Notre première rencontre [PV Pan Jefferson]

Assis sur un banc au milieu d'un parc grouillant de monde, tu ne savais que faire d'autre à part mater tous les mecs qui passaient sous ton nez. Malheureusement pour toi, aucun n'avait la chance de posséder un physique attrayant. Tu faisais donc des vas et viens des yeux sans bouger la tête, à la recherche de quelqu'un avec qui tu pourrais passer ton après-midi. Mais rien n'y faisait. Personne ne te donnait cette folle envie d'aller à leur rencontre. Tu t'affalas alors, te retrouvant pratiquement allongé. Il ne te manquait plus qu'un livre pour te le mettre sur le visage en guise de pare soleil. Quel après-midi ennuyant sérieux ! Que pouvais-tu bien faire à cette heure-ci afin de faire passer le temps ? C'est alors qu'une horrible image vint frapper ton esprit. Celle où te retrouvais face à une montagne de livres à lire afin de rédiger ta dissertation de philosophie. Oh non ! Par pitié ! Tout sauf ça ! Qu'est-ce que cette matière pouvait te déprimer. Incroyable comme pas possible !
Tu levas tes yeux au ciel. Bleu, étonnamment bleu. Bizarre. Ils en prévoyaient pourtant un nuageux à la météo. Comme quoi, on n'était pas à l'abri de quelques petites erreurs et cela même de la part des plus grands spécialistes. Tu esquissas un petit sourire. La personne parfaite n'existe t-elle donc pas ? Tu soupiras d'ennuis.
Il était temps de changer d'endroit. Cette fois-ci tu voulais tenter quelque chose de complètement nouveau. Une sorte d'adieu à ton petit train train quotidien. Tu levas alors du banc, étirant tes bras jusqu'au ciel. À force de rester dans cette position, ton corps s'était alourdi. Rien de mieux que de marcher pour remettre en route la mécanique. Tu te mis à longer tranquillement le parc à une allure modérée. Ni trop lent ni trop rapide. Tu ne voulais pas non plus rentrer chez toi tout essoufflé. Prendre ton temps pour te changer les idées, voilà ce qui t'importait aujourd'hui. Tu évitas au passages ces petits enfants tout excités du fait de la présence d'une air de jeux au sein de cet espace vert. Au moins, eux, n'avaient pas du tout l'air de s'ennuyer à contrario de toi. Soudain, un immense bâtiment attira ton attention au fur et à mesure que tu t'éloignais du parc. Pas de doute, c'était bel et bien l'aquarium de Prismver. Tu t'étais toujours dit que tu devais y faire un tour un de ces quatre. Sans hésiter une seule seconde, tu te dirigeas vers le guichet pour aller te prendre un billet.
Une fois entré, tu eus l'impression d'être téléporté dans une tout autre dimension. Celle des animaux marins. Tu fis des yeux ronds comme des soucoupes à travers les vitres transparentes, limite translucides en voyant tout ces animaux nager gracieusement. Il y en avait de toutes sortes. Des raies, des poissons coffres, des hippocampes ... Mais le plus impressionnant restait le fameux tunnel dans lequel tu te trouvais désormais. Et voilà que des requins se permettaient de passer au dessus de ta tête. Incroyable ! Tu ne regrettais décidément pas d'avoir acheter un ticket. Dommage que tu étais seul pour le coup.
Tu continuas ton chemin, le long de cet interminable tunnel. C'est alors que tu fus surpris de constater que tu n'étais pas seul. En effet, un jeune homme à la chevelure blonde était également en train d'admirer la faune aquatique assis sur un banc. Tu l'observas discrètement. Vraiment pas mal comme mec. Tout à fait ton type. Ton mode drague s'était d'ailleurs activé depuis belle lurette. Un petit hairflip à la l'Oréal avant d'aller t'asseoir sur le même banc que le jeune inconnu.

▬ Quel lieu surprenant n'est-ce pas ?  

Bon okey vraiment pas original pour un sou. Tu te contentas alors de lui afficher un grand sourire pour rattraper la done. Il fallait dire que ton aptitude à draguer s'était ralentie ces temps-ci. Normal, à force de ne pas travailler cet art, on finit par perdre un peu la main. Reste à savoir si le blond réagira positivement à ce début de conversation ...

Ce tout nouvel endroit était complètement différent du parc. Adieu toutes ces agitations, ces effusions d'enfants au sourire élargi en voyant ces petites installations en bois construites spécialement pour leur divertissement. Adieu également à cette agaçante musique de marchand de glace. Sérieusement, on se croirait dans une sorte de fête foraine miniaturisée. Heureusement que tu avais opté pour l'aquarium. Il te fallait un peu de calme pour reprendre du poil de la bête. Qui plus est, il y avait enfin quelqu'un qui attisait ta curiosité. Il fallait avouer que Prismver commençait cruellement à manquer de gens intéressant mais ce mystérieux jeune homme venait de remonter la barre en flèche. Mais quelque chose te chiffonnait. Pourquoi était-il seul ? Bon okey non pas que tu trouvais bizarre le fait de trouver quelqu'un non accompagné, juste que c'était quand même rare de nos jours. D'habitude les gens préfèrent sortir entre potes. Toi ? Ah juste que t'avais pas envie de te taper un de ces films gores pour une fois. Pourquoi fallait-il que tes amis raffolent de ce genre cinématographique ?! Sérieux, le genre fantastique était vachement mieux. M'enfin chacun ses goûts, du moment que tu pouvais esquiver les sorties de ce genre. Et franchement, tu n'étais pas du déçu pour le moment. Excellent choix que de se retrouver dans un lieu aussi paisible.

▬ Oui c'est un endroit magique ...  

Cette sensation quand tu sais parfaitement que ton interlocuteur te fait un fake sourire. Vraiment désagréable à vrai dire. Et le voilà qui s'en va au loin, ne prêtant guère attention à ta personne. Tu fus vraiment surpris pour le coup. Qui aurait cru que ton éblouissant physique pouvait avoir des limites. L'inconnu n'avait d'ailleurs même pas daigné à continuer la conversation ce qui attisa davantage ta curiosité. Quelqu'un avec un sale caractère. Intéressant, très intéressant même. Cela faisait longtemps que tu n'avais pas été confronté à ce type de personnalité. Bon d'accord, toi aussi tu pouvais te montrer exécrable par moment mais chut, c'est un secret.
Tout comme le blond, tu te levas du banc et continuas ton chemin le long du tunnel. Mais tu n'accéléras pas la cadence. Tu ne voulais en aucun cas passer pour un de ces toutous en train de courir après son maître. Il te plaisait certes, mais tu préféras garder ton sang froid. Tu voulais qu'il soit à toi à tout prix et la technique du dragueur un peu idiot sur les bords n'allait sans doute pas marcher. Tu devais donc changer de tactique.
Tu te mis donc à réfléchir intensément tout en observant les requins aller et venir au dessus de ta tête. Ah si seulement tu avais le don de parler aux animaux. Tu n'aurais hésité à leur demander conseil. Qui sait ? Peut-être étaient-ils des experts en la matière. Assez de cogiter et retournons vers le mystérieux jeune homme.

▬ Tu viens souvent par ici ?

Pas de vouvoiement comme toujours. Toi et la politesse avec les mecs ça fait deux. En ce qui concerne ces demoiselles, c'est tout autre chose. Pan avait fini par apprendre avec le temps que les bonnes manières devaient toujours être de la partie concernant les femmes.
Soudain, deux des requins attirèrent ton attention. Ceux-ci s'engagèrent à ton grand étonnement dans une bataille, se donnant de violents coups de mâchoires par-ci et par-là. La raison ? Un morceau de viande. Oui, c'était déjà l'heure du repas pour eux apparemment. Quelle puissance. Ils n'y allaient vraiment pas de main morte. Voilà maintenant plus de dix minutes qu'ils se battent pour leur butin. À ce rythme, l'un d'entre n'en sortirait certainement pas vivant. Quant aux autres animaux marins, ceux-ci avaient l'air d'avoir pris la fuite. Normal, qui voudrait se retrouver le chemin d'un requin furieux.
Enfin, le calme revint après une quinzaine de minutes d’acharnement de la part des deux prédateurs. Bien évidemment, le plus gros repart avec son trophée tandis que le plus petit va se morfondre dans un coin. La loi du plus fort ... Bizarrement, cette situation ressemblait fortement à la tienne en ce moment même. Un challenge venait de naître. Lequel ? Faire en sorte que cet inconnu tombe pour tes beaux yeux. Le voilà quand même assez loin maintenant. Il n'avait pas besoin de montrer aussi ouvertement son envie de te fuir. C'est vrai, tu avais peut-être mal commencé la conversation mais tu allais tout faire pour améliorer la situation ...

Le calme plat était revenu en force après cette éprouvante bataille de la part des deux rois des mers. Dommage que tu ne pouvais pas aller faire trempette en leur compagnie. Cela faisait un bail que tu ne t'étais pas transformé en léviathan et cela commençait à légèrement te manquer. Nager librement à la rencontre de tout ces poissons qui allaient certainement te fuir, effrayés par ton apparence te donnait un sentiment de toute puissance. Le dieu des mers, voilà comment ils te surnommeraient. Mais retour à la réalité. Ton interlocuteur ne se privait pas pour te montrer son indifférence face à tes avances. Pas très bavard cet inconnu. Il se contentait simplement de répondre brièvement à tes interrogations. Cela te donnait donc encore plus envie d'aller vers lui.

▬ Je viens de temps en temps ici ...  

Cet air désintéressé rajoutait davantage de mystère à sa personne. Un attrait charmant à ton goût. Pourquoi ne lâchais-tu pas l'affaire ? Ce jeune homme ne t'ignorais pas complètement voilà tout. Il voulait simplement montrer qu'il n'était pas quelqu'un de facile à avoir et tu le comprenais parfaitement. Mais il devait certainement avoir un point faible ce beau blond. Il ne te restais plus qu'à découvrir ce que c'est exactement.
Te voilà faisant face à des otaries. Le seul petit fail ? Encore des vitres. Franchement, ils auraient pu faire un effort tout de même et les enlever. Tu aurais grandement apprécié pouvoir les toucher. Leur peau si lisse avait l'air si douce. Et puis, elles ne semblaient pas bien méchantes envers les humains. Cela t'amusait de les regarder faire de petits numéros. Adroites, très adroites même. Cela te donnait envie d'être comme ces hommes là-bas. Être en leur compagnie non seulement pour les amuser mais également pour amuser le public. Tout le monde en ressortait gagnant dans l'histoire. Mais tu avais déjà entamé des études de vétérinaire et tu devais avouer que tu t'y plaisais fortement dans ce domaine. N'oublions pas que ton don te donnait de nombreux avantages. Pouvoir se transformer en créatures même si elles sont mythologiques, t'apporte bien des connaissances sur ce qu'elles peuvent ressentir dans telle ou telle situation. Et d'ailleurs, tu n'allais pas tarder à user de cet avantage.
En effet, l'une des otaries te semblait bien plus lente niveau intéractions comparée aux autres. Quelque chose ne tournait vraiment pas rond chez elle. On aurait dit qu'elle souffrait en silence. C'est alors qu'elle s'écroula de douleur sur le sol, ce qui te fait réagir instinctivement. Tu couru en direction de l'entrée du bassin réservée au personnel. Les hommes qui étaient en compagnie des otaries, quant à eux, se mirent à paniquer dans tous les sens. Normal, il n'y avait pas du tout de vétérinaire avec eux. Celui-ci était apparemment déjà occupé avec un autre animal dans une autre partie du bâtiment. À peine eus-tu rentré dans le bassin que la sécurité t'arrêta net.

▬ Mais que faites-vous jeune homme ? Cet endroit est interdit au public. Je comprends que vous soyez affolé concernant cette otarie mais retournez derrière les vitres et laissez les spécialistes faire.

Ce type t'énerva alors au plus haut point par ses paroles bien qu'elles étaient tout à fait normale dans une situation comme celle là. Et tu perdis ton sang froid avec lui.

▬ Laissez moi passer ! Vous ne voyez pas que cette otarie est en très grand danger ?! Je sais de quoi je parle ! Je fais des études de vétérinaire et je peux également me ... Quoiqu'il en soit, poussez vous et vite !

Heureusement que tu t'étais arrêté à temps. Un peu plus et tu allais révéler ton pouvoir à toute la populasse. L'un des hommes du bassin te fit alors signe d'entrer, ce que tu n'hésitas pas de faire. Tu étais d'ailleurs tellement focalisé sur l'animal que tu en avais presque oublié le jeune homme blond qui devait sans doute être déconcerté par un tel revirement de situation.
Tu te dirigeas vers l'otarie et te mis à la rassurer.


▬ Ne t'inquiète pas ma belle, je ne te veux aucun mal. Sois tranquille. Je suis ici pour t'aider. Tout ira bien, fais-moi confiance.

Celle-ci se calma alors sous l'effet de tes paroles apaisantes. Tu commenças alors à la tâter au niveau de l'estomac. Tu vis ainsi des signes apparents de douleurs. Tu appuyas en conséquence légèrement plus fort à l'endroit ciblé. L'otarie se mit à crier.


▬ C'est fini. Sois sans crainte, je ne te toucherai plus.

Tu te retournas alors vers les hommes du bassin.


▬ Elle a une indigestion. Apporter moi le vaccin CORONIFFA R. C.® et vite !

En l'espace de cinq minutes, tu pus lui administrer la dose requise. C'est alors que tu repris ton calme car tu étais certain qu'elle allait retrouver une bonne santé dans plusieurs heures. Les hommes du bassin retrouvèrent également la sérénité et s'empressèrent de venir te remercier et proposèrent même de t'offrir de l'argent en guise de dédommagements. Mais tu refusas, tu avais agi de la sorte par pure vocation de futur véto et rien de plus. C'est alors que l'un d'entre eux eut une idée que tu ne pus refuser. L'entrée de l'aquarium t'étais désormais gratuite et tu pouvais y venir quand tu le désirerais seul ou accompagné de quelqu'un. Une telle offre ne se refusait donc pas. Tu lui serras la main à la manière de ces grands politiciens et alla retourner derrière les vitres.
Tu finis par te reconsacrer au blond. Impossible qu'il soit resté de marbre pendant tout ce temps, tu ne pouvais y croire.


▬ Ça va ? Pas trop secoué par les événements ?

Tu ne savais pas pourquoi tu t'entichais à essayer d'engager une conversation avec lui. Quelque chose de fort que tu ne pouvais contrôler te poussait à le faire. C'était bien la première fois que cela t'arrivait. En temps normal, tu aurais jeté l'éponge pour cette fois-ci et serais passé à quelqu'un d'autre rapidement. Mais lui, c'était différent. C'est donc ça un amour naissant ? ...

▬ Bien joué, je te remercie de l'avoir soignée ... La pauvre, elle a du souffrir mais, grâce à toi, elle va mieux.  

Heureusement que tu eus le déclic d'intervenir à temps. Elle aurait certainement vécu un calvaire encore plus ignoble si ces idiots projetaient d'attendre le vétérinaire officiel de l'aquarium. Franchement, quelle idée d'en avoir qu'un seul pour une installation aussi vaste. Cela te donnait encore plus envie d'avoir rapidement ton diplôme pour arranger les choses quoique tu aurais préféré finir dans un zoo. Certes il y avait des bêtes beaucoup plus dangereuses là-bas mais tu ne t'inquiétais pas du tout pour ça. En même temps ton don te serait d'une grande utilité dans les situations délicates.
Le blond était désormais en train de se diriger vers un tout autre endroit. Mais celui-ci ne semblait pas être un nouveau bassin. Certainement quelque part où il pourrait se restaurer tranquillement. Tu jetas un petit coup d'oeil à ta montre et cela ne fit que conforter ton hypothèse. Tu ne le rejoignis pas tout de suite. Tu préférais regarder encore une fois l'otarie qui venait d'avoir une indigestion pour vérifier si tout suivait normalement son cours. Celle-ci semblait effectivement reprendre petit à petit du poil de la bête. Tu soupiras de soulagement.
Deuxième soupir, pour le jeune homme inconnu cette fois. C'était bien la première fois que quelqu'un cherchait autant à te fuir. T'avais l'air tant que ça d'un gangster ou quoi ? Mais tu serras le poing façon victoire. Il t'avait souri sincèrement pour une fois et cela ne faisait que te donner de l'espoir pour la suite des événements.
Tu finis donc par te diriger au même endroit et découvris une sorte de cafétéria. Tu t'empressas alors de sortir ton porte monnaie pour savoir quel était le montant de tes économies. Et là, malheur ! Tu ne le trouvas nulle part ! Où avais-tu pu bien le fourrer ? Tu fouillas davantage tes poches. Misère ! Tu l'avais complètement oublié sur ton bar chez toi. Tu mis une main sur ton front. Tu avais l'air malin maintenant. Tu allas donc t'asseoir sur une table un peu écartée. La honte d'avoir oublié son fric quoi. Tu avais d'ailleurs une envie meurtrière de te cogner la tête contre ta table tellement tu passais pour un idiot sans argent. Pour le moment ton ventre ne gargouillait pas mais que feras-tu quand cela arrivera ? Tu réfléchissais donc à une solution pour arranger cette situation foireuse dans laquelle tu t'étais mis.
Tu commenças à légèrement stresser intérieurement. Que faire ? Que faire ? Cette question ne cessait de te trotter dans la tête. Te barrer le plus vite possible ? Pas question ! Tu ne voulais pas mettre une croix sur le blond. Tu fermas alors les yeux et mis une main sur ton front. Toutes ces pensées commençaient à te fourguer la migraine.
Tu n'osais même pas t'approcher de l'autre jeune homme. Celui-ci pourrait penser que tu aurais fait exprès d'oublier ta monnaie juste pour pouvoir le draguer davantage. Mais là, tu devais avouer que tu n'étais plus franchement dans l'optique de draguer. T'étais bien trop stressé à l'idée qu'on te catalogue de voleur alors que ce n'était pas du tout le cas. C'est alors qu'une lueur d'espoir fit surface. Ton billet, tu te souvins de l'avoir acheté pour sûr. Mais cet espoir retomba lorsque tu te rappelas que quelques pièces traînaient dans tes poches et que c'était bien celles-là que tu avais utilisées pour le payer. Tu laissas tomber ta tête contre la table tellement tu étais déçu pour le coup.
Et le fait que ton ventre commençait à faire des siennes n'arrangeait pas du tout les choses. Pauvre de toi Pan. Décidément cette journée ne suivait pas du tout son cours normal. Tu étais d'ailleurs pratiquement sûr que l'inconnu se contenterait de t'éviter et de te fuir comme à son habitude. À te voir dans cet état, on pourrait te prendre pour un véritable fou. Ce n'était pas de ta faute si tu étais quelqu'un de sensible au fond. Tu sortis ton GSM de ta poche pour demander de l'aide d'un pote certainement encore en train de flâner au ciné mais clash, batterie faible. Ah c'est pas possible ! Tout portait à croire que l'on te poussait à rentrer chez toi. Tu étais d'ailleurs à deux doigts de rebrousser chemin ...