Pirate informatique pour voler une voiture. | Ashley

Le soleil commençait à se coucher au loin, prouvant que la soirée était plus que bien entamée. Kamyl n'y portait pas grande importance, se déplaçant lentement, les mains dans les poches, comme à son habitude. Sa destination était elle, pour le moins inhabituelle. Les ombres sur son chemin ne gênaient en rien sa progression. Il s'y est habitué à force. Sa facilité de mouvement n'a rien à envier à celle d'un chat. Et il aime cette comparaison. Chat.

Cependant, ce n'est pas pour se vanter de ses capacités qu'il est ici ce soir. Les examens sont terminés, mais il ne relâche pas pour autant ses efforts. Il pourrait nettement tout envoyer paître et profiter de ses vacances nouvellement acquises. Cependant, il se trouve qu'il est en nette progression et il tient particulièrement à le rester. C'est pour ça qu'il est présent à cet étage si tard. Kam cherche sa marraine, la dernière en date (après plusieurs fiascos), pour occuper le début de sa nuit par une folle activité qui va faire transpirer ses neurones. Il l'a cherché dans son bungalow, au foyer, sans succès. Alors il tente la salle de classe des B. Il n'y croit pas vraiment lui-même, mais il est à court d'idées actuellement. De plus, il ne va clairement pas courir dans tout le pensionnat pour ne peut-être même pas la trouver. Il ne sait encore trop rien des lieux habituellement fréquentés par la miss.

Tout espoir n'est pas perdu quand, arpentant le couloir du quatrième étage, il perçoit du bruit dans la salle en question. S'il pouvait avoir encore un peu de chance pour les cinq prochaines minutes, ce serait top. Ses pieds le guidèrent jusqu'à destination. Et là, c'est le drame. La déception. Ouais, non. Faut pas exagérer non plus. Cependant, il n'y a pas de FAP dans les environs. Une demoiselle qu'il ne connaît pas est, en revanche, bien présente. Kamyl pousse un soupir d'ennui. « Fais chier. » Clairement. Il n'a pas d'autres mots. Mais quitte à être là, autant demander un peu d'aide. Avec un peu de chance, beaucoup plutôt, la miss pourra le renseigner. « Dis, t'aurais pas vu Aiata ? » Comme s'il était évident que tout le monde la connaissait. Il a déjà fait l'effort d'utiliser son prénom et non pas ses magnifiques initiales. Néanmoins, pour la politesse, on repassera. Kamyl adopte un faciès neutre. Il ne faudrait pas non plus effrayer la demoiselle avec une expression qui inspirerait légèrement la crainte.

Comme il ne veut pas rester planter comme un piquet de pâture, le brun prend ses aises et pose son délicat fessier sur une table quelconque. Pas trop loin de l'autre occupante de la pièce. S'il pouvait éviter de rater une éventuelle réponse, ça lui faciliterait les choses.