Autre(s) compte(s) ? : Ezio, Delphia, Fen, Kei, Giulia Personnage sur l'avatar : Miss Fortune
Âge / Classe ou Job : 18 ans , A, 7ème année Messages : 244
Hello my name isIsalynn Redbird
Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
Sujet: Don't say i'm out of touch Lun 21 Mar 2016 - 17:54
Don't say i'm out of touch
Hadès & Isalynn
Je planchais depuis un bon moment sur cette affaire insoluble, devant moi, un tableau en liège avec les photos de plusieurs élèves potentiels, les garçons et les filles. Autant de possibilité d'incarner l'élève change pouvoir. J'avais vraiment réduit les filles car j'avais l'impression qu'il s'agissait d'un homme, même si ça façon de procéder faisait très "petite fouine" et que ça ressemblait bien à une nana de faire ça. Quelque chose me dit qu'une fille aurait été encore moins sympa sur le pouvoir à m'accorder. Comme le dit Aiden, les sirènes c'est quand même censé être sexy, attirant...Même si dans mon cas ça me donnait juste l'air ridicule. Une fille aurait été plus vicieuse, elle m'aurait donner un pouvoir qui me changeait en troll, ou qui me faisait pousser des furoncles, ce genre de bassesse. Je savais que beaucoup de filles était jalouse de moi et de Victoria à Prismver, c'est pourquoi je mettrais ma main à couper qu'une nana aurait été beaucoup moins gentille.
Du coté des mecs, il y avait tellement de possibilité par contre : Les froussards style Warren, qui cachent leur identités car ils savent qu'ils ne feraient pas le poids. Les tarés comme Faust, qui se foutent du bordel qu'ils peuvent semer dans la vie des gens, et qui jouent avec leur nerfs. Les Sassy comme Colton, qui ferait juste ça pour rire histoire de foutre la honte à leurs victimes et enfin les trop gentils qui ne veulent pas qu'on sache que ce sont eux qui changent les pouvoirs des élèves dans le besoin, en difficulté avec leurs pouvoir. Mais si c'était un élève gentil, il ne m'aurait pas infligé ça...Il fallait que Hadès mette son nez la dedans pour m'aider à y voir plus clair, car j'avais beau dresser une liste des raisons de m'en vouloir sous chaque photo, je ne faisais que me rendre compte, du nombre d'ennemis potentiel que j'avais. Il y en avait beaucoup.
J'étais tellement absorbée par mes recherches que je n'avais même pas remarqué qu'on avait déposé une lettre de l'administration sur mon bureau, parmi les amas de feuilles griffonnées. Je pris l'enveloppe, l'ouvrit et lu son contenu. Je fus tellement choquée que je dû rechercher toutes les preuves qu'il s'agissait bien d'un document officiel et non d'un faux.
Chère Mademoiselle Redbird,
En ma qualité de vice directrice de cet établissement, je suis au regret de vous annoncer que nous étudions actuellement de nouvelles possibilités de parrainage à votre égard. En effet, votre parrain actuel Hadès Orphée Stone ne semble plus être qualifié pour remplir ce rôle. Un tel personnage peut nuire gravement à votre vie scolaire et n'ayant pas de preuves de votre implication dans ses actions scandaleuses à l'encontre du règlement, nous préférons rompre votre association dès que possible. Sachez que nous mettrons tout en œuvre pour vous trouver un meilleur parrain avant la fin de votre année scolaire. Si toutefois, vous souhaiter devenir marraine à votre tour, merci de vous rendre au secrétariat dans les plus bref délais.
Helena Staunton.
Mon cerveau avait beau fonctionner à toute vitesse, je ne saisissais pas les raisons. Plutôt que de réfléchir plus longtemps sur cette aberration, je fourrais la lettre dans ma poche et filais au bungalow de Hadès. Pourvu qu'il y soit, pourvu qu'ils l'aient pas changé de chambre, peu importe la raison. J'arrivais devant son bungalow et sans frapper, j'ouvris la porte pour le trouver là, avec un immense soulagement. Mais la raison de ma venu m'agita de nouveau et je dû me maitriser pour ne pas avoir l'air d'une hystérique.
-C'est intolérable! Tu étais au courant?!
Mais alors je vit ce qu'il y avait devant lui. Un carton, semblable à celui que l'on reçoit tous à notre arrivée, dedans un nouvel uniforme et...une cravate rouge. Impossible. Je refusais de voir ça, ce n'était pas ce que je pensais, c'était sûrement à un de ses colocataires. Mais non bien sûr, ils avaient tout prévus, ils faisaient sauter les alliances une à une, démantelant les groupes qui constituaient une menace à l'ordre qu'ils tentaient d'établir. D'abord Allyson et maintenant Hadès..on avait tellement l'impression d'être intouchable dans ce pensionnat, avec toutes les révoltes, et l'absence de Prismver, on à fini par se croire au sommet.
-Les E ...T'as pas vraiment d'amis là bas il me semble. On se laissera pas faire hein? Et puis je sais qu'ils ont fait la même chose à Allyson alors tu aura au moins une alliée parmi eux. Et puis je resterais tes yeux et tes oreilles, ils ne vont pas nous séparer aussi facilement.
D'un coup la lettre dans ma poche me semblait futile, une vague menace de rompre le parrainât, alors qu'ils avaient oser rétrograder Hadès en E. Je n'allais pas me laisser faire, tôt ou tard je trouverais comment me venger.
Sujet: Re: Don't say i'm out of touch Mar 22 Mar 2016 - 10:34
Il aurait voulu réagir de la même façon qu’Isalynn, ne serait-ce que pour montrer que ça lui faisait quelque chose, mais en voyant la demoiselle débarquer de cette façon dans sa chambre, il n’avait pas pu retenir son sourire. La façon dont elle prenait les choses, ça n’avait pas de prix - et il observa avec amusement toute sa panique. Comme toujours, elle réagissait avant de réfléchir à la situation et c’est ce qui les rendait tous deux aussi inverses que complémentaires. C’est pour cette raison, malgré les faits récents qui pouvaient sembler inquiétants, que le jeune homme n’était pas inquiet.
Au contraire. Pour avoir un père chef d’entreprise et avoir assisté à quelques situations professionnelles il savait de quoi étaient capables les personnes à qui l’on pouvait associer l’adjectif « gouvernemental » et la venue de cette vice-directrice n’avait pas manqué de le surprendre. Ce type de personnalité s’opposait à l’ambiance libre et spontanée et cette île. À tous les égards, cette femme n’était pas le bienvenue ici et elle le savait autant qu’elle en tirait profit. Pourtant, malgré ces pensées, Hadès n’était pas inquiet pour un sous, et lorsqu’il avait reçu cette uniforme rouge, il se demandait si cette vice-directrice n’essayait pas de le rassurer tant cet acte était stupide.
Au bout du compte, il n’aurait pas su dire s’il était rassuré ou déçu - toujours est-il qu’il accueillit la nouvelle sans véritable pression, contempla l’uniforme rouge sans inquiétude. La plupart des A serait sûrement intimidée à l’idée de traîner chez ceux qu’il avait pu voir comme des ennemis, ce n’était pas le cas de Hadès : il était déjà allé dans la salle des E pour essayer d’en comprendre l’ambiance et il défiait toute personne de s’en prendre à lui. Hadès avait suffisamment confiance en ses capacités défensives et en son intelligence pour ne même pas penser à l’idée d’être malmené par les élèves de E.
« Bonjour Isalynn. » commença-t-il calmement.
Aussitôt, il adressa un regard sévère à sa filleule pour lui demander de se calmer. Bien sûr qu’il était au courant. La panique et les questions rhétoriques n’y changeraient rien. Plus rien ne changerait cette idée. Les choses étaient faites, et tout ce que Hadès pouvait en tirer, c’était des informations. « Ça m’est plus ou moins égal. Notre relation n’est pas dépendante de ce système de parrainage. » Comme toujours, il ne prenait pas de gant, mais la vérité de cette phrase était indéniable. Ces derniers mois, Isalynn était devenue davantage que sa filleule - et ce n’est pas l’officialisation administrative de leur relation qui y changeait quelque chose. Si l’école avait voulu empêcher tout problème, il aurait fallu ne jamais donner de filleul au jeune homme, mais maintenant, c’était trop tard et cet acte ressemblait au caprice désespéré d’un enfant frustré. Il invita Isalynn à s’installer et poursuivit.
« Cet acte nous montre une chose évidente : cette vice directrice ne sait rien. Courte pause. Il s’oppose à son principe puisque, malgré nos actions, je soutiens le système actuel. Je suppose qu’elle veut donner l’exemple - ce qui montre une autre chose intéressante : que nos actions lui ont fait peur. »
Il aurait voulu se montrer plus rassurant mais il n’était même pas inquiété, comment aurait-il pu le feindre ? Et puis, pour le lui avoir confié, Isalynn connaissait très bien ses états d’âme actuels. Il n’avait plus envie de se battre sans raison. Il était las de tout ça. Il n’avait rien à prouver, rien à faire de plus ; une vie simple lui suffisait amplement.
« Ça ne change rien à nos vies alors ne t’en soucie pas. »
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Sujet: Re: Don't say i'm out of touch Jeu 31 Mar 2016 - 21:13
Don't say i'm out of touch
Hadès & Isalynn
Etrangement, le fait d'être venu hurler ma frustration ne m'avait pas fait me sentir mieux. Je ne voulais pas que ça s'arrête, je ne voulais pas les laisser gagner et surtout me retrouver seule. Je l'avais bien vu en dressant ma liste d'ennemi potentiel, ils étaient nombreux. Le prix de passer la moitié de mon temps avec Hadès et l'autre avec Faust je présume. Bon la moitié, j'exagérais, mais il faut bien dire que mes fréquentations ne m'apportait rien de bon à Prismver. En y repensant nous n'avions même pas parlé de mon changement de pouvoir. Pourtant je nui avait caché comme si c'était une cause d'abandon, c'était sûrement le karma qui faisait que nous risquions d'être séparés malgré tout. Je ne voit pas pourquoi j'en faisait une montagne d'ailleurs, il ne quittait pas le pensionnat, il ne changeait pas de bungalow, on pourrait toujours se voir. Mais j'avais l'impression que les choses ne s'étaient pas encore terminée comme je l'avais voulut.
La frustration m'envahissait, au final c'était pour ça que j'étais en colère non? Il pouvait bien faire ce qu'ils voulaient à l'administration, ce qui me mettais en rogne c'était le timing. J'étais encore loin de mon but, de mon objectif, et soudain, j'avais l'impression d'avoir quinze ans à nouveau. Evidemment que pour lui ça lui était égal, il envisageait les choses différemment et voulait qu'on se traite en amis. Certes c'était d'avantage mon ami aujourd'hui qu'à mon arrivée où je l'avais perçu comme un odieux parasite qu'on me collait pour me chaperonner, et qui se moquait de moi à la moindre occasion. J'étais tombée dans la confiance aveugle, la dépendance et pire que tout : l'attente. Sans savoir pourquoi, pour des raisons idiotes, je voulais toujours qu'il soit fière et même si il n'aimait pas que j'agisse comme ça je n'y pouvais rien. J'avais reconnu en lui la légitimité que je n'avais jamais reconnue dans mon propre père, j'avais vu le leader que je voulais suivre et que je voulais dépasser. Ce n'était plus possible à présent. Regarde Isalynn, il se tient devant toi, non plus dos à dos, mais bien en face. Il te parle en te regardant dans les yeux. Depuis quand à t'il cessé de me tourner le dos en me parlant? Depuis quand me considère t'il suffisamment pour me parler avec condescendance. Comme pour y croire je lève la main devant moi et le touche avec ma paume.
-Je suis là. Pas encore devant toi, mais assez prêt pour t'atteindre après tout. Je me contenterais de ça pour le moment après tout.
Au contraire Hadès, ça change tout. Séparés ou non, tu n'as plus le désir de te battre, et je dois évoluer par mes propres moyens. Après tout, même si l'administration décide d'oublier cette histoire, il ne me reste qu'une année de sursis avant d'effacer le "Filleule" de mon dossier scolaire. J'avais hâte de ne plus t'avoir sur les épaules, et maintenant j'espère que cette année ne finira jamais. Mais comme tu dit, "C'était pour le mieux" n'est ce pas?