Sujet 602, adaptation en cours. Ton caractère a été cerné, à présent je vais te manipuler.

ÂGE 17 ans CLASSE A ANNÉE 6e année POUVOIR Rêve Eveillé NATIONALITÉ Américaine

POWER AND CONTROL

Ce pouvoir, je le peaufine depuis que je suis petite. Naturellement, je le contrôle à merveille, à quelques détails près. Vous, par contre, ferez-vous la différence entre le réel et l'irréel ? J'en doute. Je ne préviens pas. Je vous plonge dans un "monde" différent, une situation irréelle très prenante quand je le souhaite. Vous vous croyez encore saints d'esprits, mais que diriez-vous si vous étiez au courant du bordel monstrueux que j'inflige à votre esprit ? En une fraction de seconde, votre vue se voile d'un filtre légèrement grisâtre et vous voyez quelque chose que je vous transmets par la pensée, et uniquement ce que JE veux vous faire voir. Physiquement vous semblez en forme, vous pouvez sourire lorsqu'on vous parle, vous pouvez parler mais je ne vous promets pas que cela sera cohérent, vous ne vous rendez même plus compte que je touche une partie de votre corps. Tout simplement parce que le dialogue qui se déroulera dans votre tête se répercutera dans la réalité. Quelqu'un vous approche dans votre "rêve", vous lui répondez le plus normalement du monde "dégage" et la personne qui est véritablement en face de vous ne comprend plus rien. Vous pouvez vous mettre des personnes à dos juste à cause de moi, dommage non ? Intéressant, je dirais plutôt. Il ne faut pas que je quitte le contact brutalement, sinon le rêve se rompt quasi-instantanément. Si je quitte le contact lentement, en vous réhabituant à votre environnement normal tout se passe à merveille et vous reprenez vos esprits.

Ce pouvoir a quelques contraintes. Malgré le fait que je sache l'utiliser parfaitement sans aucun accro, sauf esprits forts à qui je m'attaque - vous savez, les gens qui combattent l'illusion grâce à leur instinct ? - il a ses limites. Je travaille en ce moment-même sur la durée de ce pouvoir. Actuellement je peux faire durer cette illusion une dizaine de minutes, pas plus sauf en me concentrant à fond - et encore, plus je me concentre sur ma tâche et plus celle-ci est importante, plus ma vision se floute : j'ai quelques vertiges et si l'action est trop longue je tombe raide sur le sol, inconsciente. Il faut y faire attention. J'ai mon énergie et je me dois de la préserver. En créant dix minutes d'illusion la plus totale, je peux recommencer l'opération trois fois dans une journée, le tout espacé d'une bonne heure. Après cela, je n'ai plus assez d'énergie et je peux vous transmettre que des bribes de rêves étranges et inintéressantes, mais utiles dans certains cas. Un flash quelconque peut vous mettre dans le doute. Cependant cela m'épuise véritablement si je l'utilise trop. Ne vous en faites pas, j'y travaille et je serai un jour capable de vous faire passer une journée entière dans un univers différent et totalement inversé. Le chaos dans votre tête. Ensuite, ce "rêve" ne peut se dérouler que sur dix mètres au maximum, plus la distance est importante plus les objets/personnes et autres choses diverses deviennent floues.

  TO BE SOMEONE TO BE HUMAN

Bienvenue dans ma tête -sa tête !-. Je vous présente ma conscience -bonjour-. On pourrait me prendre pour une folle qui entend des voix, que c'est drôle... C'est exactement le cas. J'entends des voix, enfin, la voix de ma conscience. Elle est tellement différente de moi-même. Il y a moi, mes pensées, et cette conscience. Je pourrais très bien m'en passer. Commençons.

En premier lieu visitons les moindres recoins de mon esprit... -tu es- Tais-toi je parle. Excusez-moi, prenez l'habitude de m'entendre lui parler et m'énerver toute seule, elle me rend cinglée. J'ai mes propres phobies, mes propres peurs comme tout le monde mais ne le montrera jamais. J'affronte les choses comme elles viennent, je ne cherche jamais à comprendre le pourquoi du comment : j'agis un point c'est tout. Je n'ai honte de rien, je fais ce que je veux quand je le veux. Taguer le visage de quelqu'un quand il me parle de politique, qu'est-ce qui m'en empêche ? Je démarre quelquefois au quart de tour. J'ai le sang chaud, je suis vive d'esprit, c'est ce qui me rends franche et directe. Je ne passe pas par quatre chemins et ose toutes paroles traversant mon esprit. Enfin ça, c'est la partie cool.

Pour me connaître il faut ôter chacun de mes masques, un par un. Certains pensent que c'est un de mes pouvoirs et ils sont loin du compte... Cette histoire de masques est simple. Je m’adapte à tous vos caractères, toutes vos réactions et fait en sorte de vous plaire. Mes pensées sont loin de correspondre à mes actes et diverses expressions faciales. Pour moi, vous tous ici présents, vous n’êtes rien. Vous ne m’inspirez rien, sauf quelques exceptions. Je vous hais et je n’ai aucune confiance en vous tant que vous ne vous rangez pas de mon côté et que vous ne me connaissez pas sous ma véritable apparence. Pourtant, que vous soyez doux et gentils, froids et cruels, vifs et incontrôlables, de vraies piles électriques… Je m’adapte. Je suis vous. Vous tous. Mon véritable caractère est introuvable, sauf si vous avez le niveau requis pour l’atteindre. Vous m’aimerez, me détesterez quand je le voudrai. Un point c’est tout. Je tire les ficelles, et vous n’êtes que des marionnettes sans vie, sans aucune infime importance. J’aime mener la danse… Ma discrétion est un très bon atout. Tout comme ma ruse et mon sens inné pour dépasser toutes les limites. Si par malheur je n’obtiens pas ce que je veux de vous, de toi, ou encore de toi… Je passe à la vitesse supérieure : la manière forte. Si je dois utiliser mon illusion sur toi je le ferai. J’irai jusqu'au sédatif dans le verre d’eau pour te séquestrer s’il le faut, voir quelque chose de beaucoup plus fort, plus… Dangereux.

Celui qui percera mes multiples facettes devra supporter une jeune fille se servant des autres comme bon lui semble et sans aucun autre but, à part les faire souffrir après avoir tissé de pseudo liens d’amitié avec eux. Je suis égoïste, sauf quand je veux faire bonne impression -parce que, encore une fois, elle "doit" parvenir à ses fins-. Ah et, ne venez pas me chercher quelques noises. Je suis maligne, je manipule mais n'allez pas croire que je vais chercher à manipuler chaque personne qui passe dans mon champs de vision. Le premier qui me cherche, il me trouve. Pas de pitié, laissez-moi en paix si vous n'êtes pas sur la liste de gens à croquer. -Naaan c'est pas comme si t'étais un peu sadique sur les bords ! Bosse tout de même ton imagination, reste pas sur de futiles banalités meurtrières. -

Solitaire, oui. Enfin, normal quand on voit mon réel visage. Je peux passer d’un air blasé quand je suis seule à un grand sourire ne laissant passer aucune émotion négative à travers le masque quand quelqu'un me salue, si quelqu'un me salue d’ailleurs. Ce qui est très probable. Je viens d’arriver, et pourtant les gens sont charmés directement rien qu’en me voyant - merci le pouvoir. Et pourtant, je suis juste une belle pétasse narcissique sur les bords, égoïste et tout ce qui va avec. Ah, et je sombre dans l’alcool depuis deux ans, enfin je "sombre", non, mais je bois et c'est tout. Côté luxure, j’en manque pas non plus. J’aime séduire la gente masculine - ou féminine, d’ailleurs - pour leur briser le cœur juste après. Je me fous littéralement de vos sentiments, à vous. C’est moi qui importe, un point c’est tout. Alors ? Qui veut connaître une fille perturbée manipulatrice à un nombre infini de facettes afin de plaire à n’importe qui ? Tout est question d’illusion. Que serai-je pour toi… Froide, dramatique, romantique, envoûtante, enjouée ? Tout dépend de ton propre caractère.

-Tu es pourtant très fragile à l’intérieur. Tu sais que tu fais du mal aux autres et tu veux paraître forte, ne rien montrer et tu y arrives à merveilles, cependant ce n’est pas ce que tu penses. Tu veux pouvoir, toi aussi, être comme les gens bienveillants, heureux et bien-aimés. Mais tu es une belle sorcière que personne ne pourra jamais aimer pour ce qu’elle est vraiment. Tu t’en veux, tu culpabilises souvent et il t’arrives de pleurer dans ton coin. Mais encore une fois c’est une question d’égoïsme. Quand les gens se rendent compte de qui tu es ils te rejettent et tu n’as pas ce que tu veux, c’est uniquement pour cela que tu te sens mal. L’autre chose qui peut te faire pleurer est ton passé, mais jamais tu ne pleurerais en public. Jamais. Plutôt mourir, c’est ça ? Va crever. Tes seuls amis seront ceux qui accepteront ton vrai visage, et ceux qui sauront placer un peu de compassion dans ton cœur noirci par l'alcool et autres choses ignobles. Question amour tu es difficile. Le seul et unique homme qui t’a intéressé tu l’as manipulé, puis évité. Tu as peur des sentiments, je crois. Quand il a enfin daigné se rapprocher de toi, tu t’es laissé emportée par ton extrême jalousie, tu l’as giflé. Tu l’as poussé à bout, il a craqué et t’a fait du mal, tu t’es servie de cela comme prétexte pour couper les ponts. Intelligente. Bien évidemment, tu n’en fais qu’à ta tête. Ce qui importe, c’est ce que tu veux. -

Merci de rajouter ces quelques points totalement inintéressants. Tu sers tellement, dans la vie, toi. Ah oui, je suis ironique aussi. Conscience ? Tu as oublié de préciser que j'ai un côté tendre. Je montre de la tendresse envers les choses, les gens et les animaux qui m'intéressent, à qui je donne un minimum d'importance comme mon chat chéri, Now - que j'ai d'ailleurs emporté avec moi, je le planque quelque part dans ma chambre m'voyez -. Je suis protectrice avec ces choses-là, peu de gens entrent dans cette catégorie. Dans cette académie la liste est vide, pour l'instant. Maintenant ferme-la.

YOU LOOK LIKE SHAKIRA

Pour commencer, Amy est appelée "la Verte", ou "Cetelem" par les plus idiots. Cela vous donne déjà un bon aperçu. Effectivement, Amy a les cheveux courts ou mi-longs, à vous de voir, verts. Comme vous l'aurez sans doute deviné, elle avait choisi de se les teindre en cette couleur vers ses quatorze ans. Amy a les yeux verts, de nature cette fois-ci, elle est très pâle et s'est fait tatouer quatre losanges au-dessus de son œil gauche, du plus petit au plus grand, et d'autres encore plus petits en dessous du même œil. Elle mesure un mètre soixante-huit et pèse quarante-trois kilos pour les plus curieux. Sa garde robe est constituée choses diverses et variées... Porter de la couleur ne la dérange aucunement, elle aime associer plusieurs accessoires étranges - casquettes, lunettes, fleurs-pinces-je-ne-sais-pas-trop-comment-appeler-cela, etc - à ses tenues. En guise de bas, elle préfère porter des shorts noirs également, mais enfile toujours ses high socks qu'elle peut accrocher à ses shorts quand il fait froid. Elle peut également porter des jeans, mais c'est plus rare. Elle n'est pas du tout du genre frileuse il faut l'avouer. Elle se fout de ce que vous pensez de son apparence, mais préfère être présentable pour elle-même. Elle compte garder l'uniforme à Prismver. « Je pense que t'as fais le tour, bon maintenant t'arrêtes de me mater. Sale porc, va. »

I WRITE SINS NOT TRAGEDIES

Non, désolée mais je ne dirai pas un mot là-dessus.

-Moi oui. Entrez dans un long moment de bad. Enfant délaissée, adolescente survoltée et jeune fille transformée. Bon d'accord pas tellement, elle a décidé de devenir ainsi mais son géniteur l'a aidée dans cette voie il faut dire. Sa mère a accouché à dix-sept ans. Elle ne voulait pas de son enfant, et elle l’a gardé. Son père lui avait le sang chaud et ne prenait jamais le temps de réfléchir, ses pulsions l’emportaient dans tout et n’importe quoi. C’est ce qui a causé la mort de sa mère, accident de voiture. Il était ivre et pourtant ne conduisait pas, il a donné un coup dans le tibia à Ally en s'énervant, elle s’est courbée à cause de la douleur et s’est cognée la tête sur le volant. La voiture est partie en vrille, seul son père a survécu. Son père, son géniteur, ou tout simplement N. Elle l’appelle N. Amy avait dix ans quand sa mère est morte. Son géniteur a bien sûr été convoqué dans une gendarmerie, mais ils l'ont relâché et elle était trop jeune pour comprendre pourquoi. Ce sont des choses qui arrive, lui a-t-il dit.

Son père l’a “élevée”. Ou plutôt, laissée de côté. Elle s’est débrouillée seule pour la plupart des choses. Son père fumait, buvait… La totale, vous savez. Très bon exemple pour une enfant. Lors des soirées, des fêtes, elle allait piquer les bouteilles presque vides des amis que N avait invité. Quand elle entra au collège, ce ne fut que pire. Elle habitait en banlieue, les racailles grouillaient et squattaient tous les coins de rue. Une cité, littéralement. Ses “amies” l’ont influencée - car oui, elle était très influençable à cette époque - et elle a commencé la drogue. C’était soft, puis cela s'est atténué au fil des ans : aujourd'hui elle ne se drogue plus. La pauvre faisait de multiples malaises rien qu’en cours. D’autres gens se fichaient d’elle, de son accoutrement, de sa vie. Elle n’y prêtait même plus attention. Elle ne voyait rien. Fumer non, jamais. Elle n’aime pas ça. Amy trouve que ça fait “trop banal” ou encore “inutile, pas stimulant, aucune adrénaline”. Elle a dû en tirer une ou deux.

Son pouvoir s'est manifesté à ses onze ans et elle s'amusait à s'entraîner sur son père, lui faire piquer des crises de folie. Enfin, ce n'était rien. Le début, donc bien évidemment ce n'était que quelques bricoles mais son géniteur n'en pouvait plus. Cette petite s'amusait à lui faire croire qu'il saisissait un objet (un stylo par exemple) et qu'il s'en servait normalement, alors que ce n'était qu'un vase. Cela ne durait que quelques secondes mais plusieurs fois par semaines. Il s'en ai rapidement rendu compte et n'a pas supporté. Elle était le sujet 602 à ses yeux - oui comme les cobayes de labo'-, c'était le nom qu'il lui avait donné et celui qu'il utilisait même devant sa famille, devant ses amis. N voulait lui rendre la vie infernale et il avait trouvé un moyen de la faire passer pour un rat de laboratoire, elle était ignorée mais rabaissée, littéralement. Il l'insultait de folle et de sorcière, enfin beaucoup de surnoms qu'elle haïssait plus que tout. N la traitait de plus en plus comme une moins que rien, elle n'aurait jamais dû se servir du peu de ce qu'il paraissait de son "pouvoir". Elle détestait N, elle l'a détesté plus encore.

Elle a commencé à fuguer à l’âge de quinze ans comme la plupart des adolescents "rebelles", se disent-ils. Quelques fugues, quelquefois… Pourquoi ? Pour se prendre des pains dans la tête en rentrant ? Non. N la voyait rentrer, détournait le regard et se concentrait de nouveau sur son match de football. Voyant que son père n’avait rien à faire de sa propre fille, elle dérivait. Comme je vous l’ai dit, l’alcool était son centre d’intérêt. Les cours, elle les suivait pourtant. Elle savait que sans ça, elle ne pourrait pas quitter pour de bon sa foutue baraque. Elle était douée, car elle était cultivée. Tout l’intéressait, elle se renseignait toujours quand elle avait du temps libre sur l’ordinateur portable de N. Vraiment douée, en tête de classe et tout ce qu'il s'en suit.

Elle a malheureusement hérité du côté “luxure” de son père. Depuis ses quinze ans, elle aime séduire. Elle y a pensé, à se faire de l’argent facilement. Mais l’idée lui est vite passée rien qu’en apercevant des filles du genre, du coin de l’œil. Elle a décidé que si jamais elle voudrait avoir quelque chose, elle l’aurait. Elle a apprit la manipulation, à se créer des masques seule. Les gènes jouent, mais tout est fait par Amy. Voilà comment créer une parfaite connasse. Jamais elle ne changera. Elle a perdu toute confiance, en tout être. Elle ne peut s’ouvrir qu’aux gens qui l’acceptent telle qu’elle est réellement, veut se montrer forte…-

Arrête-toi là, on a compris. -Tu pleures ?- Non. Tais-toi maintenant. Je dois aller poser mes valises. Oui, je viens tout juste d’arriver à Prismver. Mon père a voulu se “débarrasser” de moi depuis qu’il a apprit pour mes pouvoirs. J’ai enfin quitté cet endroit. Maintenant, je vais m’acharner sur vous tous. Je vais jouer avec mes nouvelles marionnettes. Et je vais améliorer mon pouvoir. Qui pour m'aider à devenir équilibrée ?