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 ......... Hi • HEATH

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MessageSujet: ......... Hi • HEATH   ......... Hi • HEATH 1400359500-clockVen 14 Mar 2014 - 13:32

meeting


and don't think it's because i care about you.

Bon. Il se dépêche ou …

Et en plus, il fallait qu’il fasse chaud. On était bien dans la pire journée de l’Histoire. Mes jambes se décroisent alors que je l’enlève mon blouson, révélant ainsi mes bras nus à la lumière du soleil.  Si désagréable – je pousse un soupir, m’appuyant un peu plus contre le banc où j’étais assise, maudissant d’un regard noir ceux qui avaient eu la chance de trouver une place à l’ombre. Et bien voilà. On y était. Le moment où tout allait si mal que la fratrie Ackland-Blackmore se retrouvait pour en parler. Un léger rire sort de ma gorge – mon dieu, c’était si ridicule. Si improbable. Mes yeux se perdent un instant dans le paysage, se fixant de temps en temps aux personnes y passant. Tous à me regarder avec des yeux de merlan frit. Mon rire s’arrête.

Bon. Il se dépêche ou …

Je recroise mes jambes, avant d’aller passer ma main dans mes cheveux, les remettant en arrière. Mes doigts effleurant ma tempe me font tiquer. Ca a beau faire deux semaines depuis que je m’étais blessée, ça fait toujours un peu mal. Je pousse un grognement, mordant mes lèvres à la pensée de cette soirée avec Marwin. Frisson. Sarah, tu respires, c’est pas le moment de te refaire une crise de panique. J'aspire une goulée d'air qui me brûle la gorge et j'efface. Résiste. Mes ongles se plantent dans mes cuisses, et je relève ma tête qui s’était automatiquement baissée – tremblante.

Respire. C’est bon, tout va bien. Enfin, il fait toujours aussi chaud, je vais toujours autant fondre et … Il va se dépêcher oui ?

Et soudain, je le vois arriver au loin,  dans son habituelle nonchalance et avec sa grâce de pélican. Je soupire, et mes mains se détendent sur mes jambes, alors que sur mon visage se compose une expression amusée.  Mes pupilles glissent sur son visage, et mon ton commente platement.

« T’as une sale gueule. »

Ce n’est pas violent – ni même méchant. C’est juste une simple constatation venant de la fille névrosée aux cernes encore plus foncées que ses yeux et bras couverts de griffures. Je souris légèrement, avant de me pousser pour lui laisser la place de s’asseoir. Silence. Que dire, par où commencer, faut-il commencer ? Ma tête vient se poser dans ma main, coude replié sur ma cuisse. Je le dévisage.

Silence. « T’as pas trop pleuré ? » Murmure doux, un peu moqueur, mais si concerné. Son histoire avec Ulysse était loin de m’avoir touchée directement – mais depuis que celle-ci habitait dans mon bungalow et avait craqué, se confiant à moi, je me sentais un peu plus impliquée. Un peu trop impliquée. Même si je n’avais pas encore choisi dans quel camp j’allais me placer.

Mes yeux s’ancrent dans les siens - prenant une teinte si différente à la lumière du soleil - alors que mes lèvres s’étirent d’un sourire sans joie. Vraiment, Heath, qu’est ce que nous foutons là ?

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MessageSujet: Re: ......... Hi • HEATH   ......... Hi • HEATH 1400359500-clockVen 14 Mar 2014 - 14:12


funny.



▲▼



A ce point la. Au point d’aller la voir elle. ... Ca craint.

Parce-que leur relation, pourtant fraternelle, se limite à des LMS empoisonnés. La moindre occasion est bonne pour déverser sur papier leur venin, comme une ancre. Et ils se font souffrir, sans arrêt. Parce-que chacun a besoin de cracher sa haine sur quelque chose, sur quelqu’un, croyant par là s’y soulager. Et Heath et Sarah ont trouvé dans le nouveau membre de leur famille la personne idéale pour cela.

Les parents s’aiment, les enfants se détestent. Fouttus divorces. Fouttues familles recomposées. Et pour le bonheur des vieux, les jeunes sourient, les jeunes font semblant, là-bas, à Londres, dans le nouveau cocon familial. Mais ici, à Prismver, ils se déchirent. Parce-qu’ils en ont besoin. Défouloir commun, l’un et l’autre font peser sur cette relation toute leur frustration. Une relation empoisonnée, malsaine.

... Mais si il y avait que ça.

« T’as une sale gueule. »
« Ca fait longtemps que la tienne ressemble plus à rien. »

Sinon, bonjour soeurette. Il se laisse tomber sur le banc, coudes sur les genoux, et aussitôt plisse les yeux, craignant le soleil bien plus que la normale. Il est sûr qu’elle a fait exprès. Elle non plus n’aime pas le soleil, alors si c’est pas pour le faire chier. Il évite de regarder le sol, où le chemin est si clair qu’il lui explose les rétines.

Et le silence s’installe, tout deux songeant probablement à l’absurdité de cette situation. Pourquoi. Pourquoi est-ce qu’ils ont ressenti le besoin de se retrouver ? A cette pensée il hausse les sourcils brièvement, cligne des yeux - il ne cherche plus à comprendre, en ce moment. Il est juste paumé.

« T’as pas trop pleuré ? »
« Et toi ? »

Réaction vive, dédaigneuse, un rictus méprisant, sans la regarder. Un instant. ... Et puis, il cille, souffle et baisse la tête. Ses doigts s’entrechoquent dans un mouvement régulier, silencieux, alors qu’il relève la tête, sa langue dans sa joue, son regard allant se poser loin. Très loin.

« Non, j’ai pas pleuré. ... J’suis juste trop blasé. »

Et cette fois, le mépris ressenti est envers lui-même. Il détourne les yeux sur elle. Il pourrait trouver une moquerie. Raîller. Mais il n’en a même pas la force. « C’est quoi ces griffures. » Un mouvement de tête bref les désignant, comme à peine intêressé.

Que de faux semblant.




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MessageSujet: Re: ......... Hi • HEATH   ......... Hi • HEATH 1400359500-clockVen 14 Mar 2014 - 15:52

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Et toi ?

Des réponses par des questions, des mots blessants qui ne touchent pas – on se cherche et on se fuit, on se déteste et au fond, là tout au fond, on a besoin de se voir.  Son visage se fait méprisant, avant de lâcher prise. C’est ça Heath. Lâche tout. Succombe à cette fatigue, et arrêtons de se chercher des armes pour pouvoir nous parler. Laisse toi habiter par cette léthargie sans fin – et tu verras qu’après, tout sera plus simple. Plus normal. Plus …. Un peu comme si t’étais complètement défoncé en fait – et c’est sûrement ce qu’il nous faut pour en arriver à discuter au soleil comme des petits vieux.

Non vraiment, je crois que je n'arriverai jamais à réaliser. Je pousse un énième soupir, vaincue.  Puisqu’on en est là … autant dire la vérité.

« Bien sûr que oui. » Je serais capable de te noyer rien qu’avec mes larmes versées durant ce simple mois. Je détourne le regard, fixant un point invisible au loin.  Les raisons de mes pleurs repassant sur le fil de mes souvenirs. Je soupire, avant d’avaler la boule qui nouait ma gorge. Take it easy.  J’ai plus besoin de faire la fière maintenant, ça n’a plus aucune importance.

Non, j’ai pas pleuré. ... J’suis juste trop blasé. Plus rien n’a d’importance. Je retrouve ses yeux, et j’y vois le même épuisement que le mien s’y refléter. Il n’a pas pleuré, hein ? Voilà qui est encore pire,  garder ses larmes dans son cœur – mon sourire s’efface, gommé par une amertume à laquelle je suis habituée. J'aimerai dire quelque chose. Quelque chose de rassurant, quelque chose de gentil, mais rien ne franchit mes lèvres. Le silence revient, étendant son manteau sur nos épaules.

C’est quoi ces griffures. Des griffures ? Je le fixe, surpris, avant de regarder mes bras, comme si je les redécouvrais à nouveau.  J’étire un fin sourire. Ah, les griffures. Je les contemple longuement, traçant leur chemin du bout de mes ongles, avant d’étouffer un rire – il serait inquiet ? Comme c’est mignon. Oui, si mignon, et si pitoyables, la manière dont on s’inquiète pour l’un pour l’autre sans jamais oser se le dire.

« Disons que …. C’est l’unique moyen que j’ai trouvé pour m’empêcher d’aller assassiner certaines personnes. » Bonjour.  Je m’appelle Sarah et je suis légèrement psychopathe. Mes yeux ne le quittent pas pendant quelques instants, animés par cette lueur aimable et bien trop dangereuse – avant de retourner à la contemplation de ces marques rouges traçant une carte sur ma peau.
« Tu pourras prévenir Drew, comme ça. » - c’est plat, c’est las. Ca cache pourtant une menace sérieuse, ronronnant au creux de mes côtes. Mais je m’arrête là. Je stoppe la violence, je stoppe l’amertume, et je laisse tomber mes bras sur le banc, le long de mon corps, frôlant les siens.

Je lâche prise.

« T’as des nouvelles des parents ? »

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MessageSujet: Re: ......... Hi • HEATH   ......... Hi • HEATH 1400359500-clockVen 14 Mar 2014 - 21:22

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Elle retrace ses gestes, caresse sa peau meurtrie sous le regard du jeune homme, dont les yeux suivent ses gestes. Elle caresse ses blessures, douce, mais il ne peut s’empêcher de l’imaginer y planter ses ongles, à en faire couler le sang, s’écorchant à vif. Pour lui. Pour eux. Pour tout son Mal. Il lève les yeux vers elle, la regarde, la considère autrement. Il sait qu’elle souffre - tout le monde le sait, c’est écrit sur son front, c’est écrit sur les papiers de Shu. Nul n’ignore plus rien de la vie misérable de Sarah Edwige Blackmore, tristement célèbre à Prismver, car sa vie est digne des grands dramas. Drogue. Violence. Mort. Renaissance. Amour. Haine. Passion. Les petits tracas d’Heath sont bien peu de choses à côté. Mais chacun ses problèmes, et les siens suffisent à le fatiguer. « Tu pourras prévenir Drew, comme ça. » Il ne s’abaisse pas à répondre. D’une, ça ne le concerne pas, il n’a pas envie d’être entre eux. Et de deux, il estime que Drew est la victime de leur histoire. Qu’il souffre déja bien assez comme ça. Elle se retient de l’assassiner ? N’est-ce pas elle qui lui a brisé le coeur, par deux fois ? Il secoue doucement la tête, se mue dans un silence raisonnable.

« T’as des nouvelles des parents ? »

Il retient une grimace. Cette façon de lui poser la question, qui lui rappelle leur lien. Les parents. C’est tellement fraternelle comme manière de s’exprimer. Il inspire et se laisse tomber au fond du banc, étendant ses jambes et croisant ses bras, posant son regard sur l’herbe un peu plus loin.

« J’ai eu un mail de ma mère hier soir. ... Depuis qu’ils sont officiellement ensemble, tout va bien. » Et il prend un ton de récitation, dodelinant doucement de la tête. « Elle est très heureuse, cet homme est une véritable perle. » Il souffle du nez, aspire ses joues qu’il mord, son regard bien noir . « Elle est visiblement plus heureuse qu’avec mon père. »

Et on sent, on sent combien ça l’emmerde. Combien cette pensée le fait souffrir. Parce-que, contrairement à Sarah, il aime profondément l’autre personne qui lui a donné la vie. En fait, il est même terriblement plus proche de son père que de sa mère. C’est horrible à dire, mais si il devait faire un choix, il serait très vite vu. Alors, aussi adorable soit le père de Sarah, aussi admirable soit-il, ça ne passe toujours pas. Parce-que c’est son père qu’on remplace. Sa mère pourra bien devenir une Blackmore si ça lui chante; Heath ne trahira jamais son nom. Néanmoins, il doit admettre que la savoir heureuse est rassurant.

« J’suis content pour elle. »

Il préfère préciser, parce-qu’il sait pertinemment qu’il n’arrive pas à cacher le courroux que provoque en lui le remplacement de son père dans le coeur de sa mère. Il ne le digère pas. Ne le digérera jamais.

« ... Et elle m’a demandé des nouvelles d’Ulysse. M’a redit combien elle est heureuse que je trouve enfin quelqu’un, que je me pose enfin sérieusement. ... Comme un homme. » Il ricane, shoot du pied dans un cailloux, roulant sa langue dans sa joue.



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MessageSujet: Re: ......... Hi • HEATH   ......... Hi • HEATH 1400359500-clockSam 15 Mar 2014 - 2:09

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and don't think it's because i care about you.

Elle est visiblement plus heureuse qu’avec mon père.
Et c’est voyant. Collant. Irrespirable. Et ça s’infiltre dans votre peau, rentre dans votre gorge et vient vous étouffer. Cette rage, ce dégoût – ce sentiment qui fait que jamais, au grand jamais nous ne pourrons être une famille, et même avec toute la bonne volonté du monde.

Si je n’ai que très peu de souvenirs de la période où mes parents formaient une paire indissociable et aimante – je pense tout de même le comprendre. Ce sentiment de trahison. Je le vis différemment, nuancé, changé, mais il est quand même là. Avant, il y avait moi et mon père,  seuls face à nos vies, unis devant l’adversité, intrépides.  Avant, il y avait moi qui jurait qu’il était le seul homme de ma vie, et lui qui m’embrassait le front en me disant que j’étais son fils chéri. Et maintenant je disparais. J’étais le pansement qui empêchait de faire couler le sang de la blessure causée par la tromperie de ma mère – et je ne suis plus requise. La blessure est guérie. Disparue. On me jette à présent, et c’est cette autre femme qui vient couvrir de baisers le cœur de mon père.

Sentiment d’abandon, trahison. Je le comprends, moi aussi, mieux que quiconque.
Mais je ne dis rien. Pas un mot pour partager mes sentiments. Nous étions là pour parler, certes. Mais je n’étais pas encore prête à lui faire toucher ne serait-ce que du bout des doigts l’étendue de mon âme informe et noircie. Peut être par manque de confiance. Et sûrement par peur de l’engloutir dans les ténèbres.

J’suis content pour elle.
« Moi aussi, je suis contente pour lui. Pour eux. »

Parce que ce ne sont pas mes sentiments égoistes qui iront m’empêcher de souhaiter le bonheur de mon père. Il avait souffert tellement longtemps d’amour pour cette femme qui l’avait trahie après tout – souffert tellement de l’accident et de la perte de tous ses rêves. Alors oui, si la mère d’Heath le rendait heureux, je l’étais aussi. Quand bien même leur union faisait ressortir toutes ces choses laides en moi.

Je m’attends à ce qu’il s’arrête à ça.
Après tout, il aurait pu très bien s’arrêter à ça.

Mais plus le silence nous prend dans ses bras, plus nous prenons peur de lui, et il continue – abordant  le sujet qui lui fait mal. Et malgré le fait qu’il essaie de le cacher, j’arrive à entendre sa voix trembler.

« Les parents qui espèrent qu’on trouve bague au doigt parce qu’on est plus des adolescents. Quoi de plus charmant ! » Je ris, faisant tomber ma tête en arrière, avant de trouver rapidement mon sérieux. Les yeux perdus dans ce ciel d’un bleu pur, sans nuage.

« Dis Heath …. C’est douloureux, hein ? » Mon visage se tourne vers lui, et j’ancre mes pupilles dans les siennes. « Tout le monde dit que puisque nous somme ceux qui mettons fin à la relation, nous ne ressentons rien. Mais regarde-nous. » Regarde moi, regarde comment la culpabilité et l’amour tiède m’ont dévorée jusqu’à l’os. « Ca fait vraiment mal …. »  J’ai fait tomber le sourire moqueur et les apparences de reine – et je viens plonger dans son regard.

Je viens chercher quelque chose – quelque chose d’étrange – quelque chose que je ne pensais trouver chez personne, et encore moins chez lui.  De la compréhension. Et quelque part, c'est étonnant - la manière dont je place ma confiance en lui, la manière dont je suis certaine qu'il doit comprendre, juste un peu. Mettant mon coeur en danger. Et quelque part, ça me semble juste.

Juste un peu de compréhension pour calmer mon cœur en peine.

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MessageSujet: Re: ......... Hi • HEATH   ......... Hi • HEATH 1400359500-clockSam 15 Mar 2014 - 12:53


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▲▼




Elle ironise, amère. Lui cligne des yeux, le regard fixe, bras croisés, jambe tendue l’autre pliée. Affalé. Fatigué.

« Dis Heath …. C’est douloureux, hein ? »

Une seconde. Il laisse glisser son regard dans le sien, qui est venu le chercher. Venu se raccrocher à quelque chose. A quelqu’un. Pourquoi lui ? Pourquoi elle ? « Tout le monde dit que puisque nous somme ceux qui mettons fin à la relation, nous ne ressentons rien. Mais regarde-nous. » Il inspire, son torse se soulevant dans une bouffée d’un je-ne-sais-quoi qui le dépite. Bien-sûr qu’ils souffrent. En fait, c’est peut-être même pire que d’être largué. Parce-que, plus que la tristesse, il y a la culpabilité. Et la culpabilité, c’est ce sentiment mauvais, pourri, qui ronge, vous ronge les entrailles, vous ronge les os. « Ca fait vraiment mal …. » Il reste silencieux, son regard ancré au plus profond du sien, vidé. Il ne répond pas, c’est inutile. Elle pose des mots sur ses ressentis, elle touche juste, et elle le sait. Confirmer est inutile - elle peut lire dans son regard les réponses qu’elle cherche.

Et c’est à cet instant qu’il comprend.

Une famille, ils en forment déja une. En fait, ils se sont jetés dessus sans s’en rendre compte. Parce-que, ce qu’il est venu chercher aujourd’hui, c’est le soutien d’une personne si proche qu’elle ne le jugera pas, quoi qu’il fasse. C’est l’amour le plus fort, inébranlable. L’amour fraternel. Il pense à son frère, ressentant un besoin insoutenable de le voir, de lui parler. C’est son frère qu’il est venu voir, sur ce banc, aujourd’hui. C’est l’amour et le soutient fraternel dont il a besoin.

Et inconsciemment, il a accepté que Sarah joue ce rôle. Et dans ces iris marron, elle cherche le regard d’un grand frère. Celui qui la conseillera. La parole sage, l’étreinte protectrice. Et le regard d’Heath vient de changer, alors qu’il a ses yeux bien ancrés dans les siens depuis de longues minutes. C’est cette chose indéfinissable qu’ils sont venus chercher, l’un et l’autre. La fraternité. Il inspire de nouveau, le visage impassible, presque froid. Mais quelque chose vient de changer dans son esprit. Dans sa vision de Sarah. Il est le dernier de la famille, il a toujours été le plus jeune. Mais désormais il y a Sarah. Et il aura beau lutter, il aura beau continuer d’être chien avec elle. Au fond, il l’a déja accepté. Au fond, il s’est immédiatement accroché à elle, comme un besoin. Et, au fond, il l’aime déja comme la soeur qu’elle est, désormais.

Son regard la quitte, son visage pivote vers l’attroupement, tout près, des élèves vers le panneau d’affichage. Une telle vague ne peut signifier qu’une chose. Shu. Et parce-qu’il vient de rompre avec Ulysse, et parce-que les visages se tournent vers lui, il se lève. Il sait qu’il fait une connerie, et pourtant, il avance. Il avance, se glisse parmi la foule - on le laisse passer volontier, les visages sont rieurs, les regards moqueurs. On l’accoste, on le critique, on le nargue. Et ses iris se posent sur son propre portrait, glissent le long des mots envenimés. On l’insulte sur papier, on l’insulte autour de lui. Les mots sont poison. On le traite de salaud. On parle d’un mec qu’il ne connait pas, avec qui Ulysse aurait l’habitude de coucher. Mal. Il n’a jamais entendu parler de lui. Piqué. Et il y a même Charlie, on l’accuse de la préférer elle depuis le début. On le bouscule, on le taquine, et il reste planté sur place, son regard fixé sur le prénom de ce qui semble être le sex friend d’Ulysse. Et puis, il observe le tout, se rend compte que désormais, il est dans le collimateur de Shu. Un peu plus bas, elle fait, encore une fois, allusion à Sarah. La collectionneuse . Il fait alors demi tour, sous les rires gras et les regards des élèves.

Et le salaud rejoint la catin. Les briseurs de coeurs, les enfoirés, les insensibles. Ceux qui ne souffrent pas. Ceux qui arrachent les coeurs, les piétinent, sans jamais souffrir. On est si forts, Sarah. Regarde comme on est forts. « Lève-toi. » C’est dit d’une façon qu’on ne peut refuser, et si tôt fait, il lui prend la main, et grimpe debout sur le banc, l'entraînant à faire de même. On les fixe, on crache son venin sur eux. Et le salaud, puisqu’il est un salaud, pose ses lèvres sur la catin, puisqu’elle est catin. Et faisant cracher le venin, il glisse sa langue entre ses lèvres à elle, vient saisir d’une main ses fesses, de l’autre sa taille. Ferme les yeux, et l’embrasse langoureusement.

Crachez. Shu, j’espère que tu regarde. Nous t’offrons là un baiser d’inceste entre une catin et un enfoiré. Entre briseurs de coeurs. Entre l’une qui collectionne et l’autre qui sort à peine d’une rupture, et n’attend que de pouvoir retourner baiser sa coach. Prends, Shu, prends là toute la merde que tu veux, c’est tellement bas, c’est tellement malsain.

Et, à cet instant, il se fiche de tout. A cet instant, il n’a en tête que la rage de cette image floue que représente Raoûl faisant l’amour à Ulysse. Il a en tête la tristesse de Charlie. La déception d’Ulysse. La frustration de Neil. Mais il a aussi en tête la souffrance de Drew. Le Mal de Sarah.

Alors, plus que tout, dans ce baiser plein de vices, il veut lier avec sa soeur une complicité forte. Bien plus forte que tout ça. Une complicité si forte que rien ne pourra la briser. Ca, au moins, ce ne sera pas détruit. Ce ne sera pas marqué par l’échec, rongé par la culpabilité. Si il est incapable d’aimer une fille, si il est incapable d’améliorer le système de cette école, au moins, il sera capable d’être un grand frère. Ce sera toujours dans le venin; ça naît dans un baiser plus que malsain. Qu’importe. Qu’importe que personne comprenne.

Dans ce baiser, il accepte Sarah. Et tout ce qu’il espère, c’est que sa petite soeur comprenne ce geste complètement fou.

... De toute façon, ils ne peuvent pas tomber plus mal, pas vrai ?


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MessageSujet: Re: ......... Hi • HEATH   ......... Hi • HEATH 1400359500-clockSam 15 Mar 2014 - 14:39

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and don't think it's because i care about you.

Et je me sens stupide – et je me sens faible – et je me sens petite.
Si petite, ainsi accrochée à ses yeux – espérant qu’il me comprenne. Qu’il puisse accueillir un peu de ma douleur en lui. C’est sûrement débile. C’est sûrement insensé. Ce n’est pas comme si on se ressemblait, ce n’est pas comme si on s’aimait, ce n’est pas comme si j’étais certaine qu’il m’accepte. Ma gorge se serre, alors que j’attends une réponse. Quelle qu’elle soit. Le temps semble durer une éternité, alors que je reste là, le cœur tremblant, montrant sa fragilité aux yeux de celui qui serait à même de la briser.

J’ai peur, de me montrer si chétive et périssable. Mais là, tout au fond, j’ai espoir.  J’ai confiance.

Confiance en Heath qui sera capable de me trouver telle que je suis au milieu de tous mes mensonges – confiance en Heath qui sera capable de me protéger de moi-même. Et peu à peu, je trouve ma réponse au fond de ses orbes, et peu à peu, un sourire faible mais heureux se dessine sur mes lèvres.  Parce qu’à partir du moment où il a rompu avec Ulysse, son cœur s’est rapproché du mien – alourdi par la culpabilité qui vient juste de poser son ombre en lui.  Et par la même occasion, je l’ai accepté. Comme un des miens, comme une composante de ma vie – si insignifiante et inutile – mais pourtant irremplaçable.

Je cligne des yeux, et j’essaie de l’imaginer comme un frère, comme un proche. Et en tant que fille seule et unique – je n’arrive pas à trouver tout de suite ; alors j’imagine. J’imagine comme toujours, à partir de ce que j’ai lu et vu, et je comprends. Ca s’impose à moi presque trop naturellement. Pas besoin de faire une cérémonie rituelle où l’on se coupe pour échanger nos sangs – nous sommes là.

Frères et sœurs possédant une même tâche de naissance qu’est la culpabilité sur le cœur.

Et je remonte à la surface, prenant une bouffée d’air hors des émotions liquides de ses yeux. Je reprends peu à peu mes sensations perdues, et entend les rires exploser au loin. J’ai comme l’impression qu’on s’est perdus le temps de toute une enfance dans les yeux de l’un et de l’autre – et la réalité m’attaque de plein fouet. Bon retour dans la vraie vie Sarah, est-ce que tu as fait bon voyage ?
Le panneau des rumeurs – lieu des torchons les plus indigestes de tout Prismver. Je glisse un regard dégoûté sur cette foule pendue comme les chiens qu’ils sont aux mots écrit par cette garce de Shu. Oh, ils doivent se sentir puissants, si puissants. J’en remarque certains qui se retournent pour nous fixer, et une boule de haine vient se bloquer dans ma gorge. J’ai l’habitude des regards, j’ai l’habitude des langues venimeuses – et pourtant j’ai toujours ce sentiment de mal-être qui explose au fond de mon estomac à chaque fois qu’ils posent leurs yeux remplis de dédain sur moi. Sur moi ?

Sur Heath plutôt.

Et je vois se lever, aller vers sa perte en toute connaissance de cause. Je reste immobile sur mon banc à fixer son dos s’enfoncer dans le nid de serpents. Je sais très bien ce qu’il va y trouver. Sa rupture avec Ulysse, ses aventures avec Charlie, le tout écrit sous la forme la plus tordue et douloureuse possible.  Une étincelle vient allumer mes yeux mornes. Que vas-tu faire Heath ? Frapper, t’indigner, courber la tête ? Dénier tout ce que le monde pense de toi – à quelques exceptions près ?

Et alors qu’il revient – je vois quelque chose qui change dans ses yeux. Il me demande de me lever, et je le suis – il prend ma main, et je la serre. Avec défi, avec arrogance, avec chaleur. Vraiment Heath ? Tu vas vraiment faire ça ? Je comprends, je comprends tout – et je jette un regard amusé à la foule juste avant qu’il ne m’attrape pour m’entraîner dans son étreinte grotesque.
Et ses lèvres captent les miennes, et sa langue emplit ma bouche. Et tout valse, tout danse – Shu et son journal, les regards de ces bovins d’élève - et notre culpabilité. Mes mains viennent chercher ses cheveux alors que les siennes descendent sur mes courbes, et je m’accroche avec force – allant mordre sa lippe inférieure entre deux arrêts pour reprendre ma respiration. J’inspire, j’aspire, et ma langue aussi vient goûter à ses peines. C’est malsain, c’est incompréhensible, c’est rageux.

Rageux contre toute cette chienne de vie qui vient nous accabler. Moi, Heath. Ulysse.
L’image de la jeune femme blessée dans mon bain me revient à l’esprit – la douleur pure de son regard me transperce. Et je me défais de lui, presque violemment, avalant un dernier souffle qui s’échappait d’entre ses lèvres. Ce baiser ne signifiait rien, ce baiser n’était que provocation – et pourtant ce baiser faisait mal.

Je regarde un instant la foule qui reste silencieuse, avant de sourire. Effrontément. Impunément. Je crie.

« A la votre ! »

Puis, ma main dans la sienne descend sur son poignet, et je me mets à courir – m’enfuir. Comme une gamine qui s’échappe après avoir fait une bêtise. Mon cœur est  emballé – heureux, satisfait d’avoir pu voir sur leurs visages cette expression ô si délicieusement idiote. Un rire s’échappe de ma gorge alors que je cours, nous emmenant quelque part. Loin – loin dans la pelouse interdite et dans le bosquet désert. Essoufflée, je m’arrête – essoufflée, je continue encore de rire.

Jusqu’à ce que les larmes se mettent à couler sur mes joues –de manière tout à fait inexpliquées et surprenantes.

Je lâche son poignet pour venir les essuyer furtivement, dos à lui. Pourquoi tu pleures Sarah ? Parce que tu es triste, parce que tu sens que tu as trahi la confiance qu’Ulysse avait placée en toi ? Parce que tu te sens forte, d’avoir réussi ce coup d’éclat ? Parce que tu te sens heureuse – si heureuse d’être enfin acceptée au sein d’une famille – si heureuse de découvrir ce lien si tordu et si malsain ? Parce que tu n'étais pas prête pour ce baiser - pas prête que l'on te touche - rongée par la peur de tes souvenirs ? Parce que tout lâche, tout craque, et que tes nerfs ne tiennent plus ?

Au fond,  est ce que j’ai vraiment besoin d’une raison pour pleurer ? Je n’arrive même pas à savoir si ces larmes sont de peine ou de joie. Je passe encore une fois ma paume sur mes joues avant de me retourner vers Heath.

« Tu es complètement taré, malsain, et stupide. » Et je suis complètement cassée, folle, et à bout de nerfs. Sourire. « Mais bon, je dois reconnaître que tu embrasses plutôt bien, grand frère. »

Vraiment, quelle drôle famille formons nous, Heath ?

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MessageSujet: Re: ......... Hi • HEATH   ......... Hi • HEATH 1400359500-clockSam 15 Mar 2014 - 22:15


▲▼



Ok, c’est n’importe quoi. J’suis d’accord avec vous.

Et les voila qui courent, qui s’échappent. Il a la cervelle en hyperventilation, ce baiser a été un véritable mindfuck. C’était déja n’importe quoi avant: ce rendez-vous, les rumeurs, leur mal être. Et c’est encore plus n’importe quoi maintenant. Merci Heath.

Ils s’arrêtent. Elle rit, elle pleure. Lui, il a un sourire aux lèvres, et regarde ailleurs, fouttant ses mains dans ses poches, comme toujours. Un sourire qui veut dire que c’est le bordel, qu’il sait pas où il en est. Un sourire qui veut dire que c’était drôle, que c’était n’importe quoi, et qu’il est toujours aussi perdu. Elle est de dos, il l’entend soupirer, renifler, pleurer et effacer toute traces. Il l’entend craquer. Et en lui, y’a à peu près tout qui explose, mais comme toujours, en surface, on ne voit rien; rien de plus que ce calme olympien qui le caractérise. Car la seule larme qui a coulé, depuis des années, elle a coulé face à Ulysse, quand il s’est rendu compte de ce qu’il est. Quand il s’est rendu compte qu’il n’était pas prêt à changer. Qu’il n’avait pas envie de changer. Pas pour elle, ni pour une autre.

« Tu es complètement taré, malsain, et stupide. »
« ... Dit la fille qui s'entaille les bras avec ses ongles... ? »

Elle a probablement raison, mais ça c’est une découverte. C’est peut-être l’effet Sarah, qui sait. Parce-que, d’habitude, promis, c’est un mec sérieux, plutôt sain et intelligent. Non, mais là, y’a juste un fusible qui a pété dans sa cervelle trop bien organisée. « Je... Ouais, nan, j’pête juste un câble, désolé. » C’est soufflé dans un rire, une main se passant nerveusement dans sa nuque, l’autre toujours au fond de sa poche.

« Mais bon, je dois reconnaître que tu embrasses plutôt bien, grand frère. »
« Ouaiiiis, je saiiiis ~ »

Parce-qu’Heath ne serait pas Heath sans son arrogance légendaire. Oeillade taquine, complice, il lui décoche un sourire. Un sourire amical, un sourire sincère.

« C’était quand même n’importe quoi. Mais... merde, faut pas que j’y repense, j’vais y prendre goût. »

Il range sa main dans sa poche, tourne le regard ailleurs, s’humidifiant les lèvres dans ce qui n’est qu’un semi-mensonge. Mais il n’insiste pas - sortant d’une rupture, il a franchement pas l’esprit à faire plus de charme que ce que lui permet son humour charmeur et prétentieux. Il place ses épaules hautes, sa bouche en coeur, sourcils haussé, prenant un ton gêné et craintif, le regard vers les bungalows, au loin. « ... Drew va m’en coller une si il l’apprend, hein ? » La réponse est oui. Mais ça, il le sait pas. Pas encore.




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MessageSujet: Re: ......... Hi • HEATH   ......... Hi • HEATH 1400359500-clockDim 16 Mar 2014 - 1:15

meeting


and don't think it's because i care about you.

... Dit la fille qui s'entaille les bras avec ses ongles... ?
Tout à fait. Et à propos, je tue aussi des gens dans mon sommeil. Beaucoup de gens.

Le rire nerveux continue de secouer ma poitrine – comme une quinte de toux qui ne s’arrête jamais. Et les larmes reviennent, et mon corps s’agite, et tout tremble autour de moi. Voilà, voilà, je craque, il fallait bien que ça arrive – et soyons francs, n’y avait-il pas de meilleur moment que devant un quart du pensionnat ? Plantant mes ongles dans mes bras, je me laisse glisser contre l’arbre le plus proche – retrouvant avec soulagement l’ombre.

Les spasmes qui mettent à mal mon diaphragme finissent par se calmer – alors que je passe ma main dans mes cheveux, grognant une fois de plus au contact du bleu sur ma tempe. Voilà voilà, on s’était retrouvés  pour discuter – et ça se finit en baiser, fuite, et lâchage total de nerfs. Voilà, voilà, TOUT VA BIEN. La crise est passée, je vais m’en remettre – contrairement à ce que mes ongles grattant nerveusement mes bras à m’en saigner peuvent témoigner. Faut juste me laisser un peu de temps.
Ca passe toujours.

C’était quand même n’importe quoi. Mais... merde, faut pas que j’y repense, j’vais y prendre goût.

Je réponds à son regard par la même expression taquine, et délicieusement enfantine. « Attention, j'ai beau être enivrante, je deviens bien vite empoisonnée. » Un sourire s’étend sur mon visage – séducteur, prédateur. Radieux. Si vrai – si loin de ces sourires forcés qui sont devenus pour moi un automatisme bien huilé. Je le fixe, lui, dans sa posture de mec tout à fait blasé et calme – bien loin du type vénère au point d’embrasser une fille qu’il ne peut pas saquer, en l’occurrence, moi.
.. Drew va m’en coller une si il l’apprend, hein ?

Ma tête roule sur le côté – alors que quelque chose à l’intérieur de mon cerveau lâche. Connexion qui craque. Neurone qui se perd.

« Et bien …. Je n’en ai aucune idée, mais …. Si oui, je suis prête à recommencer autant de fois qu’il le faudra, jusqu’à ce que je sois satisfaite. » Satisfaite par les jolies nuances de bleu qui s’étendront alors sur ton arrogant petit visage. Plus sérieusement. Qu’est ce que Drew va bien en penser ? Je n’en ai pas la moindre idée – je ne veux pas avoir la moindre idée. Si je commence à penser à toute la merde ce que ce petit coup d’éclat va engendrer, je crois bien que … Oui. Mieux vaut ne pas y penser. Y aller totalement prise au dépourvue quand le moment sera venu. « Et puis, si il l’apprend ? Bien sûr qu’il va l’apprendre. En moins d’une heure, tout le monde sera au courant. Bien joué frérot, on va être des stars ! » Et je serais bientôt couronnée Reine des catins et toi Roi des connards, peut être qu’on pourra même monter une entreprise familiale, qui sait ?

Je ris doucement, laissant glisser mes bras le long de mon corps, et ma tête s’appuyer contre le tronc de l’arbre. Mes yeux se ferment, alors que mes lèvres s’étirent, faisant mal à mes commissures.

« Au pire, si t’as peur, t’auras qu’à lui dire que c’est moi qui t’ai embrassé. Ce sera certes pas très « digne d’un homme » ou je ne sais quelle connerie du genre mais …. Je suis plus à ça près de toute manière. » Je suis plus à rien près en fait – tout m’importe. Et m’insupporte.

C'est bizarre comment tout d'un coup, toutes mes angoisses me paraissent vraiment futiles. C'est ça. Je crois que j’ai complètement lâché prise. Et que me laissant en chute libre, je risque de trouver le choc au sol bien plus douloureux que prévu.

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MessageSujet: Re: ......... Hi • HEATH   ......... Hi • HEATH 1400359500-clock
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