|| Come save me, unbreak me, cause I just can't forget you ;
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Sujet: || Come save me, unbreak me, cause I just can't forget you ; Sam 12 Jan 2013 - 20:41
cale & skygge
Le calme règne en ces lieux. L’odeur caoutchouteuse des ballons est présente dans l’air. Les rayons du soleil filtrent à travers les quelques fenêtres, se répercutant sur le parquet propre. La porte était ouverte. Alors je suis rentré. Par nostalgie, ou par curiosité. Fouler le sol ciré de mes pieds m’a remémoré le temps où je jouais à ce sport. Le temps où je n’étais pas une sorte de mutant ou de je ne sais quoi avec un don. Le temps où le basket était, pour moi, quelque chose d’essentiel, de vital. Je me plante sur le terrain, les mains dans les poches, comme à mon habitude. Mes yeux se perdent dans les filets du panier, retraçant la courbe de l’arceau. Je reste immobile, bercé par les quelques piaillements des oiseaux, dehors. J’ai laissé la porte ouverte, puisqu’elle l’était quand je suis arrivé.
Je finis par détourner la tête, cherchant vaguement un chariot de ballons du regard. Présent en dehors du marquage, je m’avance d’un pas nonchalant vers le dit chariot. Les balles y sont correctement rangées. C’est déjà ça. J’hésite un instant. Cela va faire presque deux ans. Deux ans que je n’ai plus touché à un ballon. Ni fouler un terrain de basket. Deux ans que je refuse de pratiquer de nouveau ce sport qui, pourtant, me passionne toujours. Au fond de moi, je sais que j’ai envie de jouer au basket. Mais je n’ai absolument pas l’envie de revivre ce qu’il s’est passé il y a deux ans. Voir les autres s’arrêter lorsque je m’avance avec le ballon vers le panier adverse. Pourtant…
Pourtant je sais qu’ici, c’est différent. Que les autres sont semblables à moi. Mais c’est plus fort que moi. J’ai besoin de rester seul, de ne pas me lier aux autres. Je n’ai pas besoin d’être une nouvelle fois laissé derrière. D’être comparé à je ne sais quoi. Même si tout un chacun possède un don, ici, personne n’a pu vivre les mêmes évènements que moi, dans les mêmes circonstances. Personne ne peut savoir. Personne ne doit savoir. Mon passé n’appartient qu’à moi. C’est une chose que l’on ne partage pas. Je ne dois rien à personne, ici.
Un soupire franchit mes lèvres tandis que je tourne les talons. J’aurais pu m’emparer d’un ballon, faire quelques paniers, voir si je n’ai pas perdu la main. Mais je ne souhaite pas me bercer dans de fausses illusions. J’avance, regagnant la sortie, avant de me stopper. Je jette un dernier regard derrière moi, nostalgique. Il est loin, mon Danemark natal. You gonna get up and try, try, try.
Je m’apprête à partir lorsque je sens une tension. Un muscle qui se tend, puis un autre. Quelqu’un arrive par ici. Ses muscles se contractent de façon régulière, sans entrave. Des mouvements fluides et légers. Pas de gestes brusques. Une démarche presque royale, comme le majestueux vol d’un aigle. Je pivote légèrement la tête sur ma gauche et aperçoit quelqu’un. Un élève si j’en juge sa tenue. Il ne m’a visiblement pas vu. Je me tourne vers lui, prêt à partir. Il s’agit sûrement d’un membre d’un quelconque club sportif. En ce qui me concerne, je dois trouver ce maudit chemin de malheur pour me rendre aux dortoirs. Quel bordel ce pensionnat. J’avance donc, arrivant à sa hauteur. J’arque un sourcil, quelque peu surpris. Il a un visage assez fin. Une peau d’ivoire contrastant avec ses cheveux blonds. Enfin, peu importe son allure. Mon épaule se heurte à la sienne sans violence. Je tourne plus ou moins la tête vers lui, prêt à m’excuser sans réelle motivation.
Et mes yeux se plongent dans les siens. Ambres, brillants. Je reste sans voix. Ne parvenant même pas à laisser une quelconque expression s’emparer de mes traits. Bluffant. C’est la première fois que je vois des yeux pareils. Et des cils si longs. C’est vraiment un mec ?
Un bras long et fin aux muscles bien dessiné sort de la couverture bleue pour écraser avec violence son réveil à la musique personnalisée. Ce bras c'est le mien. J'ouvre un oeil, puis un deuxième et je fixe l'objet qui vient de me réveiller, QUI QUI A MIT SON RÉVEIL ? Y A DES GENS ILS VONT PAS EN COURS ME*DE. Ah ouiiii c'est moi... c'est ma chanson celle-là, fuck yeah cette chanson elle me donne envie de danser, puis en regardant vers la fenêtre je constate que la pluie est en train de disparaitre et que le soleil commence à nous éclairer, ce qui m'arrache un petit sourire parce que la pluie, moi j'aime pas ça, ça me déprime.
_ j'aime pas la pluie.
NON je parle pas seul, y a pleins de gens qui m'écoute..... regarder y a... même... *regarde l'heure* AHHH c'est pour ça que je suis seul j'ai encore dormi tout l'aprem, je me disais aussi c'était bizarre que de bon matin Avalon soit pas là, c'est normal c'est l'après midi, AHAHAH. Je me relève vivement et vient exécuter un FACEPALM. Je viens de me rappeler là soudainement que aujourd'hui c'était le jour où 'jarreter de sécher.... NooooN... JE VIENS DE LOUPER ENCORE UNE FOIS LES COURS. Non mais tu croies que quelqu'un m'aurait réveillé ? FUUUUUUUUUUU. je repose ma tête contre l'oreiller en soupirant et je commence à avoir froid, voilà j'ai froid. Pourquoi j'ai pas de pyjamas pourquoi je dors à moitié à poile ? ça c'est des bonnes questions. Je devrais peut être un jour aller m'acheter un ... non.... c'est pas viiril. déjà que je le suis genre pas du tout si en plus je me raboule avec un pyjamas "KAWAII" c'est bon je suis mort. Et Holy va se moquer de moi. Et Ashley va trouver ça mignon..... et ça me ferait une bonne excuse pour venir dormir avec quelqu'un oh ouuuais "Je peux venir essayer mon nouveau pyjamas chez toi ? " HUHU. bref j’enlève d'un geste fin la couverture sur moi et je me lève maladroitement en allant vers la salle de bain, pour me brosser les dents (j'ai pas faim) coiffer mes cheveux rebelle et me mettre de la crème (chuuut c'est l'un des secrets les plus honteux que j'ai.... la crème ça fait sooo gay).
J'applique soigneusement la crème sur les 4 parties de mon visage et là je me mets à rire, si quelqu'un me voyait comme ça j'aurai plus de réputation, je sauterai par la fenêtre. J'étale soigneusement la crème et je vais la cacher personne ne doit trouver cette chose hfhzhe. Je passe mes doigts dans mes cheveux pour les mettre légèrement en bataille et je suis ok for the new shit, je me dirige vers la commode pour prendre mon costume, le costume de Prismver, oui je sais les rebelz ne portent pas le costume blabla... mais moi je le trouve vraiment beau puis je suis fier de porter les couleurs des D, donc ouais je porte le costume de Prismver ça fait élève modèle mais j'assume complètement, hey. Puis voilà je retourne à ma vie légèrement chiante et légèrement ennuyante, je prends un manga sur mon chevet et je cherche la page où j'étais et après quelques minutes, voilà que sans faire exprès le mec embrasse la fille qu'il aime BLABLA... POURQUOI MÊME DANS LES SHONEN Y A DE L'AMOUR ? Je referme automatique ce foutu manga et c'est avec les nerfs que je quitte mon studio, sans me soucier de savoir si j'ai vraiment fermé ou pas la porte, quand je suis énervé je vais jouer au basket. Et voilà que je franchis le seuil de la sortie des cabanons où je vois le ciel redevenir gris, d'un profond gris, je soupire, journée de merde et plus j'avance vers le gymnase et plus j'ai l'impression qu'il va pleuvoir, je me mets donc à courir à grande enjambée pour rejoindre le plus vite possible le bâtiment, j'arrive essoufflé et en haletant près du mur en pierre du gymnase, je reprends quelques instants ma respiration en priant que personne ne m'est vu courir comme ça, comme si j'avais le diable aux trousses.
_ Je déteste la pluie.
Et là des gouttes d'eau tombent sur ma nuque, je frissonne, bizarrement, cette eau me fait du bien, je reste là quelques instants sous la pluie qui commence à devenir de plus en plus violente. Comme quoi, ce qu'on déteste au début peut devenir appréciable, finalement. Après quelques minutes je décide de rentrer dans le gymnase légèrement trempé tout en essayant de faire le moins de bruit possible, je ne veux pas que l'on me chope en train de faire du basket-ball oh et puis me*rde. Je m'avance doucement vers le terrain et j'entends le bruit d'un charriot je tends l'oreille, quelqu'un est là aussi. Je secoue vaguement la tête avec un sourire amusé c'est peut-être Gautier ? Je m'avance vers le terrain et là... Je sais pas comment décrire ce que j'ai ressentie, un déchirement, en fait j'osai même pas le regarder. Il devait croire que je ne l'avais pas vu parce que je ne le regardais à aucun moment essayant de contrôler ce que je ressentais là tout de suite, une déchirure profonde, une cicatrice vient de se rouvrir, Phoenix, ma ville, Kyle, mon meilleur ami, ma soeur. Et là alors que je suis en monde perdu de la vie, je sens son épaule frôler la mienne, ah. Surpris je relève mon regard ambré, il est devant moi et il encore plus impressionnant et il a ce visage fhzkhgke le même que Kyle, les 30 premières secondes j'ai même cru que c'était lui, mais bien sûr c'était pas Kyle ... Qu'elle poisse. Je me mords la lèvre et je sais pas là si c'est moi qui dois m'excuser parce qu'il me dévisage presque, ça me geeeeeeeeeene. ARRÊTE DE ME REGARDER MERDE. C'est ce que je me dis, mais je le dévisage aussi, j'essaie de trouver ses non-ressemblances avec Kyle, mais le mec que j'ai devant moi c'est son sosie, DONNC ce n'était pas des craques le truc du "on a tous un jumeau au bout de la planète" comme quoi j'avais bien fait de regarder ce film pourri, oui bref, Herm. Je dois dire quelque chose, il n'ouvre même pas la bouche, donc c'est moi qui m'excuse d'avoir été sur son chemin, déjà ça, ça m'énerve.
_ Ah ouais désolé je t'avais pas vu.
J'essaie de lui faire un sourire mais c'est tellement faux qu'on dirait que lui sourire est quelque chose de surhumains, je passe devant lui il reste quelques instants sur place et quand finalement il va partir, je pivote sur mon pied en me disant putain retient ce mec et là je le vois de dos, il part. mon coeur se déchire.
_ Re...
C'est sorti tout seul. Là j'ai la tête du mec le plus désespéré de la terre. Il ne s'est même pas retourné une seule fois, je me mords la lèvre en passant ma main sur le visage je suis pathétique, je déteste ce mec. JE LE DÉTESTE et pourtant mes jambes marchent toutes seules vers la sortie pour le rattraper, je veux pas, je veux pas. Je fais de grandes enjambées, je crois que je l'ai perdu de vue et après quelques secondes à chercher de gauche à droite je l'aperçois et je lui dis quoi, moi ? Je l'attrape rapidement et je l'empêche de marcher en le tenant par le bout de son vêtement, je le lâche rapidement me demandant ce que je fais, je passe pour le pire des abruties. ET JE LUI DIS QUOI ????? JE SAIS PAS QUOI LUI DIRE A CE MEC.
_ Le basket t’intéresse ?
TAIN VA TE PENDRE.
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Sujet: Re: || Come save me, unbreak me, cause I just can't forget you ; Dim 13 Jan 2013 - 19:05
cale & skygge
Il est plus petit que moi, ça ne fait pas de doute. Plus je le regarde, plus je le trouve troublé. T’as jamais vu un métisse ou quoi ? J’attends pas vraiment d’excuses de sa part, et pourtant il ouvre la bouche et sa voix s’échappe d’entre ses lèvres. Et c’est assez étrange. Je n’irais pas jusqu’à dire que sa voix est tremblante, mais elle est blanche. Allons bon. Je lui fais peur ou quoi ? Je soupire et hausse les épaules, prêt à repartir.
▬ C’est pas plus ta faute que la mienne.
Je lui tourne le dos, le laissant derrière moi. M’éloigner du gymnase, voilà l’objectif pour l’instant. C’est réellement au dessus de mes forces de rejouer au basket. Qui plus est, j’ai changé. Je doute être un bon coéquipier. On dit de moi que je suis un asocial. Je ne nie pas le fait que je fuis toute relation, toute amitié envisageable. À quoi bon avoir des amis ? Ils finissent toujours par nous trahir un jour. Je n’ai plus confiance, j’ai perdu l’envie de me lier aux autres. Je suis seul, et c’est une chose qui restera telle qu’elle. Qui voudrait se préoccuper de quelqu’un comme moi ? Je suis devenu invivable. Et j’ai pas besoin de la pitié des autres.
C’est alors que je sens des muscles se contracter. Je ne m’en préoccupe pas plus. J’ai appris à ignorer tous les mouvements autour de moi. Au début, j’avais l’impression d’être fou. J’ai horreur d’être au milieu d’une foule. Tout le monde bouge, ça me donne mal au crâne. Je ne suis pas agoraphobe, je suis simplement quelqu’un qui aime le calme. Enfin… je suppose que l’autre commence à s’entraîner. Ses muscles se tendent rapidement. Il court. Le bruit de ses pas résonnent sur le parquet, ses semelles couinant sur le sol. Comme pendant les matchs de basket. Ce bruit me rend nostalgique.
Soudain, mon vêtement se tend. Et je me sens partir en arrière. Le sol se dérobe sous mes pieds. Je sens cette désagréable sensation dans mon dos. Je suis déjà tombé d’une des falaises prêt de chez moi. Un grand plongeon dans la mer. Mais là c’est un peu différent. Je perds l’équilibre. La chute est inéluctable.
▬ Le basket t’intéresse ?
Eh ? Je tombe sur lui, et lui, il trouve rien de mieux à faire que de me demander si le basket m’intéresse ? Mais. Il est con ou quoi ? Nous voilà donc par terre, sur un sol humide et frais. Je le regarde, clignant des yeux, et me redresse brusquement, retombant sur mes fesses. C’était dangereux ça. So close.
▬ …qu’est-ce que ça peut te faire si le basket m’intéresse ou non ?
Je me relève, attrapant mon sac. Puis je l’observe, lui tendant machinalement ma main man pour l’aider à se relever. Je sais pas pourquoi je fais ça, honnêtement. En général, je serais parti, le laissant derrière moi. Mais quelque chose me dit que je dois aller vers lui, plus ou moins. Ses yeux qui me fixent me donnent l’impression de fixer une autre personne. Comme s’il… me confondait ? Bah. C’est possible. Ou peut-être pas. Je suis pas dans sa tête. Mais bon.
▬ Tu t’es pas fait mal ?
Mais. Ta gueule putain. Pourquoi tu te soucies de lui ? Les autres ont pas le droit à ce genre d’attention ? Alors pourquoi lui, oui ? Il a l’air chiant en plus. Avec sa tête d’abruti heureux là. Il a un beau visage. C’est un playboy, à coup sûr. Le genre de mec absolument énervant. Qui a tout ce qu’il veut, quand il veut. Le genre de mec populaire qui me donne envie de vomir. Ce genre de personne qui est absolument à l’opposé de ce que je suis. Un gamin égoïste qui n’est satisfait que lorsqu’il a obtenu ce qu’il désire. Un manipulateur. Un dragueur invétéré. Ouais. C’est très certainement ce genre de personne. Décevant. Je le hais.
Sujet: Re: || Come save me, unbreak me, cause I just can't forget you ; Dim 13 Jan 2013 - 20:26
Cale & Skygge
«You were born to be my baby And baby, I was made to be your man, I fall for you » ____
▬ C’est pas plus ta faute que la mienne.
Je hausse légèrement les sourcils en entendant sa voix. Et c'est le blanc pendant plusieurs secondes, j'aime sa voix même si elle a un fucking accent bizarre, peut être la seule chose que je vais aimer chez lui et là je le vois tourner le dos et je doit dire à tout prix quelque chose pour le retenir, pour entendre une autrefois sa voix, rhaaaaaa, ça me perturbe tout ça. Je me mordille la lèvre et passe ma main sur mon visage, me demandant ce que je dois faire là maintenant. Et sans vraiment le vouloir plus fort que moi, je commence à le rattraper, je le cherche de longues secondes et là je le vois, je le rattrape rapidement en trottinant comme le pire des idiots et pour le faire stopper au lieu de hurler un bon "HEY GARS RETOURNE TOI." j'attrape avec ma main un bout de son vêtement, en effet ça marche, il s'arrête, mais j'ai un peu tiré trop fort, OUAIS BHA CAVA, en fait il est plus souple que je l'imaginais beaucoup plus souple donc là il tomber je l'entraine dans ma chut, BAKAAAAA, je heurte violemment le sol, bravo je vais devoir nettoyer mes vêtements à cause de lui. *sort* Et là alors qu'il est sûr moi je me dis "pose lui une question viiite avant qu'il se relève et qu'il parte" ça sort tout seul de ma bouche.
_ Le basket t’intéresse ?
Je me sens tellement con que j'ai envie de me cacher. J'ai envie de partir à grande enjambée, mais je peux pas détourner mon regard de ses yeux, il est tellement proche de moi, AAAH CASSE TOIII. Je suis pas dans un fucking manga merde et je suis encore moins dans le rôle de la fille qui comme de par hasard se retrouve en dessous de son bien-aimé, je déteste penser à çaaa. Je sais pas si je suis blanc ou rouge mais à l'intérieur de moi c'est "NOOOOO", il me regarde et s'enlève vite de mon corps tombant brusquement sur les fesses, pendant que moi je suis dead sur le sol, je soupire trop d'émotions ça va me tuer.
▬ …qu’est-ce que ça peut te faire si le basket m’intéresse ou non ?
Je me relève plus ou moins moi aussi, en le regardant perplexe pendant qu'il reprend son sac, c'est vrai en quoi ça me regarde ? Ah il a le même caractère que Kyle, c'est ça le pire dans cette histoire, je le regarde en battant des cils, je le regarde longuement, je sais pas quoi dire, je veux choisir mes mots, oh et puis merde autant être franc avec lui, pas comme si il allait bien m'aimais et pas comme si je voulais qu'il m'aime bien.
_ Très bien, très bien tu veux rien me dire, comme tu veux.
Ça me regarde pas, après tout. Sauf que ma phrase fait moins classe comme je suis toujours sur le sol, légèrement mouillé, j'ai envie de râler mais je le fais pas, pas devant lui. Et alors que je n'attendais pas d'aide de sa part et que je pensais qu'il allait m'abandonner et bien il me tend sa main. Je le regarde comme si c'était le messie, je le dévisage et ma bouche forme un "o" poétique, je m'attendais tellement pas à ça, qu'il me tende sa main, que je me sens bizarre. En fait je sais pas ce que je dois faire, si je me relève je vais lui sauter dessus tellement je suis heureux et si je rejette sa main je vais m'en vouloir. Genre je vais m'en vouloir. Je lui fais un bref sourire et empoigne sa main en la lâchant aussitôt comme s'il avait la peste, il a la main chaude, mais à quoi je pense et en plus elle est douce. Ok ok je vais me pendre. Je sais pas si je dois le remercier. Comme il me regarde bizarrement. Trouve un truc à dire, MERDE T'ES CALE SUMMERS.
_Merci. Je pensais que t'aller me laisser crever sur le sol.
J'en avais l'habitude *pleure*, je le remercie avec un visage d'idiot heureux. Bon j'aurai peut-être dû dire autre chose. Mais comme je l'ai dit ce qu'il pense de moi je m'en fous pas mal et là je vois qu'il est sur le point de partir, je devrais peut-être le laisser tranquille. Mais je veux juste son nom après je veux plus en entendre parler.
_ Comment tu t'appelles ?
Je déteste demander le nom de quelqu'un, il sera la seule exception. Je dois juste savoir son nom et aussi je veux savoir où est son cabanon. Et aussi d'où il vient. Merde Cale, déteste ce mec. Il y a une part de moi qui veut le connaitre et une part de moi qui ne veut pas en savoir plus sur la vie de ce type me dépassant légèrement. Pas tous les jours où je rencontre plus grand que moi. D'ailleurs je le vois bien me répondre "pourquoi tu veux mon prénom ?" il est ce genre de types.
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Sujet: Re: || Come save me, unbreak me, cause I just can't forget you ; Dim 20 Jan 2013 - 21:05
cale & skygge
Il n’insiste pas. Chose que j’apprécie. J’ignore pourquoi les gens posent toujours des questions aux autres. Pourquoi les gens sont-ils tellement curieux de connaître les autres ? C’est une chose que j’arriverais jamais à saisir. Et je lui ais tendu ma main, par réflexe. Comme un con. C’est pas qu’il me faisait pitié, étalé sur le sol. Enfin je pense pas. C’est assez bizarre j’dois dire. Mon père parlait souvent que le destin était la cause de nombreuses choses. Alors quoi ? Je dois remercier le destin d’avoir mis ce mec sur ma route ? Pour l’instant, il peut se foutre son merci où je pense. Parce que, même si j’ai l’impression qu’on souvent se retrouver ensemble, il me tape plus sur le système qu’autre chose. Non mais vous avez vu sa tête d’abruti heureux là ? Juste parce que je l’ai aidé à se relever ?
▬ Merci. Je pensais que t'aller me laisser crever sur le sol. ▬ …j’aurais pu, oui.
Je lâche sa main une fois qu’il est stabilisé sur ses pieds. Je fourre immédiatement ma main dans ma poche, me servant de l’autre pour ajuster la bretelle de mon sac sur mon épaule. Je le toise un instant. Ce type a un truc. Je ne saurais réellement pas dire quoi. Mais y a quelque chose chez lui. Je suis même pas capable de dire si c’est positif ou non, en fait. C’est assez… déstabilisant. Il a un regard profond. Mais sa tête d’idiot se coordonne pas avec ses beaux yeux. Attends… "beaux yeux" ? Qu’est-ce qui me prend de dire ça moi ? C’est pas parce qu’il a de longs cils comme ceux des filles que j’peux dire ça bordel !
▬ J’aurais dû lâcher ta main avant que tu sois entièrement relevé tiens. Ça aurait pu être amusant, dis-je avec un demi sourire, provocateur, narquois.
Il faut que je me barre. Avant que je ne devienne trop méchant. Avant qu’il finisse par pleurer parce que je l’ai blessé. Mais… sérieusement. Pourquoi je m’inquiète de ça ? J’ai dû me cogner en tombant, je vois pas d’autres explications. Il m’énerve. C’est le prototype du mec parfait, et moi le prototype du mec raté. Pourquoi je l’ai pas encore frappé, sérieusement ? Je soupire et pivote pour partir. J’ai pas envie de rester là plus longtemps.
Ça te bouffe de savoir que tu pourrais te lier à lui. Ça te bouffe de savoir que tu pourrais faire de lui ton ami. Ça te bouffe tellement que tu rejettes tout. Tu veux pas prendre le risque de te faire des amis. Tu veux pas revivre la douleur poignante de te séparer d’eux. Parce que t’as peur. Parce que tu penses que les autres pourraient te voir comme un monstre. Tu le penses si fort que t’as fini par t’en persuader. T’as encore pas compris que, ici, tu seras jamais seul. Y aura d’autres personnes comme toi. Des personnes qui peuvent te comprendre. Des personnes qui peuvent t’aimer comme tu es. Que tu pourrais aimer. Tellement. Mais t’as juste peur. Peur de ces personnes. Peur de souffrir. Peur d’avoir mal. Alors tu te comportes comme le plus odieux des connards. Parce que c’est ta seule défense, ta carapace, ton masque de façade. Alors que, au fond de toi, tu demandes rien d’autre que de retrouver un scénario un peu semblable à ton passé. Et tu pourrais pleurer putain. Fondre en larmes. Parce que ton cœur s’effrite un peu plus chaque jour. Et que tu commences vraiment à sombrer. À t’enfoncer dans la noirceur de tes peurs.
▬ Comment tu t’appelles ?
Je m’arrête dans mon pivot et le regarde. Il se fout de qui lui, sérieusement ? Moi qui pensais qu’il n’allait pas insister avec ses questions… je me suis trompé. Quelle plaie.
▬ C’est un interrogatoire ou quoi ? Pourquoi je devrais te donner mon nom ? Je te dois rien, alors fous-moi la paix.
Soudain, un grondement attire mon attention. Je relève quelque peu la tête. Et l’orage éclate. C’est quoi ce bordel ? Il faisait beau ce matin, non ? Le temps est tellement imprévisible. La pluie ne se fait pas attendre et s’écrase brutalement sur le toit du gymnase. J’avais pris ma douche ce matin, merci. Je ne déteste pas la pluie, je suis souvent resté en dessous plus jeune. À attendre qu’un miracle se produise. Quel qu’il soit. Je regarde le bâtiment plus loin. Autant s’abriter dans le gymnase, je vais pas prendre le risque de me tremper.
Je peste et laisse tomber mon sac en grommelant. J’avance vers les gradins et me laisse tomber sur les chaises. Coincé ici avec un mec trop curieux pour mon bien. Et le gymnase semble désert. Il va forcément me parler, me taper sur le système. Je soupire et regarde alors l’autre. Mes sourcils se froncent et je me redresse. Il est bien pâle tout à coup. Je me lève et me plante devant lui, agitant ma main devant ses yeux.
▬ Oï. Ça va ?
Attends. Ne me dites pas que…
▬ …t’as peur de l’orage ? T’es sérieux là ?
En temps normal, je me serais moquer. Mais on est coincés ici, seuls. S’il a trop peur, il va me coller. Comme les gosses qui s’accrochent à leurs parents en chouinant, par peur. Pitié dites-moi qu’il va garder ses distances.
En fait, tu te demandes surtout ce que tu devrais faire. Tu pries pour qu’il garde ses distances. Mais au fond de toi, tu réagis comme s’il s’agissait de Voltaire. Si c’était elle, tu la prendrais dans tes bras pour la rassurer. Jusqu’à ce qu’elle se calme, caressant ses cheveux en lui disant des choses totalement hors sujet pour lui changer les idées. Et, vraiment au fond de toi, tu as ce côté touchant. Ce côté qui te pousse à réconforter les autres. Mais tu veux pas le montrer. Par peur d’être rejeté. Et surtout parce que tu le connais pas ce mec. Pas vrai ?
Je soupire lorsque l’orage tonne encore. Il faut qu’il pense à autre chose. Je détourne la tête, me massant la nuque.
▬ Skygge. Je marque une pause. J’aurais dû me taire. Ça va l’encourager à m’emmerder. C’est mon nom.
Sujet: Re: || Come save me, unbreak me, cause I just can't forget you ; Dim 20 Jan 2013 - 23:06
Cale & Skygge
« My heart's a stereo It beats for your, so listen close Hear my thoughts in every note »
▬ …j’aurais pu, oui.
Je murmure de façon à ce qu'il n'entende pas, un "oui mais tu l'as fait." malheureusement pour lui. Il lâche tout aussi rapidement ma main, il ajuste avec son autre main la bretelle de son sac et je me sens un peu idiot, j'essaie de faire partir ce stupide sourire de mon visage, mais je n'y arrive pas, pas du tout. Je le regarde assez intensément, ses yeux sont moins clairs que ceux de Kyle, les siens sont plus électriques, AAHHH arrête de le regarder il va te prendre pour un vieux gay en rut.
▬ J’aurais dû lâcher ta main avant que tu sois entièrement relevé tiens. Ça aurait pu être amusant.
Un sourire narquois vient se nicher au coin de ses lèvres, je détourne mon regard de lui, non mais sérieusement t-est-ce que je croyais ? Un faux sourire se dessine sur mes lèvres je lui réponds
▬ Je me serais accroché à toi, par réflexe.
Je tire une légère grimace à cette pensée. Il m'énerve. Il m'énerve. Me dire ça comme ça, me crachait ses mots au visage. Je me mords la lèvre et je le vois partir une fois encore, ça recommence, je veux juste son nom. Juste son prénom et je ne lui parlerai plus et je ne le regarderais plus & je....
_ Comment tu t'appelles ?
Je suis obligé de lui demander, mes lèvres bougent toutes seules, il s'arrête. Non vu sa tête il n'a pas du tout envie de me dire son prénom. J'ai envie de secouer mes mains et de dire "joke jokeeee" mais non c'est trop tard maintenant il va répondre à ma question et m'envoyer balader sur les roses. Ouais sur les roses parce que c'est romantique les roses *pleure*
▬ C’est un interrogatoire ou quoi ? Pourquoi je devrais te donner mon nom ? Je te dois rien, alors fous-moi la paix.
Un deuxième coup au coeur. Je suis en train de mourir intérieurement. Je me liquéfie sur place, pourquoi je m'intéresse à lui ? POURQUOI ? Depuis le début c'est moi qui l'embête qui le force à parler avec moi, non je veux pas qu'il croit que je peux un seul instant sur cette maudite terre vouloir de lui. La pluie continue de tomber de plus en plus violemment, le ciel devient gris, des gouttes tombent de mes cheveux blonds et là retentit un grondement, l'orage. mon visage se décompose littéralement. Je déteste ce bruit, je l'ai jamais dit à ma soeur parce que je devais être le mec qui protège sa petite soeur chérie, mais l'orage j'en ai toujours eu une peur bleue et maintenant que je suis seul sans personne avec moi, je ne peux plus faire semblant de trouver l'orage "enfantin" Je suis seul. Nous nous dirigeons en silence sous le gradin pour pas qu'on se mouille et surtout pour se cacher de l'orage. Je vais m'asseoir en soupirant sur une chaise pendant que je le regarde pester et faire tomber sur le sol son sac, je passe ma main sur mon front complètement désespéré, je suis dehors sous l'orage désespérément seul, oui bien sûr y a le brun avec moi, mais je ne pense pas de toute façon qu'il va faire quoi que ce soit, donc en gros je suis seul. En moins je pleure pas c'est déjà ça *setue* j'entends la chaise bouger, il se lève je crois. Il va partir et me laisser ici, pas grave. Non, je vois des mains s'agiter devant mes yeux qui commencent à larmoyer. Ajhzekhfkz.
▬ Oï. Ça va ?
Je secoue négativement la tête comme un gosse de 7 ans à qui en demande "tu as mangé tout le gâteau ?" et qui secoue la tête pour dire "non " alors que oui il a mangé tout le gâteau.
▬ …t’as peur de l’orage ? T’es sérieux là ?
Gêné je me touche la main. c'est totalement la honte. pourquoi je suis avec lui ? j’arrête un instant de me trémousser et je lui réponds doucement, tout doucement, en chuchotant presque ;
_ Ne le dit pas à voix haute s'il te plait...
j'ai DÉJÀ ASSEZ LA HONTE COMME CA. Et un autre grondement recommence, plus violent que le précédent, je cherche un contact mais je me retiens de venir me serrer contre ses bras, parce que 1) c'est un mec 2) il va me rejeter 3) il va se moquer 4) me trouver pathétique. Je décolle légèrement ma main de mes genoux pour lui tenir en moins le bras mais je m'arrête découvrant ce réflexe à m'accrocher à quelqu'un quand j'ai peur, me choquant moi même par un tel laxisme de ma part, je le regarde avec surprise, ma bouche forme une nouvelle fois ce "o" de surprise et je baisse légèrement la tête en me mordant assez violemment la lèvre pour la faire saigner légèrement. Il se masse la nuque, gêné.
▬ Skygge. Il prend une pause comme si il hésite, C’est mon nom.
Je laisse mon regard tomber sur mes genoux. Pourquoi est-il si gentil avec moi, maintenant ? Skygge. en temps normal je me serais exclamé "c'est GÉNIAL COMME PRÉNOM. TU VIENS D’OÙ ?" mais là je me sens trop mal pour faire un quelconque compliment, encore plus, si le compliment le concerne. Je sais même pas si je dois lui dire mon prénom il s'en fiche complètement. Je balbutie
_ Je sais que tu t'en fiche. mai.mais moi c'est Cale Summers.
Et comme je peux rien dire sans ajouter un truc complètement con, je lui rajoute en plus ;
_ Comme mon nom l'indique je suis plus soleil que orage.
AHAHAHA c'était... NUUUL. BREF après cet échec total et cette absence d'humour revenons au sujet ; "JE SUIS TROP HEUREUX J'AI SON PRÉNOM" : Cale & Skygge c'est pas des noms que tout le monde porte, je suis content j'ai eu son prénom, vraiment content (oui oui je l'ai déjà dit) même si ça se voit pas vraiment de l’extérieur parce que je tremble comme une feuille (ça tremble pas une feuille)(je tue celui qui pense ça). ET là une question se pose à moi ; est-ce que je dois profiter de cette orage pour harceler Skygge (trop bien je sais son prénom *sort*) ou le laisser tranquille ? J'en sais rien et ça me perturbe, je sais pas comment réagir avec lui.
_ je... je..
ljkfljfjz je sais plus parler, oui.
_Non non oublie.
Je souupiiire longuement. Oui grâce à lui, j'ai oublié l'orage et de claquer des dents, au fond il est pas si détestable.~
La tristesse vient de la solitude du coeur. Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction. bulle par littleharleen
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Sujet: Re: || Come save me, unbreak me, cause I just can't forget you ; Dim 27 Jan 2013 - 18:59
cale & skygge
En ce qui me concerne, l’orage n’est pas quelque chose dont j’ai peur. Au contraire. C’est assez particulier. Une symphonie chaotique et bruyante qui me rappelle les mauvais jours de mon Danemark natal. Depuis que je suis arrivé, il y a tellement de choses qui me rappellent mon pays. Tellement que je ne saurais dire si un sentiment de regret s’empare de moi ou non. Naturellement, mon pays me manque, c’est une réaction normale. Mais, parallèlement, je me sens tout de même bien, ici. Je ne saurais dire pourquoi.
Je sors de mes pensées lorsque la main du blond attrape mon bras. Je fronce les sourcils, fixant d’abord sa main, puis lui. Crispé, je me retiens de réduire sa main en charpie. J’ai horreur d’être touché par le premier individu qui passe. Surtout de manière aussi… amicale ? On se connaît à peine, faudrait pas trop abuser. Mais je ne dis rien. Il a peur, ça peut se comprendre. Si l’orage fait parti de ses phobies, je peux pas lui reprocher de rechercher un quelconque contact. Il veut simplement être rassuré, se rassurer. Mais merde. Pourquoi il a fallu que ça tombe sur moi ?
Tu sais, rien t’empêchait de partir. Rien ne t’en empêche encore. Pourquoi tu ne t’en vas pas si ça te gêne tellement que ça ? Pourquoi tu restes avec lui ? Toi t’as pas peur de l’orage. La pluie ? Tu t’en moques bien. Être trempé, c’est pas quelque chose qui te soit inconnu. Tu pourrais rester des heures sous la pluie que ça ne te dérangerait pas. Juste que t’as pas envie de quitter ce gymnase. Juste parce que cette main qui agrippe ton bras tremble. Parce que le propriétaire de cette main a peur. À tes yeux, il n’est qu’un enfant apeuré. Qui pleure parce qu’il a peur. Parce qu’il a besoin de toi. Peut-être que, lui aussi, aurait voulu que quelqu’un d’autre que toi soit avec lui. Quelqu’un de plus agréable, de plus réconfortant. Toi t’es pas foutu de témoigner un peu de compassion ou de réconfort. Alors que tu en crèves d’envie. Silencieusement. Tel un leitmotiv lancinant. Déchirant tes entrailles. Mais tu as peur. Simplement. Ridiculement. Pitoyablement.
Il se présente alors, comme s’il avait senti l’obligation de le faire. Cale Summers hein ? Il ne me regarde pas dans les yeux. Je l’intimide ? Ce serait pas le premier, remarque. Mais il donne pas vraiment l’impression d’être le mec qui baisse la tête devant quelqu’un comme moi. Plutôt du genre à tout faire pour énerver. Et fuir. Continuellement. Tu étais donc ici ? Je secoue plus ou moins la tête, m’écartant pour rompre tout contact. Une fois le temps calmé, je partirai. Et jamais plus je ne parlerai. Au fond de moi, je sais que ce Cale va me détruire. De quelle manière, je sais pas. Et je suis pas sûr de vouloir le savoir. Te détruire hein ? Qui te dit que ce n’est pas toi qui va le détruire ? Tu pourrais t’approprier chaque infime partie de son être. Parce que c’est tellement facile de briser les gens. Mais toi t’as juste peur que ça se retourne contre toi. T’as ce sentiment d’attachement semblable à celui que tu éprouves pour Voltaire qui commence à t’étouffer. Une nouvelle fois. Alors tu préfères te la jouer gros con et t’éloigner. Toi aussi tu n’es qu’un enfant apeuré.
▬ Comme mon nom l'indique je suis plus soleil que orage. ▬ …je vois.
Est-il nécessaire que je lui dise que Skygge signifie "ombre" en danois ? Non. On va pas commencer à se parler de choses et d’autres comme si on voulait apprendre à faire connaissance et devenir amis. C’est pas mon objectif. Que tu dis…
▬ …je… je… Il marque un semblant de pause. Non non, oublie. ▬ Dis le fond de ta pensée.
Sérieusement, de quoi il a peur ? De l’orage ou de moi ? …quand même pas les deux, hein ? Je soupire et me gratte l’arrière de la tête, regardant ailleurs. Qu’est-ce que je devrais faire ? J’ai franchement pas l’habitude de ce genre de situations. Avec Voltaire, c’est plus simple. C’est une fille. Si je la prends dans mes bras, même pendant un court laps de temps, elle se sent rassurée. Je pense. Mais là, c’est différent. Cale est un mec. Je vais pas le prendre dans mes bras pour le rassurer. C’est exclu. Je grommelle, cherchant quelque chose à faire. Histoire qu’il arrête de flipper un temps soit peu.
Ta main se pose sur sa tête. Elle est crispée, maladroite, mais se veut rassurante. C’est ce que t’essaies de lui dire, silencieusement. Qu’il a pas à s’inquiéter. Que t’es là, c’est ça ? Tu te contredis toi-même mon pauvre. Tu désires t’éloigner de lui et pourtant on dirait que ça te bouffe de pas pouvoir le rassurer. T’agis comme s’il s’agissait de Voltaire, sans aller aussi loin qu’avec elle. Parce que même avec elle, ça te met mal à l’aise d’accepter que tu peux aimer les autres. Alors quoi ? Ce Cale aussi tu l’apprécies au final ? Décide-toi.
Il semble aller mieux. C’est pas à cause de mon geste. Simplement ma présence. Je sais que c’est ça. Seul, il serait comme les enfants. Recroquevillé sur lui-même dans un coin, les mains sur les oreilles, priant pour que tout s’arrête. Je dis pas que c’est un enfant. On dirait juste… je sais pas. Un animal apeuré, comme le chaton blessé qui a perdu sa mère et qui… wow. C’est quoi ce délire là ? Qu’est-ce qui me prend sérieux ? …son don. Putain. Tu peux être sûr que c’est un don psychique. Du style… manipuler les émotions, les pensées. Merde merde. Enfoiré. J’me suis bien fait avoir ! Faisons mine de rien.
▬ Bon. L’orage semble passablement calmé. Je vais rentrer, dis-je en récupérant mon sac, plus loin. Si tu fais pas parti de l’équipe de basket, je te conseille de rentrer. Il est assez rare que les basketteurs aiment avoir des spectateurs pendant les entraînements.
Pour ce que j’en sais. Dans le passé, mon équipe et moi n’acceptions personne dans le gymnase pendant nos entraînements. Question de concentration. Je ne lui adresse aucun regard, me contentant de fixer vaguement les paniers de basket. Ouais. Ça fait maintenant deux ans que j’ai pas joué. Parfois, ça me démange d’en refaire. Mais je préfère éviter. Ce serait trop facile.
Sujet: Re: || Come save me, unbreak me, cause I just can't forget you ; Mar 29 Jan 2013 - 11:45
Cale & Skygge
« You could want this, See if it fits for a bit, And if you don't like it, Then you can go like you have been, And I'll never tell, never tell how I fell for it I never fell before »
▬ …je vois.
AHH. Je viens de passer pour le pire des imbéciles, une flèche rentre dans mon coeur. Siiii froid... Je peux pas me la fermer, parfois Non... non... je suis obligé de parler et de dire des conneries avec cette voix de play boy trop douce, trop... pas comme j'en avais voulu de toute façon. Et je me dis que peut-être que je devrais profiter d'être seul avec lui pour lui parler, pour lui poser des questions, mais je vais me faire remballer. Je le sais, je le sens. Je commence donc une phrase mais je ne l'achève pas, parce que je sais que je vais le saouler et qu'il va se dire "pourquoi il me pose encore une question ?" ça va pas comme si je suis un harceleur, HEIN.
▬ …je… je… Non non, oublie.
Je passe en plus pour un bègue fhzkhfz. Je soupire longuement je me trouve tellement pathétique, qu'est-ce que ça pourrait me faire qu'il m'apprécie ou pas ? De toute façon il n'a pas l'air du genre de type qui s'ouvre facilement aux gens, encore plus aux types de mon genre - je grimace- et alors que je m'attends à un gros blanc il me lance ;
▬ Dis le fond de ta pensée.
Je relève vaguement la tête à sa phrase. Le fond de ma pensée ? Hum il ne vaut mieux pas qu'il la sache. J'essaye quand même d'articuler correctement ;
▬ Je peux te poser une question ?
Je parle tellement bas qu'il n'a peut-être pas entendu, c'est que le ciel commence à gronder, je me recroqueville un peu plus, j'arrive pas à parler, j'arrive pas à le regarder, j'ai le regard toujours sur les genoux, je me pince la lèvre. Je l'entends grommeler alors que je me recroqueville un peu plus sur moi-même, son grognement me fait finalement dévier le regard sur son visage, un instant. Et. là. Je sens une main se poser sur les cheveux. Je bats des cils , électrique sentir sa main sur mes cheveux me fait l'effet d'une bombe, en fait je suis tellement surpris que je n'arrive même pas à rejeter sa main - ce que je ferai normalement- Je le regarde stupéfiais, ma poitrine se serre un peu plus, je déteste ce mec, mais bizarrement je vais mieux, je me sens bien, vraiment bien, c'est comme si à ce moment précis j'avais touché un peu de sa chaleur, je la ressens cette fucking chaleur . Finalement je pense que je suis heureux d'être là avec lui. Il enlève sa main de ma tête et je me dis qu'il a vraiment de belles mains. AAAAH. non ses mains ne sont pas belles du tout *sors* Je me contredis tellement... je suis tellement perdu, pourquoi est-ce qu'avec lui c'est différent d'avec les autres ? Peut-être parce qu'il lui ressemble, il a ce quelque chose qui fait qu'il n'est pas comme les autres. Il me rappelle tout ce à quoi je ne veux pas me rappeler. Et j'arrive même pas à être froid, à faire ce gosse égoïste qui ne pense qu'à lui, qui n'a pas besoin de l'aide des autres. Ce que je suis en temps normal. Il se lève, je le suis du regard, il me dit ;
▬ Bon. L’orage semble passablement calmé. Je vais rentrer.
Il prend son sac & continue ;
▬ Si tu fais pas parti de l’équipe de basket, je te conseille de rentrer. Il est assez rare que les basketteurs aiment avoir des spectateurs pendant les entraînements.
Je le regarde quelques secondes en haussant des sourcils et en posant mon regard sur ses yeux froids et glacés.
▬ c'est donc que tu as fait du basket aussi ?
Je lui lance, mais il ne semble que se préoccuper de partir, peut-être qu'il ne m'aime pas ouais de toute façon ça va pas changer ma vie de l'avoir rencontré, je vais continuer à vivre normalement une fois qu'il m'aura définitivement tourné le dos. Je me mords la lèvre me retenant de pleurer comme un gosse, je vais sérieusement aller voir un psy - comment un mec peut autant pleurer que moi ? ET POUR RIEN. Peut-être que je viens de ressentir trop de choses. J'ai l'impression que ma tête et mon coeur va exploser. se briser. se rompre. Il ne me lance aucun regard alors que je continue de la dévisager en fronçant les sourcils et soupire et bien tant pis, je ne vais pas le retenir avec moi plus longtemps. Je ne m'attends pas à un au revoir de sa part, il est tellement concentré par les paniers. Ce mec. Il a dû déjà jouer au basket, ça se voit avec son air nostalgique, je grimace en essayant de pas fondre en larmes et détourne mon regard de lui, me suppliant d'arrêter de le regarder et de faire genre le mec qui s'en fout. Après tout c'est le cas, non ?
▬ Sur ce. Au revoir, Cale.
Je cligne des yeux, il vient de prononcer mon prénom ? JE SUIS PAS FOU ? IL VIENT DE PRONONCER MON PRÉNOM, YATTAAA *sort*, c'est qu'en plus ça lui va bien de prononcer mon prénom, si j'avais été 10 ans en arrière je l'aurai harcelé pour qu'il répète encore une fois mon prénom - je me serais bien sûr remballe- mais là je n'ai pas 10 ans et ce n'est pas Kyle, je me retrouve donc à contempler une fois de plus son dos, je devrais aussi essayer de prononcer son prénom en moins une fois. Je me lance hésitant
▬ Skygge...
Il y a cette déchirure dans mon coeur peut-être que ça s'entend au son de ma voix, une voix désespérée, une voix que j'aime pas car elle lui dit "reste avec moi", le genre de voix que prend une fille quand son mari fait ses bagages et la quitte après 10 ans de vie commune, je décide de pas faire attention, je fais comme si je ne l'avais pas appelé avec cette voix en détresse parce que ce que je ressens, c'est juste de la fatigue, de la nostalgie et de la tristesse ça n'a aucun rapport avec lui. L'orage semble se dissiper, je peux redevenir celui que je suis, être celui qu'il ne va certainement pas aimer, tant mieux, je lui dis donc avec un sourire au coin des lèvres - le sourire que les filles aiment bien- et avec une voix qui se veut séductrice (OUI je sais que c'est un mec et que ça va pas marcher sur lui mais voilàà), je ne veux pas qu'il m'aime bien , hais-moi.
▬ J'aime vraiment ton prénom ~ ♪
Je bats des cils quelques instants et me rend compte que je dis la même chose aux filles. ça lui aurait surement pas plus de savoir que je le considère comme une fille - j'ai envie de pouffais- Il ne va de toute façon sans doute pas l'arrêter - ou même le freiner- et il ne va pas non plus se retourner pour me dire " Hey en fait tu sais, j'ai vraiment envie de te connaitre, ça te dit de faire un bout de chemin avec moi ?" Non, impossible donc je peux bien lui dire ce que je veux, il compte pas me revoir, non ? Il me laisse seul, sur cette chaise. Mes poings se serrent, en réalité j'ai quand même hâte qu'il parte, plus vite il part et plus vite je retrouve mon studio, il n'y aura sans doute personne, j'aurai tout le temps de réfléchir seul, dans le noir et avoir de la vodka. Peut-être que j'enverrais aussi un message à l'une de ces filles qui me le ferait oublié rapidement. Oui d'ici demain je l'aurais oublié, enfin je crois ...
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Sujet: Re: || Come save me, unbreak me, cause I just can't forget you ; Dim 3 Fév 2013 - 13:43
cale & skygge
Il prononce ton nom. Tu t’arrêtes. Machinalement. Tu frissonnes. Irrémédiablement. C’est tellement bizarre. Tu ne comprends pas. Sa voix et ton nom. Comme son nom et ta voix. Une parfaite sonorité. Des contraires qui s’attirent mutuellement. Quelque chose d’inévitable approche. Et toi, t’es pas conscient de ce qui se trame autour de vous. Ça te bouffera que tu pourras plus jamais t’en dépêtrer. Tu ne voudras jamais le faire d’ailleurs.
Je le regarde du coin de l’œil. Attendant la suite. Si elle existe. Sa façon de prononcer mon prénom était assez étrange. Aveu silencieux, ou supplique étouffée. Je ne saurais dire. Ses yeux ambrés sont fixés sur moi. Je le regarde, il me regarde. Un bref instant silencieux, presque lourd, palpable. Instant durant lequel je ne cesse de repenser à ce qu’il a dit plus tôt. "C'est donc que tu as fait du basket aussi ?"
Ma main se serre autour de la lanière de mon sac. Je suis un parfait abruti. J’ai révélé cet aspect des choses. Révélé une infime partie de mon passé. Quand bien même elle n’était pas formulée clairement. Le sous-entendu était assez clair, sans que je le veuille. Oui, j’ai joué au basket. Oui, j’ai aimé ce sport. Oui, ça me manque. Et non, je ne suis pas prêt à en refaire de nouveau. Peut-être que je ne toucherais plus jamais un ballon. La texture granuleuse du ballon ? Oubliée. L’odeur caoutchouteuse du ballon ? Oubliée. Les couinements des baskets de salle sur le parquet fraîchement ciré ? Oublié. La sueur, les rires, l’effort… tant de choses qui me sont presque inconnues. Perdues dans mes souvenirs.
Et ton cœur se serre. Inéluctablement. Parce que tu aimes le basket, quoi que tu en dises, quoi que tu fasses. Ça te bouffe de l’admettre. Tu pourrais prendre un ballon, là, et courir sur la piste. Qui t’en blâmerait, hein ? Cale ? Non, ça ne semble être son genre. On pourrait plutôt dire qu’il en est. Ton regard s’est dévié, machinalement, vers les ballons soigneusement rangés dans leur chariot. Tu es absent. Perdu dans les limbes de tes souvenirs. Sans t’en rendre compte, tu t’es approché de ces ballons. Tu en attrapes un, esquissant un semblant de sourire lorsque tes doigts effleurent le revêtement orangé et granuleux du ballon. Tes doigts se placent sur le ballon par automatisme. Tu n’as pas oublié. C’était simplement endormi.
Ton sac s’écrase mollement sur le sol tandis que tu t’avances sur le terrain. Tu fixes le panier avec nostalgie et angoisse. Puis, tu plies les genoux, légèrement. Tu prends appui sur ton pied droit et saute, conservant tes coudes pliés. Ton bras droit se tend et le ballon quitte ta paume avec grâce. Alors que la gravité te ramène inéluctablement au sol, le ballon, lui, poursuit sa route jusqu’au panier. Sans toucher l’arceau, le ballon pénètre sans encombre dans cet arceau, faisant danser le filet. Air Ball. Tu attrapes ton sac pour la énième fois et adresses un regard à Cale.
▬ Le basket… c’est du passé.
Je le toise un instant, n’attendant aucun commentaire de sa part. Je dois quitter cet endroit. J’ai craqué. Mon subconscient m’a amené à prendre un ballon et à tirer. Alors que j’étais éloigné du panier. J’ai réussi. Contre toute attente. Même moi ça me surprend. Peut-être que toutes mes sensations n’ont pas disparu. Mais il n’est pas concevable que je puisse de nouveau jouer. Ce que j’ai fait, là, je ne sais pas pourquoi je l’ai fais. J’ai agi inconsciemment.
▬ J’aime vraiment ton prénom ~ ♪
Je suis à quelques pas de lui. Je cligne des yeux, le fixant. Je ne peux pas dissimuler ma surprise face à sa réplique. Il aime mon prénom ? Il est sérieux ? J’arque un sourcil, suspicieux. Personne ne m’avait encore jamais fait ce… compliment ? Pour la première fois de ma vie, je me sens comme… gêné ?
▬ …merci. Si tu pouvais juste me dire ça en m’épargnant ton regard charmeur et ton sourire enjôleur, ça serait parfait.
Oui nan parce qu’en fait, ce qui te trouble le plus, c’est ça, hein ? Pas le fait qu’il te dise qu’il aime ton prénom. Avoue. Ça t’évitera de te tracasser l’esprit pour rien. Déjà qu’il s’encombre pour un rien… Il t’empêche de réfléchir. Il te déstabilise, mais tu ne le montres pas. Tu pourrais lui éclater la tronche. Réduire son beau visage digne d’un mannequin en miettes. Ou le remballer comme tu sais si bien le faire. Le remballer à tel point qu’il finira par faire une dépression nerveuse. Bon… peut-être pas jusque là non plus. Mais, toi, tu préférerais presque rester à ses côtés. Et juste l’écouter. Rien que ça. T’as juste l’impression qu’il se sent mal, qu’il a besoin de parler, de se confier. Mais comme t’es un peu -beaucoup- misanthrope sur les bords, c’est pas toi qui va dire que tu comprends les autres non plus. T’es juste un bon observateur, pas forcément un bon interprète de ce que tu vois. Alors ? Que vas-tu faire ?
▬ Je vais te laisser. Tu vas sûrement t’échauffer, pas vrai ?
Je ne bouge pourtant pas, mon regard plongé dans le sien. Mon corps ne suit pas mes mots. Il reste planté là. J’arrive pas à bouger. Ou peut-être que je n’ai pas envie de le faire… mais pourquoi ?
Sujet: Re: || Come save me, unbreak me, cause I just can't forget you ; Dim 3 Fév 2013 - 22:59
Cale & Skygge
« This place is a hole, and I don't want to go. I wish we could stay here forever alone. This time that we waste, but i still love your taste. Don't let him take my place, don't just sit there. »
▬ c'est donc que tu as fait du basket aussi ?
Pour une fois. je crois avoir cerné un sous-entendu. Je dis bien pour une fois. Peut-être que je me trompe complètement et que non il fait pas du basket, mais en moins je le serais, une chose en plus à noter sur lui (oui bon ou pas). Il y a ce quelque chose dans ses yeux qui montrent qu'il est nostalgique, rêveur, il m'a l'air perdu, j'aurai peut-être du me la fermer... ? Noon, rien de rien, non je ne regrette rien... (french music is so awesome, isn't it ?) Je le regarde alors que je suis toujours affalé sur la chaise, je le regarde s'avancer vers le chariot, le chariot avec les ballons, je me retiens de respirer quelques secondes ; va-t-il jouer ? Est-ce que je vais le voir jouer ? Est-ce que ça me fait plaisir ? Je devrais m'en ficher. des mecs qui jouent j'en ai vus pleins, mais ça m'intrigue. Je commence à le reluquer encore plus, ouais ouais genre il se retourne & il me prend pour the gay du coin avec mon regard. Alors que Noon. c'est mon regard normal qui dit que je suis juste UN PEU intéressé. Il s'approche du ballon... en effleure un. il ne peut pas se dépêcher au lieu de me faire attendre ? Un sourire vient se nicher au coin de ses lèvres. et puis merde je dévie le regard sur autre chose. Sur n'importe quoi d'autres. Je me concentre sur le hier, aujourd'hui, demain. Puis son sac qui tombe au sol me fait revenir sur lui, toujours lui. Il s'avance vers le terrain, mon coeur fait une sorte de déraper du genre grand dérapage et là je le vois s'élancer, comme un idiot je ferme les yeux, je préfère ne pas regarder. Tout ce que je sais c'est qu'il a parfaitement bien tiré. Je viens de louper quelque chose. Mais mieux vaux ne pas regarder, je soupire. IL attrape une onzième fois son sac et me lance un rapide coup d'oeil. Genre au cas où que je sois mort sur ma chaise.
▬ Le basket… c’est du passé.
J'ai envie de me lever de ma chaise et de crier comme une fille "c'est jamais du passé" mais non. Je dois dire un truc plus classe, hein. Je cherche vite quoi dire et lui dit doucement avec un sourire vaguement faussé par le sentiment de déchirure que je ressens (je suis en mode poétique sisi)
▬ Je suis sûr qu'au fond, ce n'est pas du passé, ne te mens pas à toi-même.
Je sais pas pourquoi je lui dis ça, à ce type. & je le vois qu'il retourne les talons. Donc je n'ai plus rien à perdre, je lui dis que j'aime son prénom, avec une voix de play boy & en le regardant intensément, je sais qu'il n'aime pas ce genre de type, ça se sent, c'est ce genre de personne, oui. J'ai envie de tout faire pour qu'il me déteste mais aussi de tout faire pour qu'il m'aime bien, le sentiment chelou. Promis, je vais voir le psy demain. Il cligne un instant des yeux, il semble surpris, en fait. Mon compliment était sincère. J'aurai peut-être dû dire un faux compliment . Du genre "tu joues comme un dieu" alors que j'ai même pas osé regarder.
▬ …merci. Si tu pouvais juste me dire ça en m’épargnant ton regard charmeur et ton sourire enjôleur, ça serait parfait.
GOD IL ME REMERCIE EN PLUS. Je le regarde complètement en mode Wtf. je . je sais pas ce qui arrive avec lui. Pourquoi est-ce qu'il m'envoie pas balader ? Pourquoi est-ce qu'il ne m'insulte pas ? Notre relation repose entre ses mains et ça me fait franchement chier, je dois essayer de faire en sorte de prendre le dessus, ouais de prendre le dessus, sinon je vais devenir un gentil petit chiot, nooon, never, j'ai pas une fucking tête de chien (le premier qui pense que si je le tue, HERM).
▬ Je vais te laisser. Tu vas sûrement t’échauffer, pas vrai ?
Je me mords un peu plus la lèvre, je vais plus avoir de lèvres s'il continue à me tracasser autant. Il me regarde droit dans les yeux à quelques pas de moi et je lui dis simplement gêné en fronçant les sourcils.
▬ J'ai... j'aime ton prénom, ... j'aime vraiment ton prénom.
Voilà c'est mieux comme ça, non ? Je reprends vaguement agacé par mon comportement de fille
▬ Et non je ne compte pas m'échauffer quand tu seras partie je rentrerai directement dans mon studio.
*racontage de vie off* Je me lève de ma chaise en grimaçant et en lui disant.
▬ je vais chercher des affaires dans mon casier, tu m'attends ?
OUI OUI. je lui demande de m'attendre, de toute façon il va dire non, bien sur qu'il va dire non, ou mieux il va se barrer pendant que je vais chercher mon deuxième sac de sport, pour l'instant que jy suit autant le prendre.
The bitter in you, and the quitter in me, Is the bitter in you and the quitter in me, Is better than the both of us. bulle par littleharleen
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Sujet: Re: || Come save me, unbreak me, cause I just can't forget you ; Dim 10 Fév 2013 - 1:10
cale & skygge
▬ J’ai… j’aime ton prénom, … j’aime vraiment ton prénom.
Je le regarde. Il se mord la lèvre. Le sens de ce geste m’échappe pour le moment. Concentré sur ses yeux, je ne le quitte pas du regard. C’est comme si quelque chose t’attirait vers lui. Une force magnétique, incontrôlable. Et pourtant, tu recules d’un pas. Parce que tu prends peur de ce quelque chose qui te retient prêt de lui. Tu as peur, tellement peur. Comme un enfant aurait peur de l’orage grondant dans le ciel, des éclairs claquant les nuages comme un fouet claquerait sur une chaise de bois.
▬ Et non je ne compte pas m’échauffer quand tu seras parti, je rentrerai directement dans mon studio.
Tu arques un sourcil. Pourquoi est-ce qu’il t’informe de ce qu’il va faire ? Comme s’il voulait se justifier. Tu ne comprends pas et penche quelque peu la tête le côté, l’observant de ton regard interloqué. Bon, là tu ressembles plus à un clébard qui comprend pas quand on lui dit « couché » mais bon. On t’en voudra pas.
Il se lève, esquissant une grimace. Ça non plus, je ne l’explique pas. Ses muscles n’étaient pas tendus au point que l’un d’entre eux puisse lui faire mal. Je ne suis encore pas parti. Sérieusement. Qu’est-ce que je fous encore là ?
▬ Je vais chercher des affaires dans mon casier, tu m’attends ? ▬ …tu veux pas que j’aille te laver le dos pendant qu’on y est ? T’as quel âge pour me demander de t’attendre sérieusement, grommelais-je.
Oui, je t’attends. C’est pourtant la première réponse qui m’est venue à l’esprit. Mais je n’ai rien dis. Pourquoi ? Je ne sais pas. Il s’éloigne de plus en plus, regagnant les vestiaires. Puis il disparaît, la porte se refermant derrière lui. Je fourre mes mains dans mes poches, le regard vissé vers la sortie. Je patiente. Comme un con. Comme un ami le ferait. Je suis un parfait abruti. Je soupire et part ramasser la balle utilisée plus tôt pour la remettre avec les autres.
Je sens alors quelqu’un s’approcher. Des muscles se tendre puis se décontracter, ainsi de suite. Je relève la tête, ballon en main. Cale est revenu, sac en main. Comment il va réagir en me voyant ? Aucune idée. Je lui sortirais simplement l’excuse du ballon pour pas qu’il aille s’imaginer des choses. Ça, c’est ce que tu espères. Il est pas aussi con qu’il en à l’air. Et tu le sais pertinemment. Mets ta fierté de côté et avoue que tu trouvais ça méchant de le planter là. Ça nous fera gagner du temps.
▬ C’est bon ? T’as rien oublié ? Tu veux que je te tienne la main pour traverser le terrain ou tu penses que tu vas gérer ?
Pourquoi est-ce que tu te sens toujours obligé d’être désagréable et odieux lorsque tu as peur de te lier aux autres ? T’es vraiment un cas mon pauvre. Si tu pouvais t’ouvrir un peu plus, ça te ferait pas de mal. Il est passé où le Skygge qui riait de tout et qui était un ami hors pair, hein ? Il est pas passé à la trappe, il est encore là. Pourquoi est-ce que tu te caches derrière tes prétextes ? Pourquoi as-tu peur que Cale soit celui qui te fasse redevenir celui que tu étais avant ? Moi je vais te le dire. Parce que t’as juste peur de le blesser. De le blesser lui. Parce que ça te bouffe depuis que vous vous êtes rencontrés. Tu te le répètes sans cesse. Pourquoi lui, pourquoi ? Tant de questions sans réponse. Qu’est-ce que tu cherches ?
Le pardon. Oui. C’est ça que je cherche. J’ai le besoin d’être pardonné, quelque part. Je lâche le ballon sans m’être rendu compte que j’étais resté silencieux en le fixant pendant un petit instant. Je ferme les yeux et secoue la tête.
Sujet: Re: || Come save me, unbreak me, cause I just can't forget you ; Dim 10 Fév 2013 - 16:30
Cale & Skygge
« Love is on fire, A burning heart, As if I have known it from the start, It was love at first sight, No matter of time, That I will make you mine »
Je demande donc à monsieur grognon de m'attendre, il se rend même pas compte comme pour moi c'est dur de lui demander de m'attendre, de rester ici JUSTE pour moi. Je fais des réels efforts, mais même quand je fais des efforts ça se voit pas, non je pleure pas ça va, rho.
▬ …tu veux pas que j’aille te laver le dos pendant qu’on y est ? T’as quel âge pour me demander de t’attendre sérieusement.
Grommelle t'il visiblement pas content, bon en moins il va m'attendre. Je grimace encore un peu plus en me rappelant ses paroles, non mais sérieusement qui voudrait se faire laver le dos par lui ? Oui c'est moi qui dis ça. Je suis sûr que ça doit être horrible... GENRE, je préfère encore que ma grand-mère me lave. Oui sa réponse m'irrite comme si je voulais qu'il me lave le dos... hjefzk. Je vais m'en rappeler de celle-là. Je me dirige donc vers les vestiaires en sortant de la poche de mon pantalon mon porte-clé - mon super porte-clé avec plein de choses bizarres dessus- je traine des pieds jusqu'à mon casier, le casier numéro 16, encore ce numéro le 16. Ce fucking chiffre me colle à la peau je vous jure, heureusement je suis né le 15, oui osef... Après avoir cherché longuement quelle clé ouvre mon casier, je prends mon sac de sport, celui aux bandes bleues et je ressors des vestiaires en prenant le soin de fermer la porte en bois derrière moi - la porte qui fait un bruit horrible-. Le sac sur les épaules, je zieute rapidement les environs, car j'entends du bruit, des bruits de basket sur le sol du terrain, le gymnase est tellement vide que même avec mes oreilles de vieux sourds j'arrive à entendre les mouvements.
Je soupire, peut-être que c'est quelqu'un d'autre qui s'entraine dans ce gymnase, peut-être qu'il est parti car j'étais trop long ? En effet ça se pourrait complètement... BON ça va j'ai pas dit que j'allai faire vite donc qu'il se plaigne pas *sort* je zieute une nouvelle fois les environs, mais cette fois-ci, j'ai une vue sur le gymnase. C'est l'heure du moment de vérité ; est-ce qu'il est toujours ici, ou non ? Aaah, arrête de battre fucking coeur. Tu n'existes pas. 'tain j'ai l'impression vraiment d'être cette fille stupide dans les romans qui a le coeur qui bat tout le temps, en fait ce n'est pas une impression ; je suis cette file stupide. ça m'énerve, "est-ce que skygge m'a attendu ? J'ai peuur, mon coeur bat si viiite et s'il est parti ??? Je vais me suicider..." tssss non mais sérieusement. Si cela est un roman et bien il est* merdique. Et puis là le moment de vérité ; Oui monsieur grognon est là. même mieux ; il est sur le terrain, je le regarde un moment avec surprise et je l'entends me dire ;
▬ C’est bon ? T’as rien oublié ? Tu veux que je te tienne la main pour traverser le terrain ou tu penses que tu vas gérer ?
Je soupire, las, et lui répond au tac au tac
▬ Je sais pas si je vais réussir à gérer, tu viens me tenir la main ?
IRONIE BIEN SUR. Je peux, je sais qu'il ne va pas venir me prendre par la main -enfin j'espère herm- Non mais parce que je serais légèrement con s'il vient me prendre par la main... OUAIS DE TOUTE FAÇON... je tiens pas la main aux mecs, humpf. Je le vois lâcher le ballon, non, maintenant il est à moi, il a voulu rester et bien il va rester, encore. Je laisse tomber mon sac et me dirige vers lui et son ballon en faisant un vague sourire. Il me fixe quelques secondes de ses yeux glacés - je détourne rapidement mon regard de ses yeux- pour regarder le ballon et je l'entends me dire
▬ On peut y aller ?
NON. ça crève les yeux qu'il veut jouer au basket pourquoi ne joue-t-il pas ? Je soupire une énième fois. Et comme je ne joue jamais pour rien et bien je vais faire avec lui mon système de questions, c'est ce que je faisais avec Kyle quand il allait mal et qu'il ne voulait rien me dire. C'est la seule chose que je peux faire avec lui de toute façon à part des informations sur lui il ne peut rien me donner d'autre... non ? Si je gagne il sera obligé de répondre à toutes mes questions, fuck yeah. Si je gagne... Je pose mon regard ambré sur lui, il me dépasse de 10 centimètres et en plus de ça, il est bien baraqué. c'est impossible, mais je veux essayer, qui ne tente rien n'a* rien... Je lui réponds toujours avec cette grimace perpétuelle au visage - parce que je me sens bizarre- je n'ai pas l'air intéressé quand je parle, alors que si je le suis.
▬ Tu veux jouer à un jeu ?
Oui bon je devrais peut-être développer... (en moins un tout petit peu) je reprends avec une voix maussade
▬ Un match toi et moi , 5 but dans le panier de l'autre, si je gagne tu me dois 4 questions.
Ouais ouais je lui lance ça comme ça, genre c'est moi qui décide et il n'a pas le choix, en fait il n'a pas le choix, les mains sur les hanches je continue de parler ;
▬ Si tu ne veux pas, je vais t'harceler et je suis quelqu'un de très très très têtu, donc mieux vaux ne pas m'avoir en pot de colle. Genre... je viendrais te tenir la main avant d'aller en cours, ouais ouais..
Bon j'espère l'avoir fait assez peur. Maintenant il ne peut pas dire non. Enfin ça vaut mieux pour lui. HERM... God; je le vois déjà porter plainte contre harcèlement s'il me dit non, nooon je ne suis pas un harceleur je le jure et le flic il me dirait "nous savons tout" du genre ; biatch you are a fucking stalker, why ? Are You Gay ? & moi je dirais quoi ? "non je voulais juste qu'il joue avec moi" genre le gosse de 3 ans, tsss.
The bitter in you, and the quitter in me, Is the bitter in you and the quitter in me, Is better than the both of us. bulle par littleharleen
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Sujet: Re: || Come save me, unbreak me, cause I just can't forget you ; Dim 17 Fév 2013 - 18:46
CALE & SKYGGE
on est toujours le fou de quelqu'un
Il me répond au tac-au-tac. C’est rare qu’on parvienne à me réponse directement. C’est pas déplaisant. Ça me donne l’impression de pas être si impressionnant que ça.
▬ Je sais pas si je vais réussir à gérer, tu viens me tenir la main ? ▬ Tu veux que je te change ta couche aussi ?
Je m’apprête à partir mais il se plante devant moi, me fixant de son regard ambré et brillant. Il a une tête de blasé, mais ses yeux disent le contraire. Papa disait toujours qu’on avait beau adopter une expression neutre, nos yeux ne mentaient jamais. J’arque un sourcil tout en l’observant d’un air interloqué. Il veut quand même pas que je lui prenne sérieusement la main, ce con ?
▬ Tu veux jouer à un jeu ? ▬ …qu’est-ce que… ? ▬ Un match toi et moi, 5 buts dans le panier de l'autre, si je gagne tu me dois 4 questions. ▬ …on dit « 5 paniers dans le camp adverse », crétin. Je marque une pause, tournant mon regard à l’opposé du terrain. Je t’ai dit que le basket c’était du passé, alors fous-moi la paix.
Non mais il est sérieux ou quoi ? Me proposer ça… c’est comme proposé de l’argent à un nécessiteux trop honnête. Il pose ses mains sur ses hanches et continue à me regarder, enchaînant.
▬ Si tu ne veux pas, je vais t'harceler et je suis quelqu'un de très très très têtu, donc mieux vaut ne pas m'avoir en pot de colle. Genre... je viendrais te tenir la main avant d'aller en cours, ouais ouais…
J’écarquille les yeux et le regarde. Il est sérieux. Terriblement sérieux. Je grogne et balance mon sac plus loin. Je desserre ma cravate et me débarrasse de mon pull. Je remonte les manches de ma chemise et attrape un ballon que je loge sous mon bras.
▬ 5 paniers. Pas plus.
Il manquerait plus que ça. Qu’il vienne me tenir la main. Comme si on formait… un couple. Je frémis à cette idée. Qu’il soit un mec ou pas, c’est pas réellement la question. J’y connais juste absolument rien en amour et… tous ces trucs là. Je soupire et lui adresse un regard. C’est pas l’idéal de jouer sans chaussures de terrain. Si on abîme le parquet et qu’on nous surprend ça va barder pour nous… Bref. Il m’a provoqué, il m’a trouvé.
Tu t’étires avant de jouer. Réflexes que tu n’as pas oublié. Prendre le risque de jouer ans s’être étiré, ça peut être dangereux. Ta tenue te gêne un peu mais ça ira le temps de ces quelques paniers. 5 paniers. 10 points minimum et 15 maximum. Les dunks comptant pour 2 points et les autres en valant 3. C’est jouable. Mais il joue peut-être depuis plus longtemps que toi. Tu n’es pas sûr de gagner. Cela fait trop longtemps que tu n’as pas pratiqué. L’affaire est tendue. Ta fierté te perdra. A moins que tu ais vraiment eu peur de sa menace. Il te trouble ce blond, hein ?
Je fais rebondir la balle sur le parquet, mes yeux rivés sur lui. Il s’est placé devant moi. Je fais mine d’aller sur la gauche et repart directement sur la droite. Il me suit. Il est tenace. Je pivote autour de lui, effectuant un rapide mouvement pour revenir sur sa gauche. Le panier est proche. Je m’appuie sur mon pied droit et quitte le sol, bras tendu. Cale a une bonne détente, il est déjà prêt à m’empêcher de dunker. Mais je suis plus rapide. Ma main porte le ballon dans les filets sans problème et nous retombons sur le parquet dans un couinement de chaussures. Il récupère le ballon et me regarde. S’il est impressionné, je le suis tout autant. Jamais je n’aurais pensé être aussi… réactif après tant de temps sans jouer. Je passe machinalement mon poing sur ma mâchoire comme pour chasser des perles de sueur.
▬ Il va falloir que tu m’expliques pourquoi tu tiens tellement à ce que je t’en apprenne davantage sur moi.
Oui. C’est franchement louche tout ça. 4 questions. Que va-t-il me demander ? Ça me rassure pas.
Première action remportée par Skygge. Cale 0 - Skygge 2
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Sujet: Re: || Come save me, unbreak me, cause I just can't forget you ; Mer 20 Fév 2013 - 21:17
Cale & Skygge
« No comment, honey.»
▬ Tu veux que je te change ta couche aussi ?
Je soupire, je ne préfère rien dire de plus. Car je sais exactement ce que je dirais, j'acquiesce avec un vague sourire. Si monsieur croit partir ainsi... Il a rêvé, je me plante devant lui déterminer à le faire jouer et je lui demande s'il veut jouer à un jeu, ou plutôt à mon jeu.
▬ …qu’est-ce que… ?
Il semble pas comprendre alors je lui explique mon petit jeu avec des termes d'enfants qu'il comprend assez bien parce qu'il me rétorque.
▬ …on dit « 5 paniers dans le camp adverse », crétin. Il marque une pose et regarde ailleurs, vers le l'opposé du terrain. Je t’ai dit que le basket c’était du passé, alors fous-moi la paix.
Bon et bien maintenant en moins je sais que c'est sûr qu'il a joué. Quand on a commencé un sPort c'est jamais du passé et ça se voit qu'il a l'air de plus que bien apprécié ce sport, ça se voit dans ses yeux, peut-être que je vais rallumer une petite étincelle en lui, hey ? *sort* DONC BREF, Je ne tiens pas compte de sa remarque de son "crétin"(j'ai l'habitude snif...) et enchaine les mains sur les hanches pendant qu'il est en mode Wtf
▬ Si tu ne veux pas, je vais t'harceler et je suis quelqu'un de très très très têtu, donc mieux vaut ne pas m'avoir en pot de colle. Genre... je viendrais te tenir la main avant d'aller en cours, ouais ouais…
Bon je sais pas si je l'aurai fait mais suffit d'avoir un regard de pitbull et les gens te prennent au sérieux, il écarquille un instant ses yeux, il grogne, j'ai déjà un peu gagné. HUHU. Il desserre sa cravate et enlève son pull, je fais de même pour pas faire genre le mec qui regarde l'autre mec herm. Il se retrouve en chemise c'est ce que je constate en lançant un regard dans sa direction, il loge le ballon sous son épaule et me lance
▬ 5 paniers. Pas plus.
FUUUCK YEAH. Je fais un grand sourire éblouissant et so seks et je le vois s'approcher avec la balle. Déjà j'ai un avantage sur lui ; mes chaussures. Les siennes sont plus citadines moi c'est des baskets pas de sport mais c'est des baskets quand même, il m'adresse un regard en soupirant, il s'étire, tss moi j'ai pas besoin de ça je suis déjà chaud, ok je me la ferme. Après quelques secondes il fait rebondir le ballon rond et orange sur le parquet, ses yeux rivés sur moi je me mets en face de lui avec une fierté et une arrogance qui se lit dans ma démarche et dans mes yeux. Je vais gagner. Il suffit que je sois stratège. Il fait mine d'aller sur la gauche mais va sur la droite tellement prévisible, je le suis et là alors que je pensais qu'il allait encore partir un peu plus sur la droite voilà qu'il pivote et repars vers la gauche, tss je me suis fait avoir comme un débutant, il se rapproche de plus en plus du panier, je plisse les yeux et essaye de reprendre de la vitesse pour l'empêcher de dunker mais c'est trop tard j'ai été trop lent et lui plus rapide il marque les premiers points, le son du ballon qui rebondit sur le sol après être rentré dans le panier m'arrache une grimace en récupérant le ballon je suis moi aussi assez surpris je pensais pas perdre déjà *pleure* Il passe devant moi, il a l'air assez surpris aussi, hum je pourrais peut-être me servir du fait qu'il ne sache pas ses propres compétences pour gagner ? Il passe son poing sur sa mâchoire pour sécher les perles de sueur qui commencent déjà à se former et me dit ;
▬ Il va falloir que tu m’expliques pourquoi tu tiens tellement à ce que je t’en apprenne davantage sur moi.
UHU. En fait j'ai aucune raison. Aucune. sauf la curiosité. et ouais... peut-être que j'ai envie d'en apprendre plus sur lui car j'ai envie de me rapprocher de lui.... ... ça me dégoute presque de me dire que je peux m'intéresser à lui. Depuis que je l'ai vu j'ai une certaine répulsion... ouais... Je réponds en haussant les épaules et en grommelant.
▬ Peut être un jour.
= JAMAIS. S'il parle le mec il doit savoir que "peut être un jour" = jamais *MEURT*. Mauvais perdant comme je suis je lance un "tss" et me mets en place sur le terrain je dois gagner je dois gagner , sinon. sinon... rien. *pleure* je me mords rapidement la lèvre pendant que monsieur se place à son tour en face de moi, je dois faire autre chose, je pars tout droit vers lui puis je fais un dribble par renversement suite à mon pivotement sur le pied droit, Skygge se retrouve derrière moi, je récupère de justesse la balle et je la fais passer entre mes jambes pour qu'elle se retrouve dans ma main gauche tout ça pendant qu'il regarde encore à droite et là j'en profite pour faire de grands dribble prenant appuie sur mes talons je prends encore plus de vitesse mais il est rapide aussi, je vais dunker mais il me colle et il m'a l'air de faire des bonds assez importants, je le regarde d'un coup d'oeil vif et essaye de la déconcentrer en jouant avec la balle, finalement je lance la balle, il la touche du bout des doigts mais heureusement pour moi elle rentre quand même dans le panier.
02-02
Je devrais peut-être faire des paniers à 3 points ? YEAH, j'essuie avec ma main les perles de sueur et ça me rappelle presque Phoenix, les matchs, quand j'essuyais les perles de sueur sur mon visage et que les filles (les mecs?) de mon lycée étaient "ksdjfhjfgz", c'était marrant, oui herm, il me regarde avec un air de dire "C'est parti tu vas souffrir" j'ai envie de dire gnagna, mais je me retiens, il me fait un demi-sourire, ce qui me déconcentre pas mal parce que je me casse la gueule sur mes lacets défaits hfzgfz. Bref nous nous remontons en place j'essaye de faire un tir à 3 points, mais je loupe en splendeur, il récupère la balle et marque une fois de plus grâce à son super dunk deux points, je fais le mec qui s'en fout, mais je rage de l'intérieur, j'abandonne mes tirs à 3 points quand je loupe encore une fois, il marque encore, il aime ça me voir perdre, je reprends confiance serrent les poings et mets toute la force dans mon saut pour dunker comme lui, j'y arrive de justesse
6- 4
Je marque deux tirs à 3 points de suite sous ses yeux de "JEVAISTETUERBATARD" le score et maintenant de 6 à 10 je me suis bien rattrapé. Il ne reste plus qu'un panier pou moi et deux pour lui. LE voyant rager et avec légèrement il nerd il donne tout ce qu'il a, il essaye de faire des 3 points, mais se loupe en beauté, j'essaye de dunker, mais il m'arrête, il dunk encore une fois je ne peux rien faire contre son dunk, je prends la balle et fais un tir à mi-distance, c'était le dernier panier pour moi, celui qui sonne ma victoire.
8 à 12.
GUFYEGUYFYER. JE SUIS TROP CONTENT, GENRE J'AI GAGNE CONTRE CETTE BÊTE QUI ME DÉPASSE DE 10 CM *LARMES AUX YEUX* J'essaye de faire le mec cool et modeste mais j'ai envie de. faire plein de trucs fous dans ma tête que je dirais pas sinon je vais passer pour un taré. J'ai presque envie de pleurer de joie tellement c'est beau, tellement je me sens Amazing. 4 QUESTIONS MON COCO. Ah je frétille d'impatience. (ouais j'ai réussi à placer frétille dans ma tête, je viens de réussir double fois ma vie). Je suis tellement heureux que même si je fais genre le mec modeste Bah ça se voit pas du tout. J'essaye de prendre un air sérieux et la voix qui dit "c'est pas grave t'étais trop awesome"
▬ Toi, moi, macdo 19 heures.
Non en fait je dis juste ça avec un super sourire, Herm. Le temps qu'on prenne une douche, quoi, 19 heures , c'est parfait, oui en plus de lui imposer un jeu je lui impose des questions et même une sortie. Bha il a qu'à prendre ça comme une sortie entre amis même si nous ne le somme pas vraiment... huhuhu. Puis je le regarde un instant il m'a l'air presque déprimé. Pendant un instant son regard croise le miens, en fait pendant 30 bonnes secondes on se regarde comme des cons. What the hell ? Je ne peux pas détacher mon regard du sien, c'est à lui de rompre ce fucking contact.... car je ne peux pas cesser de le regarder, je le reluque presque. C'est horrible. et le pire c'est que je sais que si je regarde ailleurs mon regard va irrémédiablement se reposer sur lui. Je déteste ça
La suite au prochain épisode.
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Sujet: Re: || Come save me, unbreak me, cause I just can't forget you ; Dim 24 Fév 2013 - 22:01