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 un mongole fier — phoebe

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Anonymous
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MessageSujet: un mongole fier — phoebe   un mongole fier — phoebe 1400359500-clockVen 12 Aoû 2016 - 16:39
un mongole fier

Bon, je l'avoue, j'avais peut-être déconné. Ce n'était pas si mal de le réaliser après quelques années, mais que voulez-vous, je ne suis pas quelqu'un qui réfléchit beaucoup de base - alors réfléchir aux problèmes de cœur, ce n'est pas une activité que j'effectue très souvent. J'avais eu cette splendide discussion avec Piers en ville, et maintenant, toute ma dépression silencieuse / anxiété / attitude reloue avait disparu de ma tête.

Je me sentais de nouveau libre, ce qui correspondait grossièrement à mon mode de vie sexuellement et mentalement ouvert. Vivre selon ses propres règles, ou pour le traduire dans mon langage, selon une presque absence de règles, c'était la meilleure chose qui puisse être - et durant quelques semaines, je repris un quotidien presque normal. Les cours, la drague, les blagues, les pornos - une situation plate qui me conduit à une pensée intéressante : si tromper sa petite amie est mal vu, pourquoi se branler en écoutant en couple ne le serait-il pas ? Après tout, j'ai beau être en active et perpétuelle recherche de relations (bien que leur durée soit ridiculement courte et témoigne de mon futur potentiel en tant que père de famille), je ne comptais pas rompre la seule personne qui ne m'avait jamais tourné le dos durant tout ce temps, ma main droite. Les rageux diront maîtresse, les vrais diront relation homme-main - mais ce n'est pas le sujet de ma sortie du jour. Que voulez-vous, me trouvant actuellement en présence d'une très charmante demoiselle et collègue, je ne peux garder des pensées pures.

Je tourne la tête vers une Phoebe sceptique - il faut dire que je suis arrivé il y a une demi-heure à son appartement et lui ai demandé de se préparer pour quelque chose de très important. Elle n'en sait pas davantage - et elle me suit jusqu'à la Grande Place de la ville, en se demandant certainement pourquoi le blaireau que je suis porte sa veste en cuir alors qu'il fait chaud. La réponse est simple : parce qu'elle pète la classe.

« On est arrivés. » dis-je en désignant l'endroit plein de manèges et autres attractions. « J'ai pris un pass chelou pour avoir les trucs illimités, bouffe incluse. Tiens, c'est pour toi. »

Je lui tends un petit papier rose et me garde le bleu, parce que faut pas déconner. Bien entendu, il y a une raison pour laquelle je décide d'inviter mon ex à la fête foraine - car croyez-moi, je ne drague pas d'une façon aussi ridicule. Je suis du genre direct.
Ceci est lié à notre passé - j'ai fait une connerie dont je ne me suis jamais vraiment excusé, du moins, pas en face à face. J'ai raisonnablement pensé qu'après celle-ci, et une fois que Phoebe m'avait quitté, elle ne voulait plus me parler, mais notre relation s'était simplement tassé. Nous n'étions pas bons amis, je ne la détestais pas non plus - et je pensais que c'était son cas, malgré tout. Il s'est avéré que non. Enfin, que voulez-vous, j'ai laissé tomber l'idée de comprendre les nanas depuis que j'ai compris que le dessous de leur corps était bien plus expressif que la bouche.
...Et je promets de ne plus jamais faire de blague aussi crade.

« J'suis pas très doué pour m'excuser donc je fais de mon mieux. »

Haussement d'épaules, je donne l'air de m'en foutre à moitié alors que pas du tout. Je ne sais pas vraiment pourquoi je joue à ce jeu alors qu'elle me connaît bien, mais si je ne le faisais pas, je ne serai pas moi. Le mensonge fait parti de ma façon d'être - car je refuse d'afficher mes sentiments et de m'ouvrir aux autres. C'est une faiblesse, et jamais je n'y cèderai.

« Je vais pas te mentir, je sais pas pourquoi j'ai fait ça ni pourquoi j'ai décidé d'attendre aujourd'hui pour m'expliquer. Je suis pas quelqu'un qui réfléchit à ce qu'il fait, juste un con qui agit spontanément. »

Je désigne l'endroit d'un bref geste de main avant de laisser retomber mon bras. C'est ce que je décide de lui offrir en guise d'excuse - et croyez-moi, c'est bien plus évocateur que tout ce que je ne pourrai jamais dire. Elle est bien placée pour le savoir. Je ne suis pas un homme qui parle, je suis dans l'action - et ce que je fais sera toujours bien plus honnête que ce que je dis.

« Mais je sais aussi reconnaître quand j'ai déconné. »
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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: un mongole fier — phoebe   un mongole fier — phoebe 1400359500-clockVen 12 Aoû 2016 - 18:12
UN MONGOLE FIER

C’est… Tout ce que tu voulais. Tu es comblée. Tu attendais ce jour avec tant d’impatience… Tu te demandes encore si c’est réel, si tu es en train de rêver, si tu peux y croire. Tu veux y croire, oui. Finalement, tu te laisses emporter. Emporter par le doux son que tu ouïs.
Le silence. Car oui, tu n’as pas pu passer un seul jour sans te trimballer à droite, à gauche dans le but de te faire bien voir de l’administration. Et le voilà, ce jour. Tu t’affales dans ton canapé, allume la télévision et allonge tes jambes sur le côté, enfouies sous ton plaid doux comme un chinchilla. Tu fermes les yeux lorsque tu approches ta tasse de thé de tes lèvres sensuelles. Cette fois, tu peux te laisser aller. Tu comptes bien rester en pyjama-nounours toute la journée, cheveux très grossièrement attachés. La belle vie, quoi.

Tu sembles te réveiller lorsque quelqu’un toque à ta porte. Tu ne veux pas que ton repos prenne fin, alors tu continues d’espérer que la visite ne te soit pas destinée, quand bien même tu es seule aujourd’hui dans ton studio. Tu te lèves, avec ta tasse à la main, tu t’y cramponnes comme à ton dernier espoir. Tu ouvres.
Stephen.

Tout ton thé gardé dans ta bouche, plein de bave maintenant, s’échappe très rapidement jusqu’à rejoindre les pieds de Stephen. Heureusement, cela n’a pas touché son t-shirt ou sa veste adorée. Tu t’attendais à tout sauf ça.
Ton repos se meurt, c’est important dit-il. Il faut le suivre.
Tu détaches tes cheveux pour les transformer en crinière enflammée, enfile une tenue légère - débardeur rouge et mini-short blanc, et vous voilà une demi-heure devant une fête foraine. Ironique.

•••

On est arrivés. J'ai pris un pass chelou pour avoir les trucs illimités, bouffe incluse. Tiens, c'est pour toi.

Cet homme t’arraches un sourire nerveux. Tu veux bien croire à une soudaine envie de se repentir, mais pour quelqu’un d’autre. Lui ? C’est vrai. Tu l’as quitté, parce que tu étais rancunière, et c’est là un de tes défauts les plus détestables. Mais lui, il a mis des années à s’excuser. Fierté mal placée VS rancune ? Mh-hm, tu peux te faire un tant soit peu désirer.

Bref. Tu saisis le bon et lui fait un signe de tête en guise de surprise-remerciement-en-attente, le temps qu’il termine son discours dans le calme.

J'suis pas très doué pour m'excuser donc je fais de mon mieux.

Ton coeur se serre. Tu y crois presque. Puis ses petites manies refont surfaces - celles que tu connais bien. Le je-m’en-foutiste revoit le jour, tentant de te faire croire que ça ne compte pas pour lui. Tu souris avec tendresse.

Je vais pas te mentir, je sais pas pourquoi j'ai fait ça ni pourquoi j'ai décidé d'attendre aujourd'hui pour m'expliquer. Je suis pas quelqu'un qui réfléchit à ce qu'il fait, juste un con qui agit spontanément.

Il te montre du bras la fête foraine que tu avais déjà aperçue - tu t’en doutais un peu vu son expression. Tu le connais trop bien. Tu fixes son regard, qui n’ose pas réellement se poser sur le tien, puis souris de toutes tes dents.

Waw.

Tu le laisses languir encore un peu, tu réfléchis à son discours. Tu te surprends même en train de te demander si quelqu’un n’a pas pris son apparence. Vu ses mimiques, c’est impossible. Tu jettes un oeil aux deux billets, puis repose ton regard sur lui. Tu ne l’as jamais détesté - ou sur le coup, il y a des années. Tu lui en as voulu, mais ça aussi c’était passé depuis un moment. C’est ce que tu attendais. Une preuve qu’il n’en avait pas rien à foutre de sa connerie. Il est facile pour toi de pardonner face à des excuses, mais sans, tu restes rancunière à souhait et rien ne pourra te changer.

Tu es consciente du fait qu’il ne va pas se sentir à l’aise, mais tu le fais quand même. Tu te rapproches de lui, et tu passes ton bras sous le sien, pour te coller contre lui et le serrer légèrement, ta tête sur son torse avec le sourire. Tu ne tiens que quelques secondes pour ne pas le gêner plus que ça, et te recules.

Il t’en as fallu du temps. Mais bon, mieux vaut tard que jamais non ? … Cette phrase était prévisible. Trop banale. Je change... T’as enfin bougé ton cul ! Ça sonne mieux. Écoute je t’en voulais pour l’acte, mais surtout pour le fait que tu ne t’excuses jamais. T’as mis du temps à comprendre, mais finalement, t’es pas aussi con que ce que tu m’as montré. Tu dois te dire que je suis incompréhensible. Mais tu vas t’en remettre, je pense.

Tu te retournes pour observer les manèges que tu aperçois très, très haut dans le ciel. Tu rigoles nerveusement afin de cacher ton appréhension.

Au moins tu as mûri… Tu as fait l’effort de reconnaître ton erreur, de t’en excuser et j’apprécie, alors merci. J’accepte tes excuses, et ces billets. Mais ce n’est pas si simple que ça, maintenant il faut que ça m’amuse. Tu penses pouvoir le faire ? Tu seras totalement pardonné si tu y arrives.

Tu lui lances un sourire narquois et un clin d’oeil amusé. Autant ne pas gâcher le sacrifice de ton repos par une journée ennuyante et pleine de prises de tête.
©Gau
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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: un mongole fier — phoebe   un mongole fier — phoebe 1400359500-clockVen 21 Oct 2016 - 15:22
un mongole fier

Au moins, je l’avais fait, et j’avais réussi ma mission puisqu’elle avait accepté des excuses que je n’avais même pas directement prononcé. Tant mieux. Ce n’était pas mon truc. Si elle en réclamait, j’étais capable de prendre une pokerface digne des plus grands et prononcer machinalement les mots qu’elle mourrait d’envie d’entendre, mais je ne pense pas que ça change grand chose. J’imagine que le sentiment de regret était ce qu’elle recherchait - et elle avait gagné son pari, puisque je l’éprouvais. Je crois.

En réalité, je n’aurai pas su le dire.
J’étais du genre à éprouver des sentiments mais à si mal les comprendre que j’avais l’impression qu’ils n’étaient pas réels. Peut-être que je ne l’étais pas du tout - cette presque insensibilité me faisait peur parfois. Cela dit, je ne m’en battais pas seulement les couilles, mais j’avais décidé de profiter aussi des billets, puisque j’avais quand même mis l’équivalent de 0.65 pornos dedans. Je me dirigeais vers la première attraction, tirant douloureusement le poids lourd de son corps avec moi.

« T’as pris du cul ? »


Une façon de demander si elle avait grossi, tout en le faisant passer pour un compliment. Je ne comprendrai jamais le délire des filles de s’accrocher aux bras comme une sangsue, et je ne voyais pas comment on allait pouvoir jouer aux auto-tamponeuses de cette façon. Car oui, on allait le faire, c’était même la première attraction qu’on allait faire.

Elle voulait s’amuser ? On allait s’amuser. Et comme je n’ai aucune idée de ses goûts, qu’ils sont probablement pourris et que je suis incapable de comprendre les centres d’intérêt des gens étant donné comme les miens sont uniques, j’allais me contenter d’agir comme j’avais envie de le faire. D’un pas décidé, je me rendis vers l’attraction désirée…

« BOUGE DE LÀ FILS DE PUTE ! »

Voilà. C’est ce qui se passe quand le blaireau de l’entrée me laisse jouer à ce truc. Il faut dire que jouer aux voitures en ayant pour but de rentrer dans les autres, ça devrait finir en insultes. De base, les gens s’insultent sur la route alors qu’il n’y a jamais d’accident - imaginez quand l’accident est le but absolu. Forcément, je m’en doute à cœur joie. La plupart des joueurs sont des touristes ados qui ricanent aux insultes tout en semblant trop intimidé pour me les rendre malgré mes tentatives de motivation.

Je suppose que Phoebe s’amuse moins que moi, mais maintenant que je me suis construit un gang de potes, je ne peux pas les abandonner.

« TOM ! Arrête de tourner la tête quand tu rentres dans les gens ! Julien ! Tu-
- C’est John en fait.
JOHN ! Tes percutations sont bonnes, mais tes insultes pourries ! Toujours s’en prendre aux mères ! »

Décidément, la fête foraine était une bonne idée. Je pensais me faire chier, mais ces rencontres me redonnaient le moral. J’avais l’impression d’avoir de vrais amis, de nager dans un bonheur qui… putain, qu’est-ce que je raconte ? C’est juste marrant.

« Mr. Robbins, s’il vous plaît, surveillez votre langage et évitez de hurler. Les voisins sont mécontents.
- C’est quoi leur problème d’habiter à côté d’une foire ? »

Responsable relou. Cette après-midi allait être longue.
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