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 ( truth be told ) ft. william ; terminé.

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MessageSujet: ( truth be told ) ft. william ; terminé.   ( truth be told ) ft. william ; terminé. 1400359500-clockMar 25 Aoû 2015 - 20:16




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Tu t'es couchée tard, perdue entre deux épisodes d'une série quelconque durant lesquels tu laissais ton imagination vadrouiller, les yeux pétillants d'envie ; comme si à force tu serais transportée dans le monde des acteurs. Tu as toujours rêvé d'être un super-héros. Oui, un. Pas une. Les super-héroïnes ça pue y'a trop de paillettes de rose sauf sailor uranus elle elle était badass. Bref. Assez t-il tout étant qu'avec un coucher à une heure du supposé réveil, tu n'as pas entendu ce dernier. Mais genre tellement pas. Pas que ça soit tellement important en soit pour toi, après tout que tu te réveilles à l'heure ou non pour ce que tu vas faire en classe ce n'est pas quelques heures de sommeil bien méritées qui vont changer ta vie - et c'est d'ailleurs ce que tu as dit au professeur qui vous faisait cours - ce qui en soi est déjà un miracle - pour te justifier de ce retard mais, pour une raison que tu ne saurais expliquer, ça n'a pas eu l'air d'être un avis très mutuel. Pourtant t'avais l'espoir que ce gars ait ses chakras ouverts mais la porte fermée à ton nez t'a fait comprendre que visiblement la réponse était non.

Après tu dis ça, tu dis rien.

Heureusement pour toi la porte ne s'est pas fermée que sur ton nez : vous êtes deux à avoir souffert. C'est avec dépit que tu regardais le total inconnu à tes côtés avant de tourner pour rentrer chez toi et passer ta journée à étudier avec force pour réussir ton année si bien partie malgré ce petit incident. Pffrr. Comme si. Le pauvre malheureux - enfin, ça dépend du point de vue - à tes côtés c'était la pire personne à laisser à tes côtés, à savoir Oui-Oui. Enfin Wiwi. Ce mec est toute ta vie (si ta vie c'est presque cinq mois et une semaine) (ça expliquerait ton cerveau déficient, mdr) c'est simplement ZE meilleur pote. Genre même ça c'est pas assez. Mais dire que c'est ton tout ça serait trop niais alors même pas en rêve. Mais bref on s'en branle, le plus important étant qu'il n'a pas fallu longtemps pour que vos pas s'élèvent dans les couloirs avec des rires euphoriques débiles et des coups de coude dans les côtes bien placés en courant comme des abrutis à vous en tuer les poumons pour arriver à ta cabane.

Le programme était simple : une bonne journée à rien glander devant ton PC pour mater Doctor Who (en vostfr svp) parce qu'il n'y a rien de mieux que ça. Et c'est ce qui explique la situation actuelle, à savoir pourquoi est-ce que tu es avachie sur lui autant qu'il l'est sur toi sur l'énorme tas de coussins moelleux à côté de ton lit, le pc sur le sol alors que tu plonges ta main dans un paquet de chips pour en reprendre quelques unes parce que la faim n'a pas d'heure : seulement un estomac. Parmi tous les coups foireux que vous faites et toutes les aventures que vous écrivez de vos rires, c'est peut-être celles-là que tu préfères ; parce qu'elles sont si silencieuses que tu peux t'en rappeler dans le moindre courant d'air qui passe - c'est si bon de savoir apprécier la simplicité. Tu finis par sortir de ta position si agréable pourtant en posant ton paquet de chips - sans oublier de t'essuyer les mains plz parce que graisse sur le pc no way - pour changer d'épisodes avant de souffler sur une voix rieuse accompagnée d'un sourire ;

Au fait, pourquoi t'étais en retard ce matin ?


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MessageSujet: Re: ( truth be told ) ft. william ; terminé.   ( truth be told ) ft. william ; terminé. 1400359500-clockJeu 27 Aoû 2015 - 16:31




FELLOW



BOUM. Le réveil s’écrasa au sol, suite à une gifle bien méritée. Tu te retournas sous ta couette, t’apprêtant à te rendormir avec un sourire aux lèvres lorsque tu entendis une discussion animée dans la pièce principale du bungalow. Tu poussas un gémissement attristé en comprenant que tu allais devoir sortir de ton petit cocon chaud, en particulier lorsque l’un de tes colocataires t’hurlas dessus à travers la porte. « WILL, LEVE TOI, TU VAS ETRE ENCORE EN RETARD. » Tu te redressas enfin, la bouche pâteuse et les yeux mi-clos en soufflant d’un air indigné. « Je ne suis pas si souvent que ça en retard mec. » Tu avais prononcé ces mots en sachant pertinemment qu’il avait déjà probablement quitté l’enceinte du dortoir.

« BORDEL DE MERDE DE SA MAMAN, FOUTU ENGIN A DEUX BALLES QUI NE SERT QU’A ME LES BRISER. » Tu avais poussé ce hurlement lorsque tu avais posé le pied sur les vestiges de ton réveil – tu avais ressenti le genre de douleur qui vous traverse lorsqu’on marche sur des pièces de lego dans une chambre d’enfant, vous savez, ce genre de sentiment où t’as l’impression que rien ne peut être pire qu’à cet instant. Tu sortis donc de la pièce à cloche pied en secouant la main, les yeux littéralement exorbités. « Ça fait maaal. » Tu chantais cette chanson française en te tenant le pied, te donnant une position improbable, si bien que tu manquas de te recasser la figure. Il faut dire que le peu de cours de français que tu avais eu en Australie ne t’avaient jamais porté bonheur – cette langue était la pire de toutes à tes yeux et tu n’en avais conservé que très peu de souvenirs.
Tu te dirigeas lentement en clopinant vers la machine à café, ajoutant trois sucres à l’intérieur de la tasse. Tu te rendis donc compte que tu devais aller te rendre une seconde fois dans ta chambre pour t’habiller décemment, étant donné que tu ne portais qu’un unique caleçon. Tu saisis un bandana oublié appartenant à Julian, te le noua autour du front pour entamer ton parcours du combattant au travers des débris du réveil rouge. (Autrefois tu en avais un collector Star Wars mais tu l’avais détruit au bout de deux semaines, tu t’étais donc résolu à prendre des appareils quelconques à cause de leur destin déjà tout tracé – c’est-à-dire embrasser le sol le matin venu).
Bref. Lorsque tu fus fin prêt, tu remarquas avec bonheur que tu avais cinq minutes d’avance par rapport à d’habitude, ce qui te fis sourire – cet évènement étant tout à fait exceptionnel. Tu pris une pomme à la volée, ton sac à dos et ton skateboard sous le bras, puis quittas la demeure d’un air tranquille.

Si seulement. Non, il fallait bien que tu arrives en retard une fois de plus. « Monsieur Watson, je vous jure que j’allais être là à l’heure. Mais pourquoi vous ne me croyez pas ? J’me suis dit que j’avais juste le temps d’aller saluer mes amis vous voyez ? Comment j’aurai pu deviner que Ju… » « Que Julian allait te parler du prochain match de baseball, je sais. Vous venez de me le dire !  Mais vous savez quoi, vous me fatiguez. » « Mais Monsieur, ne me dites pas que vous êtes contre la socialisation de vos élèves ? Vous préférez me voir la mine triste et seul, n’ayant que pour objectif votre fabuleux, que dis-je, extraordinaire cours de maths ? Je pen… » « MONSIEUR STEEVENS. J’en ai plus qu’assez de vos excuses, donc allez vous sociabiliser DEHORS. » Tu ouvris et fermas la bouche plusieurs fois tel un magicarpe, mais le professeur décida d’accélérer ta sortie en te poussant à l’extérieur, te claquant la porte au nez sous l’un de tes grognements. « Aaaaah, dire que j’échappe à deux heures avec sa face de rat collé face à moi, finalement, j’ai bien fait d’aller parler à Juju la tapette. » Tu esquissas un sourire tandis que tu tournas la tête à ta droite, observant une masse colorée se faire éjecter de la même manière que toi. « FELICHETTE S’EST MANGE LA PORTE HAHA. » Tu pointas ton index en direction de ta meilleure amie qui venait de se faire virer de cours – sauf qu’elle, n’avait même pas eu le droit d’entrer. Félix, c’est une nana un peu décalée que t’as rencontré de manière totalement improbable ; elle s’était juchée sur ton dos, prête à faire un tour de formule un. Ouais, dès le début tu l’avais aimé, et ton amour pour elle n’avait fait que grimper lorsque tu vis son incroyable collection de figurines Pokémon et Star Wars. Comme disait ton meilleur ami Julian, vous étiez bien trouvés – même s’il n’existe personne d’aussi mordu pour La Guerre des Etoiles que toi.

Ni une ni deux, vous vous trouviez complètement avachis dans la cabane une, la demeure de la demoiselle devant une saison de doctor who, scandant haut et fort les trois quarts des répliques alors que vous vous goinfriez de chips. Tu tournas la tête vers ton amie captivée par la scène que tu connaissais par cœur, et tu esquissas un sourire. Si tes meilleurs amis étaient incontestablement Magnus et Julian, et que pour rien au monde tu ne les remplacerais, Félix était bel et bien la meilleure rencontre que tu avais fait. Et également l’une des rares personnes dont la relation avait été si fusionnelle que vous vous étiez liés très rapidement – même si tu sais que c’est aussi en partie grâce à ton coma, tu ne pouvais t’empêcher de ressentir une certaine fierté en voyant votre relation actuelle.  Tu ne pouvais plus te passer d’elle. Puis tu sortis de ton mutisme lorsqu’elle bougea pour changer d’épisode, et qu’elle te demanda, un sourire scotché aux lèvres ; « Au fait, pourquoi t’étais en retard ce matin ? » Tu haussas lentement les épaules, comme si cet événement était devenu une habitude. Non, en fait ce n’est pas comme si,  cet événement était réellement devenu une habitude. « Bah j’avais deux minutes d’avance du coup je me suis dit que j’avais le temps d’aller voir Julian. Et puis on a commencé à parler, et le prof n’a pas apprécié l’idée que je me sociabilise. Maintenant je comprends pourquoi il est plus desséché que Maître Yoda, ce mec a dû passer sa vie à étudier dans un vieux bureau pourri sentant le renfermé. » T’avais dit ces mots d’un air rieur, ébouriffant les cheveux de ton amie, puis la saisissant par derrière, au niveau des épaules pour l’emprisonner dans tes bras, laissant ton souffle chaud s’échouer dans sa nuque. « Moi, comme tu peux le voir, je me sociabilise. » murmuras-tu à son oreille d’un air taquin, sachant pertinemment que sa main allait probablement atterrir sur ta joue. Mais tant pis, c’était drôle.
Beaucoup pensaient que vous étiez un couple mais ce n’était pas ça. Ce que t’appréciais le plus avec Félix, c’était cette proximité touchante et passionnée entre vous, cette amitié si forte que tu savais invincible. Vous n’étiez pas en couple, vous ne le serez jamais. Et c’était une évidence pour vous deux, si bien que chacun de vos gestes pouvant paraître charmeur n’était en réalité qu’un jeu auquel vous aviez pris goût. Vous vous taquiniez en permanence, et vous donniez des surnoms à deux balles et vous foutiez de la gueule de l’autre dès qu’il lui arrivait un truc. Cette nana était ta meilleure amie, pour le meilleur et pour le pire, et pour rien au monde tu ne voudrais la perdre.

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MessageSujet: Re: ( truth be told ) ft. william ; terminé.   ( truth be told ) ft. william ; terminé. 1400359500-clockJeu 27 Aoû 2015 - 18:07




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Tu ne peux pas décrocher ce foutu sourire de tes lèvres. Satisfaction, c'est ce qui traverse tout ton corps quand tu es à ses côtés, suivi très près par la sérénité et le bien-être qui te picorent le creux du ventre. C'est un sentiment unique que tu ne retrouves avec personne, pas même avec Orest, quand bien même ce dernier représente tant pour tes petits yeux d'enfant lâchée dans un monde d'adultes. Si le D est la main à laquelle tu t'accroches pour marcher et garder un repère, celle du E n'est rien d'autre que celle que tu traînes avec force pour lui montrer ton monde, ta vie, ton existence. Celui à qui tu veux tout montrer, avec qui tu veux tout partager, passer de longues heures à ne rien faire sur un lit en regardant bêtement le plafond, faire des conneries dans les couloirs parce que tu sais apprécier chaque moment qui s'écoule à ses côtés et au fond de toi tu te dis que William, c'est un peu le super-héro que t'as jamais pu être.

C'est ton super-héro.

Sa réponse te fait rire alors que tes yeux se plissent légèrement, moqueurs, ta tête s'abaissant sous sa main quand il ébouriffe ta tignasse déjà en bataille, ton bras s'agitant pour faire partir le sien avant de te laisser atterrir paresseusement contre lui, le rictus sur tes lèvres ne s'agrandissant qu'un peu plus. Sentir son souffle sur ton cou te rassure et sa voix au creux de ton oreille te fait pouffer alors que ta main vient lui asséner une petite baffe sur la joue.

Je suis une personne très sociable je te rappelle ! Surtout quand quelqu'un a le dos parfait pour faire de la formule un, on a juste pas les mêmes approches tu peux pas test babe.

Tu transformes ta baffe en légère caresse sur sa peau avant de remonter tes doigts dans les cheveux de ton parrain pour jouer avec en douceur, leurs compères venant se déposer sur les bras qui t'entourent alors que ton corps se blottie par réflexe contre le sien avant qu'une pointe d'espièglerie ne vienne se glisser sur le bout de tes lippes et que d'une impulsion vive tu ne vous fasses basculer en arrière dans les coussins dans un rire sonore, observant le plafond en calant ta tête entre son épaule et sa joue. C'est magique ce genre de moments simples avec pourtant une telle complicité. Et quand tu y repenses ça ne fait que cinq mois que ça ne dure. Cinq mois plus cette fameuse semaine où tu as pris ton élan pour sauter sur son dos en plein milieu d'un couloir alors qu'il parlait à ses potes et que tu es rentrée dans sa vie comme on défonce une porte d'un violent coup de pied. Quand tu l'as remarqué, de loin, tu ne pensais pas que vous alliez être si proches. Sa tête te revenait bien, c'est tout. C'était juste un hasard. Mais ce petit quelque chose au fond de toi te dit depuis toujours que le hasard n'existe pas  et ça te plait. Vous étiez faits pour ça, pour l'un et l'autre, tellement fusionnels que ça ne serait jamais de l'amour romantique - parce que ça s'effrite trop vite et ça s'envole sous un coup de vent ; vous êtes plus solides que ça. Ça durera, tu y crois.

Pourtant il y a ce manque, cette boule au creux de ton ventre qui tourne en rond et écrase les papillons quand le silence se pose sur vos lèvres. Ce manque qu'il t'a laissé pendant six mois et même si tu n'étais pas seule - merci Julian et Orest - ça t'a fait comprendre que les choses ne seraient plus pareilles avec ou sans lui dans ta vie désormais. Après une simple petite semaine. Et tu es curieuse, et tu es inquiète. De savoir. De comprendre. Pas tant qu'il ne te dise rien - qu'il ait souffert, qu'il soit allé mal, que tu n'aies rien pu faire, que ça ait été hors de ta capacité. Tu n'étais pas dupe même si tu avais essayé de te convaincre pendant tout ce temps qu'il était simplement parti quelque part parce qu'il avait oublié Dieu sait quoi d'indispensable. Même en habitant à l'autre bout du monde à moins d'y aller à pieds ça ne prend pas six mois. Et tu ne résistes pas. Tes doigts caressent sa main d'un geste répétitif, les yeux toujours rivés sur le plafond alors que tu sors de tes pensées.

Dis, Wiwi.

Un souffle, un soupire, c'est murmuré doucement. Tu ne romps pas l'étreinte - jamais, sous aucun prétexte.

Tu étais où durant ces six mois ?

Et le reste de ta vie - pourquoi n'est-il pas venu l'illuminer avant ? Quelle égoïste tu fais. Tu bailles légèrement sous le manque de sommeil.

Si tu veux rien m'dire c'pas grave t'sais.

C'est pas ça qui allait te vexer toi.


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MessageSujet: Re: ( truth be told ) ft. william ; terminé.   ( truth be told ) ft. william ; terminé. 1400359500-clockVen 28 Aoû 2015 - 11:11




FELLOW



Ses doigts vinrent jouer avec tes cheveux tandis que tu fermas les yeux sous ce contact, poussant un léger grognement satisfait et détendu. Mais ce fut bien trop beau. La jeune fille vous fit basculer la tête la première dans un amoncellement de coussins dans un rire joyeux ; elle cala sa tête dans le creux de ton cou, comme si elle était née pour parfaitement s’emboiter auprès de ton corps, et tu fixas le plafond d’un air penseur alors que tu jouais avec une mèche brune de la jeune fille échouée sur ton épaule.

Votre relation était une évidence, comme si le destin avait prévu depuis des lustres que vos routes allaient se croiser. Il y avait entre vous ce petit quelque chose inexplicable et intouchable, cette pointe de folie mêlée à un amour vrai qui semblait à tes yeux éternel. Pas cet amour douloureux qu’un couple passionné ressentait pour l’autre, mais un amour complice et impétueux qui semblait pouvoir traverser mille et un obstacles. Ton coma en était sûrement la plus belle preuve, et puis tu te souvins. Tu te souvins de cette fameuse rentrée où tu avais serré dans tes bras Julian et que quelques heures plus tard une inconnue t’avait sauté sur le dos. Sur le coup tu n’avais pas cherché à comprendre, tu n’avais pas même réfléchi, trop heureux d’être aux côtés de ton meilleur ami. Alors tu lui avais faire le tour du couloir, tu avais ri à ses côtés sans pourtant qu’il n’y ait de véritable raison. Tu aurais pu l’envoyer valser, la faire descendre et la rejeter, et si tu l’avais fait, tu l’aurais probablement regretté toute ta vie. En une semaine tu t’étais lié naturellement, presque aussi rapidement qu’avec Julian ou Magnus des années plus tôt ; tu ne ressentais aucune gêne vis-à-vis d’elle comme avec les autres filles, tu sentais que tu pouvais tout lui dire et qu’elle te connaissait par cœur. Ou presque.

Il y avait bien ces fameux six mois où t’étais resté à l’hôpital, alors que tu pensais être à ses côtés. Malgré le fait que tu aies tourné la page et que tu aies accepté la réalité, cette période n’en était pas moins douloureuse. Et tu te sentais tellement coupable de ne jamais avoir eu le courage de lui en parler ouvertement, avec les deux autres tu avais bien évoqué le sujet tout en restant évasif. Et Félix qui ne t’avais jamais posé la question, qui ne t’avait jamais forcé la main et ça tu lui en étais tellement reconnaissant. Comment lui dire que si tout est allé si vite entre eux, c’est parce que dans son cœur six mois de complicité étaient déjà gravés au couteau, et qu’il n’arrivait pas à les effacer même en sachant que ce n’était que des mensonges.

« Dis Wiwi. » Elle avait murmuré ces paroles dans un souffle qui te fit frissonner ; elle était la seule à détenir ce surnom qui t’étais devenu si cher. Tu connaissais déjà la suite. « Tu étais où durant ces six mois ? » Tu déglutis, toujours aussi surpris d’une telle synchronisation aux niveaux de vos pensées. Vous sembliez liés. Et malgré le fait que tu t’étais toujours préparé à cette question, elle traça sa faille dans ton cœur et dans ton esprit, mettant à jour une cicatrice indélébile. « Si tu veux rien me dire c’pas grave t’sais. » Si c’était grave. C’était grave parce qu’elle avait le droit de savoir. Tu voulais trouver les mots justes, ceux qui semblaient les plus appropriés pour qu’elle ne s’inquiète pas ou qu’elle ne te prenne pas pour un fou. Au choix. Non, en réalité, tu pesais juste les mots qui seraient les moins douloureux à sortir d’entre tes lèvres. ‘Tu as peur de la blesser elle, ou tu as peur de te blesser toi ?’ « Je… » Tu stoppas ta phrase à peine commencée, te redressant sur tes coudes pour t’assoir, laissant des jambes tomber hors du lit. Tu lui avais presque tourné le dos, posant tes coudes sur tes cuisses de manière à ce que tes mains soutiennent ta tête baissée. « J’étais pas là parce que… » ‘Si en fait j’étais là. Enfin, je pensais être là.’  Tu pris une grande inspiration, n’osant la regarder dans les yeux. « J’étais pas là parce que j’étais dans le coma, Félix. » Ta voix était presque étranglée, chaque son était devenu une véritable torture. Mais il fallait que tu lui dises. « J’ai fait une mauvaise chute sur le bord d’une piscine, ma tête a heurté le sol et je suis tombé dans l’eau. Le fait d’être inconscient et d’être resté un certain temps sans pouvoir respirer a complètement retourné mon cerveau. Et j’me suis pas réveillé. » Tu relevas la tête, fixant un point face à toi, le regard vide. « Et le pire dans tout ça, c’est que j’étais persuadé de l’être. »
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MessageSujet: Re: ( truth be told ) ft. william ; terminé.   ( truth be told ) ft. william ; terminé. 1400359500-clockLun 31 Aoû 2015 - 15:11




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Tu te dis que tu n'as pas choisi les bons mots - qu'ils n'auraient probablement pas dû sortir de ta bouche mais comme toujours tu n'as pas réfléchi, tu n'as pas pensé aux conséquences. Un jour ça te reviendra froidement dans la gueule Félix et le pire c'est que tu ne t'en doutes pas le moins du monde. Tu sens l'angoisse et le malaise effacer l'atmosphère quasi-euphorique qui prenait place quelques minutes avant et tu regrettes parce que tu n'aimes pas ce genre de choses. Tu n'aimes pas te prendre la tête. Sa voix est un peu trop faible à ton goût, trop fébrile et tu plisses les yeux alors qu'il se détache de toi et tu te redresses sur le lit, le regardant sans vraiment trop comprendre. J'étais pas là parce que j'étais dans le coma, Félix. Pendant quelques secondes ton monde s'écroule. Et tu ne comprends pas. Et l'inquiétude te prend soudain à la gorge et ça te répugne parce que tout se complique et tu n'aimes pas ça.  Mais tu comprends vite que de vous deux, c'est lui qui a le plus de mal. Et tu ne comprends pas. De quoi a-t-il peur ? C'est hors de ta portée de compréhension. Sa voix te serre le cœur - tu n'aimes pas ça. Tu l'écoutes répondre à toutes tes questions internes, t'expliquer la situation et même si l'angoisse est toujours là au creux de ton ventre, elle se tasse au fur et à mesure, alors que le choc de la nouvelle s'affaisse peu à peu. Et tu aurais pu reprendre un air serein si tu n'avais pas vu ses yeux.

Tu as toujours trouvé que William avait de beaux yeux, qu'ils étaient rieurs, malicieux, et ça te plaisait. Pour la première ils te font peur. Vides. Tu ne vois rien dedans et ça t'effraie parce que tu as l'impression qu'il va te glisser entre les doigts, tu ne sais pas pourquoi. Tu as l'impression que si tu le laisses comme ça il va s'envoler. Alors tu passes ta main dans ses cheveux comme tu le fais toujours, les caressant avec une douceur et une tendresse infinie avant de le tirer par les épaules pour poser sa tête sur tes genoux, recommençant tes gestes contre son cuir chevelu et que les infos tournent en rond dans ta tête. Et la seule chose que tu en retiens c'est qu'il ne t'a pas laissée seule par choix, qu'il n'est pas parti à cause de toi. Et ça te suffit. C'est très égoïste, mais ça te suffit. Alors tu ne murmures qu'un simple « Oh, ok. » avec un léger sourire aux lèvres. C'est tout, rien de plus. Comme toujours. Tu acceptes tout. Surtout venant de lui.

Tu prends la nouvelle relativement bien, en soi. Pas de crise incontrôlée, pas de cris, pas de larmes de ton côté. Et il n'y en aura probablement jamais, tu prends tout si simplement. Et tu ne veux pas rendre la situation plus compliquée pour lui.

Ton cœur est déjà en fête quand tu comprends les efforts qu'il a fait pour te révéler tout ça, la confiance que ça implique, l'affection qu'il te porte et tu te retiens de sourire plus fort, te penchant pour déposer tes lèvres sur son front avant de relever les yeux vers le plafond sans cesser de... Tu ne sais pas ce que tu cherches à faire en le cajolant comme ça. Le rassurer peut-être ? Le réconforter ? Lui dire que tout ira bien ? Que tu ne lui en veux pas ? Que tu ne lui en voudras jamais ? Tu en es probablement incapable. Que ça n'était pas de sa faute, que tout va mieux maintenant, qu'il est là maintenant et que c'est ça qui compte ? Un peu tout ça. Mais tu n'as jamais été douée avec les mots, alors tu te contentes de le garder sur tes jambes en caressant ses cheveux bruns. Et tu chantonnes légèrement un truc calme quelques instants pour t'aider à mettre tes pensées au clair, repassant ses mots dans ta tête avant de froncer légèrement les sourcils, perplexe. Tu redescends ta tête vers lui, le regardant avec les sourcils haussés, curieuse.

Comment ça tu étais persuadé d'être à Prismver ? T'étais pas inconscient ?

Subtilité, quand tu nous tiens.



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MessageSujet: Re: ( truth be told ) ft. william ; terminé.   ( truth be told ) ft. william ; terminé. 1400359500-clockMar 1 Sep 2015 - 19:31




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Les mots ne sont pas assez forts pour exprimer à quel point t’étais au fond. T’avais longtemps eu du mal à sortir toute ta colère après être sorti de son coma ; et en parler était toujours aussi douloureux. T’avais l’impression qu’on t’avait menti, que tout était traître. Que ton putain de cerveau était un traître.
Tu avais honte. Honte d’avoir été assez stupide pour te constituer des souvenirs, honte d’avoir détruit la vie de ta famille et celle de tes plus proches amis. Honte d’être ce que tu étais. Tu te cachais, camouflais ta souffrance avec un sourire et des conneries. Te dire que toutes ces amitiés n’avaient jamais vraiment existées, que celle que t’aimais n’avait aucune idée de ce que vous aviez vécu. Enfin, de ce que tu avais pensé vivre seraient les mots les plus justes. Tu ne voulais pas de la pitié hypocrite des gens ; tu savais pertinemment qu’au fond tous te croyaient fou à lier et ça te rendait malade. T’avais ce besoin de passer à autre chose, et pour dire la vérité tes parents avaient hésité à te laisser à Prismver – pour éviter les dégâts psychologiques, pour t’aider à passer à autre chose. Les médecins étaient de cet avis mais ils n’avaient aucune idée de quelle école il s’agissait. Et que tu ne contrôles pas un pouvoir aussi dangereux était inenvisageable.

Alors t’étais passé au-dessus de tout ça, t’avais affronté les regards curieux de ceux qui avaient appris la nouvelle, t’avais accepté que certains ne te reconnaissent pas. Et c’est avec soulagement que certaines relations se sont améliorées, comme avec Orest qui était devenu essentiel à ta survie dans le pensionnat. Félix faisait partie à part entière de tes plus proches amis, elle était en droit de savoir. Et devant son silence tandis que tu baissais un peu plus la tête sous le poids des remords, tu ne pus t’empêcher de te dire qu’elle était de loin la personne la plus exceptionnelle que la Terre ne t’ait jamais donnée. Elle avait juste soufflés deux mots à peine audibles, et tu relâchas tes épaules ; la pression qui t’emprisonnait s’envola en fumée.

Ses mains te firent basculer sur ses genoux, ta tête reposant sur ses cuisses alors qu’elle jouait avec tes cheveux. Tu fermas les yeux, sentant une sensation de bien-être t’envahir. T’aurais voulu que le temps s’arrête ; elle caressant ta chevelure d’une main experte, répétant ce geste qu’elle connaissait par cœur, tandis qu’elle ne disait rien et que tu laissais échapper un soupire satisfait. La culpabilité s’était envolée, ton passé mis sous silence était enfin révélé à ta meilleure amie. « Comment ça tu étais persuadé d’être à Prismver ? T’étais pas inconscient ? »  T’ouvris les yeux, plaçant tes prunelles noisettes dans celles de la jeune fille. Tu pris une grande inspiration, rassemblant ton courage – et bizarrement, les mots furent moins durs à articuler. Peut-être parce que la réponse était purement scientifique. « Chaque personne subissant un coma réagit de façon différente. » Tu t’excluais de ta phrase, préférant la sortir comme si tu étais complètement étranger à la situation. Tu fixas le mur au-dessus de toi, tu n'étais pas sûr de vouloir affronter son regard ; tu avais peur de craquer. Tu t'étais promis que ça ne serait plus jamais le cas.« Certains ne s’en rappellent pas, d’autres sont parfaitement conscient qu’ils sont enfermés dans un corps qui refuse de réagir, ou alors ils sont dans une sorte de phase intemporelle, dans un monde parallèle où ils flottent sans vraiment savoir ce qu’ils y font, avec un sentiment de paisibilité. » Tu t'efforçais d'être le plus clair possible dans tes explications. Tu marquas un pause, sentant ta gorge se nouer doucement. « Et puis ils y a ceux qui se constituent une vie, comme pour combler un vide. Le cerveau fabrique lui-même sa propre réalité à partir de ses souvenirs. » Elle avait le droit de savoir après tout, que Prismver ne t’étais pas étranger. Qu’avec les souvenirs d’une semaine il s’était bâti toute une vie. « Mon cerveau s’est servi de mon passé en Australie, en y intégrant Magnus par exemple. Et des gens que j’ai croisé en une semaine. J’me suis construit des fausses relations avec eux. » C’était la partie la plus compliquée à expliquer. En général tu n’expliquais le sujet qu’en surface, ne voulant pas effrayer la personne à qui tu t’adressais. Mais avec Félix c’était différent. Tu sentais que tu pouvais tout lui dire, et surtout, tu en avais besoin. « Comme toi, par exemple. »

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MessageSujet: Re: ( truth be told ) ft. william ; terminé.   ( truth be told ) ft. william ; terminé. 1400359500-clockDim 6 Sep 2015 - 18:05




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▬ fellow


Tu t'es toujours cru avec une certaine insensibilité, un manque de compréhension de l'autre malgré ton désir de protéger et de cajoler. Et encore une fois il est là pour te prouver le contraire. Tu sens comment ses épaules se décontractent sur tes genoux, sa satisfaction habituelle de sentir tes doigts dans ses cheveux que tu adores et ça t'aurait presque arraché un sourire si ses yeux ne t'avaient pas fait faire un nouveau looping émotionnel déplaisant. Boulette. Tu es la pro pour ça semble-t-il. Pourquoi au lieu de taire le sujet tu cherches toujours à le creuser ? Ta curiosité te tuera un jour, Félix. Tu laisses tes dents torturer légèrement ta lèvre inférieure alors que tu l'écoutes, le regarde se mettre en dehors de tout ça pour se protéger maladroitement des mots, des souvenirs, des remords et surement de beaucoup d'autres choses que tu n'es pas capable de comprendre, parce que c'est le genre de trucs que tu ne sais pas ressentir - le jour où ça arrivera, tu te prendras une rouste mentale. Tu le sais, tout au fond. Et ça t'effraie. Mais il n'y a personne pour questionner la chose alors tu la tais, cette fois.

Tu sens sa voix se briser et tu jurerais presque que ses yeux brillent légèrement - sa gorge se noue. Tu accentues tes caresses pour combler le creux que tu creuses en lui maladroitement, buvant chaque parole scientifique qu'il te débite comme tu le peux. Et peu à peu, tu comprends. Pourquoi tout avait été si simple, à son retour, quand il t'a quittée. Pourquoi on aurait dit que tu n'étais jamais sortie de sa vie comme il n'était jamais sorti de la tienne - parce que pour lui ça n'était pas le cas. Tu avais été à ses côtés sans jamais le savoir, et visiblement il t'avait déjà adoptée. Ça ne devrait pas te déranger, pas te surprendre, pourtant tu laisses un petit blanc sans réellement t'en rendre compte. Le temps d'encaisser les infos, de comprendre ce qu'il s'est passé. Plus que d'être choquée, tu sens soudain un léger malaise se former au creux de ton ventre. Parce que pour une raison que tu ne comprends pas, tu as peur de briser sa désillusion, peur de décevoir ses attentes et cette relation que vous avez eu pendant six mois pour lui - peur que ce qu'il se passe à présent lui plaise moins.

Qu'il regrette, quelque part.

Pourtant tu esquisses un petit sourire alors que tes doigts viennent caresser sa joue. Le timbre doux, comme toujours, vivant, énergique, les yeux pétillants qui ne laissent rien paraître.

J'espère que t'en as pas trop profité pour me faire des crasses, Steevens.

Tu laisses un léger rire t'échapper alors que tu t'étires et que tu penches la tête en arrière fixant le plafond.

Tu sais, pour moi ce qui compte c'est que tu sois là maintenant. C'qu'on a construit en cinq mois a peut-être été accéléré par ce que tu as rêvé durant ton absence, je suis sûre qu'on aurait quand même fini meilleurs amis. Même si ça aurait peut-être pris plus de temps. Te prends pas la tête avec tout ça, ça change strictement rien pour moi.

Tu redescends ton visage vers lui pour lui offrir un sourire presque angélique.

Coma ou pas t'es toujours mon abruti de parrain et je t'aime ok ? Alors te plombes pas le moral comme ça, tout va bien maintenant, c'est passé et on est tous là pour toi, moi, Julian, Magnus, tous tes nouveaux potes, tout ça tout ça.

Tu finis par laisser un rire guilleret t'échapper.

Ouah, c'était cheesy comme discours p'tain.



© YAM for Prismver



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MessageSujet: Re: ( truth be told ) ft. william ; terminé.   ( truth be told ) ft. william ; terminé. 1400359500-clockLun 5 Oct 2015 - 21:58




FELLOW


Tu sentais un léger malaise s’installer entre vous et tu détestais ça. Tu avais besoin de cette proximité entre vous, de ce contact qui vous unissait. Et tu ne pouvais pas t’imaginer aujourd’hui sans elle, et savoir qu’elle avait toutes les cartes en main pour te laisser tomber te déchirait le cœur. Après tout, t’étais complètement timbré, malgré tout ce qu’on pouvait dire.

Mais Félix te rassurait, comme elle le faisait depuis longtemps. Une immense vague de soulagement lui emplis le corps. Tes muscles se détendirent enfin tandis qu’elle plaisantait, tu esquissas un sourire d’amusement tout en te giflant intérieurement d’avoir pu douter de votre amitié. Tout ce qu’elle disait était d’une sincérité presque troublante. Tu laissas apparaître tes dents tandis qu’elle penchait son visage au-dessus du tien, tout sourire, continuant ce beau discours si réconfortant. Elle laissa échapper un rire cristallin qui résonna comme une mélodie à tes oreilles.
Elle reprit ses caresses dans tes cheveux ce qui te fit pousser un ronronnement de plaisir, ce qui déclencha une nouvelle fois ses éclats de rire. Tu te redressais pour te mettre face à elle.

« Merci. Merci d’être toujours là pour moi. Tu n’imagines pas à quel point tu comptes pour moi. » Tu marquas une pause, secoua la tête. « Bordel, c’est trop bizarre quand des trucs pareils sortent de ma bouche. »
Il explosa littéralement de rire et commença à la chatouiller de partout tandis qu’elle se tordait dans tous les sens. Le malaise avait littéralement disparu entre eux et William se sentait tellement mieux. Il ne comprenait pas pourquoi il lui avait caché ça pendant autant de temps. Pourquoi il n’avait jamais osé lui en parler alors que c’était sa meilleure amie.

Félix n’était, certes, pas forcément l’amie la plus adepte aux conversations sur des sujets vraiment que t’abordais avec Magnus, Julian ou Orest, mais c’était justement cet aspect que tu appréciais le plus chez elle. Tu pouvais parler de tout et de rien, déconner, pleurer, rire avec elle sans te soucier de son jugement. Elle représentait à elle seule une grande partie de ta vie. Cette amitié légère était vraiment quelque chose que tu souhaitais conserver avec elle. Vous vous complétiez à merveille et vous aviez à la fois mille points communs. Ensemble vous formiez la paire, le duo Batman et Robin de Prismver (bien que tu mettes un point d’honneur à ce que tu sois Batman). Si beaucoup pensaient que vous finiriez en couple, entre vous il était clair que rien ne changerait.
Tu échangerais ta meilleure amie pour absolument rien au monde.
Et tu espérais de tout cœur qu’elle le savait.« Aller viens la grosse, j’ai besoin de ma meilleure groupie pour mon entraînement de baseball ! » Il lui fit un tcheck tandis qu’elle réajustait son t-shirt légèrement remonté à cause des chatouilles de son fameux Wiwi. « OH MON DIEU JE HURLE, TU VERRAIS TA GUEULE ON DIRAIT UNE LARVE HAHAHAHAHA. » Il la pointait du doigt en riant tandis qu’il observait sa chevelure en bataille et sa figure toute pommée.

FELLOW FOREVER BITCH.


©Gau
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MessageSujet: Re: ( truth be told ) ft. william ; terminé.   ( truth be told ) ft. william ; terminé. 1400359500-clock
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( truth be told ) ft. william ; terminé.
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