Sujet: [FINI] AFTER. ft. Killiam Mer 12 Juil 2017 - 0:57
I
l n'avait pas une seule goutte d'alcool dans le sang et c'était surement un miracle. La soirée s'étaient déroulés dans les rires - les pleurs aussi - sous la boisson, la nourriture à foison et les discussions sans queues ni têtes - bref, comme d'habitude. Il n'avait ingurgité que du coca - jusqu'à en avoir presque mal au ventre - et des biscuits apéros -- gueule de bois évitée, donc.
Pour toi, c'était une tout autre histoire. Un bras dans ton dos et il semblait te soutenir alors que vous marchiez jusqu'à son bungalow après avoir dit au revoir à tout le monde - même si, justement, tout le monde étaient beaucoup trop déchirés pour avoir l'air d'avoir compris quoique ce soit.
C'était l'été et la nuit se trouvait être chaude, comme à son habitude. Il sentait ton poids contre lui, alors que sur son autre épaule, se trouvait ton sac avec les bouteilles vides et ta putain de cuillère sortie dont ne sait où.
- aller, chou, encore un petit effort, essaie de pas me dégueuler dessus sinon je te casse la gueule, mh ? fit-il innocemment alors que vous arriviez devant la porte, qu'il poussait tant bien que mal avant de te traîner jusqu'à ta chambre avec l'impression de ne plus avoir de dos ni de colonne vertébrale.
toujours si petits, ses muscles, mh ?
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Sujet: Re: [FINI] AFTER. ft. Killiam Mer 12 Juil 2017 - 1:11
After
feat. Ezéchiel Prince date. deuxième semaine de juillet
Tu te sens horriblement bien. Vraiment, vraiment bien. Peut-être un peu trop bien, même. Tu es dans cet état où tout te fait rire, où tout te semble beau, et lumineux, et parfait, et joyeux, et tendre, et chaud, et rigolo, et tu ne sais pas. Mais tout est parfait. A vrai dire tu as bu, beaucoup plus bu que d'habitude – merci à la tequila. Peut-être à cause du fait que tu avais cette envie d'être si proche d'Ezéchiel qu'il fallait un moyen pour que tu ne le sois pas, alors tu avais bu, beaucoup, avec plein de gens différents, pour ne pas être trop prêt d'Ezéchiel, pour ne pas avoir envie de lui tenir la main, pour ne pas avoir envie de l'embrasser tout le temps.
Tu as une terrible envie de l'embrasser.
Et il prend la parole, et tu laisses échapper un rire avant de mettre ta main sur ta bouche pour ne pas réveiller tes colocataires. Ça se faisait un peu, niveau politesse tout ça machin. Vous arrivez enfin dans ta chambre et tu te laisses tomber sur le lit, peut-être avec un peu trop de brutalité, et un rire t'échappe. C'était rare que tu boives autant, et quand c'était le cas, tu dormais souvent sur place, dans un lit quelconque, ou sur un canapé. Qu'importe.
— Hé, Ezé...
Le diminutif vient tout seul entre tes lèvres, et tu attrapes sa main, le tires contre toi et tu souris, un peu plus, beaucoup trop. T'es heureux, Killiam. Vraiment heureux, et c'est un bonheur que tu découvres, que l'alcool t'aide à découvrir, aussi. Mais c'était bien, et tu étais horriblement bien, et horriblement heureux, et tu avais l'impression que ce trop plein de bonheur ne pouvait pas durer, qu'il y aurait forcément quelque chose de mal après mais, tant pis. Tes mains attrapent ses hanches et l'approches de toi alors que tu es assis sur le lit, et tu relèves la tête vers lui, attends qu'il s'abaisse un peu pour enfin, enfin embrasser ses lèvres.
Et qu'est-ce que ça t'a manqué.
— Merci d'être venu.
C'était bien, cette journée était bien, tout était bien, tout était parfait et tu étais aux anges, vraiment. Et tu ne te souviens pas d'avoir été aussi heureux un jour. Mais l'alcool aide sûrement à ton bonheur.
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Sujet: Re: [FINI] AFTER. ft. Killiam Mer 12 Juil 2017 - 1:36
U
ne fois dans la chambre, il referma la porte d'un coup de pied avant de laisser glisser ton sac au sol dans un bruit mat. Quelques pas et il te laissait t'écrouler sur le lit avec un soupire de soulagement en roulant un peu des bras pour éviter de douiller le lendemain.
La soirée avait été spéciale -- oui, c'était le mot. Premièrement parce qu'elle n'était pas véritablement joyeuse avec le départ de Colton et l'état de Joy où il avait bien du passer des heures pour lui dire plein de choses réconfortants - à sa façon - mais parce qu'elle avait été aussi très mouvementé avec toute la clique des Blasters qui s'étaient ramenés et pleins d'autres personnes dont il avait déjà oublié le nom. Puis tout ce truc avec toi, parce qu'il n'arrivait pas à te lâcher des yeux, parce qu'il n'arrivait pas à te sortir de sa tête, parce qu'il n'arrivait pas à détacher son regard de tes lèvres.
Il a une terrible envie de t'embrasser.
— hé, ezé...
Il sursaute en sortant de sa léthargie, alors que tu lui agrippes ta main pour le forcer à se rapprocher puis, sans véritablement hésiter, il vient s’asseoir sur tes jambes, reposant ses genoux sur le lit alors que ses bras encerclaient - par automatisme - ta nuque, comme si toute l'action lui était naturelle.
Il te voit si heureux, si loin de toute préoccupation et ça le fait doucement rire, d'un rire heureux de pouvoir te contempler de cette façon, de te savoir dans cet état malgré que ce soit grâce à l'alcool. Il voulait que tu sois toujours heureux.
— merci d'être venu.
Son rire s'arrête et il te regarde, penche la tête alors que ses prunelles se font plus douces, plus tendre, plus amoureuse tandis que son cœur se met à battre toujours plus fort -- comme d'habitude. Il est attendrit, tu l'attendris, alors qu'il te trouve mignon, tout simplement. Il dépose ses deux mains sur tes joues alors qu'il te détaille, une de celle-ci venant caresser ta peau, venant titiller tes piercings puis se balader sur tes lèvres.
(( l'esquisse d'un sourire ))
— me remercie pas, abruti.chuchote-t-il en réponse.
et il dépose ses lèvres sur les tiennes, enfin.
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Sujet: Re: [FINI] AFTER. ft. Killiam Mer 12 Juil 2017 - 1:58
After
feat. Ezéchiel Prince date. deuxième semaine de juillet
Il s'assoit sur toi et tu souris un peu plus, tes mains glissant de ses hanches à l'arrière de ses cuisses, passant par ses fesses sans que tu t'en aperçoives vraiment, trop obnubilé par ses yeux. Tu aimais ses yeux. Tu aimes ses yeux, leur couleur ambrée si unique, que tu n'avais vu chez personne d'autre que lui. Ses yeux qui te regardaient avec toute cette tendresse, tout cet amour que tu n'avais jamais vu ailleurs ; ton cœur en bondissait dans ta poitrine. Son regard t'embrase et tu aimerais savoir si le tien à le même effet sur lui. Question de fierté.
Et ses doigts viennent jouer avec ton piercing à l'arcade et tu hausses un peu les sourcils, surpris avant de rire légèrement. Tu ne le lâches pas des yeux. Tu as une terrible envie de l'embrasser. Tu as envie de lui dire que hé non je suis pas un abruti, mais les mots n'ont pas le temps de se mettre en forme dans ton esprit que déjà, ses lèvres viennent se déposer sur les tiennes, enfin. Vous aviez eu des regards, des caresses légères, invisibles à la vue des autres. Il y avait eu quelques sourires tendres lancés au travers de la pièce, quelques touchés doux quand c'était possible, quand tu te le permettais et qu'il se le permettait aussi, caché du regard des autres, dans votre bulle d'intimité, avant qu'elle n'éclate d'un rire, un shoot d'alcool ou d'un verre renversé. Mais ce n'avait pas été suffisant. Et finalement, tu as connu ce manque. Ce manque de lui, alors qu'il était là, présent, tout prêt de toi, et tu n'as pas aimé ça. Tu as détesté ça même.
Alors quand il t'embrasse enfin, quand vos lèvres se retrouvent enfin, tu en profites car cela fait des heures que tu n'as pas pu l'embrasser alors qu'il était juste là. Tes doigts se resserrent sur l'arrière de ses cuisses, tu le rapprochent de toi, parce qu'il t'a manqué, alors qu'il était tout prêt. Pourquoi et comment sa présence t'est-elle devenue indispensable en si peu de temps, en moins d'une semaine ? Tu ne comprends pas. Puis ton cerveau n'est pas vraiment en état de comprendre. À vrai dire, il ne comprend que la sensation de vos lèvres, s'embrassant, de vos langues, s'unissant, de tes doigts serrant sa peau à travers son jean. Puis des baisers tendres, ton visage qui vient de nicher dans son cou pour respirer, comme si tu avais oublié comment respirer en l'embrassant.
— Tu restes ce soir, hein ? Enfin. Dormir. C'était pas une proposition pour. Enfin. Je. Pas que ça me dérangerait. Mais c'est juste. Pour dormir. Aaaah. Tu me fais dire n'importe quoi.
Tu enfouis un peu plus ton visage dans le creux de son cou, et si tu n'étais pas si alcoolisé, tu serais sûrement en train de rougir sur ce que tu as insinué.
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Sujet: Re: [FINI] AFTER. ft. Killiam Mer 12 Juil 2017 - 2:32
I
l te sentait répondre au baiser avec une joie palpable. Il sentait chacune de tes caresses lui refiler des dizaines et des dizaines de frissons, il sentait ton corps contre le sien, peut-être plus chaud que d'habitude. Savais-tu à quel point tu le rendais sensible quand tu étais si proche de lui ? il en doutait -- il l'espérait.
Tu sentais l'alcool. Mais ça ne le dérangeait pas plus que ça alors qu'il approfondissait le baiser en le rendant plus envieux, plus affamé - dû à cette distance qui s'était imposée ; vous ? amis ? qui y croyaient encore ? Alors que chaque regard, chaque parole, chaque caresses, semblaient dénoncer votre relation comme si elle tombait sous le sens.
Il sentait ton piercing à la langue alors que vos bouches s'épousaient comme si elles avaient été faites dans le même moule et ça lui fait tout drôle, ça lui fout des pensées bizarres et une chaleur indécente.
Il avait envie de plus, toujours plus, mais toute bonne chose à une fin et tu finis par te détacher alors qu'il reprends sa respiration, soudainement conscient de l'avoir bloqué tout ce temps, beaucoup trop pris dans l'action et le moment. Il sent tes mains sur ses cuisses le serrer un peu plus fort, avec tes doigts qui y inscrivent une pression toute particulière qui lui remue l'estomac, alors que tu viens, une fois encore, nicher ta tête dans son cou -- savais-tu à quel point il adorait ça ? quand ta respiration s'écrase contre sa peau et lui refile cette chair de poule, presque obscène ?
— tu restes ce soir, hein ? enfin. dormir. c'était pas une proposition pour. enfin. je. pas que ça me dérangerait. mais c'est juste. pour dormir. aaaah. tu me fais dire n'importe quoi.
Il rit, d'un rire clair qui se répercute dans toute la pièce et il se colle toujours plus à toi, alors qu'à présent, il semblait impossible de vous serrer encore plus l'un contre l'autre - jusqu'à ressentir les battements frénétiques de ton cœur, qui l'attendrit d'autant plus. Une main vient se perdre dans ta chevelure, caressant les mèches décolorés à la couleur qu'il adorait alors que son murmure se glissait tout contre ton oreille, étrangement sensuel :
— pourquoi ? qu'est-ce qui ne te dérangerais pas ? je vois pas très bien où tu veux en venir... et il se savait perfide alors qu'un autre rire vint secouer son corps ; et peut-être que lui non plus n'avais jamais été aussi bien - à moins que ce soit son état habituel à tes côtes, en ce moment.
— je reste, je reste... j'ai la flemme de sortir et je suis bien là... en plus, j'ai aussi envie de dormir avec toi. confia-t-il enfin avec une légèreté qu'il n'offrait qu'à toi.
— en tout cas, moi, je ne trouve pas que tu dis n'importe quoi. au contraire, tu dis des choses très, très intéressantes.
et il vint mordiller le lobe de ton oreille
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Sujet: Re: [FINI] AFTER. ft. Killiam Mer 12 Juil 2017 - 14:44
After
feat. Ezéchiel Prince date. deuxième semaine de juillet
Son rire te fait sourire, puis sa voix, tout contre ton oreille te fait fermer les yeux, resserrer ton emprise sur ses cuisses et si tu pouvais le presser un peu plus contre toi, tu le ferais. Il te dit qu'il reste et ça te fait sourire contre sa peau, ça te rend un peu plus heureux, comme si tu pouvais l'être un peu plus à chaque fois qu'il ouvrait la bouche. Sa dernière phrase vient couper ta respiration, vient l'approfondir ensuite et tu te mords la lèvre alors qu'il te fait découvrir toutes ces sensations que tu n'as jamais connu avec quiconque. L'ambiance de la chambre semble se réchauffer, se fait plus palpable et tu redresses le visage pour chercher ses lèvres, les embrasser, les conquérir. Parce qu'il a ce pouvoir sur toi, de te donner envie de l'embrasser de plus en plus, toujours plus, sans jamais t'arrêter.
Il a ce pouvoir sur toi qui te fait être instinctif, naturel. Il a ce pouvoir sur toi qui te fait ne plus réfléchir, ne plus penser. Il a ce pouvoir sur toi qui fait agir ton corps tout seul, le serrer un peu plus contre toi, couler tes mains le long de l'arrière de ses cuisses, caresser ses fesses – sans que tu n'en sois gêné, comme si tout était naturel – avant de glisser sous son t-shirt, tes doigts tenant ses hanches, caressant sa peau douce ; il a la peau extrêmement douce. Peut-être que tu ne devrais pas faire tout ça, parce que tu as trop d'alcool dans le sang, parce que tu ne réfléchis pas, parce que tu ne penses pas à comment vous pourrez vous sentir l'un et l'autre demain, à savoir si tu en seras gêné, honteux. Et pourtant tu le fais quand même, sans réfléchir, sans considérer tout ce que tu aurais considéré normalement.
Mais tant pis. Tant pis.
Et peut-être que tu as envie de découvrir un peu plus sa peau, peut-être que tu as envie de l'embrasser un pue plus profondément, de pouvoir sentir la chaleur de sa peau contre la tienne. Le découvrir un peu plus. Sans réfléchir, sans penser, sans songer. Et c'est sûrement pour ça que tu te recules légèrement, glissant tes mains dans son dos avant de relever le t-shirt et de le lui enlever. Tu ne veux pas réfléchir. Et tu sais qu'il ne se passera pas grand chose, voire rien, ce soir. Mais tu as juste envie d'apprendre, de connaître un petit peu, pour tâtonner de moins en moins. Et c'est pour ça que tes mains glissent de nouveau dans son dos dès que tu en as la possibilité, après avoir laissé tomber son t-shirt juste à vos pieds.
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Sujet: Re: [FINI] AFTER. ft. Killiam Mer 12 Juil 2017 - 15:47
I
l y avait ce truc dans l'air, cette atmosphère un peu étrange, celle un peu trop chaude, un peu trop douce, un peu trop agréable. Un instant volé, intime et particulier qui n'appartenait qu'à vous et à personne d'autre. Et peut être avez vous oubliez où vous étiez, peut-être avez vous oubliez les personnes qui logeaient, peut-être que, là, maintenant, il n'existait que vous.
Le baiser se fait passionné, enflammé, avec un empressement tout particulier, teinté d'une langueur qui semblait inscrire l'action dans le présent comme pour ne pas l'oublier. Il sent ton corps contre le sien, il sent chaque pression au bout de tes doigts, il sent tes cheveux, si doux, sur ses mains, il sent ta langue s'emmêler, se lier, s'embraser. Il ressent le fait que tu en veux plus et il ressent la même chose. Plus de quoi ? Il ne sait pas - mais il en veut plus, toujours plus.
Et tes mains s'activent dans son dos, sur ses fesses - et il frissonne - puis sous son haut. Un tremblement le parcourt alors que tes doigts frais se balade sa peau comme pour la connaître, pour l'apprendre, sûrement par cœur. Il sentait son visage s'embraser alors que tes mains, étrangement douce, l'exploraient -- savais-tu qu'il en avait déjà rêvé, de ces mains ? celles qui parcourt les cordes avec cette facilité qui n'appartiennent qu'à elles, peut-être les avait-il trop observé ? trop imaginé ? trop fantasmé ? sûrement, mais il n'en avait plus honte ; plus maintenant.
Tu avais la faculté de le rendre fou, de lui faire perdre pied. A tes côtés, il semblait découvrir une autre part de lui-même, une part plus humaine, plus franche, plus entière. Savais-tu à quel point il te trouvait beau ? Si simplement, si justement. Savais-tu à quel point il te cherchait du regard, dans les couloirs ? Peut-être l'avais-tu vu, près de ta classe, dans le seul but de pouvoir te regarder, juste un peu, un tout petit peu, avant que tout cela s'évanouisse. Savais-tu à quel point il avait envie de toi ? Depuis des lustres, des jours, des mois, mais il n'en avait pas honte ; non. Vous étiez encore des adolescents, presque des adultes, qui se découvraient, se cherchaient, s'exploraient et il trouvait ça si naturel, comme si ça tombait sous le sens, qu'il n'avait pas cette gêne de faire, de dire et de penser.
Et puis tu lui agrippas le haut pour le lui retirer, faisant tomber son t-shirt sur le sol, à vos côtés. Peut-être que c'est à cet instant, à cet instant précis, que son esprit un peu tordu se remit en marche pour fonctionner à une allure démentielle -- alors que tes doigts le parcouraient, que ton souffle l'écrasait, que son corps t'était exposé. Alors c'est un baiser, un baiser peut-être désespéré, trop amoureux, trop impatient, qu'il t'offrit sans détourt alors que lui même vint délaiser ton visage pour glisser ses mains sous ton haut, touchant délicatement ton ventre avant de maintenir ta taille. Peut-être que c'est durant cet élan d'amour que ses neuronnes dérapèrent alors que, subitement, tout semblait lui tomber dessus avec une violence toute particulière.
Très vite, il fit le lien avec tes dernières paroles, il fit le lien avec l'alcool qui embuait ton cerveau, il fit le lien avec les capotes qui se trouvaient toujours dans ton sac, il fit le lien avec cette atmosphère étrange qui vous collaient à la peau, il fit le lien avec la discussion qu'il avait échangé avec Narcisse, il fit le lien avec ses fantasmes et ses désirs qui ne le lâchaient plus. Alors son visage s'embrassa d'une telle force, qu'il était impossible que tu ne le sentes pas rougir. Il ne l'avait jamais fait avec un homme et il était certain que toi non plus, sachant pertinemment que vous n'étiez absolument - absolument - pas prêt pour ça ; du moins, lui ne l'étais pas, pas comme ça alors que tu pouvais à tout moment tomber dans un coma éthilique ou lui vomir fans la bouche.
C'est pour cette raison qu'il calma ses ardeurs, qu'il rendit le baiser moins sauvage et plus calme, plus lent, plus doux. Sans pour autant retirer ses mains, allant lui aussi caresser ton dos nu pour y toucher ta colonne vertébrale et tes omoplates avec une curiosité particulière ; physique. Bien malgré lui, il se détacha légèrement, gardant vos lèvres liées dans un contact chaste alors que ses yeux s'ouvraient lentement, très peu, assez pour pouvoir t'observer, te voir, te dévorer du regard.
— moi qui pensais que tes regards durant la soirée étaient amoureux, en fait, tu voulais simplement me désabiller pour me mettre dans ton lit, pervers... souffla-t-il amoureusement, amusé, dans le seul but de te taquiner.
et il n'avait pas honte, il n'était pas gêné.
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Sujet: Re: [FINI] AFTER. ft. Killiam Mer 12 Juil 2017 - 16:31
After
feat. Ezéchiel Prince date. deuxième semaine de juillet
Le tremblement de tes mains sur son dos que tu apprends, sur ses hanches que tu connais, que tu découvres d'une toute autre manière, et sous tes doigts, Killiam, il te semble beau. Il te semble magnifique, alors que ton regard ne l'a pas encore effleuré. Sous tes mains tremblantes, hésitantes, peu connaisseuses, il te semblait si magnifique, si attirant, si désirable. C'est quelque chose que tu apprends, que tu découvres totalement. Tu n'as jamais trouvé quiconque désirable, attirant, beau, magnifique. Tu n'as jamais été attiré par les courbes des uns ou des autres, des unes ou des autres. Ton regard ne s'est jamais porté sur un homme ou sur une femme ; tu savais dire quand quelqu'un était beau, quand quelqu'un avait du charme, mais plus par une sorte de norme que tu avais apprise, une norme que tu avais assimilé... mais jamais parce que toi, tu trouvais quelqu'un de beau, de désirable.
Tu avais toujours trouvé Ezéchiel mignon, il avait ce charme bien à lui, cette beauté que tu pensais normée, mais non. C'est toi qui l'avais toujours trouvé beau. Il t'avait toujours attiré, en fin de compte, il y avait toujours eu quelque chose de spécial de ton côté, peut-être à cause de sa drague, peut-être à cause de son regard, bordel son regard, son caractère peut-être, cette façon que vous aviez de vous taquiner, cette relation que vous aviez construit à coup de réparti, de piques, d'aide et que vous aviez finalisée à coup de pleurs et de disputes. Alors peut-être que tout ce que vous aviez toujours été, ça te le faisait être désirable, attirant, beau. Si beau, sous tes doigts.
Ses doigts glissent sur ton ventre, font contracter tes abdominaux sous le contact avant de rejoindre ton dos. Et tu découvres, découvres, découvres encore et encore ces baisers passionnés, ces caresses, cet apprentissage de l'autre. Tu découvres, découvres, découvres encore et toujours ces souffles courts, ces soupirs qui s'échappent de vos lèvres. Et tu mentirais si tu disais que ça ne te faisait rien ressentir. Puis il s'éloigne, doucement, et sa voix vient couper le silence. Tu lui tires la langue avant de poser ton front contre son épaule, marmonnant alors :
— C'toi qui a commencé. Puis c'est toi qui a acheté les capotes. Et puis. Non. Je veux pas que te mettre dans mon lit. Puis t'as déjà été dans mon lit, t'y as même fais une sieste. Et arrête de m'embêter.
Un baiser que tu déposes sur sa clavicule, un autre contre sa gorge.
— C'est juste... bien.
Agréable, chaud, tendre, amoureux. Bon
— Puis t'es beau aussi, c'ta faute. Et sobre j'aurais pas fais tout ça. L'alcool ça m'rend genre, t'sais, bien. Plus mieux. Plus cool, pas de questions, tout ça. J'fais juste ce que j'veux sans, m'dire : wow non faut pas c'pas bien ça se fait pas, j'm'en fous. J'ai envie, j'fais. L'alcool c'est bien. J'suis bien.
Quand tu es bourré, quand l'alcool coule dans tes veines, tu as juste l'impression d'être une version améliorée de toi-même, un Killiam moins fermé, plus ouvert, moins faisant parti du décors, plus sûr de soi, sans hésitations, questionnements, peurs et tout le reste. L'alcool ne t'a jamais fait faire de choses que tu as regretté – pour le moment du moins – et il t'a toujours donné un coup de pouce pour oser faire ce que tu n'osais pas. Comme embrasser Ezéchiel. Comme le tenir contre toi comme ça. Comme oser déposer ces baisers sur sa clavicule, sur sa gorge, chose que tu as eu terriblement envie de faire au cours de la semaine, mais que tu n'as pas osé. Alors tu le fais, sans hésitation, sans regret. Juste pour te lancer, juste pour te donner un coup de pouce, pour que ce soit plus facile plus tard.
La seule chose que tu te refuses de faire bourré, c'est lui dire et de lui montrer ô combien tu l'aimes.
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Sujet: Re: [FINI] AFTER. ft. Killiam Mer 12 Juil 2017 - 18:33
I
l n'avait plus de notion du temps, un peu comme si l'instant se trouvait figé, comme si le jour ne viendrait jamais, comme si, peut-être, si vous y croyez un peu, vous pourriez rester ainsi pour l'éternité, juste tout les deux -- et il avait envie d'y croire juste encore un peu, juste ce qu'il faut pour le rendre heureux.
— ils ne sont pas pas pour toi, crétin... enfin pas vraiment. enfin si, mais. raaah, toi aussi tu me fais dire n'importe quoi... et oui. une sieste. juste une sieste. et il accentuait le mot pour y écouler les sous-entendus, ses mains griffant légèrement ta peau en tant que caresse alors qu'il te cherchait du regard, sans que cela soit possible.
{ un baiser ; un deuxième }
— c'est juste... bien.
un silence a s s o u r d i s s a n t
— puis t'es beau aussi, c'ta faute. et sobre j'aurais pas fais tout ça. l'alcool ça m'rend genre, t'sais, bien. plus mieux. plus cool, pas de questions, tout ça. j'fais juste ce que j'veux sans, m'dire : wow non faut pas c'pas bien ça se fait pas, j'm'en fous. j'ai envie, j'fais. l'alcool c'est bien. j'suis bien.
Il était certain à présent, certain que tu ne savais pas la force d'attractivité que tu lui foutais au visage sans qu'il ne puisse rien y faire. La force de tes mots possédait un grand pouvoir, celui de lui retourner l'estomac, de le réchauffer de l'intérieur, de faire battre son cœur. C'était différent des preuves physiques, différents des regards, des caresses, c'était quelque chose de grisant qu'il adorait et dont tu ne t'adonnais que très peu, rendant chaque fois la chose encore plus puissante et affolante qu'elle ne l'était déjà.
Un nouveau rire débuta dans sa gorge alors qu'il t'embrassait l'oreille avec bonheur. Tu le rendais heureux, indubitablement heureux et il savait que, sans cet alcool, oui, tu n'aurais pas réagit de la même façon mais tu aurais pensé à réagir de la même façon -- et bizarrement, ça lui plaisait tout autant, ça le flattait aussi, tout en ayant envie de te donner plus, toujours plus ; de soi même.
— merci pour le compliment, murmura-t-il, amusé, toi aussi t'es plutôt pas mal dans ton genre. puis, j'vois ça. j'aime bien. mais j'aime aussi ton côté mystérieux-imperturbable-et-timide, genre, quand t'es pas shooté à la tequila... t'as pas besoin d'alcool, avec moi. et il se décala un peu, juste assez pour te dégager de son cou pour avoir l'occasion de t'embrasser le nez - puis les joues, puis le front, puis les paupières et enfin les lèvres.
En se détachant, il avait du retirer ses mains de ton dos alors qu'elles reposaient à présent sur ta poitrine. Puis comme mû par l'envie de ne pas te laisser en reste - puis par curiosité on va l'avouer - et se sentir un peu moins seul, il activa ses doigts pour te retirer à ton tour ton haut et le jeter il ne sait où dans la pièce ; le tout avec une rapidité vertigineuse alors qu'il appuyait à nouveau ses deux mains sur ton torse, maintenant dénué de tissu, pour te forcer à t'allonger.
Vu ton état, ce ne fut pas bien compliqué et déjà il te rejoignait, vos têtes très proches du mur alors qu'il se glissait sur le flan, laissant glisser ses mains dans ton dos pour se caler tout contre toi - ressentir ta chaleur, ta peau et les battements de ton cœur alors que son souffle se tranquillisait, reprenant une inspiration équilibré, dégageant toute les mauvaises pensées qui assaillaient son occipital de choses peu recommandables.
— je t'aime.
et lui aussi profitait de ton état pour dire les choses, par envie
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Sujet: Re: [FINI] AFTER. ft. Killiam Mer 12 Juil 2017 - 23:16
After
feat. Ezéchiel Prince date. deuxième semaine de juillet
Il te remercie et tu ris un peu. Ce n'est pas un compliment, pas vraiment. S'il savait tout ce que tu pensais de lui, dans ta tête, là, peut-être, qu'il verrait ça comme un compliment. Il est pas que beau, il est magnifique, c'est un soleil dont les rayons te réchauffent le cœur et ça te rend tellement heureux.
— Puis, j'vois ça. J'aime bien. Mais j'aime aussi ton côté mystérieux-imperturbable-et-timide, genre, quand t'es pas shooté à la tequila... T'as pas besoin d'alcool, avec moi. — J'suis pas mystérieux imperturbable et timide. Tu m'perturbes. Et j'suis pas timide, juste, genre, discret. Et pas mystérieux, j'ai rien d'mystérieux.
Il dépose quelques baisers tendres sur ton visage qui te font un peu rire avant qu'il ne t'embrasse avant de se reculer pour pouvoir retirer ton t-shirt, et tu as un léger frisson quand le vêtement passe ta tête. Il te force à t'allonger, s'allongeant avec toi sur le flanc et pendant un instant, tout tourne autour de toi, toute ta chambre semble tourner et tu fermes les yeux, portant une main trop rapide à ton front. Il se cale contre toi et sa chaleur se propage à ton corps avant que sa voix ne vienne briser de nouveau le silence. Tu te mords la lèvre, sans pouvoir répondre et tu soulèves les paupières, le monde ne tournant plus autour de toi.
— Tu profites affectueusement de moi au lieu de profiter sexuellement de moi ? T'es bizarre. Normalement c'est l'contraire, t'sais.
Puis ton cerveau semble percuter les phrases précédentes et, alors que ta main se pose mollement sur sa hanche, tu cherches son regard du tien gris, un peu voilé et dilaté par l'alcool.
— J'ai besoin d'l'alcool pour oser faire les trucs. J'les fais pas, sinon. T'sais, ma tête me dit qu'il faut pas que ça se fait pas machin. Genre, ma tête de sobre me dirait clairement qu'il faut pas que je te dise ça. Et ma tête de sobre m'aurait interdit de t'embrasser dans le placard, genre, jamais. J'l'aurais pas fais. Donc, j'en ai besoin, un peu, t'sais pour, oser les trucs machin et comme ça tu sais les trucs. J'sais que t'aimes savoir les trucs, quand j'parle et tout t'sais, mais, j'parle pas sobre. J'dis pas que j'vais me bourrer la gueule pour t'parler mais genre, un peu, de temps en temps, pour oser te dire des trucs, ça m'décoince. Et te moque pas. Et genre, chut. Tu rigoles pas.
Et tu fronces un peu les sourcils, voulant lui jeter un regard méchant sans y arriver, pour lui dire de pas se moquer de toi. Tu es tellement bourré ce soir Killiam, que ça pourrait presque en devenir drôle. Il pourrait te poser toutes les questions du monde, tu y répondrais sans aucune honte.
InvitéInvité
Sujet: Re: [FINI] AFTER. ft. Killiam Jeu 13 Juil 2017 - 0:13
I
l voit dans ton comportement que tu sembles - peut-être - avoir eu un vertige après avoir déblatéré des paroles qui le fit doucement rire alors qu'il se rapprochait un peu de toi, venant faire des arabesques dans ton dos avec cette délicatesse tendresse.
— dit ce que tu veux, t'as un côté mystérieux quand on te connais pas, en mode distant et tout, ça pique la curiosité... timide, discret, c'est l'même truc, et il levait les yeux au ciel, amusé,et j'aime entendre que je te perturbe.
— tu profites affectueusement de moi au lieu de profiter sexuellement de moi ? t'es bizarre. normalement c'est l'contraire, t'sais. — mmmmh... vu ton état, t'aurais déjà du mal à mettre une capote alors non, j'me tiens tranquille et c'est bien dommage si tu veux mon avis... normalement elles étaient pour narcisse. les préservatifs j'veux dire, mais bon... elles ont un goût à la fraise, ça aurait été cool... mais trop peur que tu me dégueules dessus, si on fait quoique ce soit. fit-il dans une moue comme s'il était vraiment embêté, alors qu'il savait pertinemment que ce n'était absolument pas la véritable raison. De plus, dire ces trois petits mots lui brûlait la langue toute la journée sans trouver réellement le bon moment pour le dire, alors oui, il comptait en profiter.
Il plongea dans tes yeux gris - les savais-tu à ce point hypnotisant ? - transformés par l'alcool alors qu'il vit un éclair de compréhension dans l'iris de ceux-ci.
— j'ai besoin d'l'alcool pour oser faire les trucs. j'les fais pas, sinon. t'sais, ma tête me dit qu'il faut pas que ça se fait pas machin. genre, ma tête de sobre me dirait clairement qu'il faut pas que je te dise ça. et ma tête de sobre m'aurait interdit de t'embrasser dans le placard, genre, jamais. j'l'aurais pas fais. donc, j'en ai besoin, un peu, t'sais pour, oser les trucs machin et comme ça tu sais les trucs. j'sais que t'aimes savoir les trucs, quand j'parle et tout t'sais, mais, j'parle pas sobre. j'dis pas que j'vais me bourrer la gueule pour t'parler mais genre, un peu, de temps en temps, pour oser te dire des trucs, ça m'décoince. et te moque pas. et genre, chut. tu rigoles pas.
Parce qu'il riait vraiment alors que son corps se trouvait secoué par celui-ci. Il se sentait léger, il se sentait bien à mesure que tu parlais, à mesure que le temps s'écoulaient, tout les deux emmêlés. Il y a que tes paroles lui avaient vraiment, vraiment, fait plaisir et qu'il sentait son cœur se réchauffer toujours un peu plus. Tu le remplissais un peu plus d’orgueil, parce qu'indéniablement, ça le flattait. Ça le flattait de savoir que tu faisais tant d'effort pour lui, tant d'effort sur toi, que tu mettais au point des stratagèmes pour lui dévoiler des trucs et même si ça le surprenait un peu, il en était véritablement heureux.
Son rire fini par s'éteindre pour ne pas trop, trop, te taquiner, alors que tu venais de lui montrer un nouvel aspect de ta personnalité. Ça ne le dérangeait pas, que tu ais besoin d'alcool pour faire des trucs comme ça, pour lui parler aussi franchement, pour oser faire des trucs avec lui que tu ne ferais pas, sobre. Parce que malgré qu'il ait besoin d'entendre, de savoir, de comprendre par la parole, il savait aussi bien, bien des choses sans que tu ais besoin d'ouvrir la bouche.
— t'es mignon, parce que sans déconner, tu l'étais vraiment,j'me moque pas, j'trouve ça attendrissant et j'vois ce que tu veux dire avec l'alcool, toussa... mais t'sais, j'vois tes efforts hein, j'vois aussi des choses sans que tu ais besoin de me le dire et dans tout les cas, ça me flatte beaucoup. poursuivit-il, goguenard, j'dis justement que maintenant qu'on a traversé tout ça, machin, et il te piquait ton tique de langage, baaah... t'as pas à m'prouver quoique ce soit ou quoi, ok ? j'le vois dans ton regard, dans tes gestes et tout.
j'le vois, que tu m'aimes, un peu, beaucoup, passionnément
—et donc là... tu t'es bourré la gueule pour me mettre dans ton lit, si je suis bien ?
à la folie
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Sujet: Re: [FINI] AFTER. ft. Killiam Jeu 13 Juil 2017 - 0:30
After
feat. Ezéchiel Prince date. deuxième semaine de juillet
Tu vas pour lui dire que tu vas pas dégueuler, t'as pas envie de dégueuler, t'as juste la tête qui tourne un peu si tu bouges trop vite, rien de bien méchant. Tu vas sûrement avoir mal à la tête demain, mais c'est tout. T'as pas envie de dégueuler. Et tu ris, un peu.
— J'ai acheté des capotes pour Narcisse ?
Ça te fait rire, un peu, beaucoup, mais tu te retiens, parce que t'as quand même des colocataires, et qu'il est quand même quatre heures du matin, alors il faudrait rester un peu silencieux, un peu discret. Il rit, il se moque de toi et tu râles pour la forme, enfonçant ton visage dans l'oreiller un instant avant de tourner de nouveau le visage pour le regarder, l'observer. Il est beau.
Tu l'écoutes, attentivement, te concentrant sur ses lèvres d'où s'échappent ces mots emplis de sens, qui te demandent une attention toute particulière et tu écoutes, concentré. Et il te dit toutes ces choses, il te dit que ça le flatte, qu'il comprend, que t'as pas besoin de te forcer. Et sa question te fait rire, un petit peu et tu relèves ton regard vers le sien.
— Nan, pas pour ça, parce que genre, t'sais, c'est. Mon truc là, il me rend stone quand j'l'utilise, et ç'm'a rendu un peu genre, t'sais, dépendant tout ça de cet état trop bien. Toi dans mon lit, c'est un plus. Un très gros plus. C'est, cool. Genre, bien. T'sais ? Juste. Wow quoi.
Un silence, très court, peut-être plus long que tu ne le crois, le temps n'a pas la même unité quand tu es bourré, Killiam. Tu ouvres la bouche, la refermes, lui souris, alors que tes doigts dessinent des arabesques sur sa hanche, sa taille, ses côtes, sa hanche, ses côtes, sa taille de nouveau.
— Hé, Ezé... lâches-tu dans un chuchotis doux : T'as déjà couché avec un mec ?
Toi, jamais. Ni avec une fille d'ailleurs. Comme tu n'avais jamais embrassé personne avant Ezéchiel. Mais t'es curieux, t'aimerais savoir, ce qu'il a eu dans sa vie, parce que finalement, tu connais pas grand chose de sa vie intime, amoureuse, ou sa vie tout court. Tu ne le connaissais que des soirées, que de vos conversations, de votre intimité. Tu ne connaissais rien de sa vie en général, et tu aimerais apprendre à connaître ça.
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Sujet: Re: [FINI] AFTER. ft. Killiam Jeu 13 Juil 2017 - 0:53
I
l rigole à nouveau - arrêterait-il de rire constamment à tes côtés ? - alors que tu lui réponds avec ta voix un peu ailleurs et tes explications nébuleuses. Ça le fait rire, ça l'amuse de te voir dans un tel état et, il pouvait en convenir, se retrouver ici, juste comme ça, avec toi -- c'était wow, quoi.
Il sent tes allées et retour sur sa peau et ça lui refile cette chair de poule tenace mais agréable. Quant à lui, il t'observe sans un mot ou plutôt, il te contemple. Déjà avant, il ne cessait de te regarder, quand il te voyait en secret jouer un morceau, quand il te fixait longuement dans les couloirs, quand il te te détaillait aux soirées. Si lui était magnifique, que pouvait-il dire de toi ? Aucun mot assez juste convenait pour expliquer cette attractivité. Et tu sentais bon -- extrêmement bon, un peu trop bon.
— hé, ezé... t'as déjà couché avec un mec ? murmuras-tu dans un soupire.
— non. et sa réponse se fait rapide, distincte, elle claque dans l'air avec une force qui lui est propre, habitué à prendre ce ton quand il n'y va pas par quatre chemin, un ton qu'il utilise couramment, avec ses amis ou non mais jamais, jamais avec toi - il en rit, brièvement. pardon... non. et sa voix se faisait aussi douce que la tienne.jamais. avec des filles, oui. pas beaucoup, hein. rien d’exceptionnel - un autre rire tout aussi bref, avant que son regard ne replonge dans le tien.
— et toi ? ... des filles ? parce que certainement pas des mecs, ça, il en était certain au vu des réticences que tu avais montré et dont, il était sûr que cela portait sur le fait que vous soyez deux garçons.
Il laissa ses mains insuffler de nouvelles caresses, allant jusqu'aux creux de tes reins avant de remonter sur ta poitrine, puis ton ventre, ton dos, ton bas du dos et ton dos à nouveau. Un baiser sur la clavicule.
— tu l'as déjà fait ? demanda-t-il plus clairement.
et la vérité c'est qu'il aurait pu en être embêté
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Sujet: Re: [FINI] AFTER. ft. Killiam Jeu 13 Juil 2017 - 1:09
After
feat. Ezéchiel Prince date. deuxième semaine de juillet
Non, il n'a jamais couché avec des mecs. Ni même un mec. Et ça te rend un peu heureux, un peu fier, t'as cette fierté d'être le premier mec avec qui il sort. Quoique non, il t'a pas dit que tu étais le premier mec avec qui il sortait, juste qu'il n'avait pas couché avec un mec, c'est différent. Mais ton cerveau ne fait pas vraiment la différence pour le moment ; demain, il la fera. Et il te dit des filles, et tu as envie de lui demander : des jolies ? mais tu te retiens. Puis il te demande, si toi, tu as couché avec des filles, ou même une fille, et tu fais un léger mouvement négatif de la tête. Non. Personne. Les caresses te font sourire, frissonner, et il réitère sa demande et tu ouvres un peu plus les yeux. Peut-être ne t'avait-il pas vu ?
— Nan, avec personne. J'ai jamais été attiré par personne. M'intéressait pas.
Le silence s'installe, ou du moins, tu fais en sorte que le silence s'installe un instant. Ta tête vrille un peu, tourne, mais tu n'y fais pas attention, c'est un état auquel tu es habitué, que tu connais et ton corps le connaît si bien lui aussi que tu es surpris qu'il n'y soit pas habitué. Tu t'enfonces un peu plus dans le matelas. Tu cherches son regard, le trouves et tu lui souris légèrement, doucement ; un peu goguenard aussi.
— Avoue t'es content d'être genre la première personne qui m'donne envie d'une relation.
Parce que tu es persuadé qu'il est content, qu'il a cette même fierté que toi, qu'il n'a pas cette pince de jalousie, parce que tu sais Ezéchiel jaloux, et tu sais qu'il doit être content d'être... ce qu'il est était. Le premier. Non pas seulement dans une relation, mais dans ton intimité.
— Puis genre, j'ai un côté mystérieux imperturbable et timide, les gens s'approchent pas. Puis les trois quart pensent que j'couche avec Théa aussi, sont débiles. Puis genre, j'veux pas que les gens m'approchent, j'aime bien la tranquillité, y'a qu'toi qui a pas compris et qui a continué genre, t'sais, à me stalker et à me faire chier. Mais tant mieux. J'suis content qu't'aies pas laissé tombé. Et du coup, genre, non. Jamais, avec personne.
Et tu lui souris un peu plus. Et tu as une terrible envie de l'embrasser.
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Sujet: Re: [FINI] AFTER. ft. Killiam Jeu 13 Juil 2017 - 1:41
M
'intéressait pas. Personne. Tu n'avais jamais été avec personne et, égoïstement, il sentait tout son corps se détendre comme s'il avait véritablement attendu la réponse avec appréhension. Il était le premier. Il serait ton premier. Bordel, il se tuait la mâchoire pour ne pas sourire avec fierté.
Il se savait possessif et extrêmement jaloux - le dernier point, depuis qu'il sortait avec toi. Alors, oui, lui avait eu des aventures mais ça n'était pas pareils, ça n'avait rien de sérieux, tandis qu'il savait qu'avec toi, ça l'aurait été -- on n'entrait pas dans ton intimité avec facilité et on pouvait le croire.
Il te jette un coup d’œil et se demande un instant si tu vas bien, avant d'hausser intérieurement les épaules ; si tu n'allais pas bien, vu dans l'état où tu étais, tu lui signifierais. Curieusement, tu lui offres un sourire alors que tu reprends la parole :
— avoue t'es content d'être genre la première personne qui m'donne envie d'une relation.
Et tu te mords la lèvre -- oui.
— puis genre, j'ai un côté mystérieux imperturbable et timide, les gens s'approchent pas. puis les trois quart pensent que j'couche avec théa aussi, sont débiles. puis genre, j'veux pas que les gens m'approchent, j'aime bien la tranquillité, y'a qu'toi qui a pas compris et qui a continué genre, t'sais, à me stalker et à me faire chier. mais tant mieux. j'suis content qu't'aies pas laissé tombé. et du coup, genre, non. jamais, avec personne.
Il ne réponds pas immédiatement, relève la main vers ton visage pour te caresser la joue alors qu'il te regarde de cette façon si particulière qu'il a de te regarder - avec un intérêt non dissimulé, une curiosité aussi et une tendresse qu'il n'offrait à personne d'autre. Ça le faisait un peu chier, ses histoires avec Théa - après tout, c'était lui qui était dans tes bras - tout en lui rappelant cette soirée, ces mots qu'il t'avait lancé ; et quelle horreur de s'en souvenir. Il n'y attarde pas ses pensées alors qu'il s'amuse des mots que tu as repris pour te décrire, tandis que son cœur palpite à t'écoutant dire que, oui, il avait bien fait. Il avait bien fait, que tout cela en valait le coup et, il se demanda un instant ce qu'il se serait passé s'il n'avait pas eu cet intérêt un peu bizarre, un peu étrange, envers toi -- il ne voulait pas y penser.
— tant mieux, si personne s'approche. et il t'offre une moue, comme si elle était adressée à son propre comportement. je comprends... et ouais, j'ai bien fait, je regrette pas non plus. en même temps, j'suis dans le genre têtu. si tu m'avais pas fuit, je serais peut-être passé à autre chose, qui sait ? nul. c'était le mot. et pour être content... et son sourire se faisait de plus en plus grand, comme un enfant un peu trop heureux de la situation, oui. oui, oui, oui. je suis content. plus que ça, même. petite fierté personnelle et puis, ça m'évite le fait de devoir casser la gueule à des ex qui m'aurait fait chier, j'suis sûr.
Et il inspira -- encore ton odeur, bordel ton odeur.
— mais toi aussi, tu peux être content. j'veux dire... j'ai jamais rien eu de sérieux, je suis pas du genre à penser à me poser ou à être genre, vraiment, vraiment avec quelqu'un. j'avais la flemme. puis, peut-être que les filles c'est pas mon truc ? ça a jamais été trop ça. et les garçons... de l'intérêt mais jamais de relation. mais avec toi, c'est différent, genre, vraiment.
Il rit un peu -- observe tes lèvres.
— peut-être qu'au final, tu m'as tapé dans l’œil ?