Sujet: Un instrument, un morceau, une histoire. [Libre] Lun 18 Fév 2013 - 0:54
En entrant dans la salle, je m'assis sur une chaise, la salle était vide, il n'y avait personne... J'étais seul. Alors je pris une guitare (électrique bien sur!), puis je retournais m'asseoir sur le chaise en soupirant... Je tentais de jouer quelques notes histoire de, mais rien... rien de sonnait... J'ai passé le reste de la journée seul, sans qu'on m'ait proposé quoi que ce soit après les cours. Je me sentais inexistant à ce moment là... Sûrement le prix à payer quand on sait se faire discret, ou alors ma tête inspire confiance à peu de gens...
Ainsi à été ma scolarité quand j'étais plus jeune, je commençais à jouer une mélodie douce.
"Quand j'étais gosse, je n'étais pas la victime de service, ni le super populaire, j'étais l'Ordinaire, avec un O majuscule, parce qu'il m'arrivait jamais rien, je parlais avec tout le monde c'est vrai, mais en dehors des cours, rien, personne venait toquer chez moi pour me proposer de faire une partie de cricket ou m'inviter à son anniversaire, il en allait de même pour les filles, je m'entendais bien avec elles, mais je n'intéressais personne en fin de compte... Mais je m'en foutais avant."
Je fis un Crescendo progressif sur ses pensées, j'étais naïf et je me rendais compte de rien.... c'était comme une matrice.
"Plus tard, lorsque je me rendis compte qu'on m'avait donné une fausse adresse pour une fête, je compris que je n'avais pas ma place, j'étais tellement discret et peu bavard qu'on me prit d'abord pour un faible... Ceux qui pensaient cela envers moi ont très vite compris qu'ils ne me faisaient pas peur et qu'écoper une semaine d'exclusion pour "légitime défense" ne me dérangeait pas du tout. Mais parallèlement, j'étais maintenant parmi les gens les plus crains du collège, et ce, depuis que ces abrutis on balancé des rumeurs insensés sur ma personne, disant que je pouvais m'en prendre à n'importe qui , n'importe quand et n'importe comment , tout en montrant avec fierté ce qui était 3 jours plus tôt, les marques de l'humiliation qu'ils avaient subie. Et cette sale réputation me suivit durant 4 ans... Respecté de tous, craint de tous et reconnu à sa juste valeur par personne"
Mes doigts parcouraient les cordes avec dextérité, précision et rapidité, j'enchaînais les triolets en freinant quelques fois sur une petit note aiguë, les mauvais souvenirs, d'une manière ou d'un autre, il faut bien en parler.
"Ahhh, le lycée, lieu ou l'on peut repartir de zéro, mais cette fois, tout le monde m'évitait, parce que j'ai réussi à finir sur la fameuse "liste noire", dès fois, je me demande ce qui se serait passé si je n'avais pas tenté de séduire dix de ses divas capricieuses et réellement botxées à même pas 17 ans! Avec du recul, je me demande pourquoi j'ai eu le béguin pour ces gamines pseudo-populaires à cause de leur richesse qui tombaient amoureux des autres que par intérêt et sélectionnaient leur "amis". rien de d'y repenser, ça me dégoute." Je devins plus agressif sur la tonalité et ma vitesse passait en modérato...
"Les "10 déesses" voilà comment on les surnommait au bahut, et moi "l'hérétique" parce que je pensais que toutes avaient des sentiments pour moi, 10 fois j'y ai bêtement cru, 10 fois je fus berné, j'étais devenu leur attraction, leur "Simulating Date" grandeur nature... dès la première année, elles m'ont sentimentalement détruit en moins de 3 mois... elles ont détruit mes chances d'être enfin accepté pour ce que je suis et non ce que j'ai fait... Mais leur influence était si forte que personne n'osait prendre le risque de plaider ma cause, ni même le directeur... génial, 2 ans à vivre en solitaire, exclu par un bout de papier A4 avec écrit" liste noire" et signé au rouge à lèvres, mais à ce moment là, j'avais le pub, je pouvais communiquer avec des gens et oublier ses journées solitaires grâce au travail et à mes parents... Pour autant, ça ne pouvait pas satisfaire mon désir de pouvoir m'amuser avec des gens de mon âge"
Et là, je mis les pédales en marche et je me lançais dans un solo très rapide, les quadruples croches s'enchaînaient non-stop, j'étais debout depuis un moment, les émotions...
"Et maintenant, depuis que j'ai mon pouvoir et depuis que je suis ici, je sais que ça à changé, mais seulement, même si je commence à me faire des amis, j'ai encore cette crainte d'être invisible aux yeux des autres, de n'être qu'une personne secondaire, qui fait office de figurant... J'aimerais tellement être utile, j'aimerais tellement qu'on vienne me proposer des activités, j'aimerais tellement connaître l'amour..."
J'avais un peu ralenti le rythme, mais l'intention et l'intonation était toujours la même. "Pour une fois que j'ai une chance, de pouvoir être un élève normal, je n'aimerais pas qu'on me la gâche..." Avec un crescendo suivit d'un arrêt brutal, je concluais vers une fin douce, les larmes aux yeux, je retournais m'asseoir sur ma chaise, en laissant la guitare par terre, je n'attendais pas à ce qu'on vienne me réconforter, mais j'avais besoin d'évacuer tout ça... Je n'aimais vraiment pas la solitude.
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Sujet: Re: Un instrument, un morceau, une histoire. [Libre] Mer 13 Mar 2013 - 2:58
Play with all your strength.
C’est avec surprise que notre semi-binoclard se rendit compte qu’une mélodie s’échappait de la salle de musique. Il était encore si tôt dans l’après-midi, il pensait être le seul à avoir fini les cours ET à avoir ressenti le besoin d’utiliser cette salle. Dommage pour lui. En plus, c’était Lim Tae Ryans qui squattait. Ou Lim. Ou Tae. Il ne savait pas comment on était censé l’appeler, et il s’en fichait comme de sa première couche. Alec s’adossa nonchalamment dans l’encadrement de la porte et regarda sans faire le moindre bruit ce jeune homme qu’il n’appréciait pas s’exciter sur sa guitare électrique. Il n’aimait pas particulièrement l’instrument non plus. Il le trouvait plutôt vulgaire dans ses sonorités. Mais force est de reconnaître qu’après quelques instants d’écoute, il ressentit de la colère. De la frustration. Des regrets. Une haine sourde. De l’incompréhension. Une supplication latente.
Et tout s’arrêta.
Lim posa l’instrument au sol sans autre forme de procès, et s’assit, complètement abattu. Et Alec comprit que ce qu’il avait raconté, c’était sa propre vie. Mais qu'on ne compte pas sur lui pour consoler ce mec, alors là, non. Il était venu ici pour une raison bien précise, hors de question que le B l'empêche d'accéder à son bon plaisir. Ne prenant guère la peine d’annoncer sa présence par un bruit quelconque, il pénétra dans la salle à son tour. Sans un mot, se contentant d’un sourire goguenard, il se mit en place, debout, bien au centre de la pièce comme son narcissisme lui ordonnait de s’installer, pour faire une des choses qu’il exécutait le mieux.
Jouer du violon. Pour raconter à son tour ce qu’il n’avait plus. Une histoire. Une histoire qu’il devait bâtir à partir des restes d’un rêve et les méandres d’un unique souvenir.
Il ne se rappelait plus de l’enfant qu’il avait été, pas plus que la façon dont ses parents le traitaient. Il ne pouvait guère rendre compte de la façon dont il avait découvert son pouvoir, ni de l’identité de cette personne dont il voyait l’ombre se fondre dans les ténèbres juste après l’avoir déposé à Prismver et qui avait refusé de lui donner son nom. Il lui était impossible d’évoquer les temps forts de sa vie, ou de retracer les difficultés qu’il avait du ressentir pour atteindre son niveau de maîtrise de l’instrument qu’il tenait maintenant comme si sa vie en dépendait.
Alec ne possédait plus rien d’autre de son passé que le visage d’une jeune brune et le nom assorti.
Lizzie.
Il fit doucement glisser l’archet sur les cordes, avec toute la tendresse qu’avait pu lui inspirer cette fille. En dessous de toute la couche de haine qu’il ressentait à son égard, il savait qu’il l’avait aimé. Sans doute beaucoup plus qu’aucune autre. Il ne se l’avouait pas, il ne se l’avouerait jamais, mais ses notes délicates parlaient pour lui. Ses mains s’activaient seules, posant avec beaucoup de douceur et d’affection une agréable mélodie sur cette relation dont il ne se souvenait pas. Il fut surpris du niveau d’émotion qui se dégageait de la musique obtenue. Des notes lentes et paresseuses qui s’étiraient à l’infini, toutes entières tendues vers cet amour éphémère et disparu, emplissant la petite pièce.
L’air ne tarda toutefois pas à se teinter de mélancolie. Alec ne put l’en empêcher. Il se sentait lui-même empli de nostalgie, d’une vilaine et étouffante nostalgie. Par rapport à toutes ces semaines qu’il était incapable de se remémorer et qui devenaient des mois, des années de perdues, par rapport à la fugacité de ce qui lui revenait sur ce souvenir détesté et qu’il chérissait pourtant de tout son être, par rapport à toutes ces choses qu’il savait sans savoir d’où elles venaient. Le sentiment de vide qui s’instaurait peu à peu lui fit ralentir encore le rythme et monter chercher de nouveaux aigus, si bien que la mélodie faillit se briser. Comme toutes les choses fragiles et éphémères qu’elle évoquait désormais.
Les doigts d’Alec s’immobilisèrent pendant une minuscule fraction de seconde.
Et puis en même temps que ses cauchemars et ses angoisses lui revenait, la musique repartit avec une vitalité retrouvée, plus torturée, plus agressive, plus piquante. Lizzie était le seul souvenir qui lui restait, effectivement, et c’aurait pu être beau, c’aurait pu être magnifique, c’aurait pu être un soutien fantastique dans sa vie embrumée, si ca ne s’était pas mal fini. Le rythme s’accéléra encore, le violon gémit, sa plainte gagna en intensité. Yeux fermés, Alec fronça les sourcils sans s’en rendre compte, ses doigts effleurant les cordes avec une rapidité et une précision qui commençaient à se teinter de frénésie. L’archet zigzaguait si vite qu’il aurait été bien en peine de reprendre le contrôle de cette musique dont la colère grimpait, vibrante, tonnant jusqu’au plafond. La musique atteignit un point culminant, celui où la haine se transforme en un indissoluble, profond, terrible chagrin et ne pouvant trouver de suite logique, d’enchainement assez puissant, le violon se tut.
Alec laissa longtemps flotter l’ombre de la dernière note, et une fois qu’il fut sûr que celle-ci avait disparue, dévorée par l’air gourmand, il s’autorisa un petit soupir discret. Cet exercice était bien plus dur qu’il n’y paraissait. Il était psychologiquement complètement vidé. Il ne savait même plus pourquoi il s’était lancé là-dedans. Frimer un bon coup devint nécessaire pour son équilibre.
-« Alors, le sous-A, qu’est-ce que tu dis de ça ? »
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Sujet: Re: Un instrument, un morceau, une histoire. [Libre] Jeu 28 Mar 2013 - 22:17
-« Alors, le sous-A, qu’est-ce que tu dis de ça ? »
Tss, c'est tout ce que tu sais faire l'A-wkward? Je suis plutôt déçu... Regarde plutôt ça!
Après avoir nargué pour le plaisir, je me dirigeais vers le piano, m'étant souvenu qu'une fraîche histoire ayant bien commencée mais s'étant mal finie venait de m'arriver, me faisant réaliser quelques trucs.. Allez, on va la jouer Elton John please...
Je pris le temps de poser mes fesses sur le tabouret, de craquer mes doigts pour faire genre.
à partir de ce moment là, ça allait être du Frustrated Blues To Complain And Denouncing Some Corruption Without Looking For Revenge (Un peu trop long comme nom de genre, mais c'est mieux que rien! *PAN*)
En faisant un glissé de badass sur le clavier en partant pour un cresendo suivit d'un arrêt instantané je chantais:
Whyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy, Did she do thaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaat!?
Le Boogie Blues était lancé, l'intro à la Larry King bitch, j'ai encore du mal à comprendre ce qui c'était passé ce jour là, mais qu'on me casse la gueule après que j'aie dit ma vision des choses, qu'ils tentent I DON'T GIVE A FUCK!!!
Lady, first time a saw ya You crashed against meee!!! I didn't realize yet!! (Choeur: YET!!) That you weren't the one (Choeur: No Lady, you weren't the one~ x2)
Oh shit!! Rien que cette première partie m'a directement balancé dans la fièvre du blues de New Orleans!! J'avais plus l'impression d'être à Primsver, mais plus l'impression d'être dans un bar miteux en pleine ambiance!! Petite transition sur la seconde partie du couplet.
Green Scarp, Green Heels, Greens Fingernails You were so pretty that I almost forgot to keep my feet on Earth (Choeur: Earth~~) You were so nice that my face turn Red (Choeur: Red~~)
But now what I got to say about this! Is that you used to be like this
(Choeur: this this this~~ x2)
REFRAIN:
I saw!! An eagle flying in the sky~~! Totaly Ingoring me!!! But suddently, it turns into a gorgeous wowan!!
(Choeur: Ouuuuuh~~) She falling, she lost every single feather of her bodyyyy!!! I let her fall in the lake
Hahaha!! J'étais nasty, mais bon, tout en reprenant les accords du couplet, je continuais ma petite histoire:
After the crash, we sat on the bench We talked about, the devilsh side of love We laughed a lot, of all my stupidities She gave me, her Lizard Message Serivce I sent her more than one single Mojito! We made back to back to back to back for 4 entire days I tough we gonna be good friends~~ (Choeur: Friends~~)
But one day! (Choeur: One day!) She earase me! (Choeur: Earase him!) I was told that I sent too much friendship!!
Next day! (Next day!) I came to see her! (See her!) She totally forgot who I waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas! She tells me to leave the way, get the fuck out of there, I'm not a person of her interest!! Of course she didn't say that front of me She tough that I didn't know she was liying (Lady, you should have being honnest with him x2)
OH MY!!! SOLO!!!! Cette chanson était sensée me faire bader, mais c'était tout l'inverse, j'étais ivre de joie et d'inspiration, au point d'avoir complétement oublié que le A était dans les parages Allez, il fallait finir!! Transition!!
I saw!! An eagle flying in the sky~~! Totaly Ingoring me!!! But suddently, it turns into a gorgeous wowan!!
(Choeur: Ouuuuuh~~) She falling, she lost every single feather of her bodyyyy!!! I let her fall in the lake
I saw!! An eagle flying in the sky~~! Totaly Ingoring me!!! But suddently, it turns into a gorgeous wowan!!
(Choeur: Ouuuuuh~~) But in reality, she was just a poor woman, Only conuting on her beauty and Not even able to finish what she started...
She falls... Losing every single feather of her body... I wanted to run to save her so haaaaaaaaaaaaaaaaaard... Then I let her fall in the Lake
Je conclus avec un coda des plus simples et légers... Fuck, je transpirais à mort hahahaha!!!
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Sujet: Re: Un instrument, un morceau, une histoire. [Libre] Mar 2 Avr 2013 - 14:09
Please, no.
You'd better fall into the lake yourself.
« Tss, c'est tout ce que tu sais faire l'A-wkward? Je suis plutôt déçu... Regarde plutôt ça! »
C’était monsieur jeu de mooooooots, wouhou, sortez les confettis. Non content de se ridiculiser avec quelque chose d’aussi mauvais, il fallait qu’en plus, Lim aggrave son cas avec une bravade du ridicule le plus achevé. Alec crut qu’il allait mourir de rire. Tu pouvais maitriser la guitare et le piano aussi bien que tu voulais, ca ne te demanderait jamais autant d’adresse que celle nécessaire pour passer haut la main ton 8ème grade de violon –surtout aussi jeune que lui-même l’avait obtenu. Ok, il ne se souvenait absolument plus de la façon dont ca s’était passé, mais le diplôme était dans son étui, il était donc sûr qu’il avait au moins le niveau pour passer professionnel s’il le désirait. Alors que ce pauvre type lui parle de déception alors que son solo était sublime, fantastique, divin, en un mot, digne de celui qui l’avait interprété, il y avait vraiment de quoi se rouler sur le parquet en se tenant le ventre tellement l’hilarité vous faisait mal aux abdominaux.
Mais le monoclard se contenta d’un sourire hautain, qui montrait bien que s’il ne disait rien, il n’en pensait pas moins. Il le troqua quelques instants plus tard contre une moue surprise. Il ne s’était pas attendu du tout à ce que l’autre se mette à chanter. Il s’en serait d’ailleurs bien passé. Dès la première phrase, Alec sut à quoi il allait s’en tenir. Enfin, phrase, c’était un bien grand mot. Gémissement serait plus exact. Ou hurlement digne d’une fille qui s’est blessée. Assortie à des mots d’un pathétique sans nom.
« Why did she so thaaaaat ? », pitié Lim, ferme-là, laisse-moi mouriiiiiir plutôt que d’écouter de telles conneries. Plus gnan-gnan, mais tu meurs quoi.
Alec restant quelqu’un d’assez respectueux quand il s’agissait de musique, il laissa l’autre continuer et s’accouda nonchalamment au piano en prenant son mal en patience. Mais malgré tout le flegme qu’arboraient ses traits impassibles, son agacement allait croissant. Des métaphores dénuées d’intérêt, une plainte continue en mode Calimero –oh mon dieu, pourquoi tant de haine et d’injustiiiiiiiice ?- bref, le genre de comportement qu’il exécrait. Elle est passé ou, ta fierté, mec, pour que tu geignes comme ça ? Cette chanson aurait du évoquer un vague écho, un sentiment, de l’empathie, quelque chose en lui, étant donné qu’elle parlait de l’abandon d’une fille que l’on avait aimé, mais le jeune brun ne ressentait que de l’indifférence teintée de mépris. Même les qualités de pianiste de Lim étaient impuissantes à l’émouvoir. Il n’était même pas jaloux, lui qui rêvait pourtant secrètement de pouvoir jouer de cet instrument. Il fallait bien avouer que Lim ne jouait pas trop mal, mais la chanson qui allait avec était suffisamment mauvaise pour ne pas éveiller la moindre envie en Alec. Si jouer du piano avait pour contrepartie une telle carence dans le choix des mots, il voulait bien se contenter du violon pour le restant de ses jours. Plutôt mourir que de devenir aussi muffin.
Une fois que le silence recouvra ses droits, le monoclard se sentit soulagé. Ecouter Lim chanter n’était une expérience qu’il désirait renouveler s’il pouvait l’éviter. Il lui avait été tellement difficile de ne pas hurler un bon coup pour qu’il se taise… Et pourtant, l’autre semblait extrêmement fier de lui. Peut-être qu’il caressait l’espoir d’embrasser une carrière de parolier. Ah là là… Dans ce cas, il était le devoir d’Alec de le ramener sur terre. Ce qu’il fit à la force d’un immense éclat de rire.
« Ah ah ah, si tu lui a sorti ce genre de truc, pas étonnant qu’elle soit partie en courant. Pour reprendre le high-level de ton précédent jeu de mot… That was absolutely B-oring. »
Et puis… Alec se pencha vers l’autre en fronçant le nez. Il dégoulinait de transpiration, et l’odeur qui allait avec… Berk berk berk. Le jeune Wellsenstein étant de ceux qui pensaient que les gens devraient restés propres, soignés, bref impeccables en toutes circonstances, là, c’était raté, et complètement. Lim lui semblait encore plus détestable maintenant.
-« Surtout si tu as fais la prestation qui va avec. T’es vraiment pas à ton avantage, maintenant. Déjà que d’habitude c’est pas terrible, mais si en plus tu te tires une balle dans le pied tout seul… »
Spoiler:
Ta chanson n’est pas mauvaise en soi, hein. Elle ne plait juste pas à Alec. Je tiens à préciser.
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Sujet: Re: Un instrument, un morceau, une histoire. [Libre]