Autre(s) compte(s) ? : Kei, Isa, Ezio, Delphia, Giulia Personnage sur l'avatar : Vanitas, KHBBS
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Hello my name isFenimore R. Lankford
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Sujet: Dreaming out loud Jeu 24 Mar 2016 - 17:14
ft. Fenimore R. Lankford
ft. Elizabeth Rosenbach
「Dreaming Out Loud」
Je détestais le soir, parce que mon sommeil n'était jamais sain ni tranquille. Quand tous ceux de la cabane dormaient paisiblement, voguant parmi les rêves, moi je dérivais de cauchemar en cauchemar, chaque nuit. J'avais beau essayer de me changer les idées, prendre des somnifères ou retarder l'échéance, au final c'était le même résultat. Les monstres appelés "cauchemar" susurrait mon nom, me blessaient et m'effrayaient, et chaque nuit je me réveillais, haletant transpirant, hagard. Il me fallait bien deux heures pour retrouver le sommeil et me calmer pour enchainer sur un autre mauvais rêves, je n'en pouvais plus... Ce soir encore j'essayais de tenir, de ne pas m'endormir, c'est pourquoi je lisais sous mon drap, avec une lampe de poche pour ne pas réveiller les autres. Mais c'était plus fort que moi, c'était physique il fallait que je dorme...Alors sombrant sur mon bouquin je plongeais dans un nouveau cauchemar.
Cette fois j'étais seul dans une pièce, attaché à une chaise. Je n'étais libre d'aucun mouvement et ma voix résonnait bizarrement. Par contre j'entendais parfaitement bien et je voyais bien aussi, je me rendit vite compte que je n'était pas seul, les autres étaient derrière moi comme d'habitude c'était les même visages qui revenaient encore et encore. Un à un ils passaient devant moi et énumérait mes défaut, et ce qu'ils n'aimaient pas chez moi. Certains me frappaient au passage, d'autre me crachait au visage, ou me menaçait. J'étais impuissant, à les entendre me rabaisser et à subir leurs attaques. Quand d'un coup, l'un d'eux fit basculer la chaise en arrière, je n'eut pas mal quand ma tête heurta le sol, mais je vit avec horreur qu'au lieu du béton, ce dernier grouillait. Des centaines, non des milliers d'insectes rampaient sur les murs, et jonchaient le sol, bientôt ils me grimpèrent dessus comme si je faisait parti du décor. Horrifié, je n'osais plus ouvrir la bouche, de toute façon, qui viendrait me sauver?
De nouveau, je me réveillais en pleine nuit, sous mon drap le nez dans mon livre. au moins cette fois ci je n'avais pas bougé. Parce qu'en plus des terreurs nocturnes, je faisais parfois du somnambulisme, et se réveiller dans une armoire, ou dans la cour c'est assez perturbant. Ma gorge me brulait comme si j'avais hurlé, je dû reprendre mon souffle et me convaincre qu'il n'y avait que mes colocataires dans la pièce, et aucuns insectes ou enfant malveillants. Je me concentrais sur les battements fou de mon coeur, prit comme d'habitude d'un envie de sortir dehors en courant, de respirer l'air frais. Cette tyrannie mentale m'épuisait, j'avais envie d'aller mieux, que tout ça cesse, mais tant que je ruminerait cette époque je ne m'en sortirais pas. Cette époque? Non toute ma vie en fait. Soudain je sentis quelqu'un tirer le drap et je crus mourir de peur pour de bon. J'eus le courage de regarder le visage de cette personne et reconnu les traits doux mais énervée d'Elizabeth.
-Elizabeth, pardon je t'ai réveillé? Je ne voulais pas, mais je faisais un cauchemar et...
En fait toute les nuits je devais incommoder mes colocataires. J'y pensais parfois mais comme ils n'avaient pas trop fait de remarque jusque là, c'était passé. Je suppose que c'était la fois de trop, allait elle me hurler dessus ou me gifler pour l'avoir une fois de plus réveillée?
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Sujet: Re: Dreaming out loud Dim 27 Mar 2016 - 12:33
Dreaming Out Loud PV Fen'
Vous savez ce que je préfère comme moment dans la journée ? La nuit, enfin non plus précisément le moment de la soirée, où je me glissais dans mon lit, emmitouflé dans mes draps et ma tête s’enfonçant de mon oreiller moelleux. J’aimais dormir, j’ai toujours aimé cela, et depuis l’apparition de mon pouvoir on peut dire que cette amour c’est agrandis. En effet, lorsque je ne contrôlais pas mon pouvoir, je rentrais dans les rêves de tout ce à proximité de moi, je voyais tellement de chose… Pendant longtemps, en fait je n’ai pas rêvé de moi-même, je faisais des rêves des autres mes rêves. Mais depuis que je contrôle mon pouvoir, je ne rêve plus, mon sommeil est sombre et paisible.
Cela ne me dérangé pas vraiment, j’ai plein de salle de cinéma de rêve à proximité !
J’étais dans la salle de bain, me bossant les cheveux, pendant que dans ma tête, je récitais ma pièce de théâtre pour la fin de la semaine. Enfilant mon pyjama, composé, d’un short rouge sombre ainsi que le t-shirt à bretelle de la même couleur avec un peu de dentelle sur l’encolure, je sortis ensuite pour me diriger vers mon lit.
Nous étions plusieurs dans le cabanon, et la plupart était déjà dans leurs lits. Je lus un peu avant de m’endormir puis quand vins le moment pour moi de me jeter dans les bras de Morphée, je jetai un regard en direction du lit de Fenimore qui était sous ses couvertures.
Tout se passait plutôt bien dans le cabanon, sauf la nuit. Pratiquement toutes les nuits, Fenimore faisait apparemment des cauchemars, et l’on entendait alors des râles, des cris, des mots. Déjà cela de base pouvait être assez gênant pour les autres empêchant le sommeil de venir, ou l’interrompant.
Mais parfois encore, plusieurs d’entre nous l’avais vu faire du somnambulisme et dans ces cas-là, celui qui le voyait le suivait de loin pour s’assurait que rien ne lui arrivait. Mais dernièrement, c’était souvent moi qui étais réveillé. En même temps je n’étais pas vraiment loin de son lit et aillant un sommeil plus léger que les autres, c’était pas vraiment compliqué.
Pourquoi, me disais certains, surtout ceux du cabanon, je ne m’introduisais pas dans les cauchemars de Fen’ pour essayer de changer tout cela. En fait, j’y avais déjà pensé mais j’avais comme l’intuition que ses cauchemars n’étaient pas ce genre de cauchemar où l’on se faisait poursuivre par un père nous lançant des pizzas ou quand on arrivait nu à l’école. Et dans ce cas-là, je devais avoir une approche différente.
Mais comme je ne parlais pas beaucoup aux autres, j’avais aussi l’impression que je ne devais pas me mêler de ça, c’est pour ça que pendant toute ces nuits, je n’avais rien dit à Fenimore sur le désagrément des nuits. Mais je savais qu’à un moment j’allais craquer.
Je m’endormis donc assez rapidement.
Un grand bruit me réveilla. Regardant mon réveillai, je grommelai, il était une heure du matin. M’étirant et baillant, je regardai d’instinct vers le lit de Fenimore. Ce dernier avait encore fait un de ses rêves de malheurs. J’en avais assez. Je balayai le cabanon sombre voir si quelqu’un d’autre s’était réveillé, mais non j’étais la seule.
Je pensais attendre que Fen’ vienne me voir pour l’aider durant la nuit mais il n’allait certainement jamais venir et j’étais à bout, il me fallait une bonne nuit de sommeil !
Je me levai et une fois près du lit de Fen’, je tirai les draps et me retrouva face à Fenimore.
-Elizabeth, pardon je t'ai réveillé? Je ne voulais pas, mais je faisais un cauchemar et...
Les mains sur les hanches, je soupirai et m’approcha de lui pour éviter de lever la voix et de réveiller le reste du cabanon. Je me retrouve donc assise sur le lit de Fen’, assez proche pour qu’il puisse m’entendre tout en chuchotant.
-Ha ça oui tu m’as réveillé et ce n’est pas la première fois Fenimore ! Au bout d’un moment les nerfs craques !
On sentait la colère dans ma voix. Je le foudroyai du regard. Toujours assise sur son lit, je lui tournai le dos et croisa les bras sur ma poitrine. N’importe qui aurais sans doute hurlé, du fait que faire des cauchemars ne devrait pas empêcher les autres de dormir et qu’il devrait se demerder pour arrêter d’en faire. Mais étant une spécialiste sur ce sujet, je savais qu’il y avait plusieurs types de cauchemars comme de rêves.
Sans le regarder, je continuai, d’une voix plus douce.
-C’est le même cauchemar que tu fais toute les nuits ?
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Sujet: Re: Dreaming out loud Sam 2 Avr 2016 - 18:53
ft. Fenimore R. Lankford
ft. Elizabeth Rosenbach
「Dreaming Out Loud」
Et voila j'avais recommencé, j'avais encore incommodé tout le monde avait ma stupide manie de rêver du passé. Si seulement je pouvais contrôler ça, si seulement je pouvais passer une nuit normale comme les autres et ne plus les embêter à chaque fois. Mais c'était indépendant de ma volonté, après tout on n'appelle pas ça "le subconscient" pour rien, c'est un truc qui nous dépasse et dont on est victime. Cette explication ne m'aidait pas à me faire me sentir mieux, je me sentais nul d'infliger ça à mes nouveaux colocataires... En plus ce n'était sûrement pas la première fois vu l'air furibond de Elizabeth, je ne savais même pas quelle heure il était en fait...Elle s'assit sur le bord de mon lit et ça suffit à me faire monter le rouge aux oreilles. Pourquoi faisait elle ça au juste?! C'était une ruse pour m'amadouer ou quoi? Où alors elle allait m'étouffer avec un oreiller...
-Je suis vraiment, vraiment désolé, si je pouvais, j'arrêterais d'embêter tout le monde je te jure...
Sa moue boudeuse prit fin, la colère était elle apaisée? De toute manière, de toute les personnes que je connais, il y en à peu qui sont de bonnes humeurs en se faisant réveillé la nuit. Surtout quand on a cours le lendemain et qu'on doit tenir un niveau d'excellence comme celui de Elizabeth. Décidément où que j'aille je suis un boulet et rien ne justifie le ton radoucit qu'elle utilise par la suite, néanmoins sa question me touche. Je ne sais pas si elle s'intéresse sincèrement à mon problème où si elle veut juste en finir avec mes terreurs nocturne, mais le fait qu'on s'intéresse a moi de façon "non-méchante" est assez nouveau. Je sens que si je répond tout de suite je vais me mettre à bafouiller de façon ridicule, alors réfléchit calmement Fen, demande toi depuis quand tu rêve de ça.
-J'ai toujours fait ces rêves aussi loin que m'en souvienne, mais depuis que j'ai quitté l'orphelinat ils sont de pire en pire. J'ai l'impression que mon esprit n'assimile pas l'idée que j'ai quitté mes bourreaux et j'ai l'angoisse constante que ça recommence.
Et pourquoi je lui parle de ça, elle s'en fiche sûrement, ce n'est pas une psy. Mais je ne vois pas comment mieux expliquer ce qui m'arrive, après tout je lui doit des explications non? Je parlais à voix basse pour ne pas réveiller plus de monde, mais apparemment ils avaient un sommeil de plomb. E mourrais littéralement de honte sous le regard de ma colocataire, comme un gamin prit sur le fait à faire une bêtise. Je ne faisait de mal à personne mais j'étais quand même nuisible et le pire c'est que j'avais l'habitude de ce jugement. Je ramenais mes jambes vers mon menton, essayant de trouver pour la millionième fois, une solution possible à tout ce bordel. Comment faire sortir ce qu'il y avait dans ma tête...
-A moins que tu ne trouve un moyen de faire sortir mes cauchemar de là dedans, je pense que je vais devoir demande rune chambre tout seul...
Je tapotais le coté de ma tête en disant ça, sachant qu'il n'existait pas de solution aussi simple, même une bonne thérapie ne viendrais pas à bout de tout ça.
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Sujet: Re: Dreaming out loud Mer 20 Avr 2016 - 12:29
Dreaming Out Loud PV Fen'
Tout était assez silencieux dans le cabanon. A part quelques petits ronflements, et les chuchotis de Fen’ et moi, il y avait un silence lourd parfois interrompus par les cris d’un oiseau nocturne ou du vent sur le bois qui grinçait.
J’écoutais attentivement Fenimore. Je me doutais bien qu’il ne le faisait pas exprès, il ne manquerait plus que ça, une personne qui fait exprès de réveiller ses colocataires la nuit simplement pour la plaisir ! Je décroisai les bras et les étira. Ils craquèrent légèrement.
Reposant mes mains sur mes cuisses je l’écoutai continuer son discours.
Alors comme cela il avait était dans un orphelinat, je ne sais plus si il en avait déjà parlé ou non … je ne crois pas. Je dois avouer que mon cerveau est encore complètement endormi. De ce que je comprends par la suite de ses dires, il a été martyrisé et c’est ces attaques envers lui qui le hante toute les nuits…
Sans répondre je me levai et me dirigea vers mon lit. J’avalai un liquide brunâtre enfermé dans un thermos. Je revins ensuite m’assoir près de Fen’.
Le cerveau dans certain cas pouvait être notre pire ennemi car si notre corps se remet de séquelle, le cerveau, le mental en a toujours aussi pris pour son grade et la guérison est souvent plus longue surtout si on ne s’y prend pas de la bonne façon.
Assise en tailleurs face à Fen’ et soupira quand je l’entendis dire sa dernière phrase.
-Fen’ as-tu le cerveau si coulant que tu ne sais même pas quel ai mon pouvoir contrairement à tout ceux du cabanon ou tu as juste omis cette information ?
Je le fixai et continua.
-Pour te rafraîchir la mémoire ou te l’apprendre peut être, j’ai le pouvoir de lire et de modifié les rêves. Je peux donc t’aider à franchir cette étape et à ne plus faire de cauchemars et aussi me laisser faire une nuit complète. Mais pour cela il va falloir y mettre du tiens !
En effet, pour un traumatisme comme celui-là, je ne pouvais pas simplement faire des modifications par ci par là et pouf fini ! Non le cerveau réussirait à refaire surgir ces cauchemars car au fond de lui et comme il me l’avait dit plus tôt, il avait toujours cette angoisse que des bourreaux viennent le martyrisé.
-Déjà il faut vraiment que tu aies envie de faire disparaitre cette peur, je ne rigole pas, si tu hésites c’est mort. Ensuite il va falloir que je m’introduise dans tes rêves sans que j’en fasse de modifications. Je vais assister aux persécutions que tu vis dans tes rêves, tu n’en auras pas conscience mais je préfère te le dire car je vais rentrer dans une partie intime de ta vie et pour finir il faudra que tu me détaille les différentes persécutions que tu as vécu à l’orphelinat. Je dois avoir le maximum d’information, savoir dans tes rêves comment fonctionne ton subconscient pour mieux le changer et le forcer à accepter le fait que maintenant tout vas bien.
Je m’arrêtai et continua de la fixer.
-Est-ce que cela te va ? Je te propose mon aide tu peux y réfléchir mais je suis rarement ouverte à aider les autres donc ne tarde pas trop à me dire ta réponse. Car il faudra qu’on se fasse confiance, tu vas devoir t’ouvrir à moi et moi aussi. Et sache aussi que si je t’aide tu devras m’aider en retour si je te le demande un jour.
Il était parfois difficile de se dire qu’une personne pouvais entrer dans votre intimité sans que vous vous en rendiez compte et refusais mon aide. Ce savoir épier dans des moments peu glorieux n’était pas vraiment du gout de beaucoup mais parfois il fallait faire des concessions pour avancer.
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Sujet: Re: Dreaming out loud Dim 24 Avr 2016 - 19:37
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ft. Elizabeth Rosenbach
「Dreaming Out Loud」
J'en avait marre de passer pour le gêneur de service et raconter mon expérience de l'orphelinat ne me plaisait pas non plus. il n'y avait aucune gloire à raconter qu'on avait grandit sans parents et avec des bourreaux qui font de chaque jour un nouvel enfer. Je ne pouvais m'empêcher de rougir, même si la pénombre ça ne devait pas trop se voir. Elizabeth se leva sans un mot ou regard, sans doute allait elle se recoucher et me laisser à mes angoisses. Ah non, elle bu juste une boisson chaude avant de revenir vers moi, je m'étais peut être trompé sur son compte après tout? Je repliais les jambes a nouveau et la laissais s'assoir en face de moi, l'air sérieux et concentré malgré l'heure. Je me demandais bien ce qu'elle pouvait penser de moi...Ah voila ce qui semble être un reproche.
-Désolé, je viens d'arriver je ne connais pas bien tout le monde encore...
J'aurais aussi pu prendre la peine de m'y intéresser, poser la question, discuter avec elle et les autres. Mais ça c'était une chose que je ne pouvais pas faire, je ne m'en sentait pas capable. Le simple fait d'aller vers des inconnus me pétrifiait. C'était déjà un énorme effort de ma part de la laisser s'assoir sur mon lit tout en réussissant à articuler. Elle m'intimidait vraiment mais en même temps je l'avais incommoder pendant plusieurs nuits d'affilée donc je n'étais pas en position de me renfrogner surtout si elle pouvait m'aider à en finir avec tout ça. Elle poursuivit en m'expliquant son fameux pouvoir. Comme le hasard fait bien les choses, il fallait que dans le lit d' coté se trouve une personne ayant la réponse adéquate à mes soucis. J'ignorais qu'un tel pouvoir existait et je me demandais bien comment il pouvait se manifester. Je la scrutai comme si elle était la Sauveuse, mais les conditions semblaient arriver.
-Du mien? Je ne vois pas comment t'aider, je ne peux décider de rêver ou...
Je fus interrompu par la reprise des explications qui n'étaient pas pour me plaire. Si j'ai envie de faire disparaitre ce traumatisme? Bien sûr que oui mais j'ai déjà essayé les psy, l'hypnose, les médicaments, rien n'y fait, ils reviennent toujours. J'ai beau me persuader qu'ils ne reviendront pas, ils finissent toujours par me hanter chaque nuit ou presque. Même si je m'assoupit cinq minutes dans la journée ils surgissent. Le fait qu'elle modifie mes rêves était un peu flippant dans le sens ou je l'imaginais trifouiller dans mon cerveau comme un savant fou. Ce qui me gênait vraiment, c'était la partie où elle assistait à tout ça.
C'était déjà horrible d'être martyriser par les autres, mais imaginer quelqu'un regarder tout ça comme au cinéma c'était pire. C'était rajouter une couche d'horreur sur ma honte déjà présente. J'avais vraiment honte de tout ça et pour rien au monde je n'aurais voulut que quelqu'un voit mon passé. Je sentis mon cœur s'accélérer de nouveau et si je ne le calmais pas tout de suite, c'était la crise d'angoisse assurée. J'allais devoir détailler tout ce que j'avais subit, comme une victime après une agression, faire ressurgir le traumatisme, le revivre et mettre des mots dessus. Une boule se formait dans ma gorge et je sentis les larmes arriver. Il fallait que je ravale ce que je ressentais, je ne pouvais plus me permettre de me montrer faible. Son regard m brulait à présent, comme si je n'avais pas le choix et qu'il fallait que je déballe tout, comme on raconte sa journée.
-J'ai trop peur et trop honte je crois...Je veux vraiment me débarrasser de ça je te jure, mais ce que tu me demande c'est trop...Je ne sais pas si j'en serais capable.
Je me prit la tête pour que mes mains arrêtent de trembler, je peinais à retenir les larmes mais j'y arrivais encore. Il fallait que j'affronte ça une bonne fois pour toute, ce serait un moment à passer mais peut être qu'après ça tout irait pour le mieux, peut être que je pourrais dormir normalement et aller de l'avant. Je doute qu'Elizabeth soit le genre de fille à aller colporter tout ce qu'elle verrait dans mes rêves. Mais c'était une A plutôt populaire, peut être qu'elle en parlerait à ses amis qui eux, raconterait ça partout. Je n'avais pas le choix, c'était ça ou ne rien faire et continuer cette spirale.
-C'est d'accord, je veux essayer. J'aimerai vraiment y arriver alors j'y vais.
Je baissais le regard vers mon nombril pour ne pas avoir à la regarder en face en racontant mon histoire. Les autres dormaient profondément à e juger par leur respiration, ils n'entendrait rien je suppose. Par où commencer? Avais je toujours été harcelé et c'était quand la première fois? Difficile de mettre un point de départ sur une situation qu'on à toujours connue. Je me raclais la gorge pour commencer, tentant d'organiser mes pensées.
- Je ne connais rien de mes parents, je suppose que ma mère ne voulait pas m'élever seule. De ce fait j'ai toujours vécut à l'orphelinat, j'étais toujours là, pendant ces dix huit dernières années. J'ai commencé par grandir moins vite que les autres, puis ne pas aimer jouer à la bagarre. Forcément quand on est le plus petit, on ne veut pas se prendre la raclée par les autres. J'étais le moins bon en sport aussi, j'arrivais toujours dernier. Alors j'ai commencé à jouer dans mon coin pour ne plus perdre contre personne. C'est là que ça à commencé je crois. On a commencé à me marginaliser et à me pointer du doigt. Les autres enfants ont vite perçu mon renfermement comme un défi ou une provocation, du coup ils ont voulut en jouer et tourner ça contre moi.
Je reprenais mon souffle, c'était douloureux à dire et bizarrement je me rappelais de tout comme si c'était hier.
-Ils ont d'abord piqué mes repas ou une partie, après c'était mes jouets, mes affaires. Quand je me plaignait il disait que c'était juste parce que j'étais une crevette et que j'en avait pas besoin, alors qu'eux ils grandissaient vite. C'est la première fois que j'ai appréhender le principe de "la loi du plus fort". Je me suis vite laissé marché dessus et ils ont fini par se lasser, du coup ils ont cherché des prétextes pour me reprocher d'autres choses et le temps passant ils sont effectivement devenu plus forts. Ceux qui ne se faisaient pas adopter enrôlait les nouveaux dans leur petit jeu. J'étais celui à tyranniser si on voulait faire partie du groupe. Tout le monde à vite pris le pli et ils ont monté des niveau dans la méchanceté et la violence. Avant même que je ne m'en rende compte ils...
Stop. Je ne pouvais pas en dire plus. Mon cerveau faisait un blocage et je me rendit compte que j'avais les poings serré et trempés. Je pleurais sans même m'en rendre compte, j'avais les yeux, les joues et les mains trempés de larmes. Plus pathétique tu meurs, j'avais tout lâché en me faisant violence et voila que maintenant j'offrais ce spectacle, incapable de continuer. J'avalai ma salive n'osant toujours pas relever la tête. Il fallait que je continue, je le devais sinon tout ça n'aurait servit à rien.
-Ils ont commencé à me frapper et à m'isoler d'avantage. Les adultes bien sûr pensaient à quelque jeux d'enfants mais ils ne voyait pas que j'étais toujours la victime désignée. J'avais beau essayer de me plaindre ils mettaient ça sur le compte d'une "asociabilité" responsable du fait qu'on ne m'adoptait pas. Ils commencèrent à penser que quelque chose clochait chez moi et je subit les lourdes répercutions des autres pensionnaires. Quand enfin j'ai trouvé la force de ma venger, après des mois d'entrainement physique pour me muscler et savoir frapper à mon tour, je les aient tous tabassé sans pouvoir m'arrêter. On a fini par décréter que quelque chose clochait vraiment chez moi et ils ont voulut me faire interner le temps qu'on me découvre une quelconque maladie mentale, mais je ne suis pas fou. Au contraire je suis trop sain d'esprit pour survivre dans leur monde de brutes mais ça, ça leur coutait trop cher de l'admettre. Heureusement pour moi, le traqueur est arrivé à ce moment là et m'a emmené loin de cet enfer. Mais ils me poursuivent dans mes rêves et je n'arrêtent pas de craindre qu'un jour, l'un deux se ramène ici aussi et que tout reprenne.
J'avais fini, tout était dit et à présent je ne pouvais plus m'en remettre qu'à elle.
-Elizabeth je t'en supplie, même si c'est douloureux ou long, débarrasse moi de ça, je ne peut plus vivre avec...
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Sujet: Re: Dreaming out loud Jeu 28 Juil 2016 - 15:35
Désolé pour le retard >.<
Dreaming Out Loud PV Fen'
Je voyais dans son regards toute ces plaies, encore ouverte et qui sur le moment étaient difficile à cacher pour lui. Il était toujours difficile de parler de ses problèmes à d’autres et encore plus à des inconnus. Moi-même d’ailleurs ne le ferais jamais mais je me retins bien de dire cela. Si Fen’ voulait mon aide je devais apprendre. Connaitre ses douleurs, ses craintes.
D’une oreille très attentive je l’écoutais très attentivement. Seule sa voix se faisait entendre dans la pièce. En effet son récit montrait bien qu’il n’avait pas eu une vie très facile. Beaucoup de commentaires et remarques me traversèrent l’esprit mais elles ne franchirent pas mes lèvres.
*Ce n’ai pas le moment de te montrer acerbe avec tes remarques, il a besoin de ton aide et toi de toute tes heures de sommeil*
Je fis craquer mon cou à la fin de son récit. Il me demanda de l’aider, de ce débarrassé de tout cela. Il était à bout, il n’en pouvait réellement plus. Je hochai la tête.
-Je vais t’aider ne t’en fais pas. On peut commencer tout de suite si tu veux, mais je ne garantis pas de pouvoir tout faire ce soir… ce peut prendre du temps selon le conscient de chacun.
Je me perdis un moment dans mes pensées. Si jamais le processus mettait du temps ça allait être compliqué, je ne pouvais pas non plus utiliser mon pouvoir comme je le souhaitais j’avais quand même des un temps et un nombre d’utilisation limité. Et vu le symptôme que j’avais après, je savais qu’il était important que je gère le temps.
Autant commencer tout de suite. Je regardai Fen’ et me leva du lit. Pointant ce dernier des doigts j’ajoutai.
-Maintenant tu vas dormir, je suis désolé de te le dire mais je vais devoir te laisser cauchemarder. Je serais la sans que tu le sache je verrais tout, une spectatrice de ton rêve comme je te l’ai dit.
Je dois voir comme ça fonctionne la dedans, dis-je en tapotant le front de Fen’.
Je me rassis au bout du lit de Fen’, plus j’étais proche de la personne dans l’espace mieux la connexion se faisait, j’allais devoir attendre qu’il s’endorme et je ne savais pas vraiment si il était fatigué…
-Tu as sommeil ? Sinon prend des somnifères.
Me relevant, j’ouvris un tiroir de mon bureau et les déposa sur son lit avant de me rassoir. Il n’y avait plus qu’à attendre.
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Sujet: Re: Dreaming out loud Jeu 18 Aoû 2016 - 15:16
ft. Fenimore R. Lankford
ft. Elizabeth Rosenbach
「Dreaming Out Loud」
Elisabeth prononça les mots libérateurs, ces quelque mots qui signifie de l’aide, ce n’est pas grand-chose mais ça enlève un poids. Je n’en pouvais plus de tout ça et j’étais mort de honte d’avoir dû raconter ça une énième fois. Psychologiquement je n’en pouvais plus, je ne dormais pas d’un sommeil sain, j’étais persécuté dans mon subconscient, tout flanchait chez moi. Mon esprit malade s’empirait avec le temps et c’était la seule à pouvoir m’apporter une aide concrète contrairement aux psy qui ne faisaient que me juger avec un air tantôt compatissant, tantôt fatigué. Ce sentir pitoyable dans le regard des autres, c’est ça le pire, au lieu du réconfort, on trouve de la pitié, ou du dégoût. Ce qu’elle dit par la suite commença à réveiller mes craintes.
-Tu seras là ? Comment ça « comme une spectatrice » ?!
Je déglutis, elle allait observer mes rêves ? Ne pouvait-elle pas agir de l’extérieur ? C’est peut être stupide comme interrogation mais le fait qu’elle soit à observer tout ça…C’était pire que quand je le racontais, elle allait le vivre en direct. C’est comme si elle regardait quelqu’un se faire assassiner en sirotant son thé tranquillement. Elle disait que je ne me rendrais compte de rien, mais maintenant qu’elle me l’avait dit, je remarquerais sûrement qu’elle est là non ? A moins qu’elle ne regarde ça d’un point de vue extérieur sans y participer ? C’était un véritable cauchemar et en plus j’allais devoir revivre ça encore. Mais si c’était la dernière fois, je pouvais me faire une raison. Elle se leva pour m’apporter des somnifères mais je les repoussais d’un geste de la main.
-Je n’aime pas trop prendre ce genre de médicaments, je n’aime pas les médicaments en général…
Ce n’était pas un caprice d’enfant, mais disons que quand on est habitués à prendre des tranquillisants comme des bonbons, et forcé à prendre des narcoleptiques pour dormir sans se réveiller la nuit, on fuit vite ce qui y ressemble. L’infirmière de Prismver avait bien noté la surmédication dont j’avais été victime à l’orphelinat, elle était d’ailleurs l’une des causes du blanchissement prématuré de mes cheveux. Ce genre de cachet m’avait pourri la santé alors hors de question d’y retoucher, en plus les rêves étaient plus réels et plus profond quand j’en prenais.
-il faut juste que je me calme un peu et je pourrais me rendormir, mais en général ça prend une heure ou deux. Tu veux bien…euh…me donner la main ?
Plus ridicule tu meurs…Ce geste m’apaiser toujours malgré ma fuite du contact physique avec les autres. Parfois quand je ne prenais pas mon traitement et que je me réveillais paniqué au milieu du dortoir, la surveillante de nuit venait et me prenait simplement la main pour me signifier sa présence. Ils n’avaient pas le droit d’établir un contact physique plus prononcé avec les enfants à cause des litiges possibles. Alors j’avais juste le droit à une poignée de main, mais ça me suffisait, je me sentais protégé et je me rendormais, parfois même sans cauchemar. Bien sûr cette fois ci, ce n’était pas le but, cependant je sentais déjà le sommeil me gagner. J’imagine que sa présence seule suffisait à me rassurer, je n’avais plus 10 ans après tout. L’inconscience me gagna et peut après j’étais de retour dans la cour après la classe.
-S’il vous plait, trouvez quelqu’un d’autre à embêter ! Ça fait des années que vous vous acharnez sur moi, vous n’en avez pas marre ?!
J’avais entre 11 et 12 ans, nous venions de rentrer de l’école et j’étais à peine assis dans l’herbe que les autres pensionnaires formèrent un cercle autour de moi. Ce n’était jamais de bon augure…le plus grand s’approcha et me ria au nez, puis il saisit le livre que j’avais entre les mains, l’envoya à son copain de derrière et me tendit son cartable. Il me demanda de faire ses devoirs à la place, pour qu’il puisse aller jouer au foot. Les autres l’imitèrent et voyant que je ne bougeais pas, hébété devant la pile de cartable, ils se mirent à rire de plus belle. Au bout de cinq minutes, j’étais déjà pétrifié et je ne savais pas comment réagir. Perdant patience, un autre garçon s’approcha et me releva la tête en saisissant mon menton. Son regard était terrible, il regarda ses amis comme pour se lancer un défi et m’envoya son poing en pleine figure. Je sentais l’os sous mon œil devenir douloureux, et ma joue enfler comme un ballon. Les enfants récupèrent leur cartable en me frappant avec au passage. Ils repartirent dans le bâtiment, me laissant seul au milieu de la cour.
L’image se brouillait et la douleur se dissipa, à présent nous étions dans le dortoir après la cloche qui annonçait le réveil. Je voulus me lever pour aller déjeuner avec les autres mais je ne pouvais pas bouger, j’étais oppressé dans mon lit. Je voulus ouvrir la bouche pour appeler quelqu’un mais elle était scellée, quelqu’un y avait placé un gros morceau de scotch. Le reste de mon lit avait subit le même sort, des enfants avait prit du scotch de bricolage et en avait entouré l’intégralité de mon lit. Sous l’effet des médicaments je ne m’étais pas réveillé, leur rendant la tâche simplissime.
L’image se brouillait à nouveau restant sur un fond noir, c’était préférable à un énième souvenir. Je m’entendis demander à ce que ça s’arrête, comme si je m’exprimais sans même ouvrir la bouche.