Sujet: i told you that you reap what you sow || Ivy Mar 12 Sep 2017 - 22:11
dear vegeance
Destiny se promène dans la cité, la mine ravagée par son humeur massacrante. Destiny se promène sans Casimir, l’humeur massacrante suite au passage d’un ouragan blond ayant emporté avec lui son petit ami. Emporté par toi, Malice.
Elle t’a laissé l’approcher d’un peu trop près, ô douce petite peste malicieuse. Et elle regrette amèrement cette trop grande flexibilité maintenant qu’elle constate le résultat navrant. Elle passait l’après-midi en compagnie du C en toute simplicité pour son anniversaire, en ce grand jour. Elle se contentait d’activités légères ainsi que de contacts innocents en cette journée si spéciale, elle qui s’y habitue petit à petit – aux siens ; elle pensait lui acheter un cadeau en chemin – c’était toujours lui qui prenait les initiatives sociales, après tout – et elle avait toléré ta présence, oui, malgré la date elle avait toléré que tu viennes, toi qui avais supplié avec tes yeux angéliques battant des cils et ton visage de poupée pour pouvoir rester. Tu semblais tellement tenir à cette sortie, et tu profitais allègrement du fait qu’elle ne refuserait rien en présence de son bien-aimé, tu es sa meilleure amie après tout. Tu avais commencé par des approches assez subtiles, pour ensuite l’arracher de ses bras et l’emporter avec toi, affirmant à voix basse une proposition qui n’a pu atteindre les oreilles de la rose.
La feinte a fonctionné. Destiny demeure abandonnée.
Et la petite rose avance sans réel but, aux côtés des tags laissés par les corbeaux auxquels elle adresse un bref regard désabusé. Désintéressée. Ses yeux fixent avec insistance les dalles ornant les sols… Elle ignore vers qui se tourner désormais ; Myrcella ne se situe guère de son côté dans cette affaire, et ne parlons guère du petit Wolfgang. La A est consciente que chercher du soutien parmi ses deux meilleurs amis, même pour la plus petite injustice, serait peine perdue. Personne ne soutient son couple, personne ne désire spécialement voir cette alliance d’opposés fonctionner, personne ne souhaite que les deux enfants partagent leur bonheur ensemble.
Personne sauf toi, Ivy.
Elle croise ta route un peu par hasard alors qu’elle pénètre dans un magasin au hasard, les pensées transportées par la rancune. Elle croise ta route et son humeur paranoïaque à la recherche d’un quelconque réconfort se détend, se sent un petit peu en sécurité, elle qui a l’impression d’être seule contre tous. Oh tu sais Ivy, tu figures parmi les seules personnes de confiance vers qui elle peut encore se tourner, les seules de son âge à ne guère comploter constamment pour briser le peu de bonheur qu’elle a construit depuis son arrivée. À ta vue, elle s’approche et se stoppe à tes côtés, les sourcils froncés par la colère qui l’anime.
— Yo. crache-t-elle.
Elle constate sa voix qui grogne une fois la salutation prononcée, les sentiments et l’irritation qui dominent. Ses sourcils se relâchent, balaient les rides qu’ils gravaient. Oh tu sais, Destiny est toujours parvenue à se maîtriser en dehors de ses profondes angoisses. Toujours. Alors elle se calme, prend une inspiration discrète et continue pour que tu comprennes.
— Déso’. Elle marque une courte pause. Ça a rien à voir avec toi. C’est juste Malice, comme d’hab’.
Elle pousse un soupir et infiltre ses mains dans les poches de son pull à capuche. À l’heure qu’il est, ils doivent arpenter les rues de la cité à toute allure à la recherche d’un vilain suspect ; ou bien, elle doit l’avoir emmené dans un magasin qui aurait intéressé le jeune blond ; ou bien, elle doit profiter de sa feinte pour mener à bien l’un de ses autres stratagèmes. Tout ce que Destiny sait, c’est qu’elle n’a pas couru suffisamment vite pour les rattraper. Et Destiny rate ainsi l’anniversaire de Casimir.
— J’en ai marre, tellement marre de cette sale pute égoïste qui respecte foutrement rien. Légers tremblements de rage. T’sais pas comme ça m’démange de lui faire bouffer ses cheveux de princesse et à quel point ça m’irrite qu’elle continue de faire sa ptite pucelle innocente alors que c’est qu’une grosse fourbasse. rage-t-elle en appuyant la majorité des syllabes faisant référence au démon.
Elle soupire à nouveau pour te laisser respirer dans ce flot de frustrations, promis elle se calme. Elle-même se sentirait agacée de déverser sans cesse ses plaintes continues. Elle-même serait épuisée à force d’en écouter, tu sais. Destiny avait simplement besoin que ça sorte. À présent, elle plante ses pupilles dans les tiennes.
— Enfin bref, sorry pour le déluge. J’pensais pas te croiser ici. Plutôt bonne surprise. continue-t-elle sur un ton bien plus détendu.
Vladimir disait souvent que ce genre de banalités permettaient de lancer de véritables discussions.
@A. Ivy Robin // 11 septembre // J'te laisse décider dans quel genre de magasin Ivy se trouve
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Sujet: Re: i told you that you reap what you sow || Ivy Jeu 14 Sep 2017 - 20:41
Le onze septembre. Alors que le monde se rappelait un événement que tu avais à peine connu, tu te contentais de vivre ta vie. Sur cette île vous étiez relativement coupés du monde, mais tu te surprenais à apprécier cela. Tu n'étais pas sortie de la bulle dans laquelle tu étais lorsque tu vivais en Écosse, alors tu ne te sentais pas forcément concernée ou impactée. Certes, tu restais absente des réseaux sociaux et ton feuilleton avait adopté un cadre spatial plus réduit, à Prismver. Cependant, les événements divers et variés ne manquaient pas ici, tant et si bien qu'il t'arrivait parfois de louper quelques détails. Mais celui-ci tu l'avais retenu, pour certaines raisons. Aujourd'hui était l'anniversaire de Casimir, héros de son état, l'un de tes colocataires les moins discrets, élève de la classe verte et surtout, surtout, petit ami de Destiny. À l'exception peut-être du premier, tous ces éléments sont des faits incontestables.
Mais alors, que faisait ton amie devant toi ? Ne devait-elle pas passer l'anniversaire de son bien-aimé avec lui, justement ?
À vrai dire, lorsqu'elle te salue, son intonation de voix te fait bien mieux comprendre la situation que ne le pourraient tous les mots du monde. C'est un peu amer, un peu grognant, et même si tu notes sur son visage qu'elle essaie de se calmer avant de poursuivre la conversation. Ce jour-là, tu avais décidé de racheter du matériel d'art, et c'est entre l'aquarelle et les bombes de peinture que tu es tombée sur la petite rose. Cette dernière interrompit un dialogue, au sujet de la nuance de vert parfaite, entre toi et ton lézard. L'animal, d'ailleurs, retourna à moitié dans cette capuche de hoodie gris que tu laissas glisser pour qu'elle dévoile ta tête, et à moitié sur ton épaule, partiellement caché par l'une des deux longues couettes blondes en lesquelles tes cheveux étaient noués. Tu attends qu'elle ait fini avant de parler, tu sens qu'elle a besoin de cracher un peu sa rage et c'est quelque chose que tu peux respecter.
— Oh. te résous-tu juste à dire lorsqu'elle énonce le nom de Malice, pas vraiment sûre de savoir quels autres mots pourraient sortir de ta bouche à ce moment précis.
C'est simplement pour témoigner que tu suis son histoire. Pour le reste tu te contentes de hocher la tête à intervalles réguliers pour lui prouver qu'elle a toute ton attention - sans que tes yeux ne quittent les références de couleurs des bombes de peinture - et l'imite, fourrant tes petites mains pâles dans la large poche kangourou située sur le ventre de ton hoodie. Tu en profites pour le tirer un peu vers le bas, en t'étirant à moitié, te balançant doucement sur tes pieds, afin qu'il retombe comme il était censé tomber. Lissant un peu le tissu doux au dessus de ce short en jean noir aux bords un peu effilochés, presque entièrement camouflé sous ton sweat définitivement trop large, et relève un peu la tête de ta peinture pour plonger tes yeux azurés dans ceux de ton amie.
Elle te rend ton regard, et achève peu après sa tirade, plus calmement. Tu cesses doucement ton balancement régulier, ininterrompu tout le long de son discours, et tu réfléchis un peu avant de répondre. Ah. Malice. Tu aurais du t'en douter, tu t'en étais doutée à vrai dire. Tu n'es habituellement pas fan des insultes, mais si c'est pour cette petite pétasse de Malice, tu tolères. Tu n'as jamais compris comment elle pouvait être assez stupide pour ne pas laisser Destiny et Casimir en paix, et encore moins comment même les amis les plus proches de Pinkie avaient pu se rallier à sa cause. Personnellement, tu n'avais rien contre ce couple. Si ton amie était heureuse, ça te suffisait. Elle a quand même le droit d'aimer qui elle veut, non ? Pour qui se prennent-ils, à croire être capables de juger et de décider avec qui elle devrait sortir ? Tu étais un peu scandalisée, honnêtement. Si jamais un jour tes amis te faisaient le même coup, tu ne saurais pas comment le prendre, et tu avais donc un peu de peine à imaginer la situation de l'adolescente en face de toi, mais tu étais certaine d'avoir du mal à leur pardonner.
Tu ne peux t'empêcher de continuer à la fixer, un peu pensive. C'est dégueulasse, ce qu'il lui arrive. Destiny est une fille cool, c'est une de tes potes et tu l'aimes bien. Ok, elle est pas toujours adorable et parfaite, mais elle mérite pas qu'une sale gosse s'attaque à son couple et l'empêche d'aimer qui elle veut, comme elle le veut. Tu soupires un peu, et adopte une mine songeuse. Il y a quelque chose... qui te trotte dans la tête... Ses mots te donnent une idée. Tu attrapes une bombe de peinture entre des mains, un peu au hasard, parmi celles devant lesquelles tu te trouvais. Il s'agit d'une bombe de peinture vert fluo, vu que tu débattais avec Zero de la meilleure teinte de vert possible, et si tu te retiens un peu de sourire, tu t'étires en l'agitant doucement sous le nez de ton amie.
— On pourrait se venger. On pourrait... repeindre toute sa chambre en vert. Ou ses cheveux, puisque tu veux lui faire bouffer ? On a qu'à faire un truc qui la persuade de ne plus jamais s'attaquer à Casimir. Un truc qui la traumatise. Elle a quoi pour elle ? Elle est juste un peu jolie, mais en vrai si il s'agit de son caractère, elle est pourrie jusqu'à la moelle. Personne ne voudra d'une fille comme ça comme petite amie, pas vrai ? Elle commence à m'énerver aussi. Tout irait bien mieux si elle n'était plus là. Casi' et toi vous seriez tranquilles. Mais... il ne faut pas qu'on sache que c'est nous. On a qu'à faire un truc dont on ne pourra pas être accusés. Peut-être que la peinture c'est un peu trop frontal ? Hmm... ça mènerait rapidement à moi, je dois être une des seules filles de Prismver à toujours avoir des bombes de peinture sur moi... une autre idée ? On pourrait faire un tour dans les différentes boutiques pour voir si on trouve quelque chose afin de lui jouer un tour. T'inquiète. On va lui faire ravaler sa fierté, ses cheveux et sa fourberie à cette... pétasse !
Sujet: Re: i told you that you reap what you sow || Ivy Lun 23 Oct 2017 - 11:20
dear vegeance
Elle sourit malicieusement – quelle ironie –, Destiny, lorsque tu prononces ce mot si doux à ses oreilles, celui de la vengeance qui sonne délicieuse. Elle sourit, Destiny, lorsque tu montres ton soutien sincère pour sa cause si impopulaire aujourd’hui, celle que presque personne ne partage à son grand dam. Elle sourit, Destiny, lorsque tu craches ta haine contre la petite peste blonde, démon de son univers à elle. C’est si rafraichissant… Une fossette discrète se creuse aux bords de son rictus, dissimulant très mal sa joie de pouvoir compter un petit peu sur toi, Ivy. C’est si satisfaisant…
Elle attendait ça depuis des mois.
Sa posture raide comme un piquet se détend finalement dans un soupir, appuyant son poids sur la jambe gauche et les mains toujours nichés dans leur repère au bas du pull. Destiny se veut décontracté, ou du moins, le montre à présent que ta présence la rassure un peu. En dehors du couple gallois-chinois – trop occupé par leur petite vie commune pour constamment lui procurer sa dose de soutien. Car tu sais, Ivy, avant toi c’était Delphia qui la rassurait avec sa présence pétillante, avec son excentricité qui la faisait sourire à pleine dent malgré son introversion notable. C’était Delphia qui la soutenait de tout son cœur et qui réconfortait ses maux avec un peu de baume au cœur mais aujourd’hui… aujourd’hui elle n’est plus là. Aujourd’hui, Delphia ne demeure plus en sa présence et ça fait mal, tellement mal. C’est douloureux, si douloureux car sur le coup elle n’avait pas réalisé ce qu’elle avait perdu. Sur le coup ça paraissait étrange mais c’est toujours lorsqu’on sent le manque qui s’ensuit que ça transperce le cœur. C'est toujours quand les souvenirs heureux refont surface, que les bons moments reviennent en tête, que ça écrase le cœur une fois qu'on réalise que c’est terminé. Ça détruit quand on comprend finalement que les choses ne seront plus j a m a i s comme avant
C’est dur de combler le vide laissé par un souvenir heureux et elle se sent légèrement ébranlée un court instant, mais elle s’efforce de ne laisser rien paraître.
— Marrant de la part d’une C de choisir le vert pour une punition. Mais j’apprécie l’soutien. ricane-t-elle brièvement avec un sourire au coin.
La Color War est terminée, et cette allusion inconsciente l’amuse un petit peu. Elle n’avait jamais pu y participer une seule fois quand bien même cela lui aurait énormément plu. Sauf qu’à présent ce ne serait plus possible.
— Par contre, les murs de la chambre, c’est pas une bonne idée. Les règles de ce bahut ne m’importent pas plus que ça mais vu comment la direction est frileuse avec son matos, j’aimerais bien éviter des heures de colle pour avoir colorié les murs d’un cabanon qu’elle peut changer à tout moment. Ça la ferait glousser et ça me ferait bien chier t’vois. déballe-t-elle, d'un coup motivée.
Surtout que si, par pur coïncidence, une jolie petite place se libère dans le cabanon de Casimir, Destiny sait que sa rivale sautera sur l’occasion et que ce niais de directeur ne lui refuserait rien. Rien que d’imaginer un tel échec fait soupirer ta jeune amie. Et elle jette un coup d’œil aux étagères du magasin exposant des bombes de peinture et elle comprend un petit peu tard la source de tes idées de génie. Oh tu sais, pardonne-la, elle était entrée dans cette boutique un peu par hasard, la colère aveuglant complètement son itinéraire. Elle pensait peut-être qu’à force de traîner dans les environs, elle finirait par croiser de nouveau son héros – quand bien même ses délires de superhéros sont absurdes, il peut au moins se vanter de l’être pour quelqu’un. C’est grâce à toi qu’un début de piste se trace dans son esprit. Oh, il est vrai que la peste blonde semble tenir à sa chevelure dorée, et sans toi elle aurait probablement oublié ce détail insignifiant et irritant au premier abord ; comment sa crinière serait-elle si soyeuse à moins d’être le fruit d’intenses soins capillaires ? Destiny pose son index replié sur son menton, pensive. Bien sûr, tu es la première à avoir mentionné une coloration, toutefois, tu sais, il existe mille et une façons de se venger. Et ce ne sera guère la morale qui freinera Destiny. Tu peux en être rassurée.
— Il faut un truc qui la touche elle et uniquement elle. J’suis pour qu’on regarde d’autres magasins. J’t’avoue que j’ai très peu d’idées pour l’instant : ma principale arme est mon pouvoir, plus pratique qu’on ne le croit ; j’pense aussi que le marché de Prismver serait idéal pour nos plans ou alors la colo’ ça peut se faire aussi : elle a les cheveux tellement clairs que ça peut prendre facile. continue-t-elle.
Une petite pensée s’adresse à son histoire enfouie qu’elle cherche éperdument à oublier. Oh oui, Ivy tu ignores à quel point elle sait que la coloration peut fonctionner, car Destiny avait une crinière semblable à celle de Malice plus jeune, une crinière blonde qu’elle a noyé dans un océan pastel avant le passage de l’élève farceur de l’île. L’espace d’un instant, son sourire se fane légèrement en repensant au temps où elle s’appelait Myosotis. Elle ne veut pas, Destiny, se souvenir une seule seconde de ce qui a précédé Prismver. Plus jamais. Elle s’est reconstruite à Prismver, en partie avec Casimir, et c’est pour cette raison qu’elle ne laissera pas Malice piétiner son nouvel univers. Elle se retourne vers toi, les yeux mi-clos, cet air mélangeant son tempérament blasé et la fatigue suite à des heures passées derrière un écran de jeu.
— Tu veux acheter quelque chose avant de partir ? Parce qu’à moins qu’on transforme son shampoing en plâtre, on a plus rien à faire ici. propose-t-elle d'un signe de la main.
Difficile, tu conviendras, Ivy, de montrer les crocs avec des crayons de couleur.