Sujet: I'mma give you the world | Zelda Mer 22 Oct 2014 - 18:04
I'll do anything for you to see you smile
Les choses empiraient. Un peu plus à chaque fois. Narcisse ressentait une espèce de solitude permanente que même les caresses humaines ne pouvait apaiser. Lorsqu'il se regardait dans le miroir le matin, Narcisse avait envie de vomir. Il se trouvait laid. Tellement laid. Il se dégoûtait. C'était pas son apparence le problème. Même s'il était légèrement négligé ces derniers temps, Narcisse était toujours beau. Ca ne changerait pas. Non. Il y avait quelque chose de plus profond, de caché sous les centimètres de peau, de muscles et de graisse. Une saleté tenace, une infection qui grandissait. Anshu avait réussi à apaiser la chose ne serait-ce qu'un instant, mais maintenant ce n'était plus suffisant. Il avait essayé Narcisse, de se perdre dans leurs baisers, leurs étreintes factices, oublier la réalité. Il avait dansé Narcisse, toute la nuit, pour retrouver sa gloire passée. Sans réel succès. Narcisse devenait un déchet. Ambulant, dans les couloirs, cravate dorée autour du cou, il a l'impression d'être un chien qu'on va bientôt piquer, trop encombrant, trop demandeur d'attention. Il la sent, l'odeur de la fourrière. Et putain ce que ça le fait flipper. Trois coups tapés, Narcisse n'attend pas de réponse, il ouvre la porte de la cabane et se glisse à l'intérieur.
« Hadès ? T'es là ? »
Pourquoi lui ? Qui sait. Peut être que Narcisse voulait ressentir un peu d'amour. Même artificiel les sentiments d'Hadès avaient un aspect d'effet réparateur sur son cœur. Le jeune homme se demandait parfois comment le A le verrait une fois la magie levée. Enfin qu'importe. Nerveux, il passe une main dans ses cheveux pour les plaquer en arrière. Pas de réponse. Il continue jusqu'à la première chambre. Celle de Zelda. Ils sont sûrement dedans. Alors Narcisse pousse la porte, entre. Elle est là, seule pour une fois. Un sourire sincère se dessine sur le visage du jeune homme et il s'avance vers elle. « Hey petite Reine, je dérange pas ? Je cherchais Hadès mais c'est encore mieux si je tombe sur toi. »
Voix enjôleuse, Narcisse ne la quitte pas des yeux. Elle est importante. Essentielle. Sa rédemption. Et doucement il s'assoit sur le sol, le cœur moins tiraillé. Il est sincère Narcisse. Pour une fois. Vraiment. Son masque de porcelaine se fissure un peu plus chaque jour, dévoilant un semblant d'humanité en compétition avec le monstre infâme qu'il devient.
Sujet: Re: I'mma give you the world | Zelda Mer 22 Oct 2014 - 21:42
when the night is cold and you feel like no one knows what is like to be the only one burried in this whole ▬ ft. narcisse
steady damage cross the line
Zelda, elle était un peu perdue depuis quelques temps. Une sociabilisation précaire, la solitude qui devenait de plus en plus insupportable. Ses crises étaient plus violentes, mais surtout plus fréquentes. Ce petit corps secoué de spasmes, ces larmes amères, cette peur omniprésente. Et faible, faible, faible. Elle était toujours plus faible, la petite poupée désarticulée. Les médicaments n'suffisaient plus à la détendre, seule la présence d'Hadès la rassurait. Ce pilier principal, avec lequelle elle voulait finir sa misérable existence. Ce gringalet brun, qui s'absentait trop souvent pour elle. Elle ne disait rien, elle souriait. Elle le laissait partir, elle s'endormait dans ses bras et se réveillait dans un lit glacé, au milieu de la nuit.
La nuit, son pire cauchemar. Le noir qui l'englobait, ses pires frayeurs resurgissant dans son esprit pour torturer un peu plus cette âme déjà brisée. Zelda était pitoyable, Zelda n'était plus qu'une loque. Et elle sombrait doucement, sans même tenter de respirer, de remonter à la surface. Une noyade métaphorique, un dernier soupir et toute cette douleur disparaîtrait. Pourtant, la mort ne l'avait jamais tentée, aussi traumatisée soit-elle. Parce qu'elle avait Nii, parce qu'elle était libre. Parce qu'elle voulait qu'il la complimente, parce qu'elle voulait le faire sourire, sentir ses caresses dans ses cheveux. Parce qu'elle aimait bien vivre, des fois.
Assise au milieu du matelas froid, elle attendait patiemment le retour de son frère, quelques boîtes de cachets au nom imprononçable ouvertes autour d'elle. Ses bras étaient couverts de chair de poule, ses yeux brillaient de tristesse même si elle souriait. Ces deux prunelles étaient la seule part de vérité en elle ; les seules à exprimer ce qu'elle ressentait vraiment, sans qu'elle le veuille ou qu'elle le fasse exprès. Elle passa une main nerveuse dans sa chevelure emmêlée et trempée, vêtue d'une chemise de son soutien et d'un bas de pyjama trop large. Quelques larmes coulaient de temps à autres sur ses joues de porcelaine, extériorisant la solitude qu'elle ressentait à présent.
« Hadès ? T'es là ? » Elle sursauta en entendant une voix extérieure, la console portable tombant sur ses genoux. Ses petits doigts tremblants attrapèrent un cachet sans regarder lequel c'était, et elle l'enfourna instinctivement dans sa bouche, le gobant avec une gorgée d'eau. Pas de réponse. Le bruit de pas s'amplifia et, presque terrifiée, la petite se recroquevilla sur elle-même, incapable de calmer les battements effrénés de son cœur. Qui était-ce ? Pourquoi voulait-il Hadès ? Et lui, où était-il ? Serrant de toutes ses forces un coussin entre ses bras maigres, elle inspira profondément, pour retrouver l'odeur rassurante de son soutien, pour profiter de ce fragment de lui. J'ai besoin de lui. Non, j'ai besoin de quelqu'un, n'importe qui. Aidez-moi.
La silhouette qui se dessina dans l'encadrement de la porte calma instantanément Zelda. Elle le reconnut sans mal, maintenant habituée à aller le voir avec Hadès. Narcisse, quelqu'un qu'elle supportait sans le connaître, quelqu'un qu'elle n'osait pas juger. Quelqu'un dont Hadès était amoureux – elle ne comprenait décidément pas ce sentiment, comme la plupart des émotions humaines. Le sourire du blond réchauffa le creux dans sa poitrine, elle desserra l'étreinte excessive qu'elle exerçait sur l'oreiller et s'installa plus calmement, observant sans gêne l'individu.
« Hey petite Reine, je dérange pas ? Je cherchais Hadès mais c'est encore mieux si je tombe sur toi. » Elle rampa jusqu'au bord du matelas et descendit à quatre pattes, attendant d'être au sol pour se relever et pour se diriger sans un mot vers les tiroirs. Elle en sortit un petit livre – le seul dans toute sa chambre, hormis les histoires que lui lisait parfois Hadès pour l'aider à s'endormir – et rejoignit Narcisse, écartant ses bras pour s'installer sur ses genoux. Zelda savait qu'elle allait profiter de cette présence humaine, de cette chaleur rassurante pour s'occuper et retarder sa noyade. Installée de façon à être en face de lui, elle ouvrit le livret d'un air sérieux, dévoilant quelques dessins d'un niveau plutôt médiocre. Un petit rire s'échappa d'entre ses lèvres abîmées, et elle pointa le premier, plantant ses mirettes rougeoyantes dans celle de son nouveau siège.
« C'est un chat, je crois. Tu aimes les dessins ? Le fixant d'un air interrogateur, elle poursuivit sans attendre de réponse, sa voix éraillée restant totalement neutre. Papa il aimait pas les dessins. Quand j'en donnais à mon frère, il le lui volait, il le déchirait et après il m'enfermait dans la pièce-qui-calme. Il disait que mes dessins étaient moches, et que je devrais m'étouffer avec. Je sais pas s'il a raison. » Si n'importe quel autre enfant aurait pleuré en lâchant ces mots pleins de douleurs, Zelda elle gardait son calme, elle continuait de tourner les pages de son cahier.
Parce que Zelda elle comprenait pas. Elle pensait qu'un père qui frappe ses enfants, c'était quelque chose de normal. Que son géniteur avait le droit de la haïr. Elle reprit une boîte de médicaments et en croqua un, la tendant ensuite au blond. « Tu peux en prendre un, c'est comme des bonbons magiques. Ca calme, après on a plus envie de crier ou de pleurer. » Et ses petites dents apparurent dans un nouveau sourire affectueux, décalé avec la panique au fond de ses yeux.
Zelda, elle disait pas qu'elle avait mal. Zelda, elle était vide.
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Sujet: Re: I'mma give you the world | Zelda Mer 22 Oct 2014 - 23:00
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Il se laisse faire Narcisse, quand Zelda grimpe sur ses genoux comme un petit animal, quand elle bouge ses bras pour s'imposer. Il ne tique pas. Il ne râle pas. Il ne commente pas. Pas même une remarque grivoise. Narcisse est sérieux. Putain de sérieux. Parce que Zelda a quelque chose dans le regard qui lui détruit son cœur desséché. Instinctivement, il passe un bras autour de la taille de la jeune fille, si frêle, si maigre. Une putain de poupée en verre. Sourire amusé, il regarde Zelda avant de baisser les yeux vers le livre. Oh. Des dessins. Vraiment laids. Mais qui ont cette innocence parfaite de l'enfance. Il veut parler, se moquer gentiment. Et puis la suite le frappe comme un coup de poignard dans la poitrine. « Oh petite Reine »
Narcisse porte une main dans ses longs cheveux presque blancs. Glissant sa main, il défait lentement les nœuds, patient, le regard rivé sur celui de la jeune fille. Quelles horreurs t'as-t-on fait subir Zelda ? Qu'est-ce qui t'es arrivé pour que tu confonde bonheur et artificiel ? Narcisse essaye de sourire, mais sans réel succès. Les mots s’enchaînent, dénués d'âme. Putain de paternels qui ne savaient pas. Foutu paternels qui ne devraient pas. Il serre fort les dents, se mordant l'intérieur de la joue pour ne pas hurler.
« J'aime bien les dessins. Peut être qu'ils sont moches. Je vais pas te mentir là dessus. Mais c'est les tiens. Et ça les rends précieux tu sais ? »
Il s'acharne sur les nœuds de sa jolie chevelure, doucement, encore et encore. Se souvenant de la présence de son peigne dans sa poche arrière, Narcisse le sort et reprend sa tâche, la main tremblante.
« Si ton père disait ça, c'était parce qu'il était trop jaloux. Il était jaloux du fait que toi tu puisse afficher tes dessins au reste du monde. Même moche. Il était jaloux de ta fierté, de ton audace. Lui qui était qu'un lâche. Alors t'en fais pas petite Reine. Des dessins tu peux en faire autant que tu veux. »
Il dépose un léger baiser son front avant de plaquer sa tête contre la sienne, pour être sur qu'elle l'écoute bien.
« Et si quelqu'un vient dire le contraire Zelda. J'irais lui faire avaler ses foutues dents. Ok ? »
Il se voit à travers elle, à travers ses petits membres frêles qu'il tient contre lui. Si fragile. Zelda n'avait pas basculé du même côté que lui. Elle ne s'était pas relevée après les coups, elle ne s'était pas promis de se battre pour le respect éternel, pour ne plus jamais subir ça. Non. Zelda était tombé dans la banalité. Dans la normalité. Pour elle un sédatif devenait un jouait, xanax, seropram, diazépam, prozac. Il connaissait chacun, le goût des cachets, des pilules, prescrites par un psychologue douteux, visant à annihiler le moindre sentiment de rébellion. Ca laisse un goût amère dans la bouche du jeune homme. Et, stoppant son démêlage, il accepte la boite.
« Merci...Si tu veux je te ramènerais les miens un jour, tu verras ils sont mieux. Parce que c'est les miens après tout. »
Il lui donne une petite pichenette sur le nez avant de ranger la boite dans sa poche de costume. Attirant à nouveau Zelda contre lui, il recommence à démêler sa longue chevelure. C'est incroyable ce qu'elle est dans un sale état. Ca lui donnerait presque de l'urticaire. Fallait vraiment s'occuper de ça. Tu sais Zelda, tu lui donne un prétexte, une occasion, de penser à autre chose qu'à lui et à la laideur qui l'étouffe, tu lui donne un but, te faire briller, te rendre belle, si belle qu'ils seront tous à tes putains de genoux. Parce que t'es comme une étoile Zelda, tombée du ciel, qui souffre de cette entrée dans l'atmosphère... « Hey. Zelda. Comment tu fais pour avoir des cheveux dans un tel état ? Hein ? C'est une insulte envers le ciel qui t'a donné un putain de potentiel à exploiter ! Mais t'inquiète je vais arranger ça, tu vas voir je suis très doué pour tout ce qui est capillaire. »
Clin d’œil, Narcisse se sent léger. Presque purgé. Innocenté de toute cette misère. De tout ce malheur. Et le sang tachant ses mains semble presque disparaître petit à petit.
Sujet: Re: I'mma give you the world | Zelda Jeu 23 Oct 2014 - 11:54
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« Oh petite Reine. » Zelda n'a jamais été habituée aux contacts physiques pleins de douceur venant de quelqu'un d'autre qu'Hadès. C'est peut-être pour ça que son corps se tendit à l'instant où la main de Narcisse vint effleurer sa chevelure. Elle attendait peut-être qu'il la frappe comme l'avait fait sa figure paternelle. Ou qu'il se contente de retirer quelque chose coincé dans sa touffe blanche. Pourtant, il commença à les démêler, passa inlassablement ses doigts entre les nœuds. Et elle ferma les yeux quelques secondes, profitant de cette affection, savourant le départ lent mais sûr de la peur. « J'aime bien les dessins. Peut-être qu'ils sont moches. Je vais pas te mentir là dessus. Mais c'est les tiens. Et ça les rends précieux tu sais ? »
Ses prunelles brillantes se plantèrent aussitôt dans celles du blond, cherchant inconsciemment ce qu'elle avait toujours voulu ; de l'amour, des caresses, des compliments. Son petit cœur battait à toute allure, si bien qu'elle faillit reprendre une pilule pour se calmer. Un peigne vint s'acharner dans ses cheveux, sans qu'elle ressente de douleur. L'adoration se lisait déjà dans son regard, la petite s'accrochait désespérément à un espoir qu'elle pensait n'avoir jamais eu. C'était ça sa plus grande faculté, la chose qui la maintenait en vie ; elle ne pouvait pas perdre espoir puisqu'elle n'en avait jamais eu une once. « Si ton père disait ça, c'était parce qu'il était trop jaloux. Il était jaloux du fait que toi tu puisse afficher tes dessins au reste du monde. Même moche. Il était jaloux de ta fierté, de ton audace. Lui qui était qu'un lâche. Alors t'en fais pas petite Reine. Des dessins tu peux en faire autant que tu veux. »
Un sursaut agita sa carcasse, réagissant autant au baiser qu'au rapprochement soudain. Elle frôlait la panique, mais cette fois c'était dû à l'euphorie. Zelda, elle avait pas peur de Narcisse. Elle lui faisait confiance comme Hadès l'aimait, elle croyait en lui et buvait ses paroles ; peu importe ce qu'il disait, il aura toujours raison. Prise par surprise, elle écarquilla les yeux et ses doigts agrippèrent sa propre chemise.
« Et si quelqu'un vient dire le contraire Zelda. J'irais lui faire avaler ses foutues dents. Ok ? Elle lâcha un petit rire et posa sa petite main sur la joue du blond. - Tu m'as fais peur en me prenant comme ça.. Tu crois vraiment tout ça ? Papa m'aimait pas. Il disait que j'aurais pas dû naître, et il m'a jetée dehors. C'est pas normal ? Je pensais que je devrais arrêter de vivre, moi. »
Elle ne lâcha pas ces mots de sa petite voix neutre, cette fois. C'était la seule chose qu'elle avait compris Zelda : elle n'aurait pas dû naître, elle aurait dû mourir avant d'être vivante. Alors plusieurs fois, elle avait songé à arrêter, à laisser la nature reprendre ses prêts, l'emmener dans ce qui aurait peut-être été son monde. Jusque là, c'était Hadès qui la convainquait du contraire. Jusque là, elle continuait parce qu'il avait besoin d'elle. Jusque là, elle ne vivait même pas pour sa propre personne.
« Merci...Si tu veux je te ramènerais les miens un jour, tu verras ils sont mieux. Parce que c'est les miens après tout. D'accord ! »
Son ton enjoué, qui contrastait avec sa dureté d'avant. Elle fronça le nez à la pichenette, pour ensuite se blottir contre lui. Les yeux fermés, elle le laissait faire, appréciant sa douceur. Il était gentil, Narcisse. Et elle ne pouvait pas s'empêcher de le voir plus grand, plus fort. De le voir la protéger de ses cauchemars. Même si elle disait rien, Zelda elle pensait beaucoup. C'est pour ça qu'elle ne répondait pas toujours, ou qu'elle se bloquait. « Hey, Zelda. Comment tu fais pour avoir des cheveux dans un tel état ? Hein ? C'est une insulte envers le ciel qui t'a donné un putain de potentiel à exploiter ! Mais t'inquiète je vais arranger ça, tu vas voir je suis très doué pour tout ce qui est capillaire. »
Elle leva des yeux surpris vers lui, presque choquée par ses paroles. « ...Je sais pas quoi faire avec mes cheveux, c'est Betty qui s'en occupe quand elle est là ! » Et un sourire fier étira ses lèvres, pendant qu'elle s'installait plus confortablement sur les genoux de Narcisse. Ravie qu'il s'occupe d'elle, elle finit cependant par laisser sa curiosité s'exprimer, et lui lança un petit regard interrogateur.
« Narcisse ? Pourquoi tu voulais voir Hadès ? Elle n'avait aucune idée d'où il était, mais son esprit repoussait l'anxiété de séparation, la forçait à ne pas désespérer, à rester calme. Elle voulait pleurer, elle voulait hurler qu'elle avait besoin de lui. Elle avait peur qu'une crise arrive, qu'elle repousse Narcisse. ... Est-ce que je te fais peur ? Et tu me détesterais si je me mettais à pleurer ou à crier ? »
Au fond, elle cherchait inconsciemment un nouveau soutien. Un nouveau pilier qui maintiendrait l'équilibre dans son cerveau, dans son cœur – métaphoriquement parlant. Elle cherchait une nouvelle figure, un nouvel exemple.
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Sujet: Re: I'mma give you the world | Zelda Sam 25 Oct 2014 - 22:44
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Elle sursaute Zelda, sans doute pas habituée à un contact humain. Ca fait sourire tristement Narcisse. Ils sont tellement différent. Pendant que lui se réfugie dans les caresses et les passions brûlantes, la jeune fille s'isole, froide comme la glace. Pourtant quand elle rigole, la petite, Narcisse a envie de pleurer. Il se retient de partir en courant, parce qu'à travers les grands yeux perdus de Zelda, c'est lui qu'il voit, c'est ces coups la nuit, le jour ou le matin. Frappe, frappe, boucle de ceinture contre la peau et hurlements sans fins. Ca implose, ça explose. Douleur. Il inspire doucement pour tenter de se calmer, refusant de craquer devant elle.
« Pardon,je voulais pas. »
Il voulait pas te faire peur Zelda. Il voulait pas. Il sait ce que ça fait de sursauter au moindre geste brusque, d'attendre avec appréhension la punition. Punition pour être née, punition pour exister, punition pour ne pas être comme il faut. A son tour il recouvre la main de Zelda se sa paume libre et serre un peu, chaleur.
« Ton père est con. T'inquiète pas j'ai le même. Enfin moi il m'a pas jeté dehors, je suis trop important à ses yeux... Mais je comprend. Il est juste con. Laisse tomber. T'avais tous les droits du monde de naître, t'as tous les droit du monde d'exister. »
Il crache ses paroles comme on crache un liquide trop amère. Reprenant son activité de démêlage, Narcisse écoute Zelda, sa petite voix fluette et la douleur cachée. Ca lui ressemble pas, Narcisse, de s'impliquer comme ça. Il ne devrait pas. Car au final ils seront tous les deux blessés par cette nouvelle entente. Il rigole un peu quand elle lui demande surprise pourquoi il parle de ses cheveux. Ouai, pourquoi ? Peut être parce qu'il voulait la rendre belle, la rendre forte, montrer au monde à quel point elle était là, présente, vivante. La dévoiler. Qu'elle cesse de rester dans son coin, dans une chambre noire , toujours collée à Hadès, qu'on les différencient un peu tous les deux. Ouai. Il se sent d'humeur charitable Narcisse. Il a envie d'aider. Près tout, Zelda n'est pas un danger, Zelda, n'es pas une concurrente, Zelda est juste une gamine paumée. « Bon. T'inquiète pas jvais arranger ça. Parce que cette Betty m'a tout l'air d'être une incompétente. T'aime bien Frozen ? Jte vois bien avec la tresse d'Elsa »
Ouai. Il a un peu de culture Narcisse. Faut dire que cet été à Singapour, on ne parlait que de ça. Il en vomissait des « « Let it go et « Do you want to built a snowman ». Mais bon, Zelda semblait être ce genre de publique, et il avait cette étrange envie de lui arracher un sourire. Alors sans attendre la réponse de la jeune fille, Narcisse commence à tresser lentement les cheveux de la jeune fille, concentré il ne lève les yeux qu'en entendant sa question. Pourquoi il veut voir Hadès hein ? Pourquoi... Bonne question. Il en est même pas amoureux. Ce mec lui était tombé dessus un jour, frappé par cupidon – aka une B stupide – et Narcisse en avait profité pour s'amuser. Il était pas attaché. Il n'était pas dépendant. En fait il pourrait l'oublier du jour au lendemain. Mais ce n'était pas le cas. Hadès avait un espèce d'effet sur lui, du genre à l'apaiser un peu, à mettre les problèmes de côté, à tout oublier. Hadès n'était pas un ami, mais il s'en rapprochait pas mal. Ce qui dans le cas de Narcisse était plutôt exceptionnel.
« Hm.... J'avais envie de l'entendre me déclamer son amour éternel...J'ai besoin de ma dose quotidienne d’applaudissement et de déclaration tu vois... Chui comme la fée Clochette, si j'ai pas ça... Je meurs »
Le pire c'est qu'il est sérieux Narcisse. Sérieux comme une putain de tombe. Bon, bien sur il exagère un peu pour l'effet dramatique, mais il avait ce besoin permanent de se rassurer, de savoir qu'il était toujours beau, qu'il était toujours parfait, qu'il était au moins le numéro 1 de quelqu'un. Perdu dans ses pensées, il sent le petit corps de Zelda se contracter et sa voix s'élever à nouveau. Pardon ? Ne répondant pas tout de suite, Narcisse termine sa tresse, noue le bout avant d'éloigner un peu Zelda. Elle est déjà bien plus mignonne comme ça. « Pourquoi j'aurais peur de toi ? Oh, je suis un homme, je suis viril et les hommes virils n'ont peur de rien. Tu peux hurler Zelda, tu peu crier, tu peux taper du pied et balancer des objets à travers la pièce si t'as envie. »
Il sort son miroir de poche et le tend à la jeune fille pour qu'elle puisse s'observer.
« Après tout, t'es une putain de Reine, tu fais ce que tu veux. Et puis tu sais moi aussi je crie et je pleur. »
Il pose un doit sur sa petite bouche avant de se rapprocher d'elle à nouveau.
Sujet: Re: I'mma give you the world | Zelda Jeu 30 Oct 2014 - 0:15
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« Pardon, je voulais pas. » Zelda mordilla nerveusement sa lèvre inférieure, persuadée qu'il cachait quelque chose. Mais elle ne dit rien, Zelda. Elle ne forçait jamais les autres à se confier, elle-même renfermée sur elle-même, ne s'exprimant que si elle avait une totale confiance. Or Narcisse, il aspirait sa méfiance, il la balayait d'une simple inspiration. Oh Narcisse, Zelda elle sentait ta peine, elle la voyait dans ton regard. T'avais le même qu'elle, sauf qu'il était caché derrière un esprit combatif, derrière un apparent besoin de rébellion. Zelda elle avait perdu la bataille avant même de la commencer.
Et ses doigts glissèrent sur ceux de la petite blonde, faisant s'accélérer son pouls. Ils étaient rares, ceux qui lui offraient des contacts pleins de douceurs. Ceux qui n'avaient pas peur d'elle, qui n'étaient pas dégoûtés. Ceux qui acceptaient ses traumatismes, qui la prenaient en pitié sans la mépriser. Ceux qui ne voyaient pas un monstre mais une demoiselle brisée. « Ton père est con. T'inquiète pas, j'ai le même. Enfin moi il m'a pas jeté dehors, je suis trop important à ses yeux... Mais je comprend. Il est juste con. Laisse tomber. T'avais tous les droits du monde de naître, t'as tous les droits du monde d'exister. »
Narcisse, si t'avais su l'impact qu'eurent tes paroles sur elle, peut-être que t'aurais rien dit. Mais son cerveau bouillonna aussitôt, transpercé par une affection à laquelle elle n'était pas habituée. Zelda était plus perdue que jamais, elle n'avait plus aucun repère, plus aucune prise sur la réalité. Sur sa propre réalité. Elle qui vivait dans l'idée d'être une erreur, un bug dans la matrice. Elle qui n'existait que pour voir Hadès sourire, pour lui donner ce qu'il cherchait. Elle qui, même si elle se savait utile, ne se pensait pas importante. Inconsciemment Narcisse, tu lui avais donné la vie.
« Bon. T'inquiète pas jvais arranger ça. Parce que cette Betty m'a tout l'air d'être une incompétente. T'aime bien Frozen ? J'te vois bien avec la tresse d'Elsa » Et son visage s'illumina subitement. Oh oui, elle connaissait Frozen, elle adorait ce film. Parce que Zelda était une fan éperdue de Disney, parce que, silencieusement, elle rêvait d'un voyage à Disneyland. Reprenant possession de ses propres mains, elle les serra contre son coeur pour contenir ses battements, son amusement. Pardonne-la Narcisse, elle ne s'était pas amusée avec quelqu'un d'autre que Nii depuis longtemps, elle ne savait plus vraiment comment on faisait. « Tu penses que je pourrais lui ressembler ? » Une naïve lueur d'espoir brillait dans sa voix, dans son regard. L'innocente jeune fille qui voulait ressembler à Elsa pour son courage, comme une petite enfant de tout juste dix ans.
« Hm... J'avais envie de l'entendre me déclamer son amour éternel...J'ai besoin de ma dose quotidienne d'applaudissement et de déclaration tu vois... Chui comme la féé Clochette, si j'ai pas ça... Je meurs. Zelda ouvrit la bouche d'un air horrifié, se sentant coupable. Parce qu'elle, dans tout ça, elle était jalouse. Jalouse de voir Hadès amoureux, jalouse de voir Narcisse en profiter. Parce qu'elle était au milieu, mais qu'elle se sentait écartée, à jouer avec ses peluches comme une gosse qui regarde ses parents flirter. Comme une gosse, oui. Elle se sentait souvent comme ça, Zelda. « Pourquoi j'aurais peur de toi ? Oh, je suis un homme, je suis viril et les hommes virils n'ont peur de rien. Tu peux hurler Zelda, tu peux crier, tu peux taper du pied et balancer des objets à travers la pièce si t'as envie. »
Un peu déconnectée du monde extérieur, elle observa sans rien dire son reflet, touchée par le discours mais aussi l'allure qu'une tresse lui donnait. Elle n'osait pas y toucher, terrifiée à l'idée d'abîmer son œuvre. Les pupilles brillantes, elle appuya ses mains sur la cuisse du blond et se redressa, le fixant d'un air purement admiratif.
« T'es le meilleur Narcisse ! - Après tout, t'es une putain de Reine, tu fais ce que tu veux. Et puis tu sais moi aussi je crie et je pleure. »
Elle ouvrit la bouche, mais un index l'empêcha de lâcher un mot. Un secret ? Elle déglutit, prise au dépourvu. Zelda a jamais rien caché à personne, chaque bribe de son pouvoir était écrite à la craie sur un mur de la chambre d'Hadès, et ses photos accrochées à celui adjacent. Elle ne savait pas comment garder un secret, mais elle ne voulait pas décevoir Narcisse. Alors elle posa sa tête sur ses jambes, à moitié couchée sur lui.
« Pour mentir, on doit juste rien dire? Le crâne appuyé sur ses cuisses, elle le regarda d'un air totalement sérieux. Tu sais Narcisse, avant j'étais jalouse de toi, parce que Hadès est amoureux. Maintenant, j'le comprends presque ! Mais j'le suis pas, hein. Langue tirée, nez froncé. Elle était heureuse, Zelda. Quand tu dis que c'est notre secret, on dirait Scar. Si j'étais Simba, tu pourrais pas être Scar. Toi, tu serais Mufasa. Dis Narcisse, tu veux être mon Mufasa ?
Et elle lui lança son plus beau sourire. Oui, elle était sûre que Narcisse était parfait pour ça.
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Sujet: Re: I'mma give you the world | Zelda Ven 20 Mar 2015 - 18:02
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