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 Have a good day • etxie n°2

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MessageSujet: Have a good day • etxie n°2   Have a good day • etxie n°2 1400359500-clockMer 17 Sep 2014 - 16:43

have a good day

Creep by Radiohead on Grooveshark


Les cordes vibraient sous ses doigts, alors qu’elle les domptait d’un air farouche et sauvage. Le son s’intensifiait, s’échappait de l’ampli et dansait contre les parois de la salle. Il rebondissait en écho sur l’air et le vide, se fichait des lois de la pesanteur et de l’univers, vivait, se mouvait dans une danse endiablée.
Et la mélodie s’arrête, s’écrase contre le mur de l’inspiration. Un cri hargneux, frustré, qui brise le flot des notes, qui s’interpose pour rompre l’harmonie créée.

Dixie balança au loin son médiator, énervée contre-elle-même, fâchée contre tout. Voilà des jours qu’elle travaillait ce morceau, sans jamais parvenir à le terminer, à trouver les bons accords pour faire la suite de sa composition. Elle était lassée de ses efforts vains, des partitions froissées et des heures écoulées pour rien. Elle posa sa guitare sur son pied, débrancha les câbles qui la reliaient à l’ampli. Elle en avait assez de passer tous ses temps libres en salle de musique à bosser sur une mélodie qui ne se terminera jamais ; qu’elle ne terminera jamais. Pourtant elle pensait la tenir, elle était persuadée d’avoir retenu entre ses mains l’envie, l’inspiration complète et pourtant, tout s’était arrêté presque aussi vite que ça avait commencé. Aucun son ne lui convenait alors qu’elle pensait que cette fois serait la bonne….Et chaque fois elle était déçue du résultat.

Alors elle laissa tout en plan, saisi son sac pour filer vers les bungalows, loin de tout le stress qui courait dans ses veines. Elle longea l’allée, dépassa les bungalows pour se figer devant le numéro 9. Un neuf bien tracé et rond, magnifique qui la fit sourire. Son chez elle. Et puis alors qu’elle pénétra dans son antre, qu’elle poussa la porte de sa chambre et qu’elle découvrit les photos avec ses amis, les partitions et cours éparpillés sur son lit, la tasse de café oubliée sur la commode, et que son regard se déposa sur la feuille délaissée sur son roman entamé. Et puis ce portrait qu’elle aimait tant, celui dessiné par Etienne ; ces quelques mots à l’encre noire déposés sur le papier d’un français parfait.
Elle prit entre ses doigts le présent du jeune homme, sourit en lisant les deux vers inscrits d’une main légère. Alors ouvrant son ordinateur elle tapa les trois phrases sur le moteur de recherche, et découvrit avec légèreté toute les réponses qu’elle cherchait.

Au bout de quelques minutes, satisfaite d'avoir trouvé tout ce qu'elle cherchait, elle attrapa son sac à main, y glissa le dessin d’Etienne et, passant devant la chambre du garçon, y entra, et écrivit d’une écriture soigneuse un : "rendez-vous devant le café de la rue Nord, on a une déco à refaire !", avant de signer de son écriture gracieuse pour s'élancer sur le chemin de la ville.

L'air qui devenait frais en ce mois d'octobre la fit frisonner de plaisir alors qu'elle remontait la galerie marchande après cinq petites minutes de bus. Elle flânait dans la galerie marchande, s'émoustillait devant les petites boutiques et les divers objets qu'on pouvait y trouver. Elle dansait seule, sur les pavés de la ville. Et puis, alors qu'elle se trouvait en face du café du rendez-vous, elle s'arrêta devant le magasin de lingerie, fronçant les sourcils à la vue des nuisettes. Son unique pensée, après le "c'est sexy" c'était "attendez, comment on fait pour être à l'aise là dedans ?". C'est sur interrogation qu'elle sentit une légère pression sur l'épaule.


•• dixie parle en #009966 •• octobre •• etxie number two •• code d'ATF ••

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MessageSujet: Re: Have a good day • etxie n°2   Have a good day • etxie n°2 1400359500-clockLun 22 Sep 2014 - 17:37
Etixie ♦ Octobre ♦ #e3794f

▬ Bah dîtes donc, c’est qui que tu veux mettre dans ton lit en portant ça ?

Il était debout derrière elle, mains dans le dos après lui avoir tapoté l’épaule. Etienne souriait, légèrement moqueur, sourcils haussés, regard espiègle. Il portait un tee-shirt blanc et un pantalon 3/4 corail, le tout avec un gilet beige, de la couleur de ses pompes. Des fringues récentes. Il bossait depuis peu au fast-food du coin, et en attendant, certains amis lui avaient filé un peu d’argent, de quoi s’acheter quelques vêtements. Il serait bientôt en mesure de les rembourser. Les choses s’arrangeaient, sa vie se mettait tout doucement en place, ici, hors des pages. Il rencontrait des gens, travaillait en cours, se noyait dans son art pour oublier les souvenirs encore douloureux. Mais ça allait. Ca allait, grâce à des gens comme Morgan, Sarah, Charlie ou les Ackland. La vie était moins difficile que le mois d’errance qu’il avait passé à Londres, seul, à pleurer dans la rue en demandant quelques pièces. Abandonné, loin de son monde, loin de tout.

Les choses s’arrangeaient. Et, il fallait l’admettre, Dixie y était pour beaucoup. On pouvait bien la critiquer, son frère le premier, elle était importante pour Etienne. Peut-être devenait elle même essentielle. Sa folie, sa légereté, sa brutalité. Dixie vivait à 2000km/h, et c’était peut-être le rythme qu’avait besoin de suivre Etienne pour ne pas trouver le temps de penser à son passé, pour ne pas avoir le temps de songer à tout ce qu’il avait perdu.

Il allait vite, avec elle, la suivait à toute vitesse pour avancer, toujours plus loin, toujours plus vite, sans se retourner.

▬ J’pensais pas que c’était ton genre... , dit-il dans une oeillade à la sublime petite nuisette noir du mannequin de droite. M’enfin, ça t’irait bien. Aucun doute que ça plaira à l’heureux élu, qui que ce soit.

Il haussa les sourcils rapidement à deux reprises, lâchant un petit rire avant de se détourner d’elle, narquois. Il avait un sourire radieux. Il faisait beau, et il était avec Dix'. Tout allait bien. Il traversa la rue en direction du café, mains dans les poches, mais s’arrêta en plein milieu de la voie piétonne, se retournant, doigt levé vers la petite tenue.

▬ Oh, mais tu veux peut-être l’essayer ? J’voudrais pas te déranger pendant ton petit shopping sexy hein...

Moqueur, il ricanna. C’était drôle de prendre Dixie en flagrant délit de matage de petites tenues. Elle qui était toujours bourrine, un peu garçon manqué, tout sauf coquette, Etienne avait de quoi la charrier et s’en donnait à coeur joie: contrairement à l’intégralité du reste du monde, il fallait croire que lui aimait bien l’entendre hurler.


Codé par Liixi4


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MessageSujet: Re: Have a good day • etxie n°2   Have a good day • etxie n°2 1400359500-clockMer 15 Oct 2014 - 18:38

have a good day

Numb by Linkin Park on Grooveshark


Une œillade le long de la jolie dentelle, qui dessinait de jolis arabesques, remontant doucement pour dessiner un magnifique décolté qui devait arriver à la naissance des seins de la jeune fille qui porterait l’habit. Le tissu semblait fin et transparent, laissant probablement découvrir les courbes d’une femme sans pour autant témoigner d’une certaine vulgarité. Aucun doute, ce vêtement était tout simplement sublime…..mais carrément cher.

▬ Bah dîtes donc, c’est qui que tu veux mettre dans ton lit en portant ça ?


Un ton un peu moqueur, qui fit sourire Dixie de toutes ses dents. Elle reconnaissait cette voix, elle avait entendu ses éclats rauques des milliers de fois, et pourtant, elle semblait le redécouvrir à chaque fois. Etienne était comme un rayon de soleil depuis le début de l’année. Il était entré dans sa vie et tous deux multipliaient les expériences ensemble. Il l’avait soutenue lors de l’amnésie de son frère, et était là lors de ses plus grands fous rires. On les voyait toujours ensemble, à se disputer comme un vieux couple. Dixie avait confiance en Etienne. Elle savait qu’elle pouvait compter sur lui.
C’était un jour plutôt chaud pour un mois d’octobre plutôt avancé, et elle n’était pas mécontente de retrouver son bon ami.

▬ Tous le monde sauf toi mon grand !

Elle tapa son épaule du poing, avant d’éclater de rire

▬ Ca serait trop facile de te mettre sous ma couette, j’aime le challenge moi, pas les mecs faciles.

Dixie le taquinait, encore et toujours. Et comme pour se faire pardonner, elle déposa ses lèvres sur sa joue.  Il la faisait rire. En réalité, Dixie avait repéré le petit newbie dès le début. Pourtant, à la rentrée, il y en avait beaucoup de nouveaux. Ceux qui partent parce qu’ils sont en fin d’années et les jeunes qui sont en âge d’entrer dans l’école ; et tous les allers et venus en cours d’année. Mais avec son air pommé et son histoire qu’il trainait derrière lui, bourrée de mystères que Dixie n’avait jamais pu élucider, Etienne dégageait un charme fou. Et en plus il avait une belle gueule. En plus.

Il s’éloigna, traversant le passage piéton qu’à moitié.

▬ Oh, mais tu veux peut-être l’essayer ? J’voudrais pas te déranger pendant ton petit shopping sexy hein...

Une voiture klaxonna tandis qu’il faisait le guignol en plein milieu de la route. Dixie était pliée en deux, et tandis que le conducteur se précipita vers lui, ses talons claquant contre le bitume. Elle lui saisit la main avant de pénétrer dans le café. Un serveur les plaça dans la salle, et Dixie demanda :

▬  Ok alors… J’me disais qu’il fallait un peu de déco pour ta chambre. Mais pour ça faudrait déjà que tu me dises quel genre de déco tu veux ? J’ai plein d’idées tu sais, mais j’veux pas trop toucher à ton style perso, histoire d’éviter de te frustrer.

Clin d’œil et sourire, alors que le serveur dépose deux bières sur la table.

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MessageSujet: Re: Have a good day • etxie n°2   Have a good day • etxie n°2 1400359500-clockLun 20 Oct 2014 - 13:52





« Tous le monde sauf toi mon grand ! » Bah voyons. Il sourit, sa mâchoire se tordant légèrement dans ce qui est son tic bien à lui. Son regard sur elle est à la fois amusé, taquin, mais aussi sincère.  

« Ca serait trop facile de te mettre sous ma couette, j’aime le challenge moi, pas les mecs faciles. »
« Dommage pour toi, tu sais pas c’que tu rate. »

Ironie évidemment. Dans le sens ou non, Etienne n’est pas un mec facile. Ok c’est un mec, certes, mais depuis qu’il n’a d’yeux que pour Rose, on ne peut vraiment pas dire qu’il soit facile à avoir. Et puis, ironie aussi sur le fait qu’il serait intéressé par Dixie. A priori ce n’est pas le cas. Certes, elle est jolie, drôle, pleine de malice, ils s’entendent bien, rigolent beaucoup, passent énormément de temps ensemble... Mais... Oui, son coeur appartient toujours à Rose. C’est comme si toutes les autres étaient en dessous. Pas aussi belles. Pas aussi... parfaites. Et il est difficile pour lui d’admettre que Rose n’existe plus, et qu’il n’y a plus qu’une chose à faire: l’oublier.

Ils entrent dans un petit pub chaleureux, ce n’est pas la première fois qu’ils y viennent. Ils s’installent et Etienne ouvre la carte, la posant devant lui pour l’observer coudes sur la table, ses mains glissant dans ses cheveux quelques instants. Il repère alors une bière qu’Heath avait commandé un jour et qu’Etienne avait goûté et apprécié - il la commande lorsque le serveur vient, le remerciant poliment. Alors Etienne s’étire, revenant sur sa petite blague en jetant son regard dehors - direction la boutique de lingerie - comme il a le don d’être lourd, parfois: « Ceci dit tu devrais perdre quelques kilos avant d’envisager ça... » Et il éclate de rire alors qu’elle tend le bras au dessus de la table pour le frapper. Combien de fois est-ce qu’elle le tape par jour  ? Il devrait compter. Ca fait déja deux. Et lui en rigole. Ils se charrient un moment, jusqu’à ce que les bières arrivent, coupant court à leur joute verbale animée de grands sourires. Elle est jolie, Dixie, quand elle sourit. Bon d’accord peut-être qu’elle est jolie tout court. Il entame sa bière avant de se détendre, allongeant une jambe jusqu’à ses pieds à elle - sans les toucher - et pliant l’autre. C’est toujours comme ça qu’il s’avachit.

« Ok alors… J’me disais qu’il fallait un peu de déco pour ta chambre. Mais pour ça faudrait déjà que tu me dises quel genre de déco tu veux ? J’ai plein d’idées tu sais, mais j’veux pas trop toucher à ton style perso, histoire d’éviter de te frustrer. » Il baisse les yeux en riant à la petite référence qu’elle fait. Ils ont ce petit “délire” qui les pousse l’un et l’autre à voir une frustration chez l’autre partout, tout le temps. Lorsque l’un dit qu’il a faim, l’autre demande si ça le frustre avec un air narquois. Tout le temps , il se relèvent et s’inventent des frustrations. Tout ça parce-qu’une fois, Dixie a réellement dit “être frustrée” par quelque chose et qu’Etienne a demandé avec malice “sexuellement frustrée ?” ; il avait alors un véritable oeil de tombeur. Ca les a fait rire. Depuis, c’est leur petite “private joke”.

Ses mains effleurent son menton impeccablement rasé un instant alors qu’il regarde le plafond, faisant mine de réfléchir. « Mmmh déja pas de poster de Young the Giant, ce groupe est teeellement naze... » Et il roule sur elle une oeillade taquine en étirant un sourire; elle aime ce groupe, l’écoute souvent et il le sait très bien: il ne fait que la charrier, lui aussi aime bien, c’est sympa. Il lui tire la langue entre ses dents, ses beaux yeux turquoises rivés dans les siens. Et toujours avachi, une main sur un bras et la seconde se caressant désormais le bas du visage, il reprend, pensif.

« Mmh nan sérieux, déja je veux un drapeau des USA. Géant. Ensuite... j’sais pas, j’accrocherai bien mes dessins, puis tout un mur de photos. Des photos artistiques, pas des photos de vous, j’te vois déja bien assez... » Petit coup de pied taquin. « Et le reste, je sais pas. J’préfère le vintage au moderne, c’est certain. A toi d’te débrouiller avec ça. »







(c) MEI pour APPLE SPRING



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MessageSujet: Re: Have a good day • etxie n°2   Have a good day • etxie n°2 1400359500-clockMer 22 Oct 2014 - 17:32

have a good day

Good Life by OneRepublic on Grooveshark



« Ok alors… J’me disais qu’il fallait un peu de déco pour ta chambre. Mais pour ça faudrait déjà que tu me dises quel genre de déco tu veux ? J’ai plein d’idées tu sais, mais j’veux pas trop toucher à ton style perso, histoire d’éviter de te frustrer. »

FLASH BACK

Soirée néon. C’était dans une de vieil hangar transformé le temps d’une soirée en discothèque improvisée. Les couleurs jaillissaient dans le noir, tandis que des filles s’étalaient de la peinture sur le corps. Dixie est là, avec Etienne, sur le côté, ne sachant pas trop quoi faire. D’habitude elle s’amuse, mais c’est la première fois qu’elle vient avec Etienne. Madame est légèrement gênée. Etienne, se rendant compte du léger malaise, lui demande ce qu’il ne va pas. « Je suis frustrée. » Evidemment, elle faisait référence au fait qu’elle ne sait pas trop où se mettre, et surtout, comment peindre son propre corps. Et alors, doucement, le jeune homme lui susurra à l’oreille : « Sexuellement ? »

FIN DU FLASH BACK

Etienne émit un léger rictus, tandis que Dixie dévoila sur le coup ses dents blanches. Puis, alors qu’elle porta le goulot de la boisson à ses lèvres, son ami dit d’un air innocent «Mmmh déja pas de poster de Young the Giant, ce groupe est teeellement naze... » Elle manqua de cracher tout ce qu’elle venait d’avaler, avant d’exploser de rire. « Je ne te permet pas ! » Petit coup de pied ridicule sous la table en signe de désapprobation. Dixie est une fille rock’n’roll qui adore la musique ; pas étonnant que son colloc en ait ras-le-bol de l’entendre chanter faux exprès pour l’emmerder sur ces morceaux. Les membres de Young the Giant étaient pour elle des incarnations divines. Limite elle se mettrait à genoux pour eux. Autant dire que ce qu’Etienne venait de dire était un blasphème.
« Mmh nan sérieux, déja je veux un drapeau des USA. Géant. Ensuite... j’sais pas, j’accrocherai bien mes dessins, puis tout un mur de photos. Des photos artistiques, pas des photos de vous, j’te vois déja bien assez... » Petit coup de pied taquin. « Et le reste, je sais pas. J’préfère le vintage au moderne, c’est certain. A toi d’te débrouiller avec ça. » Elle murmura un ‘Ben voyons’ légèrement irrité. Mais on va se le dire, au fond elle est morte de rire. Ne pouvant garder son sérieux plus longtemps un rire rauque s’évada de sa gorge, perdant toute crédibilité. Comment être en colère après Etienne ? Depuis qu’elle l’avait rencontré sur un exposé en C, les deux s’entendaient à merveille. De plus, ils s’étaient retrouvés ensemble, destinés à être colocataires. Et son changement de classe récent n’a rien changé à leur relation. Dixie espérait ne jamais perdre Etienne, quoi qu’il arrive.

Dixie plaisanta encore un peu avec lui avant de vider les dernières gouttes de sa bière et de déposer le règlement sur la table. Elle lui prit une nouvelle fois la main et sortit en trombe du café. « BON. Voyons voir. Un immense drapeau américain, je pense que tu peux trouver ça dans cette boutique. » Tous deux pénétrèrent dans le magasin, le sourire collé au visage. Alors qu’ils commencèrent à trifouiller dans les rayons, jusqu’à ce qu’elle tomba nez à nez avec une machine pour photos d’identité. Dixie tira sur la manche d’Etienne qui observait quelques bougies, un emballage entre les mains – sûrement le drapeau qu’il désirait tant. Elle avait une idée derrière la tête : en effet, elle mourrait d’envie de prendre des photos avec lui, en train de sourire ou de faire des grimaces.
Tous deux rentrèrent dans la cabine. Premier cliché, un sourire ; second cliché, une grimace, suivi d’un baiser sur une joue. Pour le cinquième, Dixie plongea ses yeux dans la mer turquoise d’Etienne, avant de plaquer ses lèvres sur sa bouche.

Un flot de sensations se mêlèrent à leur baiser, comme une rivière déchaînée retenue depuis trop longtemps. Dixie n’attendait que ça, et c’est maintenant qu’elle venait de le réaliser. Etienne était l’un de ses fantasmes les plus enfouis, son corps entier le désirait. Ses lèvres dansaient contre les siennes avec fougue, et lorsque le lien se rompu, le charme ne s’effaça qu’à moitié. Elle entendit la machine imprimer les clichés, tandis qu’en silence ils se cherchaient du regard. Posant ses doigts sur sa bouche, Dixie se retourna, récupéra les photos et explosa de rire avant de les tendre à Etienne. Les cinq premières étaient belles, tandis que sur la sixième on voyait plus rien, juste la fin du corps de Dixie penchée sur celui d’Etienne.

•• dixie parle en #009966 •• octobre •• etxie number two •• code d'ATF ••

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MessageSujet: Re: Have a good day • etxie n°2   Have a good day • etxie n°2 1400359500-clockMer 22 Oct 2014 - 18:42
••• ...wow  •••

Ok. Comment vous dire qu’il ne s’y attendait VRAIMENT pas ? Etienne a à peine eu le temps de glisser son regard sur ses lèvres, comme (trop) souvent, lorsqu’elle a fondu sur lui pour l’embrasser. Il l’a réceptionnée entre ses bras, a fermé les yeux et rendu instantanément le baiser, son coeur se tapant soudainement un sprint comme il n’en avait plus eu depuis un moment.

Et voila. Etienne et Dixie s’embrassent.

Fallait bien que ça arrive, ça commençait à être évident pour tout le monde et Dixie n’est vraiment pas du genre à patienter. Elle a plaqué ses mains sur son visage masculin, leurs lèvres se capturent, ignorant les flashs de la machine; il s’est écroulé contre la paroie derrière lui, ses mains courant dans le dos de la jeune femme tandis qu’elle sourit entre deux baisers. Et quand elle se détache de lui, elle est rieuse, et lui balbutie, totalement bousculé.

- Heu... ok., dit-il avant de rire, glissant sa langue sur ses propre lèvres, son coeur exécutant une petit bond lorsqu’il la regarde.


Et il comprend alors qu’elle voulait ça depuis longtemps, et vu l’effet que ça lui fait à lui, il se rend compte que, ma foi, il est loin de ne pas en avoir envie aussi. Ses yeux bleus glissent sur les lèvres de Dixie, un petit pétillement malicieux dans le regard avant de suivre des yeux son mouvement récupérant les photos. Il les regarde avec elle, pouffe de rire, ne trouvant rien à dire tant tout cela le surprend, tant il ne s’y attendait pas. Et alors qu’elle lui sourit, il se rend compte de cette chose très simple: c’est sa première ici. C’est la première fille qui l’embrasse depuis qu’il a quitté son livre, depuis qu’il est dans “le monde réel”. On va pas se mentir, pour lui, y’a aucune différence: y’a pas de sensation magique, un je-ne-sais-quoi en plus;  ce baiser était aussi réel que tout ceux qu’il a connu jusqu’ici. Mais, quand même, c’est probablement quelque chose qu’il ne pourra jamais oublier, comme on oublie pas la première personne qu’on embrasse. Dixie est son second premier baiser.

Et il est content que ce soit elle.

- Tu permet, j’crois que j’ai oublié ce qui vient de se passer - il prend les photos pour les enfouir dans sa poche - faudrait me raffraichir la mémoire..., dit-il alors en approchant son visage du sien, le regard diablement malicieux.


Nouvelle oeillade sur ses lèvres, sourire, et en glissant une main dans la nuque de Dixie, il murmure en s’approchant:

- T’es complètement folle...


Et il dépose à son tour ses lèvres sur les siennes, avec moins de fougue que Dixie mais pas moins d’envie: langoureux, il rend le baiser plus profond en venant au bout d’un moment chercher sa langue de la sienne, se penchant un peu plus contre elle, sa main libre venant discrètement glisser sur sa cuisse, entreprenante.

...Quoi, j’ai jamais dis qu’Etienne était sage.




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MessageSujet: Re: Have a good day • etxie n°2   Have a good day • etxie n°2 1400359500-clockVen 24 Oct 2014 - 13:46

have a good day

Can't Stop by Red Hot Chili Peppers on Grooveshark



Une main qui glisse le long de sa cuisse suivi d’un baiser langoureux de la part d’Etienne. Dixie ne pouvait rêver mieux. Elle le laissa remonter doucement sa main de manière à ce que les frissons remontent doucement le long de son échine. Leurs langues s’entremêlèrent dans une danse sensuelle, et entreprenante, elle le plaqua au fond de la cabine, lui caressant la nuque.  « Il fait chaud ici. » Un murmure au creux de son oreille, laissant à Etienne le pouvoir de s’imaginer ce qu’il souhaite. Dixie n’en pouvait plus d’attendre, elle en avait plus qu’envie. Et Dieu sait qu’elle n’était pas prude.

Doucement elle lui embrassa le cou, descendant jusqu’au creux de sa clavicule, là, elle lui retira son t-shirt, lui jetant un regard brûlant. Elle sentait ses doigts se refermer sur son corps, jouer avec les bretelles de son soutien-gorge. Plus rapidement elle ôta son t-shirt ; un léger rire s’échappa d’entre ses lèvres. C’était un jeu terriblement ardent. Ils s’embrassèrent avec fougue et passion ; elle en oubliait tout, Heath et son amnésie, Joach et son indifférence, le départ d’Ashley. Tous ses doutes se libérèrent : elle le voulait lui et personne d’autre. Elle défit sa ceinture, abaissant son pantalon ; elle laissa ses doigts glisser le long de ses hanches masculines, le laissant gémir tendrement. Elle baisa son torse, et le laissa dégrafer son soutien-gorge. Et ce d’un geste expert. Haussant un sourcil à l’attention d’Etienne, elle se demanda comment quelqu’un débarquant d’un roman pouvait avoir autant d’expérience dans ce domaine.

Etienne était bel homme. En le voyant en sous-vêtement, Dixie fut frappée par cette fatalité qu’elle n’avait guère remarquée auparavant. Elle avait certes vu son visage aux traits un peu durs taillés au couteau qui lui donnait beaucoup de caractère et ses yeux turquoise qu’elle aimait tant. Elle était à moitié nue face à lui, et n’en était pas trop gênée. Un peu, bien sûr ; mais sans savoir pourquoi, elle lui faisait confiance. Elle avait cependant cette pudeur féminine, se demandant si elle lui plaisait, s’il n’était pas déçu ou si elle était assez jolie. Elle se pencha sur lui pour l’embrasser de nouveau, le baiser devient presque bestial tant la passion embrasait leurs peaux. Ses boucles brunes formèrent un rideau autour des deux amants, alors que les doigts de la jeune fille arrivèrent sur les cuisses d’Etienne. Son regard explora son corps alors qu’elle laissa ses mains découvrir le sien.

Dixie en avait plus qu’envie, et même si cette cabine n’était pas le lieu le plus confortable, il n’en était pas moins le lieu de leur très probable première fois.

•• dixie parle en #009966 •• octobre •• etxie number two •• code d'ATF ••

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MessageSujet: Re: Have a good day • etxie n°2   Have a good day • etxie n°2 1400359500-clockVen 24 Oct 2014 - 15:51
••• u mad (of me ?)  •••

Ok, ok, ok. Il a beau savoir que Dixie est pleine de vie, passionnée, débordante d’énérgie, impulsive et fonce droit au but, ça le surprendra toujours. C’est vrai, elle l’étonne toujours, il est toujours surpris alors qu’il devrait commencer à s’y habituer, mais non. C’est toujours plus. Voila, c’est ça Dixie. Comme dirait son frère, “toujours plus”.

Et dans ce toujours plus, elle lui grimpe dessus après l’avoir plaqué contre la paroie du fond, l’embrassant avec ardeur.

On va pas se mentir, Etienne est un mec. Un mec qui se fait assaillir par les baisers de son amie très extravertie et qui ne semble avoir peur de rien. ... Et qui semble avoir très envie de lui. A votre avis... ? Etienne lui rend ses baisers avec autant de fougue, bien que légèrement perturbé par la façon dont elle prend les commandes, le domine. C’est vraiment pas l’endroit pour se laisser aller, Etienne essai de garder la tête froide alors que son corps a tendance à se réchauffer vitesse grand V en sentant Dixie se frotter contre lui, sa poitrine contre son torse, ses mains baladeuses. Oups, ses mains à lui sont sur ses fesses.

Dixie est chaude comme la braise et il n’en faut pas énormément pour que le jeune homme la rejoigne dans cet état flamboyant, échangeant souffles et regards suaves, sentant le désir quelque peu grimper sous son pantalon. Etienne est un suiveur, un bon suiveur ; il s’accorde aux accords des autres, suit les rythmes, s’adapte pour coller au tempo de ceux qui le guident. Et le tempo de Dixie a toujours été sérré, c’est pour ça qu’il aime être avec elle, entre autre - avec elle, il n’a pas le temps de se morfondre sur sa vie passée, sur le roman brûlé, sur ces personnes qu’il ne reverra jamais. ... Rose comprise. Et comment dire qu’à cet instant précis, il n’a vraiment pas la tête à penser à Rose...

- Il fait chaud ici.
- Je suis pas sûr mais j’crois que t’y es pour quelque chose.

Ok, au diable le tee-shirt d’Etienne. Dixie décide, Dixie agit ; le voila le torse nu, couvert de baisers et de caresses de la brune fougueuse.

- T’es folle... Mais j’sais pas pourquoi je m’en étonne encore..., admet-il  en chuchotant un petit rire avant de se mordiller la lèvre tandis qu’elle ôte son tee-shirt.

Elle ne perd pas de temps, et la crainte qu’on les surprenne accroît l’envie de faire des bêtises dans cette petite cabine à l’étage d’une boutique bondée d’un monde qui est à dix-mille lieux de penser qu’il peut se passer ce genre de choses derrière le rideau. Le coin est tranquille, à l’écart des rayons où circulent les gens dans un brouhaha de pleine après-midi en rue touristique.

Et derrière le rideau, les corps et les envies s’échauffent, baisers fougueux et caresses entreprenantes faisant rapidement grimper la température annihilant toute raison ; ils devraient rentrer, quitter cette cabine, réussir à se résister jusqu’à être dans leur bungalow commun.

Mais non. La main d’Etienne dégrafe son soutien-gorge dans un regard malicieux, et lorsqu’elle hausse un sourcil, visiblement curieuse, il fait de même, avec assurance et un brin de défi.

- J’viens pas de naître hein, ça fait 21 ans que j’me sens vivant et... un certain nombre d’années que je fréquente un certain nombre de filles.

Nouveau baiser en glissant ses mains dans son dos, puis sur ses côtés, ses pouces effleurant la naissance de ses seins, près de ses flancs. Regard taquin, il ajoute dans un murmure:

- Et puis Georges était particulièrement efficace en littérature érotique...

C’est du moins une supposition, si il juge de la qualité de la plupart de ses rapports ayant eu lieu dans ce roman.

Il ne sait pas jusqu’où ils vont aller dans cette petite cabine, le risque de se faire surprendre est grand, mais difficile de résister à cette tigresse. Pour le moment, il se laisse simplement aller, profite. Il n’est pas toujours sage, Etienne, et tente le diable en entrant dans le jeu de Dixie. Au pire du pire, on les surprend, et ils se tirent - ils en rigoleront ; et au moins, ils auront bien profité. C’est donc l’esprit assez libre qu’Etienne joue le jeu: embrassant sa clavicule, sa main caressant désormais son sein sous la soutien-gorge qu’il garde tout de même en place, juste au cas où quelqu’un les dérange. Tout comme son pantalon, toujours sur ses jambes malgré qu’il soit ouvert sur son caleçon, au cas ou il faille le remonter à toute vitesse. Et plus Dixie se montre entreprenante, plus il envisage réellement la chose; il ne peut alors s’empêcher de penser que c’est dingue - mais c’est Dixie. C’est tout elle. Et Etienne pouvant être un très mauvais garçon quand il veut, c’est également lui. Mais dans le doute, et également parce-que l’idée que c’est la soeur d’Heath lui traverse rapidement l’esprit, il préfère demander dans un souffle chargé de désir:

- ... T’es sûre de c’que tu fais... ? Genre là, comme ça, ici, avec moi... ?

On sait jamais.





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MessageSujet: Re: Have a good day • etxie n°2   Have a good day • etxie n°2 1400359500-clockVen 24 Oct 2014 - 17:48

have a good day

Apartment by Young the Giant on Grooveshark



L’endroit n’était pas le plus approprié tandis qu’Etienne parlait à Dixie d’une voix suave et langoureuse. Ses doigts glissaient sur son sein, tandis qu’elle embrassait encore son cou. Sentiment enfantin de transgresser les lois, d’être dans le délit. Ici, dans cette cabine, peut être aux yeux de tous, dans une position provoquante. Dixie aime ça, cette sensation d’être une rebelle, quelqu’un de libre. Elle s’en fou, elle fait ce qu’elle veut. Ses lèvres s’étirent d’un sourire, deux fossettes se creusent dans ses joues. Le risque,  le jeu l’appellent.

Ils sont à moitié nus, et ni l’un ni l’autre n’aimeraient être surpris. Et même dans ce cas, ils se rhabilleraient rapidement pour s’enfuir en courant, oubliant ce pour quoi ils sont venus en premier. Il faut le dire, ils étaient encore jeunes et insouciants, dans la fleur de l’âge. Comme le dirait Dixie, dans la bonne tranche, celle ou on peut vivre à cent à l’heure sans se soucier du reste du monde, tout en ayant l’autorisation de boire et de baiser.

Et puis elle sent une hésitation, comme un doute ; Dixie n’en veut pas de ça, elle a besoin de sentir son homme sûr, sûr de lui et de ses actes. « -... T’es sûre de c’que tu fais... ? Genre là, comme ça, ici, avec moi... ? » Elle éclata de rire, ouvrit légèrement le rideau au risque de se faire taper. « Nan, j’préfèrerai choisir le mec dans le rayon là-bas, il est beau gosse et à l’air d’être bien fait si tu vois ce que je veux dire. » Puis elle se retourna, plissa le front. Elle prit sa tête en coupe entre ses mains ; et elle plongea ses yeux dans les siens. « Moi je suis sûre, mais si tu ne l’es pas je ne te forcerais pas ok ? » Elle l’embrassa doucement. « On a tout notre temps. »

On frappa contre une paroi de la cabine. Dixie remit en place ses sous vêtement, enfilant son t-shirt. Ses cheveux étaient ébouriffés et ses vêtements de travers. Tirant Etienne par le bras elle s’enfuit, riant, alors qu’une vieille femme qui devait faire la queue les regarda, contrariée. Inutile de préciser que quiconque pouvait voir ce qu’ils faisaient tant leur apparence parlaient pour eux. Une fois dans la rue Dixie se tordait de rire, essoufflée ; elle prit Etienne dans ses bras et l’embrassa lentement ; même s’ils n’étaient pas allés au bout elle avait plus qu’apprécié ce moment.

•• dixie parle en #009966 •• octobre •• etxie number two •• code d'ATF ••

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MessageSujet: Re: Have a good day • etxie n°2   Have a good day • etxie n°2 1400359500-clockMar 28 Oct 2014 - 19:09
ETXIE • Octobre • #73A84F
Elle rigole. Elle se fout clairement de ma gueule. Ma mâchoire se tord, ma langue vient rouler sur mes dents ; elle me vexe. Me vexe et m’amuse. Je la regarde faire son petit manège en ouvrant le rideau, me retenant de rire. « Nan, j’préfèrerai choisir le mec dans le rayon là-bas, il est beau gosse et à l’air d’être bien fait si tu vois ce que je veux dire. » Saleté. Je jette un oeil à abaissant les commissures de mes lèvres, regarde le type en question en mode #judgingyou avant d’hausser les épaules. « J’suis persuadé que t’y perdrais au change. » Certes c’est arrogant, mais elle l’a cherché. Et puis, pour être honnête, j’ai rien à envier à qui que ce soit pour ce qui est “d’être bien fait.”

Dixie se retourne vers moi et je lève la tête vers elle, haussant les sourcils d’un air curieux l’air de dire “ça y est, tu te ré-intêresse à moi ?” mais elle a légèrement repris son sérieux, prenant même ma tête entre ses mains. « Moi je suis sûre, mais si tu ne l’es pas je ne te forcerais pas ok ? » Je pouffe de rire. « On a tout notre temps. » Je baisse les yeux sur ses lèvres, et mes mains audacieuses empoignent pleinement ses fesses. « D’une, même si tu voulais me forcer, j’pense pas que t’ai les capacités physique de me violer. Et de deux, bien-sûr que je suis sûr, je suis un mec. » Je lui vole un baiser et reste à proximité de ses lèvres en les regardant, souriant et chuchotant: « Et t’es freakin’sexy. »

C’est à ce moment qu’on tape à la cabine, et j’entend des plaintes derrière. Ouuuups. Dixie s’agite pour remettre ses vêtements et je fais de même, à la hâte, nous cognant partout dans ce tout petit espace - on fini par s’en extraire, et tandis que Dixie fonce à toute allure, moi je fais un signe de main aux deux femmes qui me perforent du regard. « Soooorry ! » et je dévale avec elle les escaliers pour retrouver le rez-de-chaussée. Dans ces derniers, malgré mon empressement, je regarde l’emballage de mon drapeau entre mes mains et repère l’antivol. ... Shit. « Ca va sonner ca va sonner ca va sonner » dis-je à Dixie avec empressement en la rejoignant à grandes enjambées - et on sort tous les deux du magasin en courant tandis que l’alarme de la boutique se déclenche. « T’arrête pas ! » Et je cours avec elle en dévalant la rue, jetant une oeillade par dessus mon épaule: un gars nous court après sur quelques mètres, mais c’est loin d’être un vigile avec la réelle intention de nous rattraper; ça devait être un simple caissier. Quoi qu’il en soit il s’est vite arrêté, bloqué par la foule, alors que nous on a réussi à tracer en slalomant dans différentes rues.

Quand on s’arrête enfin, le souffle court et pouffant de rire, elle m’embrasse et moi je l’attire vers le mur pour l’y coller, répondant à son baiser avec ardeur. Et puis, je me met à déballer mon drapeau et me le noue autour du cou comme une cape, un trophée, en fier américain (ou presque) que je suis, pouffant de rire.
Codé par Liixi4

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