Madaaaaaame... Je suis perdue mais on peut jouer plutôt ? (PV Marlène)

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Noëlle, ce jour est le jour de ton arrivée. La seule chose que tu sais à propos de ce pensionnat c'est que tu y es parce que tu es une sorte de magicienne. Ça te fait plaisir car tu aimes les magiciens. Tu as toujours aimé les contes pour enfants où il y avait des sorciers. Ça vendait du rêve à la petite fille que tu es. Tu es toujours dans ta tête une petite fille, nuance. Tu te tiens devant le pensionnat Prismver et ton domestique vient tout juste de reprendre l'avion pour retourner chez lui. C'est gentil de t'avoir accompagné, mais maintenant c'est à toi de jouer. Tu entres dans le pensionnat avec ta valise et va vers le secrétariat. Tu sais lire l'anglais - heureusement - donc tu as pu trouver ce que tu cherchais rapidement. Tu essaies de monter sur la pointe des pieds pour que la secrétaire te voie. Elle arrive juste à te voir et se penche un peu vers toi, voyant une minuscule fillette dépassant légèrement les 1m40.

- Puis-je vous aider ? dit-elle avec un sourire.

- Je suis nouvelle et je sais pas ce que je dois faire...

- Eh bien donnez-moi votre invitation avec votre nom et prénom disant votre classe. Tu lui donnes ce qu'elle souhaite et regarde attentivement le document. Très bien, Noëlle de Castellane, 12 ans. Il semblerait que votre résultat à votre examen vous ait envoyé en classe C. Je m'occuperai de votre valise. En attendant votre dortoir, vous pouvez patienter en faisant ce que vous souhaitez. Je vous retrouverai pour vous donner toutes les explications.

- Merciiiii ! dis-tu avec un large sourire.

Tu pars en sautillant, tes mains libérées de la responsabilité de la valise. Tu laisses tes cheveux blonds platine et ta couette virevolter par tes sauts. Tu as bien envie de regarder à quoi ressemblent les lieux. Tu regardes autour de toi et remarques beaucoup d'élèves très grands. Tu devrais faire attention de ne pas te laisser marcher dessus par eux. Tu te remets sur la pointe des pieds pour voir les alentours et trouves un escalier. Tu souris puis cours vers ta trouvaille pour pouvoir accéder à l'étage du dessus. Tu vois que l'étage est mal entretenu et sale. Tu peux lire des graffitis "les E sont les meilleurs". Tu te demandes ce que signifie le sens de la phrase et trouves un panneau. Tu lis sur le panneau "Classe E". Tu te demandes ce qu'est cette histoire de classe. Mais tu abandonnes au bout de quelques secondes, car tu ne veux pas te tracasser avec ça. Tu sais que tu es en classe C et ça te suffit. Tu sautilles vers l'escalier suivant et monte encore un étage. Tu peux lire sur le panneau "Classe C et D". Tu lâches un cri de joie car tu as trouvé ton étage. Tu regardes les alentours et remarque que l'étage est déjà plus propre et plus joli que l'autre. Mais cela manque de décorations roses à ton goût. Peut-être que tu mettras des guirlandes plus tard.

Mais que vas-tu faire maintenant ? Tu vas découvrir cet étage. Tu continues de sautiller dans les couloirs où il n'y a personne. Tu es seule. Tu ignores pourquoi tu es seule. Tu n'aimes pas être seule. C'est tout de même étrange qu'il n'y ait personne cet après-midi. Enfin, c'est samedi aujourd'hui, donc personne ne voudrait aller en cours. Mais tu ne sais pas cela. Donc ton sourire disparaît de plus en plus alors que tu sautilles. Tu le remarques de plus en plus et tu fais des yeux de chien battu. Tu tournes ta tête rapidement et des premières larmes coulent de tes yeux rouges - rouges à cause de tes lentilles. Subitement, tu t'arrêtes et tu t'accroches à ton petit bonnet blanc et tu couines. Tu couines comme si on te battait. Mais la torture qu'est la solitude est semblable à cela pour toi. Tu haies la solitude. Tu trembles comme une feuille. Tu veux voir quelqu'un. Tu ne veux plus avoir l'impression d'être loin des autres.

Puis tu vois l'ombre de quelqu'un: Une jeune femme qui semble adulte. Tu la regardes et tu te calmes doucement. Tu la regardes avec les larmes au yeux et un sourire se dessine sur tes lèvres. C'est un sourire de soulagement. Tu es soulagée de ne plus être seule. Tu sèches tes larmes et tu cours vers elle. Petite, tu n'as pas réussi à te faire voir d'elle. Donc tu cours plus vite. Tu t'agrippes à son haut et tu arrives à l'arrêter.

- Madame ! Madame ! dis-tu avec acharnement.

Tu as réussi à l'arrêter et tu veux qu'elle te tienne compagnie.

- Je suis perdue et je suis nouvelle... Je sais pas ce que je dois faire ! Dis-tu en sautillant sur place.

Tu la regardes avec ce sourire. Tu ne sembles pas bien tracassée de t'être perdue. Cette femme risque de se poser des questions.

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Madaaaaaame... Je suis perdue, mais on peut jouer plutôt ?

Noëlle de Castellane & Marlène Derosée

Marlène se baladait dans l'établissement, elle n'avait pas de cours à donner dans l'après-midi, elle pouvait donc se reposer tranquillement, en attendant le lendemain pour avoir à faire avec des élèves plus ou moins turbulents.

Elle avait décidé, de faire un tour dans les extérieurs, elle s'était même assise contre un arbre, avait sorti sa pipe sculptée dans un mélange de bois, et de métal doré, avait mit un peu de tabac et absorbait quelques fumées avant de les recracher, quelques secondes plus tard. Elle n'était restée que dix minutes sur sa position, elle voulait bouger. Alors, elle décida, d'aller faire un tour à l'intérieur de l'établissement.

Après être rapidement passée au rez-de-chaussée, elle se dirigea vers l'étage des E, quelques paroles prononcées fortement dans les classes se firent entendre... Déjà que l'étage était plus que pourri, il fallait que l'ambiance le soit aussi... Heureusement qu'elle avait été une élève de classe B par le passé, elle n'aurait pas pu supporter cet environnement si elle avait été une E.

A présent, elle se trouvait à l'étage supérieur, celui des C, et des D. Il étai nettement mieux que le précédent, et surtout plus calme, il y avait de quoi profiter ici. Marlène, jouait en même temps la gardienne, la pionne, si elle trouvait quelqu'un en train de sécher... Et bien elle discuterai avec.

Mais cette fois-ci, pas un seul élève n'avait séché, elle avait juste été surprise par une petite fille qu'elle avait vu au loin, puis, cette dernière, s'était dirigé comme une furie vers la prof d'arts plastiques, tout en lui disant qu'elle était perdue, bien qu'elle soit assez joyeuse... Marlène, si elle était perdue, serait quand même un peu stressée...

Et en plus de ça, cette gamine ne savait pas ce qu'elle devait faire... Soit, c'était plutôt comique comme situation, et Marlène ne savait pas dans quelle classe elle se trouvait... Alors, elle lui répondit, en se penchant, pour se mettre à la taille de la petite fille :

- Et bien je ne sais pas, les cours sont bientôt finis, tu risques de te faire renvoyer par ton prof. En plus tu es nouvelle, donc pour donner une image de toi... Ce sera pas gagné si tu vas en cours maintenant... Autant que tu profites du soleil avant d'aller te coucher ce soir non ?

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- Et bien je ne sais pas, les cours sont bientôt finis, tu risques de te faire renvoyer par ton prof. En plus tu es nouvelle, donc pour donner une image de toi... Ce sera pas gagné si tu vas en cours maintenant... Autant que tu profites du soleil avant d'aller te coucher ce soir non ? dit finalement la jeune femme.

- Ahh ? J'ai pas bien compris... Ça veut dire que la secrétaire voulait que j'aille en classe quand elle m'a dit d'attendre ? Zut alors !

Tu arrêtes de sautiller et tu te mets à réfléchir. Personne ne t'a dit que tu devais te rendre en classe. Tu mets ta main sous ton menton, tel un geste de réflexion. Déjà, tu ne sais pas pourquoi les gens sont en cours un samedi. Peut-être qu'il s'agit d'heures supplémentaires...? On t'a toujours dit que l'école est du lundi au vendredi. Tu réfléchis intensément. Tu ne comprends définitivement plus rien. Tu finis par relever la tête en direction de la jeune femme.

- C'est quoi votre nom ? Moi je m'appelle Noëlle et je suis arrivé ici il y a trente minutes ! Mais j'ai pas compris... Y a l'école le samedi ? Ou alors on est pas samedi ?

Tu t'embrouilles de plus en plus. Tu n'arrives plus à suivre. Mais tu n'es plus certaine de la date d'aujourd'hui. Tu viens d'arriver de France, les fuseaux d'horaire t'ont peut-être mis dans la confusion. C'est peut-être encore vendredi aujourd'hui ? Mais tu arrêtes de te tracasser et tu recommences à sauter sur place. Peut-être que cette professeur veut jouer ? Enfin... elle t'a surtout dit que le mieux serait d'aller te coucher. Mais tu n'as pas encore de dortoir. Alors tu reprends.

- Je veux bien aller me coucher, mais je sais pas où je peux aller. J'ai pas de chambre ! En plus c'est trop tôt... dis-tu d'un air joyeux.

Tu n'arrêtes pas de parler. Tu risques d'agacer l'adulte. Tu prends un sachet de bonbons de ta poche puis commences à le manger. En grignotant, tu regardes ton interlocutrice. Tu l'observes en souriant. Elle te rappelle vaguement ta mère étrangement. Pourtant, son apparence n'y ressemble absolument pas. Ta mère était blonde comme ton père. C'est pour cela que tes cheveux sont parfaitement blonds. C'est peut-être alors la douceur avec laquelle elle t'a accostée. Tu prends donc un bonbon de ton sachet pour le lui tendre.

- C'est pour vooooous ! dis tu avec une voix énergique.

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Madaaaaaame... Je suis perdue mais

on peut jouer plutôt ?

Marlène Derosée & Noëlle de Castellane

Cette gamine est plutôt étrange... A croire qu'elle est arrivée à Prismver sans rien savoir... Marlène se souvient quand elle avait le même âge, elle avait reçu toutes les formalités et autres choses à savoir pour vivre à Prismver, elle n'avait pas reçu les formalités quand elle avait demandé à postuler dans l'institut... Chose étrange, peut être que les supérieurs hiérarchiques du pensionnat étaient à présent un peu plus relâché sur les inscriptions...

Puis, la jeune élève donne son prénom à la professeure d'arts plastiques, tout en lui disant que ça fait trente minutes qu'elle est ici, et profite aussi pour demander le nom de Marlène, la professeure prit alors la parole :

- Je suis madame Derosée, professeure d'arts plastiques ici même.

Cette élève a quand même l'air confuse, peut être que son ancienne école n'était pas comme ça, ou bien c'est le changement d'atmosphère qui la rend aussi bizarre... Ce qui est étrange aussi, c'est qu'on ne lui a pas dit où se situait son cabanon, normalement on doit le savoir dès le début... Enfin, il ne faut pas non plus chercher très loin... Cette dénommée Noëlle se plaint en plus sur un ton joyeux, elle a vraiment un tempérament de petite fille...

Puis, la jeune fille sort un sachet de bonbons de sa poche, elle en prend un dans ses mains et commence à le manger, tout en regardant Marlène. Puis, elle se saisit une fois de plus d'un bonbon, et tend la main vers la professeure, elle souhait lui offrir cette sucrerie, Marlène n'aime pas vraiment les bonbons... Mais soit... Elle prend doucement le bonbon de la main de Noëlle, puis elle le mange.

- Merci, c'est bien gentil.

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Je sais pas ce que c'est....

Tu attends sa réponse toujours avec autant d’impatience. Tu veux la connaître le plus rapidement possible. Qui se cache derrière la jeune et douce femme ? Elle doit être quelqu’un de bien à coup sûr. Tu vois ses lèvres se préparant à bouger. Tes yeux s’illuminent, comme si tu es émerveillée par ce qu’elle n’a même pas encore dit. En réalité ce n’est pas tout à fait ça. La simple présence de l’adulte te fait sourire. Tu l’aimes déjà beaucoup – même si tu considères tout le monde comme ton ami sans même les connaître.

- Je suis madame Derosée, professeure d'arts plastiques ici même. Dit-elle.

Madame Dérosée. C’est un prénom français et tu n’as pas mis beaucoup de temps pour le remarquer. Ton regard brille de plus bel à la connaissance de son identité. Même si dans ton passé, tu as été adoptée pour aller en France, tu étais déjà à moitié française de naissance. Tu recommences à sourire et à rire un peu.

- Votre nom est français ! Moi aussi je suis à moitié française ! On a un point commun ! dis-tu en faisant des tours sur toi-même.

Elle parle d’arts plastiques aussi. Nouvelle réflexion car tu ne sais pas ce que ce terme signifie. Tu ne sais pas qu’il s’agit du « dessin », une matière scolaire. Tu n’avais pas le dessin auparavant, donc tu ne sais pas qu’il se présente comme une branche dans les instituts. Tu continues de réfléchir mais toujours sans succès malheureusement. Ca t’énerve de penser autant, ce n’est pas vraiment de ta faute si tu ne comprends rien. Tu es si petite dans ta tête que l’on peut te pardonner ton inculture. Par contre tu as compris qu’elle travaille à Prismver. Ca te fait plaisir : tu pourras la revoir un jour.

- Vous travaillez ici ? C’est chouette ! Comme ça on pourra se revoir dans votre cours d’arts… d’arts plast-…. Tu lèves les yeux vers le plafond en fronçant un sourcil. C’était quoi le nom de son cours ? Arts quoi ? Tu baisses le regard pour plonger tes yeux rouges dans les siens et prends une plus petite voix. Arts plastiques… ?

Oui, tu as retrouvé le mot exact. Mais tu as peur de la vexer avec cette hésitation. Surtout que tu ne sais pas vraiment ce que sont les Arts Plastiques. Si tu demandes maintenant, tu seras définitivement au courant. Donc tu n’as rien à perdre à questionner Madame Dérosée. Mais tu ranges d’abord ton sachet de bonbons que tu tenais dans la main jusque là. Ce sera plus pratique pour la suite. Elle t’a remerciée pour la friandise que tu lui as donnée. Tu lui souris joyeusement de bonheur.

- De rien ! Si vous en voulez encore, faut le dire ! Mais en fait je sais pas ce que sont que les arts plastiques… C’est quoi ?

Ca va peut-être l’agacer. Mais tu ne le sais pas. Tu ne sais pas que tu peux agacer des gens à vrai dire – du moins excepté lorsqu’ils te le disent en face. Tu crois que tout le monde est gentil.

"Ceci est un dialogue de personnage" affirme Sparrow-style.

(c) mise en forme roleplay par Never-Utopia

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Madaaaaaame...

Je suis perdue mais on peut jouer plutôt

?

Marlène Derosée & Noëlle de Castellane

Cette petite est donc elle aussi d'origine française ? Bien que Marlène soit aussi légèrement mandarine du côté de sa mère. Mais cette nouvelle élève n'a pas l'air d'avoir quelques racines asiatiques, enfin, on ne sait jamais. Marlène penche plus pour des racines hispaniques.

Toujours l'air enthousiaste, elle n'a pas l'air de comprendre ce que c'est que sont les arts plastiques dans l'institut. Etrange, Marlène savait ce que c'était quand elle n'avait que dix ans... Enfin, elle était aussi déjà intéressée par l'art à cette époque, et ce ne sont pas les élèves de Prismver qui sont tentés de revenir dans ce pensionnat pour y exercer le métier de professeur.

- Et bien... L'art plastique, c'est un peu faire du dessin et de la peinture... Même des sculptures... Mais pas comme on fait dans les écoles maternelles et primaires, là on fait du dessin pour être noté, on apprend aussi à se forger un avis sur ce qu'est l'Art. Ca paraît compliqué, mais une fois que tu auras assisté à un cours, tu comprendra mieux je pense.

Marlène a du mal à trouver des mots simples pour que Noëlle sache ce qu'est vraiment l'art plastique. Elle ne peut apporter que ça comme réponse. L'élève range son sachet de bonbons. Enfin, elle n'aime vraiment pas les sucreries, elle préfère de la simple nourriture salée, en parlant de ça, elle a bien envie de manger quelque chose venu d'Italie ou des pays asiatiques ce soir... Mais pour le moment, elle est occupée à renseigner cette gamine sur Prismver, la bouffer, elle s'en occupera après.

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Concours de dessin !

Tu la regardes dans les yeux, pleine d’admiration. Tu écoutes attentivement ce qu’elle dit, jusqu’au moindre détail. Vraiment, elle t’intéresse parce qu’elle te dit des choses nouvelles. Tes yeux innocents scintillent comme si ce qu’elle te disait t’impressionnait. D’un autre côté, un rien est capable de t’émerveiller. Tu aperçois bien que vos vies ont été différentes.

- Et bien... L'art plastique, c'est un peu faire du dessin et de la peinture... Même des sculptures... Mais pas comme on fait dans les écoles maternelles et primaires, là on fait du dessin pour être noté, on apprend aussi à se forger un avis sur ce qu'est l'Art. Ca paraît compliqué, mais une fois que tu auras assisté à un cours, tu comprendras mieux je pense.

- Ah ! En gros c’est comme un concours de dessin ! t’exclames-tu.

Dans ta tête, être jugé signifie que c’est un concours. Bien évidemment, ce n’est pas ça du tout. Mais tu ne sais rien de la vie. Tu ne sais plus vraiment ce que c’est qu’être en compagnie d’un grand nombre de gens. Tu l’as oublié depuis le jour où tu as quitté l’orphelinat. Donc cela t’excite à l’idée de pouvoir affronter les gens dans un concours. Enfin, tu en fais peut-être un peu trop. Mais le dessin, ce n’est pas vraiment comme s’il s’agissait de ton plus grand point fort.

- Mais la peinture par contre… je sais pas vraiment faire parce que papa disait que ça tâchait le sol…… Et la sculpture bah je sais pas trop ce que c’est. Mais attendez ! Tu réfléchis deux secondes. Tu grattes un peu le bonnet qui est sur ta tête puis tu lèves un doigt vers le haut. Je sais ! C’est faire des statues ! C’est bien ça de faire des statues.

Puis tu recommences à sautiller sur place en baissant ton bras. Tu la regardes dans les yeux puis tu sors de ta poche deux crayons - que tu aimes bien garder parce que tu peux dessiner n’importe où ainsi. Tu en tends un à Madame Dérosée puis tu souris.

- On peut faire un concours de dessin ? Comme ça vous verrez que je suis forte ! ris-tu.

Tu regardes autour de toi dans l’espoir de trouver quelque chose qui te servira de feuille pour dessiner. Mais tu as beau tourner la tête, tu ne vois rien de satisfaisant. Tu regardes à nouveau la professeur de dessin. Tu attends environ quatre secondes avant de t'exprimer.

- Vous savez où on pourrait dessiner ? dis-tu avec un ton assez calme.

"Ceci est un dialogue de personnage" affirme Sparrow-style.

(c) mise en forme roleplay par Never-Utopia

HRP:

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Madaaaaaame... Je suis perdue mais on

peut jouer plutôt ?

Marlène Derosée et Noëlle de Castellane

Cette gamine est quand même assez attachante, naïve certes, mais attachante. Elle n'a certainement pas dû apprendre grand chose sur l'Art dans son ancien établissement, et puis, en France, on append seulement l'Art Plastique à partir de la sixième. Noëlle n'a pas l'air de trop cerné ce qu'est vraiment la matière qu'enseigne Marlène, alors, elle compare ça à un concours de dessin. Un peu vague, mais ça y ressemble... A cet âge là, Marlène s'intéressait déjà à l'art abstrait, même si elle avait un penchant pour Henry Matisse. Mais il fallait bien par la suite, qu'elle se diversifie, si elle voulait devenir professeure, ce qu'elle réussit sans trop de difficultés. Elle s'exclame aussi de ne pas trop savoir peindre, mais elle sait faire de la sculpture... Intéressant... Marlène avait essayé le body art, peindre sur un corps, comme un tatouage, sauf qu'il s'efface. L'expérience avait été assez enrichissante, même si ce n'était pas l'activité favorite de Marlène. Puis, elle demande si la professeure veut bien faire un concours de dessin... C'est inégal comme duel...

- Je pense, qu'on fera un concours de dessin en cours d'accord ?

Invité**Invité**

Jouer ou pas ?

Tandis que tu continues de lui parler, Madame Derosée continue de t'écouter attentivement. Elle semble gentille au fond. Tu craignais que les professeurs soient méchants et trop stricts. Mais tu ne devrais pas croire que les enseignants ont tous la même étiquette. C'est comme les êtres humains: ils sont tous différents. Et là c'est la même chose: Certains sont stricts, et d'autres sont plus gentils. C'est ainsi que sont les différents instituteurs et non seulement dans ce pensionnat. Tu devrais le savoir. Le professeur privé que tu avais était strict et cela t'as donné une image plutôt effrayante sur toutes les personnes exerçant le même métier.

- Vous êtes gentiiiiiille pour une prof' ! dis-tu en levant les bras.

Puis elle reprend la parole lorsque tu finis de dire ta phrase.

- Je pense, qu'on fera un concours de dessin en cours d'accord ? refuse-t-elle poliment.

C'est dommage n'est-ce pas ? Tu veux juste jouer un peu avec elle. Tu crois que n'importe qui peut s'amuser à n'importe quoi avec toi. Peu importe l'âge ou la taille, tout le monde est ton ami. Tu ne vois pas vraiment pourquoi elle a refusé et ça te déçoit un peu. Tu essaies de chercher la raison mais pas énormément non plus; après tout elle a le droit de refuser.

- Pourquoi...? Vous voulez jouer à autre chose ? demandes-tu avec ton regard de chiot.

Tu te mets à réfléchir à ce qu'elle voudrait faire. Elle a l'air de faire du dessin toute la journée; elle en a peut-être marre. Donc quelque chose qui n'a pas de rapport avec l'art. Mais tes jouets se trouvent dans ta valise et tu ne penses pas qu'elle serait ravie de jouer à la poupée. Tu as beau réfléchir, tu ne sais pas quoi faire. Discuter risque d'ennuyer Madame Derosée et tu n'as pas envie de ça.

- Je sais pas moi ! La secrétaire avait dit que je devais attendre avant de recevoir ma chambre... Donc je sais pas quoi faire en attendant. Vous avez une idée ? dis-tu assez calmement.

Tu secoues lentement et légèrement la tête pour te distraire. Tu as beaucoup de mal à tenir sur place et cela va peut-être l'agacer.

"Ceci est un dialogue de personnage" affirme Sparrow-style.

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Madaaaaaame... Je suis perdue, mais on peut jouer plutôt ?

Marlène Derosée & Noëlle de Castellane

Marlène gentille ? Juste un petit peu trop laxiste, et naïve à la fois. C'est une jeune professeure d'Arts Plastiques. Avec ses conceptions de l'Art, comme peuvent en témoigner certains élèves en dernière année, où ils apprennent plus à faire de la réflexion qu'autre chose. Elle préfère faire de la pratique pour les jeunes élèves comme Noëlle, ils sont encore trop jeune pour pouvoir réfléchir comme un artiste. Même si, des talents sont décelables chez certains. Bizarrement, ce sont plus les D et les E qui montrent ce talent, le reste est un petit peu trop hautain pour qu'il puisse exprimer son réel talent. Mais Marlène ne mettait pas les B dans ce sac là, favoritisme ? Non, juste une ancienne élève de classe B, Marlène Derosée, qui suivait alors des cours de danse, pas la classique, plus du flamenco. Celle qui était franco-mandarine, et qui pourtant, n'avait pas un physique aussi asiatique que ça. Mais par dessus tout, c'était la professeure un peu bizarre qui fumait la pipe quand d'autres professeurs étaient abonnés à la cigarette.

La gamine a l'air de s'ennuyer, elle veut absolument faire quelque chose avec la professeure d'Arts plastiques. Marlène a cessé de jouer à l'âge de onze ans, elle s'était mise à faire de l'Art. Impossible pour la professeure de faire quoi que ce soit, de toute façon elle doit rentrer chez elle d'ici peu, et elle sait très bien qu'elle ne peut pas rester trop longtemps en compagnie de Noëlle.

Invité**Invité**

Bon je vais y aller

Tu as beau insister, elle ne répond pas. Elle ne refuse même pas, elle se contente simplement de se taire et d’attendre ta prochaine réaction. Tu la regardes avec des yeux de chiot attendrissants. Mais ça ne fonctionne pas et elle reste silencieuse. Tu es déçue, il n’y aucun autre terme qui puisse mieux convenir à ce que tu ressens. Tu aurais tant aimé t’amuser un peu avec elle. Elle est bien trop âgée pour jouer à la dinette tu sais ? Non, tu n’as pas l’air de le savoir. Peu importe l’âge, la vie reste un jeu pour toi. Il faut voir le bon côté des choses et ne pas se prendre la tête, c’est ta devise. Malheureusement, les gens n’ont pas tous la même. Tu vas devoir l’accepter. Mais pour l’heure, pour toi, sa réponse inexistante te gêne. Tu la regardes un moment avec un air montrant ton envie. Mais tu vois que ce n’est pas la peine d’insister. Alors tu soupires.

- Baaah… si vous voulez pas jouer… je sais pas ce qu’on peut faire… dis-tu d’un ton mélancolique.

Tu réfléchis un petit moment. Si elle ne veut pas rester avec toi, autant la laisser tranquille et retourner au rez-de-chaussée. Là, tu trouveras des nouvelles concernant ta chambre et ton emploi du temps. C’est le plus important pour le moment. Car tu dois tout de même loger quelque part cette nuit. Et tu trouveras certainement des colocataires avec qui t’amuser. Donc oui, tu vas laisser Madame Dérosée tranquille si elle ne veut pas s’embêter à te suivre dans tes puérilités. Tu fais un tour sur toi-même en glissant simplement tes pieds sur le sol, sans les déplacer. Puis tu te mets en marche en direction des escaliers que tu as pris plus tôt. Tu sautilles calmement et tu regardes la réaction de ton interlocutrice.

- Bah…. Je pense que je vais aller chercher les informations qu’il faut pour ma chambre. Au revooooir et à plus tard Madame Dérosée. Dis-tu sur un ton mi-joyeux mi-calme.

Tu continues de sautiller pour atteindre l’escalier que tu cherchais. Maintenant, tu les empruntes tout en continuant de sourire. Tu les descends rapidement pour te retrouver très vite à ton point de départ : le secrétariat. Tu retrouves la secrétaire qui te reconnaît et te tend un papier sans te regarder, occupée. Tu prends le document et te mettant sur la pointe des pieds. Tu regardes ce qui est écrit et tu souris en remerciant la secrétaire. Tu vas rejoindre ton dortoir maintenant. Tu ris en te souvenant de Madame Dérosée et tu as tout de même hâte de la revoir. Sur cette pensée, tu entres dans les dortoirs.

Ce n’est que le début de tes études à Prismver.

"Ceci est un dialogue de personnage" affirme Sparrow-style.

(c) mise en forme roleplay par Never-Utopia

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