l i o n ;

Fais-moi confiance Elise, tout ça va changer. Vous êtes pas seuls. On est plein derrière vous, à vous soutenir discrètement. On est plein à vouloir agir, à vouloir obtenir votre courage. Tu sais que j'hésiterais pas à plonger dans la mêlée s'il faut. Y en a marre d'avoir peur, d'encaisser les coups dans la gueule que tous les E se prennent. On doit bouger et on va le faire, mais faut que vous fassiez le premier pas, que vous nous ouvriez les portes. On compte sur vous tous.

Elise est une des rares personnes pour lesquelles tu fais des efforts. Elise est une des rares personnes pour qui tu traverses le pensionnat au milieu de la nuit sans problème. Elise est une des rares personnes sur lesquelles tu utilises volontairement ton don. Et Elise est une des rares personnes que tu ne lâches pas tant qu'elle ne s'est pas un minimum confiée à toi. Tu sais que Sélène lui en veut pour RED, tu sais qu'elle en est profondément blessée et tu fais tout pour retirer cette douleur de son être.

Si tu ne la serres pas dans tes bras dès qu'elle montre des signes de dépression, tu lui touches simplement l'épaule, dans l'espoir que ton don fasse effet et l'apaise. Parfois ça marche, parfois pas. Tu n'aimes pas la voir mal, non. Tu détestes le fait qu'elle soit aussi incomprise, comme tout le principe de RED. Si tu n'en dis rien, tu meurs d'envie de leur être utile, mais Elise est la seule dont tu es vraiment proche, donc tu te contentes de l'aider elle, dans l'ombre ou la lumière. Evidemment, tu n'as pas honte de proclamer ton soutien pour cette cause, malgré ton peu d'intervention.

En bref, tu es l'alliée d'Elise, la personne sur qui elle pourra compter lorsqu'elle aura un problème, celle sur qui elle pourra crier sa rage et celle qui encaissera tous ses états d'âme et les calmera dès que tu en auras l'occasion.

Sois forte Elise, forte comme tu l'as toujours été. Je sais que c'est dur de tourner le dos à une amie, mais si elle se met en travers de tes idéaux, tu ne peux plus la considérer comme telle. Bats-toi comme tu l'as toujours fais. Et surtout, gagne. Je suis là, juste derrière toi. Et si tu commences à tomber, je te redresserais.
Parce que je suis ton amie, Elise.

Sonera et toi c'est la grande amitié. Rarement sérieuses, vous passez votre temps à parler jeux vidéos, mangas etc - ce que tu fais avec beaucoup de tes amis -. Mais c'est aussi celle qui te fait rire, qui t'attendrit. C'est peut-être une petite fille en taille - comme toi - mais elle est probablement plus mature que toi - et beaucoup de gens. Avant ça, Soni c'était la fille que tu croisais à peine, que tu regardais vaguement parce que tu vénérais ses cheveux - et qu'elle avait les même yeux que toi. Un jour, elle s'est jetée sur toi parce que tu jouais à Spirit Tracks. Et c'est cette journée-là qui vous a rapprochées. En voyant vos points communs, tu regrettes de ne pas t'être incrustée dans sa vie plus tôt, parce que Soni elle roxx.

Vous passez pas mal de temps ensembles, vous riez et parfois vous allez dans des bars boire un verre - ou plus, bieeeen plus. T'as pas peur d'être saoule avec elle parce que tu sais que tu diras rien de vexant ou autre - ou alors elle s'en souviendra pas parce qu'elle est dans le même état que toi. Donc tu dirais surtout que c'est une de tes plus grandes amies, et que si on la touche, tu mords. Fort.

Chan avant d'être une petite blonde en A c'est ta colocataire. Avant d'être ta colocataire c'est ta meilleure partenaire de jeux. Avant d'être ta meilleure partenaire de jeux c'est ta pote, celle qui s'occupe de ton chat quand t'es pas là, celle qui range ton bordel derrière toi - du moins tu pries pour qu'elle le fasse - et celle sur laquelle tu balances tous les oreillers à ta portée quand elle bat un de tes records.

Vous faites les connes ou vous jouez simplement - mais jamais normalement. Par exemple, tu t'assois sur le lit alors qu'elle s'écrase par terre, devant la télé. Vous gueulez comme des veaux quand vous êtes à fond, vous lançant tout et n'importe quoi - même des insultes affectueuses, parfois. Chan c'est pas la fille que tu vas voir quand tu vas pas bien, c'est celle que tu traînes dans ta chambre quand tu veux jouer. C'est pas celle qui subit tes crises de nerf, c'est celle que tu cherches toujours à vaincre, que ça soit dans Tekken ou dans Mario Kart.

Bref, avec Chan c'est 200% positif, quoi.

Nino c'est un chien, toi t'es un chat. Techniquement, vous auriez jamais dû vous entendre. Techniquement, t'aurais dû cracher en la voyant, ronronner dès qu'elle partait. Mais Nino & toi, avant d'être des animaux, vous êtes deux adolescentes. Deux contraires qui ont préféré se compléter plutôt que de se haïr ; elle est blonde toi brune, elle est canine toi féline. Et pourtant vous passez pas mal de temps ensembles, avec elle t'es une autre personne. Tout ça parce qu'avant, elle te contaminait avec son bonheur, elle faisait passer tes dépressions – peut-être sans même s'en rendre compte.

Alors Nino tu l'adores, quand tu la vois tu la caresses, tu fais l'humaine et elle le chien – parfois inversement, mais rarement. T'as l'impression qu'elle t'aime bien, en plus elle est jolie elle a des yeux trop beaux et un sourire éblouissant. Bref Nino quand elle est contente tu l'es aussi et à vrai dire tu l'as jamais vue triste. Enfin si elle l'a été tu t'en rappelles pas ou t'étais pas là.

Zahia est encore plus bizarre que Lenzo. Zahia est encore plus énergique que Nino. Zahia techniquement elle est pas comparable aux autres. Mais surtout Zahia on dirait qu'elle est folle de tes cheveux, de ta face et du reste de ton corps. Toujours à insister pour t'habiller, pour te peigner et pour te maquiller, le tout en t'abreuvant de surnoms mielleux comme « ma chérie ». Zaza tu peux pas la détester, tu l'adores même. Elle te donne des super conseils pour les fringues - et tout le reste, contre ton gré - et malgré son côté hyper louche être avec elle c'est comme prendre une grosse claque.

On s'y attend pas, c'est rapide et généralement ça remet les idées en place, donc ça fait du bien. Elle est rafraîchissante cette blonde, passer des heures avec elle à te faire tripoter ça te gêne même plus, et t'as l'impression d'être présentable après une entrevue.

Le meilleur truc dans tout ça c'est que des fois, quand t'es avec elle tu sens plus ce flot d'émotions, comme si elle absorbait tout et te permettait d'être un peu humaine. Bref, elle est cool, elle est carrément géniale et tu l’idolâtres secrètement parce que bordel elle est magnifique et c'est injuste d'être aussi belle.

Adèle c'est la petite chose mignonne initiée au Japon et autres cultures étrangères que tu vénères - JAPON JAPON JAPON. C'est celle avec qui tu parles essentiellement animes, parce que, mine de rien, elle est bien callée dans la matière. Tu lui prêtes les mangas que t'as, tu lui en proposes certains et tu lui donnes les noms de ceux qui pourraient lui plaire. Des fois, tu squattes son dortoir avec des CDs de Clannad, Angel Beat, AnoHana etc et vous pleurez ensemble devant, comme deux gamines - tu me diras, Adèle est pas très âgées.

Vous vous êtes promis qu'un jour, vous ferez une virée Paris - New York - Japon, parce qu'elle vient de France, que tu viens des Etats-Unis et que vous voulez toutes les deux aller au Japon. T'es pratiquement sûre que vous pourrez le faire, d'ailleurs. Adèle elle est jeune & cute, c'est un peu comme la petite soeur que t'as jamais eu, sans qu'elle le sache. Et pareil, on touche pas à un seul de ses cheveux si on a de mauvaises intentions, sinon la lionne en toi ressort -lol-.

Avec Crystal à la base, c'était de l'amour vache à l'état pur. Des LMS où vous vous charriez à coup de « t mosh », « tu pu » et autres délicieux poèmes. A la base, tu l'adorais mais tu lui disais comme un mec – en l'insultant gentiment, quoi. Des fois tu hurlais un gros « CRYSTAL AMBER SAUNDERS » dans l'unique but de la faire chier. Et dès que t'avais envie d'acheter des fringues, tu te tournais vers elle.

Et puis un jour, au lieu de la traiter de morue par LMS, t'as voulu parler plus sérieusement. Juste après ta dispute avec Nathan, après ta superbe entrevue avec Oswald. Et elle s'est avérée d'un soutien miraculeux. Tu regrettes pas d'être passée dans sa chambre et d'avoir discuté avec elle parce qu'en un sens, ça vous as rapproché. Evidemment, tu continueras à la charrier – et elle aussi probablement – mais maintenant tu sais aussi que quand tu vas pas bien, tu peux aller la voir.

Lenzo, tu l'as connue quand t'étais dans une passe presque dépressive. Renfermée sur toi-même, pas très sociable quoi. Et pourtant elle t'avait sauté dessus, elle avait décidé de faire de toi son amie – tout ça parce que tu lissais la couverture de quelques mangas au lieu de suivre le fil d'un cours. Et elle a commencé à te harceler pour que vous vous cosplayiez, pour que vous achetiez différents trucs. Tu parlais avec elle du Japon, de ton avis sur différents cycles. C'était bien parce qu'elle te stressait pas – contrairement  90% de la population prismverienne.

Mais ça fait un moment que tu l'as pas vue, Lenzo. Tu sais pas trop ce qu'elle est devenue, t'oses pas lui demander si elle aime toujours les animes – y en a pleins de nouveaux, mais du coup tu les regardes avec Chan. Bref avec Lenzo c'était cool mais c'est plus dans le passé, parce que t'as pas été fichue de prendre de ses nouvelles et de la spammer de LMS pour partager tes coups de cœur. P'tête qu'un moment, t'iras la voir et tu seras fixée.

Toi et elle ça aurait jamais marché. Vous auriez jamais pu être amies. Parce qu'elle te fait trop penser à toi, à tes quinze ans. Quand tu faisais semblant d'être forte alors qu'au fond t'avais mal, quand tu frappais ceux qui t'emmerdaient en pleurant dans ton lit parce que tu le regrettais, tu voulais être amie avec eux. Tu voulais être heureuse.

Et tu sais tout ça, parce qu'en te faisant frapper par cette rouquine, t'as tout senti. Sa douleur, sa tristesse, ses mensonges. Ca s'est infiltré en toi et c'est sorti difficilement. Dans ses yeux tu t'es vu, dans ses poings tu t'es rappelé. Alors t'as encaissé et tu lui as rendu, presque faiblement. T'aurais pu, t'aurais dû lui dire que tu comprenais, que tu savais tout de ce qu'elle ressentait.

Mais tout c'que t'as beuglé c'est un « VA TE FAIRE FOUTRE CONNASSE » suivi d'un pain dans sa tronche. Bon Dieu, elle a trois ans de moins que toi mais vous vous tapez sur la gueule en gueulant comme des veaux. Tu voudrais qu'elle comprenne, qu'elle voit que ça sert à rien d'être violente. Tu voudrais l'aider, mais comme personne t'a aidé à tes quinze piges, tu sais pas trop comment faire et t'utilises la méthode violente.

Peut-être qu'un jour vous parlerez, tu pourrais lui dire ce que tu penses et lui montrer que se faire du mal comme ça ça sert à rien. Mais t'as pas beaucoup d'espoir alors tu fracasses jusqu'à tomber par terre, jusqu'à saigner des poings.

En cours de rédaction dkhkjh

Vous êtes souvent accusés d'inceste. Vous êtes souvent associés à un couple. T'as souvent l'impression que les autres vous regardent quand vous êtes ensemble. Peut-être que, parce que vous vous ressemblez pas, ils savent pas que t'es sa soeur ? Ils savent pas que vous êtes juste de la même famille, fusionnels certes mais ça s'arrête là ?

Non, parce que ça continue. C'est pas Grand frère, c'est pas Nate, c'est Knuckles - d'amour si tu veux l'emmerder. C'est pas juste ton bro', c'est pas qu'un rouquin que tu tiens par la main, c'est ton monde, ta vie, ton univers tout entier. Il l'a été pendant quinze ans, il est parti et le résultat a été ta chute, ta propre descente en Enfer.

Depuis, tu refuses qu'il s'en aille, ne serait-ce que quelques jours, sans toi. Depuis, tu veux plus le quitter, tu veux être sûre qu'il est avec toi et que ça changera pas, que ça changera plus jamais. T'as peur oui, t'as peur que le destin en décide autrement, que quelqu'un te l'arrache encore sans que tu puisses rien faire. Alors tu profites de chaque seconde à ses côtés, à le toucher partout sur le visage comme pour t'assurer qu'il est là, qu'il t'abandonnera plus.

Avec lui tu perds toute innocence, il faut le savoir. Tu te fous de sa gueule parce que t'es plus vierge ((en un sens)) alors que lui l'est - en fait t'en sais rien tu lui as jamais demandé -, tu rigoles malgré toi quand il se prend un mur ou quelque chose du genre. Mais faut pas croire que tu bitch h24 avec lui, hein. Y a que toi qui peux être méchante - et encore, c'est rare et ses vengeances font mal -, y a que toi qui peux toucher à ses cheveux ou à n'importe quelle partie de son corps.

« Laisse-moi être tes yeux », c'est cette phrase qui résume cette partie du lien qui vous unit. Oui, tu es les yeux de Nate depuis qu'il les as perdu, tu le guides quand il se perd, tu lui lis ses leçons de ta plus douce voix. Et ces moments-là sont uniques, tu sais qu'avec personne d'autre tu ne pourras faire ça, te sentir aussi utile. En plus d'être ton grand frère, c'est ton bijou, ta perle, ton plus grand trésor.

Bref, la paire Knuckles & Zelda, c'est la meilleure du monde.

Warren au début, c'était la première étape vers ta sociabilisation. Le gros challenge, la petite chose terrifiée par ton apparence. T'as essayé mais il a pas voulu devenir ton ami, au début. Alors t'as abandonné, et il s'en est voulu. Vous vous êtes rapprochés, t'es même devenue sa suppléante. En parlant avec lui, t'as eu cette envie de le protéger du reste du monde, de le serrer contre ton cœur jusqu'à ce qu'il arrête de paniquer. En le voyant pendant les conseils de classe, t'avais envie de t'opposer à Prudence, de t'interposer entre elle et Warren pour qu'il ne souffre pas. Mais pour l'instant, t'en as pas vraiment le courage, parce qu'au fond, tu restes trop égoïste.

Alors tu compenses en t'attaquant à tous les autres, ces personnes qui lui font peur ou qui l'utilisent comme un punching-ball. A présent, si on s'attaque au délégué on est sûr de se prendre la suppléante au travers de la gueule. Tu veilles sur Warren en permanence, comme une mère, et tu le considères comme un espèce de fils spirituel – même si physiquement, il te dépasse. Tu sors les crocs dès qu'il se fait toucher, dès qu'on le menace, et tu refuses qu'on l'influence.

Bref Warren c'est ton fils, si on y touche tu mets des coups de boule.

Je t'aime. Je t'aime putain. Arrête de me faire mal, arrête de TE faire mal. S'il te plaît, on pourrait être bien, rien que nous deux. Pas ces connasses que tu baise quand j'ai pas envie. Pas ce connard qui a tout cassé entre nous. Je sais qu'au fond tu m'aimes toujours. Peut-être pas autant que moi, peut-être presque pas d'ailleurs. Mais je m'en fous. J'suis folle de toi, j'arrive pas à te virer de ma tête. Dégage Alex, crève dans un caniveau, comme ça j'serais mieux.

Au début, tout allait bien. Vous viviez le parfait amour, vous rigoliez comme des cons et passiez vos vies ensemble. Mais un jour, tout a déconné. Il a voulu conclure et toi t'en étais pas sûre, après tout c'était ta première fois. T'aurais tout fait pour le garder, ce qui devait arriver arriva. C'était bien, mais douloureux. Il était violent, il savait peut-être pas que tu étais vierge. Tu l'aimais, c'était tout ce qui t'importait.

Tu m'as jamais aimé ? Pourquoi tu dis ça, c'est faux.. Alex, fais pas le con Alex, réfléchis cinq minutes. Tout c'qu'on a fait, tout ce qu'on devait faire, tout ce que j'aurais voulu qu'on fasse... Pourquoi lui et pas moi ? Pourquoi tu t'es servi de moi ? J'étais qu'un passe-temps, c'est ça ? J'y croirais pas une seconde. Pas après avoir senti tout ça. Pas après être tombée raide dingue de toi.

Il t'as brisé le coeur et s'est barré sous le lit d'Austen. Après t'avoir baisé dans tous les sens du terme, après t'avoir écrasé plus bas que terre. Tu lui en as voulu, tu lui en veux encore - simplement parce que tu l'évites, parce que tu fais tout pour plus le voir. Tu sais qu'en un regard tout sera fini pour toi, en un regard tu tomberas dans ses bras et fera tout ce qu'il voudra. T'es qu'un pantin, un pantin qui n'a jamais cessé d'aimer celui qui le contrôle.

Reviens putain, j'suis rien sans toi. J'ai essayé, j'suis tombée amoureuse d'un autre. J'étais heureuse jusqu'à voir une photo de toi, de nous. Non, même avant. Ca marchait pas, mais tu t'en fous, pas vrai ? J'veux te revoir, j'veux te ravoir. Tu me manques connard, tu m'as rendue accro. J'en peux plus, c'est en train de me tuer. Alors aime-moi. Ou bute-moi. Me laisse pas comme ça. S'il te plaît.

C'était bien, vous deux. Si bien qu'tu penses plus qu'à ça.

Nathan, dès le début, ça a été un gros challenge pour toi. Il te repoussait tout le temps, il sentait pas trop la joie. Alors t'as voulu te rapprocher de lui, faire en sorte qu'il soit un peu plus joyeux qu'avant. Tu t'es accrochée à lui, jusqu'à ce qu'il s'y habitue, jusqu'à c qu'il soit presque gentil avec toi. Et au fur et à mesure vous vous êtes rapprochés. Depuis, c'est comme ton deuxième frère, comme le mec vers qui tu vas quand t'as fait trop de conneries et que t'es un peu dans la merde, comme celui qui frappe sans scrupules ceux qui te font du mal.

T'essayes de faire la même pour lui mais en général, tu sers à rien. Il veut pas te dire ce qu'il a, ça te chagrine même si tu le montres pas ouvertement. Rien que pour ça, tu l'évites presque, tu tentes plus de lui montrer que tu le protèges. T'as juste décidé d'agir dans l'ombre, mais de te mêler de tes fesses. S'il a un vrai problème, t'espères franchement qu'il te le dira, même si au fond t'y crois pas trop.

Orest, c'était une fois pour te consoler. Vous en parlerez probablement plus jamais et c'est mieux comme ça, parce que mine de rien c'est assez gênant. Mais y a plus que ça. Orest c'est surtout un ami, le mec à qui t'as vraiment que dalle à cacher. Vous êtes pas souvent ensemble, vous discutez rarement. Mais au fond, t'as l'impression de pouvoir compter sur lui, et ça fait du bien. Même si en général t'oses pas faire le premier pas, engager la conversation, t'aimes bien recevoir des LMS de sa part.

Depuis qu'il est en S, tu sais pas trop comment réagir à son égard, parce que les S et toi c'est pas terrible globalement. T'essayes de passer outre, de faire abstraction parce que c'est lui, et parce que dans les S y a aussi Nathaniel. Du coup tu lui parles plus trop, tu réponds juste quand il te pose des questions.

Et t'aimerais bien qu'il décalque la tronche d'Oswald mais ça, c'est normal – tu veux que tout le monde lui passe sur la gueule, toi la première.

à écrire

à écrire

Cody, tu me fais confiance hein ? Il t'arrivera rien quand je serais là, t'auras pas mal tant que j'te protégerais. J'te promets qu'on va écraser tous tes tyrans, qu'on va leur montrer que t'es pas aussi faible que t'en as l'air. C'est pas que du blabla, je sais que tu vas y arriver. Mais pour l'instant, laisse-moi m'en occuper.

Tu ne te considères pas comme la grande soeur de Cody. Tu ne te considères pas comme la coach ou quoi que ce soit. Ce qu'il représente pour toi n'a pas vraiment de nom, mais toi tu es son bouclier et son épée. Tu protèges et frappes ensuite, tu encaisses et ripostes. Et surtout, tu fais de ton mieux pour qu'il ne soit pas blessé.

J'ai merdé Cody. T'es couvert de blessures. T'as la gueule en sang et c'est ma faute. J'ai pas su te protéger contre eux, contre lui, contre elle. Elle t'a frappé et elle va le regretter. Ca va faire comme un boomerang et ça va lui revenir en pleine tronche, je te le promets. J'suis désolée Co', j'espère que tu pourras me pardonner.

T'avais merdé, oui. T'avais échoué, oui. Mais c'est fini, tout ça. T'en as assez de rater tout ce que tu fais, de briser toutes tes promesses. Alors t'as l'intention de remonter la pente, de te racheter et surtout de te venger. venger ton amour-propre après la baffe qu'il a pris, venger Cody après ce qu'il a subit, et venger Nathan pour la culpabilité qu'il a ressenti.

Finalement, peut-être que Co' est ton protégé. Finalement, peut-être que Co' est ton petit frère. mais tu t'en fous. Toi, t'es son bouclier et toi, tu vas te battre pour lui.

Gautier c'est ton Link. Quand t'étais effrayée par tout le monde, c'est lui qui t'a fait sortir de l'ombre. Tu l'adores pour ça et t'es reconnaissante, mais tu dis rien, tu lui en parles pas parce que c'est fini tout ça. T'as plus envie d'être faible et de dépendre des autres et même si tu l'évites pas, tu lui parles pas spécialement. Au fond t'aimerais bien, tu voudrais passer outre ta gêne stupide et aller le voir pour passer un peu de temps avec lui.

Sauf que maintenant tu le vois plus comme un membre de RED qu'autre chose. C'est toujours Link, mais en moins fort – enfin en moins important, peut-être. Comme tu sais pas comment réagir avec lui, tu réagis pas du tout et tu te concentres sur autre chose, parce que t'as des problèmes plus sérieux. Mais si tu te mets trop dans la merde pour que Julian soit capable de t'en sortir, t'espères que Gautier il en sera capable.

Mais encore une fois, tu dis rien. Tu penses juste.

S'il détestait pas Nathan, peut-être que tu l'apprécierais. S'il n'avait pas foutu Levy en cloque pour l'abandonner comme ça, peut-être que tu l'adorerais. Mais voilà, il a fait toutes ces conneries. Et ça, t'as pas pu le supporter. Donc tu peux pas le supporter, lui. Tu l'aimes pas sans le connaître, tu le méprises sans rien savoir de lui.

Tout ça c'est des foutus préjugés mais sur le coup t'en à rien à faire. Alors c'est simple. Si tu vois sa sale gueule et qu'il a pour but de faire mal à un des deux, tu cherches pas à comprendre et tu t'interposes en mode bouclier, lui crachant au visage d'aller se faire foutre. Il essaye bien de te « prévenir », de te dire - comme pas mal d'élèves de Prismver - que Nathan est un connard, que tu l'auras dans l'os quand il te lâchera. Mais t'essayes de l'ignorer, de faire comme si son avis comptait pas. Parce qu'il compte pas, si ?

Pourtant t'es pas vraiment sale, tu voudrais presque être amie avec ce type. Enfin, t'as voulu l'être jusqu'à apprendre qu'il avait baisé Levy et l'avait lâché quoi. Lui chourer sa première fois puis l'abandonner - alors qu'elle est tombée enceinte, bon Dieu elle a pas de bol. Cette fois c'était au-dessus de tes forces, et tu te retiens maintenant très difficilement de lui cracher dessus dès que tu le vois.

à réécrire