Sujet: His greatest dream or ... a nightmare ? FEAT :: Jim T. Reed. Ven 22 Nov 2013 - 17:54
His greatest dream or ... a nightmare ?
Se sentir comme une merde face à celui que tu aimes.
FEAT :: JIM T. REED
Une balle roule à tes pieds. Son cuir autrefois blanc est désormais brun, usé par les heures de jeux. Tu es sûre que, si tu parvenais à lire l’histoire d’un objet, comme certaines personnes à Prismver, tu entendrais des rires, des cris de joie lorsqu’il rentrait dans les filets, le son de la victoire, mais aussi de la déception, de la défaite, tu pourrais encore voir les joueurs se serrer la mains, les coéquipiers sauter de joie. Tu souries. Onde de joie. Et puis le jeu reprend. Tu prends ton élan, frappe de toutes tes forces, l’envoie à l’attaquant qui le réceptionne avec adresse. L’adrénaline emplit tout ton corps, descend dans tes membres, jusqu’au bout de tes doigts. Tu cours, après la balle, tandis que tu reçois une nouvelle fois la balle. Tacle. Tu t’écrases par terre, ajoutant une nouvelle trace de terre sur ton short et ton genou, tandis que la partie continue. Seul un adversaire juge bon t’aider à te relever. Tu exploses de rire avec lui, et te relances à la poursuite du ballon tant convoité. Corner pour l’équipe adverse. Tu sers les dents, tes jambes se fixes dans le sol, prêtes à agir. Mais trop tard. Le but est marqué, et l’équipe rouge saute de joie. Finalement, alors que tu te trouves devant les cages, tu souries. Coup de sifflet final. Le sport a le don de rassembler. Tous confondus. A, B, C, D, E. Les troisièmes années comme les sixièmes. Et c’est cet esprit qui compte. Pas forcément la victoire enfin bon…« On est trop des patates orange, les gars. On a loupé au moins trois occasions. » Depuis que t’es entrée dans l’équipe, tu peux pas t’empêcher d’appeler tout le temps les gens ‘patates’. Ça te passera. Tu reçois une claque dans le dos. « Et si tu arrêtais de dire ça aussi, Levy, c’est complétement hors contexte.» Sourire amusé. « C’est pour ça que c’est fun. »
Tu attrapes la bouteille d’eau sur le banc, buvant à grande gorgées. Tu renverses ta tête en arrière, séchant ta sueur avec ta serviette, puis te dirige vers les vestiaires. Pour ce match, les filles et garçons étaient confondus, c’est peut-être pour cela que vous étiez aujourd’hui seulement cinq filles sur le terrain. Mais c’est assez pour s’amuser. Tu entres doucement, et commences par prendre une douche bien méritée. On jouera après. Tu laisses couler l’eau chaude sur tes épaules. Et puis tu te mets du shampoing, te savonnant avec précaution, puis tu fermes les yeux savourant ce moment de plaisir et… OH GOD. L’eau auparavant d’une température agréable était désormais gelée. Ton visage se crispa et tu ouvris les yeux d’un air exorbité après t’être décalée d’un pas. Une Maryne sauvage venait de pénétrer dans les douches pour tripoter les boutons d’arrivée d’eau. Elle éclata de rire, alors que tes cheveux étaient encore imbibés de shampoing Le Petit Marseillais. Elle a déclaré la guerre, alors elle va l’avoir. Tu récupères ton gel douche, noua une serviette pour cacher ta poitrine inexistante et te lança à sa poursuite. Tu finis par lui sauter dessus, et vous vous retrouvez toutes deux sur le sol à rigoler comme deux perdues évadées d’asile. Les trois autres nanas nous regardent d’un air amusé, alors que, brandissant le savon d’un air victorieux, t’en vide la moitié dans le t-shirt de Maryne. Elle esquissa une moue dégoutée, pour ramper jusqu’à son sac pour choisir un rouge à lèvre prune qu’elle t’écrasa sur la figure. GE-NIAL. Amusée, tu pris ton crayon feutre qui se trouvait dans ton sac – afin de réaliser de nouveaux tatoos inédits sur ta peau plus tard dans la journée, et tu t’amusais à dessiner des choses abstraites digne de Picasso sur les bras de ta copine. Ce petit jeu dû durer un bon quart d’heure, car vous vous retrouviez seules dans les vestiaires, avec tout un tas de détritus qui jonchaient le sol. Vous vous dirigez ensemble de nouveau vers les douches, hilares, pour nettoyer un peu les dégâts. Il ne te resta qu’une vieille marque de marqueur sur la jambe, rien de bien dérangeant. Etant Samedi, tu n’enfilas pas ton uniforme, mais – et seulement parce que tu l’as promis à Tom, une jupe blanche et un débardeur rose à bretelles larges, ainsi que tes légendaires baskets blanches. Pour la forme, tu y ajoutas un collier (pour chien à la base *hum*) en cuir rouge. Tu laissas Maryne qui était en train de finaliser son maquillage, sortant avec ton sac de sport par-dessus l’épaule, et avec sur le visage une expression d’euphorie, au point que tu te mis à fredonner une chanson avec gaieté.
Et, en grosse gourde que tu es, tu rentres dans quelque chose, ou plutôt, ici, quelqu’un. Tu levas les yeux et ARGH. Oh non, pourquoi y a-t-il fallu que ce soit lui ? Chevelure blonde, mèche rose. Jim. Sentant le rouge te monter aux joues, tu recules de quelques pas, le nez fixé sur tes baskets, comme si tout d’un coup, elles sont magnifiques : Oh, qu’elles sont jolies ces baskets, j’ai bien fais de les acheter. Nah mais t’es conne ou quoi, ça fait deux ans que tu les as. Tu veux faire demi-tour, effacer ce moment, ce moment où t’as perdu tous tes moyens. Tu te retournes. Ton cas s’arrange pas ma grande, tu veux faire demi-tour où ? Dans le mur ? Il y a deux secondes t’étais contente, euphorique, maintenant, t’es rien, qu’une minuscule souris où il suffirait de lever le pied pour t’écraser. Enfin, pendant ce temps, tu passes pour une idiote. Je sais pas moi, dis quelque chose. ’’Salut, t’as vu, il fait beau aujourd’hui.’’ Nullissime. ‘’Salut Jim, comment tu vas, bah tu vois, moi ça roule, comme toujours.’’ Mais merde, où est passé Levy ? Qu’est-ce qu’on va faire te toi, hein ? Je sais pas moi, sors quelque chose d’intelligent. Ou d’intéressant. Réfléchis un peu ?! « Je… Désolée. » … Pathétique.
Sujet: Re: His greatest dream or ... a nightmare ? FEAT :: Jim T. Reed. Ven 22 Nov 2013 - 20:49
Hey gurl.
Un carton. Des papiers, des photos, du bordel. Tout est en vrac autour de lui. Assis à terre, jambes pliées, pieds au sol, ses coudes sont posées sur ses genoux, et ses mains laissent défiler sous ses yeux noisettes des images. Des visages. Un sourire s’étire sur ses lèvres, une lueur illumine son visage. Il y a un nombre incroyable de photos. Parce-que Jim préfère immortaliser les instants à l’aide de vieux appareils, stocker, perdre des photos plutôt que d’avoir des dossiers sur son pc. C’est son petit côté old school. Il passe quelques clichés ratés; c’est aussi ce qui fait le charme des anciens appareils. Et puis, il retombe sur cette photo. On y voit deux garçons d’une quinzaine d’années, au milieu d’une fête, gobelets en main. Celui de gauche est grand, blond, possède une mèche rose. Le second est légèrement plus petit, blond. Plus effacé. Plus discret. Le regard du blond s’attarde quelques secondes sur lui. Il cille, la pose de côté, laisse échapper un soupir.
Sur cette photo, c’est Morgan et lui, le soir de leur rencontre. Il est arrivé tant de choses depuis. Ils sont devenus de véritables amis, et bien plus désormais. «Tu touche à ça, j’te bouffe, Chojub.» La créature des enfers râle, peste, et s’éloigne de la photo en question, sautant d’un pied à l’autre pour parvenir au carton. Il regarde dedans, se penche, tombe à l’intérieur, son maître s’esclaffant de rire en se relevant, la précieuse photo en main. «T’es con Cho.» Affection. Le maître a pour la créature un regard attendri et se dirige ensuite vers la fenêtre, se postant devant pour l’ouvrir. Sur le rebord, un petit lézard est assoupi, prenant le soleil de ce samedi après-midi. «Kate, tu vas apporter ça à Morgan.» Le jeune homme enroule la photo, l’accroche au dos du petit lézard et le regarde filer. Sourire nostalgique.
Les heures passent. Le carton est rangé, la télé allumée, puis éteinte. Le jeune homme est désormais à son bureau, livres et feuilles de maths jonchant ce dernier. Et il écrit, frénétiquement. Calculatrice. Les chiffres défilent, sont raturés, réécris, soulignés. Ses yeux glissent sur le papier, se ferment. Le stylo tourne entre ses doigts, glisse sur sa peau, retombe toujours en bonne position. Il croit entendre un bruit, se retourne vers la porte; personne. Anshu n’est toujours pas là. Soupir. Il aimerait le voir plus souvent. Son colocataire et ami lui manque terriblement depuis la mort de Drew. D’autant plus qu’avec tout ce qui arrive autour de lui en ce moment, il aurait bien besoin d’un confident, autre qu’Ashley et Morgan, étant donné que tout est en train de partir en vrille avec eux. Il déglutit. Besoin d’air. Il enfile sa veste de cuir noire, sa casquette; il a beau faire chaud, le ciel est menaçant.
Il marche, jette un oeil autour de lui - pas de surveillant. Feuille. Filtre. Tabac. Mais au moment ou il fait glisser sa langue sur la fine feuille pour finir de rouler sa cigarette, il percute quelqu’un, sa cigarette volant en poudre pour finir sa chute dans l’herbe. « Je… Désolée. » Réveil. Il cille, son cerveau sortant de la torpeur dans laquelle il est depuis deux jours. Depuis ce moment, à la piscine. Depuis qu’Ashley a rompu. Depuis qu’il a tout avoué à Morgan. Depuis que tout a volé en éclat. « Hey, Levy... S’cuse, c’est moi, je plane totalement.» Sourire. Il aime bien cette fille. Agréable, drôle, énergique. Heureuse. Jim aime les gens heureux, même si lui même semble avoir perdu de son éclat depuis quelques temps. «Qu’est-ce que tu...» «Connard.» Il hausse un sourcil, se tourne. Une bande, qu’il reconnaît sans mal. Des gens du club de sport. Des amis d’Ashley. Sa mine se renfrogne légèrement, il les quitte des yeux - il s’en est fait, des ennemis, en deux jours. Il se tourne de nouveau vers Levy, baisse les yeux sur elle. «C’bien la première fois que j’te vois en jupe.» Fin sourire, il sort de nouveau ses feuilles et son tabac, entreprenant de se rouler une nouvelle cigarette, la première n’ayant pas survécu au choc. Derrière lui, d’autres insultes fusent. On évoque Ashley. Il cille à peine, ignore les quolibets. Il glisse finalement sa clope entre ses lèvres, soupire. «J’vais m’prendre un café à la cafétéria, tu veux venir ? Ou t’es occupée p’tet ?» Parce-qu’il est comme ça Jim. Il ose tout, il est d’une simplicité sans égal. Il ne réfléchit pas, ne se prend pas la tête. Si il apprécie une personne, il lui propose de passer du temps ensemble, ça ne va pas plus loin que ça. Il ne s’est pas départit de son sourire depuis la collision, mais on sent bien qu’il s’agit d’un sourire éteint, et si les moqueries lui font garder son sang-froid, on devine aisément qu’il préférerait quitter les lieux au plus vite.
InvitéInvité
Sujet: Re: His greatest dream or ... a nightmare ? FEAT :: Jim T. Reed. Sam 23 Nov 2013 - 0:18
His greatest dream or ... a nightmare ?
Se sentir comme une merde face à celui que tu aimes.
FEAT :: JIM T. REED
Vraiment, t’aurais pas pu faire mieux ? Grosse niaise. Tu planes trop. Redescend sur Terre. Déjà, arrête de rêver. Il est ‘trop’ pour toi. Trop bien, trop cool, trop intelligent pour la pauvre petite Levy que tu es. Passe ton chemin, et sois contente de pas t’être fait rembarrée. Tu te sens comme une grosse idiote en fait. Tu remontes la bretelle de ton débardeur, tandis que t’affiches un sourire gêné. MAIS QUELLES EXCUSES DEBILES. QAQ Lui, il a l’air de ne pas avoir remarqué ta tête de pruneau déconfit. « Hey, Levy... S’cuse, c’est moi, je plane totalement.» Il rigole ? C’est toi qui ne regardais pas devant toi. Tu ravales ta salive, espérant savoir quoi dire face à Jim.
Jim a tout à tes yeux du mec parfait. Beau, gentil, heureux, hors-du-commun. Mais là, tout de suite, tu trouves qu’il a perdu de cet éclat qui le rend si différent. Même lui doit avoir ses démons. Tu te mords la lèvre, ne sachant quoi répondre. Derrière, un peu plus loin, un groupe de jeunes du club sportif lui lancent des insultes « Connard. » Des amis d’Ashley, évidemment. Depuis sa rupture, Jim ne doit pas avoir que des alliés. Tu serres les dents, prête à agir. Mais il te devance, avant que tu n’aies pu faire la moindre chose. «C’bien la première fois que j’te vois en jupe.» Pinaise il fait chaud là. Tes joues doivent être écrevisses à l’heure qu’il est. Tu fixes ta jupes, en tripotant un de ses pans « Crois-moi, je m’étonne toute seule. C’est Tom qui m’a obligée et… » Stop, plus tu parles, plus t’as l’air d’une gourde. Chut. Ferme là. Raconte pas ta vie. Tu baisses la tête. Roooh mais tu t’es vues ? On dirait un chien battu. Pathétique. Il se fait une clope, et te souries. OH GOD QUEL SOURIRE DE BGEY QAQ. Tu fermes ton poing fermement lorsque les gens derrière lui causent d’Ashley. D’une parce que ça fait du mal à Jim et que t’aimes pas Ashley. De deux parce qu’ils parlent de sa relation avec Jim ET CA C’EST INNACEPTABLE EUKAI QAQ. T’es trop folle quand il s’agit de Jim ma grande. Va falloir s’occuper de ça. Tu sais quoi ? T’es un cas. Mais un gros. N’empêche que… «J’vais m’prendre un café à la cafétéria, tu veux venir ? Ou t’es occupée p’tet ?» OH GOD x2. TU MEURS. Si quelqu’un aurait la gentillesse de ramasser la flaque grise avec des traits roses et bleus sur le sol ça serait gentil. Tu souries mais c’est pas le sourire magnifique de pub pour Colgate, mais un sourire de grosse cruche qui sait pas ce qu’elle fou là. « Bah là je sors de sport, donc pas de problème. » Si des yeux pouvaient pétiller comme pour les boissons Soda Stream, ben ça aurait cet effet-là. « Ow, deux minutes. »
Tu te diriges d’un pas sautillant – comme d’habitude, vers le groupe qui avait traité de CONNARD PLZ celui qui comble ton cœur. Tu fouilles dans ton sac de sport, à la recherche de ce que tu as besoin. Hmm Voyons voir, paillettes, stylos et feutres, tube de peinture, ballons de baudruches et HA VOILA. Tu brandis ta légendaire bombe à chantilly. T’en as toujours dans ton sac. Prévention oblige, surtout quand tu croises des personnes comme Maryne. Tu en asperges sur tous les élèves présents en riant : « Si vous avez quelque chose à dire, venez nous voir ! ». Puis tu t’en vas, toujours avec ta démarche-ressort activée vers Jim pour te rendre à la cafétéria. Alors que vous marchiez vers le bâtiment, tu pestes contre Tom « Il est sérieux lui… Cette jupe m’empêche de marcher NORMALEMENT. » Tu tires dessus, car elle te semble trop courte, et lorsque tu avances tu as l’impression d’être une oie comme celle des Aristochat. Ça t’agaces, genre, beaucoup à l’infini. Tu ne te feras jamais aux jupes. Et tu promettras plus jamais rien à Tom. Parce que s’il se met en tête de lui faire porter des trucs pareils… Tu sens bien les talons venir. Et les bustiers. Et… Ow non, il osera pas lui faire porter ça ? Non non, en plus c’est un truc de femme… Mais connaissant Tom… La lingerie va forcément arriver QAQ. *chiale sa vie*. Bref, vous arrivez à la cafétéria, et tu te diriges vers le distributeur. Comme une gamine de cinq ans, tu galères à mettre tes pièces dans le distributeur – inutile de préciser que tu sais jamais dans quelle fente fourrer ton argent, surtout que là, l’homme se trouvant derrière toi te fais perdre tous tes moyens. Enfin tu saisis ton chocolat chaud au chocolat en poudre Poulain, s’il vous plait, ce détail est important, puis tu attends que Jim prenne également sa boisson, puis te dirige vers une table inoccupée. « Peut-être voulais-tu me parler de quelque chose ? » Après tout, pour quoi un mec inviterai une fille comme toi si ce n’est pas parce qu’il a quelque chose à te dire ? Tu réfléchis trop Levy, beaucoup trop.
Sujet: Re: His greatest dream or ... a nightmare ? FEAT :: Jim T. Reed. Sam 23 Nov 2013 - 23:12
Chantilly ♥
La miss me demande deux minutes, s’éloigne un instant. Je laisse mon regard se perdre au loin dans le parc, portant ma cigarette à mes lèvres. Je capte alors qu’elle est partie vers le groupe de gars. Fronçant légèrement les sourcils, je la regarde faire. Bwarf. J’voulais pas réagir. J’voulais pas leur montrer un quelconque intérêt. Mais bon, après tout, si elle ça peut lui faire plaisir... Je la regarde revenir en sautillant, sourit devant son air enjoué, et on se met en route vers la cafét. Je la vois qui tripote sa jupe, tire dessus dans tout les sens. Ca me fait sourire mais je me passe de commentaire pour cette fois - la pauvre a déja l’air assez gênée comme ça. Fumant tranquillement ma clope, en silence, je finis par la jeter au moment ou j’ouvre la porte de la cafétéria. «Après toi.» Je rentre à la suite de la demoiselle et sors mon porte-monnaie, à la recherche de mes pièces. Un coup d’oeil vers elle - elle a l’air de galérer, elle semble stressée, cherche, se trompe, fait tomber sa pièce. Je laisse échapper un léger rire attendri et m’approche derrière elle, me penchant pour chopper sa main tenant la pièce et la diriger vers la fente prévue à cet effet - parce-que là ou on met les billets ça va pas le faire. Elle me bredouille quelque chose, presse le bouton du chocolat chaud et récupère sa boisson. Pour ma part, je prend un simple café et cale directement la touillette en plastique entre mes dents, lui emboîtant le pas vers la salle, café en main. « Peut-être voulais-tu me parler de quelque chose ? » A peine assis, elle me saute à la gorge. Est-ce que je voulais lui parler d’un truc précis ?
«Hmmmm... pas spécialement non.» J’sais pas. Dans mon monde, y’a pas besoin d’une raison particulière pour passer du temps avec quelqu’un. Elle est sympa, je l’aime bien, ça suffit. J’avais rien à faire, j’étais seul, et être seul c’est pas bon pour ma santé. «Si ce n’est du gaspillage insupportable de chantilly que tu fais. Franchemeeeeeeeeent ! C’est juste insoutenable de voir ça. Donne moi ça.» Et une fois la bombe de chantilly en main - je lui ai pas vraiment laissé le choix, j’avoue - je penche la tête en arrière, presse le bouton et laisse la chantilly se déverser dans ma bouche. J’étouffe un rire, avale le tout comme je peux. «My God ch’est vraiment divin ch’truc.» J’en remet une dose raisonnable sur mon café et glisse le goulot entre mes lèvres, recueillant sur ma langue la chantilly échouée sur ce dernier. «Sacrilège de gaspiller ça. La prochaine fois que tu sais pas quoi en faire, ma bouche est à toi.» Je plonge ma touillette au milieu de la chantilly, inconscient de la façon dont mes mots peuvent être interprétés par une personne qui n’y est pas insensible. Les choses sont tellement naturelles et sans arrière pensées, pour moi. «Bref, à part ça non, rien de particulier... On s’voit en soirée, on s’croise vite fait en dehors, mais on a jamais pris le temps de discuter alors... La famille, les amis, le boulot, les amours, ça se passe bien ? Tu viens d’où ? Tu traîne beaucoup avec ma cousine m’semble... et tu sors avec Tom c’est ça ?» J’ai laissé tomber ma tête sur ma main, affalé sur la table, coude sur le côté, mon regard perdu dans la chantilly qui recouvre mon café.
InvitéInvité
Sujet: Re: His greatest dream or ... a nightmare ? FEAT :: Jim T. Reed. Dim 24 Nov 2013 - 11:55
His greatest dream or ... a nightmare ?
Se sentir comme une merde face à celui que tu aimes.
FEAT :: JIM T. REED
Revenons en arrière s’il vous plait. Tu as sauté un détail, peut-être parce que t’es encore sous le charme du fait qu’il est pris ta main … pour t’aider à mettre tes pièces dans le distributeur. Bon okey, c’est moins romantique et tout et tout, mais soyons un peu compréhensifs. Quand t’es arrivée à Prismver, à quinze ans, dès que ton regard s’est posé sur lui, t’as su tout de suite que tu l’aimerais. Mais pas au point d’en devenir amoureuse. Toi, Levy, tomber amoureuse ? Oh la blague. Parce qu’habituellement, tu t’occupes pas de ça, pas de ce genre de trucs. Ça t’as toujours barbé d’entendre les filles dire qu’elles sont amoureuses et pourquoi, maintenant, tu comprends un peu cette euphorie qui empli ton cœur quand il est comblé par une seule et même personne. Il t’a fallu du temps pour le comprendre, et tu t’es résolue à n’en parler à personne. Bref, ce petit geste, amical, était une sorte de consécration pour toi.
Donc après ce moment, tu as décidé d’engager la conversation. Peut-être un peu trop précipitamment, ce qui manque probablement de naturel, mais le mal est fait. «Hmmmm... pas spécialement non.» OH MON DIEU. Ça veut dire qu’il avait juste envie de passer du temps avec toi. Tu es aux anges. Mais pas besoin de perdre la face, tu lui lances un sourire, un vrai, pas le même que tout à l’heure, et tu t’en félicites intérieurement.« Si ce n’est du gaspillage insupportable de chantilly que tu fais. Franchemeeeeeeeeent ! C’est juste insoutenable de voir ça. Donne moi ça.» Tu avais posé la bombe à chantilly sur la table, et tu ne savais pas trop quoi répondre. Il la pencha la tête en arrière, s’emplissant la bouche de mousse onctueuse, s’étouffant de rire. Tu ne pus te retenir d’éclater de rire à ton tour, te tordant sur ta chaise. Puis il on déversa dans son café, et lécha le goulot, histoire de rendre ça plus propre. – Je ne jetterais jamais cette bombe à chantilly.** – telles étaient tes pensées à ce moment-là. «Sacrilège de gaspiller ça. La prochaine fois que tu sais pas quoi en faire, ma bouche est à toi.» Alors là, tu marquas un temps d’arrêt. Au premier abord, ton cœur aurait dansé dans ta poitrine la salsa ou un truc du genre parce que VALA QUOI ♥. Mais après tout, cela était peut-être maladroit de sa part, mais il ne pouvait pas savoir. Et pourquoi te dirait- il un truc du genre ? Pour aucune raison évidemment. Donc tu essayes de te contrôler pour cette fois. Tu saisis à ton tour la bombe, mettant un peu de chantilly sur ton chocolat.
«Bref, à part ça non, rien de particulier... On s’voit en soirée, on s’croise vite fait en dehors, mais on a jamais pris le temps de discuter alors... La famille, les amis, le boulot, les amours, ça se passe bien ? Tu viens d’où ? Tu traîne beaucoup avec ma cousine m’semble... et tu sors avec Tom c’est ça ?» Tu manques de tomber de ta chaise quand Jim évoque le fait que tu sortirais avec Tom. NEVER. Pas possible ça. Ta tête, auparavant souriante, devait à peu prêt ressembler à celle d’un pingouin pommé. Un truc qui ressemble à peu près à ça : .__. Et puis tu te mets à rire, d’un rire insoutenable. « Moi, sortir avec Tom ? Mais non, c’est mon meilleur ami, rien de plus. Boarf, ma famille, c’est plutôt compliqué, mes notes toujours pas brillantes. Je viens d’Ecosse, et concernant Maryne et moi…. Euh, comment dire ? Si tu voyais ce qu’il s’est passé dans les vestiaires, tu comprendrais pourquoi j’ai toujours de la chantilly avec moi. » Sourire entendu. Inutile de préciser que tu as sauté le passage concernant les amours ; n’étant pas prête à dire quoique ce soit concernant ce sujet avec Jim. « Je manque cruellement de sérieux, et le fait que je sois souvent avec Maryne ne m’arrange vraiment pas ». Tu te décomposes sur ta chaise, en te remémorant le devoir de la veille. Va vraiment falloir calmer le jeu.
Sujet: Re: His greatest dream or ... a nightmare ? FEAT :: Jim T. Reed. Dim 24 Nov 2013 - 18:51
6.
C’te tête. J’hausse un sourcil, affichant un sourire amusé.
«J’ai dis une bêtise ?» « Moi, sortir avec Tom ? Mais non, c’est mon meilleur ami, rien de plus. »
Je laisse échapper un rire en entendant le sien, communicatif, m’excuse pour la confusion en portant le café-chantilly à mes lèvres. «Boarf, ma famille, c’est plutôt compliqué, mes notes toujours pas brillantes. » Passant ma langue sur mes lèvres pour y récupérer la chantilly égarée, je songe aussitôt à l’aide que je pourrais lui apporter. J’ai toujours ce reflex, quand quelqu’un me dit qu’il s’en sort pas bien en cours. Moi je n’ai aucun problème, je trouve même que la plupart des choses sont trop faciles, alors si je peux apporter mon aide à d’autres... ce serait égoïste de ne pas y penser. Mais pour le moment je ne dis rien, écoute la suite; je lui proposerai mon aide plus tard. Elle me parle de Maryne. Mon sourire s’attendri. Je l’aime tellement ma cousine.
« Je manque cruellement de sérieux, et le fait que je sois souvent avec Maryne ne m’arrange vraiment pas » «Ah ça, j’imagine.»
J’connais Maryne. C’est pas une Reed pour rien. On a ça dans le sang. Je souris, songeant qu’il faut que j’essaie de la voir un de ces quatre, parce-que ça fait un moment qu’on a pas discuté tout les deux. Et puis, à cet instant, nos regards sont attirés par la secrétaire, la très agréable - ou pas - Mercedes, qui non loin de nous, vient placarder une affiche avec délicatesse - ou pas - sur le panneau d’affiche du réféctoire. Une note qu’elle va probablement afficher dans tout les lieux communs. Je plisse les yeux, lis le titre. «Han, encore du changement dans les chambres...» Ca arrive, de temps en temps. Certains partent, d’autres arrivent, d’autres doivent changer de chambre pour raison X ou Y, et parfois même ça change pour on ne sait quel motif. Je parcoure la liste des yeux, difficilement, parce-que c’est quand même assez loin pour lire. Je n’aime pas les changements de chambre. J’ai la même chambre depuis que je suis arrivé, avec Anshu. Je ne veux pas changer. Je veux rester avec lui, dans cette chambre là. Et jusqu’ici, ça a été le cas. On en a vu passer des collocs... Des sympas, des cons, des timides, des cools. Actuellement, on est avec Jared et Naël, moi ça m’convient très bien. J’suis pas difficile, et suis devenu proche de Ja. Je constate avec soulagement qu’encore une fois, j’échappe au remaniement, contrairement à la quinzaine de personnes sur cette liste. En revanche... «J’vois ton nom en majuscule... Mais j’arrive pas à voir le chiffre... Tu devrais aller jeter un oeil.» Et lorsqu’elle se lève pour aller voir, je reporte le gobelet à mes lèvres, laissant le café chaud mêlé à la chantilly glisser sur ma langue. Je me rappelle alors de quelque chose, et tourne le visage vers elle, avalant ma gorgée, gobelet entre les mains et coudes sur la table. «Mmh, y’a toujours une place libre dans ma chambre, elle a dû être comblée du coup... Tu peux me dire si y’a quelqu’un dans la cabane 6 ?»
InvitéInvité
Sujet: Re: His greatest dream or ... a nightmare ? FEAT :: Jim T. Reed. Lun 25 Nov 2013 - 19:36
His greatest dream or ... a nightmare ?
Se sentir comme une merde face à celui que tu aimes.
FEAT :: JIM T. REED
«Ah ça, j’imagine.» En effet, Maryne est pour toi quelqu’un de particulièrement important. Vous êtes de très bonnes amies, c’est une personne avec qui tu aimes passer du temps, rire, et au-delà du fait que vous deux ensemble, c’est du gros n’importe quoi, c’est une confidente à part entière, quelqu’un qui t’écoutes et à qui tu peux confier tes plus grands secrets. La seule chose dont elle n’est pas au courant, c’est l’amour que tu éprouves à l’égard de Jim. Tom aussi d’ailleurs. Personne ne le sait.
«Han, encore du changement dans les chambres...» Mercedes, la secrétaire, venait d’arriver dans la cafétéria, s’approchant du panneau d’affichage, attachant une feuille de papier ; apparemment il concerne les changements de chambre. Rien de bien inquiétant en soi, puisqu’avec l’arrivée de nouveaux résidents, ou le départ de certains, voir même pour une quelconque autre raison parfois inconnue des élèves. Et honnêtement, étant donné les personnes se trouvant dans ta chambre, on pourrait vous séparer simplement pour le bordel pour le bordel ambiant, pouvant troubler le sommeil de certains. Ça serait certainement la cause la plus probable. A moins qu’un nouveau débarque et veuille absolument venir dans cette cabane de fous…
«J’vois ton nom en majuscule... Mais j’arrive pas à voir le chiffre... Tu devrais aller jeter un oeil.» Interloquée, alors que tu buvais tranquillement ton chocolat, tu fis des yeux ronds. Tu poses ton gobelet, laissant découvrir une moustache de chantilly autour de tes lèvres. Toujours dans les vapes, tu ne le remarques pas de suite, et lorsque tu poses tes doigts sur le truc qui te gênait … Tu devins toute rouge. OH UNE PIVOINE D8 Pour ne pas faire face à Jim dans ce moment délicat, tu décides enfin de te lever.« Mmh, y’a toujours une place libre dans ma chambre, elle a dû être comblée du coup... Tu peux me dire si y’a quelqu’un dans la cabane 6 ?» Tu acquisas d’un sourire, et te dirigeas vers le tableau.
Levy ASHFORD :: Cabane 6 [Anshu Agni Kyô; Jared Scott ; Nael Larkins ; Jim T. Reed]
Lorsque tu lus par toi-même ton nom, une boule se forma dans ta gorge. Tom… Tu aimais bien être dans la même cabane que ton meilleur ami, malgré toute les gueulantes poussées à son égard lorsqu’il se levait beaucoup trop tôt lors des week-ends, réveillant une meurtrière assoiffée de sang, te donnait des fringues pourries ou s’amusait à te surprendre juste pour que tes griffes sortent de tes doigts sans que tu puisses en décider. Il t’aidait pour tes devoirs, vous jouiez aux jeux vidéo, discutiez autour d’une bonne bière ou faisiez des batailles de polochons avec Noah et Kelya. Eux aussi allaient te manquer. Tu te raclas la gorge, mais le nœud qui s’y était formé était toujours présent. Puis tu continuas ta lecture, et lus ‘’Cabane 6’’, les noms des personnes s’y trouvant et OH MY FUCKING GOD. Tu es dans la chambre de Jim. OH MON DIEU ‘’Je rêve, je rêve, je rêve.’’La bouche grande ouverte, à s’en décrocher la mâchoire, tu relus encore et encore la minuscule phrase. Si on pouvait donner une image de ton esprit, eh bien une partie de lui danserait la salsa tandis que l’autre regarderait une photo de Tom les larmes aux yeux, un mouchoir à la main.
Tu pivotas sur tes talons, et revins vers ta table, le regard fixe en mode Zombie Land. Tu te rassies, pris une grande gorgée de ta boisson en regardant dans le vide, et tu dis aussi simplement que ça : « J’ai été déplacée dans ta chambre, Jim ». Tu manquerais d’ajouter que tu le plaignais parce que c’était pire qu’un calvaire de vivre avec toi mais tu te résignas. Puis tu ajoutas : « 3]]Désolée, je ne le savais pas, si tu espérais que quelqu’un vienne en particulier… [/b]» Car c’est vrai. Rien de tout ça n’avait été prévu.
Sujet: Re: His greatest dream or ... a nightmare ? FEAT :: Jim T. Reed. Lun 25 Nov 2013 - 21:14
Problem ?
Je la regarde, de dos, observant le panneau. Elle a l’air d’avoir freezé. «... Y’a un problème ?» Elle revient, elle fait une tête bizarre. J’hausse un sourcil, la suivant des yeux. Elle ne s’attendait probablement pas à changer de chambre, elle est peut-être hyper déçue de devoir bouger, et peut-être même qu’elle n’apprécie pas ses nouveaux collocs... Je fronce les sourcils, m’apprêtant à aller voir par moi-même, parce-que là, limite, elle m’inquiète.
« J’ai été déplacée dans ta chambre, Jim »
J’hausse les sourcils, plus surpris par la tête qu’elle fait que par la nouvelle en elle-même. Qu’est-ce qui... c’est moi qui la dérange ? Nan, y’a pas de raison... Fin, on s’entend bien j’vois pas où est le problème... Ah, c’est peut-être Anshu qui lui fait peur ! Ouais, c’est sûrement ça ! Mais y’a rien à craindre, faut que je lui explique qu’il est pas si terrible qu’il veut bien le faire croire... Ou alors, c’est parce-qu’on est qu’entre mecs, ça doit être intimidant d’être la seule fille d’un cabanon avec quatre mecs... Je peux totalement comprendre, je m’apprête à la rassurer sur ce point là, mais elle est plus rapide.
«Désolée, je ne le savais pas, si tu espérais que quelqu’un vienne en particulier… »
Je cligne des yeux, mon cerveau ayant besoin de quelques secondes pour analyser ça tant j’étais à des kilomètres de penser une telle chose. Alors quoi, elle se sent gênée pour ça ? What the... J’peux pas m’empêcher de lâcher un rire, avant de terminer mon gobelet.
«Qu’est-ce que... Bien-sûr que non j’voulais personne en particulier...»
Je fronce les sourcils mais sans me départir de mon sourire, ne comprenant pas vraiment pourquoi elle est si gênée.
«C’est très bien que ce soit toi, ça me pose aucun problème... Ca en posera pas non plus aux gars... Mais si ça te gène, tu peux demander à Mercedes de changer tu sais... ?»
J’pige pas trop, mais bon. Je me lève, ayant constaté qu’elle avait terminé son chocolat chaud. Je fais quelques pas, m’éloignant de la table pour lancer mon gobelet dans la poubelle, et lève de nouveau les yeux vers elle.
«J’te file un coup de main pour déménager tes affaires ? Comme ça j’te montre un peu les deux trois trucs qu’il y a à te montrer chez nous...»
InvitéInvité
Sujet: Re: His greatest dream or ... a nightmare ? FEAT :: Jim T. Reed. Dim 1 Déc 2013 - 13:35
His greatest dream or ... a nightmare ?
Se sentir comme une merde face à celui que tu aimes.
FEAT :: JIM T. REED
Ton cerveau a du beugué ou quelque chose comme ça parce que t’as l’impression que le monde marche au ralentit autour de toi, comme si tu voulais analyser chaque détail, ou capturer chaque image. Simplement parce que tu t’attendais à tout sauf à ça. Personne n’aurait pu prédire un changement si soudain, hormis le fait que tu te trouves dans la même chambre de Jim. Tu te demandes si tu seras toujours aussi crispée à l’idée de faire un faux pas. Si, parce qu’il est là, tu ne seras pas totalement toi-même. Et Tom va terriblement te manquer… C’est Jim qui prit la parole, ce qui te fait sortir de ta torpeur. «Qu’est-ce que... Bien-sûr que non j’voulais personne en particulier...» Il sourit. Il a vraiment un beau sourire. T’as l’impression d’avoir la consistance d’un chamallow. «C’est très bien que ce soit toi, ça me pose aucun problème... Ça en posera pas non plus aux gars... Mais si ça te gène, tu peux demander à Mercedes de changer tu sais... ?» Tu esquisse un sourire timide. Ça fait toujours plaisir. Tu ouvris la bouche, mais la referma vite, n’ayant rien à ajouter. Tu ne veux pas changer pour ça.
Vous vous levez, jetant vos gobelets dans la poubelle la plus proche. Bizarrement, tu marches comme tout le monde. Tu fixes le ciel, pousses un long soupire. ‘Bon aller, c’est pas grave. C’est pas si catastrophique que ça.’ Pas catastrophique ? Nan mais sérieux. Si c’est catastrophique. Tu vas devoir te soucier du moindre de tes mouvements ma grande. Ou te montrer telle que tu l’es vraiment, ça peut être une autre solution, à risque, certes, mais c’est toujours une possibilité à envisager. «J’te file un coup de main pour déménager tes affaires ? Comme ça j’te montre un peu les deux trois trucs qu’il y a à te montrer chez nous...» Tu tournes ta tête vers lui, affiche une mine enjouée, parce que ça te vient tout naturellement. « Avec plaisir, Jim. J’espère que je vais pas trop déranger vos habitudes. » Vous arrivez devant les cabanes, et fébrilement tu pousses la porte qui t’étais si familière.
Tu savoures chaque parcelle de la cabane, et de sa pièce ‘centrale’. Chacun y a mis un peu de personnalité. On voit le manteau à fourrure de Tom que tu trouves de mauvais goût sur un pouffe où Noah aime bien glander. Ta guitare repose sur son pied, et les CDs de Kelya encerclent la chaîne. Posters de Rock. Sacs de sport. Vêtements qui jonchent le sol. Tu avances dans ce déluge de souvenir. Tu remarques que vous n’avez pas encore rangé les coussins de la bataille d’hier. T’avance vers ta zone, et entre fébrilement. Tu sors ta gigantesque valise. Y fourre tout tes vêtements, en prenant soin de ne pas trop les froisser. Ta gorge se noue un peu, alors que de tu décroches certains de tes masques, licorne, dragon, insecte, et que tu extirpes de ton tiroir les différents serre-têtes et visières. Ta bretelle chute une nouvelle fois sur ton épaule, laissant découvrir les trois oiseaux présents sur ta clavicule, la remettant en place vivement.
Tu n’aurais jamais trouvé ça déchirant de ranger toutes affaires, en décrochant les cadres, les posters. Ranger les DVDs, jeux vidéo. Prendre ton sac de cours et y mettre tous tes cahiers. Tes photos. L’une représente Maryne et toi sur un cheval de bois, dans un manège. L’autre en train de manger de la glace à la vanille. Une photo avec tous ceux que tu aimes. Tu marques une pause, sur la photo de groupe de la chambre. Tu déglutis, détourne le regard, et entreprend de ranger ta console de jeu. « Hum… Si tu veux tu peux mettre mes photos dans ce carton. » Tu désignes une boite au pied de ton lit. Un lézard qui t’es inconnu pénètre dans la pièce. Tu fronces les sourcils, car il s’arrête devant toi. Tu le lis attentivement, réprime un sourire. Anshu. Evidemment, tu aurais dû t’y attendre. Tu saisis un papier, [url=pour lui répondre, et écris quelques mots]https://prismver-rpg.forumgratuit.org/t3141p15-viens-la-viens-viens#87611[/url], sans perdre le sourire qui s’affiche sur ton visage. Tu le montres à Jim, puis tu l’accroches sous le ventre de ton lézard, qui file vers l’extérieur.
Lorsque tu fus rendue à ranger ta guitare, un frisson te parcourus l’échine. Calmement, tu la plaças dans ta housse, et prépara l’ampli, tu adressas un sourire entendu à Jim. Il est temps d’aller à la cabane 6. Tu saisis le bloc note et y inscrit soigneusement : 'Vous allez me manquer les gars. Je viendrais squatter régulièrement ♥. '
Sujet: Re: His greatest dream or ... a nightmare ? FEAT :: Jim T. Reed. Sam 14 Déc 2013 - 13:58
welcome home
Les cabanes. J’entre dans la sienne, y découvrant un joyeux bordel. Je me mord la lèvre mais reste silencieux. Moi, je suis maniaque. Genre, très, maniaque. Dans notre piaule, tout est nickel. Pas parce-que je force les autres à ranger, non... Mais parce-que je range tout sans leur demander leur avis. C’est moi qui plie les petites culottes du Prince et qui range la guitare de Jared quand elle traîne sur son lit. De mon côté, c’est toujours nickel. Quand je me prend un café, je lave ma tasse directement après, la sèche et la range. Dans la salle de bain, je plie les serviettes de tout le monde, et rince le verre pour se rincer la bouche. J’suis maniaque au point que mes cours sont triés dans un ordre bien précis, avec des marques pages aux coloris en dégradé. Tout est propre et rangé, dans ma vie. Et je me doute que ça, on ne s’y attend pas, quand on voit le bordel que je fous au quotidien en dehors de ma piaule. C’est l’une des petites choses que seuls mes collocs et amis les plus proches savent. Et Levy s’en rendra très vite compte. Alors inutile de préciser que ce bordel qui m’entoure, là, ça me monte un peu à la tête, et je me retiens de tout ranger. Je replace quand même un cahier droit sur le bureau à côté de moi, et pose le stylo au dessus, de façon parallèle - et ce pendant qu’elle a le dos tourné. J’aperçois furtivement son tatouage lorsque sa bretelle tombe. Trois oiseaux ? Boah, on aura tout le temps de discuter de ce genre de choses dans notre chambre. Lorsqu’elle me demande de ranger ses photos, je m'exécute, prenant celles qu’elle a en main, et celles de la boite, que je ne regarde pas, question d’intimité. Je viens alors près d’elle, m’agenouille sur son lit pour décoller les photos sur le mur, et les rajouter au carton. File alors sous mes yeux le lézard d’Anshu, que je reconnaîtrais entre mille. Je lâche un profond soupir quand je vois qu’il vient pour elle. «... Sacré Anshu. » Je check la pièce, vérifier que je n’ai oublié aucune photo, lorsqu’elle me met sa réponse à Anshu sous les yeux. J’esquisse un sourire, pose les yeux sur elle un instant.
« Fais quand même attention avec lui Levy. Y’a pas grand monde qui peut se permettre ce que je me permet avec Kyo. »
C’est vrai. Je dois être celui qui est le plus familier avec le Prince. Je lui laisse pas le choix, il faut dire. « Il est profondément misogyne, et t’a l’air de me ressembler sur pas mal de points, alors tu pars avec beaucoup de mauvais points avec lui. » Je laisse néanmoins échapper un petit rire rassurant, même si je suis sérieux. Anshu ne lui fera aucun cadeau, je le sais. Elle risque de se sentir mal dans notre piaule à cause de lui. Alors je ferais ce qu’il faut pour quelle s’y sente bien, du moins jusqu’à ce qu’elle craque et demande à changer de cabanon, comme tout nos collocs. Je suis le seul à avoir passé ma scolarité entière à dormir auprès d’Anshu. Un sacré exploit.
Je lui glisse un sourire lorsqu’elle se retourne vers moi. J’ai lu le petit mot qu’elle laissait à ses collocs. Ca me fait un petit pincement au coeur pour elle, en plus en l’embarquant avec moi j’ai l’impression de la capturer... Mais elle a dit qu’elle acceptait et ne voulait pas changer, alors.
En route pour le cabanon 6. Je porte son carton sous un bras, son ampli sous l’autre, tandis qu’elle a sa valise et sa guitare. J’ouvre notre porte, la laisse entrer et referme derrière nous.
C’est propre. C’est parfaitement propre et rangé. «... Je suis un peu maniaque... Mais, vraiment, te prends pas la tête pour ça hein... je t’en voudrais pas si tu fous ton bordel, chacun a ses habitudes. Te sens pas gênée pour ça, vraiment, les autres sont bordéliques aussi. » Je me dirige vers le lit en face du mien, au dessus duquel le mur est COUVERT de photos de soirées, avec à peu près tout Prismver. Y reviennent régulièrement : Morgan, Ashley, Crystal, Maryne... « Voila ton lit. Moi c’est celui là, juste en face, là-bas c’est Anshu, Jared, et au fond Nael. » Je pose le carton et l’ampli aux pieds de son lit. « Concernant nos habitudes... Mmmh, je suppose qu’Anshu t’a déja fais son petit topo sur le LMS... Sinon, moi j’fume à l’intérieur; j’sais pas si tu fume ou pas, mais si c’est pas le cas j’me mettrais à la fenêtre ou dehors, si tu préfères. » Je me passe la main dans les cheveux, balayant la surface de la pièce du regard.
« Mmmh... On voit pas souvent Jared. Nael, on l’voit jamais. Anshu a ses petits rituels quotidiens à heures fixes, et il passe BEAUCOUP de temps dans la salle de bain. Moi j’écoule le café et les bières a vitesse grand V, mais je renouvelle les stocks sans problème. »
Je me dirige vers la cuisine. « Et désolé d’avance si je débarque à poil après ma douche, j’ai tendance à vivre à poil, va falloir que je m’habitue à ce qu’il y ait quelqu’un d’autre qu’Anshu ici haha. J’vais essayer d’pas trop m’déssaper. Sinon, c'est moi qui cuisine, tout le temps. Et je met toujours de la musique, j'espère qu'on a les mêmes goûts.» J’arrive en cuisine, me retourne, m’accoudant sur le comptoir qui sépare la pièce principale de la cuisine. J'y prend la télécommande de la chaine-hifi, met en route mon CD de Dubstep, spéciale compil' Jimmy-Morgan. « Tu bois quelque chose ? Bière, café, chocolat, jus... On a de tout.»
▬ Lix ▬CODE COULEUR : #FF1A48
InvitéInvité
Sujet: Re: His greatest dream or ... a nightmare ? FEAT :: Jim T. Reed. Dim 15 Déc 2013 - 16:25
Le feu, ça brûle. Tu es bien placée pour le savoir. Ce que Jim ne manque pas de te rappeler. Anshu veut jouer. Malheureusement pour lui, tu n’es pas une adversaire facile. Loin de là. Tu aimes la compétition, le jeu. Sourire. Lueur de défi dans ton regard. Anshu n’est pas habitué à ta personne. Il te trouvera probablement trop impulsive, trop médiocre, trop trop trop. Mais il va devoir te supporter, point.
Guitare sur le dos, tu franchis le seuil de la porte de ta cabane. Non. Pas de ta cabane. De ton ancienne cabane. De la cabane de Tom, Noah et Kelya. Ton lit est vide. La femme de ménage va venir mettre des draps propres, comme quand tu es arrivée. Elle va vérifier que tout est en ordre, que rien ne traine. Levy ne sera plus. Tu seras comme…effacée. Ton passage ici, n’aurait presque jamais existé. Les paillettes sont balayées, seules quelques-unes y ont réchappé, se glissant dans les failles du parquet. Les rires en ricochent plus contre les parois couvertes de photos. Les plumes des coussins ont été jetées à la poubelle. Les posters retirés, ne laissant parfois qu’un simple bout de scotch. Le bureau niquel, dépourvu du bordel étudiant, les cahiers, les crayons. Un porte-manteau est vide. Il manque une brosse à dent. Et tout ce qui faisait que tu étais ici, n’est plus visible. Tu marques une pose, te retourne. Les baskets de sport sur le bord de la fenêtre parce qu’elles puent. Sourire nostalgique mêlé de mélancolie. Tu dois repartir. Tu le sais plus que quiconque. Le passé est le passé. On ne peut pas le changer. Il est écrit, gravé. Trop tard. Ton avenir est jouable. Tu n’as qu’à relancer les dés. Alors, relevant avec fierté la tête, tu pris le chemin de ta cabane. La cabane 6. Ton nouveau chez-toi.
Le cabanon est propre et parfaitement rangé. Rien ne traine. Les chaussures sont symétriques. Les CD’s empilés soigneusement. Les lits faits. Les télécommandes parallèles les unes aux autres. Les tasses mises correctement dans le placard. C’est trop pour toi. Tu ne supportes pas vraiment. Tu as envies de froisser une couverture, de laisser une clé sur la table et de mettre un livre oublié dans le fauteuil. On a l’impression que… Personne ne vit ici. Que tout est trop bien mis. Que la femme de ménage est passée tout remettre en ordre. Non, tu ne te sens pas bien. Nausée. Inspiration. Ow. Tout va bien. Ce n’est rien, tu vas apporter de la vie à cet endroit. Et tu ne vas laisser ce plaisir à Anshu de quitter la cabane. Calme. «... Je suis un peu maniaque... Mais, vraiment, te prends pas la tête pour ça hein... je t’en voudrais pas si tu fous ton bordel, chacun a ses habitudes. Te sens pas gênée pour ça, vraiment, les autres sont bordéliques aussi. » Sans blague ? Un peu maniaque ? Non, là c’est hypra maniaque. Aucune trace de doigt sur le carreau, de crayon qui traine sur les bureaux ou de sac délaissé au hasard. Tes doigts se crispent autour de la poignée de ta valise. Tu ne vas pas faire de mauvaise figure devant lui tout de même.
Il te montre ton lit, et tu esquisses un léger sourire. Ici tu vas pouvoir t’approprier les lieux. Y mettre des photos et des gommettes. Faire un joli tag sur une feuille de papier, l’accrocher au mur. « Mmmh... On voit pas souvent Jared. Nael, on l’voit jamais. Anshu a ses petits rituels quotidiens à heures fixes, et il passe BEAUCOUP de temps dans la salle de bain. Moi j’écoule le café et les bières a vitesse grand V, mais je renouvelle les stocks sans problème. » Tu hoches la tête, et tandis qu’il s’éclipsait dans la cuisine, tu commenças par accrocher tes photos. Partout partout. Tu disposes tes cahiers sur ton bureau. Glisse une bombe à chantilly dans le frigo. Sort un masque, le suspends au mur.
« Et désolé d’avance si je débarque à poil après ma douche, j’ai tendance à vivre à poil, va falloir que je m’habitue à ce qu’il y ait quelqu’un d’autre qu’Anshu ici haha. J’vais essayer d’pas trop m’déssaper. Sinon, c'est moi qui cuisine, tout le temps. Et je met toujours de la musique, j'espère qu'on a les mêmes goûts.» GLUPS. Ow merde. Non ça, ça va être impossible. Tu vas pas pouvoir tenir. Tu vas te sentir gênée. Horriblement gênée. Ça va t’être impossible, enfin, NON. NON. Tu baisses la tête et rougis légèrement. Par contre, pour la cuisine, tu es une vraie gourde dans ce domaine. Contente que quelqu’un va faire autre chose que des pâtes à réchauffer. Il commence à te parler de musique. Là, vous allez vous entendre. C’est clair. « Tu bois quelque chose ? Bière, café, chocolat, jus... On a de tout.» Tu as la gorge sèche, et c’est maintenant que tu t’en rends compte. Tu dis d’un ton enjoué « Tu sais, si j’ai une guitare, c’est que la musique et moi, c’est le grand amour. J’écoute de tout, et sinon baaaah… J’veux bien un bon café ! » Oui, tu vas avoir besoin de caféine pour tenir le coup. Tout ça tandis que la nuit tombe calmement sur le pensionnat.
HRP :: On peut commencer ton idée si tu veux du style ‘Cauchemar etc …’
Sujet: Re: His greatest dream or ... a nightmare ? FEAT :: Jim T. Reed. Dim 15 Déc 2013 - 17:07
laugh
« Moi j’ai laissé tomber la guitare au bout d’une heure. C’pas fait pour moi. J’suis pas fais pour jouer de la musique, j’suis plus danse. »
Faut dire que je passe ma vie à danser au milieu du campus, alors y'a de grandes chances que tout le monde soit déja au courant de ce détail. Distraitement, je glisse une capsule dans la machine à café Nespresso. Ici, elle pourra remarquer qu’on est bien mieux équipés que dans les autres cabanes. On a l’écran plat, les dernières consoles de jeu, la Nespresso... là où les autres cabanes n’ont que du matos bas de gamme. Les raisons ? Un Prince vit ici, alors il exige. Et moi, j’suis pété de thunes à plus savoir quoi en faire, alors je répond à ses petits caprices. Quand aux consoles de jeu, c’est surtout pour Morgan, vu qu’il vivait déja la moitié du temps ici, et que désormais il risque d’y vivre H24...
La machine chauffe, je fais couler le premier café, puis un second pour moi. Je les pose tout deux sur le comptoir, avec une cuillère pour elle si besoin, et la boite à sucres. Je pose mon regard sur elle alors qu’elle accroche ses photos, et souris. J’aurai franchement pu tomber sur pire. Un asocial, une coincée... Non, là c’est la meilleure amie de Maryne, alors on a de belles soirées en perspective, que ce soit entre nous ou avec les potes.
« Mmh, viens faut que j’te montre un truc aussi. »
Et je contourne le comptoir, passant devant elle pour aller à la salle de bain. Vérifiant qu’elle m’a bien suivi, j’ouvre la portière de la douche et me penche à l’intérieur pour en attraper le pommeau.
« Faut que tu fasse gaffe à un truc, viens voir, approches toi... »
Je fais mine de lui montrer quelque chose sur le pommeau, jusqu’à ce qu’elle se penche suffisamment avec moi à l’intérieur de la douche. Alors, j’allume l’eau tiède à fond, pommeau droit sur elle, et éclate de rire en l’entendant hurler, l’aspergeant d’eau de la tête aux pieds avant de fermer l’eau et me barrer en courant hors de la salle de bain, échappant à d’éventuelles représailles. Y’a de l’eau partout, et j’ai failli me casser la gueule au passage, mais je pouffe de rire, me maintenant à bonne distance de la salle de bain, histoire de. Et quand elle sort, j’éclate de rire devant sa tête.
« Bienvenue chez nouuuuuus ! Krr krr... »
Arf, merde, débardeur blanc trempé, on voit tout à travers. Je détourne les yeux, rieur, revenant dans la cuisine pour boire une gorgée de café. Mmmmh, est-ce qu’elle va répliquer ? Au cas ou, je lui jette quand même des coups d’oeil méfiants, sourire goguenard aux lèvres.
▬ Lix ▬CODE COULEUR : #FF1A48
InvitéInvité
Sujet: Re: His greatest dream or ... a nightmare ? FEAT :: Jim T. Reed. Dim 15 Déc 2013 - 19:41
« Moi j’ai laissé tomber la guitare au bout d’une heure. C’pas fait pour moi. J’suis pas fais pour jouer de la musique, j’suis plus danse. » Tu souries. La danse… Tu n’as jamais forcément aimé ça, tu es plus du style à sauter partout comme une grosse tarée. Alors que la machine chauffait – une machine haute game pour Sir Anshu qui m’avait certifié qu’il ne buvait pas de café, tu finissais d’exposer toutes tes affaires, ranger tes fringues et accessoires, tu t’étirais longuement. Jim t’invita à venir dans la salle de bain. « Mmh, viens faut que j’te montre un truc aussi. » Tu haussas les épaules : après tout, si Monsieur Anshu avait installé une douche hyper sophistiquée, ça ne t’aurais pas étonnée. Il t’invita près du bac à douche et te dis : « Faut que tu fasse gaffe à un truc, viens voir, approches toi... » Il te désigna le pommeau, tu approchas ton visage et ta première pensée pour la suite fut :
OH MON DIEU JE VAIS LE TUER. Un gigantesque jet d’eau t’aspergea la figure, te mouillant de la tête au pied, plaquant ton débardeur rose pastel sur ta poitrine, laissant découvrir une petite lingerie de dentelles. Il n’a pas osé. Enfin, si, justement, c’est bien là le problème. De l’eau partout dans la salle d’eau. Anshu va faire une crise cardiaque. Il s’enfuit à toutes jambes, manquant de se ramasser au passage, tandis que tu avais un regard fixe et ébahi. Il était mort de rire.
Alors que tu sortais de la pièce, trempée, il dit, secoué de spasmes : « Bienvenue chez nouuuuuus ! Krr krr... » Tu le pointas du doigt : « Alors toi, je te conseille vivement de ne pas t’endormir avant moi ! » Tu saisis une serviette t’épongeant le visage, tandis qu’il avait toujours un sourire en coin. Alors qu’il se rendait dans la salle de bain nettoyer le sol, probablement, ton regard devint vengeur. Rapidement, tu saisis ketchup, mayonnaise, moutarde, chantilly, sauce soja, curry, sel et poivre. Ah pas de loup, tu vidas le tout sous la couette du lit de Jim, puis la remis soigneusement. Tu te dirigeas vers des baskets nike. Mmmmh… Que vas-tu pouvoir faire ? Rapide coup d’œil dans la cuisine, tu attrapas la farine, en vidas proprement dedans, de même avec du café. Satisfaite, tu t’enroulas dans ta serviette, te changeant rapidement. Justement, Jim revenait « Regarde pas, j’te préviens ! » Tu savais qu’il ne le ferait pas, mais tu fis une mine vexée, comme si ce qu’il t’avait fait avait la quelconque importance. Loin de là ! Il dut s’en rendre compte, car tu crus apercevoir un sourire rieur sur son visage. Tu enfilas un débardeur, et un bas de pyjama. Tasse de café. Tu te glissas dans ton lit, prête. Et alors que tu le sirotais doucement, tu attendis avec impatience ce qui allait suivre…
Sujet: Re: His greatest dream or ... a nightmare ? FEAT :: Jim T. Reed. Lun 16 Déc 2013 - 21:57
What the.
« Alors toi, je te conseille vivement de ne pas t’endormir avant moi ! »
J’hausse un sourcil, taquin, finissant mon café. « Tu parles au Roi de la Fête. Le Roi de la Fête ne dort jamais. » Et pouffant de rire face à mes propres conneries, je lui adresse un clin d’oeil et vais dans la salle de bain.
« J’vais sécher ça, si Anshu tombe à cause de moi il va me bannir de la cabane et tu vas devoir vivre en tête à tête avec lui. Et j’ai peur que tu y survive pas. » Taquin, parce-que je sais que c’est une forte tête, et qu’elle est prête à en découdre avec Anshu. Malheureusement je sais qu’elle n’a aucune chance.
Serpillière sous le pied, je nettoie, essuie, m’assure que ça ne glisse plus. Et quand je reviens, elle me dit de pas regarder - j’ai à peine eu le temps de voir qu’elle avait l’air nue sous une serviette enroulée autour de son corps - je lève les mains en signe d’innocence et pivote vers la cuisine, dos à elle. Je saisie ma tasse, la lave, la sèche, la range. J’ai tendance à siffler mes cafés beaucoup trop vite, c’est vraiment pas la boisson que je vais savourer.
Bon, et comme d’habitude, envie de cloper. Je me dirige vers l’entrée de la cabane, là où ma veste est suspendue au porte-manteaux, près des chaussures. Je baisse la tête, envoyant ma main fouiller ma poche à la recherche de mon tabac et de mes feuilles. Alors, je plisse les yeux, fronce le nez. Je saisie mes cigarettes, jetant les petits paquets sur mon lit et me penche en avant, scrutant mes vieilles Nike. Qu’est-ce que... La semelle est sensée être rouge, pas blanche, y’a quoi là ? Je passe mon doigt à l’intérieur. ... De la poudre. What ? Ca a pas la texture de ce que je pense, et ça fait un moment que j’ai pas sniffé, puis merde, qu’est-ce que ça fouttrai dans mes pompes ?
« ... What the hell... »
Chaussure retournée, je vois la poudre tomber sur le tapis. Et y’a des grains noirs aussi. Non... What the... De la farine et du café ?! Je détourne les yeux sur le mur, yeux plissés, réflechissant à la dernière fête que j’ai fais avec ces chaussures; parce-qu’y’a qu’en étant vraiment MORT que j’aurai pu me retrouver avec ça. J’tourne finalement mon attention sur Levy, sans comprendre, jusqu’à ce que je la vois pouffer de rire.
... « Whaaaaat seriously ? » Je me mord la lèvre, pouffant de rire et saisit les deux chaussures, me redressant debout. Je passe ma langue sur mes dents, m’approchant d’elle. « Alors toi. » Je m’agenouille sur le bord de son lit, et secoue mes chaussures sur elle, à l’envers, alors qu’elle se débat, essayant de me pousser et de se protéger. Mais la farine tombe partout, son café se renverse, et moi je lutte pour que tout tombe bien sur elle; un tel bordel que je finis affalé sur elle, avec de la farine PARTOUT sur nous. Je balance mes chaussures, laissant tomber ma tête en arrière, riant alors que je suis toujours vautré sur elle, sur le dos. Puis je tousse, la farine volant un peu partout autour de nous.
▬ Lix ▬CODE COULEUR : #FF1A48
InvitéInvité
Sujet: Re: His greatest dream or ... a nightmare ? FEAT :: Jim T. Reed. Mar 17 Déc 2013 - 18:18
Alors que tu sirotes doucement ton café, tu observes avec amusement la scène. Jim, qui avait quelques secondes avant la serpillère à la main, se trouvait maintenant à proximité des chaussures Nike. Tu avais pris soin d'éviter de saboter ses pompes favorites genre ses belles boots rouges, ou bien la dernière de ses paires qui doit coûter environ le prix de toutes tes affaires rassemblées, car faut se l'avouer, les moyen de Jim sont largement au-dessus des tiens. Passons. Jim est donc là, en train de fouiller dans les poches de son blouson, à la recherche de clopes et de feu. Tout ce que tu sais par la suite, c'est qu'après avoir balancé le tout sur son lit , il s'est retrouvé sur toi, en train de dégueulasser à son tour le lieu ta literie, tes fringues, et au passage le sol parce que c'est plus drôle. Alors revenons en arrière, parce que ça m'étonnerait que tout le monde ait bien compris.
Jim a donc découvert la duperie, et tu crois qu'il a mis un bon moment à comprendre ce qu'il s'était vraiment passé. Que c'était vraiment toi. Que tu était l'unique coupable. Alors que tu te mordais la lèvre inférieure en te retenant de rire, tu te laissas aller, te tordant de rire sur ton lit. "Whaaaaaaat seriously ?" "Alors toi." La suite, tu ne l'avais juste pas prévue. Il ramassa les deux baskets, sourire rieur aux lèvres, s'approchant de toi. Tu articulas doucement : "N'y pense même pas." Mais il continuait d'avancer, et la distance qui vous séparait ne faisait que se réduire, et ici, je parle bien de la distance de sécurité.
Lorsqu'il était parvenu à genoux sur ta couette, tu poussas un "Non, NON JIM.", qui fut inutile car il secouait déjà les chaussures, déversant tout ce qu'il pouvait sur toi, s'en foutant partout au passage, et alors qu'au milieu des rires et de tes tentatives vaines de protection ou d'une quelconque évasion, vous renversez ton café, mais heureusement pour vous, il était déjà a moitié vide et le bras de Jim a envoyé valser le peu de liquide sur le sol. Et la tasse avec.
Tous deux tordus d'un fou rire, vous vous laissez tomber pour mort sur la couchette, secoués de spasmes. Tu rampas sur le sol, te relevant avec peine tellement ta crise était immense. Lui était toujours là, sur t'es couvertures. Saisissant rapidement ton gel douche, tu le tiras hors de ce lieu qui t'es sacré, puis d'un air de victoire, vida la moitié du produit sur le torse et le pantalon de Jim, après avoir pris soin de caler tes genoux sur ses bras. Mais c'est pas avec ta force minable que tu va vaincre un mec. Surtout ce mec là, si vous voyez ce que je ce que veux dire. Alors tu t'échappas à toute vitesse, débarrassant le plancher au plus vite, craignant la moindre récidive. Tu venais de faire une douche à ta manière, un douche mêlée de farine et de café, parfum fleurs de manoï s'il vous plaît.