[Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt]
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Sujet: [Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt] Mer 23 Jan 2013 - 23:43
Keep calm and give me that cookie
Grrrrrrrow.
Non, ceci n’est pas le rugissement d’un tigre en colère et prêt à sauter sur vous, dents en avant, à deux doigts de vous déchiqueter. Ce n’est pas non plus un roulement de tonnerre annonciateur d’un violent orage, dont la foudre vous électrocuterait dans la seconde.
Ceci, mesdames et messieurs, est le bruit délicat et raffiné du ventre d’Alec lorsqu’il est mécontent. J’entends une petite voix dans l’assistance. Oh, oh, oh, vous avez une question. « Et pourquoi est-il mécontent ? » Sombre crétin, pourquoi un ventre est contrarié, de manière générale ? Un ventre est contrarié quand il est vide. Et l’estomac d’Alec était, en ce moment précis, désagréablement, affreusement, définitivement VIDE. Il paraît que c’est normal, c’est le creux de onze heures. De surcroît, le jeune homme étant un affamé de nature, il était douloureusement frappé par cette contrainte biologique. Et donc, tout en changeant de salle pour rejoindre le demi-groupe qu’ils avaient quitté pour une super méga chiante passionnante séance de travaux pratiques de physique-chimie, il luttait en traînant des pieds contre cette atroce fringale.
Mais, en pénétrant dans la salle de cours, il eut une surprise à la hauteur de la douleur qui lui tiraillait le ventre. Il sentait la douce, fabuleuse, délicieuse odeur de… CHOCOLAT. D’où venait ce parfum qu’il espérait profondément ne pas être un mirage fabriqué de toutes pièces par un cerveau désœuvré ? Cette fragrance qui faisait rugir davantage encore le pauvre estomac d’Alec avait une source qui fut fort rapidement localisée. Il s’agissait d’une étudiante qui, ayant probablement été prise des mêmes symptômes que lui, avait sorti une boîte de cookies avec de sublimes pépites de chocolat et les mangeait tranquillement, confortablement installée sur sa chaise. Pour un peu, elle aurait eu les pieds sur le bureau.
Ces cookies… Il était à une dizaine de mètre, mais même d’ici, ils lui vendaient du rêve. Ils lui murmuraient sournoisement « Hmmmmm… Regarde comme on est beaux… Et la taille de nos pépites… Il n’y en n’a pas de plus magnifiques que les nôtres. ». Comme dans une espèce de chanson agaçante, ils le suppliaient de les manger. Avec un petit sourire entendu, Alec sortit de la poche de sa veste d’uniforme son compagnon d’infortune dans la faim, à savoir son petit lézard noir.
« Edgar, mission cookie. La cible ? La petite blonde du deuxième rang. » murmura-t-il à ce petit animal, dont les yeux brillants semblèrent prouver qu’il l’avait compris.
Sans attendre une seule seconde, le reptile trottina jusqu’à l’extrémité des doigts tendus du jeune homme, prit son élan et sauta dans le vide. Mais il ne s’écrasa pas ! Car son adorable sac blanc avait l’extraordinaire propriété de se transformer en deltaplane, et son propriétaire avait passé de nombreuses heures à lui apprendre à l’utiliser au maximum de ses capacités. C’est ainsi qu’Edgar plana avec une élégance infinie jusqu’au bureau de la jeune fille qui possédait les friandises tant convoitées. Il s’y posa non sans moins de raffinement, avant de chiper enfin ce qu’il était venu chercher, à savoir un cookie, qu’il eut d’ailleurs du mal à soulever car il était presque plus grand que lui et au moins aussi épais. Il serait injuste de penser que durant ce temps, Alec n’avait rien fait. D’autant que rester dans l’encadrement de la porte, ca ne lui convenait guère. Il s’était donc dirigé, en même temps que le reptile, vers la table de son innocente victime mangeuse de cookie, qui, par chance –ou pas- n’avait personne d’assis à ses côtés.
Le jeune brun se laissa tomber sur cette chaise vide, et se tourna vers son voleur de lézard avec un petit sourire satisfait. Ce cookie était, ma foi, un butin tout à fait convenable. Après l’avoir saisi, il regarda enfin la fille à qui il avait appartenu jusqu’ici. Plutôt jolie, de longs cheveux blonds et de grands yeux bleus. Ni trop grosse, ni trop maigre, une demoiselle banale, en somme. Il lui adressa à son tour un grand sourire.
« Salut. Ca te dérange pas, si je mange ça, évidemment ? » demanda-t-il d’un ton jovial, en lui montrant le gâteau qu’il tenait.
Sans attendre la réponse, et surtout sans donner le temps à l’autre de récupérer son dû, Alec en donna un bout à son lézard, et mâchouilla le reste.
« Merci, t’es mignonne, j’avais trop la dalle. »
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Sujet: Re: [Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt] Jeu 24 Jan 2013 - 1:16
Ce matin là, j'en étais sûre, j'allais crever de faim. Et j'ai raison, j'allais vraiment crever de faim. J'ai préparé des cookies fourrés au pépites de chocolats, au cas où me ventre va commencer à se fâcher. Mieux vaut prévenir que guérir, dit-on. J'avais ces merveilleuses cookies dans mon sac, ce qu'elle sentait bon. Après le cours ennuyant d'un professeur qui est petit et qui pue, vient l'intercours.
- Grouuu, groouuuuuu.
Oh mais fermes-là un peu. Mon ventre n'a pas tenu. Espèce d'incapable. J'ai sorti mes fabuleuses cookies de mon sac, plus j'ouvrais la boîte, plus la bonne odeur des cookies et du chocolat se répandait. Désolée pauvres cookies, ici, c'est la loi de la jungle, pas de quartier. Je dévorais ces cookies à pleines dents. Je me suis réjouie, mon ventre aussi. A cette instant là, rien ne comptait pour moi que de manger, manger et manger. Crunch, crucnh, crunch. J'ai bavé, je vais devenir comme les mecs à la cantine. Non. Je refuse catégoriquement de devenir comme eux, si un jour, je dois arrêter de manger à l'intercours, je le ferai. Je n'écouterai pas ce que tu as à dire, maudit ventre.
Alors que je mangeais mes cookies tranquillement, un type vint s'asseoir devant moi. Il a osé porter l'uniforme de l'école. L'uniforme de l'école. L'uniforme. Le truc qu'on doit porter et qui pue le vieux, l'école. Soit il a mauvais goûts, soit on l'a obligé à le mettre, mais la deuxième option, j'en doute, les professeurs sont là pour rien foutre de toute façon.
Le mec s'est retourné. Un monocle. Un monocle. Monocle. Ok, il a mauvais goûts ou on lui a obligé de porter ça. Non je blague, il a mauvais goûts, y'a pas à hésité. Quand j'ai pris la peine de relever mon visage, j'ai vu ces yeux pleins d'entrain et de détermination. J'ai imaginé le pire. Un zinzin qui a encore voulu aborder le sens de la vie et de la nature. Oh nooooooooooooooooooooooooooon, pourquoi moi, vas parler avec quelqu'un d'autre, pas moi. S'il te plaît. S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît. Alors que je m'apprêtais à reculer et à m'échapper à ce redoutable prédateur dont je suis complètement désarmée, il me lança.
- Salut. Ca te dérange pas, si je mange ça, évidemment ?
Un profiteur. Moi ? Partager mes cookies ? Va au diable, idiot à semi-binoclard. D'où je te donnerai mes cookies faites maison, et puis encore ? Alors que je m'apprêtais d'ouvrir ma bouche pour lui demander de dégager, il a chiper mes cookies - en passant vraiment bonnes, succulentes, exquises -, et n'a fait qu'une boucher de ce pauvre cookie. Adieu cookie, tu ne pourras malheureusement pas rejoindre tes confrères qui sont dans mon estomac, tu devras être seul dans le ventre du type là. Après avoir gobé mon cookie comme un porc, il me sourit avec un air ahurissant et me remercie en me disant :
Merci, t’es mignonne, j’avais trop la dalle.
Je suis mignonne. Il avait la dalle. Ok. Le mec m'avait pris pour sa mère. Depuis quand je suis une bonne à donner mes cookies ? Non mais.
- Écoute mec, je te connais pas, sort pas comme ça de nulle part. Je suis pas ta mère, alors le " j'avais la dalle " tu te la gardes. Et ne me compliment pas ou je te déforme le visage. Ah et, bouges d'ici s'il te plaît, ou je vais te péter le poumon, merci.
Après que je lui ai fait clairement comprendre que je n'avais, en aucun envie de faire ami-ami avec lui, je rangeais mes boîtes de cookies dans mon sac. Il va encore me le chiper qui sait. Après que j'eu ranger mes boîtes de cookies, le mec était encore là. Sérieux ? Vas vivre ta vie, semi-binoclard.
Sujet: Re: [Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt] Jeu 24 Jan 2013 - 12:19
The mission is a success.
Wahou, un regard assassin avant même qu’Alec n’ait évoqué le moindre cookie. Le genre de regard qui dit « Dégages, j’veux pas te voir ici, je demande juste qu’on me foute la paix ». En somme, une fille avec du caractère, qui avait d’ailleurs fixé son monocle avec un air horrifié. Le jeune homme avait l’habitude, et ca l’amusait toujours autant. Ploucs ils étaient, ploucs ils resteraient. La preuve, elle préférait arborer une robe bleue qui faisait un peu cheap plutôt qu’un uniforme tout à fait correct. Bref, revenons-en au regard mitraillette, si vous le voulez bien. Peut-être qu’il effrayait quelques petits lapins à peine échappés de leur clapier, mais Alec fut bien loin de se démonter, et c’est avec une extrême satisfaction qu’il vit la colère de l’autre s’accentuer avec la disparition de son bien-aimé cookie. S’ensuivit ce qui devait fatalement arriver. L’adorable petite blonde cracha un chapelet de menaces à la figure du garçon. S’il avait un seconde douté de la hargne que cachaient ses sourcils froncés, il était servi. Alec se mit à rire à gorge déployée, sans se soucier du potentiel regard des autres élèves. Que les autres l’admirent l’observent ne l’avait jamais dérangé, bien au contraire.
-« C’était pas un compliment. Tu n’es pas mignonne dans le sens ou tu aurais aimé que je te le dise. C’était une façon de te dire merci pour m’avoir laissé manger ce cookie sans protester. Il était très bon, d’ailleurs. C’est toi qui les as faits, j’me trompe ? J’en prendrais bien un autre. Tu les as rangés dans ton sac ? »
Comme des suites d’un tour de magie qui arrivait exactement à point nommé, Edgar le lézard surgit le long du bras d’Alec, un second cookie dans le bec, cookie qui provenait bien évidemment de la boîte de la blonde. Il était d’une agilité et d’une furtivité à toute épreuve, cet animal. Dans sa mansuétude, le jeune homme fit moitié-moitié avec son petit voleur de reptile. Cette bestiole était une de ses plus grandes fiertés, mais il en avait assez fait pour aujourd’hui. Il le félicita avec affection, et celui-ci put enfin regagner son endroit favori, à savoir la poche de la veste de son propriétaire, pour y déguster tranquillement le fruit le cookie de son larcin. Alec fit un nouveau sourire goguenard plein de morgue à l’intention de la fille à côté de lui, en engloutissant un autre de ses gâteaux. Il n’avait plus trop faim –bon, mensonge, en fait il crevait toujours la dalle…-, et il lui semblait surtout qu’il allait falloir qu’il se calme sur les sucreries avant de grossir, mais il ne pouvait pas résister à l’envie de la provoquer encore un peu. Ce qui devait sûrement faire monter sa fréquence cardiaque et son taux d’agacement de façon exponentielle.
-« Même si c’est demandé si gentiment, je n’ai pas l’intention de bouger. Quant à me déformer le visage ou me péter le poumon, je voudrais bien voir ça, tiens. »
C’était vrai. Il voulait vraiment voir ça. Il se doutait que toutes ses menaces devaient avoir un rapport avec le pouvoir de la demoiselle. Elle était trop petite, trop frêle, et de toute façon trop fille pour être aussi agressive dans le cas inverse. Impression qui lui semblait confirmée par sa tournure de phrase si particulière. « J’te déforme le visage », et pas « j’te casse la gueule », qui était normalement la formule consacrée en cas de conflit ouvert. Est-ce qu’elle pouvait agir à sa guise sur le corps humain ? Il voulait savoir quel était son pouvoir. De toute façon, il ne risquait rien, il y avait trop de monde, et le professeur ne tarderait guère. Cela était bien loin de le mettre hors de danger, évidemment, mais Alec n’avait JAMAIS brillé par sa grande prudence, ni par sa mesure. Dans un sursaut de créativité assassine, il ajouta une dernière petite phrase sur un ton moqueur.
-« De toute façon, t’es trop p’tite pour être ma mère, gamine. »
Comme pour prouver à l’autre qu’il n’avait aucune intention de changer de table, il sortit sa trousse et deux cahiers, avant de faire tourner d’un air tranquille un stylo entre ses doigts. Il espérait juste que cet espèce de vieille peau toute rabougrie qui leur servait de prof’ d’histoire n’allait pas arriver dans les prochaines secondes, parce qu’il commençait à sérieusement s’amuser.
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Sujet: Re: [Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt] Jeu 24 Jan 2013 - 15:01
Bonjour, je peux buter ce mec ? Avec Aleeeeec.
Ce semi-binoclard est toujours là. Bonjour jeune homme, peux-tu dégager de ma vue s'il te plaît ? Tu me crèves les yeux avec ce monocle et tu me crèves le nez avec cette uniforme, s'il te plaît, bouge de là. Je me demande si ça va marcher. Je me le demande. Ouai nan. Je l'ai foudroyé du regard, le mec n'avait toujours pas compris. Et il soutenais mon regard. Waza, il cherche la merde lui. Ca y'est, la bataille à commencé. Nous avons soutenu nos regards pendant une bonne minute. Il a cligné des yeux en premier. Débutant et ça se la pète avec un monocle. Débutant semi-binoclard. Voilà ton nouveau surnom, que tu le veuilles ou non. Il a dû perdre sa fierté. Ohohohoho. Il a fait comme si de rien n'était et m'a sorti arrogueusement :
- C’était pas un compliment. Tu n’es pas mignonne dans le sens ou tu aurais aimé que je te le dise. C’était une façon de te dire merci pour m’avoir laissé manger ce cookie sans protester. Il était très bon, d’ailleurs. C’est toi qui les as faits, j’me trompe ? J’en prendrais bien un autre. Tu les as rangés dans ton sac ?
Dire merci ? Sérieux ? Quoi quoi attends j'ai mal entendu je pense. " Merci ". Encore un nouveau mensonge. Sans protester ? Mais tu l'as bouffé sans que j'ouvre un mot booorrdeeeeel. Bien sûr qu'il était bon, c'est fait maison, espèce de semi-binoclard. Oui c'est moi qui les ai fait ces cookies, mais c'est pas tes affaires connard. Prendre un autre ? Crève. " Tu les as rangés dans ton sac ? ", je vais supprimer le semi et je te mets binoclard à plein temps.
- Tu peux aller te faire mettre pour que je te redonne un autre cookie, maintenant, bouge de là.
- Même si c’est demandé si gentiment, je n’ai pas l’intention de bouger. Quant à me déformer le visage ou me péter le poumon, je voudrais bien voir ça, tiens.
Ok tu veux pas bouger. Ok je vais être obligée de sentir ton odeu nauséabonde. Ok. Ok. En plus il me cherche. J'ai encore de la bonne foi, je vais pas faire du mal à un pauvre binoclard. Le pauvre. Vous imaginez si en fait c'était un pauvre type qui cherchais de l'attention. Je suis méchante mais je suis pas du genre à martyriser un pauvre mec, j'en aurai sur la conscience. Alors que je m'apprêtais à lui demander gentiment d'aller ailleurs, il me sort :
- De toute façon, t’es trop p’tite pour être ma mère, gamine.
Binoclard, t'es un homme mort. Il m'a traité de gamine. Gamine quoi. Gamine. Le mec, il a pas remarquer que je suis pourquoi j'étais dans sa classe. J'ai passé d'une année, je suis nettement plus intelligente que lui. Mais ça, il était trop bête pour le savoir. Pour un mec qui porte un monocle, c'est pas la logique qui l'étouffe. Il veut voir mon pouvoir, ook.
- Eeeeh semi-binoclard, regarde.
D'un geste simple, je lui ai bloqué l'air de lui rentrer dans ses poumons, il était genre entrain de suer comme un porc. C'était trop drôle l'entendre faire " Heeuuurrr, heuuuurrrr ", on croirait vraiment qu'il allait mourir. Je vais le tuer, faut pas en abuser. Je lui ai aussitôt débloquer la rentrée de l'air. Le pauvre, il m'a regardé avec un de ces yeux. Mais bon, c'était fun. Quelques secondes après le déblocage, j'ai pressé une pression d'air vers sa cage thoracique pour le faire vomir. Cela marchait vraiment bien, il avait vomi de plus belle. Un truc noir était sorti. Je pense que c'était le mélange de pépites de chocolat et autre aliments non-identifiable. Il a bien fait de voir à côté de son banc, mais c'est dommage, encore un peu et il aurait gerbé dans son sac.
J'ai pousser un fou rire en voyant un air consterné qui se lit sur son visage. Je lui ai ensuite adressé la parole avec un sourire mesquin.
- Au moins, mes cookies n'ont pas fini dans l'estomac d'un déchet.
Sujet: Re: [Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt] Jeu 24 Jan 2013 - 22:35
Meuf, tu veux ton cookie?!
Le mot « gamine » sembla achever la jeune fille. Si ses yeux avaient pu jaillir de ses orbites, ils l’auraient fait sans hésiter, et si ses dents avaient été des canines de prédateur, elle se serait jetée sur lui pour le déchiqueter. En résumé, Alec avait visé juste. Elle était elle aussi extrêmement fière, et pour peu que cela la complexe, il n’en fallait pas plus pour l’énerver, ce qui était exactement le but recherché. BUA HA HA, il était trop fort, trop machiavélique, trop…
- Eeeeh semi-binoclard, regarde.
Semi-binoclard. Alec aurait ri. Il aurait ri, mais d’une force… S’il avait été capable de respirer. Seulement, il avait beau essayer, rien à faire, l’oxygène refusait d’entrer dans ses poumons. En voyant le regard déterminé de la jeune fille à côté de lui, il comprit enfin ce qu’était son pouvoir. Après tout, il l’avait bien cherché. Et sa curiosité était amplement satisfaite. S’il lui était resté assez d’énergie, il en aurait sauté de joie. Mais pour l’instant, il était occupé à faire comme si tout allait bien. Non, il ne devenait pas rouge tomate, non, il n’était pas en train de crever. Il souriait toujours d’un air supérieur, mais ce sourire s’effaçait au fur et à mesure qu’il comprenait que la volonté de l’autre était tenace. Au bout d’un long moment, il ne put s’empêcher de suffoquer. Personne ne voyait rien, et il était bien impuissant à appeler à l’aide, en plus. Aussi était-il en train de ramasser ses doigts en poing serré, prêt à l’envoyer dans la tronche de la blonde, histoire de la déconcentrer et de pouvoir enfin inspirer une immense goulée d’air, lorsque ces poumons se débloquèrent. Immense soulagement à bord, évidemment. Il inspira profondément, un peu trop profondément à son gout. Sa fierté en prenait un coup des plus sérieux. Mais si tout cela s’était arrêté là, c’aurait été bien trop simple.
Alec se sentit pris d’un haut-le-cœur. Il s’agissait cependant d’un haut-le-cœur tout SAUF naturel. Oh. Elle était sérieuse ? Il lutta, et remporta la victoire lorsque la première attaque en traître fondit sur lui. De peu, il réussit aussi à triompher sur la seconde. Mais la troisième, c’en était trop, et, mortifié, il cracha les restes de ce qu’il identifia rapidement comme un ancien cookie. Tandis que la blonde piquait un fou rire, le jeune homme sortit un mouchoir de son sac, et essuya tout cela. Fort heureusement pour lui, et pour son orgueil surdimensionné, personne n’avait rien remarqué. Il sentait Edgar s’agiter dans la poche de sa veste, avec des petits mouvements nerveux et agacés. Oui, lui aussi il devait mourir d’envie de lui arracher ses délicats cheveux ambrés. Ou de s’enfoncer dans sa gorge pour lui faire remballer son sale rire de crécelle.
« Très impressionnant. » sourit finalement Alec, cachant plutôt bien sa belle assurance pas mal entamée.
Aplomb qu’il retrouva immédiatement. Il y avait trop de bruit, les A profitant au maximum du temps qu’il leur restait avant le cours fantastique qui se profilait à l’horizon, et donc, elle était l’unique témoin de cet… Accident dégradant. Il s’engagea avec elle dans un nouveau duel de regard. Un autre avait déjà eu lieu, et il avait duré fort longtemps, preuve que cette pétasse se considérait comme une championne dans ce domaine. Ca l’arrangeait.
Une seconde. Deux secondes. Trois secondes.
Alec fit un sourire mauvais, sans quitter les prunelles de la demoiselle des yeux. Trois minuscules secondes, c’est tout ce dont il avait besoin.
« Tu permets, c’est à mon tour de jouer, maintenant. » ne put-il s’empêcher de glisser.
Et pouf. Lady, tu n’as plus de mémoire. Si ce n’est que tu t’appelles j’sais même pas comment –et je m’en contrefous d’ailleurs-, et que tu contrôles l’air à ta guise. Ce qui ne va pas te servir à grand-chose dans l’immédiat.
« Dis-moi, tu viens de quel pays ? Et tu as quel âge? » murmura-t-il avec une joie sadique en se penchant vers la blonde, sachant pertinemment qu'elle ne pourrait pas répondre.
Ouais, lui, il ressentait encore la brûlure cuisante de la honte, mais elle, s’il n’en décidait pas autrement, elle resterait amnésique jusqu’à ce que mort s’ensuive, ce qui était beaucoup plus embêtant en valeur absolue –et il savait de quoi il parlait. Ca valait amplement le mal de tête qu’il sentait poindre. Peut-être que cette réaction semblait exagérée, mais ce qui était vraiment exagéré, c’était l’égo d’Alec. Donc, cette vengeance mesquine lui paraissait tout à fait appropriée. CQFD.
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Sujet: Re: [Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt] Ven 25 Jan 2013 - 15:02
Même amnésique, je me goinfre de cookies Alec
Après que le binoclard eut fini de gerber, il sorti un petit mouchoir de son sac. Et il osé me traité de gamine. La seule fillette ici, c'était lui, pas moi. Ahaha, j'étais tellement fière de moi. Je lui donné ce qu'il a voulu. Mais, ce qui était dommage, c'est qu'il n'y avait personne aux alentours pour assister au spectacle, c'était triste. Les autres vautours faisait tellement de boucan, on aurait dit qu'ils préparaient un concert. Le semi-binoclard était un tenace, sans gêne, il reprit la parole et m'envoya un :
- Très impressionnant.
Et il me souriait. Il a voulu me faire du charme ou bien ? Parce que, le monocle mal placé, et les dents qui étaient recouvert de truc noir et des pépites de chocolat, c'était peu crédible... Enfin, ce sourire, c'était hideux. Je crois que je suis trauma. Beeerk.
- Tu permets, c’est à mon tour de jouer, maintenant.
Jouer avec moi ? Mais j'ai pas envie de jouer avec un mec semi-binoclard. Il a voulu me défier au jeu du regard. Je vais pas refuser. C'était demandé si gentillement, je ne pouvais pas refuser.
1, 2, 3 et pouf. J'avais perdu la mémoire. Le fourbe. Il m'avait effacé la mémoire quoi. Semi-binoclard, je connais ton secret maintenant. Je me souviens de mon état quand j'étais amnésique. J'étais genre une grosse idiote qui ouvrait grand ces yeux. Où-suis je ? T'es qui ? Je suis où ? Oulalalalalalala. Les questions que je m'étais posée. Ahahahaha. Le fourbe en avait profité pour me tourmenter.
Dis-moi, tu viens de quel pays ? Et tu as quel âge?
Mon âge, mon pays ? Mais comme si je le savais. Évidemment, la réaction de toute personne amnésique c'est :
- Mais t'es qui ? Tu me veux quoi ?
Il me regardait avec un sourire, mais un grand sourire, genre les tranches de melons. Je l'ai pris pour un gros pervers. Bizarrement, je savais toujours maîtrisé mes pouvoirs. Je lui avais envoyé faire l'amour avec le mur en utilisant le vent. Mon moi amnésique, tu n'aurais pas pu faire mieux, je t'aime. On se marie où tu veux, quand tu veux. Mon moi amnésique, évité de tout danger, s'était intéressée à une odeur particulièrement exquise qui sortait de mon sac. C'était les cookies. J'avais toujours mes réflexes de glouton. Mon moi amnésique avait pris un boucher devant le semi-binoclard. La tête qu'il faisait, c'était à tomber par terre. Mon moi amnésique avait compris. Le mec avait extrêmement fin. Mes réflexes de sadique était toujours là aussi tiens. J'avais tout mangé, enfin, il en restait un. Je l'agitais sous les yeux du semi-binoclard. Mon moi amnésique était persuadée que le semi-binoclard avait quelque chose avec ma perte de mémoire. Sans attendre, elle lui demanda.
- Je sais que tu as quelque chose à voir avec ma perte de mémoire, dis-le moi.
Le semi-binoclard n'avait pas pris la peine de me dire qui je suis. Il s'est même pouffé de rire. Je devais utiliser la manière forte.
- Tu vois ce cookie ? Je sais que tu le veux. Je sais que tu crèves de faim. Redonnes ma mémoire et je te le donne.
Après ces paroles, je rangeais mon cookie dans la boîte.
JE TE HAIS, J'AI TROP GALÉRER POUR TROUVER LA SUITE. ;w;
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Sujet: Re: [Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt] Ven 25 Jan 2013 - 23:49
Le beau souvenir! Oh, il est parti ~
Au bout de trois secondes, Alec observa le vide et la surprise prendre possession des prunelles de la jeune blonde. Evidemment, lorsqu’il s’était penché vers elle pour lui murmurer ses questions mesquines, et donc enfoncer davantage encore le couteau dans la plaie, elle lui avait demandé avec un air paniqué qui il était, et ce qu’il lui voulait. Elle était bien sûr dans une stratégie défensive, comme tout bon amnésique qui se respecte. Alec avait ressenti sensiblement la même chose lorsqu’il s’était retrouvé à Prismver sans se rappeler de quoi que ce soit de sa vie d'avant. S’il avait pu avoir des regrets à un moment quelconque pour son action, c’aurait été exactement maintenant. Mais, que ce soit parce qu’elle avait peur de son sourire mesquin, juste de sa présence, ou envie qu’on lui fiche la paix, un évènement impromptu l’empêcha d’être touché par le moindre remord.
En effet, Alec se sentit valdinguer contre le mur, et il en perdit son monocle. Une chance qu’il ait la présence d’esprit et le très rapide reflexe de le récupérer avant qu’il ne se fracasse au sol. Ca coutait cher, ces petites choses là, et le jeune homme n’appréciait guère la paire de lunettes qui reposait toujours au fond de son sac. Bon par contre, là ou il avait un peu moins de chance, c’est que pour la discrétion, c’était raté. Le mur n’était pas si loin que ça, il n’avait donc pas fait énormément de bruit en le percutant, mais cela avait suffi pour que quelques têtes se tournent dans sa direction. Et les propriétaires desdits visages le regardent avec un air perplexe. Alec les fixa à son tour, avant de faire une petite révérence d’un air amusé. Genre « Je maîtrise grave la situation, c’est fait exprès, les mecs. » Peut-être furent-ils convaincus, peut-être n’avaient-ils pas envie de s’attirer des ennuis, peut-être qu’ils s’en foutaient complètement, mais leur attention le quitta aussi sec. Il revint donc à pas mesurés vers la table, son monocle encore dans la main. Il ne reculait jamais devant l’ennemi, d’autant qu’à cet instant précis, il avait l’avantage. Edgar avait pris place dans les cheveux de la demoiselle, et il était prêt à la rendre chauve. Le jeune homme se posa dans sa chaise, tout en douceur, douceur qui contrastait avec ses pensées assassines.
Waza, tu me cherches ? La mémoire j’voulais te la rendre, grognasse. Et toi tu m’envoies encore valdinguer contre le mur ?! Sérieusement, nan mais tu commence à grave me prendre la tête, p’tite blondasse. T’vois ce que tu peux en faire, de tes souvenirs ?!
Il mourrait d’envie de lui cracher ça dans la tronche. Mais Alec est un gentleman. Alec est anglais. Alec reste poli, reste classe, reste flegmatique, quoiqu’il arrive, en toutes circonstances. Même –et surtout- lorsqu’on lui agite un cookie sous le nez alors qu’il a vomi –oh mon dieu, il avait vomi, c’était degueu. Rien qu’à y repenser, il avait un haut-le-cœur. C’était la pire chose qui pouvait lui arriver au monde. C’était sale, et lui était maniaque. Mortellement maniaque. Qu’une telle chose puisse sortir de son corps, c’était insupportable. Ouh. S’il pouvait utiliser son pouvoir sur sa propre personne pour effacer cette affreuse réminiscence, Alec l’aurait fait sans hésiter. Mais c’était impossible, et il le savait fort bien. Il faudrait qu’il vive toute sa vie avec ça. Eurk.
- Je sais que tu as quelque chose à voir avec ma perte de mémoire, dis-le moi.
Ah ouais, c’est vrai qu’elle était là, elle. Alec ricana. Perspicace, cette petite, franchement. Il fallait avoir fait bac +42 pour comprendre que la personne qui vous demande avec un air triomphant et sadique d’où vous venez était celle qui vous avait rendue amnésique. Et voilà qu’elle le menaçait avec un cookie, maintenant. La bonne blague. Comme s’il allait céder à un chantage aussi puéril. Il en avait déjà mangé, de ses cookies, et il était encore capable de contrôler les pulsions entraînées par le vide abyssal de son estomac.
… … …
En fait, non. Il ne pouvait pas. C’était comme si il n’avait mangé qu’un demi-cookie, et il avait encore trop la dalle. Face à la nourriture, Alec était FAIBLE.
-« J’te propose un deal. Je te rends la moitié de ta mémoire, tu me file le cookie, et je te redonne le reste. Par contre, si tu utilise encore une fois ton pouvoir sur moi, je reprends tout et définitivement. Compris ? »
Comme pour prouver sa bonne foi, Alec lui rendit ce qu’il avait promis, c’est-à-dire la moitié de sa mémoire. Les souvenirs jusqu’à son dixième anniversaire, cela devrait pour le moment suffire. Ce n’était sans doute pas l’exacte moitié, mais il ne savait pas quel âge cette fille avait exactement, et cela serait très bien pour le moment. Et puis, comme cette demoiselle, sa volonté et la maîtrise de son pouvoir avait réussi, une fois n’est pas coutume, à impressionner Alec –et surtout qu’elle était dangereuse…, il lui adressa un sourire un peu plus sincère que les précédents. Preuve EXTREME de sa bonne volonté, il n'avait pas encore remis son monocle.
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Sujet: Re: [Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt] Sam 26 Jan 2013 - 1:15
«What the hell ?»
«Are you fucking kidding me ?»
Le mec n'avait pas tenu. C'était rigolo. Il a avait un visage tel un fauve affamé. Il allait presque baver. Il était sans monocle. Nooooooooooooooooooooooon. Remets-le. Remets ton monocle. T'es moche sans. Non, t'es pas mal sans, mais je préfère avec les monocles, comme ça je pourrai t'appeler semi-binoclard. Maintenant... T'es quoi ? Un type qui m'a enlevé ma mémoire, rien de plus banal. Le temps que tu remets ton monocle, je t'appelle ' y ' et toc.
Revenons au fait. Y allait presque baver. Presque. Pourquoi presque ? T'as le fort pour tout niquer y. Semi-binoclard, reviens, tu me manques. Il regardait la boîte avec insistance, s'il avait la force de se relever et de me le chiper des mains, il aurait fait. Mais là. C'était un mec en manque de nourriture. Et il allait bientôt me lécher les pieds pour ce cookie. T'es pitoyable y. Y n'a aucune originalité. Il est pitoyable et sans fierté. Après quelques minutes de réflexions de sa part, il me proposait un deal.
- J’te propose un deal. Je te rends la moitié de ta mémoire, tu me file le cookie, et je te redonne le reste. Par contre, si tu utilise encore une fois ton pouvoir sur moi, je reprends tout et définitivement. Compris ?
J'te propose un deal. J'te propose. J'te. Y espèce de fauve. Au moins, le semi-binoclard ne parlait pas comme un mec de la rue. Semi-binoclard, j'ai déconné, pardon. Je repensais au deal. C'était une bonne idée ? Et qui dit qu'il ne va pas m'arnaquer ? Un type avec un sourire louche... C'était peu convaincant. Mon moi amnésique se disait qu'elle n'avait rien à perdre. Tant qu'a faire, donner à ce fauve un cookie allait pas la tuer. Qui ne tente rien n'a rien.
- Bien, j'accepte, mais ne mens pas s'il te plaît.
Aussitôt dit, aussitôt fait. J'avais retrouver une partie de ma mémoire. Ma famille de macaque, mon enfance, mes anniversaires. Mon moi semi-amnésique était un peu choquée. Elle prenait place sur sa chaise pour réfléchir. Elle était tourmentée, la pauvre. Je voyais y qui faisait la tête d'un chien battue qui s'exclamait genre " et mon cookie ouiiiinnn ". Tu patienteras y. Je m'étais inventé une et dix-mille questions dans ma tête. Genre la fille tourmentée. Je fais ci, je fais ça, non c'est pas bien, ça non plus. Quand je repris mon sang-froid, je me suis souvenue que j'avais passé un pacte avec y. D'ailleurs, il avait toujours ce regard de chien battu. Oh je te regrette semi-binoclard. Je senti une bestiole sur mes cheveux. Je l'arrachais et le balançait derrière moi. Sans aucun importance. J'ai regardé y et je lui ai dit :
- On a passé un accord, exacte ? Tu es sûr de respecté l'accord ?
Y hochait la tête comme un chien. Pour peu, si je lui avais dit de s'asseoir, il l'aurait fait volontiers. Je lui balança le cookie, il le rattrapa, et tel un fauve affamé, il se jeta dessus, il viola le cookie. Ca y est les mecs, j'ai trouvé encore un cas spécial. Le cookiezoophilie. Y, s'en était un, sans l'ombre d'un doute. Après que Y eut fini de violer le cookie ( paix à son âme d'ailleurs ), il me regarda avec tant de reconnaissance. Noooooon. Stop. Je suis pas faite pour supporter quelqu'un qui est prête à être reconnue comme gentille, non. Y, casse-toi, semi-binoclard, reviens, tu me manques à un point. Je le regardais. Il me regardait.
1, 2, 3, pouf. J'ai retrouvé ma mémoire.
- Eh mec, merci d'avoir tenu la promesse, t'es un homme toi.
(c) Ségo Soyana
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Sujet: Re: [Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt] Sam 26 Jan 2013 - 12:29
Cookiezoophile
Elle avait accepté le marché. Evidemment, elle n’avait pas trop le choix. Alec était très bien placé pour savoir que perdre un cookie, ce n’était rien du tout face à la perspective de retrouver la mémoire. Il aurait vendu tous les cookies du monde pour retrouver ses propres souvenirs. Mais jusqu’à preuve du contraire, pareille occasion ne se présenterait pas. Bref. Lorsqu’elle avait retrouvé son dû, soit la moitié de sa mémoire, l’adolescente avait été bien loin de sauter au plafond. Comme si, somme toute, ce n’était pas si agréable que cela. Ou comme si, satisfaite de cette moitié, elle n’avait pas l’intention de tenir sa part de l’accord et échafaudait tout un tas de plans pour s’y soustraire. La blonde se tortillait sur sa chaise, des questions plein les yeux, et Alec commença à s’impatienter. Même si, au pire, il pouvait toujours, et à tout moment reprendre ce qu’il avait rendu.
En fait, non, il ne pouvait pas, ça allait contre sa parole, mais ça, elle n’était pas obligée de le savoir. Les gens qui tenaient leurs engagements étaient fort rares, de nos jours.
Et puis là, là… La, c’est le drame. Ok, Edgar n’avait à priori rien à faire dans les cheveux de cette fille. Mais de là à le balancer comme une sauvage ! De prime abord, Alec aurait presque été inquiet, mais il écarquilla à peine les yeux. D’autant que quelque chose d’autrement plus important devait attirer son attention.
- On a passé un accord, exact ? Tu es sûr de respecté l'accord ?
Le jeune homme hocha la tête avec un petit sourire suffisant.
-Evidemment que je suis sûr. J’ai l’air d’être un menteur ?
Techniquement, les meilleurs menteurs sont ceux qui n’ont pas l’air de l’être, et donc cette question n’avait aucun sens. Mais lui n’était pas du genre à reprendre sa parole, et qu’on puisse ne douter, ca l’agaçait légèrement. Mais cette contrariété disparut en même temps que le cookie fondait sur lui. Sitôt rattrapé, sitôt englouti. Ce sentiment de satisfaction, cette délectation gustative, cet orgasme des papilles… SEUL UN COOKIE POUVAIT FAIRE CA. Alec en oubliait presque leur pacte. Presque. Mais en remarquant le regard insistant de la blonde, cela lui revint, et il lui rendit la totalité de ses souvenirs –en fait il avait tout à fait [i]accidentellement[i] omis de lui rappeler qu’il avait vomi sous ses yeux-, avant de remettre son monocle. Il n’allait pas s’esquinter la vue pour ses beaux yeux, et puis quoiqu’elle en pense, avec, il avait mortellement la classe.
- Eh mec, merci d'avoir tenu la promesse, t'es un homme toi.
Elle l’avait remercié. Wahou. Voila qui ne devait pas arriver tous les jours, vu comme elle était revêche. Elle lui avait même fait un semblant de compliment. Bientôt, il allait neiger au Sahara.
-« Beh, bien sûr que j’suis un homme, qu’esse tu crois, gamine ? »
Au fond du fond, il l’aimait bien. Il espérait qu’elle ne le prendrait pas mal et ne le ferait pas gerber à nouveau, c’en serait trop. Il avait d’ailleurs furieusement envie d’aller se laver les dents. Mais bien qu’il ait sa brosse et son dentifrice dans une trousse au fond de son sac –pour parer à toute éventualité- il ne le ferait pas. Il resterait fort dans l’adversité et heu… Voilà. Ce fut à ce moment-là, que des suites de son superbe déploiement de deltaplane, virage en épingle puis plané jusqu’à lui, Edgar atterrit dans la main qu’Alec eut la présence d’esprit de tendre. Oui, vous savez, le reptile que la blonde avait précédemment envoyé valdinguer. Elle aimait ce mode de communication, à savoir faire voler les gens. Le jeune homme sourit. Ce lézard puait vraiment la classe. Normal, puisque c’était le sien. En se penchant en avant, il lui tira les cheveux de la blonde, mais pas trop fort non plus, parce qu’il n’avait toujours pas envie de rouler une nouvelle pelle au mur.
-« Ca, c’est pour Edgar. Edgar, mon lézard, que t’as balancé. Ouais, il t’as piqué des cookies, mais c’est pas de sa faute, tu vois ? Et puis même si c’était de sa faute, tu ne balances pas mon lézard comme ça. »
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Sujet: Re: [Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt] Sam 26 Jan 2013 - 15:44
«Me tires pas les veuches.»
«DFGHDHDXTGHTRHDFGQSE»
Aaah. C'étais chouette de retrouver sa mémoire. Je me sentais super soulagée. Genre quand tu pousses un soupir et tu lâches un " Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ". Merci y, mais ne pense pas que je t'apprécie, ce serait idiot car ce n'est pas le cas. Il avait remis son monocle. Bonjour semi-binoclard, dans mes bras bro'. Après que je lui ai adressé un petit merci, le semi-binoclard me sortait un :
- Beh, bien sûr que j’suis un homme, qu’esse tu crois, gamine ?
qu'esse tu crois, gamine. Qu'esse tu crois. Qu'esse. Y, je t'ordonne de partir ou je vais te buter. Semi-binoclard est contaminé par y, le pauvre. Et puis pourquoi il me parle comme ça. Je suis pas sa pote au dernière nouvelle.
- Semi-binoclard, espèce de thon.
J'aimais bien traiter les gens de thon. C'était rigolo d'imaginer leur tête en thon. En plus lui, c'est un vrai thon. Pas dans le sens moche. Dans le sens thon. Comprendra qui pourra. J'ai vu qu'il avait pris la tête genre " mais qu'est-ce qu'elle me sort celle-là ? ". T'as encore beaucoup à apprendre de moi, semi-binoclard. Il y'avait un truc qui était arrivé sur sa main. Je l'ai regardé, il fixait la bestiole genre " je vais te violer, je vais te violer, je vais te violer ", et il a même caressé. Semi-binoclard non. Cookiezophile ok, mais pas ça, non. Il s'est levé vers moi. Vers moi. Qu'est-ce tu me veux semi-binoclard ? T'aimes pas quand je te traite de thon ? Beeeeh tant pis. Il s'approche encore plus de moi. De plus en plus. Il me fixait. Il veux me violer. Casse-toi. Eeeeh là, casse-toi je te dis. Il leva la main et me tira sur mes cheveux. Ca va pas la tête ? Tu veux que je te casse ton monocle aussi ? Hein ? Hein ? Non mais. Bon, il m'a pas vraiment fait mal. Je pense que c'était plutôt amical. Je vais te laisser passer pour cette fois, juste parce que t'as un monocle. Et si tu retires ton monocle et tu redeviens y, je te fait bouffer ton lézard.
- Ca, c’est pour Edgar. Edgar, mon lézard, que t’as balancé. Ouais, il t’as piqué des cookies, mais c’est pas de sa faute, tu vois ? Et puis même si c’était de sa faute, tu ne balances pas mon lézard comme ça.
Oh c'était à propos de ça. Il m'a piqué mon cookie et tiré les cheveux. Non mais et c'est moi qui est en tord. Tu vas le regretter semi-binoclard.
- Dis, ton monocle, tu l'as acheté où ? Parce que les monocles, c'est ringard tu sais.
Au fond de moi, j'aimais bien ton monocle, t'inquiète, c'est purement amicale, je vais pas te le casser le monocle. Ringard ou pas, ça donnait un style. Ton lézard par contre, il est moche, et ça.
(c) Ségo Soyana
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Sujet: Re: [Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt] Dim 27 Jan 2013 - 22:13
Pas de thon au menu ce soir.
Parfois, il y avait des gens compliqués à comprendre au premier abord, et des réactions qui paraissaient ne pas pouvoir s’expliquer. Celle-ci, par exemple.
- Semi-binoclard, espèce de thon.
Semi-binoclard, d’accord. Ca pouvait même finir par devenir, à défaut de marrant, au moins supportable. Mais, d’où tu parles de thon ? Une insulte qui n’en est pas une, du moins à la base. D’où tu me causes, à moi, Alec Wellsenstein, comme ça ? Tu veux que je te fasse oublier ce que c’est qu’un thon ou bien ? On s’débrouille comment, là ? Parce que si tu me dis que je suis un homme, et après un thon, eh ben au final, je deviens quoi ? Une sirène. Ouais. Comment est-ce qu’on dit, pour le masculin d’une sirène ? Bah, cela n’avait aucune espèce d’importance. Ce qui était vraiment important, c’était pourquoi après lui avoir dit ça, la blondinette l’avait fixé avec un air… Un air, hm, disons, concentré. Comme si elle se délectait de sa réaction de surprise, ou mieux, qu’elle l’imaginait en train de se changer en ignoble poisson.
Attends.
« C’est ton trip d’imaginer les gens se transformer en thon ? Il paraît qu’effectivement, tous les gouts sont dans la nature… Une chance que ce ne soit pas ton pouvoir. »
Franchement, elle était bizarre. Elle appréciait les thons, et elle n’aimait pas son fantastique lézard. Cela se voyait dans ses yeux. Des yeux bleus d’ailleurs. Une blonde aux yeux bleus. Manquait plus que vingt centimètres, un 95 C et un sourire de potiche pour en faire une nana potable. Dommage. Si tu m’entends, gamine, je plaisante. J’adore quand tu me foudroies du regard, ca me donne une excuse pour venir te tirer les cheveux. T’énerver, c’est jouissif. En tout cas, je préfère ça que d’être obligé de vomir un cookie. Beurk… Rien que d’y penser, je… Ah non, je l’ai déjà dit, ça. De toute façon, ce n’était plus au gout du jour, la jeune fille ne s’en souvenait pas, et il n’y avait jamais eu aucun autre témoin. Alec s’en serait, pour un peu, chaudement félicité, et à haute voix. Il était trop fort. Presque un dieu. Un dieu à qui une petite pétasse ravissante demoiselle, fusse-t-elle en classe A, se permettait de faire des remarques, à propos de sa tenue vestimentaire.
Hérésie !
Qu’est-ce que c’était que ces considérations dépassées sur le monocle ? Comment est-ce que cela pouvait être démodé ? C’est comme si on disait que la chemise était démodée. L’exemple-type de la classe, du chic, relégué au rang de vieille fripe importable parce que les gens préféraient se balader en jogging. Lamentable. Alec ricana d’un air condescendant et affligé par tant de bêtises.
« Avoue que c’est une manière maladroitement déguisée de me demander pour pouvoir t’en procurer un aussi. T’es pas obligée de faire semblant, tu peux juste dire que tu me trouve formidablement élégant. Mais à toi, le monocle, non, ca ne t’ira pas. Désolé. » ajouta-t-il en secouant la tête, comme à regret.
Rétorquer vertement à propos de sa robe bleue dont le tissu ne semblait pas avoir une provenance des plus acceptables et donc, dont la qualité était loin d’être suffisante, cela aurait été bien trop simple. Il y avait autre chose de nettement plus dérangeant dans la tenue de cette blonde. Outre ses souliers vernis qu’Alec n’aurait, même s’il avait été une fille, jamais osé porter, une fois passé son huitième anniversaire.
« Et puis, tu sais, moi c’est les tabliers que j’ai tendance à considérer comme légèrement passés de mode, une fois qu’on quitte la cuisine. Alors, ok, tu as fait des cookies, mais tu peux l’enlever, maintenant. J’dis ça, j’dis rien. »
Alec sortit l’expression qu’il arborait le mieux. Le sourire moqueur et hautain. Avoue que ca t’avait trop manqué, lady.
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Sujet: Re: [Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt] Mar 29 Jan 2013 - 19:09
«Stuuuuuupid.»
«DFHHGDGPMLOFDFSDGVDF»
Il était pas content quand je lui ai annoncé qu'il était moche avec son monocle. Genre " JE VAIS TE BUTER CONASSE DE MES ZEUB ". C'est reparti pour le tripe du mec de rue. Casse-toi y ou je te défonce. Et là, je rigole pas.
- C’est ton trip d’imaginer les gens se transformer en thon ? Il paraît qu’effectivement, tous les gouts sont dans la nature… Une chance que ce ne soit pas ton pouvoir.
Oui voilà. Il avait tout saisi. Pas aussi débile qui porte un monocle ridiculement ridicule.
- Oui voilà. Mais ce sont juste des gens bizarres que j'imagine en thon, des gens comme toi, oui voilà.
Sa soi-disant grand personne venait d'en prendre un coup. Je lui ai touché le point faible. Désolée semi-binoclard, c'est la règle de la jungle ici. Tu bouffes ou tu te fait bouffer. Moi, je préfère bouffer.
- Avoue que c’est une manière maladroitement déguisée de me demander pour pouvoir t’en procurer un aussi. T’es pas obligée de faire semblant, tu peux juste dire que tu me trouve formidablement élégant. Mais à toi, le monocle, non, ca ne t’ira pas. Désolé.
Tu te trompes semi-binoclard.
- Fourre-toi le doigt dans le nez jusqu'au cerveau, Je ne voudrais et n'oserai jamais osé cette horreur pareille, autant sauter d'une falaise, je préfère.
Et toc. Tu ne m'auras pas semi-binoclard. La guerre des nerfs, c'est MON terrain. Viens pas essayer de me battre sur mon terrain, tu n'y arriveras jamais petit. Il avait regarder mes habits avec insistance. Tu veux quoi pervers ? Un coup de pied dans la tronche ? Il me fixait de partout, c'était gênant. Finalement, il se décidais à parler :
- Et puis, tu sais, moi c’est les tabliers que j’ai tendance à considérer comme légèrement passés de mode, une fois qu’on quitte la cuisine. Alors, ok, tu as fait des cookies, mais tu peux l’enlever, maintenant. J’dis ça, j’dis rien.
Il avait osé faire une remarque sur ma tenue. Il s'est pas regardé ? Genre, il a cru qu'il était beau avec l'uniforme de l'école. Espèce de mouton, faut s'affirmer dans la vie.
- Au moins, je suis pas un mouton. Et un thon en prime. Et avec un monocle ringard.
Je suis fière de moi. Semi-binoclard, dans tes dents. Bim. Bam. Boum. Schalk. Qu'est-ce que je raconte moi ? Je déconne à plein tube, t'en auras sur la conscience, thon-mouton semi-binoclard. Il était pas content. Le thon c'est moche, les moutons ça pue, semi-binoclard, c'est moche. Bien fait semi-binoclard. J'ai pas peur de ta face de ton-mouton semi-binoclard qui pue la javel. Classe quand même. Juste ton monocle hein. Juste. Pas ta face de thon-mouton. Il regardait mes chaussures avec insistance. Quoi mes chaussures ? Elles sont sont classes. Tu connais pas la mode. Espèce de ringard. Je comprend pourquoi tu portes ce monocle sans aucune honte. Aucun style, zéro qualité. Mais ça me fais rire qu'il se moque de moi ainsi. Genre il est super bien habillé. Ha ha ha.
- Genre toi, t'es super bien habillé ?
Je me suis pris un fou rire. Les larmes montent. C'était soit à cause du thon mouton. Soit à cause de l'odeur de la classe. Le semi-binoclard était choqué. Je te comprend, j'avais l'air d'une possédée.
- Re...regarde ta cape ! On dirait que t'as toujours pas digérer l'époque batman, genre youhouuu je vole, je suis la chauve-souris, Batman ! Et ton monocle qui sert à rien. Si tu espérais attirer les filles, c'est rater.
Je n'arrivais plus à sortir de ce fou rire. J'avais mal au ventre. Je pleurais. Je me suis esclaffé de rire sur mon banc tellement je ne pouvais m'arrêté. Le semi-binoclard ouvrait de grands yeux ronds. Désolée semi-binoclard. C'était de ta faute aussi; Et pourquoi je m'excuserai d'abord ? Pfeu. C'est à cause de toi tout ça. Paies les conséquences. En attendant, je pétais la pédale, je rigolais à gorge déployée. J'avais attiré le regard de quelques fauves de la classe. Pas très grave. Le semi-binoclard s'est pris un coup sur sa personne extraordinaire. Le jeu des nerfs, c'est mon terrain.
(c) Ségo Soyana
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Sujet: Re: [Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt] Mer 30 Jan 2013 - 12:45
More ludicrous, U're dead.
La plus grande passion dans la vie de cette blondinette, c’était bel et bien, comme Alec l’avait pressenti, d’imaginer les gens en mode « thon ». Quelle existence passionante, nan mais franchement. Mais attention, ce hobby ne concernait que les gens bizarres. Les gens « bizarres ». C’était ridicule, mais d’une force. Si l’on considérait le commun des mortels, ils étaient TOUS bizarres dans ce pensionnat. Si on considérait leur propre point de vue, le commun des mortels était bizarre. Si l’on considérait les A travailleurs, les A qui séchaient les cours parce qu’ils s’y ennuyaient était bizarres. Il y avait tellement de façon d’être bizarre, c’était un argument d’une inutilité absolue. Mais si ça l’amusait, tant mieux pour elle après tout.
-« Au pire tu fais ce que tu veux, c’est ta vie, pas la mienne. » rétorqua Alec avec un petit haussement d’épaule indifférent et teinté de mépris.
Si elle croyait l’avoir vexé en lui disant qu’il était bizarre… Bien loin de là. Albert Einstein aussi était bizarre. Tous les gens extraordinaires, c’était là leur qualité intrinsèque, sortaient du commun. Donc si cela impliquait d’être imaginé sous les traits d’un affreux thon par les esprits dérangés qui passaient dans le coin, pas de souci. Il pouvait même considérer sa « bizarrerie » comme sa plus grande fierté. Et à propos du monocle…
- Fourre-toi le doigt dans le nez jusqu'au cerveau, je ne voudrais et n'oserai jamais porter cette horreur pareille, autant sauter d'une falaise, je préfère.
Le jeune homme eut un rire aussi bref que franc. Sauter d’une falaise. En voilà, une riche idée. Préviens-moi quand tu la mettras à exécution, je préparerais du pop-corn. Mais on ne pourra même pas admirer ton corps désarticulé gésir sur les rochers en contrebas, tu auras utilisé ton pouvoir avant. Shit. C’aurait été drôle.
Oh, par contre, elle n’avait pas eu l’air d’apprécier son commentaire sur sa propre tenue vestimentaire, mais alors pas du tout. Son visage s’était momentanément décomposé, avant de revêtir les traits d’une colère à peine retenue. M’enfin, ce n’était tout de même pas de sa faute si le tablier sur la robe bleue faisait franchement paysan à peine sorti de sa campagne. Il disait ça pour son bien. Ou pas, d’ailleurs. D’ailleurs, elle ne rétorqua rien à ce sujet. Comme si elle savait qu’il avait raison. Elle se contenta donc d’une formulation agressive à travers laquelle elle lui dit successivement qu’il était un mouton, puis un thon –notez la rime, messieurs dames, elle est admirable- avec un monocle ringard.
Et elle semblait EXTREMEMENT fière d’elle, en plus. Alec avait vraiment beaucoup, pour ne pas dire énormément, de mal à comprendre pourquoi. Cet argument n’en était même pas un. Il contredisait ce qu’elle avait dit elle-même quelques secondes plus tôt à peine. Vous vous souvenez ? Il était BIZARRE. Pas la peine de lui piquer ses souvenirs, à celle-là, elle les occultait tellement mieux toute seule…
« Tu n’es tellement pas logique dans ce que tu dis, et la façon dont tu enchaînes tes idées… Ca fait un peu pitié. Je n’aimerais pas être dans ta tête. » lâcha-t-il avec condescendance.
Cette remarque des plus pertinentes n’empêcha pas la fille de continuer sur sa lancée agressive et assassine, mettant directement en jeu la tenue d’Alec. Mais celle-ci fut interrompue dans tout l’intérêt qu’elle pourrait avoir lorsque la blonde explosa de rire. Sans aucune raison. Elle riait tellement que les larmes lui montèrent aux yeux, et commencèrent même à couler. Alec la fixa d’un air perplexe. On aurait dit une démente. Il aurait bien appelé à l’aide, mais c’était inutile, même leurs crétins de camarades de classe s’était tournés dans sa direction. Ils allaient croire qu’ils étaient les meilleurs amis du monde, maintenant, et que si elle s’esclaffait de la sorte, c’était parce qu’il lui avait fait une blague particulièrement drôle.
- Re...regarde ta cape ! On dirait que t'as toujours pas digérer l'époque batman, genre youhouuu je vole, je suis la chauve-souris, Batman ! Et ton monocle qui sert à rien. Si tu espérais attirer les filles, c'est raté.
C’était la guerre des nerfs. Et si la blonde s’estimait sans doute très très forte dans ce domaine, peut-être même se considérait-elle comme quasiment imbattable, c’était elle qui venait de péter un câble, pas lui. C’était quoi, ce fou rire à deux balles ? Et cette référence des plus moyennes à Batman ? T’as regardé trop de dessins animés, toi. Et pire encore, cette allusion selon laquelle il portait un monocle pour plaire aux filles. Ah ah ah. LOL. T’as cru que venir te prendre des cookies était un moyen détourné pour t’adresser la parole et te dragouiller ensuite ? Nan, mais je me marre quoi. J’avais juste la dalle. J’ai été clair, non ? C’est beau de rêver, gamine. Grandis un peu dans ta tête et on verra après. Elle se tenait le ventre, comme si elle y avait mal à force de rire.
Quelle déception.
C’était même pas la peine de répondre quoi que ce soit. Ce serait franchement un pur gaspillage. S’il était encore assis à côté d’elle, c’était juste pour qu’elle comprenne qu’il n’abandonnait pas la partie, même face à des réponses d’une aussi déconcertante stupidité.
« Tch, tch, tch… De la part d’un cosplay grandeur nature d’Alice au pays des merveilles, passablement raté et ridicule, cette remarque sur Batman semble un peu déplacée. » siffla-t-il de désapprobation.
C’est vrai quoi. Blonde, les yeux bleus, les petits souliers vernis, le collant rayé, la robe bleue, le tablier blanc. Ne manquait plus qu’un petit lapin. L’adolescent lui aurait prêté sa montre à gousset pour parfaire le tableau. Et elle qui ne s’arrêtait toujours pas de glousser. Pour un peu, elle en cracherait son cerveau. En tout cas, Alec était préparé à l’éventualité de voir un truc mou et grisâtre atterrir violemment sur le bureau. Peut-être qu’elle avait mis une substance illicite et à fort potentiel hallucinatoire dans ses cookies, ce qui expliquait sa réaction actuelle. OH MON DIEU. Tout mais pas ça. Le jeune homme attendit que les effets se fassent ressentir sur lui-même. Trente secondes. Une minute. Toujours rien. Et l’autre qui continuait de ricaner avec un air stupide sur son banc. Il en déduisit que la blonde avait juste pété une durite. Tant pis pour elle. Aucune volonté, et un mental de fer qui n’était qu’une apparence, une muraille en papier mâché.
Quelle déception. Il avait envie de lui reprendre sa mémoire, juste pour qu’elle arrête de glousser comme une dinde, et aussi la punir de n’être en fait pas digne de l’intérêt qu’il lui avait porté jusqu’ici.
Spoiler:
TIENS UN RPAVE DANS TA FAAAAACE. Techniquement, Alec avait sa veste et pas sa cape, mais comme c’est toi, p’ti citron, on va dire qu’il avait sa cape en plus. 8D
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Sujet: Re: [Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt] Sam 2 Fév 2013 - 23:44
Mon ventre me faisait toujours mal. Je pleurais aussi. Et aussi rouge que la tomate. J'ai même commencer à taper sur le banc comme une folle. Je vais devenir tarée. Je te hais semi-binoclard. Le semi-binoclard ne savait pas quoi faire. Il s'est finalement rabattu sur ma tenue vestimentaire. Le lâche.
- Tch, tch, tch… De la part d’un cosplay grandeur nature d’Alice au pays des merveilles, passablement raté et ridicule, cette remarque sur Batman semble un peu déplacée.
Franchement, il s'est pas vu. Il a osé critiquer ma tenue vestimentaire. Il a re-osé plutôt. Il s'est pas vu. Ce fauve était certes, très critique. Mais stimulant. Je l'aime bien. Je pense. C'est un bon gars. Mais je ne vais pas me dégonfler pour autant. Bon, j'étais toujours dans ce fou rire, hein. Mais c'est pas ma faute non plus.
- Et c'est un type avec un monocle, quasi-inutile qui me fait cette remarque ?
Sur ces mots, j'ai imaginé le semi-binoclard avec une pipe et un accent anglais à vomir. J'ai encore rit de plus belle. J'allais devenir folle. C'est sûr et certain. Je te hais semi-binoclard. En riant de plus en plus, j'ai remarqué le son du pas du professeur. Panique. J'ai arrêté de rire et mis tout dans l'ordre. Je pleurais encore.
En fait, semi-binoclard, je t'apprécie. Je me suis levée et sécher mes larmes, et arrêté de rigoler. J'ai fait une petite tape dans le dos du semi-binoclard et je lui ai dit :
- Écoute semi-binoclard, le prof arrive et on a pas vraiment le temps pour ça. En fait, je t'apprécie. Un peu. Juste un peu hein... Ne fais pas de conclusion hâtives hein ! C'est quoi ton nom déjà ? Même si semi-binoclard te va à merveille, je préfère connaître ton nom. Mon nom est Lemon.
Je me demande si il va retenir mon nom ou pas. J'ai pas envie d'abîmer son petit cerveau moi. Désolée semi-binoclard.
Le pas du professeur s'approchait de plus en plus, panique au village. Les fauves se sont tordus le bras, le nez, la jambe pour être à leur place. Triste époque.
HS:
Ouai, c'est court, trèèèèèèèèèès court, vraiment désolée ;w;
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Sujet: Re: [Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt] Dim 3 Fév 2013 - 19:52
Yeah, come at me. Le rouge et le jaune, ce n’étaient pas les couleurs les mieux assorties au monde. Et en ce moment, la fille avec qui Alec discutait jusqu’ici (plus ou moins cordialement), arborait précisément ces deux teintes. Avec le bleu ciel de la robe, en plus. C’était magnifique. Non contente de pleurer et d’avoir le visage qui ressemblait de plus en plus à une pivoine, elle se mit à frapper le banc comme une forcenée. Un pauvre banc innocent. Cette fille devenait complètement folle. Alec failli avoir à son tour un petit rire autant nerveux que désabusé. Il fallait avouer qu’il se sentait un peu dépassé par la situation. Même après son enième remarque concernant sa tenue vestimentaire, elle ne s’était pas calmée. Pourquoi est-ce qu’elle pétait un plomb, en fait ? Elle réussit toutefois à aligner quelques mots pour former une question cohérente. Le jeune homme crut donc qu’elle commençait à revenir à son état normal. Grave erreur. Après un petit instant de stand-by, le fou rire de la jeune fille repartit de plus belle. Est-ce que son esprit avait esquissé l’image d’un ban complet de thons, ou était-ce autre chose de beaucoup plus drôle ? Sans doute valait-il mieux pour lui qu’il ne le sache pas.
« QUASI-inutile ? De ta part, c’est un immense compliment, ça me va droit au cœur. » finit par relever Alec, avec à peine une petite pointe d’ironie.
La blonde s’arrêta de rire d’un seul coup. Il eut au départ un peu de mal à comprendre pourquoi, il songea même que c’était peut-être à cause de sa remarque. Ce qui lui semblait bizarre, vu la répartie plutôt bien rôdée de la jeune fille. Et puis, comme ses cris de dinde gloussements s’étaient tus, il se rendit compte qu’il y avait un bruit de pas plus que suspect qui venait du couloir. Plus que suspect, parce que tous les autres pécores de la classe étaient déjà présents sur les lieux ; il devait donc s’agir –attention, supers pouvoirs de logique et de réflexion enclenchés, SHAZAM !- de leur professeur.
Oh, zut. Il avait encore moins envie d’avoir cours maintenant. Au fond, il aimait bien cette fille. Il aurait bien aimé continuer à la maltraiter –au sens figuré, bien évidemment. Même si elle s’enfonçait un peu dans la folie. En parlant d’elle, même si elle rangeait ses affaires avec un calme apparemment olympien, elle continuait de pleurer. De rire, supposait-il. Le jeune homme était bien loin d’oublier sa précédente scène d’hystérie active. C’est alors qu’elle s’était levée, et s’était permis de venir lui tapoter le dos.
- Écoute semi-binoclard, le prof arrive…
Merci infiniment de m’éclairer de tes lumières, mais j’avais deviné aussi.
-On n’a pas vraiment le temps pour ça.
Le temps pour quoi ? Pour se disputer à propos de qui de Batman ou d’Alice est le meilleur ? Parce que tu suis, pendant les cours, toi ? Shit, je ne te pensais pas comme ça.
-En fait, je t'apprécie. Un peu. Juste un peu hein... Ne fais pas de conclusion hâtives hein !
Of course que tu m’apprécies. C’est même pas la peine de préciser. Je suis The Awesome Alec Wellsenstein, quand même. Il évita de dire ça à haute voix, parce qu’en fait, il n’avait pas envie qu’elle se remette à lui couper la respiration –voire à le faire… Enfin vous voyez, quoi. Beurk. Bon, d’accord, vous voulez la vraie raison ? Ca lui faisait plaisir. Un peu. Juste un peu, hein. N’allez pas tirer de conclusions hâtives.
-C'est quoi ton nom déjà ? Même si semi-binoclard te va à merveille, je préfère connaître ton nom. Mon nom est Lemon.
Lemon. Lemon, comme le citron, dans sa langue maternelle. Ou comme toutes les scènes à caractère sexuel écrites par des fujoshis en chaleur. Ne demandez pas à Alec comment et pourquoi il sait ça. Peut-être une expérience traumatisante dans son… Disons, son ancienne vie. Non pas qu’il soit friand de ce genre de littérature, souvent bas de gamme de surcroît.
En tout cas, Lemon, c’était un prénom qu’il ne risquait à priori pas d’oublier. Même si la fille en question semblait en douter. Il l’imaginait parfaitement songer « Mais de toute façon, t’es trop bête, ca va faire une surchauffe dans ton cerveau et tu ne souviendras jamais. » Il ne savait pas si elle y croirait elle-même, mais lui savait qu’il n’oublierait pas son nom. L’avantage d’être amnésique, c’est qu’on a beaucoup de place pour tout le reste. Alec arqua un sourcil en voyant tous les autres courir dans tous les sens afin de donner l’illusion de leur sérieux en s’asseyant le plus vite possible devant un bureau, quitte à tordre le bras du voisin ou même lui couper les doigts. Ridicule. Et puis, il se souvint qu’il devait quand même répondre à une question, question de politesse minimale.
-« Content de voir que ton cerveau a survécu à la précédente explosion. Moi, c’est Alec. »
Il aurait bien ajouté une ou deux bêtises pour la taquiner encore un peu, mais le prof était déjà quasiment installé à son bureau. Alors, avec un petit soupir blasé face au silence faussement respectueux qui s’était imposé dans la salle, il s’apprêta à sombrer dans un ennui profond, ce sentiment ô combien familier qui l’accompagnait à plus ou moins tous les cours.
[The End.]
Spoiler:
Aucun souci pour la longueur xD Et pis t'as vu, en plus, j'arrive quand même à faire des trucs de trois kilomètres de long, alors... Alors, je suppose donc qu'on a fini. Il faut faire quoi quand on a fini un RP? *jesuisunbouletbonsoir* 8D
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Sujet: Re: [Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt]
[Terminé] "La faim est une bonne maladie." ET TA MERE ?! [PV Lemon Holt]