Encore.
Une nouvelle journée. Journée qui se révèlera comme tous les autres jours de mon existence bien sombre et ennuyeuse. Entouré de personnes insupportables et immatures.
Me levant d’un bon, je filai prendre une douche bien fraîche. Sentant la fraicheur des perles d’eau tomber sur mon visage, je fermai les yeux et laissa mon esprit vaguer au gré des flots tel un navire.
Début flash-back.L’eau, des bruits de rires d’enfant, un univers enfantin et sans peur. Une jeune fille aux cheveux blond qui barbotte dans l’eau. Une porte qui claque.
Une ombre qui s’approche et prend place avec la jeune enfant. Des caresses. Des rires transformés en pleurs. De l’eau sur le carrelage. L’ombre disparait. Il ne reste que l’enfant, ou ce qu’il en reste, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Les larmes de l’amertume et de la haine coulent sur ses joues d’enfant.
Fin flash-back.Mes yeux s’ouvrent automatiquement. Le jet d’eau s’arrête. Prenant une serviette que j’enfile autour de moi, j’entreprends de me sèche et de m’habiller. Une routine du matin, une routine dans laquelle je m’enfonce pour me rassurer, pour faire comme si je n’avais pas peur, comme si j’étais forte.
Le maquillage est mis, les cheveux sont sécher, les affaires de cours rangés. Prenant mes affaires et Angelo qui se loge contre mon cou, je sors de la chambre et m’enfonce dans les entrailles de l’académie.
8h.
Je regarde l’emploi du temps. Aujourd’hui, c’est cours d’histoire. Sortant le plan de mon sac, j’essaye de me diriger dans les couloirs de l’école. Les lieux sont calmes et propres. Mes épaules se détendent légèrement. Je fini par arriver devant la porte. Des paroles proviennent de derrières. Le cours à commencer et je suis en retard. Las, je toque et entre.
Silence dans la salle. Pourquoi quand quelqu’un rentre tout le monde doit se taire et le fixer comme un alien ? Je trouve cela complètement idiot. Les ignorant complètement je me dirige vers le prof qui se trouve à son bureau et lui tend un feuille.
-Une nouvelle hein ? Très bien présente-toi.
Je regardai la classe avant de dire deux mots avec mon accent italien.
-Angela Valko.
Puis je partis m’asseoir à une place vide sous le regard stupéfait des élèves et du prof qui lui virait au rouge.
-Melle Valko, je vous ai demandé de vous présenter, c’est-à-dire de nous dire d’où vous venez, ce que vous aimez faire et je ne sais quoi, si vous avez des frères, sœurs animaux ce que font vos parents.
Je posai mon sac sur le sol et me leva en regardant le professeur droit dans les yeux.
-Sans vouloir vous offensez, ma vie privé donc ma famille ne vous regardes point, ensuite, je ne compte pas devenir amie avec vous, je compte donc gardez ce que j’aime et déteste pour moi aussi, je compte seulement avoir avec vous une relation de professeur à élève et non passer sous le bureau , vous avez donc juste à savoir que mon nom et prénom.
Je fini la dessus et me rassit, tranquillement tout en sortant mes affaires. Impassible devant le regard ahuris du prof et des élèves, je finis par les regarder comme si je ne comprenais pas le sujet de cette immobilité de leur part. Cependant le professeur ne répondis pas et repris son cour là où il l’avait arrêté.
Des murmures et des regards incessant allait et venait, mais ne venait troubler mes oreilles. Je sortis une feuille mais n’écrivit point, laissant mon regard vagué sur chaque élève de la classe B.