Vamos a la playa ▬ Alexis & Julian

Vamos a la playa

"I still love things that you don't even need to pay for. Going to the beach and
being around five of your friends and having a good time means so much more
than going out and spending hundreds of dollars." ~ Maria Sharapova

Fiesta ! Alexis était tout à fait excitée à l’idée d’une fête. Et je le souligne, car ce n’était pas tout à fait dans son habitude. Elle était connue pour être une geek asociale, restant dans son bungalow et si elle sortait, elle avait toujours un appareil éléctronique sous la main (sauf lors des matches de baseball… et encore). Cette réputation était loin d’être fausse mais ce jour de mai était un peu différent. Un camarade de classe, Lance, avait eu la bonne idée de profiter du beau temps pour inviter les élèves à partager un barbecue sur la plage.  Etant membre du WIP, cette initiative était loin d’être étonnante : on sentait la volonté de rassembler et d’éloigner les tensions.

La blonde étant aussi lassée par la Guerre des Classes, elle avait donc accueilli l’idée avec joie quand Joshua lui en avait parlé. Et son sourire s’était agrandi quand Julian lui avait proposé de l’accompagner. Et le grand jour était arrivée. Déjà, c’était un samedi : le meilleur jour qui soit car en début de week-end où tout semblait possible ! Ensuite, il faisait un temps magnifique : ciel dégagé permettant une bonne chaleur adoucie par la brise de l'île ! Elle avait oublié de fermer ses volets (pour changer) et c’était le soleil qui l’avait extirpé du sommeil. Après s’être étirée assise sur son lit, elle était allée à sa fenêtre, l’ouvrant et se postant devant, les yeux encore papillonnants de fatigue.

Un quart d’heure de bruits d’oiseaux, d’air frais et de rayons agréables plus tard, elle se releva en tapant dans ses mains pour s’activer. En réalité, il n’était pas encore neuf heures et il n’y avait aucune raison de s’alarmer : le rendez-vous à la plage était pour onze heures ! Mais elle ne savait pas à quelle heure Julian viendrait la chercher et il serait bête qu’elle ne soit pas prête à ce moment là ! Elle alla prendre une douche puis resta un long moment devant sa penderie. D’habitude, elle ne réfléchissait pas tant à sa tenue. Si elle l’avait acheté, c’était qu’elle aimait ça. Point. Elle n’allait pas encore se faire des réflexions sur le fait que « ah… peut-être que le short en jean irait mieux avec ce haut rouge... parce que si je mets le bleu... du bleu avec du bleu… c’est trop mainstream, hein… »

Mais aujourd’hui, elle se permettait un peu cette pensée. Même si elle affichait des T-shirt geek, elle avait plutôt l’habitude de se fondre dans la masse. Elle espérait garder cette image tout en faisant un peu d’effort pour ne pas sortir en sweat large, sa tenue de détente au bungalow. Elle n’avait pas de robe mais trouva un ensemble qui faisait assez plage pour que ça change. Elle enfila tout d’abord son maillot de bain, puis glissa dans un short en jean délavé qui laissaient pendre deux bretelles qu’elle n’enfilait jamais, ainsi qu’un débardeur noir avec l’inscription summer is coming au dessus du loup des Stark, portant des lunettes de soleil. Oui, elle n’avait pas vraiment d’habit sans référence geek, à vrai dire…

Elle s’essuya les cheveux qu’elle avait aussi lavé, les coiffant en une tresse égyptienne qu’elle finit sur son épaule droite. Au moins, ces cheveux n’irait pas dans tous les sens quand elle se baignerait… Enfin, je dis ça, mais ce n’est pas dit que les cheveux blonds rebelles tiennent aussi longtemps domptés... La dernière touche fut de glisser le collier que sa mère lui avait offert, il y a bien des années déjà, avec un pendentif figurant une Lune et trois étoiles.  Elle resta pieds nus dans sa chambre mais mis ses tongs noires près de la porte pour ne pas avoir à les chercher quand Julian viendrait… D’ailleurs, il était dix heures et elle avait finalement fait plus vite que prévu.

Elle se refusa d’aller sur l’intranet voire même d’allumer son PC pour écrire ou dessiner : si elle commençait à se connecter, elle allait totalement oublier la fête. Elle s’occupa donc en rangeant un minimum sa chambre qui fut moins bordélique… ou plutôt plus accessible entre porte-lit-bureau. Elle ne tenait pas vraiment en place et avait besoin de s’occuper les mains. Elle se mit à chantonner et passant devant son miroir, elle se dit qu’il faudrait peut-être qu’elle fasse l’effort de se maquiller. Elle se lava une nouvelle fois le visage et commença à se maquiller, de manière légère mais efficace. Une nouvelle dizaine de minutes passa et ses cils s’étaient agrandis, ses yeux étaient surlignés d'un trait noir et ses lèvres se montraient plus rouges. Elle sourit à son miroir : finalement, elle pouvait ressembler à quelque chose, si elle ne se cachait pas derrière ses lunettes de PC et sa mine sarcastique.

Elle commençait à faire les cent pas, vérifiant son sac en bandoulière à chaque fois qu’elle passait à proximité. Pourtant, il n’était pas tellement rempli : une bouteille d’eau, de la crème solaire, une serviette, des lunettes de soleil, sa tablette (oui oui : elle l'avait laissé mais espérait ne pas s'y réfugier), un paquet de mouchoir ainsi que son gant de Baseball et une balle. Elle avait juste sorti le livre pour le lire le temps de patienter… mais son excitation augmentait et elle n’arrivait pas à se concentrer sur l'histoire. Elle allait à une fête, bon sang ! Il y aurait musique et nourriture et amusement… et beaucoup d’inconnus aussi. C’était génial et inquiétant à la fois… Mais ce n’était pas la première fois : elle se sermonnait de se calmer, sans succès. Elle finit par se poser sur un tabouret près de la porte ouverte de sa chambre, prête à accourir quand Julian apparaîtrait.

Ce qu’il finit par faire, à 11h20 selon sa montre. Elle l’entendit toquer et glissa ses pieds dans ses tongs, sortant de ses pensées. Il était en train de faussement se plaindre qu’elle ouvrait déjà la porte du bungalow, un grand sourire aux lèvres en guise de bonjour. Julian était toujours fidèle à lui-même : de bonne humeur et plein d’humour. Il souriait sous son chapeau de paille et elle secoua la tête, mimant un reproche qu’elle ne saurait pas lui faire, comme en témoignait son sourire de plus en plus marqué. Ils n’étaient pas si en retard et elle préférait toujours attendre après quelqu’un, qu’aller seule dans un endroit où elle savait qu’il y aurait du monde. Elle le laissa reprendre avec enthousiasme alors qu’elle prenait son sac et posait sur sa tête un borsalino blanc à bande noire. Elle l’écoutait et acquiesçait.. enfin,  pas tout non plus : « Peut-être les zombies londoniens mais pas les new-yorkais ! Je ne suis peut-être pas Australienne, mais aux Etats-Unis, on peut aussi avoir la peau halée ! Pressée que l’été approche d’ailleurs… »

Elle lui proposa de lui porter des plateaux de brochettes, débarrassant un peu ses bras chargés, notamment par un pack d’eau. Puis ils laissèrent le Bungalow 7 derrière eux, rejoignant tranquillement la plage. La blonde sourit et rit aux anecdotes et blagues de son ami. Il était bon de se voir, ailleurs que sur le terrain ou en cours. Ils échangèrent sur les derniers devoirs de Littérature où le jeune homme excellait : elle aimait d’ailleurs souvent lire ses commentaires, se demandant comment il faisait pour rendre des choses aussi bien en aussi peu de temps… enfin, à l’heure ; par rapport à elle qui réfléchissait trop pour écrire dans les temps.  

Le sentier les amena enfin à la plage où il y avait déjà une douzaine de personnes disséminées en petits groupes sur le sable. Julian et Alexis déposèrent les victuailles près du barbecue, saluant les personnes au passage. La blonde fit un discret bonjour et remercia Lance d’avoir préparé la fête : même s’ils étaient dans la même classe, il est vrai qu’ils échangeaient peu. Elle aperçu Joshua un peu plus loin et agita sa main en souriant, n’osant le déranger, lui et Leann. Elle revint vers Julian qui avait finit de saluer les gens et répondit en baissant un peu la tête, se grattant la nuque, gênée : « Oui… en effet. Mais tu as raison : autant en profiter ! » Elle n’était pas gênée par son asociabilité, mais plus par le fait d’accaparer l’une des rares personnes qu’elle connaissait dans le périmètre.

A sa question, elle fit un tour d’horizon et observa : le barbecue qui dégageait déjà une bonne odeur, le sable qui ondulait avec le vent, les vagues brillantes qui se brisaient sur le rivage, l’étonnant tapis qui trônait au milieu des groupes… « Mmm… Peut-être se mettre de la crème solaire tout de suite et faire un peu de baignade me plairait bien ! Même si ce n’est pas la Méditerranée, un peu d’eau fraîche ne fait pas de mal ! ». Elle se décala quelque peu du barbecue pour déplier et installer sa serviette qu’elle empêcha de voler avec des petites pierres et son sac. Elle sortit la crème solaire et commença à enlever chapeau et habits, découvrant un maillot de bain deux pièces rayé blanc et rouge.

Elle s’allongea sur sa serviette, appliquant avec minutie de la crème solaire, tout en parlant à Julian : « Tu allais souvent à la plage en Australie ? J’aurais aimer aller me baigner à New-York… Mais peut-être qu’en fait, tu préfères qu’on se pose là... à bronzer et papotter plus qu’à se baigner ? Dis moi ! En tous cas, moi, je vais pas pouvoir rester immobile très longtemps ! Aujourd’hui, je te le dis, il faut que je bouge ! Et je suis d’ailleurs contente qu’il y ait de la musique ! Je crois que tu vas encore me voir danser, haha ! Elle était heureuse et riait, prenant toute l’énergie solaire comme de l’énergie positive. Plus de Guerre de Classe, plus de stress des cours, plus rien pour la culpabiliser. Juste le soleil, la mer et les amis !

Vamos a la playa

"I don't believe there is any finer mission on Earth
than just to make people laugh." ~ Fatty Arbucke

Sourire. On ne pouvait que sourire à l’approche de l’été, les rayons du soleil caressant la peau restée trop longtemps claire. Les amis riaient et échangeaient sur leurs expériences de la plage. L’australien était un habitué du sable et de la mer dans son pays natal. Elle l’envia d’avoir fait de la plongée et du surf mais n’en fut pas étonnée. Julian était du genre à beaucoup sortir et la plage semblait le lieu qui lui correspondait le mieux. Il était dans son élément ici. Et elle souhaitait que ce soit aussi son cas. Elle n’était allée que de rares fois à une des plages de New York (car oui, il n'y a pas que des buildings) et même arrivée à Prismver, elle n’avait pas profité de la présence d’une plage. Il est vrai que, comme venait de le souligner son ami d’un air faussement plaintif, l’Océan Atlantique ne proposait pas une eau des plus chaudes et turquoises qui soient… Mais qu’importe !

La blonde se sentait bien aujourd’hui et elle voulait profiter de cette journée, de ce lieu, de ses amis ! Elle balaya sa nostalgie qui la menait à parler de New York pour ne se concentrer que sur le maintenant dont elle pouvait profiter. Car si elle vivait à fond cet instant, elle n'aurait pas de regrets plus tard ! Julian la taquina sur son bikini et elle joua le jeu, allongée dans une pose suggestive sur la serviette et mimant on ne sait quel publicité : plissant les yeux, mimant un baiser et replaçant sa tresse sur son épaule d'un mouvement ample de la main. Une fois la crème appliquée, ils étaient fins prêts à bouger. Deux boules d’énergies ne demandant qu’à rire et à s’amuser. La blonde sentait que son ami jetait des coups d’œil alentours, prêt à sauter sur la première occasion de faire une connerie. Amuser la galerie était dans ses gênes et Alexis étant souvent la première à en rire : elle ne lui en voulait pas de ne pas tenir en place.

Alors : baignade, danse, barbecue ? Trop de choses à faire et la seule question qui important était de décider quoi faire en premier. Elle se lèva en répondant, souriant en tirant la langue d’un air joueur : « Je ne suis qu’une fausse timide, my dear ! Mais c’est vrai que ton influence ne me permet pas d’être la plus studieuse. Il suffit de se souvenir du dernier cours de Litté : je me souviens plus de tes blagues que du cours lui-même, haha ! » Elle posa les mains sur ses hanches, se mordant la lèvre, pensive avant d’afficher un sourire qui ne présageait rien de bon : « Haha : je sais ce qu’on va faire ! ».

Elle n’était pas seulement dans son « bon jour » mais dans une crise que l’on avait souvent pris l’habitude de sous-estimer. Elle sentait que l’euphorie allait poindre et elle voulait juste bouger beaucoup, s’amuser totalement. Elle s’approcha de son ami pour lui murmurer quelque chose dans la confidence, alors que la musique pouvait couvrir de toute façon leur conversation. « En fait, on va pas aller se mouiller tout de suite. Enfin… pas tout à fait. » Elle lui indiqua d’un coup de menton les pistolets à eau à côté des glacières. Elle dévoila un sourire malicieux qui éclaira son visage : « Agent Julian Bond : voici la mission, si vous l’acceptez. Avec un de ces pistolets, vous devrez arroser un maximum de participants. Face à vous, l’ex-agent Alexis Trevelyan (elle s’indiqua avec un clin d’œil) qui va essayer d’avoir plus de cibles que vous-même. Celui qui gagne remportera les brochettes ! » Et elle courut sans attendre dans le sable, riant de son méfait futur. Elle attrapa un des pistolets et quitta l’ombre pour se diriger vers sa première cible…

Vamos a la playa

"The sea is everything. It is an immense desert,
where man is never lonely, for he feels life stirring on all sides.."
~ Jules Verne

Geronimo. Elle avait atteint la première les pistolets à eau. Bon, il faut dire que c'était elle qui a mvait donné et l'idée et le top départ. Elle longea les parasols, restant dans l'ombre pour se déplacer silencieusement comme dans un film d'espionnage, le décor d'un mystérieux bâtiment bien gardé en moins. Ses orteils crissèrent sur le sable quand elle sortit subitement de sa cachette, tirant sur ses cibles en criant "Pew Pew Pew !", quittant semble-t-il l'univers de James Bond pour celui de Luke Skywalker.

Certains restaient fixés sur leurs vêtements encore enfilés et maintenant trempés ; d'autres riaient et cherchaient s'il y avait des pistolets pour qu'ils ripostent ; d'autres enfin, des mauvais joueurs, râlaient et voulaient manger peinard ou profiter du soleil. "Il fait super chaud : je vous rafraîchis juste !" se justifiait la blonde avant de repartir de plus belle, distançant ceux qui cherchait vengeance mais celle avec le rire de la complicité non de la honte d'avoir été aspergé. Elle essayait de mouiller le plus de monde, surveillant comment évoluait Julian de son côté. Elle nota qu'il était plus prudent qu'elle et tenta de tremper un peu moins les sacs mais son excitation l'empêchait de s'arrêter à ce genre de détails !

Alors que la mission "Watergun" continuait, elle entendait parfois l'Agent Julian l'accuser d'être responsable (ce qui était vrai) et, tout en continuant à tirer, elle criait selon le moment un "Traître ! Moi qui croyait en toi !" ou encore "C'est un complot ! C'est un complot ! (ce qui était du pur délire). Bientôt, tout le monde fut soit mouillé et armé de bonnes intentions) soit réfugié dans un coin ou près du Barbecue pour signifier qu'ils ne participaient pas. Mais la réserve d'eau comme le nombre de personnes encore à atteindre étaient quasiment nul à présent.

Julian et elle finirent par se rejoindre et là, terrible erreur, en voulant atteindre une même cible, Julian la trempa. Elle ouvrit la bouche d'un air choquée, fixant son ventre atteint et posant sa main libre dessus, singeant une blessure imaginaire. Elle déclara en lâchant son jouet sur le sable, continuant son film : "Je... Je ne pensais pas que vous découvrirez mes plans, 007. Mais j'aurais dû me méfier. Votre réputation vous précède..." Son ton aurait pu être celui, sérieux et badass des films, mais le rire qu'elle n'arrivait pas à voiler rendait le tout comique plus que crédible.

Les autres n'allaient pas tarder à charger les pistolets à eau restants et ils risquaient d'être cernés. L'autralien continua de jouer le jeu, proposant une retraite qu'elle acquiesça. Elle était prête à courir à ses côtés quand il prit l'initiative de l'embarquer en la faisant passer par-dessus son épaule. Elle réussit à articuler même si c'était difficile tant elle s'étouffait de rire : "Bond ! Julian Bond ! Haha ! Julian, abandonne moi ici ! Haha ! Mais qu'est-ce que tu fous ? Nan nan ! Vite, me lâche pas en fait ! Les autres arrivent ! Haha !"

Elle avait relevé la tête et voyait quelques éléves invités bien armés se diriger vers eux, voulant aussi profiter au poste de ceux qui attaquent et pas seulement ceux qui prennent. Elle regarda le sol et compris, même si elle ne voyait pas la direction qu'ils prenaient, que Julian l'emmenait à la mer. Elle s'agita, plus à cause du rire qu'une vraie envie de fuir, mais il tint bon et réussit à la lâcher dans l'eau. Elle était fraîche mais cela lui fit du bien face à la chaleur ambiante. Elle se releva un peu plus hors de l'eau, remarquant que son plouf avait bien arrosé son ami. Elle sentait l'eau salée qui glissait de son front à ses lèvres, mais elle ignora ce goût désagréable, tellement elle passait un moment agréable.

A la remarque de Julian, elle jeta un coup d’œil à l'attroupement resté sur le sable qui avaient finis par les laisser pour se chamailler entre eux s'ils n'avaient pas baissé les armes pour reprendre leur assiette. "Nous sommes seuls oui ! Haha. Et le butin - les saucisses - attendra bien. Elle le regarda, comme si elle le jaugeait : Et si je vais te tuer ? Oh que oui ! A L'ATTAQUE !" Elle se précipita sur lui, le chatouillant, le bousculant, l'éclaboussant comme une petite de cinq ans alors qu'elle avait quatre fois plus. Elle l'obligeait à nager là où c'était plus profond alors que l'eau n'était pas si chaude : mais c'est en étant dedans qu'on s'y habituait le mieux !

Tout en continuant à rire et à l'embêter, elle reprit : "Je ne sais pas combien de cibles j'ai eu mais je crois que c'est une réussite pour nous deux ! On a réussit à animer un peu cette plage !" Elle regarda de nouveau la plage puis Julian dont la peau ne pouvait mentir sur le froid qu'il ressentait. Elle se redressa et lui tendit une main pour qu'il puisse se lever à son tour, ce qu'il pouvait enfin faire puisqu'elle consentait à arrêter de le noyer à moitié. Elle lui dit, un sourire aux lèvres, mais beaucoup plus calme que cinq minutes avant : "Allez mon ami, viens ! Je vois bien que tu as froid ! Tu veux aller jouer au soleil pour te réchauffer ou tu as un petit creux après tout ça ? Elle s'était bien amusée et elle pensait que lui aussi. Mais elle ne voulait pas trop le forcer non plus. Et puis, c'est vrai qu'elle aussi avait la chair de poule. Et elle ne disait pas non à une petite brochette !