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 L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?

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MessageSujet: L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?   L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ? 1400359500-clockVen 18 Oct 2013 - 17:55
L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?
Feat : Luke Plandon

[list]C'était bien ma vaine vraiment... C'était la première fois en trois ans d'ancienneté au pensionnat que je découvrais qu'un élève pouvait se blesser dans les couloirs. Enfin, je leur avais bien dis de faire attention de ne pas courir dans les couloirs mais vous connaissez nos chers adolescents non ? Toujours à n'en faire qu'à leurs tête et à défier l'autorité.
En final, je me retrouvais avec un adolescent entrain de se tortiller par terre, la tête en sang mais, heureusement, ce n'était pas si grave que ça, malgré les cris de l'élève :

Elève de Classe E : « J'ai mal ! Vous voyez comme je saigne ! Je me suis sûrement cassé le crâne !
Lloyd : -Ne soyez pas si dramatique, jeune homme. Vous avez sûrement dû glisser et vous cogner la tête. Le saignement est impressionnant mais, à mon avis, ce n'est pas grave alors inutile de vous alarmer pour si peu
Elève de classe E : -Qu'est ce que vous en savez vous ? Vous n'êtes pas médecin, si ? »

Calme toi Lloyd, surtout ne pas paniquer. Après tout peut être que cet élève avait réellement peur de s'être cassé quelque chose alors pour ne pas courir de risque, je préférais l'emmener à l'infirmerie histoire que l'infirmier confirme que j'avais raison et qu'il n'avait pas besoin de s'inquiéter autant pour si peu.
J'eus même la vague idée qu'il avait fait exprès de se cogner la tête pour, justement, aller à l'infirmerie et ne pas aller en cours mais... Je retins mes pensées et je me tus pour ne pas aviver la polémique et m'attirer les foudres de ce garçon. Lentement alors, je l'aidais à le relever en le prenant par le bras et je sortis un mouchoir de ma poche en lui tendant :

Lloyd : « Pressez cela contre votre front, je vous emmène à l'infirmerie même si je me demandes pour quelle raison vous étiez si pressé à courir dans ce couloir
Elève de classe E : -..... Qu'est ce que ça peut vous faire ? J'étais pressé, j'ai couru, j'ai glissé et je suis tombé, c'est tout ! Y a rien à savoir de plus ! »

Poussant un soupir de résignation, je constatais tout de même que l'élève avait bien suivi mes instructions de poser le mouchoir contre sa plaie pour qu'elle évite de saigner. Lentement donc, je descendis l'étage qui nous séparais de l'infirmerie au rez de chaussé. Peut être que le garçon serait plus bavard avec l'infirmier qu'avec le professeur que j'étais.
D'ailleurs, je me demandais qu'est ce qu'il m'avais prit de passer justement dans ces couloirs à ce moment là et de voir cet étudiant allongé ? Alors que je m'attendais à des râles, l'élève resta étonnement silencieux me suivant à son rythme alors que nous atteignons l'infirmerie et que je toquais à la porte, me présentant :

Lloyd : « Bonjour, excusez moi de vous déranger. Je suis le Professeur Aaron en charge de l'enseignement des Bonnes Manières et je vous amène ce jeune homme qui a accidentellement glissé dans les couloirs.
Elève de classe E : -Il est pas un peu bizarre votre infirmier par hasard ? »

Nouveau soupir alors que je poussais légèrement l'élève à l'intérieur de l'infirmerie en fermant la porte derrière moi[list]
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MessageSujet: Re: L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?   L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ? 1400359500-clockVen 18 Oct 2013 - 21:26
PV : Luke Plandon
L'infirmier n'aurait-il pas besoin d'aller voir un psychologue~



L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ? Large

Il faisait beau aujourd'hui. Tu avais la tête dans les nuages et le visage tourné vers la fenêtre ouverte qui laissée échapper un petit courant d'air froid qui traçait un longue traînée glacée dans ton dos, le long de ton échine. Tu tournoyais comme à ton habitude sur cette petite chaise de bureau, toujours mal fixée et qui menaçait de lâcher. Sa faux toujours posée sur ta petite et fine épaule semblait s'endormir comme bercé par les mouvements de va et vient que son maître faisait de son bureau à la porte d'entrée. Cela faisait bien longtemps que tu n'avais pas vu quelqu'un venir à l'infirmerie. Après tout, à quoi ça servait d'avoir un infirmier fou alors que certains élèves avaient des pouvoirs de guérison.

" - Je ne suis pas fou ! Petit vieux va..."

Tu te parlais à toi même souvent. Un peu trop d'ailleurs. Mais tu t'en fichais pas mal, ça servait vraiment de se parler à soi-même. Et puis, les gens te prenaient déjà pour un grand débile avec ton grand chapeau et tes beaux cheveux. Ils étaient jaloux, c'est tout. S'ensuivit d'une bataille mentale entre qui est plus vieux que qui, en bref,tu continuas à tourner sur ta chaise, attendant toujours un petit homme bienveillant venu se faire soigner par un vrai infirmier avec un vraie blessure, pas ces petites blessures superficielles qui guérissaient en même pas deux jours. Non, toi tu préférai les blessures profondes et qui laissent de belles traces.

Tu entends des bruits de pas alors que le ciel se couvrait. Aucuns sons, juste des bruits de... Hum... Tu dirais environ trois personnes, marchant dans l'impasse où se situait l'infirmerie. Tu jetas alors un œil à, ce qui semblerai être, ton bureau.

" - Madre Mia !"

Tu te découvres des origines espagnoles tiens donc. Tu te précipites alors, et des quelques secondes qu'il te reste, tu commences à jeter tous les papiers traînants sur ton bureau et qui avaient l'air insignifiants. Enfin un visiteur, c'est pas trop tôt. Tu ne vas pas dire qu'avec dix ans de carrière dans cette école, personne n'est venu te rendre une petite visite, non. Juste pas autant qu'il ne devrait y en avoir, c'est tout.

"Réapprovisionnement des médicaments manquants"

Poubelle.

"Santé du personnel"

Poubelle aussi. Cela ne devait pas être très important après tout. Mais pour être sur, tu regarderas plus tard dans ta poubelle pour t'assurer que tu n'as rien fait d'imbécile encore une fois, tu le savais. Tu entends les pas s'approchés de plus en plus, puis la poignée s'abaissée. Toi, tu est dans une position bizarre, la poubelle à la main, un pied sur le bureau, l'autre au sol. Tu as juste le temps de te remettre correctement.

" - ... amène ce jeune homme qui a accidentellement glissé dans les couloirs"

Ils n'étaient que deux, tu avais dit trois mais bon, après tout tu n'étais pas devin. Tu fais semblant de ne pas avoir entendu le reproche de ce qui avait l'air d'être un E, d'après son visage. Tu as la tête baissée et tu la relève doucement. Un peu trop doucement d'ailleurs, cela fait un peu robot... Un peu peur aussi. Tu leur offre un sourire jusqu'au oreille. Tu regardes, ce qui semble être un professeur, fermer la porte et apporte deux chaises pour que les deux nouveaux invités s'assoient. L'un, la tête en sang et l'autre avec des lunettes. Tu l'avais souvent croisé dans les couloirs... Professeur de .. Hum... Bonnes manières, ça y est tu t'en souviens. Pouah. Les bonnes manières ne font rien du tout. Une bonne éducation et voilà. Tu n'avais jamais compris pourquoi cette école avait un professeur de bonnes manières. Après c'était ton avis. Les bonnes manières, c'est pour les riches et c'est tout.

Tu te souviens alors... "glissé dans les couloirs". Encore un cas que tu glisses dans le dossier chiens écrasés. Comment peut-on glissé, comme ça, inconsciemment. Oui, beaucoup de question que tu te poses encore. Tu te rends compte alors que les deux te regardent...

" - Oui ? C'est pour quoi ?"

Tu te sentais débile de cette question. A ton avis mon petit Plandon, que ferai un jeune élève, la tête en sang à l'infirmerie ? Tu te tapes la tête pas très discrètement en t'approchant du blessé. Il va avoir une belle cicatrice.

" - Tu vas être beau comme ça... "

Oups. C'était sorti tout seul mais tu t'en fichais. Tu pansas sa blessure et lui mis un petit pansement qui ne lui cachait que la moitié de sa future cicatrice. C'est plus joli comme ça tu dis. Tu tapes alors la tête de l'élève en le relevant et le jetant par la porte.

" - Et maintenant tu files en cours avant d'être en retard, petit voyou !"

C'est que tu avais des expressions de vieux aussi.
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MessageSujet: Re: L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?   L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ? 1400359500-clockSam 19 Oct 2013 - 14:25
L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?
Feat : Luke Plandon


    Elève de classe E : « Brr... Vous êtes sûr que c'est lui l'infirmier ? On dirait un croque mort ! »

    Je ne dis rien. Évidemment, moi aussi je trouvais cet infirmier légèrement flippant mais dans ce pensionnat l'étrangeté était monnaie courante alors il ne fallait pas s'inquiéter rien que pour ça. Poussant un soupir, je laissais donc l'infirmier faire son travail, même si nous l'avions apparemment dérangés dans une position plus qu'étrange mais bon... Si c'était là sa manière de procéder pourquoi pas. Même moi, du point de vue de certains élèves j'étais étrange alors bon...
    Quoi qu'il en soit, l'homme ne semblait pas nous avoir entendu, si bien qu'il avait demandé la raison pour laquelle nous étions là avant de se reprendre en... Se tapant la tête ?! J'ouvris de grands yeux en demandant :

    Lloyd : « Excusez moi... Tout va bien ?...
    Elève de classe E : -Il est débile cet infirmier à se taper la tête comme ça ! »

    Au moins le jeune homme avait l'avantage de dire tout haut ce que je pensais tout bas mais que je ne disais pas moi même parce que j'avais été trop bien éduqué pour oser dire ce genre de chose. L'infirmier s'avança donc vers l'élève et commença à panser sa plaie en lui mettant ensuite un pansement tandis que je souriais discrètement lorsque l'élève grimaçait. En même temps, je pouvais un peu le comprendre : ce n'était pas par gaieté de cœur qu'on allait à l'infirmerie normalement. Une fois la plaie pansée, l'infirmerie tapa la tête de l'élève et le jeta presque dehors en lui demandant de filer en cours.
    « Petit voyou » ?! C'était amusant d'entendre un adulte dire ce genre de chose à un élève. Une fois celui ci partit et la porte fermée, je soupirais :

    Lloyd : « Pourtant ce n'est pas faute de leur dire de ne pas courir dans les couloirs mais que voulez vous... Apparemment les jeunes ne sont là que pour défier le règlement même si, souvent, ça donne des résultats qu'on préférerait éviter. Quoi qu'il en soit, merci de l'avoir reçu et je m'excuse pour son comportement, qui a été irrespectueux envers vous »

    Moi qui avais reçu une éducation « exemplaire », je ne supportais pas l'idée qu'on puisse manquer de respect à quelqu'un et qu'on puisse employer un langage non approprié, d'autant plus que, là, l'infirmier était là pour le soigner. Enfin bon, l'élève parti, je me crus dans mon droit de m'excuser de sa part.
    Je regardais ma montre un instant en me disant que les élèves seraient bien heureux de constater que leur professeur de Bonnes Manières serait absent. J'aurais pu partir évidemment. Le remercier une nouvelle fois et prendre la porte en m'excusant parce que j'avais autre chose à faire mais quelque chose me poussais à rester à l'infirmerie.
    Gardant un instant le silence, je pris ensuite la parole, demandant :

    Lloyd : « Vous avez l'air d'avoir de l'expérience. Depuis combien d'années êtes vous au pensionnat si ce n'est pas indiscret ? Parce que, jusqu'à aujourd'hui, je ne pense pas que nous avions eu l'occasion de nous croiser alors il serait peut être temps que nous nous présentions officiellement, qu'en dites vous ? »

    Lloyd et sa manière d'en rajouter... Non, j'étais simplement curieux et je ne faisais aucun mal à personne n'est ce pas ? Je me renseignais simplement sur mes collègues
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MessageSujet: Re: L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?   L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ? 1400359500-clockSam 19 Oct 2013 - 16:48
PV : Luke Plandon
L'infirmier n'aurait-il pas besoin d'aller voir un psychologue~



L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ? Large


Après ta petite expression tout ancienne, tu fermes la porte d'une délicatesse que même toi en fus surpris et rejoignis ton interlocuteur.

" - Pourtant ce n'est pas faute de leur dire de ne pas courir dans les couloirs mais que voulez vous... Apparemment les jeunes ne sont là que pour défier le règlement même si, souvent, ça donne des résultats qu'on préférerait éviter. Quoi qu'il en soit, merci de l'avoir reçu et je m'excuse pour son comportement, qui a été irrespectueux envers vous. "

Tu devins alors sérieux, le regard plongé dans le professeur qui se tient juste en face de toi. L'attitude que t'avais eu il n'y a même pas deux minutes n'était qu'une façade. Faire croire aux élèves que tu étais débile, quelle merveilleuse idée. C'est que ça te faisait tellement rire en même temps.

" - Pourquoi vous excusez-vous, est-ce vous qui avez blablater ces sottises ? Ou alors, les avez-vous juste pensées durant une fraction de seconde ? C'est normal ne vous inquiétez pas. Ah et, vous croyez vraiment que ce jeune homme c'est "cogner" le tête ?"

Tu dis en imitant le signe des guillemets avec tes deux mains, à moitiés dissimulées sous tes longues manches de ton long manteau. D'ailleurs, tu te lèves pour le retirer et l'accrocher au porte-manteau présent juste à côté de toi. Te voilà alors simplement en jean et chemise. OUF ! Il fait déjà moins chaud. Tu te rassois et reprends alors là où tu t'étais arrêter sous les yeux du professeur.

" - Il a sûrement du prendre une bonne raclée de la part d'un élève de classe A et, trop digne pour l'avouer, il a prétexté une blessure normale."

 " - Vous avez l'air d'avoir de l'expérience. Depuis combien d'années êtes vous au pensionnat si ce n'est pas indiscret ? Parce que, jusqu'à aujourd'hui, je ne pense pas que nous avions eu l'occasion de nous croiser alors il serait peut être temps que nous nous présentions officiellement, qu'en dites vous ?"

N'avait-il pas des lunettes pour rien celui-là ? Il ne t'avait jamais vu, même pas une seule fois. Comment vous démonter le moral en un dialogue - by monsieur j'ai des bonnes manières de mon cul. C'est qu'il aurai dit que tu étais invisible ça aurai été la même chose. Mais bon, tu ne lui en veux pas, tu étais discret aussi. Dans ton genre certes, mais discret. Tu lui souris alors, enfin, c'était plutôt un petit rictus mais, c'était à peu près pareil. Tu décides alors de lui répondre, avec une gentillesse déconcertante.

" - Cela fait dix ans, deux mois, une semaine et trois jours que je suis ici monsieur le professeur de Bonnes Manière... "

Tu appuis sur ces deux derniers mots. Tu lui tends alors poliment ta main.

" - Je suis Luke Plandon, infirmier en chef. Je serai heureux de vous faire rater une heure, ou plus, de cours afin qu'on puisse se présenter officiellement comme vous dites."

Cela allait être amusant. Tu savais déjà que tu allais devoir raconter ton enfance et ça ne te dérangeais pas plus que ça. Par contre, tu avais peur qu'il ne parte en courant. Pourquoi étais-tu bizarre ? Même en gardant ton sérieux, où en souriant, tu faisais peur. C'était comme ça et pas autrement et si les gens n'étaient pas contents, qu'ils allaient se faire cuire un œuf. Tu étais certain que ça ne le gêner pas de rater des heures de cours. Après tout, une fois dans une vie, ce n'est pas la mort. Tiens, ça te rappelle "on dirait un croque mort". Tu souris intérieurement. Tu aurais du être vexer, et en vouloir à mort à ce petit élève mal poli, mais, non. Toi, tu n'es pas comme ça. Tu prends cette petite remarque du bon côté. Un croque mort. Tu aimais bien que les élèves t'appellent comme cela. S'ils savaient ces petits voyous.
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MessageSujet: Re: L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?   L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ? 1400359500-clockSam 19 Oct 2013 - 22:36
L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?
Feat : Luke Plandon

    La porte s'était refermé sur l'élève. Apparemment, la consultation n'avait pas durer longtemps et l'étudiant avait été rapidement renvoyé par l'infirmier qui, par la suite, tourna la tête vers moi, plongeant son regard dans le mien. Il était vrai que d'un certain point de vue, je comprenais ce que voulais dire l'élève : il était vrai que cet infirmier n'avait pas vraiment la tête de l'emploi mais qui étais je donc pour juger de ce genre de chose ?
    Cependant, une fois l'élève parti, l'homme sembla reprendre une attitude pour la moins sérieuse. Pourquoi m'excusais je ? Était ce moi qui avait sorti ces âneries ? Bien sûr que non mais l'élève était parti sans s'excuser alors je pensais faire une sorte de bonne action en m'excusant à sa place. Enfin, c'est ce que je voulus expliquer :

    Lloyd : « J'ai conscience que ce n'était pas à moi de m'excuser mais selon moi, cela fait parti du respect qu'un élève doit normalement avoir envers un adulte. Et non, je n'ai jamais pensé une telle chose ! Pour ce qui est de la blessure de ce jeune homme, il m'a simplement assuré qu'il avait couru dans les couloirs, qu'il avait glissé et qu'il s'était cogné la tête mais j'avoue ne pas lui avoir posé d'autres questions. J'ai préféré le croire sur parole »

    Ce qui était étrange c'était que l'infirmier ponctuait le verbe « cogner » de guillemets qu'il imita à l'aide de ses mains cachées dans les grandes manches de son manteau, manteau qu'il retira par la suite et qu'il déposa sur un porte manteau à cet effet avant de revenir en jean et simple chemise. Je ne sais pas pourquoi mais j'étais soulagé pour lui : il devait mourir – même si dans cette infirmerie l'expression était peut être mal choisie – de chaud dans ce manteau.
    Il se rassoit ensuite en face de moi en se émettant la suggestion comme quoi cet élève ce serait fait casser la figure par un élève de classe A et qu'il était tout simplement trop fier pour l'avouer. Dit comme cela, l'explication pouvait tenir debout mais un doute subsistait cependant :

    Lloyd : « Admettons que vous ayez raison, pourquoi l'élève de A l'aurait il prit à parti ? Je pense que, pour que votre hypothèse soit totalement valable, il faut qu'il y ai provocation de la part de quelqu'un et, personnellement, je ne vois pas un élève de A provoquer sans raison un élève de E. Cependant, je vous avoue que je n'en connais pas plus sur cette histoire donc je préfère ne pas trop m'avancer à faire des suppositions mais votre hypothèse est judicieuse et pourrait tenir la route, en effet »

    Heureusement, la discussion prit une autre tournure même si j'en venais à me demander si je n'avais pas dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Pourquoi ressentais je cela ? Tout simplement parce que je crû déceler dans l'expression de l'homme une sorte de rictus qui voulait sans doute être un sourire. Qu'avais je dis de mal ? Le fait que je ne l'avais jamais encore rencontré ? L'avait il prit mal ?
    Je ressentis alors, aussitôt, une petite pointe de culpabilité mais, apparemment, l'homme fit comme si rien ne s'était passé en me tendant  poliment la main.
    Hein ? Attendez.... Avais je bien entendu ? Il était là depuis... Dix ans ? En effet, comme je l'avais deviné, il avait de l'expérience en la matière. Lui serrant la main un peu plus fortement, j'eus un sourire en entendant son nom : Luke Plandon, infirmier en chef. Desserrant lentement mon étreinte, je pris la parole :

    Lloyd : « Lloyd Scott Aaron. Officiellement enchanté de vous rencontrer, Monsieur Plandon. Ou peut être devrais je plutôt vous appeler « Docteur » ? En tout cas, je constate que vous avez plus d'expérience et surtout plus d'ancienneté que moi qui ne suis à Prismver que depuis trois ans. Pour ce qui est de me faire rater un cours je pense plutôt que vous êtes entrain de soulager quelques élèves qui seraient plus que ravis de ne pas assister au cours de Bonnes Manières donc, ne vous inquiétez pas pour ça, j'ai tout le temps du monde »

    Dis je comme tout bon Anglais avec l'humour qui le caractérise...
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MessageSujet: Re: L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?   L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ? 1400359500-clockDim 20 Oct 2013 - 12:12
PV : Luke Plandon
L'infirmier n'aurait-il pas besoin d'aller voir un psychologue~



L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ? Large

Croire un élève. C'est qu'il n'était pas très futé ce professeur dites-donc. Tu ris encore une fois intérieurement, il était marrant celui-là. A vrai dire, tu peux dire que, par expérience, les membres du personnel s'en fichaient pas mal du pourquoi et du comment, tout ce que vous voulez, c'est votre salaire. Mais tu voulais quand même rajouter quelque chose. Toujours avoir le dernier mot, c'est puéril tu le sais, mais nécessaire.

" - Qui vous dit que c'est l'élève de classe A qui a provoquer ce pauvre élève de classe E -tu ris un bref instant de ta petite blague, un peu d'ironie ne fait pas de mal-, je pense plutôt l'inverse mais franchement, de vous à moi, ce n'est pas particulièrement important."

C'est que tu aimais tellement rigoler. Tu remarques que ton interlocuteur devient gêner. Il n'était pas si bête que cela finalement. Sa poigne se fit plus dur que la tienne, sans doute pour s'excuser de ne jamais t'avoir remarquer. C'est qu'il s'excusait beaucoup aussi. Olala, qu'est-ce que tu aimais analyser les gens avec qui tu parlais comme cela. Te faire une idée de leur caractère, c'était merveilleux. Mais tu ne tirais jamais de conclusion à la va-vite, jamais. Tu attendais d'abord de connaître les personnes.

Il a sourit. Ton prénom le faisait peut-être rire. Après tout, tu faisais tellement rire. Même toi, tu te considérais comme un comique né. Tu lâches sa main gentiment avant de te rassoir et de rire à sa petite remarque.

" - "Docteur" est un bien grand mot monsieur. C'est que vous savez flatter les gens aussi. Appelez moi Luke, après tout, nous sommes de grands garçons n'est-il pas ?"

Trois ans ? Pas mal, pas mal du tout. Mais c'est qu'il a l'air jeune aussi. Tu paris qu'il a commencé à peu-près au même âge que toi. Ca y est, tu te souviens. Mise à part les petites rencontres de loin, quand tu l'avais aperçu un jour tu ne sais plus où. "Santé du personnel", monsieur Lloyd S. Aaron. Tu l'avais lu il n'y a même pas deux jours de cela. Tu te souviens, la photo présente sur son dossier et la vision de son visage en vrai était totalement similaire. A ce qu'il parait, il aurait vingt-sept petits printemps. C'est bien ce que tu disais, il a commencer au même âge que toi. Ceci attirait ta curiosité. Comment était-il arriver ici ? Et surtout, pourquoi ? Son histoire, tu voulais la savoir absolument.

"J'ai tout le temps du monde". Il a de l'humour aussi finalement. C'est qu'il est anglais de pure souche aussi.

" - Vous savez, j'adore faire plaisir aux élèves. Leur éviter des heures de cours et ma spécialité en tant qu'infirmier, vous savez."

Il faudrait que tu arrêtes maintenant. Trop d'humour, tue l'humour. Tu souris encore une fois dans le vide. Tu étais débile, à un point. Pourquoi pensais-tu autant aussi ? Tu penses trop, ton cerveau ne suit plus. BON MAINTENANT TU TE CALMES.

" - Je serais ravi d'en savoir un peu plus sur le professeur de Bonnes Manières, si cela ne vous gêne en rien bien évidemment. Par exemple, savoir pourquoi êtes-vous venu à Prismer, ceci attise ma curiosité à un point."

Tu t'avances sur ta chaise pour te rapprocher du professeur. Le visage posé sur tes mains et tes coudes aplatis sur la table. Tu penses alors à une chose. Mais où sont passé tes bonnes manières. Tu ris -oui encore- de cette petite phrase très bien adapté en ce moment. Tu aurais du la faire partagée malheureusement, c'était trop tard, la drôlerie était passée. Normalement, tu le faisais dès que quelqu'un était en face de toi et comptait rester plus longtemps. Tu avais honte mais rien n'était perdu. Tu pouvais encore le faire, ce n'est pas trop tard. Tu baissas ta tête pour te reprendre puis la releva, cette fois-ci plus délicatement et offris ton plus beau sourire, les yeux pétillants en reculant ta chaise pour pouvoir te lever.

" - Un thé ou un café peut-être ?"

Et bien oui, tout cela pour ça. Cela peut-être idiot, mais t'y tenais plus que tout. C'était un genre de rituel. Tu proposais toujours du thé ou café. C'était bizarre car tu avais horreur du café, mais tu en avais quand même dans ta petite infirmerie. Toujours à l'écoute des personnes. Certaines aiment la café, d'autre pas. En fait, tu cachais souvent des bouteilles de soda dans le frigo à médicament. Petit délinquant que tu es. Ta boisson favorite. Personne ne le savais, sais et ne le saura.

Tu commences à te préparer ton thé, attendant la réponse du professeur toujours assis de l'autre côté de ton bureau.
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MessageSujet: Re: L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?   L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ? 1400359500-clockLun 21 Oct 2013 - 13:46
L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?
Feat : Luke Plandon


    Fier de moi, l'expression était sans doute un peu trop poussée. En tout cas j'étais ravi de voir que l'infirmier en face de moi ne semblait pas embarrassé par ma curiosité. Il me répondais même et semblait me poser des questions, voulant même en savoir plus sur moi. D'ailleurs, nous semblions avoir quelques divergences sur un sujet qui n'était, pourtant pas, d'une importance capitale : qui de l'élève de E ou de A avait provoqué l'autre en premier.
    Nous aurions pu continuer encore longtemps avec ce genre de question mais, heureusement, l'infirmier remarqua que ce n'était pas si important que cela et je hochais la tête comme pour appuyer mon accord, tout en rajoutant cependant :

    Lloyd : « Vous avez raison sur le fait que la raison de la provocation n'est pas un sujet d'une importance capitale mais il est vrai que je vois plus un élève de classe E venir « s'amuser » à embêter un élève de classe A même si, dans cette classe il est vrai que chaque individu est différent. Enfin, je n'en sais rien et même si je lui avais posé la question il ne m'aurais, sans doute pas répondu »

    J'avais ensuite serré la main que l'infirmier m'avais tendu en me présentant.  Apparemment, l'appellation « Docteur » le flattait et j'en fus étonné : dans ma tête ce n'était qu'une énième marque de respect envers l'homme mais apparemment, celui ci me demandais plutôt de l'appeler Luke de son prénom.
    J'eus un petit sourire : allez Lloyd tu ne vas pas être réfractaire aux changements non ? On dit que seuls les idiots ne changent pas d'avis alors, pour une fois, j'allais accepté d'appeler un collègue par son prénom. Oui collègue parce que, même s'il ne faisait pas le métier de professeur, il faisait parti des membres du personnel de l'école.
    Remettant mes lunettes en place, même si j'avais conscience que, depuis quelques temps maintenant, ce geste était plus un tic qu'autre chose, je répondis :

    Lloyd : « Bien sûr que nous sommes tous deux de grands garçons. Simplement, j'ai pris l'habitude d'appeler mes collègues par leurs noms de famille mais... Si vous consentez à m'appeler Lloyd, peut être accepterais je de vous appeler Luke. Ce n'est pas du chantage rassurez vous, c'est simplement du donnant-donnant »

    Où est donc passé ton sérieux légendaire Lloyd ? Enfin, j'avais une « circonstance atténuante » puisque je n'étais pas tout à fait dans le cadre de mes fonctions de Professeur de Bonnes Manières donc je n'avais pas de comptes à rendre à quelqu'un et je ne faisais que faire connaissance avec un collègue rien de plus.
    Je repensais ensuite à ma précédente phrase : « J'ai tout le temps du monde ». Ce n'était pas vraiment un bon point pour un professeur... Cela voudrait sûrement dire qu'il passe son temps à ne rien faire et à se tourner les pouces, ce qui n'était, absolument pas vrai, évidemment. Simplement, la matière que j'enseignais était facultative et ne semblait pas être au goût des élèves.
    Puis, l'homme s'en alla, simplement pour me proposer du thé ou du café ? Souriant, je lui répondis sans aucune hésitation :

    Lloyd : « Si vous prenez du thé, je vous accompagnerais avec plaisir. Après tout, ce serait une ineptie pour un Anglais de pure souche de ne pas prendre de thé n'est ce pas ? Donc, je ne serais pas contre une tasse »

    Je ris légèrement en attendant que l'homme ne revienne avec les tasses de thé, en profitant pour prendre ma mallette et la poser sur mes genoux, vérifiant distraitement mes affaires, histoire de passer le temps avant de la ranger aux cotés de ma chaise
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MessageSujet: Re: L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?   L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ? 1400359500-clockMar 22 Oct 2013 - 19:09
PV : Luke Plandon
L'infirmier n'aurait-il pas besoin d'aller voir un psychologue~



L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ? Large

Lui aussi voulait avoir le dernier mot apparemment. Tu laisses tomber, ce sujet ne te passionne pas vraiment en fait. Des élèves qui se chamaillent, c'est puéril, de leur âge et tu t'en contre-fiche totalement de qui à fait quoi. Sérieusement, tu passes le sujet délicatement, priant pour que le professeur assis en face de toi ne remettre pas cette histoire sur le tapis. Tu aimes beaucoup et même adore parler, mais quelque chose de plus intéressant te picotait la langue. Tu voulais lui redemander encore une fois pourquoi diable était-il venu à Prismver. Évitait-il le sujet ? Tu t'en foutais, tu voulais savoir. Après tout, malgré l'histoire qu'on a, des moments heureux peuvent être partager comme des moments tristes, mais en aucun cas tu ne peux cacher ton histoire. Pour toi c'est comme déshonorer la mémoire de tes parents, amis et autres. Tu ne comprendras jamais.

Tu avais l'impression que lui demander de t'appeler par ton prénom était une chose nouvelle pour lui. Ceci ce valida quand il précisa qu'il appelait souvent ses collègues par leur nom. Toi tu n'aimais pas trop cela. Déjà que tu te sentais vieux alors le « Monsieur Plandon » c'était non, niette, nada, quenin. Enfin vieux, tu n'étais pas plus vieux que le psychologue. Tu pouffas intérieurement. C'est qu'il était vieux lui aussi. Malgré le fait que le le professeur... Ah non tu te reprends... Lloyd, ne sois pas habitué au à être quelque peu familier avec les gens, tu vois qu'il fait un effort. Il plaisante même sur le fait que ce n'est pas du chantage. Tu laisses échapper un petit rire. C'était mignon en quelque sorte. Et puis, d'une manière ou d'une autre, si tu l'avais croisé dans les couloirs un jour, tu l'aurai appeler Lloyd. Qu'il soit gêner ou pas, tu t'en fiches. Non ce n'est pas méchant, c'est toi, t'es comme ça et puis c'est tout.

Mais c'est que tu es VRAIMENT débile. Tu lui poses une question super méga importante, sachant que ça t'intéresse plus que tout, et tu ne lui laisses même pas le temps de répondre à cause de ton foutu rituel du « thé ou café ». DEBILE. DEBILE. DEBILE. Tu prépares donc deux thés, le plus vite possible. Tu n'as jamais fait deux tasses de thé aussi vite de ta vie. Tu mériterais ta place dans le livre des records quand même. Les thés finis, bouillants entre tes mains, tu poses une des tasses devant le professeur en lui insufflant un :

«  - Et voilà ! »

Avec un petit sourire en prime ça ne fait pas de mal. Même si ton sourire est laid. Tu l'avais entendu fouiller dans ses affaires mais bon, pas très important à ton goût. Il faut revenir aux choses sérieuses dès maintenant. C'est l'instant où jamais, tu te dis dans ta tête.

«  - Je suis désolé, Lloyd, je vous ai posé une question et de-suite après une autre totalement différente. Je ne me souviens plus si vous aviez répondu à la première. Pourquoi êtes-vous venu à Prismver ? »

Non, tu n'avais pas l’Alzheimer et non tu n'avais pas JUSTE oublié. Tu savais qu'il n'avait pas répondu à la question, mais tu voulais le jouer subtile et pas trop fonce-dedans comme tu fais d'habitude. C'est vrai que tes gestes et ta manière de parler ont tendance à faire croire au gens que tu es impolis envers eux. Mais pas du tout, tu es juste « familier ». Tu veux devenir proche des gens. Dès fois rapidement, dès fois à leur rythme. Là, tu décidais d'aller à son rythme, après tout, on avait « tout le temps du monde ». Tu en rigoleras encore de cette petite phrase maladroite sortie de la bouche du professeur.

Tellement captivé par la réponse que Lloyd allait te donner, tu pris ta tasse, toujours les yeux encrés dans ceux de ton interlocuteur et pris une gorgée, un peu trop chaude à ton goût. Tu ne toussas pas, non. Cette fois-ci tu écarquillas juste un peu les yeux, faisant frémir ta petite frange qui les couvrait. Tu avais les larmes aux yeux. Pourquoi le thé était-il aussi chaud et pourquoi diable tu as voulu le boire là, maintenant, tout de suite ? Tant de question et tant réponse plus connes les unes que les autres. Tu espérais tant que Lloyd n'ait pas vu cela, tu voulais tant qu'il réponde à ta question mais le sort était contre toi. Finalement, tu arrivas à respirer correctement après quelques secondes.
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MessageSujet: Re: L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?   L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ? 1400359500-clockMar 22 Oct 2013 - 21:17
L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?
Feat : Luke Plandon


    Oups... En effet, j'avais un peu zappé la question de l'infirmier sur le pourquoi j'étais venu enseigner à Prismver. Je ne m'en rendais compte que lorsqu'il me fis la réflexion. J'allais lui répondre mais, je fus interrompu par le fait que mon interlocuteur rappliquait avec une autre question. Thé ou café ? Je lui avais donc répondu que de l'accompagner avec une tasse de thé ne me dérangeais pas, pour être poli mais du coup, je n'avais pas répondu à sa toute première question. Enfin, j'aurais quand même l'occasion de lui répondre à un moment ou à un autre non ? À part s'il ne m'en laisse pas le temps, évidemment.
    Quoi qu'il en soit, je fus étonné de voir qu'il servi les deux tasses de thé en un temps record. Je dû même écarquiller les yeux pendant un instant en me demandant comment il pouvait bien s'y prendre pour aller aussi vite. Il posa alors une tasse devant moi – je supposais donc que c'était la mienne – avec un petit sourire, avant que je ne lui réponde, comme impressionné :

    Lloyd : « Merci pour le thé et... Je ne voudrais pas avoir l'air de vous lancer des fleurs mais je suis impressionné par la rapidité du service ! En effet, c'est le service le plus rapide que je n'ai jamais eu »

    Bon ça va Lloyd n'en rajoute pas quand même... Tu l'as remercié maintenant c'est bon, on a compris. J'avais profité de cet « instant de répit » pour sortir ma mallette et vérifier deux ou trois trucs mais je dû la ranger rapidement parce que Luke s'excusait du fait qu'il m'avais posé deux questions en même temps et qu'il ne savait pas si j'avais répondu à la première.
    Souriant, je rangeais donc mes affaires dans ma mallette que je plaçais aux cotés de ma chaise. J'observais un instant la tasse de thé fumante avant de lui répondre, dans un sourire poli quoi qu'un peu amusé tout de même :

    Lloyd : « Non en effet, je vous prie de m'excuser Luke, je n'ai pas répondu à votre première question. Pourquoi suis je venu à Prismver ? Tout simplement parce que c'est dans ce pensionnat que j'ai fais mes études et... Disons que j'étais un peu nostalgique de l'avoir quitté donc je me suis dis pourquoi ne pas y retourner pour enseigner moi même. Pour ce qui est du choix de l'enseignement des bonnes manières disons que c'est un petit clin d'oeil à ma famille qui est assez aisée – même si je ne m'en vante pas – et que je suis fier de pouvoir enseigner quelque chose que mes parents m'ont transmis c'est à dire : la Bienséance »

    Oui, encore une fois, ça paraissait un peu trop pompeux dit comme ça mais c'était la vérité vraie. Je ne me souvenais plus s'il y avait déjà un enseignant de bonnes manières à l'époque à laquelle j'étudiais moi même au pensionnat... Quoi qu'il en soit, j'espérais avoir répondu au mieux à Luke et avoir réussit à assouvir sa curiosité, qui n'en était pas vraiment une puisqu'il était normal d'en savoir un petit peu plus sur ses collègues.
    Confortablement assis sur ma chaise, j'eus soudainement un petit rire amusé lorsque j'aperçus l'infirmier boire à sa tasse. Malheureusement, celle ci semblait être toujours aussi fumante et l'homme se brûla à en croire ses gestes : il écarquilla les yeux, faisant se balader sa mèche sur son front. Je pus également voir de petites larmes se former au coin de ses yeux. J'arrêtais alors aussitôt de rire et plongea une de mes mains dans mes poches, en sortant un paquet de mouchoir, lui en tendant un en prenant la parole :

    Lloyd : « Oya oya... Faites attention Luke ! Avez vous oublié que le thé était une boisson chaude ? Heureusement que nous sommes à l'infirmerie n'est ce pas ? Tenez prenez ce mouchoir pour essuyer les larmes qui perlent sur vos yeux. Enfin ce n'est pas si grave que ça, je suis sûr que vous n'êtes pas le seul à vous précipiter pour boire du thé »

    L'infirmier qui se brûlait et le Professeur qui lui prodiguait des conseils. J'eus un petit sourire en constatant que nous avions échanger nos fonctions
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MessageSujet: Re: L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?   L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ? 1400359500-clockMer 23 Oct 2013 - 22:03
PV : Luke Plandon
L'infirmier n'aurait-il pas besoin d'aller voir un psychologue~



L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ? Large

Quand il te raconta le pourquoi de sa présence ici, tu étais captivé et amusé à la fois. Tu laissas un petit rire s'échapper à sa remarque.

«  - … Pour ce qui est du choix de l'enseignement des bonnes manières disons que c'est un petit clin d’œil à ma famille qui est assez aisée – même si je ne m'en vante pas – et que je suis fier de pouvoir enseigner quelque chose que mes parents m'ont transmis c'est à dire : la Bienséance » 

Non, tu ne te moquais pas de lui, bien au contraire. Tu étais admiratif. Quelque chose te brûlait alors la langue. On aurait un dictateur dévoilant au grand publique son discours fait depuis pas mal de temps. Mais tu hésitais, tu avais peur qu'il le prenne mal et en même temps, tu réfléchissais à une manière de lui dire qui ne le mettrait pas mal à l'aise. Trouvé. Tu te penches encore une fois mais cette fois-ci avec un air malicieux éclairant tes yeux verts clair.

«  - Monsieur Aaron... »

Tu voulais insister sur ta question, le prendre au dépourvu. Tu l'appelas donc par son nom de famille alors que quelques minutes plus tôt, tu insistais presque pour qu'il t'appelle par ton prénom.

«  - Est-ce que vous sortez le même discours sur votre enseignement à tous vos collègue ? »

Tu le dis de manière délicate, pour ne pas que le professeur le prenne mal. Mais cela ne te plaisait pas vraiment, quand quelqu'un te livrait un récit tout près. Tu aimais bien quand ils racontaient leurs histoires de manière qui aille bien avec l'attitude de celui à qui il parle. De s'adapter à son audience quoi. Ça, tu aimais.

Quand tu te brûlas avec ton thé, tu l'entendis rire un peu, ce qui te rassura. Il pouvait rire. Puis pris une mine sérieuse et te tendit un mouchoir. Il était tout aussi gentil. Les rôles étaient inversés. Lui aussi sembla s'en rendre compte. Tu dis alors tout haut ce que vous deux pensiez tout bas.

«  - Nos postes sont inversés, tu ne trouves pas Lloyd »

Ça y est. Tu avais enfin réussi à le tutoyer. Depuis le début de votre rencontre, tu voulais le faire. Tutoyer les gens, c'était ce que tu faisais le plus naturellement. Toutes ces histoires de formalité de sortaient par les trous de nez. Dès l'instant où tu connaissais un minimum la personne, tu devais avoir la permission de le tutoyer et l'appeler par son prénom. C'est exactement la même chose avec ces petits morveux qui viennent à l'infirmerie et ceux qui t'appellent « l'infirmier ». NON. Combien de fois tu leur avais demander -ordonner plutôt- de t'appeler par ton prénom. Mais ils ne le faisaient jamais. A croire que tu faisais tellement peur...

Après t'être totalement essuyer avec le mouchoir que t'avais prêter Lloyd, tu le rangeas dans ta poche avec un petit sourire.

« - Je le laverai avant de te le rendre, c'est la moindre des choses... »

Tu voulais lui poser tellement de question. Etait-il fils unique ? Avait-il de la famille non loin d'ici ? Même les questions les plus indiscrètes lui venait à l'esprit. Avait-il déjà eu une relation. Non pas que tu étais intéressé par son quotidien amoureux, tu étais juste super curieux par rapport à lui. Comment il était, s'il était toujours comme cela. Coincé comme un cul. Tu pensais à des choses des fois, tu te faisais peur toi-même. Tu as l'impression de penser comme un fou des fois. C'est qu'il est beau aussi. Son magnifique visage. Son corps ni trop musclé, ni trop gros, tu dirais svelte. Tu l'aurai bien foutu dans un cercueil pour le rendre encore plus beau. Il n'avait aucunes imperfections sur le visage. En fait, tu te comparais presque à lui. Autrement dit, lui n'avait pas de cicatrice lui barrant le visage alors que toi oui.

Tu réfléchis alors comment tu en es arrivé là. Tu ne remercieras jamais assez cet élève d'être venu t'apporter ce magnifique spécimen. Ça y est, tu devenais fou.
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MessageSujet: Re: L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?   L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ? 1400359500-clockJeu 24 Oct 2013 - 13:49
L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?
Feat : Luke Plandon


    Il était vrai que j'avais du mal à m'adapter au changement constant de comportement chez l'infirmier. En tout cas, je fus assez embarrassé lorsqu'il me regarda avec un tel air admiratif sur le visage quand je lui fis par de mes raisons d'enseigner à Prismver.. De plus, ce qui me déstabilisa était le fait qu'il se penche vers moi en soufflant mon nom de famille alors qu'il était le premier à me dire que ce serait mieux si on employait nos prénoms... J'avouais ne pas totalement comprendre...
    Est ce que je sortais le même discours sur l'enseignement à mes collègues ? Bonne question ? Personnellement, je ne me souviens pas avoir expliqué à mes collègues mon choix d'enseignement alors , que lui répondre ?

    Lloyd : « C'est assez difficile à dire puisque je ne pense pas que mes collègues m'aient posés de genre de question donc je ne peux malheureusement pas vous donner de réponse concrète »

    Je savais pertinemment que ce n'était pas une réponse satisfaisante pour lui mais il allait devoir s'en contenter malheureusement. Puis vint le « drame » dans le sens où l'infirmier se brûla avec son propre thé. Peut être n'aurais je pas dû réagir ainsi mais, sur le coup, la situation sembla, tellement drôle que je n'ai pu m'empêcher de rire un instant avant de redevenir sérieux.
    Je lui avais tendu un mouchoir en lui disant de faire attention, que le thé était, accessoirement, une boisson chaude et son nouveau changement de comportement me déstabilisa encore une fois : après avoir voulu que je l'appelle par son prénom, voilà qu'il m'appelais « Monsieur Aaron » puis, tout d'un coup, il me tutoyais en m'appelant Lloyd... J'avouais que je comprenais de moins en moins ce qu'il se passait....
    Enfin, il avait raison sur un point : nos fonctions avaient été inversées. J'eus un sourire alors qu'il rangeais le mouchoir dans sa poche, m'assurant qu'il allait le nettoyer avant de me le rendre. Je répondis alors :

    Lloyd : « Ce n'est pas la peine de vous en... Enfin non... De t'en faire pour cela, Luke, ce n'est pas le seul mouchoir que j'ai, rassurez v... Rassure toi. Par contre il faudrait peut être se mettre d'accord, non ? Comment s'organise t on ? À l'avenir, doit on s'appeler par nos prénoms et se tutoient on, ou s'appellent on par nos noms de famille et se vouvoient on ? Ce n'est pas une critique mais j'avoue que je suis un peu perdu avec tous ces changements... »

    Encore une fois, j'avais peut être l'air d'un parfait idiot  mais il fallait qu'on tire certaines choses au clair, notamment sur le fait de me comporter avec cet étrange infirmier parce que s'il continuait à passer du tutoiement au vouvoiement sans raison, cela finirait certainement par me donner le tournis à force de réfléchir.
    Par contre, j'avais comme l'impression que l'homme n'allait pas me lâcher tout de suite et puis... Euh... Attend, tu ne devais pas avoir un cours à assurer Lloyd ? Hum... Sûrement oui mais le fait est que j'ignorais totalement si j'aurais des élèves ou pas. Quoi qu'il en soit, c'était très impoli de partir sans avoir terminé mon thé, si gentiment offert et servi par Luke. Élégamment donc, je pris ma tasse et en bu une autre gorgée. Le thé avait eu le temps de refroidir assez pour ne pas que je me brûle mais il était assez chaud pour être encore buvable. Reposant ensuite ma tasse sur la table, je demandais :

    Lloyd : « Ai je assouvi votre ou ta curiosité, Luke ? Dans ce cas, j'ai moi même une question qui me brûle les lèvres. En fait, je serais curieux de savoir si vous ou tu possède un pouvoir. Lequel est ce si ce n'est pas indiscret ? Pour ma part, je peux donner vie aux histoires »

    Non parce qu'à force de me poser des questions, il me donnais envie d'en savoir plus sur lui du coup...
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MessageSujet: Re: L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ?   L'infirmier n'aurait il pas besoin d'aller voir un psychologue ? 1400359500-clock
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