s'envole en l'air.
Sujet: Re: THE BEST WE CAN DO ft. Knights Dim 28 Fév 2016 - 18:47
the best we can do
Il sautilla sur place, son maillot presque trop petit agité par les mouvements hyperactifs qu'il effectuait depuis presque une minute maintenant. L'échauffement terminé, Orest ne tenait pas en place, il lui fallait commencer. Il était d'un ordinaire patient mais une fois qu'il avait commencé à réveiller son corps, il ne pouvait plus s'arrêter. Il n'était pas le seul dans ce cas. La manager du club, présente sur le banc de touche aux côtés de Colton, semblait toute aussi stressée que le reste de l'équipe. Elle avait accompli son rôle à la perfection - quoiqu'avec maladresse - si bien que les joueurs n'avaient aucun sujet sur lequel s'inquiéter avant le match. Le capitaine concentré, Orest lui adressa un bref sourire pour lui faire comprendre sa motivation. Il balada ensuite son regard sur le banc où le responsable du club, Mr. Robbins, semblait s'emmerder royalement. Le basket n'était pas vraiment sa tasse de thé mais il faisait l'effort de venir : une demande spéciale de l'administration depuis le dérapage de l'autre fois.
Le géant sourit légèrement à cette vue et sa prépara pour l'entre deux et une fois la balle en l'air, sauta de toutes ses forces pour la frapper du bout des doigts. Une nouvelle fois, Shanks le Roux jaillit sur le ballon et le passa immédiatement au meneur de jeu, Shaad.
La balle récupérée, l'équipe se déploya dans le demi-terrain de l'équipe adversaire - et elle passa entre les mains de Gautier. Le jeune homme jouait au poste de Shooting Guard depuis son retour et bien qu'il fut moins à l'aise ici, il se débrouillait très bien. Toujours en triple menace, il feinta un départ sur la gauche et dépassa son adversaire par la droite, lâchant ensuite la balle pour la passer à Orest, dos au panier. Ce dernier, voyant Chandler couper à l'intérieur de la raquette, passa la balle par dessus son épaule vers le capitaine qui la récupéra immédiatement pour aller dunker les deux premiers points de son équipe.
La partie commençait, sous les encouragements d'une manager hyperactive qui couvrait les ronflements de l'adulte responsable du club.
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Sujet: Re: THE BEST WE CAN DO ft. Knights Dim 28 Fév 2016 - 21:21
THE BEST WE CAN DO
Tout ce qu'il pouvait voir dorénavant, c'était l'arceau. Ses œillères retirées, il ne distinguait dans ce couloir d'ombres et de lumières, que le fond du filet, et rien d'autre. Au diable les cris, au diable les doutes, les appréhensions, les prises de consciences rationnelles. Merde, s'il s'était élancé avec la seule réticence d’aller accrocher le panier comme un forcené, jamais il n'aurait pu la mettre au fond. Il lui fallait être aussi déraisonnable que prétentieux. Néanmoins, le voici qui empruntait l'autoroute du ciel, laissant derrière lui toutes ces heures d'effort et de galère à accrocher le panier pour finalement braver les airs et secouer le rond rouge, suite à une excellente passe. Il retombait sur un parquet aussi tremblant qu'effaré. De joie, de haine ? D'un côté comme de l'autre, il avait annoncé la couleur. Elle était vive et assez violente pour faire réagir les moins alarmés. Lui et son équipe étaient loin de céder le match si facilement. Il se remit en position tandis que Colton ordonna depuis la banc une défense ferme et individuelle tout terrain.
▬ OK ! J'prends l'numéro 4 ! Beugla-t-il en verrouillant un gaillard plus grand et plus massif que lui, qui prenait place sur l'aile.
À leur suite, le reste des Knights définirent leurs hommes alors que du côté de Liverpool Tech, la remise en jeu opérait sans plus tarder. Un meneur vif qui forçait Shaad à jouer bien plus physique qu'à son habitude. Le connaissant, ça devait sûrement l'emmerder. Et, tandis que dans l'aire de jeu sans ballon, les Vikings se séparaient de leurs positions pour se poser des écrans, l'ailier que Gautier se chargeait jusqu'ici de coller arriva à se libérer de son oppressante défense, récupéra la balle et fonça droit vers le panier, sous lequel il se scotcha nette une fois Orest posté face à lui, bras levés, lui interdisant toute progression. Brusquement, il provoqua un contact pour se séparer de lui et poussa le balle contre la planche, de sa main la plus éloignée du pivot, qui roula plusieurs fois avant de trouver place dans le fond du filet. La balle, gobée, une fois l'égalité établie, le rouquin jailli derrière la ligne de remise en jeu en balançant digne d'un quaterback celle-ci pour qu'elle trouve place entre les mains de Rhode, qui s'était dépêché de prendre une distance sur la défense anglaise en se démarquant, à l'autre bout du terrain. Seul face au panier. Une réception parfaite suivie de l'inscription de deux nouveaux points au tableau de score, octroyant à l'équipe du pensionnat une nouvelle avance. Annihilant l'air entre ses mains qu'il claquait brutalement entre elles, Chandler se tenait prêt à une nouvelle procédure de défense, moins tolérante cette fois. Pas question de laisser ces types prendre l'ascendant.
Sujet: Re: THE BEST WE CAN DO ft. Knights Lun 29 Fév 2016 - 9:38
The best we can do. ▬ ft. Knights
Stressé ? Un peu quand même. T'as aucune idée de ce que tu vas donner sur le terrain aujourd'hui... ça fait un petit moment que t'as pas touché un ballon et ça, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Tu finis de lacer tes chaussures avant de suivre les autres. Ce serait mentir de dire que t'as pas eu mal de voir Colton assit sur le banc... bien trop d'empathie en toi, parce que tu sais qu'il t'en foutrait une si t'allais t'excuser pour un truc qui n'était en rien ta faute. Il faut que tu te recentres sur l'objectif en jeu : la Summer National Cup. C'est peut-être enfantin, surtout avec les problèmes qui tombent sur Primvers en ce moment, mais il y a des gens dans ton équipe qui joue une carrière là. T'as pas le droit de briser le rêve de tes coéquipiers juste parce que t'es pas au top, non . Tu dois être au top la tout de suite sur le terrain.
C'est la voix de Colly pour le débriefing qui te ramènes à la réalité. Ce Rhode te fais frissonner. C'est l'impression que t'as toujours quand on t'appelle par ton premier prénom, l'impression que d'un coup la c'est sérieux. Un peu comme à chaque fois que ta mère t'appelles, tu te demandes même si elle t'as déjà appelé Orion... Bref. Tu te concentres et écoutes tout bien avant d'aller te mettre à ta place, la même depuis bien longtemps. Ton regards vert balaye un instant tout le terrain, ainsi que les gradins : il y a du monde. C'est ta petite conclusion avant de laisser un sourire s'afficher sur ton visage. Il était temps. Le coup de sifflet retentit et c'est partie.
T'as fais ton jobs Ori, même si t'as pas touché la balle, tu t'en fou du temps que vous gagnez et que les autres de ton équipe gagnent des stats. Colton vous donne la couleur à suivre en défense. A l'instar de Chandler tu annonces le numéro du gars que tu vas faire chier, avec un sourire presque trop grand.
▬ Je prends le numéro 9 !
T'arrives devant le gars et sur le coup tu te sens un peu comme un Pichu face à un Raichu. Le mec doit taper dans les deux mètres et doit facilement faire le double de ta carrure... en plus il a pas l'air aimable. Ça t'apprendra à balancer un numéro lambda sans savoir à qui tu as affaire. Pourtant ton sourire reste à sa place. T'as jamais étais un grand type, mais tu fais du Basket depuis suffisamment longtemps pour ne plus avoir assez de doigts pour dénombrer les années, alors malgré ton mètre quatre-vingt-deux tu sais comment faire chier un gars comme numéro 9. Dans ta tête tu rigoles à la référence au film de Tim Burton, imaginant le gaillard comme la petite chose en tissu incarnant le personnage principal de cet œuvre. La remise en jeu du ballon te fait rapidement oublier ta connerie et tu te concentres vraiment. Tu ne le lâches pas d'une semelle, il va te faire suer et tu le sais, mais pas question que ce mec passe, non non non, il est trop dangereux ce type.
Pourtant l'équipe adverse marque, tu vois le ballon tomber et tu serres les lèvres, même si tu retiens un "coup d'bol" dans ta gorge avant de te mettre en place, laissant Raichu en plan. Tu cours vers leur panier alors que tout le monde sembles réfléchir et comme tu l'avais prévus, Chandler t'envoie le ballon et tu es seul. Mouhahaha. Tu dribbles pour réduire la distance entre le panier et toi avant de sauter et boum. Voilà voilà c'est mis et vous reprenez de l'avance. Pourtant à part ton sourire qui est de retour sur ta face de p'tit con, tu sais qu'il n'est pas question que laisser l'équipe adverse marquer, alors tu retournes au pas de courses vers numéro 9, la bouche en cœur te préparant à une défense musclées.
Sujet: Re: THE BEST WE CAN DO ft. Knights Lun 14 Mar 2016 - 21:04
LET'S PLAY
C'est presque avec étonnement que tu avais constaté que vous parveniez à conserver une petite avance. Rendant point pour point, la foule était en délire. Parce que c'était serré, rapide.
Sauf que quelque chose clochait. Le coach de l'équipe adverse souriait. Il était confiant. Et les mecs sur le terrain ne suaient pas autant que les Knights. C'était dangereux. A ce rythme là, vous allez perdre l'avantage sur les autres quarts de match. Et c'est absolument ce que vous devez éviter. Quitte à prendre une décision radicale.
C'est le panier suivant qui te décides, alors que tu laisses tes béquilles de côté (pas bien), pour demander un time-out. On te regarde bizarrement. Mais tu es tellement concentré que tu ne le remarque pas. Ton t-shirt, en dessous de ton sweat de coach, t'empêche de libérer ton pouvoir. Et c'est bien heureusement car tu sais que si tu ne l'avais pas, le stress aurait déjà changé ta vision des choses. Tu es concentré. Car tu ne peux pas te reposer sur ton don de vision pour les faire gagner. Tu dois te reposer sur la nuit passée à étudier les techniques et manière de jouer des Vikings. Et c'est seulement maintenant que cela se met en place dans ta tête.
Alors que Felicia apporte rapidement de l'eau, tu tentes d'aller au plus court.
" Perdez le premier quart. "
C'était peut-être un peu trop brute, mais la sincérité dans ton regard est là. Tu as mis tout tes problèmes de côtés, toutes tes incertitudes, toute ta douleur à part pour les aider. Tu sais que t'as encore l'air malade, mais le match à ravivé la flamme de tes yeux pour quelques heures.
Tu t'expliques. Sérieux.
" Je ne vous demande pas de perdre le match mais le premier quart. Parce que les vikings perdent toujours le premier quart. Ils sont endurants et laissent les autres équipes s'épuiser à leur rendre les points. Il va falloir jouer serré et futé. Perdez le premier quart et gagnez tout les autres. "
Tu fermes tes yeux, puis les posent sur chacun d'eux, déterminé.
" On fera partit de la Summer Cup. J'en fais le serment. Et pour cela, je vous demande de vous reposer avant de devoir pousser votre corps dans ses derniers retranchements. Marquez si vous voyez les occasions, mais ne tentez pas de leur courir trop après. Surprenez les. Surprenez-vous."
Car ils ont étudié votre jeu de la dernière fois. C'est évident soudainement, alors que l'un des hommes de l'équipe en face te jettes un regard moqueur. Ses mouvements étaient préparé pour toi. Alors...
" Nos atouts pour ce match sont Rhode et Gautier. Les autres, vous devez changer vos habitudes. Ils nous ont étudiés eu aussi."
Ce sont les dernières paroles avant qu'ils ne doivent retourner sur le terrain. C'est un pari risqué, tu le sais. Mais le cri de combat fuse et les voilà de nouveau sur le terrain. Tu restes debout malgré le tiraillement de tes jambes. Si vous perdez, tu en seras le responsable, alors tu prie pour que ta tactique marche et qu'ils soient déstabilisés.
Sujet: Re: THE BEST WE CAN DO ft. Knights Mer 16 Mar 2016 - 14:48
the best we can do
Perdez le premier quart. Ça me déplait. Je déteste cette façon de faire et plus que tous les autres, Colton en est conscient - ça n’a jamais été mon genre de suivre les plans comme ceux-ci lorsque nous jouions ensemble au basket. Il a toujours eu une meilleure vision de jeu, une meilleure compréhension des choses et une parfaite analyse des adversaires.
Quant à moi, j’agis dans l’instant. Je sais voir les démarquages, le mouvement et c’est ce qui fait de moi un bon meneur mais je suis incapable de dire quand donner le meilleur et quand reposer mon corps. Je n’ai pas envie d’agir de la sorte. Colton le sait. Pourtant, à son regard sérieux, je ne peux pas me permettre de le contredire, aussi et surtout parce qu’il s’agit d’une décision d’équipe. Je me doute que Chandler ne doit pas aimer l’idée mais c’est ainsi que nous devons agir.
La boule au ventre à l’idée de reprendre, j’observe les adversaires, tentant de visualiser la prochaine action comme si j’y étais déjà. Je veux jouer. C’est dans ces moments que je comprends à quel point le basket m’a manqué. Je veux jouer. Cruellement. Et, au sein de ces pensées, la voix de Colton à elle seule me redonne de l’aplomb. Un atout. Après des années au sein de ce club durant lesquelles je n'ai eu cesse de progresser, c’est bien la première fois que l’on me donne un rôle pareil. Je m’autorise l’ombre d’un sourire avant de prendre une grande inspiration, me préparant pour la reprise du match.
▬ Compris., soufflais-je simplement.
Simplement. Juste un mot. Il n’y avait pas besoin de s’étaler dans les discussions, nous étions des sportifs et nous devions donner le meilleur. Moi plus que quiconque, je devais assumer ma position et mon niveau - et ça commençait par le repos. Silencieux, je restais sur le banc, et silencieux, j’assistais à une molle fin de quart-temps où nous économisions nos forces. Nos adversaires, arrogants et imbus d’eux-même, ne remarquaient pas cette manœuvre. J’aurai aimé participer aux hostilités mais j’étais concentré sur mes réflexions - et seul le buzz de fin de quart temps parvint à m’en tirer. J’entendis quelques nouvelles consignes de Colton mais je ne dis rien, me contentant de prendre position sur le terrain.
La balle fut remise en jeu.
Et aussitôt, je repris toute ma concentration et entamais un mouvement constant de démarquage. Courir. Encore et toujours. J’avais gardé mon énergie et mainteant j’allais tout déchaîner. J’étais l’atout. Orion et moi étions les atouts. Je me devais de faire le jeu. Sur une passe, je me mis en triple menace et dépassais mon adversaire sur la droite avant de terminer directement en double-pas. Sur ce niveau de vitesse, le pivot n’avait pas eu le temps de décaler sur moi - c’étaient deux points gratuits. La technique changerait en fonction, j’en étais conscient. Mais ils rêvaient s’ils pensaient pouvoir m’arrêter.
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Sujet: Re: THE BEST WE CAN DO ft. Knights Jeu 17 Mar 2016 - 16:24
THE BEST WE CAN DO
Do or die. Cette façon de penser, simpliste, lui valait de souffrir et crever tout en faisant ce qu'il aimait le plus au monde ; jouer au basket. Cependant, arrivé à un stade, il n'était plus question de jouer, il lui fallait tracer jusqu'à la victoire. Bombarder plus vite que le son, plus vite que la lumière, entraînant l'explosion de son cœur. Le succès est magnifique tout simplement parce-qu'il est inatteignable. Mais lui, il savait ce qu'il en coûtait. Si essayer tout en échouant est cuisant, perdre après des centaines d'heures de travail acharné est imbuvable. Empêtré dans cette optique, Chandler allait conquérir. Il n'allait pas se laisser dépasser par ses coéquipiers. Et bien qu'il se détestait de penser de cette manière à leur égare, d'un autre côté, il s'en fichait. Il était en désaccord avec ce qu'avait dit Colton plus tôt. Pas avec le fait de simuler un échec pour le premier quart, bien que cela l'avait éventré de laisser aux Vikings un semblant de sentiment de victoire face à eux, mais concernant la désignation de Rhode et Gautier, comme meilleurs outils dans cette lutte. C'était un haineux, au plus profond de lui. Il ne pouvait pas se le faire dire, bien qu'il était conscient que dans ce cas de figure, la vivacité primerait sur la force brute et naturelle dont il faisait preuve. Les Vikings bénéficiaient d'un effectif taillé dans la roche. Ils avaient tout de la panoplie du sportif, et les seuls aptes à leur tenir tête sur le plan physionomique, étaient toi et Orest. Hélas, ça n'allait pas suffire. Il fallait leur tenir tête de l'extérieur, sur l'adresse, sur la vitesse. En ça, Rhode et Gautier s'avéraient d'une fortune exceptionnelle. Seulement, ça ne lui plaisait pas. Il était le capitaine. Il était les fondations de ce château for qu'était l'équipe. En tant que tel, il avait un rôle à jouer. Il observa Gautier dans la meilleure ses formes, courir, ralentir, changer de rythme, recevoir la balle, marquer, recommencer. Comme un mécanisme infaillible dont les rouages tournaient à vitesse grand V, il était lancé dans la tempête de ce match. Aucune hésitation dans ses gestes et dans son regard. Shaad s'appliquait du mieux qu'il pouvait, malgré qu'il ait peu à peu laissé la place à Gautier, sur qui tout les regards étaient dorénavant tournés. Il avait beau être détesté pour ses agissements au sein du pensionnat, dans le gymnase, c'est son nom qui était scandé. Rhode aussi prêtait toute son attention sur le jeu. Il avait changé de comportement. Peu importe ce qui l'avait motivé, son attitude était plus sérieuse. La balle botta en touche, il se dépêcha d'aller faire la remise. Tout en ramassant la perle orangée qu'il toisait quelque instant, de légères gouttes roulèrent sur son avant-bras. Déjà fatigué ? Avec à son compteur, seulement six points ? Pas question de s'arrêter là. Les machines n'avaient pas de limite. La rage rouge s'emparait de lui, brouillait peu à peu son jugement. Il fit voleter la balle jusqu'à Rhode, qui après un démarquage excédé, la recevait dans de mauvaises conditions. Elle glissa puis, fut dérobée. Colton avait dit perdre le premier quart-temps, pas le match. Une interception des Vikings par la faute de Chandler opéra. Leur ailier, le plus rapide de tous, darda vers le filet de l'équipe du pensionnat. Combien de temps. Combien de temps encore ces remises en question, ces jugements à deux balles. Quelle excuse l'empêcherait-elle de jouer ? Aucune. Pas de répit pour les vrais gars. Chandler remonta le terrain en s'aidant de ses bras comme de ses jambes, il fusa à l'instar d'un taureau à pleine vue d'un drap écarlate et rattrapa d'un mètre d'écart le joueur adverse, décidé à la poser le bijou au fond, sans que la planche ne soit nécessaire. C'était le moment propice ; prouver qui était le plus fort.
▬ Repasse dans 10 ans ! Ce trash-talk décorait un block digne de ce nom, qui frappa la balle contre le panneau, annihilant tout espoir de creuser l'écart. Il urgea la cadence, récupéra celle-ci et remonta tout le terrain pour ainsi la délivrer à Shaad. Dans la même action, il s'empressa d'aller poser un écran en béton armé à Gautier, qui la pêcha pour un long swiiiiish à trois points. 23 à 23. Les encouragements, de nouveau, se soulevaient.
La remise en jeu reprit de plus belle. Dans leur hâte, les Vikings optèrent pour un shoot extérieur, qui trébucha sur le rebord de l'arceau. Chandler prit position sur la plus grosse des bestioles que le monde ait à lui offrir, et lui fit part d'un box-out forcené et immobile. Il n'aura pas ce rebond. Face à lui, impossible. Le numéro dix décolla du sol : rebond. Et, sans prendre en considération ses alliés démarqués, chargea sur le parquet en même temps que la défense se repliait pour lui bloquer l'accès sur l'axe du panier. Un pied entré dans la raquette, il fit face à sa confrontation sous le panier, dont il se débarrassa d'un spin pour allez cogner la balle contre le carré. La cage était ouverte.
Sujet: Re: THE BEST WE CAN DO ft. Knights Lun 21 Mar 2016 - 22:05
Le match a commencé depuis plus de quinze minutes "in game". Et il faut l'avouer, tu as pas fais grand chose, Shaad. Deux paniers mis ici et là, quelques installations de systèmes, et c'est fini. le style de l'équipe que vous faites face te dérange vraiment. Tu n'es pas comme tes coéquipiers, prêt à te défoncer contre l'adversité, y aller à deux cent pourcent. Non, toi tu es complétement l'inverse, tu préfères observer, quitte à passer, clairement pour quelqu'un de soft, et frapper quand tu auras trouver la faiblesse adverse. Le soucis, c'est que ceux en face sont des brutasses. Mais attention pas les brutes des bacs à sable, de vrais monstres, dans l'équipe, on en a pas de comme ça, hormis peut être Chandler.
Et c'est bien ce qui t'énerves, quand bien même nous trouvions leurs faiblesses en phase offensive, lorsque qu'on revient en défense, il faut le dire, j'en chie. Ce type face à moi est définitivement du même acabit que ses potes. Une machine à stats si on veut, et je galère. Vraiment. Je déteste être obligé de m'employer, tout simplement car je ne le veux absolument pas. Non pas que mes coéquipiers ne le méritent pas, mais c'est totalement une question de principe, tout simplement. Le temps mort pris par le coach me permet de me reprendre un peu de souffle et comprendre les consignes du coach. A la sortie de cette pause, tu tires la grimace, mais cette fois pour les consignes. Perdre, même q'un quart temps, c'est extrêmement frustrant, et tu détestes cela. Le match reprend et tu ne fais rien de vraiment extraordinaire, rentres un simple lay-up ouvert en contre attaque et quelques passes, rien de spécial. Ce ne sera pas mon match. Le style de jeu de l'adversaire ne te laisse aucune chance.
Tu es un shooteur mi distance/post bas, tu joues sur ta taille, plutôt grande pour des meneurs de ton âge, pour mettre tes points pour faire des passes à tes shooteurs extérieurs, tu le fais souvent avec Gauthier, et ça marche très bien. Sauf que là, à peine tu poses les pieds dans la raquette que tu te fais mettre dans des états pas possible, et comme dis plus haut, tu détestes qu'on te bouscule...
Mi-temps, tu as laissé le jeu un peu plus à Gautier. Étrangement, tu n'étais pas si obnubilé par le fait de porter la balle constamment. Et laisse le jeu se faire quasiment sans toi. Tu te réduis à placer les écrans et faire le compte pour occuper le gugusse s'occupant de moi. Tu sanctionnes quand il t'oublie, mais ce n'est clairement pas ce qui vous fera gagner, juste ne pas vous faire larguer. Ce sont aux deux autres zigotos de faire le boulot, et ils ont intérêt de bien s'en occuper.
- Vous avez intérêt de nous faire gagner les gars.
Tu les regardes droits dans les yeux, et reprend le chemin du terrain, comme prévu tu continues de jouer le jeu du gentil rôle-player ne servant que la victoire. C'était complétement cliché, mais tant que ça marche...
Sujet: Re: THE BEST WE CAN DO ft. Knights Mer 23 Mar 2016 - 10:30
The best we can do. ▬ FT. Knights
Tu manques de t'étouffer quand Colton vous demande de perdre le premier quart. Sérieusement, l'eau passe de travers. T'es à deux doigts de lui demander s'il n'a pas pris un mauvais coup sur la tête quand il explique pourquoi. T'écoutes assez concentré pour le coup et tu ne peux que reconnaître qu'il n'a pas tord mais plutôt raison. Tu fini par soupirer avant d'approuver jusqu'à ce qu'il dise que Gautier et toi vous êtes des atouts. T'es loin d'être vantard et encore moins prétentieux même si t'aimes bien les compliments, qui n'aime pas les compliments aussi ? Pourtant t'aimes pas être poussé de cette façon là sur le devant de la scène et tu grimaces, mais ok très bien. Colton ne pourra plus jamais jouer sur un terrain, mais il n'en reste pas moins un bon coach, de là où il est il a une vue que vous n'avez pas sur le terrain et tu lui fais confiance. C'est le moment de retourner sur le terrain, tu attends quelques secondes avant de suivre le reste de l'équipe et tu te tourne vers Colly. Tu lui lance le regard de : "J'te surveille maggle." Avant de lâcher :
▬ Vas t'asseoir avant que ce soit moi qui t'oblige à poser ton cul sur ce banc.
Avant de réellement te retourner pour aller jouer, tu lèves les yeux vers les gradins et la tu vois les filles, tu leurs fait coucou et tu reconcentre sur le match, pas question de se laisser distraire.
Vous avez naturellement perdu le premier quart comme l'a suggéré Colton. Ça te fais mal au cul, mais si c'est comme ça que vous irez à la Summer National Cup, okay. Faut avoir confiance en son coach, il n'est pas là pour faire joli. T'avais donc profité de ce quart pour observer l'équipe adverse, comme ça il ne serait que plus simple de savoir comment ce positionner pour gagner. L'autre idée du second quart est de le gagner, oui, comme tous les autres au passage, faut faire un beau 3-1 en votre faveur, mais pas besoin de se niquer non plus sur ce quart. Les mecs en face c'est des montagnes avec de l'endurance, pas besoin de créer un faussé entre vous qu'après vous ne pourrez assurer sur les deux prochains quarts. Le buzz siffle la reprise du match et le début de ce second quart. Gautier ne se fait pas prier pour mettre en avant sa technique qui semble laisser l'équipe adverse un peu sur le cul, t'en a presque un sourire mauvais sur le visage.
Et ça se passe comme ça. Gau est lancé comme une machine et tu le laisses faire. Ses attaques sont soutenues par Shaad et Chandler. Pour ta part tu soutiens Orest en défense tout en marquant quand tu en a la possibilité. Pour l'instant l'équipe adverse est concentré sur Gautier, ils sembles essayer de comprendre comment, et bien jeu d'équipe maggle. C'est peut-être parce que ça pue la fin du quart et que vous êtes à peine à égalité avec les Vickings que Chandler pète un câble. 'Fin bref tu loupes la passe qu'il te fais, pourtant t'étais concentré et tout, mais c'était ta cheville droite ou la balle... tu penses avoir fait le bon choix en choisissant de finir ce match sur le terrain. Pourtant il semblerait que cela ne soit pas ce que compte faire certain. Le capitaine de ton équipe ce met soudainement à pousser un peu trop à ton goût et le trash-talk t'es pas sur que ce soit l'idée avec l'équipe adverse, mais bon tu la ferme et vous finissez ce quart avec plus de huit points d'écarts.
On ne se mentira pas, t'as pas trop poussé sur ce quart, parce que c'est maintenant durant le troisième que tu vas t'activer. Les autres en face commence à cracher. De votre côté cela semble aller, il y a juste Chandler qui t'inquiète un peu, c'est donc juste avant la remise en jeu que tu lui lances :
▬ Mec, je sais que cela ne te plaît pas, mais on écoute le coach. Souffle un coup, parce que sérieux si tu pousses encore comme ça, tu va finir par tenir compagnie à Colton sur le banc.
Tu disais ça parce que tu le pensais vraiment, s'il poussait encore de cette façon il allait finir par s'écrouler avant la fin du match et ce n'est pas ce que vous recherchez. Tu t'approches de Gautier et soudain t'entends la voix de Shaad dans ton dos et tu lui fais ton grand sourire pour lui signifier qu'il n'a pas à s'inquiéter. Bon bref. Tu tappottes l'épaule de ton coéquipier rouge histoire de dire en plongeant ton regard vert dans le siens que durant ce quart c'est toi qui cours. Ça va encore plus déstabiliser l'équipe adverse qui a fini par s'habituer à voir Gautier se déchaîner. C'est peut-être pas une si mauvaise idée de changer le style de jeu, comme ça ces cons vont courir.
Le buzz qui annonce le début du troisième quart de temps retenti et vous allez sur le terrain. Tu te positionnes et t'as ce sale petit sourire en coin, parce que même si on pourrait croire que t'as rien branlé depuis le début, c'est faux. Même Colton à dû le remarquer mais là les Vickings ont adaptés leur positions sur le terrain pour le jeu abordé en second quart, le jeu de Gautier en sommes et bien sûr cela va changer. T'étais resté légèrement en retrait pour observer et réfléchir à comment passer entre les joueurs sur ce plan de jeu et maintenant que tu savais le but c'était de créer le faussé avant qu'ils ne s'adaptent à nouveau... enfin d'ici là ils cracheront peut-être du sang.
La remise en jeu de la balle est faite et pendant qu'Orest fait la passe à Shaad tu trace comme une flèche pour être pile là où il le faut pour que le A comprenne que c'est maintenant qu'il doit faire la passe à son tour. Tu rattrapes le ballon orange, bon Dieu que t'aimes cette couleur, et tu dribble avant de sauter et de marquer. Voilà comment ce passe ce troisième quart. Gautier passe des paniers, Chandler aussi vue qu'il semble clairement décidé à ne pas écouter ton conseil... t'aimerais lui dire que tu parlais d'expérience mais c'est un coup à ce qu'il t'en foute une en fait, donc tu le laisse faire. Orest et Shaad aussi sont piles à leur place ce qui fait que vous avez une bonne défense qui fonctionne avec une attaque qui laisse les Vickings un peu à côté de leur pompes, mais ils se défendent car eux ils peuvent se permettre une force brute sur le terrain.
Ce n'est pas simple, pourtant tu enchaînes les paniers. Tu sens la sueur coulait sur ton front et tu jettes un furtifs coup d’œil au temps. Ce quart est presque fini et vous avez douze points d'avance alors tu te dis gentiment un dernier parce qu'ils ne peuvent pas vous foutre autant de points dans la gueule en si peu de temps. C'est Shaad qui met le dernier panier avant que le buzz de fin du quart ne retentisse. C'est pas une bénédiction mais presque. Tu souffles et marche lentement vers les bouteilles d'eaux. Tu souris à Félicia avant de te demander comment vous allez assurer le dernier quart. Ton regard se pose sur les gars d'en face et tu te dis qu'ils doivent eux aussi se poser cette question. Tu reportes ton attention sur Colton dans l'attente d'un plan de génie pour assurer la victoire histoire de ne pas finir sur les rotules à la fin du match.
Sujet: Re: THE BEST WE CAN DO ft. Knights Jeu 24 Mar 2016 - 17:05
LET'S PLAY
Lorsque ton meilleur ami t'ordonne de t'asseoir, tu t'exécutes avec toute la mauvaise volonté du monde. Mais bien vite, ton attention se reporte sur le match en cours. Vous perdez le premier quart comme prévu et remportez les deux suivants. Certes, l'équipe est plutôt satisfaite de ces deux reprises, bien que Chandler se déchire un peu trop à ton goût. Mais t'as un mauvais pressentiment qui t'as conduit à faire les cent pas pendant la fin du troisième quart, ignorant la douleur dans tes jambes. Alors en même temps, t'avais observé le coach adverse, bien plus vieux et plus expérimenté que toi, parler régulièrement à un joueur n'étant pas sur le terrain.
Bonne musculature, ossature forte, un bon pilier pour une-
Les vidéos que tu avais passé la nuit à visionner te reviennent en mémoire. Comment t'avais pu louper un truc aussi gros ?!
Merde, merde, merde !
Tu demandes à Felicia, la manager la plus géniale du monde, de bien vouloir chouchouter les joueurs lors de la prochaine pause. La fin du match allait être compliquée.
Une fois que le buzz retentit, tu attends qu'ils soient tous assis et à ton écoute pour leur exposer la situation et le déroulement tumultueux de la suite du match.
" Le 17. C'est pas un titulaire. Le 5, debout en face par contre... Il va entrer au dernier tour. Il s'est étiré et échauffé pendant ce quart. "
Tu passes une main dans tes cheveux. T'aurais pu avoir l'air abattu, parce que tes joueurs à toi commençaient vraiment à fatiguer. Mais au lieu de cela, tu avais un sourire mauvais aux lèvres. T'avais toujours été le renard du lot, à toi de retourner le jeu en votre faveur.
" On va l'ignorer. C'est un joueur habitué à glaner l'attention pour permettre au reste de l'équipe de reprendre des forces. Chandler, tu le marqueras. Votre corpulence est similaire mais tes quadriceps sont plus développés. Cela signifie que tu serais normalement le plus réactif en début de match mais de vitesse équivalente dans notre cas de figure puisqu'on ne recherche pas une déchirure musculaire mais une victoire. Tu le passes quand tu peux mais le bloque comme n'importe quel joueur. La sueur en moins ne change en rien ton habilité à le stopper. "
Une fois que tu es certain qu'il a bien intégré tes paroles, principalement des encouragements et de demande de calmer un peu le jeu dissimulées, bien que tu souhaites vraiment qu'il parvienne à stopper ce joueur qui n'a que la carrure et la façon d'entrer en jeu d'imposant.
Alors tu te tourne ensuite vers tes deux bro', Gautier et Orion. Tu les décoiffes, amusé, un grand sourire sur le visage.
"Vous deux, vous êtes top. Continuez votre bon boulot sans vous faire mal. Je ne veux voir personne sur le banc avant notre victoire. "
Ce sont des paroles simples mais sincères. Ils ont déjà bien couru pour des réintégrés dans l'équipe. Tu passes ensuite à votre géant à vous, plus sérieux. Il aura son boulot aussi, tu n'oublies personne.
"Orest, tu colleras aux fesses de leur capitaine, qu'il arrête de nous faire ses petites passes hautes sournoises. Je te fais confiance pour réussir à lui passer au travers quand la situation le demandera. "
Oui, t'as confiance en lui. Et c'est peut-être quelque chose de gros à dire mais c'est vrai. Il ne vous a pas fait défaut au dernier match et ne vous feras pas défaut au prochain. Parce qu'il y aura un prochain. Tu finis par Shaad, le lien de votre équipe un peu bancale. Ton sourire taquin est de retour.
" Je sais que tu n'aimes pas tellement quand on te pousses mec, mais il va falloir faire rouiller leur machine. Alors des passes, toujours des passes et, aussi, des 3 points. Parce qu'on sait tous ici que tu as la capacité d'en mettre. Et les joueurs adverses ont tendance à oublier que tu es titulaire aussi. Il est temps de le leur rappeler. "
Oui, ce sont des encouragements. Et Shaad en à les capacités, tu le sais, alors le A va devoir pousser un peu si vous voulez gagner. Maintenant, dernière étape. Tu leur offre un sourire, bien que soudainement, ton aura chaleureuse devienne électrique en raison de la colère froide mais amusée qui bouillonne sous la surface de ton épiderme.
" Je donne ma part de cookies à celui qui arrive à faire en sorte qu'un ballon entre en collision avec la face du prof'. "
Ton pouce pointe en même temps le dit prof' endormi derrière toi. Et c'est sur cette dose d'humour que la gentille D doit laisser l'équipe repartir pour la dernière ligne droite alors que tu lèves tes deux pouces en signe d'encouragement, écoutant la foule scander votre nom.