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Tag 000000 sur  Nonews10Sujet: Anniversaires des personnages
M. Abigail Davis

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Rechercher dans: Anniversaire   Tag 000000 sur  1400359500-sujetSujet: Anniversaires des personnages    Tag 000000 sur  1400359500-clockDim 22 Avr 2018 - 14:31
Anniversaires des personnages
Happy birthday to you ~
Venez ici pour noter la date de l'anniversaire de vos personnages ! Hésitez pas à consulter ce topic pour que vos personnages puissent souhaiter un joyeux anniversaire à leurs petits camarades.

Janvier
05. Juniper T. Marshal
10. Song Luli Carroll
14. Liling Hui Tsai
18. Merlin L. Pratchett
19. Lysandre O. Leconte
Février
01. F. Aiata Parau
02. Graham Keylaw
27. M. Abigail Davis
Mars
21. S. Tyler Petrasson
24. A. Ivy Robin
Avril
09. Amy Whitehouse
10. R. Orion Petrichor
20. Jack Crane
23. Amelia E. Remington
Mai
14. Leann De Laine
Juin
12. Wolfgang Wilhelm
26. Alice K. Andel
30. Kamyl T. Wolff
Juillet
04. L. Athena Bottero
13. Cassandra E. Meiller
14. Matthew J. Adler
Août
01. Alexis W. Lewis
21. Aileen R. Celton
Septembre
11. Casimir M. Blade
30. Andrew L. Rosebury
Octobre
05. Mila Filia
Novembre
17. Charlotte Rosenberg
Décembre
12. Avery Mae Curtis
15. Vladimir I. Holmes
16. Owain S. Baxter
18. T. Ruby A. Coetzee

Tag 000000 sur  Nonews10Sujet: likeawhore.net
Invité

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Rechercher dans: Fiches de relation, diary & LMS   Tag 000000 sur  1400359500-sujetSujet: likeawhore.net    Tag 000000 sur  1400359500-clockMer 2 Mar 2016 - 16:58






Like a Whore

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J'veux pas faire la pute mais j'en ai gros sur la patate, faut que je me vidange quelque part, faut que je me vide un petit peu. Je dois déjà toujours supporter vos gueules à chier et vos problèmes existentiels qui restent un peu coincés entre ma bouche et mon ventre, oué, dans la gorge quoi. Bien que j'sois un ptn de monstre je peux pas vous crachee tout le temps à la gueule parce que sinon je vais pas avoir de vie sociale longtemps, donc je compte déverser mon venin ici, et sourire là-bas. Faux-cul ? moi ? mdr, xptdr, laul. Ben ué c'la base un peu tahu. Puis être une viperstong c'toute ma life, prêcher le faux pour savoir le vrai, te dire que t'es bonne alors que t'es à gerber, te faire croire que tu es important alors que tu pues la merde. C'est mon défoule merde ici, c'est mon GossipGirl à moi. Parce que ouais, je sais des trucs, des trucs badass et trop secret qui j'vous le jure, tueraient un mort.



Magicien





NB
si tu trouves ceci, que tu le lis et que tu me le rends, t'es mort.









June Hastings

18yo, contrôle de la foudre.




Tempête, feu de mes reins.

Elle a cet indéfinissable charme. Agacant. Genre quand je la vois j'ai envie de l'avoir dans le creux de ma poche, qu'elle garde cette petite place particulière dans mon coeur pour au final arrivey à le broyer, ou le cramer. Je l'aime bien cette meuf, elle me plait, en même temps, elle est bonne. Casse couille, mais bonne. J'ai entendu dans les couloirs, dans la salle des profs et un peu partout ailleurs, d'ailleurs que notre relation est très étrange. Ben oui, c'est vrai, personnes ne sait vraiment ce qu'on attend l'un de l'autres, ce qu'on se procure. On ne le sait pas non plus.

Mais une chose est sur c'que je compte bien approfondir cette complexe complicité qui nous unis, et je parie à qui veut bien me filer 5O balles que j'arrive à la serrer avant la fin de l'année - en mêêême temps cpacompliké -. Je crois que le fait qu'elle est une page entière dans ce maudit cahier là, montre bien -malheureusement- une place prépondérante dans mon petit coeur de guimauve, tout ça, tout ça. Mais elle est tombée dans ma vie, s'est écrasée comme un merde et j'crois que j'suis accro à elle, elle m'obsède as fuck, pourtant, pourtant je l'aime pas ptn. Mais elle a ce truc que je ne pourrais pas définir qui me fait oublier que je suis censé être un adulte, un ptn d'adulte. Elle me malmène, je la malmène. On s'aime bien, mais le dire, ahah, le dire ptn, c'est avoué qu'on est faible. Alors on ferme sa gueule et on continue de jouer okalm.

Y'a pas si longtemps que ça, et on va pas se mytho si quelqu'un sait que je fais ce genre de trucs pas très propre avec elle, je vais me faire botter le uc, on s'est un peu pécho dans un photomaton, et cte photo j'lé gardey. Parce que c'est un moment qui n'est qu'à moua et que pour moi.



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INCONNU

blablablaba




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XXX


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© ree



credit by Ree from Shine
Tag 000000 sur  Nonews10Sujet: Bad day, Bad memories ▬ ft. Stephen
Invité

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Rechercher dans: R.I.P   Tag 000000 sur  1400359500-sujetSujet: Bad day, Bad memories ▬ ft. Stephen    Tag 000000 sur  1400359500-clockMer 30 Déc 2015 - 0:07

"Qui a l'habitude de voyager sait qu'il arrive toujours un moment où il faut partir.''

▬ Paolo Coelho.

BAD DAY, BAD MEMORIES




- Ce serait super cliché de t’en coller une pour te remettre les idées en place, pas vrai ?
- En effet.
- Je comprends tes regrets, Esteban. Mais pense à tous les gens que tu connais, que tu aimes, que tu respectes, à tes amis et à ton colocataire bordélique, pense aux élèves dont tu as sauvé les fesses de nombreuses fois et redis-moi que tu n’as rien pour toi ici.

Ton colocataire visiblement mécontent se tue, laissant quelques secondes de battement dans son monologue. La mâchoire crispé, t'avais pas cherché à le contredire bien que tu ne sois complètement d'accord. Stephen pointait du doigt une vérité qui aurait pu te faire frémir si tu étais en pleine possession de tes moyens... T'avais beau te tenir à distance, longer les murs, tu t'étais attaché à tes gens sur ton court séjour ici : Stephen ton colocataire surement l'un des premiers, tu prenais souvent un café avec Luke, tu avais retrouvé Inge, tu gardais un œil sur certains élèves... certains avait même leurs habitudes dans ton infirmerie et tu veillais d'une main de fer pour qu'il en reste ainsi. Mais tu n'étais pas chez toi, tu n'avais pas à te faire une place ici, pas dans ta logique en tout cas...

La voix de Stephen vient rompre le chaos dans ton esprit, mais sa proposition ne te plus guère : tu aurais la sensation de tomber bien bas si tu demandais de l'aide à une élève. Tu connaissais vaguement les pouvoirs de gens du pensionnat, merci aux fiches de l'infirmerie que tu as sous la main... Mais tu te voyais mal demander de l'aide à qui que ce soit. Fronçant les sourcils, le regard dans le vague, tu l'entendis se racler la gorge avant de poursuivre.

- …et dans tous les cas, je compte bien t’aider à retrouver ta mémoire. On peut aller rendre visite à ton double si tu veux, j’ai des économies pour payer le voyage.

Tu lèves les yeux intéressés, étonné par ce qu'il vient de dire.
…Il ferrait ça pour toi, vraiment ?

Après tout ce que tu as vu dans tes voyages temporels, on arrive toujours à t'étonner. Incroyable. T'es touché par son attention, même si tu t'attendais plus au coup poing dans la figure qu'à ça de la part de Stephen.

- Je veux bien... Tu lâche ça, après quelques secondes de flottement. Je suis venu ici en pensant retrouver des bribes de ma mémoire, j'aurai surement plus de chance en me rendant à New York.

Décision qui te semble la plus logique, plus raisonnable que de repartir dans ton temps aussi, bien que tu aies peur de ce que tu pourrais trouver là bas... Et avoir quelqu'un de solide à tes cotés, sur qui t'appuyer ne sera surement pas de trop. Tu sais que Stephen a cette capacité à remettre tes idées en place quand il le faut, comme il fait maintenant.

- C'est toujours délicat quand je vais me rendre visite comme ça, surtout dans le passé, j'ai toujours un coup d'avance et ça m'évite de modifier ce qui doit m'arriver normalement... Là, ça ne sera pas le cas.

Tu secoues mollement la tête, tu penses à voix haute, plus que tu ne parles. Tu ramènes ton attention sur Stephen.

- Je te donnerais surement plus d'explication quand j'aurai l'esprit un peu clair. On partira dans quelques jours, le temps de préparer le voyage et que tu préviennes qu'il n'y aura pas de cours de cinéma... sauf si tu veux attendre les vacances pour le voyage.

Ce qui ne t'arranges pas du tout, mais il doit s'en douter.
Tu te relèves de ton lit, te remettant à ta tâche mais de façon plus tranquille, débarrassant juste quelques babioles qui traînent sur ton lit et ton bureau.

- Je dois des excuses à mes collègues à l’infirmerie et surement aux élèves... qui sait, je n'aurai peut-être même pas le privilégie de démissionner.  Pause. Mais assez parlé de moi, dis moi, tu as passé une bonne semaine ?

Pas très subtile comme façon pour changer de sujet, mais on te pardonnera surtout pour aujourd'hui.



▬  {#}000000{/#} • Code par Lix ▬
Tag 000000 sur  Nonews10Sujet: Bad day, Bad memories ▬ ft. Stephen
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Rechercher dans: R.I.P   Tag 000000 sur  1400359500-sujetSujet: Bad day, Bad memories ▬ ft. Stephen    Tag 000000 sur  1400359500-clockMer 23 Déc 2015 - 17:24
"Tout le plaisir et toute la joie que l'amour peut faire ressentir se paient un jour ou l'autre en souffrances. Et plus on aime fort, plus la douleur à venir sera décuplée.''

▬ La mécanique du cœur.

BAD DAY, BAD MEMORIES





- Je vais démissionner.

Aucune délicatesse, aucune explication.
Tu lui flanque la nouvelle comme ça, irrévocable.

« Wow, on va arrêter le délire Retour vers le futur pendant deux secondes et tu vas m'expliquer. »

Stephen déboulait souvent dans ta chambre après tes balades temporelles, tes retours se passaient généralement bien, c'était souvent le moment où vous discutiez de ce que tu avais vu, des conneries de Steph' -que tu n'approuvais jamais vraiment-, ou vous plaisantiez. Des moments où vous vous rapprochiez sans que tu le remarque vraiment.

Mais y'avait rien de réjouissant aujourd'hui.

« Ok, explique-moi. T'as fait un voyage dans le passé et t'as vu un truc déplaisant ? Come on, Esteban. Tu vaux mieux que ça. Tu vis depuis 32 ans avec ces conneries, tu vas pas me dire que tu vas craquer maintenant ?...  Bon. Admettons que tu sois sérieux. Je veux tout savoir Esteban. Dis-moi ce qui cloche. Je te laisserai pas partir sur un coup de tête. »

Tu pouffes légèrement, malgré toi.
Tu te vois remballer tes affaires, mais tu ne sais pas bien ce que tu fais, tu dérailles, ça ne rime à rien, t'es même pas en capacité de partir. Tu es étonné par le ton sérieux de Stephen, il te demande de t'arrêter, de t'expliquer alors que tu te vois foncer dans le décor. Tu finis par adresser un regard à ton colocataire, pause. Non Esteban, tu ne t'attendais pas avoir besoin t'aide un jour et surement pas que ce soit Stephen qui vienne te sonner les gonds.

Le comble.

Stephen c'était un peu le gamin qui n'avait pas vraiment grandi pour toi, la grande gueule sans gêne, vulgaire même. Autant le dire, pas vraiment une figure qui inspirait le sérieux mais tu n'iras pas le lui reprochait. T'appréciais sa compagnie à cause de toutes vos différences, malgré toutes les remarques que tu pouvais lui faire au quotidien. Des paroles, des rapports qui ne se faisaient pas dans la dentelle et tu n'allais pas commencer maintenant.

Fallait que tu te reprennes.
...Plus facile à dire qu'à faire.

- Pfff... Tu veux vraiment savoir Stephen ? C'est plutôt long à expliquer.

Tu as ce sourire mince, trahissant ta détresse.
Tu te laisses tomber sur ton lit, usé, tes mains passent sur ton visage : tu ne sais pas bien par où commencer. Soupir, alors que ton regard divague.

- Tu as surement entendu qu'on m'avait subtilisé une partie de ma mémoire... trois ans environ : mon meilleur ami essaye de me cacher quelque chose et j'ai l'impression que c'est grave. Une sorte de mauvais pré-sentiment, vraiment mauvais et j'ai besoin de savoir, j'ai besoin de réponse Stephen ça fait plus de trois mois que je vis comme ça. Maël m'a fait croire que j'avais pris un poste en tant qu'infirmier ici, c'est pour ça que je suis là, mais c'est faux : je n'ai jamais fais ça. Mon double est à New York actuellement. Tu secoues la tête, tu continues ton monologue d'une voix égale. J'ai été pédiatre et je ne comprends pas pourquoi il m'a caché ça... J'ai sans doute fait une erreur durant mon service.... J'ai dû faire du mal à quelqu'un, à un enfant, peut être à plusieurs.

Ça sonnait faux, même toi ça te paraissait improbable que tu es fais du mal à des enfants ou à qui que ce soit. Mais t'as pas pleinement conscience de ce que tu dis et surtout, tu ne sais pas bien où tu en es.

- Et je fais un rêve étrange en ce moment, je crois que c'est un souvenir : quand je l'ai évoqué devant Maël il avait l'air de savoir de quoi je parlais. C'est une scène banale, je suis dans un coin de Central Park, il fait beau et je cherche quelqu'un au milieu de gamins qui jouent et de mamans qui piaillent et j'angoisse comme je ne l'ai jamais fait avant... Et je ne suis pas du genre à m'inquiéter pour rien normalement.... J'ai jamais été me balader dans ce coin de Central Park dans mes souvenirs, j'ai rien à faire là bas, ça n'a pas de sens.

Tant que tu n'aura pas de réponse, ton esprit imaginera toujours le pire.

T'es là, l'esprit embrumé, l'esprit fatigué et la peur s’immisce malgré toi, t'as peur de ce que tu as fait ou de ce que tu n'as pas fais. Du monstre que tu étais peut être quand tu avais tout tes souvenirs.


- Voila tu sais tout ou a peu près Stephen, mais je vois pas bien ce que tu peux y faire... Je partirais demain, j'ai rien à faire ici.


▬  {#}000000{/#} • Code par Lix ▬
Tag 000000 sur  Nonews10Sujet: conte de 1001 conneries — chelsey
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Rechercher dans: R.I.P   Tag 000000 sur  1400359500-sujetSujet: conte de 1001 conneries — chelsey    Tag 000000 sur  1400359500-clockVen 30 Oct 2015 - 16:52



hands up


Il veut vraiment savoir ça, lui ? Ce que ça fait d'être en bas de l'échelle alors qu'on en a jamais vraiment connu le haut ? Ce que ça fait de mettre du rouge à la place d'une cravate violette à en gerber  -c'est mieux le rose tout le monde le sait- ? Ce que ça fait quoi d'en avoir rien à foutre alors que t'as un tendu du slip qui essaye de t'enterrer et que t'étais censée profiter de ta pause cours pour digérer ? Mon Dieu s'il savait il te poserait pas la question, mais faut croire que finalement, pas mal de choses échappent aux A. Alors autant jouer la bonne âme pour lui éclairer la lanterne.
Autant jouer la lueur au bout du tunnel.
Celle qu'on ne voit que quand on décide d'aller voir ailleurs si l'herbe se fume mieux.

« C’est juste un peu plus chaud. ça change pas beaucoup comme tu dis. C'comme se prendre une dizaine de K.O par Teemo sur lol. C'vrai quoi, c'est emmerdant, mais au final y'a pas grand chose à faire de plus que de lui rendre le centuple hmm ? C'pas comme si on arrêtait de jouer après tout. On est toujours là tu vois. Et t'es au même endroit, faut croire que t'aimes bien trainer en bas de l'échelle monsieur le violet. »

Putain de belette troll quand on y pense ce Teemo. Ce personnage est ridicule, stupide, mais il a le mérite d'être souvent use par des joueurs qu'on une bonne tchatche. ça rattrape le tout on va dire, alors que là, pour le coup, c'est pas gagné. Mais bon, on la connais Chelsey, elle se rebute pas pour si peu, ça l'atteint pas ce genre de propos, ça lui passe au dessus, déconnectée qu'elle est. Alors elle revient à la charge la rouge, le crayon du voisin tourbillonnant autour de son index, car oui, mademoiselle n'a pas sa trousse, comme la plupart des jours. Et elle parle, elle parle, alors que d'autres se fâchent. Après tout, Chelsey elle signe bien des pétitions pour des tortues, sauver un A et lui expliquer la vie c'est pas grand chose à côté.

« Par contre man, si t'es là pour rabâcher les mêmes choses chiantes qu'on entend tous les jours en boucle, j'pense que c'est pas vraiment la peine ahah. Si t'as des questions, à la limite tu m'écris un lms, comme ça ça me fera plus de petits bouts de papiers pour remplir ma corbeille tu vois »

Prendre conscience que l'heure à venir risque d'être d'un ennui cadavérique si ce gars continue de poser des questions aussi sérieuses, ça l'afflige un peu Chelsey. Il en a d'autres au programme ou merde ? Faut qu'il détendre son zgeg lui, qu'il arrête de suivre ses cours et qu'il stop le café le matin. Oui c'est bien connu, les buveurs de café sont tous aussi chiants. Oui c'est un fait.
Quoi que non.
Peut-être.

« Sinon moi c'est Chelsey, enchantée.»

Vraiment.



© LOUIS


Tag 000000 sur  Nonews10Sujet: conte de 1001 conneries — chelsey
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Rechercher dans: R.I.P   Tag 000000 sur  1400359500-sujetSujet: conte de 1001 conneries — chelsey    Tag 000000 sur  1400359500-clockMar 6 Oct 2015 - 22:16



hands up


Prismver, c'est la cohue dès le matin, on a beau essayer de l'éviter, on se retrouve toujours dans une flopée massive d'élèves, à tenter au bon vouloir de dieu de se frayer un chemin dans les couloirs. Certains avec plus de persistance que les autres, ces derniers préférant se laisser pousser au lieu de pousser une gueulante alors que la journée vient à peine de débuter. Quant à la grande didiche du milieu, son sac perché sur l'épaule histoire de ne pas perdre la moitié du contenu en chemin, vu que l'ouverture du bidule est hs depuis un bon moment déjà, elle vaut clairement pas mieux que les bourrins qui poussent les brindilles devant eux pour s'amuser. Et puis elle tire une sale gueule, à devoir patienter que les miss aux sacs contrefaits toutes réunis en troupeau pensent enfin un peu aux autres pour aller se déplacer sur le côté. Rien que de ce point de vu là, c'est clairement pas la joie. Alors si en plus, la veille, les coloc' oublient de faire la machine alors que c'était leur tour, et que l'on se retrouve à devoir emprunter un tee-shirt à son demi frère, bah ça l'est encore moins. Ouai ouai, c'est toujours de la grande perche aux cheveux roses bonbons. En plus d'une coupe courte teintée on ne peut plus scrupuleusement, elle est clairement fringuée comme un ovni. Remarque aujourd'hui, vu qu'on a pas affaire à ses tee-shirt nique rétine, ça reste supportable. C'est sobre, on va dire. Et assez comique. A croire que porter un haut game over en période de contrôles, ça relativise la situation. A voir si la famille a le sens de l'humour où si elle est réaliste, on n'sait plus trop quoi penser des Koslowski m'voyez. Fin c'est pas comme si on était habitué à des actes réfléchis de leurs parts vous m'direz, mais bon.

pf, vraiment, pour traverser le rez-de-chaussée illico après le repas, faut en avoir dans l'pantalon. Après, quand t'as passé la porte du second étage, la circulation se fait bien plus tranquillement. Limite comme quand tu quittes la place de Clichy à Paris pour te retrouver à la station Robinson, c'est juste clairement pas le même monde. Passé cette porte, on se presse plus, ça tourne au ralenti, et les retards en cours s'accumulent. Et oui, c'est scientifique, la porte qui mène chez les E, c'est celle qu'on a le plus de difficultés à ouvrir, et celle qui s'abîmerait le moins vite si les élèves ne s'amusaient pas à la taguer, bousiller, tamponner, un peu comme tout le matériels à leurs dispositions. Bref, c'est chez les E et la décoration le prouve bien.

En avance, elle s'assoit sur sa table et discute avec le gratin présent, les rares dernière années qui arrivent encore à l'heure. Elle peut se le permettre elle, par contre la grosse blonde en jupe avec ses cuisses immondes qui se sape comme si elle était bonnasse alors que c'est une vache,  et il lui aura fallut pas mal d'année pour arriver à oublier la couleur de la culotte de l'intervenante. Rose, Noir, ou rose et noire, le doute commence à occulter ses souvenirs. Et à vrai dire, pour le coup c'est pas plus mal. Cet événement n'a fait que la conforter dans son idée de remplir son armoire de jeans et jogging à gogo, rien de plus. D'autres camarades commencent à affluer dans la salle, au compte goutte, du coup elle rejoint le fond de classe pour retrouver son bureau et sortir son calepin et son lot de stylo de couleurs dont elle se sert pour prendre ses notes et accessoirement dessiner lorsqu'elle n'a plus envie de se prendre la tête à essayer de capter des choses qui ne lui semble pas nécessaire pour ce qu'elle compte faire. C'est vrai quoi, puis si elle change d'avis, elle a les capacités pour redoubler sa dernière année, largement. Y'a pas le feu comme elle dit.

Dans le flux de personnes qui rentrent, elle aperçoit une couleur qui détonne un peu par ici. Une cravate violette. Celle qui passe first à la cantine, le top de la crème. Elle en voudrait bien, deux trois amis dans ce lot là, histoire de bénéficier de cet atout que son estomac estime des plus importants. Mais d'autres jours elle mange avec la compotée de dits-abrutis qui lui servent d'acolytes de bureau depuis de nombreuses années, et dont elle ne se plaints pas de faire partie. Elle, elle se sent bien, avec les E, même si elle n'a jamais pris le temps de faire connaissance avec tous. Même sa cravate rouge et la façon dont certains la regarde avec mépris, bah elle s'en fiche, elle continue de l'arborer avec fierté. Quitte à être nulle, autant l'être jusqu'au bout, pas de raison de cacher ça. Puis bon, une fois qu'on t'as vu avec une couleur un jour, c'est comme si elle était sur ton front pendant toute ta scolarité. Si t'as été rouge un jour, ça se sait, et c'est pareil pour les hautes classes, c'est comme ça que ça marche ici.

Mais du violet, c'est vrai qu'on a tendance à pas beaucoup les voir dans ce coin. Et c'est plutôt intrigant, surtout quand le garçon prend la place du voisin habituel et qu'il va passer l'heure à côté. Y'a plus qu'à espérer qu'il soit pas du genre à la boucler pendant tout le cours, sinon ça risque d'être plus emmerdant qu'autre chose. Mais pour l'instant Chelsey se contente d'observer les regards de certains envers "l'intrus". Faut dire que ce n'est pas n'importe quel A, et que c'est même un S, mais bon, avoir une ambiance aussi tendue alors que y'a pas grand chose qui change de d'ordinaire, c'est quand même presque comique. Le professeur chargé du cours finit par se pointer. C'est le genre de gars qui fait un peu motard bêta mais pas méchant, et puis il a le mérite de pas être chiant, du genre à pas vouloir à tout prix lobotomiser les E pour leurs rentrer des informations concrètes dans le crâne. Pas comme l'intervenante tendance catho d'ultra droite qu'ils ont eu pendant un certain temps. A chaque fois qu'elle arrivait, on avait l'impression qu'elle se retrouvait à devoir se farcir deux heures de french cancan, sauf que là c'était juste deux heures de cours avec une catégorie d'élèves déplorables, rien de bien méchant.

Bref, ce prof est cool, donc c'est possible de papoter, donc ça lui va à Chelsey. C'est comme ça qu'elle en arrive à discuter avec la fille de l'autre côté d'Hadès, la célébrité des S -comme si les S n'étaient pas tous célèbres mdr-. Les autres ils parlent aussi, que ce soit avec le prof ou entre eux, alors bon elle va pas se fatiguer à écouter dans la cohue. Elle aura juste à bosser à part ou à demander les cours à quelqu'un d'une classe supérieure.  Fin bref, faut bien se plaindre un peu pour compenser et ressembler un peu aux autres nanas.

« Pff, ce midi, la viande était aussi sèche que les couilles à robinson, sérieux j'en ai encore entre les dents dude »

Bien qu'il n'y ait pas masses de nanas pour sortir des trucs pareils. C'est pour ça qu'on la regarde bizarre en E, pas pour ses cheveux. Et tout le monde en profite, vu sa tonalité de voix, aussi bruyante qu'un moteur de voiture endommagé. Mais on a appris à ne plus y faire attention, c'est Chelsey quoi, pas banale mais si on y fait pas attention on peut la zapper facilement, même si elle grignote le bout de ses stylos à longueur de temps. L'autre fille elle rigole, plus par habitude que parce que c'est drôle. Mais elle rigole quand même, et ça réchauffe le cœur alors qu'on s'ennuie comme des morts.

« Et toi t'en penses quoi le pruneau ? C'est plus goutteux quand on mange plus tôt ? »

Taquiner un type pareil alors qu'il a mauvaise réputation, c'est bien son genre à elle. Faire fit des aprioris, se forger ses propres opinions, et surtout, savoir s'il y aurait moyen, avec lui, de manger plus tôt.
© LOUIS


Tag 000000 sur  Nonews10Sujet: Bad day, Bad memories ▬ ft. Stephen
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Rechercher dans: R.I.P   Tag 000000 sur  1400359500-sujetSujet: Bad day, Bad memories ▬ ft. Stephen    Tag 000000 sur  1400359500-clockMer 2 Sep 2015 - 21:01
"Tout le plaisir et toute la joie que l'amour peut faire ressentir se paient un jour ou l'autre en souffrances. Et plus on aime fort, plus la douleur à venir sera décuplée.''

▬ La mécanique du cœur.

BAD DAY, BAD MEMORIES



Trois mois que cet enfoiré de Maël avait trafiqué ta mémoire.
Trois mois que tu ressentais ce mal être, cette solitude qui te prenait, te bouffait petit à petit, tel un charognard tapis au fond de toi. Quelque chose te manquait et tu t'accrochais aux antidépresseurs comme à une bouée de sauvetage sans réellement comprendre ce qui se passait, paumé.

Deux mois que t'essayais tant bien que mal de comprendre, que tu t'es un peu réfugié dans le passé dans l'espoir de récupérer ses souvenirs dans un temps auquel tu n'appartenais pas. Que t'assurais un poste d'infirmier en dessous de tes compétences, que tu te liais presque naturellement à des élèves, les protégeant bien plus que tu ne l'aurais fait auparavant.
Louche.


Et toujours ce même rêve, qui revient depuis une dizaine de jours. Quelque chose de banale, de bancale. Tu te balades dans Central Park, proche de ton ancien chez toi et tout semble serein. Le soleil brille au dessus de ta tête, les conversations bourdonnent autour de toi et on entend les rires des enfants. Certains lancent des frisbees à leurs chiens, d'autres prennent un hot dog, une glace au stand... Mais quelque chose cloche dans ce tableau presque idyllique. Planté au milieu de tout ça, tu tournes sur toi même doucement, cherchant un indice qui te donnerais raison.

Tu ne te souviens pas t'être baladé de ce coté de Central Park, du moins, pas dans les souvenirs qu'il te reste et ce rêve est presque trop tangible, presque réel. Comme si tu y étais. Tu cherches quelqu'un au milieu des enfants qui jouent près de toi, mais t'es incapable de savoir qui... et le stresse monte. L'angoisse te tenaille rapidement, toi qui ne perd jamais ton sang froid, parce qu'il faut a tout prix que tu retrouves cette personne rapidement... et c'est la seule chose que tu sais.

Réveil secouée.
Switch et tu pars pour ton présent à toi Esteban, trois ans dans le futur.


Tu te balades dans les couloirs du pensionnat, discret, comme tu le fais déjà en étant infirmier. Un peu pressé, t'ignores les pensionnaires sur le chemin. Si peu de chose ont changé en trois ans : le décor, les murs, l'ambiance sont les mêmes... seul les gens ont changé. Arrivé devant le bureau des surveillants, t'entres sans cérémonie.

- Pourquoi tu m'as caché que j'étais devenu pédiatre ?
- Euh, Est-...

Maël est seul, heureux coup du sort.
Ton meilleur ami est toujours aussi surpris à chaque fois que tu reviens inopinément. Assis les pieds posés sur le bureau, il se relève rapidement pour te faire face. Tu l'agresses presque avec tes questions mais tu te méfies surtout de lui, froid, te tenant à distance. Après autant d'années et d'expériences vécues ensemble, t'as plus confiance en lui.

- Pourquoi ?
- C'est un détail, ça.

Maël hausse les épaules, tu le connais Esteban, tu le sais là, à sa façon de chercher ses mots, de regarder sur le coté qu'il essaie de se dérober. De gagner du temps. Mais t'es particulièrement tendu, prêt à perdre les pédales : t'as besoin d'avoir des réponses.

- J'ai fais du mal à un enfant, c'est ça ? Maël hoche la tête négativement.
- Nan, Esteban t'as fais du mal à personne.
- Pourquoi tu me l'as fait oublier, alors ? J'ai tué un enfant sans le faire exprès ou pire... ?
- Quoi, mais non. Il agite les mains, perturbé par ton sous-entendu. T'es quelqu'un de bien, t'aurais fait du mal à personne et surement pas à un môme. T'étais un bon pédiatre, tu menais bien ton service. Il essaye de te rassurer, mais tu t'en fous, il répond pas à ta question.
- Parce que… c'est moi qui étais à la tête du service ? Ouai, ça tu le savais pas.
- Est' t'as une sale tête... ça fait combien de temps que t'as pas dormi ?
- Je dors mal et j'men fous, Maël.

Sec. Tu fais une pause et ton regard balaye les alentours, perdu. Maël s’inquiète pour toi, il fait un pas vers toi, t'en fais deux en arrière. T'as les yeux éclatés par la fatigue, les traits tirés, la voix qui déraille... Mais tu t'es pas regardé, Esteban, ton état c'est pas vraiment le cadet de tes soucis. Tu dors mal depuis dix jours, dix putains de jours ou tu te réveilles complètement angoissé à cause de ce rêve.

- Quelque chose s'est passé à Central Park ?… J'ai perdu quelqu'un là bas c'est ça, Maël ?

Maël arque un sourcil, parce qu'il sait de quoi tu parles.
De cette fois là, où Emily avait disparu de ton champ de vision, ça n'avait duré que quelques minutes, mais tu t'en étais tellement voulu Esteban. Un enfant avait disparu au même endroit peu de temps auparavant, t'avais imaginé le pire. Tu lui en avais parlé à Maël, tes tendances papa poule ça l'amusait autrefois, il avait détendu l'affaire.

- Avoue-le, j'ai jamais pris un poste ici en tant qu'infirmier, je suis encore à New York à 29 ans... Tu m'as raconté des bobards.
- Ouai.

La réponse est venue avec un temps de retard, de façon résignée aussi. L'ancien B semble inquiet, impuissant et serrant les dents.

T'avais rien à faire à Prismver alors, tu cherchais au mauvais endroit.

- Est', écoute... faut que tu te reposes. Tu dois restes ici, aussi, tu vas finir par...

C'est un dialogue de sourd.
Tu lui poses des questions et lui essaye de t'entourlouper pour te faire rester... et la situation dérape, il se rapproche trop de toi, tend la main... et tu comprends qu'il essaie d'utiliser une nouvelle fois son don sur toi.

Il voulait te faire oublier ce que tu avais réussi à comprendre ? Comment veut-il que tu le crois maintenant, quand il te dit que tu n'as fais du mal à personne ? Tss.

Ton don s'est enclenché par instinct, pour fuir le danger. Mais c'était trop tôt pour toi, ton corps avait a peine encaissé le premier voyage temporel.

Trois mois, deux mois, une dizaine de jours, trois ans dans le futur... Un quart de seconde pour faire dériver la situation, moins que ça pour réagir.

Tu perds le fil, Esteban. Déraillement, fatigue.
Ton pouvoir fait un faut pas comme une pendule pourrait s'amuser à sonner minuit en pleine après midi. Flou autour de toi, tic-tac assourdissant qui résonne sans fin dans ta tête et tu manques de faire un malaise une fois arrivé à destination.  


* * * *


T'avais repris tes esprits comme t'avais pu, encore a coté de la plaque à cause de la fatigue et de tous ses doutes qui t'assommaient. Tu avais pris le bus, direction le centre ville et ton appartement. En écoutant une ou deux conversations tu savais que tu n'avais pas atterrit trop loin de ton ''temps'' de départ. On était vendredi soir et tu étais parti dimanche matin, tu avais donc disparu durant plus de cinq jours. Trop fatigué, t'arrives même pas à culpabiliser pour t'être évaporé de ton poste d'infirmier durant tout ce temps. T'avais pas assuré tes responsabilités, ça ne te ressemblais pas et t'étais incapable de te téléporter pour réparer la chose.

Tant pis, tu ne comptais pas rester de toute façon.
Si tu avais fais du mal à un enfant, t'avais pas à assurer ce poste d'infirmier, t'avais même pas à te trouver dans un pensionnat.

Cernes sous les yeux, tu commences à rassembler mollement tes affaires dans l'appartement. Mais en cinq jours, pas mal de choses ont bougé et ton colocataire est pas vraiment du genre fée du logis.

- Salut... J'vois qu'il y'a eu du mouvement ici.

Tu prends même pas la même de regarder Stephen qui vient de rentrer. La porte claque derrière lui. Tu vas pas lui faire la morale sur le foutoir qui règne ici, même si tu t'amuse à faire quelques réflexions la plupart du temps. Tu te tournes vers lui et mon dieu, tu fais peur à voir Esteban. T'es couvert alors qu'il a fait beau toute la journée, t'es pas passé sous le rasoir depuis des jours et t'as les yeux rougis.

- Je vais démissionner.

A entendre comme ça, on dirait que tu y as réfléchit depuis des jours, mais y'a même pas une poignée d'heure que t'es levé pour toi... et tu continues de récupérer tes affaires dans un carton que t'as trouvé.


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