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 [Valencia] ♪ Qué voy a hacer ? Je suis perdu. Qué hora son mi corazón ? ♫

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MessageSujet: [Valencia] ♪ Qué voy a hacer ? Je suis perdu. Qué hora son mi corazón ? ♫   [Valencia] ♪ Qué voy a hacer ? Je suis perdu. Qué hora son mi corazón ?  ♫ 1400359500-clockJeu 18 Sep 2014 - 16:32
C’était pas évident.

Calé au fond du siège du train, une jambe sur l’autre et bras croisés, Ernest fixait la vitre, ne prêtait pas attention au décor défilant derrière. Ils étaient dans un tunnel de toute façon, rejoignant le continent. Les lumières défilant dehors lui fatiguaient les yeux, mais c’était pas ça qui lui faisait tirer une gueule de 15m de long. Si Olive n’avait pas remarqué via les lms de la veille qu’Ernest allait mal, elle ne pouvait que le constater depuis qu’il l’avait rejoint une heure et demi plus tôt.

Ern’ avait l’habitude d’être léger, souriant, rieur, taquin. C’est comme ça qu’elle le connaissait, que tous le voyaient. Il avait beau avoir ce visage si particulier, si ingrat et faire toujours des expressions grimaçantes, on savait qu’il était heureux, bien dans ses pompes. Et aussi con et chiant soit-il, il savait leur donner du bonheur, à cette poignée de gens. Olive, Léocade, Stan, Kéane, Mike, Ewan. Même Céleste.

Mais là, dans le train, ce n’était pas le même. Depuis la rumeur de Shu, ce n’était plus le même. Deux jours, ce n’était rien. Mais pour lui, ça avait été long. Deux jours sans parler à personne, si ce n’est Mike avec qui il avait passé une seconde nuit, Céleste qu’il avait pourrie sur les commentaires online, et Olive avec qui il avait échangé quelques lms.

Ernest n’allait pas bien. Et lorsqu’il regardait la vitre, voyait les lumières défiler sous ses yeux, il ne voyait que Léocade. Le moment qu’ils avaient passé tout les deux. Et puis, l’assurance que ça ne se reproduirait plus. Coeur fissuré. Frustration. Regrets. Et puis, la rumeur de Shu: la tentative de suicide, qui plus est après ce qu’il s’était passé entre eux. Abandon. Peur. Et enfin, le fait que Stan ET Céleste lui aient caché ça. Trahison. Déception.
Rage.

Il avait le visage fermé, toute son attitude l’était. Il n’avait presque pas décroché un mot à Olive, se contentant de lui répondre le minimum. Il avait le coeur en miettes, et malgré qu’il espérait que sa présence en recolle quelques morceaux, il n’arrivait pas. Il n’arrivait pas à lui parler, à lui sourire, comme si de rien n’était. La vérité, c’est qu’il s’était mangé cette histoire en pleine gueule, et c’était allé de mal en pis.

Alors, non, c’était pas évident. Parce-qu’il allait devoir feindre que tout allait bien, il allait devoir travailler, se montrer, se concentrer, et mentir. Ca aurait été plus facile de rester enfermé seul chez lui à grogner. Mais quelque part, il savait que son métier était une bénédiction pour ce genre de crises: de quoi focaliser son esprit sur autre chose, partir, voir du monde, bouger, et jouer. Le métier d’acteur ne se limitait pas aux plateaux de tournages; il allait devoir convaincre son manager, les journalistes, les paparazzis, les fans. Convaincre que tout va bien dans le meilleur des mondes.

Alors qu’à l’intérieur, tout était simplement brisé.

La gare. Ernest saisit sa valise et sortit du train. il avait vissé sa casquette sur sa tête, visière au plus bas, lunettes de soleil sur le nez. Suivi d’Olive, il sortit de la gare et un chauffeur les attendait à quelques mètres seulement. Ils prirent place dans la voiture (très simple mais aux vitres teintées) et se mirent en route vers l’aéroport le plus proche. Durant le trajet, assis à l’arrière à côté d’Olive, Ern’ passa un coup de fil à son manager, le prévenant de la présence de son amie. Cette dernière pu entendre une conversation vive et tendue, un fort « T’ES INGÉRABLE » s’échappant du téléphone, mais finalement l’échange fini par s’adoucir et se terminer sans plus d’accrocs que ca, quoi qu’assez froid.

Il était vrai qu’Ernest était ingérable, faisant trop souvent les choses comme IL en avait envie. Mais son manager le suivait depuis des années maintenant, et une réelle amitié était née entre eux. De plus, il commençait à s’y habituer, aux caprices de star d’Erny. Et visiblement, ils ne suffisaient pas à nuir à sa réputation ou à son travail: Ernest gagnait en popularité de semaines en semaines. Mais c’était aussi la raison pour laquelle il devait se montrer de plus en plus vigilant.

La voiture se gara devant le petit aéroport.

▬ On va prendre le jet d’ici., expliqua Ernest avant de sortir de la voiture, remettant sa casquette et ses lunettes.

Il y a encore deux ans, le jet pouvait décoller de l’aéroport de Londres, mais désormais ce n’était plus envisageable: Ernest était devenu bien trop populaire. Son blockbuster était sorti quelques mois plus tôt, et depuis son visage était sur l’intégralité de la toile.

Son seul et unique refuge, c’étaitl ’île. Prismver. Là-bas, on le détestait assez pour qu’il ait la paix. Mais ça n’allait peut-être plus être le cas très longtemps, puisqu’il envisageait de quitter l’école dès la semaine suivante.

Valises en main, Ernest dit un mot au chauffeur et la voiture s’en alla. Un homme les attendait sur le trottoir: sa carrure plus qu’imposante et son costume laissaient facilement deviner son rôle. Un autre était posté à l’entrée de l’aéroport, tourné vers l’intérieur de celui-ci. Oreillettes en place, les deux hommes communiquèrent dans leur micro et la premier rejoint Ernest et Olive, leur demandant d’entrer dans l’aéroport.

Mais il était déja parti. Quelques mètres plus loin, bras dessus bras dessous avec une jeune fille, une seconde prenait une photo. Et il souriait, enfin. On le sentait, le sourire forcé, et pourtant, ça lui faisait toujours chaud au coeur. Les fans étaient la plus belle chose au monde, et Ernest les aimait profondément et sincèrement. Après sa mère, il vivait pour eux. Des sourires, des photos, Ernest signa ce qu’elles avaient sous la main, elles qui ne s’attendaient pas du tout à croiser une star à la réputation mondiale. L’une d’elle pleurait, la seconde était à bout de souffle, rouge pivoine. Leurs lèvres tremblèrent au bout d’une minute tant  elles souriaient. Et Ernest pris le temps. Leur demandant où elles allaient, si la vie ici était agréable, si elles aimaient cette ville.

▬ Ol’ tu peux venir deux secondes ?

La brune fut chargée de prendre le téléphone pour capturer un cliché des deux amies avec l’un de leurs acteurs favoris. Elles demandèrent si elles pouvaient lui embrasser les joues pour le cliché, et Ernest accepta, sachant pertinnement qu’il désobéissait à une règle de son manager.

Quatre autres autographes furent signés entre le trottoir et le hall, et puis les gardes du corps pressèrent le duo vers la piste, où ils embarquèrent dans un jet privé.

C’était un minuscule avion, l’intérieur ne comportant, pour la cabine passagers, que 6 places. C’était beau, spacieux, propre et confortable, mais pas non plus extravagant. C’était riche, mais simple. Ernest et Olive prirent place à l’avant et les deux gardes du corps s’assirent au dernier rang, laissant le rang du milieu libre.

Désormais en place près du hublot, Ernest soupira, se détendant en ôtant sa casquette qu’il jeta sur le rang derrière. Il développa le fauteuil qui bascula de sorte à ce qu’il soit semi-allongé, une plateforme supplémentaire soutenant ses jambes. Il bascula son regard sur Olive.

Et pour la première fois depuis leur départ, il parvint à lui décrocher un faible sourire.

▬ Ca va ?

#EEAD0E • Passé mi-septembre

© kristen
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MessageSujet: Re: [Valencia] ♪ Qué voy a hacer ? Je suis perdu. Qué hora son mi corazón ? ♫   [Valencia] ♪ Qué voy a hacer ? Je suis perdu. Qué hora son mi corazón ?  ♫ 1400359500-clockVen 19 Sep 2014 - 1:08


J’sais pas faire.

J’sais pas être gentille. J’sais pas être tendre. J’sais pas jouer les baby-sitter. J’sais pas prendre soin d’une plante verte alors d’un être humain –autre que ma personne, la question devrait pas s’poser. J’sais pas réconforter. J’sais pas… ‘fin non, jusque-là, j’voulais pas prêter attention aux humeurs ou aux susceptibilités des uns et des autres. J’ai pas appris tout ça. Ou si. Mais il y a trop longtemps. Trop de choses se sont produites depuis. Et j’suis passée à l’étape suivante. Fallait bien avancer. Mes plus longues relations se sont bornées à quelque chose ressemblant vaguement à un lien fraternel ou d’employé/employeur (si on met de côté les histoires de sex).

Être sous la protection de. Être sous les ordres de. Ou inversement.
Attendre quelque chose. En retour de. Donner quelque chose. En retour de.
Et vice-versa.
Ça a été les règles de ma vie pendant un sacré bout de temps.

Les proches, les potes, les « amis »… C’était des gens avec qui il y avait toujours plus ou moins un deal en cours. Important ou pas, peu importait. Il n’y avait pas vraiment plus. On était simplement tous redevables de quelque chose à quelqu’un, à un moment ou à autre. Basique.

Peut-être que si j’avais accepté de poser mes fesses sur les bancs d’une école publique, d’y rester plus de deux mois d’affilé pour tisser des liens, peut-être que je saurais réagir normalement et me comporter comme il faut avec Léo et Ernest. Comme une vraie amie. Mais au lieu de ça, j’y vais à l’instinct. Et autant dire, que ça peut dérailler rien qu’à cause de ça.

Merdeuse et fille à emmerdes : faut pas chercher l’erreur bien loin .

C’est la merde.

Ernest ne rebondit pas. Ernest ne chope pas les perches tendues. Ern’ ne sourit pas. Ern’ ne grimace pas. Ern’ est poli. Ern’ est calme. Ern’ est silencieux.

C’est vraiment la merde.

J’l’avais très légèrement senti dans nos échanges de lms. Mais là, c’est pire. C’est flagrant. Même pour moi. Je relâche un énième gros soupire. Marque de mon exaspération. De mon manque de… de réparti ? Parce que c’est ça. Du coup. Moi aussi, j’suis calme. Moi aussi, j’me contente du minimum syndical. Pendant le trajet en train, le naturel fut pourtant bien présent lorsqu'au départ, je commentais, de façon sarcastique et ironique, les commentaires sur les réseaux sociaux ; ou quand je réagissais aux articles des magazines people chourés sur les sièges d’à côté. Mais Ernest était mollasson et ça n’avait rien d’engageant. Si j’étais de mauvaise foi et vraiment une mauvaise pote, j’me plaindrais certainement ouvertement : « P’tain ! Heureusement que j’fais le voyage pour le soleil et pas pour ta compagnie, sinon j’regretterais déjà… » ... Ou quelque chose dans ce goût-là.

Mais non. Ma langue est restée à sa place. Et j’ai fini par préférer mettre de la musique à mes oreilles plutôt que de faire face à son silence austère. Dans la voiture, j’savais toujours pas comment m’y prendre, parce que ce Ernest-là ne me plaît tout simplement pas. Et va falloir que j’trouve un truc pour l’décoincer. Easy. Dans quoi, j’m’embarque à cause d'eux, franchement ! J’m’appelle pas Mère Thérésa, Anne Franck ou Jeanne d’Arc. La bonté d’âme, le cœur sur la main, à me ronger les sangs pour le bien-être des autres pendant 107 ans, c’est pas moi. (donc j’m’appelle pas Charlie Bennett non plus/pan)

La voix qui surgit du téléphone me fait tourner la tête vers la star et stoppe immédiatement le battement nerveux de ma jambe croisée sur ma cuisse. Métronome interrompu pour un temps. Échange de sourires faux-cul entre nous. Et ça repart.

- On va prendre le jet d’ici
J’acquiesce d’un « mh ». De toute façon, c’est lui qui est aux manettes. Je suis bêtement le courant. Et c’est peut-être pour ça que je ne suis pas moi-même non plus. J’ai pas l’habitude de ça aussi. Ne rien contrôler, même pas un minimum. Et être entre les mains d’un dépressif potentiel n’avait rien pour rassurer ma pétasse intérieure que je tenais en laisse.

Puis je réalise enfin le degré de popularité de Babylonn, une fois à l’aéroport secondaire. Il était temps~ D’un, la présence des deux cerbères fit son p’tit effet. Réaction étrange peut-être, mais je préfère tenir la distance. Méfiante face aux colosses aux oreillettes. C’est d’un cliché en plus. Mais donc même si j’allais pour les suivre, lorsque Ernest me demanda de le rejoindre, je ne me fais pas prier. J’enfonçais juste un peu plus ma propre casquette sur la tête et remontait mes lunettes de soleil plus sérieusement avant de jouer les photographes amateurs. Elles peuvent pas faire des selfies comme tout le monde ?

Photos prises. Autographes donnés. Ce petit manège ne m’impressionnait pas vraiment, même si c’était bien là la preuve qu’il était reconnu et apprécié. Ça oui, c’était quelque peu gratifiant de se dire qu’on côtoie une pointure du milieu. Même si ça n’a rien de mafieux pour le coup. Quand même, il fallait bien l’admettre. Ernest doit être au moins aussi talentueux qu’il n’est passionné par son métier. On peut lui reconnaître cet engagement-là. J’ai toujours été un chouïa sensible à ce genre de choses. Mais en fait, je me demande juste comment il fait pour ne pas être fatigué de ces jeux-là. ... Remarque, quand il s’agit de mes petites affaires, forcée de constater que je peux jouer longtemps moi aussi… Heum.

Sujet clos. J’préfère me dire qu’il faudra peut-être que j’mate quelques uns de ces films un de ces quatre. Ça la fout mal quand même. Il va croire que j’m’en cogne. D’un autre côté, il peut être rassuré, c’est pas à son argent ou à sa notoriété que j’en ai. D’ailleurs après quoi j’cours avec lui ? Avec eux ?

Œillade sur Ernest qu’il me rend à ce moment-là. Finally.
Installée dans la même position que lui, tout bonnement décontract’ –comme un poisson dans l’eau. Ou plutôt dans ce jet-privé.

- Ça va ?

Immobile. Seuls mes yeux se plissent légèrement. L’émeraude de mon regard reste concentrée sur lui quelques secondes de plus avant que ma voix ne se dégage.

- Si t’as besoin d’un peu plus de temps pour… faire c’qu’t’as à faire pour être opérationnel dans ton job quand on arrive, te force pas.

Je gigote dans le siège de tout mon long pour m’y étendre et m’y enfoncer correctement. Puis je vrille sur le côté vers lui. Comme deux gosses complices, allongés côte-à-côte.

- J’m’en fous que tu tires la gueule. Tant que ça dure pas. Et tant que… la prochaine fois, tu poses une question dont la réponse t’intéresse vraiment. Ça me va. Prends tout l’temps que tu veux.

Ça me permettrait à moi aussi de me préparer et d’essayer d’échafauder un plan pour te remettre d’aplomb si ton taff suffit pas. Quick-quick. Je ferme les yeux un instant en respirant profondément. Ma langue passe rapidement sur mes lèvres alors que je ravale ma salive.

- Mais t’as intérêt à te reprendre. Parce que tes grimaces et tes sourires vont me manquer. ... Et si tu répètes ça à qui que ce soit, je serais obligée de te tuer.

Lueur mélangeant autorité, danger, sérieux et sincérité dans mes iris. J’ne sais pas c’que j’fais. Je n’sais pas ce que j’dis. Freestyle. Faudra pas s’plaindre. Mais je finis par étirer mes lèvres charnues dans un sourire confiant.

- En attendant, te bille pas pour moi. J’vais très bien. Ça va toujours. … Et si besoin, j’m’occuperais d’ton cas.

Un doigt vient poker vivement sa joue pour appuyer mes dires. Un peu enfantine. Mais ça sent à plein nez la menace faussement narquoise. Et ce ne sont que les préliminaires d’un medley très colombien. Il va peut-être regretter de m’avoir inviter à venir en Espagne. Et cette idée fait sourire mon âme provocante.

- Y a combien d’heures de vol ? Tu crois que j’vais pouvoir dormir un peu ? Manquerait plus que j’ai des cernes et que j’te fasse honte, n’est-ce pas ?

Quoique. Si j’pouvais éviter de finir en photo dans les tabloïds du vieux continent, ça m’arrangerait. Puis d’un roulement d’épaule, je grappille quelques centimètres de cuir pour réduire un peu plus la distance. Parce que j’me connais, quand je m’endors à côté de quelqu’un, je m’étale toujours sur l’autre. Alors même si il y a des accoudoirs qui nous séparent, autant pas perdre de temps quand il deviendra mon territoire.

- Dans tous les cas, toi aussi tu devrais essayer de dormir. T’as une sale tête. Et dans ton business, ça doit pas être bon, non ?

Tête bien calée, sourire rieur dans les yeux et sur la bouche. Allez Ernest, respire un peu. Relâche la tension.

- Sinon, j’ai c’qu’il faut.

Au cas où lui soit en rad’ ces temps-ci… Une main vient tapoter la poche de mon jean. Clin d’œil. Je replie légèrement mes genoux.

- Mais c’est toi qui vois…

Ton voyage. Tes règles Ern’. Un rappel dans les yeux. Une connexion qui se fait. Je dois être « docile » et une « bonne amie ». Au moins pour une semaine. Faut bien essayer.


[#663333] codage par Junnie sur apple-spring. Modifié par Lix. Thks ♥ Re-bidouillée par moua. // passé mi-septembre // blblbl~
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