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 Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria]

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MessageSujet: Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria]   Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria] 1400359500-clockSam 17 Aoû 2013 - 22:44
Putain de soirée.
Mykos avait enfin passé le pas de sa porte en se tenant au mur, commençant à se sentir mal. Mais genre, très mal. Dans la soirée, il avait ingéré une bouteille contenant un mélange d'alcools aussi forts les uns que les autres. Et Mykos ne buvait pas en temps normal. Les vingts première minutes, l'alcool n'étant pas encore monté au cerveau qui de toute façon n'aurait pas réagit parce que le petit brun était remonté à bloc contre la demoiselle aux cheveux roses, il se sentait à peu près bien. Mais là, en arrivant... C'était juste atroce comme sensation. Il avait le tournis, sa tête lui pesait, son estomac semblait avoir une balle rebondissante en lui ainsi qu'un marsupilami hyperactif tant il avait la nausée. Et puis surtout, il avait énormément de mal à tenir debout, comme si on lui avait foutu un radeau sous les pieds en pleine mer déchainée. Il sentait qu'il se passait un truc dans son estomac. Un truc pas cool du tout. Il sentait qu'il allait avoir un rejet.
Il avança vers les toilettes, et dès qu'il se trouva face au trou, une odeur remonta à ses narines. Pas de l'urine, mais une odeur de lavant pour wc. L'odeur de trop. La saveur qu'il n'aurait pas du sentir en plus de tout les alcools qu'il avait reniflé. La sensation horrible d'avoir les poumons compressés si fort qu'il ne pourra plus respirer. La goût immonde du rejet organique. Cette impression que ça ne finira pas.
Après avoir passé 5 bonnes minutes au dessus des toilettes à gerber ses tripes, Mykos se redressa, pâle et fébrile. L'alcool qui était resté dans son corps lui donnait une fièvre de ouf, mais il avait froid. Après une brève toilette incluant eau dans la tronche et brossage de dents parce que le gout qu'il avait dans la bouche était immonde, il s'avança en tremblant vers son lit, haletant et les rétines vidées. Il avait vomi par protection naturelle, mais aussi par rage. Il avait été tellement déçu d'Aria... Il pensait commencer à se montrer à elle, mais nan, elle était comme les autres au final. Il avait eu énormément mal, en fait. Mais là, au final, il s'en fichait. C'est ce qu'il croyait. Ca lui faisait moins mal de croire qu'il s'en remettrait. Il alla se mettre sous la couette, tremblant, en prenant son ours contre lui. Il aurait pu se barrer, au final, sans boire. Mais non, étrangement il n'avait pas eu l'idée même de fuir. Et là, il regrettait. Sans doute l'amour propre n'était qu'une invention des enfants qui ne s'assumaient pas et voulaient jouer les adultes pour se donner du courage. En attendant ça faisait prendre des risques, c'était nul. Rien à faire, ça passait pas.
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MessageSujet: Re: Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria]   Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria] 1400359500-clockDim 18 Aoû 2013 - 0:38



Fous moi la paix pour voir ?

Quel gachis. Comment après ça, avoir de nouveau l'envie de retourner à une fête ? Tu venais de le blesser et au final qu'est-ce que ça pouvait bien te fouttre ? C'était pas un ami ! C'était un gamin pour qui tu avais eu pitié...Tu le pensais jusqu'à maintenant du moins. Comment pouvais-tu te sentir mal de lui avoir fait de la peine ? Après tout, tout le monde fait de la peine à tout le monde, non ? C'était dans la nature humaine ! Mais pourtant lui semblait tellement innocent... Avait-il déjà fait subir quelque chose à quelqu'un ? Tu n'avas jamais eu l'occasion de le connaître plus que cela après tout.

Tout avait commencé par rien. Tout commence par rien. C'est comme ça. Mais tu savais qu'il subissait les coups des autres sans se rebeller, il n'était pas méchant verbalement. La fois où tu avais été viré de la pizzeria il t'avait prouver qu'il n'avait au fond de lui qu'une personne innocente. Trop innocente , ce qui te ravageait. Il était aussi con qu'un gamin de 4 ans. Est-ce qu'il comprenait les mesquineries ? Et les manipulations ? Non, il était aveugle du monde, sur une autre planete, lui, ses jeux, et son innocence. Peut-être pour ça d'un côté que tu n'avais pas osé, que tu n'avais pas voulu. La terre n'habime pas le feu mais le feu , lui, fait des dégats.

L'air frais se répendit doucement sur ton corps au point que tu commenças à avoir de plus en plus froid. Tu étais là depuis une  bonne demi heure. Avez vous déjà remarquer à quel point le temps passe vite lorsque l'on s'égare dans ces pensés ? On a l'impression que le temps c'est arrêté mais il continue de filer devant nous sans que l'on ne voit rien. Tu finis par te lever difficilement, l'alcool te tapant sur le crane comme un marteau pour que tu retournes au sol bien sagement. C'est la place des ivrognes le sol.

Tu t'avances vers l'intérieur de la fête qui commençait à perdre de son activité et continuas à te saouler, au bar, assise, à moité à poil. Plus tu enchainais les verres moins tu voyais clair, plus tu avais mal à ce crâne. Tes idées ne s'alignaient plus. Vint le moment où le barman finit par ne plus vouloir te servir d'alcool. Tu purgeais ta peine dedans, tu ne faisais rien de mal ! Tu n'eus cepandant pas la force de le contredire. Tu restas au bar sans bouger pendant une vingtaine de minutes supplémentaire à essayer de réfléchir sans y parvenir. Quelle heure était il ? Tu ne savais pas. Quatre heure peut-être. Tes paupières commençaient à tomber petit à petit mais avant que tu ne sombres, tu te levas et avanças.

La mer semblait déchainée, les vagues insormontables, comment avancer sur un navire alors que le sol ne fait que bouger sous tes pieds! Tu baisses ton faciès vers le sol et n'y vois aucune trace d'eau. Tu te sens pas très bien mais tu as très chaud et en cette tenue c'est plutôt agréable. Tu souffles autant que possible comme pour tenter d'oxygéner ton cerveau afin que ça aille mieux mais rien. Tu glisses un pas puis un autre et comme si le sol tournait, tu te décalas de plus en plus de la porte jusqu'à atteindre un mur sur lequel tu t'accrochas. La porte n'était qu'à une treintaine de pas de toi. Cette épreuve te paru pire que le parcours du combattant mais il fallait le faire, y arriver ! Alors, tout en restant plaquée au mur, tu tentas d'avancer vers la porte, lentenement. Finalement tu arrivas dehors et l'air frais te paru tout de suite être l'incarnation de la perfection.

Petit probleme. Tu ne savais plus où était ton dortoir. Comment allais-tu faire pour le retrouver ? Tu te laissas tomber à genoux et te mis à pleurer. Tes nerfs craquaient , ça y est. Tu étais où bordel ! Tu ne reconnaissais plus rien ! Tu ne pouvais plus aller nulle part ! Les larmes chaudes se firent de plus en plus grosses tandis que tu te repliais sur toi même. Quelqu'un te trouvas une dizaine de minutes plus tard. Il te portas et tu ne te souvins plus de rien.

Arrivée devant ta porte , l'homme te réveilla. Tu ne pouvais pas ouvrir les yeux, tu n'avais pas eu ton cota de sommeil.Et ce crâne te donnait un mal de chien. Si ton esprit ne voulait plus être receptif, c'est ton corps qui fut obligé. Ce qui te donnait l'impression de flotter devint rapidement dur. Tu venais d'être mise à terre, le dos contre le mur, assise. Ta tête tombait. En plus ca faisait mal t'étais assise sur tes cheveux !

«Mkfu...Arg.»


Tu tentas de redresser ta tête mais pas assez de force pour tirer. Tu tombas sur le côté avec une impression d'être rentrée en collision avec une voiture. Un râle s'échappa de ta bouche avant que tu ne deigne enfin ouvrir les yeux. Tu ne savais toujours pas où tu étais mais il fallait aller ailleurs. Ici il n'y avait personne, il faisait noir et tu ne trouvais pas ton lit. Tu t'avanças à quatre pattes vers la porte de la chambre, qui sans le savoir, était tienne.

Voilà ce que ça faisait d'être dans la peau d'Alice alors. Impossible d'attraper la poignet. Tu tatonnas le sol à la recherche d'un gateau mangez moi mais rien. Tu collas ton nez sur le bas de la porte pour voir à travers une serrure invisible. Rien. Les larmes commençèrent à monter à tes yeux mais rien ne sortie. Alors, une idée sublime ne traversa pas ton cerveau mais attérit directement dans tes jambes qui commençèrent à te pousser vers le ciel. Tu t'affalas sur la porte pour le pas chuter et dans la même occasion l'ouvrit. En entrant tu reculas sans le vouloir. C'est le navire voyez vous ! Et refermas la porte automatiquement avec une délicasse inouïe.

Tu ne voyais rien et te pris les pieds dans un premier lit. Tu serras fort les dents et tombas par terre. Dieu, Seigneur, Jésus, Marie, Joseph, si personne n'était réveillé, c'était que tout le monde avait bu. Tu continuas ta course folle jusqu'à ce que tu te cognes dans un autre lit. Tu n'avais plus la foi d'avancer plus loins et décida d'y aller. Le problème était qu'il y avait quelqu'un. C'était un problème pour cette personne mais pas pour toi en fait. Tu glissas ta main sur son visage après t'êtreallongée à ces côtés -Oui, après tout, qui se soucis de s'il dort ou pas ? - puis dans ces cheveux - autant le réveiller pour de bon !-. La crinière. Les traits de visages. Même si tu n'étais pas blottit contre, il était évident que sa stature n'était pas imposante. C'était pas une fille. Qui ? Comment pourrais-tu le savoir après tout, tu ne te souvenais même pas de ton propres prénom.

La chaleurs était vraiment de plus en plus forte. Tu fus obligé d'envoyer le draps valser plus loin. A deux dans un petit lit, le radiateur était à fond. A quoi pouvait servir de rester sous un draps ? Ca donnait l'impression d'être nu lorsqu'on ne l'était pas après tout, ca retirait ce bouclier contre tout ce qui était là, dans l'obscurité, sous le lit...Personne ne dormait bien sans draps finalement.

Une fois sur le côté, comme tu n'étais pas une barbie, tes seins se penchèrent légèrement mais pas ton soutiens gorge qui finalement te faisait mal. Tu en avais presque rien à faire mais il était gênant. Tu n'avais pas la force de le retirer et pourtant...Pourtant il le fallait ! Tu glissas une main derrnière ton dos, fis ce geste qui détache le sous vêtement et une fois que les obus furent libérer, tu commenças à t'endormir sur ce bout de tissus qui pendait toujours sur tes deux bras . Dans un coup de nerfs tu l'envoyas valser tu ne savais pas où. Il avait valser loin en tout cas. Tu rabattis le draps sur vous et te rendormis. Quelle aventure.

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MessageSujet: Re: Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria]   Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria] 1400359500-clockDim 18 Aoû 2013 - 18:04
Dans la nuit, Mykos avait bien sentit qu'il se passait quelque chose. Il sentait bien qu'il y avait du mouvement dans son lit, et qu'une chaleur supplémentaire s'était ajoutée. Tant mieux, il avait froid. Il l'avait senti mais il était tellement shooté qu'il ne s'était même pas demandé d'où ça venait, qui c'était et si c'était normal. Si il avait été sobre et qu'il avait vu que c'était Aria, il aurait encore préféré dormir à même le sol sans draps ni rien. Mais non, au lieu de ça il s'était endormi aussi sec.

La nuit était passée, et même le jour tant qu'on y était. Après une telle soirée, quoi de plus normal que de se réveiller vers 17h, surtout quand on a prit un violent coup dans le nez. Au final, Mykos avait dormit entre 12 et 15 heures d'affilées, dans le sommeil le plus profond dans lequel il avait plongé dans toute sa vie. Il ouvrit vaguement un oeil, son visage étant enfoui dans le cou d'Aria. Cou qu'elle ne lui avait pas autorisé à embrasser la veille, c'était donc la raison pour laquelle il était dans son état actuel. Ca tanguait encore, et il avait un mal de crâne abominable. Sans comprendre ou même s'interroger sur ce parfum inconnu dans lequel il était baigné au réveil. Il tenta de se redresser mais lâcha un bref gémissement de douleur quand une barre plus dur que du métal prit place au milieu de son front, accompagné d'une nausée bien dégueulasse et d'une soudaine montée de chaleur. Il se laissa retomber sur le matelas, à plat dos, en refermant les yeux, les sourcils froncés. Punaise, c'était simplement immonde. Il serra un peu les dents et mit sa main sur sa tête, sans vraiment se demander pourquoi sa place était si restreinte, et surtout c'était quoi ce truc tout doux et chaud près de lui. Ah Mykos, brave petit touffu, tu as la chance d'avoir une belle jeune femme presque nue tout près de toi et tu le vois même pas. Mais bon, c'est difficile d'être très attentif à ce qui nous entoure quand on a la gueule de bois, faut bien l'avouer. Et avec ce qu'il avait bu, c'était du solide comme gueule de bois.

-Hha...

Ca tournait affreusement. Il attendait que ça passe mais il redoutait sérieusement de dégueuler dans son lit. Mykos avait déjà été malade, mais il ne s'était jamais senti aussi mal. Il se souvint de la raison pour laquelle il était dans cet état. Aria... Il rouvrit faiblement les yeux, les sourcils froncés. Quelle garce... Dire qu'il se payait cet état horrible à supporter pour sa poire. Et elle était son entraineuse hein ? Ouais, il allait surtout s'entrainer pour lui coller une baigne ouais. Encore Mykos pouvait supporter les brimades, les rackets, les foutages de gueule, il s'en moquait, mais là, étant donné qu'il commençait à s'attacher à Aria, ça lui avait fait très mal. Surtout qu'en début de soirée elle avait l'air super sympa. Peut-être qu'elle était aussi artificielle que Jim en fait, elle aime jouer la meuf sympa mais ce sera elle qui te rétamera la tronche si tu te fais trop repérer. Il referma les yeux et se tourna face au mur, se disant qu'elle était sûrement dans la chambre. En tout les cas il n'avait pas du tout envie de la voir. Son visage marqué par le mépris, il se recroquevilla un peu, attendant encore que son malaise passe.

-Kss...
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MessageSujet: Re: Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria]   Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria] 1400359500-clockDim 18 Aoû 2013 - 19:48



Fous moi la paix pour voir ?

Tu n'arrivais pas à te lever et tu étais plutôt bien, dans le lit. Tellement confortable que l'envie d'en sortir ne te frola même pas l'esprit. Plusieurs fois tu étais sortie de ton sommeil comateu dû aux bruits qui avait émaner des colocataire dans la journée. Qu'avaient-ils dû penser en te voyant en culotte et Mykos en caleçon, tous deux dans un même lit ? Ils ont certainement dû pensé la même chose que n'importe qui aurait pensé en voyant deux individus à moitié à poil dans un même lit. Surtout qu'il y avait ton lit dans la chambre. Mais ils étaient totalement à côtés de la plaque. Et toi aussi puisque tu n'avais songé à rien en allant t'endormir avec lui. Celui que tu n'avais pas reconnu.

La nuit avait semblée passer tellement rapidement. Le sommeil petit à petit te quittait car ton âme s'éveillait. Mais tu ne voulais pas. Pour une fois que tu feignassais dans ton lit. Non, pas question de se réveiller, tu étais dans un autre monde, un autre monde bien plus beau.

Elle est là, elle te sourit. Elle n'a pas vieillit mais toi oui. Ca ne t'empêche pas de l'aimer encore et encore. Tu t'asseois avec elle et vous vous câliner. Tu lui racontes pleins de chose et elle d'autres. Puis finallement elle prend un air grave. Dans ce rêve tu n'as plus rien de la Aria qui vit au jour le jour. Dans ce rêves tu n'es pas brisé. Dans ce rêves tu n'es pas la pierre que tu as décider de devenir, non tu es une personne souriante, aimante, loin de la brutalité et tout ce qu'il y a de plus féminin. Tu ne comprends pas pourquoi elle arbore ce visage alors tu lui caresse la joue.

«Qu'est-ce qui ne va pas beauté ? »


Elle semble hésité et tu as de la peine à la voir ainsi. Pourquoi ne sourit-elle plus ? Qu'as tu fais de mal ?

« Ce n'est pas moi qui va mal, mais toi. »


Tu ne dis rien. Tu la regardes entre l'incompréhension et la stupéfaction. Pourquoi irais-tu mal ? Tu étais avec elle. Vous étiez toutes les deux dans le jardin et de la cuisine émanait cette odeur de tarte que faisait autrefois votre mère. Tu souris en lui caressant les cheveux.

«Je vais très bien, je t'assure.
- Tu ne dois pas faire du mal aux autres car tu es malheureuse.
-Allons, qu'est-ce que tu nous chantes là , bien sûr que non ! »



Ces paroles te firent cepandant légèrement réfléchir car tu ne comprenais pas pourquoi elle disait cela. Tu n'étais pas le genre de fille qui faisait de la peine au gens. Elle se leva d'un bon à l'appel de la maman qui signalait qu'il était l'heure de manger. Tu ne te levas pas. Ce monde se dissipait. Le sol se fendit sous toi.

***

Tu étais assises sur un siège observant la personne qui se levait. Une longue chevelure rose, une démarche nonchalente, un air complètement à côté de la plaque. La fille tirait la gueule. Elle n'avait vraiment pas l'air gentille. Pourtant , elle te disait quelque chose. Elle te ressemblait un peu. Tu fronces les sourcils à la recherche de réponse. C'est...

C'était toi ! Tu ne semblais pas en croire tes yeux. Une toi version rebelle.Tu regardas ce pauvre jeune homme s'en aller vraiment pas content et triste à en voir sa réaction. Tu ne compris pas ce qu'elle avait fait ni pourquoi il avait réagis ainsi mais ça ne semblait pas la laisser de marbre.

Petit à petit de nouveaux sentiments te prennent. De nouvelles informations s'assimilent et tu reviens. Ca y est tu te réveilles enfin de ce cauchemard. Tu es à table avec ta famille. Tu la regardes et lui prends la main en souriant. Tu te forces car tu as compris que ce monde n'était pas le tiens et que tu allais retourner dans ce cauchemard que finalement, tu avais toi même créer. Ton coeur se serre lorsque elle te fait un bisous sur la main.

Un mouvement te ramène à toi. La lumière est encore trop vive pour que tu oses ouvrir les yeux alors tu tentes de te coller au mur. Ce que tu fais. Tu enfouis ton visage contre sauf que cela n'a rien à voir avec un mur. Ce n'est pas dur comme tel. Tu rouvres lentement tes mirettes violette. Tu as eu de la chance de ne pas les avoir perdus ou egarrées derrière ton oeil. Tu soupires. Tu as encore le gout de l'amertume et la tristesse dans le gorge. Tu ne bouges pas. Tu n'as pas besoin de regarder pour savoir que c'est lui qui est devant toi. Tu te colles un peu plus à lui. Au fond de toi tu as cette personne qui veut se faire pardonner et cette autre qui crie qu'elle n'en à rien à faire. Tu ne sais pas qui écouter, tu ne sais pas quel chemin prendre pour avancer. Tu aimerais tout effacer pour tout oublier. Mettre fin à ces sournoiseries, à ces mésaventures. Rien est roses tout est noir.

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MessageSujet: Re: Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria]   Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria] 1400359500-clockDim 18 Aoû 2013 - 23:13
En sentant un truc qui se collait à son dos, Mykos se crispa direct. Qu'est-ce que c'était ?? Alphonse ?? Non, pas possible, Alphonse était poilu, pas doux comme ça, et pas aussi... Imposant on va dire. Le souffle un peu coupé par le stress de savoir ce qu'il allait trouver comme créature derrière lui, il s'aventura à tourner lentement la tête vers ce qui se collait à son dos. Tout d'abord, il vit quelques courbes, celle du haut des côtes d'Aria, qui rejoignaient le côté de sa poitrine puis son épaule. Puis, des cheveux roses... DES CHEVEUX ROSES ??? WHAT ??? Comprenant tout de suite qu'il s'agissait d'Aria, ses narines se retroussèrent un peu, pas ravi du tout d'être à son contact, et il s'écarta brusquement d'elle comme si elle sentait le vieux pâté de campagne abandonné et tout moisi au fond du frigo, et se redressa sur ses mains en la fusillant du regard.

-Hey !! Qu'est-ce que tu fais dans mon... Hhaa !!...

Il renfonça sa tête dans son oreiller d'un coup, étant reprit de sa migraine affreuse ainsi que de sa nausée qui était encore plus forte qu'étant allongé. Il serra la taie entre ses doigts, bloquant sa respiration à cause de la douleur qui le prenait à la tête, et serra les dents. Il n'y croyait pas. Elle l'avait rembarré à la soirée, et elle avait le culot de venir dans son lit ? Si il voulait vraiment qu'il sorte de ses gongs ça allait finir par arriver.
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MessageSujet: Re: Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria]   Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria] 1400359500-clockMar 20 Aoû 2013 - 17:23



Fous moi la paix pour voir ?


Sa voix te tira de ton sommeil. Lorsque tu ouvris les yeux il avait déjà la tête enfoncée dans son oreiller et son cri de rage t'avait fais exploser la tête au moins cinq fois. Oui, vous étiez beaux tous les deux avec votre gueule de bois. Tu ne te rapelais plus de ta fin de soirée. Il y avait un passage trou noir et malheureusement tu avais trop bu pour rien puisque tu te souvenais de ce que tu avais fais. Comme si tu ne t'en voulais pas déjà, ton rêves avait fais en sorte que dans tous les cas, tu t'en souviennes. Si ça ce n'est pas une cervelle merveilleuse.

Il est vrai que de toute façon il n'allait pas te pardonner et que même si tu t'en voulais, tu ne pourrais malheureusement pas dire pardon. Question d'orgeuil. Tu l'avais trop dévelloper celui-ci malheureusement et maintenant il t'étais difficile de passer outre certaines choses. D'un autre côté, il ne te pardonnerait pas même avec des excuses. Tu t'assis tranquillement , toujours aussi nue. Puis tu cherchas du regard ton soutiens gorge. Il était sur ton lit. Tu décidas de te lever.

«C'est bon, j'me casse. »


Tu te souvenais de pourquoi tu n'avais plus de robe mais pas pourquoi tu n'avais plus de soutiens gorge mais si même au réveil il était en colère, hier soir il n'avait rien du se passer. Tu n'étais pas dans ton lit pourtant. Pourquoi tu n'étais pas dans ton lit ?Tu n'étais pas assez conne pour aller dans le sien tout de même. Tu commenças à te poser des questions. Tu ne te souvenais plus de ce qu'il s'était passée après être sortie de la fête. Tu entrouvris la bouche en le regardant. Allais-tu poser la question ou pas ? Comment le prendrait-il ?

Non, tu ne la poserais pas maintenant. Tu refermas ta bouche et t'en alla dans la salle de bain avec ces tracas en tête. Tu retiras le seul tissu qu'il y avait sur toi ainsi que tes lentilles et entra dans la douche , laissant de l'eau brulante dégouliner le long de ton corps. Tu devins rapidement rouge. Tu restes appuyée sur le mur, la tête tellement lourde qu'il te semblait impossible qu'elle reste fixée sur ton corps. Tu pris tout ton temps et un nuage de vapeur s'échappa des lieux, embuant les vitres ainsi que le mirroir.

Après un temps à être rester sous l'eau , tu te décidas de te savonner. Au moins trois fois. Tu te sentais sale d'hier alors tu te lavas, encore et encore, frottant jusqu'à te faire mal. Tu te sentais sale d'avoir bu comme ça, d'avoir dis certaines chose. Tu te sentais mal. Tu avais mal aux crâne. C'était horrible. Tout aurait pu finir tellement mieux.

Propres comme jamais , tu sortis et t'enroulas dans une serviette avant d'en faire de même pour tes cheveux. Tu t'essuyas et retournas dans la chambre. Tu regardas Mykos de tes mirettes vertes et t'assis sur ton lit sans rien dire.

«On a ...'fin cette nuit...»




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MessageSujet: Re: Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria]   Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria] 1400359500-clockMar 20 Aoû 2013 - 22:10
Mykos sentit le mouvement d'Aria près de lui. A vrai dire, pour la première fois de sa vie il enrageait vraiment. Il serra davantage les dents, pressé qu'elle se barre de son lit. Il avait autant mal qu'il était en colère. Maintenant, il voyait Aria comme le genre de meuf qui fait genre elle est à peu près sympa devant toi mais qui te canarde en publique. Pourtant, même si elle s'était montrée dure avec lui pendant son entrainement, il l'appréciait sincèrement. Il l'aimait bien même. Mais maintenant, c'était une toute autre paire de manche. Le pire pour lui, ce n'était même pas qu'il ait du s'enfiler une bouteille regroupant les pires alcools alors qu'il n'en avait jamais bu une goutte et qu'il se tapait la migraine du siècle, mais qu'elle l'ait en quelque sorte renié devant tout le monde, ça ça lui avait fait affreusement mal. En lui, il ne savait même plus si il voulait progresser pour savoir se défendre et s'adapter au monde, ou régresser pour lui dire merde en quelque sorte. Sans doute fera-t-il les deux. Il apprendra à se battre pour distribuer des marrons au premier qui l'emmerdera et jouera quand même tout seul, même si ses jeux n'auront sans doute plus la même ambiance. Puis, il finira par oublier, comme il a oublier cette petite fille dont il était amoureux étant petit et qui l'a rejeté à cause de sa différence, ou même la façon dont ses parents se sont en quelque sorte débarrassés de lui. Ouais, il oubliera.

«C'est bon, j'me casse. »

"C'est ça, vire de mon lit".
Il sentit qu'Aria se cassa dans la salle de bain, et lui se mit en boule sous la couverture, le coeur lourd. Il avait envie de pleurer, en fait. Autant quand elle était là il se trouvait plus en rogne qu'autre chose, mais quand elle partait ça lui faisait mal. Peut-être qu'au final il ne réussirait jamais à se faire d'allié, ou d'ami, des trucs dans le genre. Puis il avait vraiment beaucoup d'estime pour Aria. En fin de compte, il ne savait pas si il était fâché après elle ou après lui, d'être comme il était. Il savait juste qu'il était blessé.
Cependant, il s'était refusé à pleurer. Pas ici. Pas avec ELLE dans la pièce. Il ne voulait pas lui montrer qu'elle lui avait fait mal et pourtant ça crevait les yeux. Il aurait pu se focaliser sur sa douleur au crâne ou alors son lit qui tanguait, mais non, ses pensées étaient rongées par autre chose. Il se posait tout un tas de questions, toutes en lien avec Aria. Comment allait-il la supporter au quotidien, comment on faisait pour changer de chambre, comment allait-il réagir même pour la vie en général, quelle raisons le pousseraient à devenir plus fort, et dans ces cas là, qui il pourrait avoir envie de protéger... A la base il se voyait devenir plus fort pour Aria, pour la défendre si un jour elle avait un pépin, mais là... Il allait devoir le devenir pour lui même. Hier... Shery, Jim, Aria... Il voyait presque tout le monde comme son ennemi. Ca cogitait largement plus que d'habitude dans sa petite tête de touffu. Il pensait même dans les extrêmes, à tort certes, mais c'était ses pensées.
Aria s'assit sur son lit, laissant un long moment de silence que Mykos n'était pas décidé à combler.

«On a ...'fin cette nuit...»

On a quoi. Mykos fronça les sourcils en retroussant les narines en rouvrant les yeux sous sa couette. Elle vient lui parler, normal. Elle se fout de sa gueule ou...? Si il savait qu'il ne risquait pas de se faire clouer au lit par sa nausée, il se redresserait pour lui balancer sa rancoeur au visage, lui dire combien elle est conne et que ça l'emmerde de supporter sa tronche, encore plus l'idée d'avoir pu être en contact avec elle cette nuit. Sans doute lui collerait-il une droite pour lui rendre la douleur qu'elle lui avait infligé la veille, sans avoir peur qu'elle se rebiffe. Là il s'en foutait en fait. Oui, ça faisait beaucoup, mais c'est Mykos, il vit et ressent les trucs à fond. Il est sans doute un peu trop sensible. Et il fallait qu'il réponde là ? Qu'il entretienne une discussion avec elle ? Bah voyons, et si y avait des gens, elle lui parlerait aussi ou alors elle ferait la fille dégoutée d'avoir pu toucher la peau dégueulasse d'un mec champignon ?? Il serra les dents, s'apprêtant tout de même à lui répondre. En revanche, son ton était extrêmement froid et sec.

-Y a pas de "on". C'toi qui est venu, moi j't'ai rien demandé, j'préfère encore boire que te toucher.

Il avait sorti ça sans réfléchir, et sans doute était-il allé trop loin. Mais ça lui faisait du bien, tellement de bien. Son coeur s'était même allégé, en fait, de l'avoir dit. C'était étrange comme sensation. C'était la première fois qu'il se voulait blessant. Son coeur s'était vraiment allégé d'un coup. Mais d'un autre côté, elle en avait sûrement rien à péter de sa gueule, donc ça ne lui fera sûrement pas grand chose. Après tout, elle n'est sans doute pas aussi conne que lui à s'attacher aux gens aussi vite. C'est du moins ce que pense Mykos.
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MessageSujet: Re: Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria]   Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria] 1400359500-clockMar 20 Aoû 2013 - 23:43



Fous moi la paix pour voir ?


Et dire que tu te sentais désolée. Finalement, sa phrase te remit rapidement à ta place. Ouais, pourquoi tu aurais de la pitié pour lui ? Tu n'étais pas venu ici pour te faire des amis et si par malheur tu avais tissé de bons liens avec certaines personne, tu resterais cette âme solitaire jusqu'à jamais. Qu'il soit peiné ne te faisait plus rien. Pourquoi t'occuperais tu de sa personne en fait ? Aucun ineteret. Tu étais bien toute seule. Tu le regardas avec énervement , agacement.

Tu te levas et t'en allas vers ton armoire que tu ouvris pour en tirer un boxer blanc avec des rebords en dentelle. Une lingerie pire que féminine, qui l'aurait cru ? Tu l'enfilas sous ta serviette dans laquelle tu étais enroulée en regardant Mykos car tu t'appêtais à lui parler. Tu tenais tellement de rancoeur contre lui maintenant. Dire qu'il n'avait rien fait.

« T'as raison, va te faire fouttre Mykos. »



Tu te redresse et retires ta serviette qui laisse une cascade rose dégringoler jusqu'au bas de tes reins. Tes yeux vert te donnaient un regard différent que tes yeux violets. Moins doux, plus froid, plus perçant. Tu te dégoutes toi même d'avoir passer autant de temps avec lui. Tu en oublies qu'il a dit cela car il était peiné mais tu n'en avais plus rien à faire. Pour une fois, tu n'allais pas frapper, tu allais simplement te mettre à parler et évacuer ce que tu as sur le coeur autrement que par la violence. Tu te tournes en te mordant les lèvres. Putain qu'elle rage !

Tu enfilas ton soutiens gorge, choppas à la va vite des fringues dans ton armoir. Un tee-shirt bustier bordeau tout simple ainsi qu'un jean à moitié déchiré. Tu jetes la serviette sur ton lit avec colère. La situation tournait très mal et chaque extrémité n'était plus maintenu par personne. C'était peut-être trop tard après tout. Dans la salle de bain tu laves tes dents car tu as un gout horrible qui te flottes dans le gosier. Tu retoures sur ton lit, ouvres une boites dans laquelle est maintenu tes pupilles violettes. Tu en déposes une sur le bout de l'indexe , écarte tes paupières de l'autre et la dépose , répétant une seconde fois l'opération sur l'autre oeil. Tu fermes les paupières le temps que le produit cesse de te bruler les yeux ce qui donne l'impression que tu laisses écharper une larme que tu essuies rapidement.

«Tu sais quoi ? J'vais même demandé à ce qu'on me change de chambre . Si c'est pas une bonne nouvelle ça ! »


Ouais, tu avais la rage au coeur à présent. Tu ne voulais plus entendre parler de lui à partir de maintenant. Si c'était comme ça qu'il fallait le payer et bien soit, tu le payerais comme ça. Mais qu'il ne vienne plus t'enmmerder dans ce cas, tu serais moins délicate que ce soir là. Puisque lui était parfait et que les autres n'avait pas le droit à l'erreur, il pouvait aller chercher d'autres personne qui lui taperait sur la gueule.

Tu te brosses énergiquement les cheveux . Ta rancune est tenace et ton silence suit le mouvement. Il t'avait connu sous l'emprise d'une colère exessive, menant à la violence. Il t'avait connu un peu inquiète, il t'avait connu sous pleins de jours mais celui qui arrivait, c'était le dernier qu'il découvrirait. Il ne serait pas deçu du voyage.

«Maintenant, c'est plus la peine de m'adresser la parole. »


Tu ouvres et ferme la porte derrière toi. C'était fini. Tu n'avais pas dis ce que tu avais sur le coeur et tu t'en rendis compte lorsque tu marchais en enfilant tes chaussures. Tu n'avais rien dis car tu avais oublié comment l'on faisait pour dire ce que l'on ressentait.

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MessageSujet: Re: Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria]   Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria] 1400359500-clockMer 21 Aoû 2013 - 0:15
« T'as raison, va te faire foutre Mykos. »

Au bruit qu'elle faisait, elle était énervée. What ? C'était pas à elle de l'être ! Et pourtant, malgré sa rancoeur, Mykos se sentit encore blessé d'être à nouveau rejeté. Là, il était allé trop loin et il le savait. Il avait blessé Aria. Sur le coup après avoir parlé il se sentait mieux, mais maintenant il culpabilisait. Est-ce qu'en réalité, ne plus entendre parler d'elle, c'est ce qu'il voulait vraiment ? Il l'entendait se préparer à sortir, mais n'osa pas sortir de sa couette. Il se sentait con.

«Tu sais quoi ? J'vais même demandé à ce qu'on me change de chambre . Si c'est pas une bonne nouvelle ça ! »

Et dire qu'il en avait exprimé intérieurement la pensée... Il ne la voyait plus de la même manière maintenant. En fait, ça lui faisait plus mal qu'autre chose, parce qu'il s'était vraiment attaché au caractère d'Aria, si grande gueule et brutale soit-elle. Pourquoi est-il allé à cette putain de soirée ?? Il n'y serait pas allé, rien de tout ça ne se serait passé, il ne serait pas en train de s'engueuler avec une fille qu'il apprécie. Pourquoi est-ce qu'il avait voulu se mettre dans un monde qui n'était évidemment pas le sien ? Sous la couverture, ses traits crispés et fermés étaient en train de se modifier. Il avait le coeur lourd à l'idée de perdre son lien avec Aria, même si elle l'avait blessé à la soirée. Ce le révoltait en fait, de devoir la perdre pour ce genre de connerie. Ce qu'il avait vu d'elle ça pouvait pas juste être un mirage !...

«Maintenant, c'est plus la peine de m'adresser la parole. »

Mykos entendit la porte s'ouvrir et se fermer. Pourquoi tout ce qu'il avait pensé après avoir été blessé par elle elle l'avait elle même dit après qu'il ait formulé une phrase frappant aussi fort que ce qu'il avait ressentit à la soirée quand Aria l'avait repoussée ? Il l'avait blessée alors ?? Peut-être qu'en fin de compte elle n'en avait peut-être rien à foutre tant que ça de lui... Il ne comprenait plus rien. Au fond de lui, il savait qu'après ce qu'il avait ressentit la veille ce serait con de la retenir, mais en même temps... Ca lui faisait plus mal encore de la perdre. Et puis, ils étaient sans doute quittes vu ce qu'il lui avait sorti. De toute façon, Mykos ayant toujours agi à l'instinct, avant même de cogiter à tout ça il était déjà debout, courant jusqu'à la porte avant d'avoir une nausée. Il avait ouvert la porte et s'appuya sur la poignée, fébrile. Par chance, Aria n'en était pas encore loin. Il allait devoir les sortir, ses tripes. Il fronça les sourcils en levant les yeux vers elle, avec le même regard qu'il avait au gymnase avant qu'elle ne parte. Oui il lui en voulait, mais en même temps il appréciait trop ce qu'il avait cru comprendre d'elle pour se dire que la vraie Aria était ce genre de personne fourbe. Non, elle était trop franche pour ça. Elle, elle ne parlait pas par les mots, mais par les actes. Mykos lui, avait la chance de savoir parler en utilisant le langage humain.

-Tu... T'es chiante !!

Il frappa un peu dans la porte, fébrilement, donc ce ne fut pas un coup bien fort. Mais il voulait que ce qu'il ressentait actuellement, ça sorte aussi. Il cherchait son regard, voulant bien lui dire entre quatre yeux ses pensées actuelles. Au moins là dessus, il a des couilles.

-T'es chiante parce que même si t'es brute et que tu m'envoies souvent bouler, bah j't'aime bien !! Je le sais que je suis une plaie, on me l'a déjà assez fait comprendre !! Seulement toi...

Sa gorge se serrait, affreusement. Il était même à deux doigts de pleurer en fait.

-Toi tu me le dis de manière différente !!

Il serra les poings, ayant mal au crâne chaque fois qu'il parlait, mais son regard ne perdait pas de son mordant.

-Je sais bien que tu t'en fous de c'que j'dis et que de toute façon t'es trop têtue pour changer d'avis, et que t'aurais sans doute aucune raison de l'faire, mais je...

Il finit par baisser la tête, se disant qu'une fois encore il n'avait pas réfléchit, et que ce qu'il faisait était vain. Il n'arrivait même pas à mettre correctement les mots sur ce qu'il voulait dire en plus. Il baissa alors simplement les yeux, en baissant d'un ton, desserrant doucement le poing qui était collé contre la porte, toujours fébrile. Son regard était vide, avec une très légère pointe de tristesse. Plus rien du Mykos qui en voulait. Il voulait la retenir, mais il se doutait bien que ce qu'il était en train de faire ne servait à rien. Il pensait même qu'il était en train de lui faire un compte rendu avant de lui dire au revoir. Et ça l'attristait.

-... Ca m'a fait mal à la soirée... Parce que je t'aime beaucoup...
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MessageSujet: Re: Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria]   Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria] 1400359500-clockMer 21 Aoû 2013 - 18:53



Fous moi la paix pour voir ?

Tout ruminait tellement fort en toi que tu ne sentis pas Mykos arriver derrière, tu n'entendis pas le bruit de ces pas allourdis par les restes de la soirées, non tu n'entendis pas la porte s'ouvrir. Tu finis de mettre ta seconde chaussure en clopinant qu'il se mit directement à t'engueuler. Tu te retournas outrée. Qu'est ce qu'il y a ? Il comptait te régler ton affaire devant les gens ?


«J't'ai dis qu...»


Pas le temps de finir. Ton regard dans le sien, il comptait bien te dire se qu'il avait sur le coeur. Il ferma la porte d'une drôle de façon. Il était vraiment pas dans son état. Qu'il retourne s'allonger et te foutte la paix, toi tu n'avais plus rien à voir avec lui. C'était comme ça à présent. Après tout, c'était ce qu'il voulait, toi ca t'allait très bien maintenant. Tu exauçais même son envie, si ce n'était pas magnifique.

La scène t'aurait presque émue mais comme d'habitude, tu n'aimais rien montrer. Alors une fois encore , tu le regardais avec indifférence. Ca sortait du fond, ça se voyait , il y avait une vague de sentiement dans sa voix et il ne semblait vraiment pas réussir à les maitriser.Tu voyais la chose arriver mais deux secondes auparavant il fallait tout de même se rapeller qu'il simulait être dégouté de toi. C'était quoi là ? Il c'était prit sa tortue sur la tête pour venir dire l'exacte contraire de ce qu'il pensait 2 minutes plus tôt ?

Ca te mettait mal à l'aise. Allais-tu fuir devant ça ? Car là tu étais incapable de le frapper pour l'obliger à se taire. Là, tu ne pouvais pas l'empêcher d'exprimer ce qu'il avait à dire alors tu ne dis rien et tu retins la leçon qu'on te faisait pour la seconde fois. Ca faisait beaucoup. Il était genre passé dans ton rêve ou avait il simplement manipulé ton rêve ?

Tu te mis à le regarder comme s'il avait la peste. Bouya, là, dire ce genre de chose c'était vraiment très ...Pourquoi il disait ça là, pas besoin de raconter un tas d'histoire. Un pardon et tout aurait été oublié. Tu trouvais ça frustrant de savoir qu'il t'aimait «beaucoup » . Après ça comment réagirais-tu face à ça , hein ? Comme s'il était question de survit où qu'un ennemi racontait sa vie avant de devoir te tuer d'une balle, tu lui mis ton poing dans le nez par surprise. Un peu comme le fond les gens dans les films comiques. Tu ne savais pas ce qui t'avais pris. C'était partit tout seul. Certains avait tendence à parler trop vite, toi tu frappais trop vite, sans réléchir. Tu te mordis la lèvre inférieur dans le genre «Merde, putain j'ai pas fais exprès.»


«...»


Mais tu n'allais pas dire ça! Nan. C'était de sa faute, c'était lui qui avait commencé avec ça ! Eh puis merde à la fin, il était chiant lui aussi. Qu'est-ce qui lui prenait de te coller comme une sangsue.


«Désolée, c'est partie tout seul.»


Le désolée combot qui était à prendre pour les deux situations mais comme tu étais fénéante, tu n'allais pas le répéter une seconde fois. Il fallait économiser ta salive. En attendant, tu le regardas comme s'il était un alien et tu tournas les talons pour déguerpir. Le genre de situation qui commençait à arriver n'était pas ton genre de truc. Pas du tout. Mais tu savais que tu ne pourrais pas ignorer longtemps ce qu'il avait dit. Il ne souhaitais alors pas que votre liens se brise, il ne souhaitait pas que tu partes et ca t'allait très bien car tu t'étais fait à ta chambre.

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MessageSujet: Re: Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria]   Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria] 1400359500-clockMer 21 Aoû 2013 - 19:58
Mykos ne savait pas à quoi s'attendre de la part d'Aria après lui avoir déballé ce qu'il pensait. Il préférait ne pas la regarder. A vrai dire, il déballait rarement ses sentiments, même si il était spontané. Il n'avait sans doute pas souvent l'occasion de le faire, les gens le considérant sans doute comme le brave petit gamin qu'on a rencontré sans faire exprès. Le fait d'ailleurs de ne pas regarder Aria lui fut fatal, car il se ramassa une patate en plein nez. Dans sa chute, sa tête tapa contre la porte en accentuant encore sa migraine, l'appui qu'il avait essayé de prendre avec son coude servit au final à actionner la poignet qui ouvrit la porte, pour qu'enfin il se ramasse au sol. Nickel pour arranger ses problèmes de nausée.

«Désolée, c'est partie tout seul.»

Mykos se retrouvait alors au sol, alors qu'Aria était en train de s'éloigner. Sa tête lui tourna, son estomac se tordit, son oesophage commença à lui brûler... Il tâcha de se redresser pour aller au toilettes, mais trop tard, rien que le mouvement de se mettre à quatre pattes fit déborder ce qu'il retenait, il rendit alors par terre.
Les mains tremblantes, alors que trois jets avaient du partir, il chercha à se redresser, sentant comme des papillons dans son estomac. Si il comptait sur le soutien d'Aria ? Non. Pour lui c'était bon, cette patate qu'il s'était reçu dans la gueule était son dernier mot. Il était encore trop sonné pour chercher à l'interpréter. Ses rétines cherchèrent où regarder, sonné du coup et encore épuisé de la veille et surtout de ce qu'il avait ingéré. Il fallait qu'il nettoie maintenant. Aria... Pourquoi cette grincheuse lui donnait envie de changer comme ça ? Lui qui pensait régresser pour faire chier son monde, il avait soudain envie de grandir.

-Quel con...

Il se redressa en s'aidant avec la porte, contemplant son vomi au sol. Ca lui avait foutrement du bien. Il se sentait bien maintenant, en fait. Son estomac était soulagé des substances qui l'incommodait, et le coeur de Mykos l'était aussi. Il s'en était vraiment prit plein la gueule, et pourtant il se sentait bien. Il se tenait le nez de son autre main, ce dernier saignant un peu. Il ne savait pas si ses mots avaient suffit, il ne savait pas la position d'Aria. Mais bizarrement, son coup l'avait secoué. Dans le bon sens du terme. Il était paumé dans sa façon de voir Aria, mais il se sentait bien. Plus surprenant encore, il esquissa même un sourire. Comme si il se sentait libéré de quelque chose.

-Merci Aria...

Le ton n'était pas ironique, loin de là. On sentait à sa voix qu'il souriait, même si il était dos à elle, et qu'elle ne l'entendrait sûrement pas. Il y avait même un léger paraitre de maturité dans sa voix, elle n'était pas vraiment enfantine comme à son habitude.
Il enjamba alors ce qu'il avait rendu pour aller chercher une serpillère dans la chambre, pour essuyer ce qu'il y avait au sol. Peut-être qu'il n'entendrait plus parler d'elle avant un moment, peut-être qu'elle l'enverrait bouler, peut-être qu'elle ne voulait plus jamais lui parler... Quoi que si un "désolée" était quand même sortit de sa bouche, ce n'était peut-être pas encore perdu. Quoi qu'il en soit, il était prit de l'envie de changer, en la prenant comme exemple. Curieux de prendre comme voie à suivre celle d'une fille qui vous bourrine la gueule, qui vous envoie chier à une soirée et qui vous pète le nez ? Oui. Et non. Parce qu'aussi naif qu'il était, Mykos n'était pas totalement bête, et il commençait à peu près à voir le fonctionnement d'Aria. Alors quitte à se dire qu'elle ne voudrait plus entendre parler de lui, il continuera quand même son entrainement, même si c'est sans elle. Sans doute avait-elle commencé par pure pitié. Alors il s'entrainera seul, pour elle, pour lui montrer ce qu'il peut valoir. Pourquoi Aria en particulier et pas quelqu'un d'autre ? Parce qu'Aria était la seule personne qu'il trouvait vraiment forte et fascinante.
Nous avons donc un Mykos en train de nettoyer son dégueulis, mais qui se sent heureux quand même.
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MessageSujet: Re: Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria]   Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria] 1400359500-clockJeu 22 Aoû 2013 - 10:20
FIN.
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MessageSujet: Re: Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria]   Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria] 1400359500-clockLun 14 Oct 2013 - 15:04
Bonjour, bonjour !
Où en est ce rp ? Est-il toujours en cours, ou est-il abandonné ?
Merci de ne pas répondre à ce message et de poster la suite normale du rp. Ce message sera supprimé après.
Vous disposez d'un mois pour donner des nouvelles. ♥
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MessageSujet: Re: Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria]   Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria] 1400359500-clock
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Fous moi la paix pour voir ? [PV Aria]
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