IT IS TIME FUCKTARDS FOR SOME LATIN 101! [E & D]

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Cours de Latinos
Un début de journée foireux

Après m'être rendu de ma connerie, et que mes yeux se soit dédoublés, pire qu'un insecte. Ma Djezy me tira par la ceinture pour que je m'assois sur elle. Je n'eu même temps de réagir, mais elle a de la poigne, franchement j'devrais me méfier si un jour elle voudra me donner un coup d'boule. La violence c'est mal dit celui qui appartenait à un clan des rues. Après s'être pris la remarque acide de la mademoiselle en pleine gueule, il lui lanca un regard froid. Bon après il assume, qu'il a tout mélanger dans son placard, mais après tout les muscles rattrapent le tout.

Oh tiens un branlo de première qui arrive, genre apparemment un mec qui s'appelle Silver et qui défonce violemment la porte. J'me suis mal réveillé, alors c'est bien le genre de mec que je referais la figure surtout si il passe son temps à Hurler comme le macaque du coin. Enfin restons dans le vague. D'ailleurs il cherche un Ton-car, va savoir si il a de la beuh de qualité c'gamin. La demoiselle lui file un ton-car, je me suis surpris, à la voir faire don d'une si grande générosité. Après cette acte de bravoure qu'il observa à moitié l'esprit dans le vide, il se rendit compte qu'il devait tuer la demoiselle qui se situe sous elle. Il décida de switcher. Bah ouais, c'pas au mec de s’asseoir sur la meuf, en plus je dois l'écraser..Je la switch en un instant, assez brusquement en l'empoignant par la taille. et lui glisse un mot à l'oreille

"L'homme c'est moi ici, so fais attention à ton petit cul"

D'ailleurs qu'est ce que c'est marrant un cours de E, que des vieux branlos. Ça lui avait donner envie de passer une soirée avec eux, juste pour leur tatouer "BRANLEUR" sur le cul. Enfaîte la dedans heureusement qu'il y a Cyr et Djezy sinon il se serait vite fait casser. Tiens un autre élèves viens de rentrer, j'le connais pas, il a une allure de vieux toxico louche matant des films de culs Slovaque. Il semblait nerveux ce p'tit gaillard. Il avait allumé le Spliff à l'autre couillon, mouais si il le prof réagis pas c'est qu'il a vraiment un soucis ou du moins qu'il correspond aux E. En plus ce p'tit merdeux il emmerde Cyr, je sens que ca va mal finir c'thistoire, enfin au moins j'ai aucun soucis et je ne risque pas de mettre à mort un mec... Je chuchote un autre mot à Djezy.

"Ce couillon doit avoir la haine contre Cyr vu comment il mate la meuf"

Je commence à faire quelque balancement sur la chaise, car bon c'est pas que je me faisais chier, mais quand on est pas réveiller, il nous faut notre dose de caféine. J'avais quelques vitamines dans ma chemises que j'enfile histoire de pas payer une tête de déterrée toute la journée. Là mes idées était plus claire, j'matais l'allure de la casse. Tiens c'est vraiment des bras cassés, quelques uns avait l'air cool, genre la meuf au cheveux bleu. Genre j'possede une passion pour les meufs qui osent faire une couleur pétante sur les cheveux, ça déchire tellement. Une certaine Sarah qui est la pote de Djez, il en entendit parlait souvent, elle avait l'air cool mais bon c'pas comme si il allait être sociable et lui taper la discute, faut arrêté de craquer. Tiens Shawnasse était arrivé, en mode bien meuf, plutôt sexy, elle avait de l'allure même si c'est toujours aussi perturbant de voir une personne passant d'Homme à femme... Je ris à la réplique de Shawn, et j'me dit

"putain il me manque le pop corn"

HRP

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IT IS TIME FUCKTARDS FOR SOME LATIN 101! [E & D] - Page 3 Tumblr_mkezuxzfFq1ra2xmdo1_1280

« You say the dumbest shits, little fucks. »

*J’aurais dû commencer plus tôt. Genre, dès que ce putain de perse métrosexuel est arrivé dans la salle, avec ses airs du Prince de Bel-Air. Non non non… MAIS BORDEL, CE N’EST PAS POSSIBLE. JE ME TAPE UNE BANDE DE CONS CONSANGUINS COMME ELEVES ! Et c’est moi que l’on traite de consanguin avec mes 5%. Tch…Cette classe doit être purifiée. Par le feu ? Non non, pas cette fois du moins. Je garde ce traitement pour la prochaine qui m’emmerdera.*

L’envie de meurtre est chose courante chez toi Joseph, je me trompe ? Il faut avouer que la classe contient plusieurs spécimens donnant des envies de tuer des bébés moutons. Comme le faisait le cousin Friedrich dans le Tyrol tu t’en souviens ? « Non, mais lui, il sautait les moutons, différence. Pédophile et en et zoophile sur les bords, pire que ça tu meurs. R’marque, l’avait plus de 30% d’consanguinité l’gars. » Effectivement. Dit comme cela, l’homme n’allait définitivement pas bien dans sa caboche.

Et… Attends. Joseph, je rêve n’est-ce pas ? Roméo est en train de se déshabiller ? Pourquoi ? Il comptait montrer sa tablette de chocolat à tous ses collègues ou simplement pour impressionner la miss à ses côtés ?
Joseph ? Jo --

Et le voilà parti.

Son bureau éclate en mille morceaux. Splendide, n’est-il pas, que de voir plusieurs bouts de bois pointus, se diriger vers votre figure, vous ne pensez pas ? C’est ça la puissance de la gravité les enfants. Aplatir un pauvre bureau en bois merdique déjà pourri n’est qu’un exemple à ce que pourrait faire l’Autrichien aux élèves.

« Des emos, des petites salopes, des métrosexuels perses, des fouteurs de merde et des imbéciles. Je peux supporter cela. MAIS UN PUTAIN DE GOSSE SE DESSAPANT DANS MA CLASSE TEL ALEXANDROV PISTOLETOV ?! NON. RHABILLE-TOI HELICOBITE ET DEGAGE DE MA CLASSE ! »

Dit-il, arborant un visage déformé par la colère. Son attention se reporta par la suite vers les autres élèves. Qu’allait-il faire pour imposer la discipline ? Les faire suffoquer à mort en les emprisonnant dans une boîte invisible pressurisée jusqu’à ce que l’air commence à manquer ? Eh. Trop gentil. Un sourire sournois, malveillant, sadique, ce que vous vous voulez, s’afficha sur son visage blanc comme la neige.

« Donc. Toi le fouteur de merde. » Dit-il en direction de Silver, une règle à la main. « On ne fume pas ici. Prépare-toi à souffrir pour le reste de l’heure. »

La suite est facile à deviner. Le jeune trentenaire à-en-devenir exerça une pression sur le jeune garçon, suffisamment pour l’empêcher de se lever de sa place.

« Non… Vous savez quoi ? Je ne vais épargner personne – exception faite du blond -. »

Et sitôt fut fait. Sifflotant et nonchalant, le professeur s’affala sur sa chaise, se balançant d’avant en arrière. Il fixait ledit blond - Achille en ce cas -, l’air plutôt satisfait. Le gosse n’était pas puni, mais avec un peu de chance, il ne serait pas surprenant que certains élèves puni s’en prennent à lui par la suite à cause de sa position de « chouchou » du prof de Latin. C’était une bonne punition, même s’il n’avait absolument rien fait.

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i've got a power! ☼

Quel bordel. Et voilà Silver qui se ramène. Etrange tiens – il doit bien être le seul mec à préférer fumer en cours que dehors. Cela dit, ce n'est pas dehors que l'on peut trouver une telle ménagerie ; les cours des E et des D sont toujours animés.

Il a définitivement fait le bon choix en venant ici. Ignorant Silver pour reporter sur attention sur Babybitch, il lui lance d'un ton badin - « C'est Roger, c'est ça ? Quel salaud. Incapable de se tenir avec Jacqueline.... Bah si ça se prononce Romulus et Remus. Comme je viens de dire. Ouais, c'est hard comme truc, hein ? » une seconde fois, il se désintéresse du cours. Vraiment. Comme si quelqu'un mis à part quelques A dans l'âme égarés en avaient quelque chose à faire. Tiens, en parlant de A – un A sauvage apparaît. Sur les genoux de Djezbabel. « Tiens, salut, qu'est-ce que tu fous-là toi ? Et, je plussoie Babybitch. Faudrait faire un truc. D&Co version fringues. Nouveau Look pour une nouvelle vie. Ces trucs-là. » il détaille sa tenue d'un œil critique – si Cyr n'était pas destiné à une grande carrière d'acteur, sûrement aurait-il fini dans une émission de relooking.

« Hmpf. Tout ce temps sans te voir, ça en valait bien une, non ? T'es toujours entrain de disparaître toi. J'm'ennuie de toi tu saiiis. » il hausse les épaules à sa remarque, la balayant aussi sec, lui souriant d'un ton moqueur. Encore un peu et il se mettait à chanter Que je t'aiiime de Lara Fabian. Jamais un mot sérieux, pas une accalmie. « Tes scoops m'ont manqué, aussi. Dis, tu pourras m'toucher un mot sur deux trois personnes, un d'ces jours ? Moyennant ferreros. »

Tiens, un blond. Que de blonds, ces jours-ci ; ça penche jusque dans les décolorés. Il est mal, le nouvel arrivé. Un peu snob. Il aurait eu sa place en A. Perdu dans sa contemplation.. Achilienne, il ne remarque même pas l'arrivée de Marwin ; jusqu'à ce qu'il se retrouve face contre table.

Outch. Son turban. Ses cheveux. Ses putains de cheveux. Personne n'a le droit d'y toucher. Se relevant d'un coup, il abandonne Babybitch, Edwige, Juliet et l'autre A pour se diriger vers Marwin – lui décroche une droite dans la mâchoire. Rapide, efficace, et pas trop salissant. C'était tout ce qu'il lui fallait. 'Faut pas qu'il se fasse virer du cours, non plus. Ce serait trop bête. « Le mec de Sarah, c'est ça... ? » souriant perfidement, il rajoute - « Et après on s'étonne qu'elle parte à droite à gauche. » lançant un regard méfiant à Marwin ; histoire de voir s'il ne va pas se jeter sur lui tout de suite après, il se recule. C'est qu'elle à l'air hargneuse, la bête. L'espace de quelques seconde, une blonde – une de plus tiens-, le distrait. Tiens, voilà Shawn, sous sa forme féminine. Qui l'ignore, l'effleure à peine. Tentant désespérément de remettre son turban – et sa coiffure auparavant si parfaite en place, Cyr se lève une fois de plus, une main posée sur son turban tenant dans un équilibre précaire sur sa tête, une autre tendue vers la blonde - « Shaouuune, tu m'aimes plus ? » un kikoo aurait pu rajouter un petit smiley triste à la fin de cette phrase. Autant dire qu'il avait totalement lâché le cours du professeur... Wolf-truc ? Il ne l'avait jamais eu dans ses véritables cours.

Cyr s'élance, telle une gazelle, vers... Sa gazelle. Dans un geste gracieux, magnifique, romant-

Putain de gravité. Il s'écrase lamentablement au sol. En espérant que l'explosion du bureau ai diverti les autres, le temps que le professeur se calme et qu'il puisse se relever. Fulminant, il fusille l'adulte du regard, collé au sol. « Dans quelle époque vivez-vous, monsieur ? La Perse n'existe plus depuis bien longtemps. L'Irak, vous connaissez... ? » ton méprisant. Bordel, qu'il le laisse se releveeeer. « Shaouune. Viens m'aideeer. J'ai l'impression d'être un lamasticooot. »

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That's true. Tu comprends Sarah, Sarah te comprend, vous êtes quittes.
Mais.
▬ Cyr bisou Sarouille ? Baaaah !
Tu leur lances ton regard de désespérée écœurée, puis tu gardes cette même face quelques secondes.
▬ Bah, Roger c'est un hippocampe, comprends le.
Nouvelle idée. Tu prends le sweat de Cyr (oui, Cyr a un sweat maintenant, j'ai dit !) et tu le fous sur la tête de Saul. Ca, c'est fait ! Puis tu lances ton dévolu sur un type qui n'a strictement rien à faire dans cette classe faisant son discourt d'intello. Tu bug. Ok, tu es entourée par deux A, mais pour les justifier, ce ne sont pas de grandes lumières pour être venus ici. Alors lui, qu'est-ce qu'il fout, ce blond pas content ? Mais t'as pas le temps de lui sortir un « T'aurais pas dû venir ! », tu peux juste lui lancer un regard d'alarme en espérant qu'il comprenne et qu'il sauve sa peau, parce que y a l'autre Marwin, sortit de tu ne sais pas où, qui te met un spliff entre les doigts. Ok ok, tu veux bien, mais en quel honneur, dude ? Tu tires une taff avant d'en faire tirer une à Saul et de tilter. Tu lances tes gros yeux sur le prof. Et puis c'est l'énorme sourire du « je suis coupable » qui s'étire sur tes lèvres. Ah merde. T'es quand même en cours, puis d'habitude, tu respectes un minimum, c'est juste que t'es pas présente. Tu gardes le joint entre tes doigts : c'est précieux, mais t'évites d'y toucher plus. OH MOTHER FUCKER. Tu bondis. Le cerveau dit « séparer Cyr et Marwin », maintenant ! T'as même pas le temps de ta placer entre eux. L'Irakien il est déjà reparti ! Non, mais, normal ces gens. Tu tapotes l'épaule de Marwin et tu retournes sur Saul. Et puis y a Kyle ici, Shawn là-bas. Et c'est quoi ce regard ? Toi pas comprendre, nan, naaan.
Et merde.
▬ Ta gueule, Juliet, tu vas nous faire mourir.
Pour le coup, t'as pas tort. Elle n'a pas vu le regard du prof, ou quoi ?
▬ Ce couillon doit avoir la haine contre Cyr vu comment il mate la meuf.
Tu te marres un bon coup en te retournant pour mater Marwin. Il n'a pas tort Saul, le pauvre mec se fait prendre sa copine par Cyr. La grosse honte, quoi ! Tu lances un méga sourire à Sarapproche, puis tu te réinstalle plus confortablement sur les genoux de ton A.

Joseph pète un plomb, Joseph pète une durite, à couvert ! T'as juste le temps de « soulever » une table pour protéger une partie de tes camarades des éclats de bois (selon ma conception des salles de cours, les tables contiennent une partie de fer : donc, comme Djez c'est magnéto, vous voyez ce qu'elle peut faire), ce qui n'empêche pas que tu t'en prends dans les jambes. Et ça fait mal. Tu reposes la table. Juste pour voir que. Et ouais, Djez te l'avait dit, blondinet, t'aurais pas dû venir...
▬ Dans quelle époque vivez-vous, monsieur ? La Perse n'existe plus depuis bien longtemps. L'Irak, vous connaissez... ?
Crétin. Tu donnes un coup dans l'épaule de Cyr. On est vraiment dans la misère. Et t'es même pas foutue de savoir si tu dois lécher le cul au prof ou lui tenir tête. T'enlèves juste l'écharde que tu t'es prise en pleine cuisse.

désolée, je me perds dans le déroulement du temps, donc s'il y a des choses qui ne sont pas à leur place, c'est parce que mon cerveau c'est une arnaque.

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« Non… Vous savez quoi ? Je ne vais épargner personne – exception faite du blond -. »

Je me fige devant les hurlements du prof. Je me tais, coite et terrifiée. Je n'aime pas les cris. Mais alors pas du tout, du tout, du tout. Et puis ce prof est vraiment completement cinglé. Si je le pouvais, je partirais en courant mais je suis paralysée par la peur. On ne quitte pas un cours ainsi non? Mais le pauvre bureau n'avait rien fait tout de même... Je garde mes yeux fixés sur le professeur, comme d'autres auraient regardé un tigre en liberté (et affamé) devant eux. Mon premier cours et déjà quelqu'un qui pète un cable, mais que suis-je venue faire ici? Il n'empeche que blesser ou tuer des élèves doit bien être interdit, peut être qu'il bluffe en disant ça? Je l'espère mais là il ressemble à un dément. Le silence s'est plus ou moins fait dans la salle et ça peut se comprendre. Il doit bluffer n'est ce pas? Je voudrais me rassurer mais j'en suis incapable. je suis étrangère à ces gens, dotés de pouvoirs et d'aptitudes supérieures à la pauvre fille banale que je suis. Et puis d'abord, pourquoi le blond? Le pauvre tout de même je n'aimerais pas être à sa place. Etre ainsi désigné, quelle horreur... Je donnerais tout pour être téléportée, même en cours de maths, même avec cette peau de vache coincée qui me servait de prof. Tout plutot que de rester face à ce malade qu'on prétend enseignant...

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@#!*!X!

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Oh putain.
OH PUTAIN.
C’est la merde. Marwin est là. Il s’est passé un drôle de truc dans mon cerveau, un bulle d’air qu’a éclaté ou je ne sais quoi, une sonnette d’alarme qui m’a fait rester la bouche ouverte pendant deux bonnes minutes ; alors que Cyr me parlait (de choses sûrement tout à fait inintéréssantes comme d’habitude.)

Marwin est là.

Vous allez me dire que ce n’est pas si grave, que c’est juste un cassos de plus dans cette classe remplie de boulets hein ? (ce qui est en partie vrai, admettons le.) MAIS PUTAIN PUTAIN PUTAIN NON ! Vous ne comprenez pas là ! Houston il y a un problème ! Si Marwin vient et qu’il me voit avec des garçons à moins de 20 mètres de moi il va commencer à se faire des films et il va commencer à devenir plus chiant que la vieille Ombrage !
Fuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuck. Il regarde par ici.

Il voit Cyr.
Il voit Gaspy.
Il voit Silver.
Et moi, il ne me voit pas.
:D

J’ai une boule qui me monte dans la gorge, et un soulagement mélangé à un douleur profonde qui menace de me faire péter un câble. Bien sûr Sarah, qu’il ne te voit pas. Tu es la première à savoir à qu’il est un insupportable connard aveugle. Je serre les dents, laissant mes sourcils se froncer en une expression d’indignation à peine contrôlée. Je viens de me faire snober par Marwin. Je crois que c’est la chose la plus humiliante qu’il me soit arrivée dans ma vie.
J’essaie de regarder ailleurs, vers la porte par exemple, enfin, vers ce qu’il reste de la porte. L’autre quéquette d’argent l’avait défoncée, c’est vrai. RAH CE QUE CE COURS PEUT ME SAOULER.

Et y’a encore des gens qui trouvent l’occasion de se ramener ! Une blondasse et un autre beau gosse. Comme si ce n’était pas déjà assez le bordel.
Je ferme mes oreilles à tout ce qu’il se passe aux alentours. Calme toi Sarah, respire, médite comme maître Yoda, il n’y a aucune raison de s’énerver …

«Hey Quirell tu veux pas enlever ton turban ? T’as Voldemort de cacher derrière ton crâne ou quoi ? »

SKDJSQDJKLSQDJL.
1)J’ai failli avoir une crise cardiaque.
2)HARRY POTTER ?
3)……. Marwin. Parle. A. Cyr.

J’avais l’horrible impression d’être dans un des pires scénarios possibles, dans un vaudeville dans lequel je joue toute seule, me battant pour me dépêtrer de mes ennuis. Me battant mentalement*. C’est vrai que depuis tout à l’heure je suis immobile sur ma chaise à péter des durites par la pensée. Il faudrait peut être que je me décide à agir. Elle commence à me donner mal au crâne cette situation grotesque.
Respire.
Doucement, l’air tout à fait neutre, je me penche à côté de Cyr (dont la chevelure d’ébène a été libérée) afin de me retrouver face à face avec Marwin. Il me regarde. Je le regarde. Il panique. Je le vois qu’il panique. Je visualise les gouttes de sueurs qui coulent sur son front. Et oui mon chéri, je suis là. Il serait temps de t’en rendre compte. Sourire provocant.
Marwin fuit, enfonçant au passage la tête de Cyr (qui n’avait rien demandé) dans la table. Même Gaspy, qui était juste à côté n’avait pas eu le temps de réagir ; alors moi, avec mon cerveau à levier de vitesse, fallait pas trop espérer.
D’ailleurs là, qu’est ce qu’il se passe ? Cyr se lève ? Vers Marwin ? Aha, ce doit être une blague hein ?

« Le mec de Sarah, c'est ça... ? Et après on s'étonne qu'elle parte à droite à gauche. »

…….. J’hallucine. C’est quoi ce bordel. Je me lève à mon tour aussitôt. C’est quoi ce bordel.

« C’EST QUOI CE BORDEL ! » Comme ça, dans le vent, dans le vide, sans raison.

Surtout que Cyr est déjà passé à autre chose ; le voilà reparti conter fleurette. Le voilà écrasé comme un gros lamasticot. Pourquoi d’ailleurs ? Bah, osef. Je marche à mon tour vers la table de Marwin, marchant sur Cyr étalé au sol avec insistance parce que « Y’en a qui mériteraient vraiment de se faire castrer » ; et j’atterris devant Marwin et Silver, les poings sur les hanches. Un sourcil levé, un ton moqueur, je lance à l’homme qui parasite mes pensées depuis maintenant de longues minutes.

« Dire bonjour ça existe ; à moins qu'un peu de politesse risque de plomber ta santé de drogué condamné à crever comme un chien. » Calme la violence Sarah, ça ne mène à rien. «A moins que je ne te fasse peur ? Un grand garçon comme toi quand même.» Voilà Sarah. Parle lui comme d’habitude. Reste droite et digne.

Enfin. Droite et digne. Si tu le peux.
Parce que voilà que le sol se dérobe sous mes pieds, et que je vois quelque chose auquel je ne m’attendais pas. Le prof était en train de craquer son slip. Il avait un de ces regards de sérial killer, qui vous passait l’envie de déconner. Si seulement je l’avais vu plus tôt. Merde.
Et Edwige s’écrase comme le misérable volatile qu’elle est, de tout son long, à plat ventre, sur les genoux de Marwin et Silver.

Gravité des mes deuuuuuuux !
SQDKJSQKLDJ

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IT IS TIME FUCKTARDS FOR SOME LATIN 101! [E & D] - Page 3 I-smil13

It’s getting insaaaane…
ce cours devenait un gros bordel, quelque chose d’incontrôlable,
qui commençait à prendre de la vitesse sans toutefois avoir atteint sa vitesse de croisière…
tout du moins, pas encore.

Entre les amoureux transits, entre les drogués toxicomanes en manque –il l’avait remarqué le mec qui était entré en mode « je suis en manque, il me faut quelques petites pilules pour démarrer la journée sinon jpète un câble »- entre les fumeurs d’herbe, entre l’alcoolo, entre les commères, entre les retardataires et puis l’espèce de raciste qui se met à gueuler quelque chose d’incompréhensible, Austin se sentait bien seul.

Seul.

Et bizarrement normal.

Etait-il le seul à (TENTER) suivre à peu près correctement le cours de latin –même s’il ne répondait pas aux questions du prof, tout du moins essayait-il d’y répondre dans sa tête… pas besoin d’étaler sa science ou sa non-science à ses camarades de classe, dont certains n’en faisaient même pas partis. N’avaient-ils pas appris à lire, les A ? Bien sûr que si, comme tout un chacun, sauf qu’ils souhaitaient « s’amuser » chez les E. Plus « distrayant » et moins « prise de tête » disait-on d’eux. Cela l’amena à se demander si aux yeux des élèves des autres classes, les E ne passaient pas pour des bouffons ambulants sur qui on peut toujours compter pour sortir une blague, faire une connerie, rigoler un bon coup, puis se moquer d'eux derrière leur dos?

Soupire. Pourquoi le prof de ne réagit pas ? Par peur ou bien par ennuie de s’emmerder à gueuler sur une bande d’adolescents haineux envers n’importe quelle forme d’autorité et déboussolés par tous les changements hormonaux et transformations s’opérant dans leur corps?

A cette réflexion biiiiiien looongue, Austin leva les deux mains en l’air du genre « whatever ». D’un point de vue extérieur, le jeune garçon passait un peu pour un fou. Le mec se parle tout S.E.U.L et gesticule comme un taré ! Encore un qui est devenu fou à force d’être parmi cette bande zozos que sont les E.

Puis tout s'enchaîna assez rapidement…

un bureau pété, un gars par terre criant « Dans quelle époque vivez-vous, monsieur ? La Perse n'existe plus depuis bien longtemps. L'Irak, vous connaissez... ? » . En aucun cas Austin eut pitié de lui. *Il fallait y penser avant*, regard blasé sur l’irakien.

Et c’est là que tu comprends. Jouons à « celui-qui-ne-peut-pas-bouger ! »

En gros, tu bouges, t’es mort par la gravité. Merci la Terre ! Et merci au professeur, bien sûr, et son pouvoir. Bouger même un cil devenait un effort herculéen. N’y a-t-il pas un code ou tout du moins un règlement quant à l’utilisation des pouvoirs dans l’établissement ? Les professeurs ne sont-ils pas tenus d’éviter (voire même interdit) d’utiliser leurs pouvoirs sur les élèves ? Maintenir l’ordre, okay, mais pas par le biais des dons. Et leurs droits aux élèves, hein ? On s’les met dans l’fesses ? A croire que Prismver est sous un régime de Monarchie Absolue, avec pour monarque M. Wolfensteïn et dans le rôle des sujets les élèves (ou on peut aussi appeler ça une dictature… chacun utilise le mot qu’il souhaite bien évidement).

Austin avait l’impression d’être immobilisé sur sa chaise, une force invisible l’ayant comme cloué dessus. Pour peu il se serait liquéfié sur place s’il n’était pas constitué de chair et d’os. Le jeune garçon tourna alors la tête aussi rapidement que la pression exercée sur son corps lui permettait, vers ses camarades d'infortunes pour constater la même chose chez tout le monde. Au bout du compte… on dirait bien que la classe s’est calmée, les élèves tombant au sol comme des mouches. L'image était plutôt marrant, il fallait l'avouer, mais après ? Reportant finalement son attention sur le professeur, le p’tit brun s’essaya à une proposition, articulant chaque syllabe (il avait comme du mal à parler…) :

« Time's up ? » Parce que c'est bien beau de faire usage de son pouvoir, mais si le prof prolonge la punition trop longtemps, il ne restera plus grand monde à la fin du cours en un seul morceau (la pression de la gravité ayant explosé leur pauvre corps en milliers de morceaux). Le jeune Austin attendait donc une quelconque réponse de Wolfensteïn (pour peu qu'il en donne une) et s'attendait au pire à se faire renvoyer au vue du tempérament de l'enseignant. Et si c'était cette dernière option, il ne serait pas plus content de partir pour échapper à cette pression insupportable !

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