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 La bête féroce, son maître et une huître blonde

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MessageSujet: La bête féroce, son maître et une huître blonde   La bête féroce, son maître et une huître blonde 1400359500-clockMar 4 Aoû 2015 - 22:52
*Conscience : Deux choses. L’une : pourquoi moi ?! L’autre : putain de bleu, j’en ai marre.*

On revient un peu en arrière.
Il est quatorze heures. Nate, dans sa grâce habituelle, se lève de son lit - à cette heure-là évidemment, se réveiller tôt c’est le luxe qu’il n’a plus le loisir de s’offrir maintenant qu’il est à Prism’ - encore enrobé dans la couverture : voici un nem tout chaud et prêt à servir dans vos assiettes. Sa couette tombe rapidement sur le plancher de sa chambre vraisemblablement bien rangée, tandis qu’il pose les pieds sur ses caleçons sales et ses chaussettes. Salle de bain, il met du gel douche sur ses cheveux et du shampoing sur son corps. Il sort de sa douche, glisse sur la flaque d’eau qu’il vient tout juste de créer, et toujours dans une classe intersidérale, se rattrape à sa serviette située sur le lavabo mais celle-ci n’ayant aucune retenue glisse du lavabo : il s’écrase la gueule contre le sol comme un cachalot échoué. Le petit commence sérieusement à avoir peur pour le reste de la journée.

Ce matin (oui c’est le matin pour Nate ok on juge pas ses péripéties p’tain il a la vie dure, il est trop persécuté par son réveil quand y’a cours tu peux pas juger juge pas tg) son don n’a rien fredonné de mauvais. Tranquille, pour le moment… Il se contente d’aller se bouffer deux-trois beignets à la myrtille, se brosse les dents. Oui, le truc où tu prends une brosse minuscule et tu frottes tes dents avec ce qui s’appelle du dentifrice, j’sais pas si tu connais. Enfin regarde, j’vais pas tout te raconter aussi moi j’en ai ma claque là, oh. Maintenant démerde-toi.

Bon ok j’peux au moins te raconter qu’il vient tout juste de sortir de son dortoir sans chaussures, il faut toujours qu’il oublie quelque chose en même temps, c’est plus surprenant à la longue. Tu commences à piger ? Nate c’est pas quelqu’un d’organisé et encore moins d’attentif, surtout le matin (juge pas j’t’ai dit azy tu veux mon poing regarde y’a ses yeux qui transpirent maintenant p’tain). A vrai dire il n’a rien à faire, à part dégourdir ses jambes trop molles, faire un petit footing ou quelque chose du genre.

Une chose se dresse sur son passage… et Nate, étant un grand homme très courageux, l’observe d’un peu plus pr- non en fait ferme ta gueule tu cours c’est tout. Cours. J’ai dit cours. C’est quoi ce truc sur pattes qui commence à courser mon protégé. Une sorte de robot bizarroïde. Plus loin, un gars avec une télécommande. Alors soit il le fait exprès, soit il rentre dans la catégorie des boulets internationaux au plus ou moins même titre que l’autre abruti qui commence à se taper un cent mètres.

▬ OH putain putain put- AH. AH.

Pincé. Aux fesses. Très fort. Pourquoi ? Il a très certainement dû imaginer cette chose lui atterrir sur le cul et le lui dévorer, sous la pression et la peur. Manque de bol, il a un pouvoir légèrement gênant surtout dans ce genre de situation. Le deuxième cri c'était pour c'qu'il s'est rentré dans son pied nu en courant, certainement un bout de verre microscopique. Ça réveille en tout cas. La chose mécanique est reposée une fois Nate pincé, et le jeune garçon semble retrouver le contrôle de son invention. Le blondinet commence à se frotter les fesses vivement, tirant la plus grosse grimace jamais vue au monde, la larme à l’oeil. Il se dirige vers le garçon en question.

▬ J’ai vraiment la poisse on dirait. Mais c’est un truc trop cool ça, c’est toi qui l’as fait ?

Nate semble déjà avoir oublié sa douleur, et ne pense pas une seule seconde à blâmer le brun, c’était plutôt drôle, et c’est pas tous les jours qu’on peut voir un tel spectacle… ou le ressentir, dans son cas.
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MessageSujet: Re: La bête féroce, son maître et une huître blonde   La bête féroce, son maître et une huître blonde 1400359500-clockVen 7 Aoû 2015 - 15:30

La bête féroce, son maître et une huître blonde

Damn. Tout était planifié pourtant. Enfin, je croyais. Je sors mes plans de ma poche, la console de mon nouvel appareil coincée sous le bras. Je détaille rapidement mes brouillons, détaillant tous les traits tracés ces dernières semaines et représentant une version 2D de la machine qui tressaute encore à quelques mètres de moi. Arf. Il manquait bien une connexion et ça a tout fait bugué. Je range dans mon sac mes plans et me tourne vers ma victime. Enfin "ma" est un bien grand mot. Franchement, c'était pas voulu !

Ma machine pleine de pinces peut effectivement apparaître comme un instrument de torture mais mon but premier était qu'elle ramasse les détritus sur son chemin, suivant un nombre de paramètres qui semblent ne pas avoir été transmis à l'unité de guidage. Les premières fois sont toujours risquées et c'est pour ça que je m'étais mis en début d'après-midi à côté de ma cabane, là où personne ne passe car tout le monde fait autre chose, loin très loin, surtout en ce mois de juillet. N'est-ce pas. Bon, il faut dire que CleanMove (ma machine) a décidé au dernier moment de se balader loin de cette zone jugée sécure, ne répondant plus aux commandes que je lui envoyais grâce à ma console. C'est même plus l'inverse. Plus j'appuyais sur la touche arrêt comme pris d'une épilepsie de Parkinson, plus la machine accélérait pinces brandies.

Je pense que cinq minutes plus tôt, on aurait pu autant de moquer de moi que du blond coursé : les deux criant avec la peur déformant le visage, l'un devant et l'autre derrière les pinces avides. Je pense même avoir assez d'auto-dérision pour me moquer de moi-même, me souvenant que j'ai crié en boucle : "NON! NON! ARRÊTES! STUPIDE CONSOLE! FONCTIONNE BON SAAAAAANNG!! ATTEENTIIIOOOON !! PAS PAR LAAAAAAA !!" Heureusement que je prévois toujours un super bouton OFF bien qu'il a tendance à cramer tous les circuits imprimés... et c'est plutôt agaçant. Genre vraiment. Genre je vais devoir faire de nouvelles demandes au prof de SI pour avoir tout le matos que j'avais promis de pas détruire cette fois-ci. Moui... mais c'est une autre histoire. Au moins, cette fois, j'ai réussi à stopper la machine. Mais à voir la tête du gars qui s'approche de moi, je suis pas sûr d'avoir été assez rapide.

Je me force à m'approcher, même si ma seule envie est de déguerpir pour ne pas me faire houspiller. Moi qui a peur des regards des gens, ce n'est pas en faisant des machines tueuses que je vais rester invisible. Mes mains se crispent sur la console mais je me fais un Face Palm mental assez violent... et répété Et mentalement, ça fait juste : *Quel crétin je suis ! Crétin, crétin, crétin...*. Mais malgré sa grimace larmoyante, le petit blond n'a pas l'air de m'en vouloir. Et j'en suis le premier étonné. Je regarde même autour, me demandant s'il parle bien de moi et de ma machine qui, pour l'instant, n'a rien d'un "truc trop cool" même si j'ai l'espoir qu'elle le soit un jour. J'avale ma salive et j'affiche un sourire chargé de gêne et d'envie de disparaître, encore extrêmement coupable d'avoir construit une machine incontrôlable. Je finis par lâcher, ma main droite grattant nerveusement ma nuque en dessous de mes cheveux bruns :

▬ Ouais... c'est moi qui l'est inventé. Je suis vraiment désolé qu'il t'es attaqué comme ça ! Mais c'était pas prévu pour ça à la base, hein ! C'était juste pour ramasser les trucs avant de les jeter ! Des trucs, pas des humains... Parce que j'ai pas envie de jeter des humains, hein ! Je suis pas un écolo chelou à ce point... Parce que... Enfin...

Aglou, aglou : tais-toi Niels, tu t'enfonces et bien profond en plus ! Enfin, si le gars fuit, au moins je vais arrêter dire des bêtises. Je vais ramasser CleanMove qui a encore des soubresauts, restes du court-circuit. Je replis les pinces-de-la-mort-qui-ne-tue-pas-mais-fait-pas-du-bien-quand-même et je reviens vers le mec qui, je le remarque maintenant, n'a pas de chaussure. Il venait pas de dire qu'il avait la poisse juste avant ? Je lève de nouveau mes yeux vers son visage qui trahie encore la douleur derrière l'intérêt. Même si mon invention a failli lui broyer le derrière, il arrive à garder son enthousiasme. C'est rare mais appréciable. Je me force donc à reprendre, inquiet pour lui et me sentant totalement responsable :

▬ Tu sais que t'as oublié tes chaussures ? Nan, parce que tu as dû t'exploser la plante des pieds à courir comme ça... J'indique ma cabane un peu plus loin. Tu veux que j'aille te chercher ma petite boîte à pharmacie ? Parce que... J'ai pas envie de ruiner ta journée voire ta semaine parce que tu t'es blessé par ma faute. Je veux me faire pardonner ! Sincèrement ! Et si tu crois que tu as la poisse... Arf... Je crois que c'est surtout moi qui ne suis pas doué aujourd'hui. Encore vraiment désolé !

Je suis peut-être un inventeur mais je suis aussi un gros boulet parfois. J'ai beau me dire que, dans l'ensemble, mes machines marchent... Dans le détail, y en a encore beaucoup trop qui déconnent et souvent, c'est pas des gentils petits bugs. Faudrait que j'arrête de mettre des pinces, des palmes, des trucs qui bougent et qui risquent de blesser tout ce qui bouge... et tout ce qui ne bouge pas aussi. J'aime construire mais c'est surtout parce que j'aime aider les gens. Là... J'ai l'impression qu'il va falloir pour chaque machine, en créer une autre pour réparer les problèmes causés par la première. Sans vraiment m'en rendre compte, je réfléchis à une machine qui soignerais en vitesse tous les coups et blessures du Pensionnat. Ou sinon, y a l'Infirmerie. C'est bien aussi ça, l'Infirmerie...

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MessageSujet: Re: La bête féroce, son maître et une huître blonde   La bête féroce, son maître et une huître blonde 1400359500-clockDim 9 Aoû 2015 - 16:50
Assez embarrassé, le jeune ingénieur bafouille tandis que Nate a de plus en plus de mal à se retenir de rire. “Jeter des humains”, c’est bon, on l’a perdu. La larme à l’oeil, il le dévisage pour être sûr de pas le louper la prochaine fois qu’il le croisera, pendant qu’il ramasse son engin qui en jette (des humains). Ce mec est génial. Nate l’adopte dix fois s’il le faut. Lui, par contre, semble inquiet. Il baisse les yeux et observe les pieds du blond. Shit. Bravo Natou, tu passes une nouvelle fois dans la catégorie des bouffons. Ça aurait pu être purement parfait, et il a préféré partir sans rien aux pieds. L’habitude, c’est ce qu’il dirait. Mais courir en plein air sans sentir ce que tu touches au sol ? Improbable, j’en déduis que tu es simplement un poisson rouge.

Il lui demande s’il a oublié ses chaussures. Nate a juste envie de répondre “non, elles sont là regarde, elles sont en forme d’orteils au bout”. Mais c’est mignon que ce petit mécano s’inquiète pour la plante des pieds de notre blond. Il lui montre sa cabane, Nate regarde en sa direction et sourit. Il s’excuse plusieurs fois, tandis qu’il propose d’aller chercher sa boîte à pharmacie.

▬ Oh t’inquiète je peux encore marcher ! C’est pas ta faute, j’ai vraiment la poisse depuis des années, ça me fait rire maintenant. T’es vraiment sympa, je pense qu’il faut quand même que je soigne ce.. ‘fin.. ce truc à mon pied, alors je t’accompagne. Et on parlera un peu comme ça, j’m’ennuie dans ma cabane moi.

Nate commence à s’avancer, dos au mécano, il grimace tellement qu’on pourrait le croire en train de mourir. Mais rien ne se laisse percevoir, il marche comme si rien ne s’était passé. Pour une petite blessure, il peut au moins se faire passer pour un dur à cuire, quoi. Une fois dans sa vie, au moins. Ça a l’air de marcher - pas de courir sinon ça va pas l’faire… joke - et le gars ne se rend pas compte de sa douleur, ce qui satisfait Nate. Il se retourne.

▬ Par là, c’est bien ça ? Oh et sinon ton nom c’est quoi ? J’veux bien t’appeler mécano-cool-man mais je sais pas si ça va te plaire.

Et en plus il se met à faire des blagues maintenant. Sérieusement, je sais plus quoi faire de lui. Il se contente d’accepter sa douleur, de sourire et d’être sympa. Il le fait même pas exprès. C’est très agaçant parfois, on ne peut pas l’atteindre. Du moins pas comme ça. La douleur physique ne l’impressionne pas… Ce petit est un battant.

Ils marchent jusqu’à sa cabane. Nate attend que le mécano-man ouvre la porte, comme un bon petit chihuahua. Ils vont se la jouer infirmiers, ça risque d’être très drôle. Nate ne sait absolument pas mettre un bandage, ou encore désinfecter une plaie. Il a tellement peur de faire mal à son “patient” qu’il n’ose même pas appuyer… Il ne ferait pas un bon médecin. Nate n’a pas le coeur pour ça. Ce sera l’occasion d’apprendre à soigner une connerie.
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MessageSujet: Re: La bête féroce, son maître et une huître blonde   La bête féroce, son maître et une huître blonde 1400359500-clockMar 18 Aoû 2015 - 23:49

La bête féroce, son maître et une huître blonde

Excuses. Encore et toujours. Est-ce qu’il y aura un jour où je ne serais pas toujours à demander pardon et à dévoiler ma gêne permanente aux gens ? J’ajoute ce rêve à la longue liste, qui sait si un jour je pourrais la checker, un sourire de confiance étirant mes lèvres. En attendant, je suis un pur introverti qui veut aider le monde entier ; un boulet sur pattes (oui, c’est possible et ça gêne dans un plus grand périmètre) qui crée plus de problèmes que de solutions. Mais, même si je n’arrive pas encore totalement à les créer, je les propose au moins, les solutions.

Je suis heureux quand j’apprends que le blond consent à se faire soigner. Beaucoup auraient été trop fiers ou timides, ignorant la demande pour se séparer au plus vite de l’inventeur d’une machine infernale. Mais pas ce gars. Il sourit de toutes ses dents, ses yeux brillant de sympathie à mon égard et face à autant d’ondes positives, je n’ai qu’une envie : sourire aussi. C’est fou comme certaines personnes arrivent à vous mettre à l’aise dès leur première rencontre ! J’envie ces gens : moi, je ne fais que bafouiller et dire des bêtises… sauf quand je me tais. Et encore, j’en fais, des bêtises.

‘fin bref. Nous voilà partis vers la cabane 10 sur un « Allons-y vite ! Enfin… Pas trop vite mais tout de même. », il passe devant et moi, je le suis d’un air inquiet. Il semble marcher normalement, ce qui me rassure…. qu’à moitié. Mieux vaut soigner ça vite fait avant que ça s’infecte ! Je crois que ma mère médecin m’a au moins appris ça : « mieux vaut prévenir que guérir et si tu dois guérir, guéris ça vite ! » Je porte à bout de bras CleanMove surmonté par la console que je crains à tout moment de tomber. Je z'yeute l'appareil, me retenant de sortir un tournevis pour fouiller dans les câbles. Non Niels : soit concentré sur le présent. Sur le gars devant toi.

Alors que je pense au fait que je connais toujours pas son nom, le gars se retourne pour me demander le mien en même tant qu’il s’assure que c’est le bon chemin. Il est vrai que c’est mieux de demander ça vite car sinon, on se retrouve à discuter avec des gens et puis trois semaines plus tard, PAF, au fait, comment cette personne géniale s’appelle ? C’est plus qu’une true story, c’est une average story avec moi qui oublie de poser les questions d’une conversation normale. Je lâche un petit rire au surnom qu'il pense me donner, à moitié flatté par l’image que je renvoie et à moitié méfiant car je vais devoir être à la hauteur des attentes.

▬ Oui, c’est bien par là. Et... Haha, j’aimerais être ce cool man dont tu parles. C’est plus toi le cool man dans l’histoire ! Tu viens te faire attaquer et tu gardes ta joie de vivre ! En tous cas, moi c’est Niels, Niels Jensen. Je hoche la tête pour signifier un bonjour, comme en début de conversation. Je ne suis pas du genre à serrer les mains des gens et puis, de toutes façons, j’ai les mains prises. Je reprends ma marche et la parole, sur un ton serein : Et toi, Survivor Cool Man, c’est quoi ton nom ?

On arrive enfin à la cabane, qui semble si ce n’est déserte, en tous cas silencieuse par ce beau temps. J’ouvre la porte du coude et la pousse de l’épaule, longeant le couloir jusqu’à ma chambre. Ma chambre. Mince. C’est un vrai souk ici. Peu de gens y viennent et dans l’ensemble, ils sont aussi bordéliques que moi pour me le faire remarquer. Des plans d’inventions, des dessins futuristes, des listes de fournitures… pleins de papiers recouvrent les murs alors que je suis arrivé il y a à peine plus d’un mois. J’enjambe des cartons de matériaux et quelques inventions à moitié éventrées, atteignant mon large bureau où je pose le CleanMove.

Je fais signe au blond d’attendre, main ouverte : « Attends deux seconde s’te plait : j’ai pas envie que tu te blesses encore plus avec un clou ou un tournevis égaré… ». Je fouille dans ma bibliothèque et en soulevant quelques boîtes, je finis par trouver celle que je cherche. Une boîte en métal de couleur blanche affichant une croix rouge délavée. Je pousse quelques cartons devant l’entrée, tire une chaise que je déplie et propose au jeune homme de s’asseoir : « Désolé, si t’es obligé de rester à deux pas de la porte : je ne m’attendais pas à recevoir du monde. » J’ouvre la boîte qui fait un petit bruit sec et je m’agenouille tel un prince devant sa Cendrillon, le pied du blond dressé et surtout blessé devant moi. Je ris tout seul en pensant à ça, fouillant dans la boîte à pharmacie pour trouver désinfectant et pansements.

▬ Au fait, tu es en quelle classe ? Je dis ça, juste pour savoir, hein ! Je suis arrivé il y a peu de temps chez les E et j’essaye encore de comprendre tout le délire sur le système des classes… J’avoue que ça me dépasse un peu toute cette agitation. D’où je viens, c’est tout tranquille. Le seul problème, c’est peut-être le prix du poisson le matin !

Je lui indique quelques photos sur le mur derrière lui, qui ressortent au milieu des notes de sciences d’ingé. Sur une vieille photo  un peu froissé, on y remarque les têtes blondes de mes frère, sœurs et mère et brune de mon père ; sur une autre, mon oncle et moi sur un bateau de pêche et enfin, une dernière avec mes potes de Skagen, tous fiers de nos inventions sur la baie. Cela fait un mois et Erik et Stuart me manquent beaucoup. Mais je dois voir Prismver comme une chance et cesser de penser à tout ce qui me manque. Je me concentre de nouveau sur les plaies que je tente de désinfecter avec du coton. Je fais un sourire crispé devant mon travail, m’excusant même si ma voix joyeuse : « Je crois que je manque d’expertise pour réparer les humains, haha... Enfin, voilà, je crois que ça ira. »

Je lui pose le dernier pansement et je me relève, un peu trop vite car ma tête tourne. Je ne suis pas très stable et je risque de me casser la figure, ma prothèse à moitié en l’air, me rattrapant de justesse à une pile de cartons. Je crois que c’est le contre coup du cours de maîtrise. Je ne réussis toujours pas à me transformer en dragon (faut pas rêver non plus), mais M. Parker me fait tellement me concentrer que je me tape des vertiges. Enfin : il faut ce qu’il faut. Ce qui me fait penser… « Au fait, toi qui es à Prismver, c’est quoi ton super pouvoir, Survivor Cool Man ? Je suis sûr que c'est un truc trop classe qui te permet de résister à tout avec le sourire ! Haha ! »

Je ris doucement, déjà en confiance face à un mec que je viens à peine de rencontrer. Je pourrais presque m'applaudir de mon attitude, si je n'étais pas autant tourné vers les autres. Je me demande bien ce que le jeune homme cache comme pouvoir… Oh mais… J’espère que quand il disait qu’il avait la poisse, ce n’était pas son don ! Sinon, je viens de faire une grosse bourde en lui balançant ça. Bien que je n’ai pas attendu de le rencontrer pour en faire…

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Hrp: Je suis vraiment DESOLEE du retard. En ce moment, c'est compliqué pour moi.
Je t'avais promis mardi au plus tard et on est de justesse ce jour là ><
J'espère que ça ira quand même /o/
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MessageSujet: Re: La bête féroce, son maître et une huître blonde   La bête féroce, son maître et une huître blonde 1400359500-clockMer 19 Aoû 2015 - 23:09
▬ Nate. Nate Shayne Delaney, pour vous servir cher docteur.

Je le regarde entrer, j’observe un peu. Je suis heureux d’avoir trouvé quelqu’un chez qui c’est autant, ou presque, le bordel dans toutes les pièces réunies que dans ma chambre. C’était inespéré. Malgré le fouillis, c’était plutôt pas mal intéressant comme cabane. Je pense venir squatter de temps en temps, et de plus ses inventions me font halluciner. Je veux en apprendre plus. Je veux le voir faire, je veux comprendre comment il le fait. Peut-être que celle-ci n’était pas très fonctionnelle, ou plutôt défaillante, mais c’était carrément cool comme machine. Il doit en avoir des dizaines comme celle-ci, dans son petit chez-lui. Je veux les voir. Je veux tout voir. Pour moi ici c’est disneyland. Je m’éclate, alors que je n’ai même pas encore fait un seul pas dans sa demeure robotique. Je veux tout explorer, alors qu’il n’y a certainement que deux ou trois pièces pas plus. Enfin, comme une cabane standard.

Il me fait signe d’attendre, j’acquiesce en toute docilité. J’en avais presque oublié ma douleur, perdu dans mes rêves les plus fous. Découvrir sa cabane. Whaou. Quel rêve de ouf. Il a pris ce qu’il faut pour soigner ma blessure mortelle. Il m’invite à m’asseoir, à deux pas de sa porte d’entrée. Je m’interroge, mais comprend rapidement que le désordre doit le déranger. Pas moi, je me fous un peu de voir ses caleçons ou ses tournevis traîner un peu partout. C’est pire chez moi, de toute façon. J’aime bien. Je me sens comme bien accueilli, dans ce désordre. Le voilà qui s’excuse pour l’état de sa cabane, je lâche un rire amusé.

▬ Au fait, tu es en quelle classe ? Je dis ça, juste pour savoir, hein ! Je suis arrivé il y a peu de temps chez les E et j’essaye encore de comprendre tout le délire sur le système des classes… J’avoue que ça me dépasse un peu toute cette agitation. D’où je viens, c’est tout tranquille. Le seul problème, c’est peut-être le prix du poisson le matin !

▬ Je suis en classe D, mon pouvoir doit être la cerise sur ma poisse incontestée. T’es classé en fonction de ta maîtrise de don, mais ça me va moi. Les gens son cools. Pourtant, ils sont en pleine guerre. L’administration a fait du favoritisme avec les plus forts d’entre nous, donc on est pas mal dans la merde et certains se révoltent, en gros. C’est drôle à voir, moi je fais partie de Work In Progress, on s’occupe de tout nettoyer derrière eux et de veiller à la paix dans le monde, aha.

J’ai parlé tout en regardant les photos accrochées à son mur, toutes des têtes blondes ou presque. Elles me rappellent la mienne, ma famille. Line me manque. Mes parents aussi, tout me manque là-bas mais, je préfère le changement. Un air de nostalgie semble apparaître sur mon visage, mais disparaît rapidement, se remplaçant par un bon souvenir et un sourire. Le souvenir de Line dans mes bras, son coeur battant contre mon torse. Elle me manque peut-être, mais son sourire restera gravé en moi à tout jamais. C’est peut-être elle qui vient se figer sur mes lèvres tout le temps, elle, et son merveilleux sourire à faire chavirer les coeurs des plus viles personnes. Elle était si attendrissante, il faut dire. Tandis qu’il soigne mon pied, d’ailleurs je crois qu’il a terminé, il me fait rire en un clin d’oeil. “Réparer les humains”, encore une fois. Cette phrase me fera toujours autant marrer. Quelle idée ! Il semble tituber en se relevant, et je remarque une prothèse à son pied. Je retiens la question existentielle que tout le monde doit se poser en la voyant, puisque la réponse est tout bonnement évidente. Il l’a perdu, son pied, comment je ne sais pas, mais je vais éviter de faire resurgir de mauvais souvenirs dans son esprit. Son sourire, qu’il m’adresse en me demandant quel est mon pouvoir, est trop sincère pour être pollué par de mauvais souvenirs engendrés par des questions qui viennent d’un mec qu’il ne connaît que depuis quelques minutes, surtout. Alors je préfère taire le sujet, et répondre à sa question comme si de rien était, un nouveau sourire aux lèvres.

▬ Je pratique la télékinésie, très mal d’ailleurs. Là tu vois, si je pense ne serait-ce qu’une seconde que ce tournevis va m’arriver dans le ventre-.

Le tournevis prend vie, il se dandine. Il me nargue, il tremblote. Puis, à toute vitesse, vient s’écraser - sur le plat bien évidemment - en plein dans mon ventre. Un petit tournevis ne me fait pas de mal, si seulement je me retenais de penser que ses amis viennent me fracasser la gueule. Stop. Je regarde Niels, rit, gorge déployée tel un oisillon bavard. Je contrôle mes pensées grâce au rire, et je viens seulement de le remarquer.

▬ Et toi, ton super-pawa c’est quoi ? Un truc cool, obligé.
pv Niels •• #FFCC00
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MessageSujet: Re: La bête féroce, son maître et une huître blonde   La bête féroce, son maître et une huître blonde 1400359500-clockLun 31 Aoû 2015 - 14:19

La bête féroce, son maître et une huître blonde

Nate. Je ne sais pas pourquoi mais ce prénom me plait beaucoup. Il semble coller parfaitement au blond, à son sourire et à sa bonne humeur. Et puis, je trouve qu’il sonne un peu comme le mien, non ? Niels et Nate. Ça fait presque nom de série télé à la mode Olive et Tom. Mais encore une fois… Je crois que je m’emballe trop vite. Le mec vient à peine de me rencontrer et vu l’état de ma « chambre », c’est pas sûr qu’il ne s’éclipse pas. Surtout que je viens de le remettre sur pieds pour qu’il puisse courir. Mais en fait… en fait, il a pas perdu son sourire. Au contraire.

Je mets de côté mes propres appréhensions et remarque qu’il a l’air super heureux si ce n’est ébahi devant mon foutoir d'objets futuristes, qui fait office d’atelier plus que de lieu pour dormir. J’ai même viré le lit, c’est vous dire… Je me suis juste récupéré un hamac que j’ai installé au fond de ma chambre. Un regard dans ce coin-là et on voit que des piles de bouquins et des vieux appareils traînent en dessous. Une semaine avant, j’ai fait un cauchemar et j’ai tellement bougé dans mon sommeil que je me suis réveillé, douloureusement, sur tout mon bordel. Faut sincèrement que je range. Mais bon, ce n’est qu’un « il faut » à ajouter à une longue liste…

Je reviens sur Nate. Il m'a appelé docteur tout à l'heure. Ce nom m'a fait sourire mais je me suis quand même gratté la nuque d’un air gêné : je crois qu’il me surestime vraiment beaucoup. J’ai que dix-huit piges et le doctorat n’est pas pour tout de suite. Cependant, personne dans mon entourage ne niera mes compétences pour y parvenir. Mêmes mes professeurs m’encouragent dans cette voie. Donc je bosse à fond et je m’en sors pas trop trop mal pour l’instant ; même si la SI, c’est pas le cursus le plus reposant… Je l'ai remercié donc simplement, tout de même amusé qu’il se propose de m’aider. Il est vrai que certains projets requièrent une deuxième paire de mains en plus et Autumn n’est pas toujours dans le coin…

Ce gars pourrait revenir m’aider, qui sait ? Il a l’air de se sentir bien dans mon petit chez moi. En tout cas, moi, il me donne envie de rester en sa compagnie. Il a cet effet solaire, si vous voulez, cet effet « je suis un super pote qui peut animer tes journées ». J’en oublierais presque mon tremblement permanent. J’écarterais presque d’un battement de paupières mes angoisses sociales. Presque. Je me concentre sur Nate et sur nos sourires, souhaitant à tout prix que ce « presque » disparaisse. J’écoute sa réponse et ne m’étonne pas qu’il soit chez les jaunes : ces gens sont un peu trop sociables pour moi mais ils sont tous de joyeux lurons. Comme les verts, ils semblent prêter peu d’importance à la guerre dont me rabâche tout le temps Ansel. C’est vrai que pour un E, je suis un petit pacifiste dans une bande de rebelles, si j’ai bien compris.

C’est vrai que l’administration (pourquoi, je cherche encore) a reparti les gens par niveau de maîtrise mais ce que j’arrive à voir dans ces classes, c’est plus des groupes de mentalités. Les A veulent être l’élite ; les B veulent la paix et la connaissance ; les C semblent n’en avoir rien à faire ; les D veulent juste s’éclater et les E… bah les E veulent survivre, soit pour changer de classe soit pour qu’il n'y en ait plus, de classes. Pour l’instant, je me concentre sur mes cours et j’essaye de m’habituer à tout ça. Et Nate semble bien savoir ce qui se passe ici. Il sera sûrement capable de répondre à mon incompréhension généralisée sur le Pensionnat (autre que le côté étude de Freyja et fête de Beyla…). Oh le WIP ! Warren m’en a encore parlé l’autre jour ! J’aime cette idée de paix et d’entraide ! Cela fait assez utopique mais ça me ressemble je trouve, haha. Cependant… comprenez-moi ! Je suis partagé entre les idéologies d’Ansel et de Warren, entre GdC pro-rouge et anti-GdC… Rien que d’essayer de me fixer me fait mal au crâne. Je réponds donc à Nate :

J’aime beaucoup les D ! Je comprends que tu y sois : vous êtes tous sympas ! Ma petite sœur Beyla y est d’ailleurs ! Tu la connais peut-être… Elle se prend un peu pour une ninja… Je ris en pensant à ma petite sœur fan d’arts martiaux. Et elle squatte souvent les fêtes. Enfin… tu vas aux fêtes ? Je t’avoue que… ce n’est pas trop mon cas, donc je ne sais pas trop… Haha… La gêne reprenant le dessus, je m’empresse de passer à l’autre sujet : Mais en tous cas, j’ai entendu parler du WIP ! Je ne sais pas si tu connais Warren Andersen, un de nos délégués, il m’encourage vivement à vous rejoindre ! C’est vrai que c’est bien un peu de paix dans ce monde de brutes. Mais… Je vais pas encore déposer ma candidature. J’essaye déjà de comprendre cette pseudo-guerre avant de vouloir l’arrêter…

Ansel me fait un bon playdoyer du combat des rouges quasi-quotidiennement et il est vrai que j’ai du mal à nier ses arguments. Je suis aussi en E et ça doit y jouer. Je vois bien qu’il y a un problème dans cette école et fermer les yeux pour que tout le monde ait une paix factice, je pense pas que je vais pouvoir. Enfin ! L’idée du WIP ne me déplaît pas pour autant et peut-être que Nate saura trouver des bons arguments ! Je finis mon travail d’infirmier d’un jour alors qu’il se détourne de mes photos. A son regard, je crois que la nostalgie l’a atteint… mais un sourire sur le présent et ça repart ! Cette joie de vivre est décidément inspirante ! Et communicative ! Je vous conseille donc vivement d’aller voir ce jeune homme en cas de blues !

J’apprends que son pouvoir n’est ni la poisse (ça me rassure) ni la communication de la joie de vivre (cela m’étonne un peu plus) mais la télékinésie. Le genre de pouvoir que tout le monde à rêver d'avoir un jour ! Le genre de pouvoir que je ne me lasse pas d’admirer quand Chan se met à l’employer. Mais le jaune ne semble pas avoir le même contrôle encore que la bleue je crois… Et voir un tournevis foncer dans le ventre de mon invité me fait sursauter d’inquiétude ! Oh gosh ! Un peu plus et il se poignardait tout seul ! C’est super dangereux s’il peut attirer tous les objets du périmètre ! Surtout en sachant que le périmètre c’est ma chambre bordélique ! Mes yeux restent gros comme des soucoupes et je n’ai qu’une envie : prendre Nate dans mes bras et l'emmener dans un lieu vide d'objets tueurs, lui dire que tout va aller mieux et qu’il est encore jeune, que je lui donnerai de l’aide pour qu’il s’entraîne (je peux faire des machines aussi) et qu’avec du travail, il sera un grand maître télékinésiste !

Mais mon corps reste fixé dans le sol grâce à la super glue angoisses-du-contact-et-timidité-maladive. Mais j’en pense pas moins ! Alors je lâche finalement : « Et bin… C’est pas super sécure comme don ! Tu ne te blesses pas trop souvent j’espère ? Si tu veux… J’ai un robot qui envoie en l’air des balles en mousse : tu pourrais t’entraîner avec... Je mens. Cette machine est beaucoup plus violente et envoie des fruits à une super vitesse sur des adversaires. Ne me regardez pas comme ça : c’est Beyla qui souhaitait jouer à « Fruit Ninja » dans la vraie vie. Mais bon… Je peux toujours la bidouiller pour qu’elle soit plus tranquille et qu’elle accueille des objets moins lourds…

Face à mon inquiétude, Nate est la sérénité même. Son rire arrive à me détendre. Un peu. Et moi ? Oh moi, je peux me transformer en dragon. Je crois. Enfin, je m’en souviens comme d’un énorme cauchemar qui est resté douloureux des semaines durant ! Et puis… Et puis rien. Je sais pas comment répondre à Nate pour qu’il ne devienne pas un fanboy comme de nombreuses personnes que j’ai croisé ici depuis un mois. Parce que, oui, j’avoue, c’est classe d’être un dragon sur le papier. Mais je préférais un truc tout tranquille que je serais capable de contrôler… Ce serait un poil mieux. Enfin… Ne trouvant pas d’autre manière de le dire, je réponds : « Il y a deux mois j’ai réussi à me transformer en… en dragon. Mais ne me demande pas de te faire une démonstration. Désolé. Ton tournevis volant était classe ! Moi… Moi j’arrive même pas à faire un semblant de transformation… Quoi que, avec ce qui se passe avec les potions de je-sais-plus-qui, je risque de me transformer, même qu'à moitié, d’ici peu de temps… D’ailleurs, tu as déjà eu des effets toi ? Ou tu es simplement, comme nous tous, enfermés au Pensionnat alors que le centre-ville t’appelle ?

On sent bien la frustration dans ma voix. La frustration de pas pouvoir se transformer parce que, j’ai beau être plaintif, j’aimerais juste que mes efforts en Maîtrise fassent plus que des vertiges. La frustration de ne pas voir le moindre effet, ni négatif ni positif, depuis qu’on m’a expliqué les potentiels effets d’une potion faite par une sorcière... quelque chose dans ce goût là… je crois. (Oui, je n’ai pas tout suivi ce qui se dit sur l’intranet). Et puis la frustration d’être bloqué ici, aussi ! A peine arrivé on me dit gentiment de pas sortir alors que j’ai pas spécialement pu profiter de l’île avant. J’aurais dû suivre le conseil de Beyla et faire un tour dès mon arrivée… C'est trop tard à présent. Me voilà à faire mes machines dans l’enceinte, sans possibilité de voir s’il y a des magasins utiles dans le coin… Mais bon. Je me plains, je me plains. Je ne devrais pas. Si je n'avais pas été là à tester le CleanMove, je n'aurais pas rencontré Nate... et ça, ça aurait été dommage !

© EKKINOX // Niels & Nate // Dortoirs // Fin-Juillet 2015, début d'après-midi // firebrick

Hrp: ENCORE DESOLEE TT La malchance de Niels continue de m'affecter je crois ><
J'espère malgré tout que je vais pouvoir reprendre un rythme quotidien /o/
*espoirquandtunoustiens*
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