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 « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. »

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Anonymous
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MessageSujet: « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. »   « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. » 1400359500-clockLun 7 Jan 2013 - 22:59







Voltaire et Gautier




C'était d'un ennui mortel. Mario m'ayant lassé, je le laissais croupir dans sa cartouche de jeu pour m'intéresser à ce qui m'entourait actuellement. Du moins, je faisais semblant de m'y intéresser. Depuis le temps, cela ne me fascinait plus. Les passants, pour la plupart étudiants, ne faisaient rien d'autre que de... Passer. Ils étaient inintéressants, tout comme le lieu dans lequel il étaient ancrés. En bref, il ne se passait strictement rien. Dans un pensionnat remplis de gens aux dons tout aussi étranges que leurs façons d'être, j'arrivais à m'ennuyer. Et comme si cela ne suffisait pas, l'arbre auquel j'étais adossée me faisait un mal de chien. Mais ma fainéantise me retenait à lui depuis une heure déjà. Rien que de me lever me semblait être un acte impossible à réaliser. C'est pourquoi je gigottais de temps à autre, pour finalement m'immobiliser sagement après avoir réaliser que la nature voulait à tout prix me tenir compagnie. Il est vrai qu'à part elle, je n'avais personne vers qui aller. Du moins, je ne suis pas sûre de pouvoir la considérer comme étant un être humain. Ça serait faire manque de logique. Ce qui la compose sont des êtres vivants, rien de plus. Dans un soupire, je réajustai mon bonnet d'un blanc immaculé sur mon crâne ainsi que mon écharpe assortie autour de ma gorge. J'étais habillée de façon à ne pas attraper froid, aujourd'hui. À moitié. J'ignore pourquoi, mais j'ai enfilé un short en jeans ce matin. En hiver, oui. Mais j'en avais envie. Il allait très bien avec mon pull orange. En plus j'ai des converses de même couleur. Dommage que mon manteau cache mon haut, mon ensemble faisait vraiment classe -quoi qu'un peu étrange-... Non, en faite, c'était très bien ainsi. C'était plus discret. Ainsi aucune fille adepte de la mode ne viendra me les briser.

Je balayai les alentours du regard avant de me redresser. Lentement, mais sûrement. Ce fut donc après cinq bonnes minutes que je fus enfin debout. Je me félicitai intérieurement pour cet exploit avant de me diriger vers le pensionnat. Une fois à l'intérieur, je ne tardai pas à en ressortir pour traverser le pont menant à la tour annexe. Vous vous en doutez, je compte me rendre à la bibliothèque, histoire de m'occuper. La salle de retenue ne m'a encore jamais accueillie, et ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer. Je ne mis pas plus de temps à atteindre le premier étage qu'à me relever et adressai un petit sourire à l'habituel bibliothéquaire qui s'y trouvait. Seulement, je n'y restai pas longtemps, me dirigeant aussitôt vers l'ascenseur. Fainéante un jour, fainéante toujours. J'avais pour habitude d'aller au dernier étage, être en hauteur est une chose que j'apprécie. Je me sens moins proche des autres, et c'est tant mieux. Lorsque les portes s'ouvrirent, je me plaçai tranquillement dans un coin de la cabine et appuya sur le seul bouton qui avait eu l'honneur d'entrer en contact avec mon index -j'exagère peut-être-, soit celui menant au sommet de la tour, si l'on excluait le toit inaccessible à l'ascenseur. Mais avant que le passage ne soit définitivement bloqué, quelqu'un eut l'audace de se glisser à l'intérieur. Et je constatai avec horreur qu'il s'agissait de Gautier. Celui que j'aime stalker par dessus tout. ... Qu'est-ce qu'il fout là? Prise de panique, je tentai une fuite. Vaine. J'étais bloquée. Et je craignais fortement qu'il me reconnaisse. Qui sait, il pourrait vouloir mettre les choses aux clairs. Et j'en ai absolument pas envie. Comment me justifirais-je convenablement de le suivre telle une paparazzi? Je n'ai aucune excuse valable en tête. Horreur et damnation. Je suis sûre qu'il l'a fait exprès, ce fourbe. Je devais agir.

« Tu... Je ne suis pas celle que tu crois. »

Mon génie m'avait abandonné.


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MessageSujet: «  »   « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. » 1400359500-clockDim 13 Jan 2013 - 18:19

Journée de merde, ennui insurmontable, absence totale de quelconque activité et interdiction formelle d'user du gymnase et de pratiquer des activités de club du fait de la période d'examens actuelle. Soit disant, une mesure pour que les jeunes ne soient pas distraits par des activités autre que les révisions qu'ils se devaient d'opérer. Mais moi, je ne révisais pas. Enfin, pas que je ne le faisais pas, mais je ne pouvais pas le faire : à chaque fois que je tentais de prendre un cahier pour essayer d'apprendre tel théorème ou la date d'une certaine guerre, il y avait toujours un blocage. Enfin non, ces exemples sont mal pris : avec la prof de maths qu'on a, je préfère m'en tenir à un minimum, à savoir au moins connaître ma leçon par coeur, quitte à ne pas savoir appliquer. Quant au prof d'histoire, même si je suivais pas grand chose au cours avec les cris kyattants des filles à sa vue /SORS/ j'apprenais un peu ce que je daignais écrire dans mon cahier, parce qu'il était sympa et qu'il me mettait souvent des points en plus. J'ai rarement vu un gars aussi cool, je dois avouer, mais là, j'avais vraiment trop la flemme : pour l'histoire comme pour les maths, je séchais totalement les révisions pour aller dans la bibliothèque.

Que faire ? Lire des mangas. Ou plutôt, tenter de dénicher un manga entre deux encyclopédies, étant donné les types de livres qui traînaient dans les étagères. Cependant, même si j'avais peu d'espoir de trouver quelque chose de vraiment intéressant dans tout ce bordel, on m'avait dit quelque chose de plutôt pas mal : les BD et autres se trouveraient tout en haut, c'est pourquoi, j'avais décidé de monter tout en haut. Il faut savoir que je déteste attendre, et quand je vis l'ascenseur s'ouvrir au fond de la pièce, je devins Gautier Volt. Non sérieux, j'ai jamais couru aussi vite de ma vie, et j'arrivais tout juste lorsque les portes se refermaient. Je posais ma main sur l'une d'entre elles genre comme dans les films américains - j'ai toujours eu peur que ça claque à ce moment - et l'ouvrais à nouveau pour m'y glisser. Epic win, les portes se refermèrent juste derrière moi, me laissant seul dans l'ascenseur. Seul avec une fille, qui était loin d'être moche, une fille qui me fixait depuis mon entrée ici comme si j'étais la seule personne qu'elle désirait ne pas voir.

Et voilà, la pire situation possible. La situation où je suis le plus mal à l'aise, seul avec une fille dans un ascenseur, incapable de dire quoi que ce soit, incapable de me montrer cool ou sympathique, bien trop gêné pour faire la moindre chose. Tout simplement réduit à rester silencieux, regardant mes pieds, attendant que le temps passe en écoutant mon coeur battre à mille à l'heure. Mais finalement, elle prit la parole : elle n'était pas celle que je croyais qu'elle était. Donc elle n'était pas une gros bgette dans un ascenseur en direction du haut de la bibliothèque, que penser. Je restais silencieux quelques instants, ne sachant pas vraiment quoi dire, et plutôt certain que si je l'ouvrais, ça finirait en un bégaiement ridicule et dénué de sens. Fuck. Pourquoi fallait-il que ce genre de trucs arrive qu'à moi ? À l'entendre et à voir l'expression qu'elle tenait quand je suis rentré, cette fille semblait ne pas se sentir plus chanceuse que moi, était-il possible qu'elle éprouve la même chose ? Non, c'était ridicule. Comme si quelqu'un pouvait être aussi gêné que moi. Pourtant, il fallait bien que je dise quelque chose, ne serait-ce que pour arriver à comprendre ce qu'il en était pour cette fille. Peut-être qu'elle me confondait avec quelqu'un d'autre ?

« Désolé, je vois pas vraiment de quoi tu parles... »

Un mot de plus et je sentais ma voix partir en vrille. Pitié, que l'ascenseur s'ouvre vite...
PV. Voltaire • Cycle 1 • cadetblue
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MessageSujet: Re: « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. »   « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. » 1400359500-clockDim 27 Jan 2013 - 17:25







Voltaire et Gautier




Je devais rester calme. Tout n'était pas perdu. Ce n'était pas avec cette simple phrase qu'il allait me pointer du doigts et hurler qu'au contraire, il m'avait reconnu. S'il venait à comprendre, je pouvais toujours me faire passer pour une de ces filles qui tombent bêtement amoureuse du premier venu. Ça justifierait mon espionnage incessant. Le fait d'être prise pour une cruche ne me plaisait pas tant que ça, mais c'était toujours mieux que d'être prise pour une folle. Reste à voir si c'était crédible. Je ne remettais pas en question le charme du basketteur, mais mon jeu d'actrice laissait à désirer. La jouer fleur bleue, ce n'était pas dans mes habitudes. Je me mordis nerveusement la lèvre. Si je pouvais éviter de m'y risquer, ça m'arrangerait.

« Désolé, je vois pas vraiment de quoi tu parles... »

Ce fut un tel soulagement que je me surpris à pousser un long soupire comme si j'étais en apnée depuis cinq minutes déjà. ... C'était peut-être le cas. J'émis un faible rire -involontaire, soit dit en passant-, balayant les quelques mèches sur mon front d'un revers de main. Je ne m'étais jamais sentie aussi... Ridicule. J'aurais sans doute dû la fermer dès le début, ainsi je ne serais pas si mal à l'aise à l'heure qu'il est. Je me balançais d'un pied à l'autre tout en tripotant inlassablement mon écharpe. Je préférerais être sur le Titanic lors de son naufrage plutôt que dans cet ascenseur -j'ignore pourquoi je me réfère à Titanic-. Je poussai finalement un soupire plus ou moins maîtrisé pour me donner le courage de lui répondre. Il fallait bien que je dise quelque chose, je ne pouvais pas lui lancer ça et me taire par la suite. Si je m'excusais et que je me présentais, ça pourrait passer. Je serais vue comme une simple connaissance. Il ne pourrait pas se faire d'avis sur ma personne si notre dialogue se résumait à cela. Et ensuite les portes s'ouvriraient devant nous et nous nous séparerions. Il me suffisait de suivre mon plan à la lettre et tout se passerait bien.

« Ah, excuse moi, je... T'ai pris pour quelqu'un d'autre. » Excuse vieille comme le monde mais je ferais avec. « Je, Voltaire. »

Bien. Il manquait un verbe dans ma phrase. Je n'aurais pas pu faire pire. À l'instant, ma seule envie était de me faire perdre connaissance à force de coups de tête dans un des murs métaliques de la cabine. Je serais passée à l'acte si mon but n'était pas de me montrer la plus banale possible auprès de Gautier. Dans un sourire crispé, je retirai mon manteau qui me procurait plus de chaleur qu'il m'en fallait avant de rectifier ma faute grammaticale.

« Suis. Je suis Voltaire. »

D'un pas lent, je reculai vers les boutons de l'ascenseur et m'empressai d'appuyer répétitivement sur celui qui menait à l'étage supérieur. Ainsi, je pourrais m'enfuir plus rapidement. Je retournerais dans l'ascenseur une fois qu'il sera vide. Voilà, bonne idée, tant pis si je perdais du temps.


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MessageSujet: Re: « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. »   « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. » 1400359500-clockSam 2 Fév 2013 - 14:17
On s'emmerde.


Tout allait bien finalement. Cette fille qui m'avait abordé ne me connaissait en fait pas, elle m'avait prit pour quelqu'un d'autre malgré sa remarque louche, tout allait bien... comme si j'allais gober ça !!! Non mais genre, qui peut confondre un nain basketteur à chapeau de paille avec quelqu'un d'autre ?! - Oui j'aime mon style et je vous emmerde. Mon visage se tordit en une étrange grimace sceptique, alors que j'ôtais mon chapeau de sur ma tête d'une tape dessus, le laissant glisser le long de mon dos et s'y stoppais - retenu par une ficelle glissée autour de mon cou -, laissant mes cheveux ébènes à découvert. De son côté, elle retirait son manteau... OMG ON COMMUNIQUE PAR LA PENSÉE *sort*. Non en vrai c'est un message subliminal que j'ai fait, et elle l'a compris. Ce soir ce sera party hard /meurt/.

Non, je suis pas comme ça, faire ce genre de trucs sans connaître le nom des personnes... ah merde elle me l'a dit. Non je suis pas amnésique, c'est pas ma faute si elle sait pas parler !! D'ailleurs j'ai failli lui dire en mode brice de nice mais vaut mieux pas, et puis je suis pas assez méchant pour faire ça. Et puis franchement je parle comme une merde quand je suis gêné moi aussi alors ma gueule, bref. . . . on se fait chier. Je regarde les coins de l'ascenseur, le plafond, les quatre murs, le sol, la porte, ça y est j'ai tout regardé je me fais chier. Alors je la regarde elle, heureusement qu'elle me regarde pas, mais je détourne le regard après quelques secondes en espérant qu'elle ne m'ait pas vu.

Dire ne pas dire ? Là est la question. Je la vois se retourner pour marteler le bouton de l'étage au dessus, un truc qui veut dire "ouvre-toi connard que je me casse d'ici" bref très gentil pour moi. Je crois que je suis vexé /NONJELOL/, du coup je craque mes doigts et je m'avance pour lui faire un DDT... non c'est pas vrai. Je tousse doucement pour attirer son attention et plonge mes yeux dans les siens. BG mode. Franchise mode. Look at me... just me, because i'm god -hs- *sort*. D'accord c'était pas drôle. Je prends une voix plus ou moins sérieuse et je dis, pour clôturer ce RP court et pourri pour lequel je m'excuse pardon pardon pardon :

« Gautier, et je pense que tu le sais déjà... je vois pas avec qui tu pourrais me confondre, t'as vu mon look sérieux ? »

Si c'est pas ça je me tue de honte.


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MessageSujet: Re: « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. »   « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. » 1400359500-clockDim 3 Fév 2013 - 14:59







Voltaire et Gautier




J'attendais désespérément que les portes s'ouvrent à présent. Mon angoisse me poussait à me mordre le pouce, chose que je n'avais pas faite depuis des lustres. J'étais vraiment paniquée à l'idée qu'il s'en prenne à moi, ou quelque chose s'y rapprochant. Je ne pouvais avoir la certitude que ce n'était pas un fou furieux. Il cachait peut-être son jeu jusqu'ici. Je serais peut-être sa première victime. Après tout, il en avait largement les moyens, et moi j'étais loin d'en avoir pour me défendre. Il fallait vraiment que je fasse du sport. Au moins un jogging par semaine, et quelques pompes. C'était le strict minimum. ... J'y réfléchirais une fois sortie. Avec nervosité, j'appuyai une dernière fois sur le bouton. Je savais pertinemment que ce geste se révélait parfaitement inutile, mais dans un sens, je me sentais plus rassurée de savoir que j'avais bien fait comprendre à cet ascenseur que je souhaitais qu'il s'arrête à l'étage suivant. Mais ce sentiment de sécurité fut balayé lorsqu'il toussa de manière peu discrète. Oh mon Dieu. Il le faisait exprès pour que je me tourne vers lui et, ainsi, mieux me frapper en plein visage? Non, tout de même pas. Quoique, c'est à se demander. Il est vrai que paniquer pour cela était une réaction assez exagérée -je dirais même très exagérée-, mais dans mon cas, c'était tout à fait normal. N'oublions pas que celui qui est en face de moi se fait espionner depuis plusieurs mois, et que l'espion, c'est moi. Il m'a peut-être démasqué. C'est donc pleine d'anxiété que je me tournai lentement vers lui. Il me fixait. Je le savais, c'est un psychopathe. Je suis en compagnie d'un gros psychopathe. Au secours. A l'aide. Skygge, sauve mooii -il n'est jamais là quand on a besoin de lui-. Par réflexe, je me reculai jusqu'à percuter le mur, histoire de conserver une distance de sécurité. S'il franchit cette limite... Je n'aurais d'autre choix que d'user de mon don. Du moins... Essayer. C'était là le seul moyen pour moi de m'en sortir. Après tout, c'est un E. Oui, voilà, je peux toujours me défendre ainsi.

« Gautier, et je pense que tu le sais déjà... »

C'est la fin. Je suis foutue. Je vais mourir, là, dans un ascenseur. Je n'aurais même pas eu l'occasion de faire mon testament. Ni même d'insulter Alvin aujourd'hui. Il ne me croira jamais si je la joue fleur bleue. Je ne pourrais jamais le convaincre que je l'aime. C'est totalement absurde et loin d'être crédible. Oh mon Dieu, oh mon Dieu. Je dois faire quelque chose. Mais rien ne me vient. Mon génie ne me sert jamais à rien, j'aurais pu être une fille parfaitement stupide et sans le moindre sens, cela n'aurait rien changé. En faite, je suis stupide. C'est assez déprimant de m'en apercevoir juste avant mon assassinat. Je suis sûre qu'Alvin aurait bien ri si je m'en étais aperçu avant. ... En faite, je préfère le savoir dès à présent.

« Je vois pas avec qui tu pourrais me confondre, t'as vu mon look sérieux?
- Je t'aime. »

Ce fut un grand vide qui prit place dans mon esprit. Mes pensées furent interrompues une fraction de seconde. Avant de reprendre de plus belle. Je venais de sortir la plus grosse connerie de ma vie. Je n'aurais pas pu faire pire. Je n'ai jamais dit quelque chose d'aussi regrettable qu'à cet instant précis. J'aurais pu mourir dignement, mais, à présent, c'était fichu. Si je venais à m'en sortir, je me suiciderais une fois sortie. D'une quelconque façon. Je m'étoufferais avec les pages d'un livre... Ou sauterais de la fenêtre, tout simplement. Mais le fait d'exploser sur le sol, devant tout mes camarades, est assez... Glauque. Quoiqu'il en soit, suite à ces trois mots, je retins ma respiration. Je restais silencieuse, à l'observer. Avec de grands yeux qui en disaient long. Quelle que soit sa réaction, je ne pouvais que me maudire à tout jamais. Sans plus de bruit, je me mordis la lèvre avant de marmonner quelques paroles incompréhensibles qui ne faisaient que m'enfoncer dans ma bêtise.

« Enfin... Je veux dire... Voilà... Quoi. »

Bref, il n'y avait rien pour me sauver. Mon regard se tourna aussitôt vers les portes de l'ascenseur. Pourquoi elles ne s'ouvraient pas? Qu'ai-je donc fait pour mériter cela? Mais surtout... Pourquoi ici, et pourquoi avec lui? Comme s'il allait me dire « Ah, bon. Alors tout va bien! ». Vraiment, qu'est-ce que j'espérais. Avec un peu de chance, il me foutra un râteau et me laissera plantée ici -je ne sais pas si on peut appeler ça un râteau dans mon cas, mais tant pis-. Si je suis vraiment malchanceuse, il ne me croira pas. Et s'il s'est drogué, il va me dire que lui aussi. Mais non. Il ne l'était pas. Il ne restait que deux options. Et j'espérais sincèrement qu'il se contenterait de me dire « Désolé, mais j'ai une copine. ». Même si c'est un mensonge, tant pis. Je m'étais assez ridiculisé pour aujourd'hui.




HRP:
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MessageSujet: « »   « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. » 1400359500-clockSam 9 Fév 2013 - 11:13
On s'emmerde.


Vous voyez la couleur du sang ? Vous voyez les vaches rouges d'Apollon ? Vous voyez la couleur du bouchon de ces putain de bouteilles de coca qu'on aime tous avoir ? Prenez cette couleur et imaginez-la dix fois plus vive - ça devrait s'approcher de la teinte de mon visage. Oh my fucking god. Qu'est-ce qu'elle venait de dire là ? À côté de ça, même ses cheveux roux faisaient pâle figure. Je tournais la tête par réflexe, réfléchissant un moment. L'idéal aurait été de dire quelque chose de classe, mais j'en étais bien incapable. Oh mon dieu. Putain de. J'ai dû mal comprendre. Ouais elle a dû dire ça pour blaguer. Ou bien elle a eu une poussée d'hormones. Ou bien elle a ses règles et elle est masochiste, ce qui fait qu'elle en veut encore. Ou bien elle fait un sondage sur... bon ok ok j'arrête. En tout cas plus j'y pense, plus cette déclaration soudaine semble sonner faux. Je me calme lentement, la teinte rouge vire peu à peu au blanc, mon souffle se fait plus régulier et le calme se fait à peu près dans mon esprit. Putain, j'arrive pas à croire que j'ai pu croire à cette merde. Je suis trop con, et elle, elle doit bien se marrer. Je la hais. Elle va le regretter.

Je prends une grande inspiration, je tente de me calmer. Ce n'est pas facile, j'aimerais juste pouvoir m'enterrer le temps que mon visage reprenne sa teinte habituelle. J'aimerais juste disparaître. Mais ça n'intéresse personne, un nain comme moi - alors timide en plus. Je sentais que la rumeur n'allait pas tarder à se propager à travers tout le pensionnat. Je ne peux pas rester sur une impression si bidon, je ne peux pas la laisser croire que je suis un type aussi looser et timide qui laisse les nanas se foutre de lui. Non, et putain, que je la déteste pour ça. Un faux espoir. Si elle voulait se foutre de ma gueuler, c'est réussi, mais j'ai pas envie de rester là-dessus, alors là, elle peut se gratter.

« Tu te fous de moi j'ai l'impression. »

Mon ton démontre le sérieux de la situation, mais la voix tremblante témoigne encore de la gêne qui me parcourt. J'arrive pas à croire qu'elle ait osé faire un truc pareil. C'est si marrant ces blagues ? Je lui en veux. Putain, je lui en veux. Elle a pas une tête à être méchante, mais putain, que je lui en veux. Je sais que j'arriverai pas à être méchant, mais j'ai envie de lui dire la monnaie de sa pièce. Elle semble aussi mal à l'aise que moi, mais peut-être que ce n'est qu'un vulgaire jeu d'acteur. En tout cas, l'espace ne semble pas lui plaire, c'est pourquoi je m'approche de la commande et j'appuie sur tous les boutons possibles. Tiens, voilà l'ascenseur reparti pour un bon tour avant de s'ouvrir. Au moins, elle est obligée de me répondre maintenant, et en plus, la voilà fourrée dans une mauvaise situation. Si elle pensait s'échapper à cet étage, c'était loupé. Sans doute qu'elle pourrait, mais peut-être dans un moment. Je n'étais plus gêné, j'étais agacé, en colère, si bien que je n'arrivais plus à trouver le moyen d'être timide.

« Enjoy, les 10 minutes dans ce foutu ascenseur. Du coup, tu as le temps de répondre à ma question : QUI ES-TU ? »

Plus que sérieux et presque imposant, mon ton laisse paraître une certaine confiance. La situation s'est retournée, désormais, c'est moi qui mène la danse. Elle pensait pouvoir échapper au questionnement avec cette ruse de merde ? Je suis pas si con... enfin si, mais pas assez pour qu'on me roule aussi facilement. Il ne faut pas oublier qu'elle semblait me connaître, même avant ça, et qu'elle pense que je la connais aussi. La possibilité d'un pari qui m'impliquerait semble s'estomper, mais je n'arrive pas à mettre le doigt sur la vérité. Fuck, je déteste ne pas comprendre. Je veux comprendre. Je m'approche et je plante mon regard dans le sien, mon visage est désormais de nouveau d'une couleur habituel, et j'aurai certainement l'air plus sérieux si j'étais pas aussi nain. Parfois, je déteste la nature rien que pour ça, et j'ai envie de la polluer d'un océan de déchets jusqu'à ce que je grandisse de trente centimètres. Rêver, c'est cool.


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MessageSujet: Re: « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. »   « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. » 1400359500-clockDim 10 Fév 2013 - 18:36







Voltaire et Gautier




Il avait viré au rouge. Je ne savais si je devais m'en réjouir. Il me croyait? Si c'était le cas... J'avais pour une fois de la chance. Pour une fois, je m'en sortais assez bien. Elle avait bien choisi son jour, je n'en avais pas eu plus besoin qu'en ce moment même. Bien, bon début. Maintenant... Fous moi un râteau, qu'on en finisse. Dis moi que t'as une copine. Ou que tu ne m'aimes pas, tout simplement. Et tout rentrera dans l'ordre. J'irais tranquillement loin de la bibliothèque et toi, tu iras je ne sais où faire je ne sais quoi. Journée tout à fait normale. Bien que je regrettais mon arbre. Si j'étais restée adossée à lui, je n'aurais pas des envies suicidaires, à l'instant. Ou j'aurais tout simplement dû me taire depuis le début. Ainsi, il n'aurait pas fait attention à moi. Craintive, je me triturais les doigts tout en dirigeant de nouveau mon regard sur les portes de l'ascenseur. Mon calvaire prendrait bientôt fin.

« Tu te fous de moi j'ai l'impression. »

Ou peut-être pas. Il avait compris -même si je ne l'aurais pas interprété de la même manière. Me foutre de lui... C'est un peu fort. J'essayais juste de sauver ma peau.-. Maintenant, je pouvais en être sûre, il allait me tuer. Mon dernier espoir, c'était que les portes s'ouvrent pour que je puisse m'enfuir. C'était la dernière chose qui me restait. Aussi, je me collai un peu plus contre la paroi froide de la cabine, le temps que cela se fasse. Seulement, lui aussi s'approcha. Je me figeai sur place. Non non. Par pitié, va-t-en. Sans émettre le moindre geste, je suivis sa main du regard. Il la passa sur tout les boutons. Au même moment, mes yeux s'écarquillèrent. J'étais partagée entre deux réactions. Pleurer ou bien le gifler. Peut-être pourrais-je faire les deux. Son acte traduisait parfaitement ses intentions. Il voulait me faire payer ce mensonge. Il allait s'en prendre à moi. Et pour gagner du temps, il souhaitait bloquer l'ascenseur. C'était un grand malade.

« Enjoy, les 10 minutes dans ce foutu ascenseur. Du coup, tu as le temps de répondre à ma question : QUI ES-TU ? »

Je sentis ma respiration s'accélérer lorsqu'il s'approcha un peu plus de moi. Ce n'était malheureusement pas signe d'un arrêt cardiaque, cela traduisait seulement ma panique. En plus de se montrer menaçant, il envahissait clairement mon espace vital. La cabine était assez spacieuse, pourquoi se sentait-il obligé d'être si proche de moi? Pour m'impressionner? Inutile, à la base, j'étais déjà terrorisée. Bien qu'il ne soit pas très imposant -c'est le cas de le dire-. Je ne détournai pas mon regard du sien pour autant. Il pourrait profiter du fait que je ne le regarde pas pour me faire un coup bas. Dans un souffle à peu près maîtrisé, je me remémorai sa question. Qui j'étais. ... Ça se voyait que j'étais étudiante ici, non? Et je lui ai déjà donné mon nom. Qu'est-ce qu'il voulait de plus? Ma classe? L'emplacement de ma cabane? Le nom de mon lézard? Mes horaires? Qu'est-ce que j'étais censée lui répondre?

« Je... Quoi? »

C'est tout ce qui sortit pour le coup. C'était une question piège? Quelque chose de bien tordu? Ou alors il n'avait simplement pas percuté que je m'étais présentée il y a à peine quelques minutes de cela? J'optai pour la dernière hypothèse. En bref, il venait juste d'appuyer sur tout les boutons inutilement. Bien joué. Tout en me mordant violemment la lèvre, je cherchais un moyen de m'en sortir avec le moins de blessures possibles -je suis persuadée qu'il va en venir aux mains très prochainement-. Tout d'abord, je devais paraître un peu plus... Neutre. Le fait d'être terrorisée me donnait un aspect plus inoffensif encore. Et je me devais de répondre correctement, cette fois. Quelque chose de vrai, simple, et surtout pas agressif. Comment lui dire que je me suis déjà présentée sans paraître désagréable? A vrai dire, je l'ignore. Je n'avais pas la chance de sourire amicalement quand le besoin s'en faisait sentir. Il me fallait du positif pour cela. Or, dans mon cas, il n'y avait que du négatif. Je devais donc répondre sans ce petit plus.

« Je me suis déjà présentée. »

Niveau neutralité, je n'en étais pas loin. En ce qui concerne la sympathie dans mes paroles, je crois bien qu'elle n'a guère était présente. Malgré tout, cette réponse était de loin la moins catastrophique. Et ce fut suite à ces paroles que je me décalai. Avant de rejoindre le mur opposé. Je ne pouvais tout simplement pas rester à ma place initiale, c'était impossible. Cela me mettait bien trop mal à l'aise.


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MessageSujet: « »   « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. » 1400359500-clockDim 17 Fév 2013 - 13:22
Foutage de gueule.


Il y a plusieurs choses que je détestais. Attendre dans la queue du self en étant juste devant la bouffe, manger des frites froides, les injustices, ceux qui parlaient dans le dos des gens sauf du mien, mais surtout qu'on se foute de moi. Aussi surprenant que cela puisse-t-il être, j'avais l'impression que c'est ce que Voltaire faisait. Se présenter, elle l'avait fait oui... c'est bien la seule chose qu'elle avait trouvé à me dire. Soit elle se moquait éperdument de moi, soit elle ne savait vraiment pas à quoi je faisais référence. Autant dire que j'étais bien tombé : coincé dans un ascenseur avec une fille qui semblait me connaître mais qui essayait de le cacher... ma mémoire était des plus mauvaises et je me savais incapable de faire peur à quelqu'un - en outre, je ne saurai jamais qui elle était. Ou bien, j'étais parano : ça m'arrivait souvent, de croire des choses alors qu'en fait, il ne se passait rien. J'avais l'air un peu couillon dans ces moments-là, mais ça ne changeait pas de d'habitude, au fond. Pourtant, elle n'avait pas l'air de demeurer indifférente à l'interrogation, à moins qu'elle soit vraiment claustrophobe et que mon acte précédent lui avait ôté toute possibilité de réponse. Trop d'hypothèse, je détestais ne pas comprendre, fais chier ! Moi qui m'attendait à une riposte plus musclée, elle n'était finalement pas plus dégourdie que moi dans le domaine, ce qui laissait à prévoir des longues minutes dans cet ascenseur à ne rien foutre.
Ouais, j'aurai mieux fait de descendre, parce que là, je ne voyais vraiment pas comment je pourrai faire pour lui arracher la vérité. Elle s'était contentée de deux mots sans réels sens, décontenancée par la question. Même si je semblais mener le jeu en l'heure actuelle, je n'étais pas plus à l'aise qu'elle, autant dire que ce n'était pas la bonne décision que de marteler tous les boutons. Pourquoi avais-je eu cette idée au fond ? Je crois que je suis un peu con des fois. Même si je restais de marbre, intérieurement, je facepalmais. Elle avait l'air mal à l'aise, autant en profiter, comme ça... eh bien non. Au moment où je pensais ça, elle me répondit, prenant un tout autre tout de voix qui voulait dire une chose : je ne me ferai pas avoir. Finalement, elle n'était pas si idiote que ça. Soit tout ça allait finir en insulte, soit en un jeu débile de provocations dont je n'allais pas me priver. Je réfléchis rapidement, tentant de trouver quelque chose, puis décidais d'improviser comme je le faisais souvent... non tout le temps, en fait.

« Oublie, ça m'intéresse plus. »

DTC. Il fallait pas m'agacer, aussi, me voilà réduit à lui répondre avec un ton colérique. Enfin, ça, c'était l'idée : je n'avais aucun mal à l'imiter, puisqu'au fond, j'étais véritablement agacé de ne pas comprendre et de ce qu'elle m'avait dit juste avant. C'était une réaction qui voulait dire une chose simple : si tu n'es même pas capable d'être franche, alors tu peux aller te faire voir. Peut-être que ça marcherait, sinon j'étais un peu dans la merde, parce qu'elle allait me capter si jamais je lui parlais à nouveau après avoir répondu un truc pareil. Tout bien réfléchi, c'était une décision plutôt stupide, à croire que j'avais perdu le sens du mot réfléchir. Je m'éloignais d'elle et m'adossais contre le mur opposé, regardant le sol sans un mot, l'expression neutre avec une pointe d'agacement.

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MessageSujet: Re: « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. »   « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. » 1400359500-clockDim 10 Mar 2013 - 18:31







Voltaire et Gautier




J’agrippai mon écharpe de laine blanche, la portant à ma bouche comme si je souhaitais me protéger d'un quelconque produit toxique émanant dans l'air. A vrai dire, ce geste était dû à mon stress grandissant. Je ne lui faisais pas confiance. Je ne faisais confiance qu'à trop peu de personnes. Dans un soupire saccadé, je daignai lui adresser un rapide regard. Il était adossé à la façade opposée, visiblement plus apte à me laisser tranquille. J'espérais sincèrement qu'il le fasse. Je me sentais déjà assez mal comme ça. J'étouffais. J'avais chaud. Et pourtant je ne souhaitais pas quitter mon écharpe et mon bonnet. Ils me rassuraient, je voulais me cacher avec. Bien sûr c'était impossible. Mais rien que le fait de ne plus voir le basketteur me rassurait. J'adoptais la technique qui était de se convaincre qu'en ne voyant plus, on ne pouvait plus être vu. C'était stupide et digne d'une personne désespérée, mais vu que c'était mon cas, je me permis de le faire. Je fourrai mon visage dans mon écharpe. On pourrait croire à une éventuelle tentative de suicide si je ne cherchais pas au même moment un moyen de respirer sans me redresser. Évidemment je le faisais de manière discrète -pour une fois-, tout comme mes précédentes actes. Je ne voulais pas qu'il comprenne que je bougeais. Pour lui, je devais être immobile. Pour qu'il reste silencieux jusqu'au bout. Ainsi, je n'aurais pas à parler à mon tour. Je n'en avais pas envie. En sa présence, je ne disais que des conneries.

« Oublie, ça m'intéresse plus. »

Je relâchai le tissu qui protégeait mon visage, posant un regard plein d'incompréhension et de surprise sur lui. Seulement je ne m'y attardai pas et abaissai mon regard sur le sol en silence, les sourcils froncés. Je tentais vainement de comprendre. Est-ce que cela signifiait qu'au final, ça ne l'intéressait plus? Non, ça serait trop simple. En vue de la situation qui, il faut le dire, était pire que compliquée, ça ne pouvait pas être cela. Alors quoi? Qui sait, il souhaitait peut-être évaluer ma réaction, si j'avais saisis le sens de sa phrase ou non. Et je ne pouvais cacher qu'il me restait inconnu. Fallait-il aller dans la complication ou était-ce au contraire très simple? Je ne pouvais m'empêcher de croire que c'était la première option. Mais j'étais incapable de réfléchir dans pareille situation. Je regrettais tellement tout ce que je lui avais dit. J'aurais voulu contrôler le temps et revenir en arrière pour ne rien dire. Ou bien contrôler la mémoire. J'aurais voulu qu'on oublie, et qu'on recommence. Mais il avait fallut que je maîtrise le vent. Dans un discret soupire, je m'approchai des portes de l'ascenseur et les examinai, sans réel but. J'avais presque envie de me servir de mon pouvoir pour atteindre le dernier étage, qu'il soit utile pour une fois. Mais soulever la cabine par une bourrasque de vent n'était pas forcément une bonne idée, puisqu'elle retomberait dans l'immédiat. A part si je balayais les portes au bon moment pour sortir. Oui, enfin, c'était certainement trop complexe pour une D.

« Très bien... Tu sais comment on pourrait sortir d'ici? Rapidement. »

C'est toi qui nous a bloqué, alors cherche. Enfin, faut-il encore qu'il ait l'amabilité de me répondre. Il jugera peut-être inutile de me répondre en sachant qu'à la base, je n'avais pas envie de répondre à ses questions. Je me sentirais un peu conne s'il venait à m'ignorer. Et vexée aussi. Terriblement vexée. A cette pensée, je lui jetai un regard discret. Malgré tout, j'avais l'impression d'être la méchante de l'histoire. Et j'avais l'impression que ce n'était pas qu'une impression. ... Enfin bref. Ce sentiment de culpabilité, j'en avais horreur. Le regret était quelque chose qui m'était familier. La culpabilité, moins. Certainement parce qu'à sa place, je n'aurais pas apprécié non plus. Et donc j'étais en tord. Et je ne pouvais pas l'accepter parce que je n'aimais pas être en tord. Résolue, je fis mine d'observer l'ascenseur sous toutes ses formes.

« Et... Pour la déclaration. Désolée. »

Et ce fut tout. Je me doutais bien qu'il n'allait pas me prendre dans ses bras en m'assurant que ce n'était rien -ça serait trop louche-, mais au moins je ne pourrais pas me le reprocher dans un futur proche. Du moins, moins sévèrement. Cependant, bien que je me sois excusée, je n'étais pas prête non plus à lui avouer être une stalkeuse. Non non non. Il n'avait pas besoin de me haïr un peu plus. C'était déjà bien assez.


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MessageSujet: Re: « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. »   « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. » 1400359500-clockVen 15 Mar 2013 - 0:44
Foutage de gueule.


Devais-je rire ou pleurer ? Non c'était vraiment une question qui me trottait dans la tête. J'en avais eu des discussions bizarres, mais celle que j'avais avec cette fille était vraiment la pire, et en improvisation. Et dire que ça avait commencé par une simple phrase, une phrase incompréhensible dont je n'avais d'ailleurs toujours pas défini le sens. Qui était vraiment cette fille ? Pendant tout ce temps, depuis notre rencontre qui devait remonter à un petit moment maintenant, elle avait évité le sujet. Manquait-elle de franchise ? Elle ne le dirait sûrement pas mais ça m'en avait tout l'air. Peut-être avait-elle une bonne raison pour cacher cet élément secret, autant éviter de s'attarder là-dessus puisqu'elle n'allait pas me répondre. Mais là, elle avait fait fort.
Ce dont j'étais certain, c'est que ce n'était pas glorieux et son malaise le prouvait : sans cesse à tripoter son écharpe. Bon, d'un côté j'étais dans le même cas mais je ne pouvais pas imaginer qu'on puisse être pire que moi sur le plan social. C'était quelque chose que j'avais déjà remarqué auparavant, mais ça me laissait toujours aussi sceptique. Je n'avais pas à trouver la moindre raison qui puisse la laisser dans un tel état, et la seule possibilité qui semblait garder un semblant de logique, je ne voulais pas l'accepter. Elle pourrait se résumer en un mot mais y penser suffisait à me laisser admettre qu'elle était vraiment irréaliste.

De toute façon ça ne servait à rien d'y penser et le faire m'énervait donc autant ne pas le faire - d'ailleurs je vous emmerde cette phrase est très bien. Elle s'approcha des portes comme pour les examiner, comme si elle était genre la grosse mécano qui allait tout réparer et se casser genre "tchao bambino, bref ta gueule et reste tout seul comme un con vu que je vais refermer derrière" mais non parce que je vais sortir en même temps si elle ose faire ça. Je me tiens prêt pour sortir, j'attends qu'elle ouvre, je suis prêt à m'élancer tel un lion vers la porte... et ben non elle la touche juste.
Les femmes et leur manie de toujours faire des trucs inutiles fohrzhgkgz /SBAFF/ bon ok j'arrête les phrases débiles sinon je sens qu'elle va en fait me dire qu'elle lit dans mes pensées et je serai vite dans la merde, en plus je suis censé être vénère là. Je commence à me calmer pour m'énerver - cherchez pas la logique - mais la voilà qui m'interpelle pour me demander un moyen de sortir d'ici rapidement. Ok c'est la guerre, en tout cas merci de m'avoir aidé à être en rogne, tes mots ont suffit. Je la regarde d'un air blasé genre "are you fucking kidding me" sans problèmes étant donné que j'ai toujours l'air d'avoir une tête de branleur puis je soupire tel un BG... bon ok c'tait pas du tout classe.

« Ok. Ensuite tu me diras ce que tu as voulu dire tout à l'heure... quand je suis entré dans l'ascenseur. »

Et je n'avais pas l'intention de la laisser oublier. Cette phrase me tortillait tellement depuis le début que je sens que je n'en dormirais plus la nuit. Il y a peut-être exagération mais je suis d'une nature très curieuse et même les petits détails dans ce genre ont tendance à piquer mon intérêt. Seulement là, ça me paraissait bizarre, mais d'un côté, de la façon dont elle évitait le sujet, j'avais l'impression d'avoir touché une zone sensible, ou plutôt un sujet honteux. Après tout, ma curiosité était la seule raison pour laquelle je voulais savoir ça, était-ce vraiment sympa vis-à-vis d'elle ? Non, d'un côté, ça me concernait, je ne pouvais pas me permettre de rester ignorant. Si m'avait vraiment confondu comme elle l'avait prétendu, elle n'agirait pas de cette façon, et si c'était vraiment de moindre importance comme elle essayait de le faire paraître, elle n'aurait pas menti : conclusion, c'était quelque chose d'important.

Dieu maudisse nos ancêtres qui ont bouffé cette foutue pomme dans le jardin, cette débile d'Eve, pourquoi avait-elle bouffé cette pomme ? Elle voit des serpents qui lui parlent et au lieu d'aller voir son mari pour vérifier qu'elle a pas des hallucinations schizophrènes, elle préfère écouter l'animal qui parle, voilà, à cause de la connerie féminine nous voilà tous dans la merde au lieu de traîner au paradis /SBAFF/. Bon d'accord j'arrête de penser des conneries et de rejeter la faute sur les autres, si je suis dans cette merde j'en suis le seul responsable et c'était à moi de gérer cette foutue situation. C'était à moi de lui remettre les idées en place et de la convaincre de tout me dire au sujet de ce qu'elle avait lâché en me voyant la première fois. Quitte à devoir l'écouter.

C'est là qu'elle me surprit : elle s'excusa. Je pensais qu'elle allait me dire qu'elle ne pourrait pas me révéler ce fait-là, mais non, elle s'excusa pour sa déclaration de tout à l'heure qui, je pense, n'en était pas une. Elle avait lâché ça d'un coup, et je ne savais pas quoi dire. Autant lui répondre alors.
BAM. C'est le bruit que fit mon pied lorsqu'il frappa brutalement la porte de l'ascenseur qui vibra à cause du choc. Tiens, prends ça dans ta gueule, connasse de machine /AVION/ non mais j'ai pas trouvé d'autres solutions. Il faut dire que j'ai appuyé sur tous les boutons sans réfléchir alors ne nous étonnons pas si on descend dans vingt minutes. Finalement l'ascenseur s'arrête brutalement et les portes s'ouvrent dans je sais pas quel étage, en tout cas il semble mal en point vu que tous les boutons clignotaient sans but. Je sortis rapidement de l'engin maintenant détraqué en lui agrippant la main, espérant ne pas avoir à payer les réparations, m'éloignant à une certaine distance.

« On est sortis rapidement. » lançais-je en la lâchant.


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MessageSujet: Re: « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. »   « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. » 1400359500-clockSam 16 Mar 2013 - 19:03







Voltaire et Gautier




Une jambe se tendit à côté de moi et percuta violemment les portes de l'ascenseur. Je restai figée sur place, sous le choc. À tel point que j’entrouvris la bouche, le regard fixé sur le métal qui tremblait. Je. C'était bien un fou. Je me tournai lentement vers lui, abasourdie. Les boutons semblaient déréglés, clignotant aléatoirement. Je ne pu m'empêcher de penser à ma mort qui risquait de se produire plus vite que prévu. La cabine s'était stoppée net. Elle allait tomber. Quelque chose. J'allais périr dans d'atroces souffrances en compagnie de mon assassin. Oh joie. Et puis, alors que je m’apprêtais à fondre en larmes, les portes s'ouvrirent. Toute personne normale se serait jeté dehors en poussant tout sur son passage. Je n'en eus pas le réflexe. Nouvelle preuve quant au fait que je suis étrange. Enfin, ce fut Gautier qui me tira hors de la cabine, à ma plus grande surprise. C'était tout calculé? Quelle ordure, j'ai eu la peur de ma vie, il aurait pu avoir l'amabilité de me prévenir! Alors que je marmonnais tel une personne âgée -j'en avais vraiment l'air à râler tout bas, faisant que mes paroles étaient à peine audibles-, il me relâcha. Parce que oui, cette main que j'imaginais auparavant me frapper en plein visage, avait agrippé la mienne. Je lui jetai un regard exprimant à la fois mon mécontentement et ma gratitude. Cela aurait été parfait s'il m'avait prévenu.

« On est sortis rapidement. »

Cette simple phrase m'effraya. Je savais ce qu'elle signifiait. Il m'avait dit qu'une fois mon vœu exaucé, je devrais tout lui avouer. Quelle horreur. Je l'imaginais déjà mal à l'aise, me prenant pour une paparazzi complètement folle. Je ravalai ma salive. J'avais presque envie de lui dire que je n'avais pas dit oui. Mais en vue du service qu'il m'a rendu, je ne pouvais pas lui répondre une chose pareille. Dommage. Je pris une grande inspiration -au point que j'ai faillait tousser, mais pour éviter de paraître ridicule, je me suis retenue- et enfonçai mes mains dans les poches de mon short.

« Oui. Merci. » j'ajoutai doucement : « Enfin, tu aurais pu me prévenir avant de t'attaquer aux portes de l'ascenseur. »

Au final j'avais pris mon inspiration pour rien. Je détournai mon regard de lui et observai les environs. Nous n'étions pas seuls. Je n'allais tout de même pas lui dire que je l'espionnais depuis des mois devant tout le monde. Ça risquerait de faire parcourir des rumeurs indésirables dans tout Prismver. Je voyais déjà la blonde à forte poitrine dire à sa copine blonde elle aussi -oui c'est cliché- : "Ohlala, y a une rousse qui met un short en hiver qui aime un brun avec un chapeau de paille! Elle s'est pris un sacré râteau!". Enfin je ne l'aime pas, mais en vue de la situation, on pourrait se méprendre. Je le tirai donc à l'abri des regards -bien que Gautier va sûrement tenir le rôle de la blonde, autant ralentir les événements-, soit derrière une bibliothèque au fond de la pièce, et m'adossai au meuble, hésitante. Mon regard restait fixé au sien tandis que je débattais intérieurement. Si je lui révèle, nous serons quittes, et je n'aurais plus à me cacher chaque fois que je le croise. Mais il me détestera sans doute, et qui sait, en parlera peut-être à ses amis. Et ils se foutront bien de moi. Je sentis une vague douleur se faire au niveau de mon estomac. Le stress. Je redoutais sa réaction. C'était pire que de déclarer sa flamme à quelqu'un. Ou peut-être pas, mais c'était également incroyablement angoissant. Je soupirai et finis par me lancer.

« Je... Comment dire. Je pensais que tu me reconnaîtrais et... Je ne voulais pas. Disons que... Je t'observe depuis un moment, en faite. » Cette simple phrase dirigea mon regard vers le plafond. On m'a souvent dit de le faire lorsque les larmes me montaient aux yeux. J'étais certaine que bientôt, je serais le sujet principal des conversations. La D qui stalkait le président du club de basket, génial. « Satisfait? Je te suis pour en apprendre plus sur toi. C'est pour ça que j'ai dit que je t'aimais. J'ai paniqué. Voilà. Tu sais tout. » Je fermai les yeux dans un souffle. « Tu peux aller le dire à tes potes. Vous allez bien vous marrez. »


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MessageSujet: « »   « C'est au sommet de la montagne qu'on se sent le plus seul. » 1400359500-clockDim 31 Mar 2013 - 1:35
End of our story.


Je tiens à dire que moi-même, je me suis trouvé trop classe quand j'ai ouvert les portes de l'ascenseur d'un coup de pied. Bon, c'est pas la modestie qui va me tuer même si généralement ça pourrait être le cas, et comme les gens se trouvent cons des fois, moi il m'arrive de me trouver classe, voilà. Lui choper la main et sortir rapidement sans se faire voir, c'était like a boss. Au final, je n'avais même pas eu le temps d'être gêné ni même de me rendre compte de ce que je faisais, j'avais juste agit en suivant ce qui semblait être mon instinct. Hélas, le regard que m'adressait Voltaire laissait à penser que ce n'était peut-être pas la meilleure chose à faire. Mais nous étions sortis, n'était-ce pas le plus important ? Un soupir silencieux s'échappa d'entre mes lèvres, vraiment, il m'était impossible de la comprendre. Son seul regard était en totale contradiction avec son désir d'échapper à l'espace clos qu'était l'ascenseur, qu'aurai-je dû faire ?
J'avais bien agit. Je ne pouvais pas penser autrement, et de toute façon, ne le voulais pas. J'attendais silencieusement, ayant simplement accompagné mes agissements d'une remarque claire : nous étions sortis rapidement. C'était mon seul but, but qui me permettrait de tout savoir sur cette fille, si tant est qu'elle daignait tenir parole. Elle commença par un remerciement et une remarque qui ne manquait pas de m'arracher une grimace. Elle était si chamboulée ? C'était vraiment pas grand chose, et puis, il n'y avait pas d'autres moyens de le faire.

Je ne comprenais pas vraiment, mais n'avait pas l'intention de m'attarder sur la compréhension de son mode de fonctionnement cérébral que je redoutais ne pas percuter. Elle me tira jusqu'au fond de la pièce et, sans un mot, je me laissais faire en faisant au passage un fuck à un type qui semblait bien se marrer devant la scène. Il grogna et retourna à son bouquin ou son jeu de cartes, faute de budget pour les figurants, on a pas fini le décor. Bref, elle s'adosse au meuble et moi, angoissé par le silence qui s'installe, commence à jongler d'un pied sur l'autre. Il ne m'a jamais été impossible de rester en place, mais si mon corps n'avait cesse de bouger dans tous les sens, mon regard, lui, resté figé sur elle. Cet échange de regards voulait déjà dire beaucoup de choses qui ont plus leur place dans un cours de philosophie que dans ce RP qui est déjà un gros bordel. Lorsqu'elle commença, je m'immobilisais.
Lorsqu'elle finit, je crus que ça durerait pour toujours. M'observer, moi ? J'étais différent, j'en étais fier, mais au point d'en être espionné ? Cette seule idée, et elle avait raison sur ce point, me faisait rire. Je ne voyais pas ce qu'il y avait d'intéressant chez moi, sinon mon look qui me sortait légèrement de l'ordinaire. Elle leva les yeux au plafond et continua, détaillant un peu plus ses intentions. En apprendre plus sur moi, était-elle une sorte de stalker ? Au moins, je savais qu'elle ne m'aimait pas vraiment. J'allais répondre avec une pointe de sarcasme quand elle ajouta une nouvelle phrase, certainement une qu'elle aurait dû éviter.

« Quels potes ? » déclarais-je sèchement. « Si tu avais bien regardé, tu saurais qu'ils n'existent pas. Et tu saurais aussi que je suis pas du genre à me foutre de la gueule des gens. Si je rigole devant toi, ça ne pourrait être que pour ta coupe de cheveux. »

Oui bon, si elle est honnête, alors je le serai aussi. Tous ces mots, je les pensais réellement. Si ma phrase avait débuté d'un ton sombre au début, elle s'était achevée dans un murmure un peu vexé, car oui, je l'étais. Un stalker sachant stalker, si seulement. Je n'étais d'habitude pas du genre à remettre en cause les aptitudes des gens dans le domaine dans lequel ils excellent - en fait si, tout le temps, mais cette phrase est trop classe -, mais c'était flagrant cette fois. Encore que là, je ne pouvais qu'espérer que l'espionnage n'était pas sa spécialité. Imaginez une fille passer sa vie à suivre la mienne au détail près. Je pivotais pour me retourner de dos afin de cacher mon visage à ses yeux, me retenant de sourire bêtement. Penser que j'étais espionné. Penser que j'étais intéressant à ce point-là pour quelqu'un. Au fond, je ne savais pas si ça me faisait plaisir ou peur, certainement les deux. Je peux sûrement en profiter, genre négocier des infos pour de l'argent ou autre chose, héhé... non mauvaise idée en fait.

« Tu pourrais faire, genre, agent secret, style James Monde. Ou un truc comme ça. 0069, tu sais. »

Le talent pour expliquer tu l'as ou tu l'as pas. Devinez dans quelle situation j'étais ? Là, tout de suite, j'avais envie de dire un truc classe, mais je ne savais pas quoi. Maintenant que j'avais fait la rencontre de cette fille, j'avais oublié ce que j'étais venu faire et allais rentrer pour manger des pizza devant la télé. Ouais, c'ta faute, voilà *sort* bon d'accord c'est ma mémoire pourrie, je suis sûr qu'elle, elle le sait encore, mais ça se trouve elle voulait juste m'espionner, omg flippant quand même. Dire que je l'ai jamais captée alors que ça doit faire genre 69 jours qu'elle me colle au cul *sort* non j'veux dire qu'elle m'espionne, c'était pas méchant, j'aime ça, HARCÈLE-MOI. Ok c'est encore plus louche j'arrête, ça me ferait vraiment peur en plus. Je garde mon regard plongé dans le sien et finis par tourner la tête et m'avancer vers l'ascenseur. J'avais l'intention de partir, et j'avais quelque chose à lui dire, que je ne pourrai jamais lâcher en la regardant en face.

« Mais bon, ça fait un peu plaisir, quand même. Quelqu'un qui s'intéresse à toi... »

Je rentrais de nouveau dans l'engin de métal qui était arrivé à notre étage, bah oui, j'ai dû le péter alors il attend sagement son maître. Comment ça je plombe l'ambiance sérieuse ? Ouais bref. C'est pas comme si c'était un discours du président. J'écrase mon doigt sur le bouton le plus bas et ajoute quelque chose juste avant que les portes ne se ferment.

« Viens me voir, la prochaine fois »


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