Sujet: Maybe I love you, Maybe I hate you ▬ PV SKYGGE Sam 6 Avr 2013 - 23:54
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Sujet: Re: Maybe I love you, Maybe I hate you ▬ PV SKYGGE Dim 7 Avr 2013 - 1:38
CALE & SKYGGE
on est toujours le fou de quelqu'un
Énervé. C’est le mot. Depuis quelques semaines. Depuis la fête sur la place. Depuis que je les ai vus. Ensemble. Main dans la main. Je peste, allongé sur mon lit. J’arrive même pas à dormir. Je me fais chier. Preben est parti je sais pas où avec Winifred. Voltaire est fourrée avec je sais pas qui. Bref, je me fais réellement chier. Et lui… il fait quoi ? Je secoue la tête en râlant, me redressant sur mon lit. Je jette un coup d’œil par la fenêtre. Même la météo est contre moi. Je peux même pas aller me promener. Condamné à rester dans cette foutue piaule, comme un con. J’enrage.
Je soupire et ferme les yeux. Son visage m’apparaît, comme une évidence. J’ouvre immédiatement les yeux. Ça fait des jours que ça dure. Des jours que j’peux même plus roupiller tranquille sans qu’il vienne hanter mes songes. Enfoiré de mannequin. Je m’assoies sur le rebord de mon lit, appuyant mes coudes sur mes genoux et posant mon front contre mes mains jointes. Il m’obsède. Sérieusement. Je dois sortir. Prendre l’air. M’aérer l’esprit. Rapidement. Avant que je devienne complètement dingue. Je me lève donc et plisse les yeux. Je tourne la tête vers la porte. Quelqu’un est là. Je peux percevoir les mouvements réguliers de jambes dont les muscles se contractent. La personne s’arrête devant ma chambre. Qui ça peut bien être ? J’attends quelques secondes. On ne toque pas. Je décide donc d’aller ouvrir. Et sur qui je tombe ? Cale.
Muets. Autant lui que moi. Je m’écarte quelque peu pour le laisser rentrer. Il s’exécute en s’excusant pour le dérangement. Je la sens mal cette visite surprise. Je le détaille un instant avant de détourner la tête lorsqu’il dirige ses yeux ambrés vers moi. Je me masse la nuque et attends qu’il dise quelque chose.
▬ Je voulais te dire quelque chose…
Je fronce les sourcils. Je le savais. J’ai envie de le frapper. De lui écraser son visage si parfait contre le parquet. Réduire en lambeaux chaque infime partie de ce visage qui me hante. J’émets en grognement avant de m’emparer de ma veste sur le porte manteau. Je lui adresse un regard noir, glacial, furieux. Te fatigue pas. J’ai compris.
▬ J’ai pas le temps, j’ai un rendez-vous. Au revoir.
Je quitte ma chambre, claquant la porte derrière moi, le plantant là. J’ai envie de hurler. De frapper contre un mur, une pierre. Je marche rapidement, les poings fermés, les dents serrées. Je le hais. Je le hais. Je les hais tous les deux. Putain de merde. Comment il a pu me faire ça ?! Sortir avec elle. Non mais bordel. Je croyais que c’était juste pour chasser cet enfoiré là. Et maintenant quoi ? Quel con j’ai été sérieux. J’espérais quoi ? Je shoote dans un caillou en râlant.
La pluie commence à tomber, s’écrasant sur ma peau avec enthousiasme. Connasse de pluie. J’ai pas de capuche ni de parapluie. Que dalle. Me voilà parti pour être trempé. Je soupire et rejoins le jardin d’un pas lent. Je me perds ensuite dans la contemplation d’un bosquet de roses. Est-ce qu’ils viendront ici pour le contempler ? Est-ce qu’il cueillera l’une de ses roses pour lui offrir ? Est-ce qu’ils iront où nous sommes allés ? Est-ce qu’ils se tiendront tendrement la main ? Est-ce qu’il se penchera à son oreille pour lui susurrer quelques paroles pleines d’amour ? Est-ce que ses lèvres effleureront les siennes ? Je ne sais pas. Je ne veux pas savoir, ni même me l’imaginer. Parce que ça fait… mal ? Bordel…
Un bruit me tire de mes rêveries et je redresse la tête. Je suis conscient de la présence d’une personne en raison de mon don. Ma bouche s’entrouvre alors un peu et mes yeux se vrillent de façon infime. Cale. Je bats des cils. Qu’est-ce qu’il fout là ? Il est aussi trempé que moi. Il s’approche et agrippe ma veste. Je tends les bras, prêt à le retenir en cas de chute. Mais ses paroles me coupent dans mon élan.
▬ Je te déteste.
Mes bras retombent lourdement le long de mon corps. J’ai… jamais eu aussi mal au cœur de toute ma vie. Cette douleur poignante, aussi douloureuse qu’un couteau qu’on m’aurait planté en plein cœur. Lancinante, laissant une plaie béante. Je plisse quelques peu les yeux, m’abstenant de toute réponse. Mais, alors que je sens mon monde s’écrouler sous mes pieds, un sanglot me parvient. Je fronce les sourcils et le fixe. Il ne me regarde pas. Je ne peux pas m’en assurer mais… il pleure ? Je tends les mains et les pose sur ses épaules. Je comprends rien sérieux. Il se met à frapper mon torse.
▬ Tellement tellement que je pourrais en mourir. ▬ Oï… qu’est-ce que…
Ses doigts se plantent presque dans ma chair. Je grimace et tente de le redresser pour croiser son regard. En vain.
▬ Cale, qu’est-ce que tu… ▬ Pourquoi tu vois jamais rien ?
Sa main se détend et sa pose sur mon corps. Mon cœur fait un bond et mon rythme cardiaque s’emballe. Je déglutis le plus discrètement possible. Putain Cale, t’es conscient de ce que tu fais là ? Son front se pose alors contre moi. Le sang me monte aux joues. La pluie continue à marteler nos corps. Qu’est-ce que je dois faire ? Qu’est-ce que je dois dire ? Je soupire.
Ma main se tend et se pose sur sa tête. L’odeur de ses cheveux me chatouille les narines et me rend naturellement heureux. Je peux pas l’expliquer. Son sourire me suffit. J’ai l’envie étouffante de l’enlacer. De le réconforter. Alors que c’est moi qui devrait réclamer ça. Il a une petite amie maintenant. Alors qu’est-ce qu’il fait ici, avec moi ?
▬ Cale. Pourquoi est-ce que tu pleures ? Je comprends rien.
J’ai envie de voir son visage. Des caresser sa joue du regard. Me perdre dans l’immensité de ses yeux. Je l’aime putain. Je l’aime à en crever. A en crever bordel. L’imaginer avec quelqu’un d’autre, ça me bouffe. Ça me tue. Ça me détruit, ça me dévore de l’intérieur.
▬ Pourquoi t’es ici, avec moi ? Pourquoi t’es pas avec elle ? Pourquoi ? Explique-moi. J’ai besoin de savoir.
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Sujet: Re: Maybe I love you, Maybe I hate you ▬ PV SKYGGE Dim 7 Avr 2013 - 13:23
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Sujet: Re: Maybe I love you, Maybe I hate you ▬ PV SKYGGE Dim 7 Avr 2013 - 15:32
CALE & SKYGGE
on est toujours le fou de quelqu'un
▬ Pourquoi t’es ici, avec moi ? Pourquoi t’es pas avec elle ? Pourquoi ? Explique-moi. J’ai besoin de savoir.
J’aurais voulu me taire. J’aurais voulu le garder contre moi. Rester éternellement comme ça. Qu’importe la pluie. Qu’importe le froid. Mon cœur bat si vite que ça me brûle de l’intérieur. J’aurais aimé que tout soit plus simple. J’aurais aimé qu’il soit une fille. Ou en être une. Tout aurait été tellement plus facile. Sa main glisse le long de mon torse et je frissonne, imperceptiblement. Il s’écarte un peu, et j’ai cette terrible envie de coller son corps contre le mien. Mais je ne peux pas. Les larmes roulent sur ses joues, se mêlant à la pluie. Je voudrais chasser ses larmes de mon doigt, prendre son visage entre mes mains. Mais je ne peux pas.
▬ Je voulais te rendre jaloux... t'oublier dans les bras d'une autre. Mais je n'y arrive même pas…
J’écarquille les yeux. M’oublier ? Dans les bras d’une autre ? Qu’est-ce que… Il essuie ses larmes et ses yeux se posent sur sa cravate.
▬ …car je t’aime, je t’aime tellement…
T’as l’impression de te prendre un coup de massue dans la tronche. Il t’aime. Cale t’aime. T’as envie de pleurer. T’as envie de hurler. De le secouer. De lui dire que ça te fait pas rire. Mais t’es tellement heureux. Tellement, réellement, profondément. T’as envie de le serrer dans tes bras. De lui répéter sans cesse des je t’aime. De déposer tes lèvres sur les siennes. Car t’en crèves d’envie. Mais le choc de l’aveu te laisse muet de surprise. Tu le regardes avec des yeux ronds et la bouche légèrement entrouverte.
Son bras se lève. Sa main s’approche, s’arrête à quelques centimètres de ma peau. Mes yeux ne le quittent pas un seul instant. Captivé. Subjugué. Il pleut. On est certainement pitoyables à voir. Mais il ne m’a jamais semblé plus beau que maintenant. Vulnérable. Sincère. Son visage se réfugie contre mon torse, une nouvelle fois.
▬ Car je suis follement amoureux de toi, car je veux t'embrasser à chaque seconde qui passe, car tout simplement il n'y a que toi à mes yeux, t'es le seul à faire battre mon coeur, le seul, le seul à prendre mon monde et à me faire sentir aussi faible, si c'est pas toi ça sera personne d'autre… ▬ …Cale, je… ▬ J'ai tellement besoin de toi, sans toi je vais pas y arriver, m'abandonne pas pour une fille Sky'.
Comment est-ce que je pourrais faire ? Comment pourrais-je t’abandonner pour une fille ? Ou pour quelqu’un d’autre. Je voudrais dire ces quelques mots. Mais je n’y arrive pas. Pourquoi ? Pourquoi ma gorge se noue ? Pourquoi mon cœur bat-il si fort ? Pourquoi ? Sa main s’aventure jusqu’à ma nuque. Je frissonne sans les quitter des yeux. Plus rien d’autre ne compte à l’instant présent.
▬ Je peux ?
Je m’apprête à lui répondre mais il m’interrompt, faisant glisser son doigt sur mes lèvres. Je me sens rougir, clignant des yeux. Il se rapproche. Lentement. Je déglutis. Ses lèvres ne sont qu’à quelques centimètres des miennes. Son souffle se mêle au mien. Sa voix murmure mon prénom contre ma bouche. Et après quelques secondes qui paraissent interminables, ses lèvres se posent contre les miennes. J’écarquille les yeux. Les siens sont clos. Mon premier baiser avec lui. Mon premier baiser tout court. Ses lèvres sont… douces. Terriblement douces. Mes yeux se ferment lentement tandis que le désir d’approfondir ce baiser me brûle les entrailles. Il prend cette initiative, comme s’il avait entendu mes pensées. Il m’offre un baiser passionné, sincère. Et je ne peux que répondre, malgré mon inexpérience. Sa main remonte jusqu’à mes cheveux et son corps se colle au mien.
Mes muscles se réveillent et mon bras entoure sa taille, le plaquant contre moi. Ma main se fraye un chemin jusqu’à sa nuque. Je ne veux pas qu’il s’arrête. Je ne veux pas qu’il s’enfuit. Je veux rester comme ça éternellement. Je n’entends même plus mon cœur battre. J’ai l’impression que le temps s’arrête. J’aimerais qu’il s’arrête. Je l’aime bordel. À en crever. À en damner mon âme à Fenrir. Mais l’oxygène me manque, autant qu’à lui je pense. Et je me vois contraint de libérer ses lèvres, sans pour autant en faire de même pour le reste de son corps que je garde avidement contre le mien. Mon souffle se mêle une nouvelle fois au sien. Mes iris se plongent dans les siens.
▬ Tu me rends dingue, fou. Tellement fou de toi. Une vie entière ne serait pas suffisante pour te le dire…
Tu butes. Sur ces quelques mots. Tu as peur de t’enflammer. Tu as peur de l’effrayer. Tu as tellement peur d’être rejeté. Mais tu ne peux plus reculer.
▬ Je t’aime… je t’aime tellement, Cale… Je voudrais que tu m’appartiennes. À moi seul…
Tu ne lui laisses pas le loisir de répondre. Tes lèvres s’aventurent maladroitement sur les siennes, les scellant d’un nouveau baiser. Tu y prends goût. Terriblement goût. Tu voudrais ne jamais t’arrêter. Tu voudrais passer le reste de ta vie avec lui. Jamais tu n’avais connu un tel sentiment. Jamais tu n’as autant regretté ton manque d’expérience. Tu voudrais mourir avec lui. L’aimer éternellement.
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Sujet: Re: Maybe I love you, Maybe I hate you ▬ PV SKYGGE Dim 7 Avr 2013 - 17:50
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Sujet: Re: Maybe I love you, Maybe I hate you ▬ PV SKYGGE Dim 7 Avr 2013 - 21:22
CALE & SKYGGE
on est toujours le fou de quelqu'un
Trop maladroit, il reprend les rennes du baiser, imposant sa cadence. Je le laisse faire. J’ai encore tellement de choses à apprendre sur l’amour, sur les baisers… tout ça quoi. J’ai réellement honte de n’avoir des connaissances si moindres. Elles se limitent à ce que j’ai vu à la télé ou lu dans quelques livres. J’aimerais être plus expérimenté. Il risque de s’ennuyer avec moi. De se lasser. Je ferme mes yeux un peu plus fort alors que nos lèvres sont toujours jointes. Je pense déjà au pire alors que le meilleur ne commence que maintenant. Quel abruti je fais sérieusement… Nos lèvres s’écartent. Déjà. Je me mords la lèvre inférieure, dévorant sa bouche du regard. Dévorant son visage, ses yeux, son corps, tout de lui. Je veux qu’il m’appartienne. Qu’il ne soit qu’à moi. Et à moi seulement. Je ne veux que lui, et personne d’autre.
▬ Je suis tout à toi depuis longtemps… depuis la première fois que j'ai planté mes yeux dans ce regard-là…
Ma main effleure sa joue, épousant le contour de sa mâchoire. Mes lèvres se posent sur son front puis je le regarde. Plongeant mes yeux dans les siens. Son regard d’or me fait me sentir bien. Je veux tout. Tout de lui. Ses lèvres, ses yeux, tout son être. Je veux qu’il ne voit que moi. Je ne veux voir que lui. Je ne veux personne d’autre que lui. Il frissonne mais ne me quitte pas du regard. Il rougit et ça ne m’échappe pas. Bordel… j’ai encore envie de l’embrasser. Il est tellement… désirable. J’ai l’impression d’être un putain d’ours en rut.
▬ Tu n'as pas de parapluie ?
Je cligne des yeux, revenant peu à peu à la réalité. Je détache mon corps du sien, regardant sur moi, comme un con. Je lui jette un coup d’œil. Il est trempé et ses vêtements épousent parfaitement les courbes de son corps à la fois musclé et fin. Je déglutis et détourne le regard. Sérieusement, ça devrait être interdit d’être aussi séduisant. Je soupire et grommelle.
▬ Non, j’en ai pas. J’suis parti tellement vite… J’voulais pas entendre de ta bouche que tu sortais avec Anabeth… ça m’aurait complètement détruit.
Je me gratte la nuque, regardant ailleurs, gêné. Voilà. Maintenant il a la preuve que son petit jeu a marché. Je crevais de jalousie. J’avais qu’une envie : balancer Cale sur mon épaule et l’embarquer. L’éloigner d’elle. J’ai commencé à la haïr. A le haïr lui aussi. Je me sentais trahi. Alors que je n’aurais pas dû ressentir ça. Son corps se rapproche du mien. Il est glacé. Je fronce les sourcils. Il va choper la mort. Hors de question qu’il tombe malade par ma faute.
▬ Si t'es malade, je vais devoir m'occuper de toi, alors ? ▬ C’est ma réplique ça, dis-je en attrapant son menton entre mes doigts pour déposer un baiser éphémère sur ses lèvres. Mais ce serait plaisant de me faire soigner par une infirmière aussi séduisante que toi. J’esquisse un sourire taquin puis reprends. Allons nous abriter dans le kiosque.
Ma main glisse le long de son bras pour rejoindre sa main. Hésitant, je la caresse et y glisse la mienne. Je l’entraîne aussi vite derrière moi. Je ne veux pas qu’il voit ma face sûrement rouge de gêne. Encore une première. À part Voltaire, je n’ai jamais tenu la main de quelqu’un d’autre. Je marche d’un pas plus ou moins rapide avant de rejoindre promptement le kiosque. Mon regard se pose sur les fleurs durant notre marche. Désolé mes jolies, mais j’ai trouvé la fleur la plus belle du jardin, permettez-moi de vous l’enlever.
Le kiosque se dresse devant nous. Je grimpe les quelques marches et m’arrête une fois à l’abri. Il n’y a personne. Tant mieux. Je me rends compte que je n’ai pas lâché sa main. À aucun moment. Et que je ne souhaite pas la lâcher. Je les regarde, jointes. J’ai l’impression de planer. C’est tellement… particulier comme sensation. La première fois qu’on a joint nos mains, c’était le soir où on est allé au MacDo la première fois. Le soir où j’ai pété un câble et où j’ai défoncé le mur à coup de poing. Ce soir où Cale est venu me soigner. Ce soir où tant de choses se sont produites. C’était sans compter sur les autres rendez-vous. Ni sur cette soirée sur la plage où l’alcool y coulait à flot. Je ne me rappelle pas de tous les détails, et je pense qu’il n’est pas nécessaire que je m’en souvienne. Pour l’heure, le plus important, c’est lui. Et rien d’autre.
Mes yeux se dirigent vers les siens. Je ne sais pas trop quoi faire. Je peux franchement pas le nier. Cale est le premier. Je ne sais pas comment je devrais me comporter. Mon instinct me dit de le prendre dans mes bras pour tenter de le réchauffer un peu. Mais il va me trouver trop lourd si je le colle tout le temps comme ça. Raah. Si seulement j’avais eu un briefing sur comment se comporter en couple. J’ai l’air d’un con. Je regarde ailleurs, gêné et couillon. Ma main se resserre autour de la sienne. Dis quelque chose Skygge bordel.
▬ C’est assez bizarre. Je marque une pause. J’ai l’impression de planer totalement. Je le regarde et m’approche pour venir poser mon front contre le sien, les yeux clos. Si c’est un rêve, faites que jamais je ne me réveille… si c’est la réalité, alors c’est le plus beau des rêves…
Alors c’est ça l’amour ?
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Sujet: Re: Maybe I love you, Maybe I hate you ▬ PV SKYGGE Mer 10 Avr 2013 - 14:10
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Sujet: Re: Maybe I love you, Maybe I hate you ▬ PV SKYGGE Dim 14 Avr 2013 - 18:47
CALE & SKYGGE
on est toujours le fou de quelqu'un
Je voudrais tellement que tout se stoppe, là maintenant. Qu’en claquant des doigts, je puisse figer le temps et faire de cet instant une éternité. Une nouvelle page s’écrit dans mon histoire. Mais, à partir d’aujourd’hui, c’est à deux que nous la rédigerons.
▬ Je crois bien que c'est un rêve car c'est trop parfait… pince moi, j'en ai vraiment besoin. ▬ Hors de question que je te fasse mal.
Ses mains ses glissent dans les miennes et il entrelace nos doigts. J’ai terriblement envie de le serrer dans mes bras et de l’embrasser. Encore et encore. Je sais que je ne pourrais pas me lasser de ses lèvres, de sa peau, de tout son être. Il me répète des je t’aime. Encore et encore. Je ne me suis jamais senti aussi… complet avant aujourd’hui. Sa tête bouge, ses lèvres viennent à la rencontre des miennes. L’une de ses mains se pose sur mon torse. Mon cœur loupe un battement. Il s’affole presque dangereusement. Sa main se fraye un chemin jusqu’à ma joue, la caressant. Je libère son autre main et passe la mienne sur ses reins, ramenant son corps contre le mien tandis que ma seconde main part se loger sur sa nuque.
L’embrasser est tellement bon. Ça me transporte. J’ai l’impression que mes pieds ne touchent plus le sol. Que mon cœur est sur le point de s’arracher de ma poitrine. Nos lèvres se séparent un instant, nos respirations se mélangent. Il me rend sérieusement dingue… J’ai jamais éprouvé ce genre de chose auparavant. On a beau être trempés, j’ai l’impression de brûler de l’intérieur. Je ne sais pas ce que je devrais faire, ou dire, dans ce genre de situations. Je suis vraiment un boulet… Ses yeux d’or se plantent dans les miens. Et je ne peux que me perdre volontiers dans l’immensité de son regard. Dans ce tourbillon ambré. Et je perds peu à peu pied avec la réalité. La pluie n’est plus là. Les fleurs ne sont plus là. Le kiosque n’est plus là. Il n’y a que lui, dans mes bras. Que nous.
▬ And the shade fall in love with the light ? ▬ …and the light becomes the drug of the shade.
Ma main remonte jusqu’à sa joue, redressant son visage. J’embrasse son front. Et j’ai envie de pleurer. J’ai envie de craquer. De laisser s’échapper toutes ses années de renfermement. Je me libère, grâce à lui. Grâce à ses je t’aime, grâce à ses baisers. Grâce à son amour. Je soupire. J’ai jamais été aussi heureux. À partir d’aujourd’hui, la seule chose qui comptera le plus, ce sera son bonheur à lui. Le reste passera au second plan. Même Preben. Il restera toujours mon presque frère jumeau, mais à choisir entre lui et Cale, ce sera Cale. Je sais qu’il comprendra. Même s’ils ne s’entendent pas. Preben comprendra et me soutiendra. Tout comme moi je le soutiens, lui et Winifred. Je le sais.
▬ …j’ignore absolument comment je dois m’y prendre. J’ignore comment faire. J’ignore tellement de choses sur l’amour, sur les couples… M’aimeras-tu encore malgré mon inexpérience… ?
Un sourire désolé se dessine sur mes lèvres. Je ne suis clairement pas à la hauteur. En si peu de temps, il est devenu tout ce dont j’ai besoin. Tout ce que mon être désire. Tout ce dont mon cœur avait besoin pour battre. Mes lèvres finissent par trouver une nouvelle fois les siennes. Parce qu’il est on ne peut plus désirable. À croire qu’il le fait exprès. Je l’aime. Tellement. Je pourrais mourir pour lui que ça me semblerait logique. Je l’aime à en crever bordel.
▬ Je t’aime.
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Sujet: Re: Maybe I love you, Maybe I hate you ▬ PV SKYGGE Dim 14 Avr 2013 - 21:55
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Sujet: Re: Maybe I love you, Maybe I hate you ▬ PV SKYGGE Sam 27 Avr 2013 - 18:45
CALE & SKYGGE
on est toujours le fou de quelqu'un
Le tonnerre gronde de nouveau et ses doigts se plantent dans ma peau. Est-ce qu’il a peur de l’orage ? Ou est-ce simplement une réaction due à la surprise ? Je ne peux pas le dire. Et je me rends compte que je ne le connais pas autant que je le souhaiterais. Je voudrais tellement le connaître, non, le savoir par cœur. Chaque infime absurdité qui le concerne. Chaque infime parcelle de son corps, de son cœur. Aurais-je assez d’une vie pour déclarer qu’il est entièrement mien ? Il me murmure ses excuses et je secoue la tête avec un léger sourire pour le rassurer.
▬ On devrait peut-être rentrer, non ? ▬ Je pense que c’est une sage idée, oui…
Bien que je ne veuille pas briser ce moment plus longtemps. Mais il n’a pas tort. On peut pas rester indéfiniment ici. On va choper la mort. L’air s’est considérablement rafraîchi à cause de toute cette pluie. Son doigt passe sur mes lèvres et, encore une fois, je le trouve irrésistible. Comment ais-je pu me retenir aussi longtemps de l’embrasser, sérieusement… ? Il s’écarte de moi et je sens corps se raidir. C’est difficile à croire mais sa présence, sa chaleur, me manque déjà. D’une certaine manière. J’suis en train de me transformer en gonzesse putain, à l’aide quoi. Il pose ses mains sur ses hanches tandis que je fourre les miennes dans mes poches. Soudain, il semble remarquer quelque chose.
▬ Regaarde ! ▬ Hm ?
Il pointe quelque chose devant lui et je me penche un peu sur le côté pour voir de quoi il s’agit. Un parapluie. Il quitte notre abri pour aller le prendre et s’abrite en dessous avant de me faire signe de le rejoindre. Je secoue la tête en souriant. Il me donne des ordres en plus. Et moi j’obéis comme un con. Nous voilà tombés bien bas. Je le rejoins assez rapidement et m’abrite à mon tour. Seulement, du fait de notre différence de taille, mon crâne flirte avec la toile du parapluie. Je grogne et attrape le manche de l’objet pour le relever un peu, prenant soin à nous abriter correctement.
▬ On ira déposer le parapluie à l’accueil. Il marque une pause. Plus tard.
Je le regarde, surpris. Et sa main vient à la rencontre de la mienne, ses doigts s’entrelaçant avec les miens. Je regarde donc nos mains avant de le fixer. Il va falloir que je m’y habitue. Mais ce n’est pas désagréable. Je regarde devant nous alors que nous commençons à marcher. Au bout de quelques pas, je lui jette un regard et remarque ses joues rouges. Je cligne des yeux, ne comprenant pas vraiment. Qu’est-ce qu’il a ? Ah. C’est sûrement parce qu’on se tient la main, tout ça. J’ai déjà vu ça dans les mangas là. Je me penche alors vers lui et embrasse sa tempe.
▬ T’es adorable, idiot.
J’ai plutôt envie de l’embrasser clairement, là. Tout de suite. Mais je vais devoir calmer mes ardeurs. Alors je réfléchis plutôt à quoi faire maintenant. On peut aller rendre le parapluie et rejoindre les chambres en faisant le tour par l’intérieur. Mais Cale veut aller le rendre plus tard… alors on passe directement par les cabanons ? Le mien ou le sien ? Géographiquement, on est plus proches du mien. Je me risque alors à lui en faire part.
▬ On est trempés… je te propose de passer à mon cabanon. Histoire de se réchauffer. Je te prêterai des vêtements le temps que les tiens puissent sécher. Ça te va ? Je n’attends pas sa réponse. En fait, t’as pas le choix, viens.
Je l’entraîne avec moi vers mon cabanon. Hors de question qu’il chope la mort à cause de moi, merde. Je m’en voudrais toute ma vie. Ma main se resserre autour de la sienne. Je sais qu’il n’y a personne dans le cabanon à cette heure. Et même s’il y avait quelqu’un. Rien à foutre. Personne rentre dans ma chambre. Sauf Voltaire. Mais que quand je suis là. Mais je sais qu’elle est pas là aujourd’hui. Donc ça règle le problème.
Je grimpe les quelques marches et ouvre la porte avant de le laisser rentrer. Je referme le parapluie et enlève mes chaussures. Je me sens frigorifié. Et étrangement gêné. C’est pas la première fois qu’il vient me voir ici pourtant. J’ai l’impression d’être une gamine de 15 ans qui invite son amoureux chez elle pour la première fois. Bon… l’idée est là, mais je devrais pas être aussi gêné, merde ! J’attrape sa main et l’entraîne dans les couloirs pour finalement m’arrêter devant ma chambre. J’ouvre la porte et entre. La chaleur me fait frissonner.
▬ Fais comme chez toi, je vais chercher des serviettes. Si tu veux prendre une douche, hésite pas hein.
Je m’éclipse et rejoins la salle de bain. Je retire mon t-shirt trempé et le balance dans la bannette de linge sale. J’attrape ensuite deux serviettes. J’en mets une sur mes épaules et rejoins Cale pour lui donner la seconde avant de me diriger vers mon armoire.
▬ Alors ? Tu prends une douche ou pas ? Que je puisse te donner des vêtements de rechange maintenant.
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Sujet: Re: Maybe I love you, Maybe I hate you ▬ PV SKYGGE