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 full of despair, inside the darkness •• pv. zelda

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MessageSujet: full of despair, inside the darkness •• pv. zelda   full of despair, inside the darkness •• pv. zelda 1400359500-clockLun 1 Déc 2014 - 3:31

Il savait toujours pas où il en était, Hadès.
Ca faisait peut-être deux mois, mais rien n’avait changé. Sa vie s’était transformée après avoir failli s’achever, il avait fait au mieux pour se relever. Son départ avait foutu un coup aux deux, et il ne pouvait pas lui en vouloir, étrillé par sa propre culpabilité. Pas moyen de sortir ce sentiment de sa tête, il a les mains qui tremblent alors qu’il se prépare pour la fête. Il est stressé Hadès, parce que c’est pour lui qu’il a accepté de sortir et il sait toujours pas si elle est prête à lui pardonner ce qu’il lui a fait subir. Il sent ses doigts crispés sur la cravate qu’il est en train de nouer, c’est pas un expert en style mais pour les retrouvailles il s’est efforcé d’être bien habillé.

Il est méconnaissable Hadès, il paraît presque normal dans cet habit parfaitement taillé. Les épaules paraissent droites, son teint presque normal avec la chemise blanche qu’il a enfilé. Il se reconnaît pas lui-même mais ça le gêne pas de se pointer comme ça, il a envie de montrer à Zelda qu’il a changé et ça lui paraît être une bonne amorce pour commencer. Regard bref pour sa tignasse emmêlée, il sait bien que ça sert à rien d’essayer de se coiffer, en plus d’avoir aucune compétence, c’est pas avoir une crinière pareille qu’il risque d’y arriver.

Dernier regard pour son téléphone posé sur son lit, il a décidé de lâcher l’électronique pour ce soir, il peut bien faire ça pour elle qui a tout encaissé. Il glisse ses mains dans ses poches, le regard porté droit devant lui - c’est plus vraiment le même, il paraît même plus grand dans cette tenue chic, le genre qu’il n’a jamais porté. C’est peut-être étrange venant du gosse de riche qui n’a jamais manqué de rien, faut croire que les habits ont jamais été quelque chose qui rentrait dans son centre d’intérêts.

Il se sent plus humain, Hadès.
Sûrement l’avantage d’avoir été ancré de force dans cette réalité.

Il traverse rapidement le couloir en direction des cabanes, l’oeil décidé, ne prête pas attention aux regards étranges qu’on s’est décidé à lui lancer. Le type cadavérique et pitoyable duquel on a pris l’habitude de se moquer, dressé aujourd’hui dans un costume qui changeait complètement l’image qu’il renvoyait. Au diable le no-life qu’on piétine volontiers, c’est presque un homme qui marche sans honte vers le bungalow de la cavalière qu’il a invité. Et c’est ce que voit Zelda quand elle ouvre la porte, un gamin qui paraît presque transformé.

« Hey… t’es venue. »

Il est surpris Hadès, il est plus en empathie parfaite mais il arrive plus ou moins à imaginer ce qu’il aurait fait. Il aime pas attendre alors il part déjà vers la fête sans rien ajouter, peut-être qu’au fond il essaie juste d’échapper à une remarque tranchante qu’elle lui a préparé. Ca lui semblerait bizarre quand même, avoir préparé une belle tenue pour au final le rembarrer. Il préfère pas se poser de questions, se dire que tout va bien pour au moins repousser à plus tard le moment où elle l’enverra chier. Il la connaît pourtant Hadès, il sait bien que c’est pas son genre, mais la peur de perdre l’empêche de raisonner.

C’est un trajet lent, la gêne arrange rien au temps qui traîne à s’écouler. Il regrette de pas avoir pris de montre, il commence à douter que l’horloge continue de tourner. Les lumières au loin sont presque un soulagement une fois qu’il est arrivé, il voit au loin un épais nuage blanc et s’arrête de marcher. Il entend des cris, des bousculades, comprend qu’avec son retard il a loupé l’entrée en scène de Jim. Ca lui est égal, et ça a l’air d’être sacrément agité, peut-être bien que c’est l’effet recherché. Il décide de pas y penser puisqu’il a réussi à échapper à tout ça, il jette un regard sur sa droite pour vérifier que Zelda l’a pas déjà quitté.

« Plage, yatch ou glace ? T’as le choix, pour ce qu’il y a à faire de toute façon. J’aurai dû emmener la Toybox Disney. »

Faut pas lui en vouloir, lui-même il fait ce qu’il peut pour s’y retrouver.
PV. Zelda • 23 décembre • mediumpurple • ici
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MessageSujet: Re: full of despair, inside the darkness •• pv. zelda   full of despair, inside the darkness •• pv. zelda 1400359500-clockMar 2 Déc 2014 - 20:32
Bam. Bam. Bam. Mon coeur qui bat trop fort. Tic. Tac. Tic. Le temps qui passe inévitablement. Une heure à rester plantée là, assise sur un lit bordélique. J’hésite, tremble, me ravise. Quelle tenue choisir ? Quelle coiffure ? Et pourquoi se donner autant de mal alors que ce n’est qu’un bal ?

Pour lui. Pour lui je serais belle, peu importe ce qu’il a fait. Je dois être à la hauteur, lui prouver que, malgré tout, j’ai changé - positivement. Le plus difficile restant d’y croire moi-même. Je jette un oeil aux robes étalées devant moi, incapable de faire mon choix. Incapable de me débrouiller toute seule.

Ca a toujours été comme ça. Il a toujours été là, à me rassurer par sa simple présence ; avec lui, pas besoin de drogue, de pilules ou d’inhalateur. J’inspire un grand coup et attrape la blanche , courte et fendue en-dessous de la poitrine par un ruban noir - vu le thème, je devrais me fondre dans le paysage. Je l’accroche à la porte de la salle de bain, et dois reprendre une nouvelle inspiration pour affronter mon propre reflet dans la glace.

Lèvre déchirée par mes crocs comme si le goût du sang allait me rassurer, et je pénètre dans la petite pièce. La petite créature qui se dresse en face de moi me pétrifie. Comment pourrais-je ressembler à quelque chose, après une bonne semaine d’hibernation ? Je m’étais façonné une forteresse avec des vieux vêtements, m’enfermant sous cette montagne cinq jours durant - les deux précédents s’étant résumé à 48 heures à pleurer, hurler et dormir.
La solitude est un fléau bien plus puissant qu’elle n’y paraît.

Quatre heures. Il me reste quatre heures pour transformer le cadavre que je suis devenue. Prenant mon courage à deux mains, je me prépare, dressant méticuleusement chaque mèche blanche, retirant chaque noeud - non sans serrer les dents, sans pousser quelques soupirs de douleur. Mais je ne reculerais pas. Je veux être jolie, pour une fois. Tressant ladite tignasse en une longue tresse, comme m’avait fait Narcisse, j’y glisse cependant un ruban bleu. Et j’observe le résultat, plutôt fière de moi. Un maquillage plutôt basique - j’ai jamais été très douée pour en mettre, de toute façon.

Habillée, coiffée et parfumée, je coule un regard inquiet à l’horloge. Encore trente minutes à tuer, le temps qu’il arrive. J’en profite pour glisser mes petits pieds dans les premiers talons de leur histoire, cherchant à m’habituer à leur claquement, à la sensation étrange d’avoir pris cinq centimètres. Mes ballerines peuvent aller se rhabiller, ces chaussures sont fantastiques. Un petit sourire fend mon visage, et je m’assois sur le bord du lit, j’enfile une bague et m’accroche une paire de boucles d’oreille - autant aller jusqu’au bout.

Le masque posé sur mes cuisses, j’attends, je fixe la porte. L’appréhension tord mes entrailles, mais c’est presque agréable. Et quand il frappe, je manque de sursauter, je tremble légèrement. Peut-être que j’en ai fais trop, et qu’il va me trouver ridicule ? J’ouvre malgré tout, j’affronte Hadès du regard, pour la première fois depuis ce qui me semble une éternité. Et la vision qui s’offre à moi me ferait presque lâcher la pochette blanche que je tiens.

« Hey… t’es venue. »

Je ne réponds pas. Je me contente de le regarder, probablement incapable de prononcer une syllabe. Je voudrais sentir la même haine qui m’habitait, je voudrais pouvoir claquer cette porte à laquelle je m’accroche, ou bien lui coller la tarte qu’il mérite vraiment. Mais je baisse les yeux. J’contemple le sol, comme si c’était la plus belle chose que j’avais jamais vu dans ma vie. Mordant une nouvelle fois mes lippes.

Même avec toute ma volonté, je ne pourrais jamais l’insulter, ou le haïr. Même si c’était la seule chose qui aurait pu me sauver, je serais morte en lui souriant. Faible, faible, faible. Serrant légèrement le petit sac entre mes doigts, je le suis sans lâcher un mot, sans desserrer la mâchoire d’un micromètre.

Et le bruit, la violence et la passion qui se déchaîne soudainement sur nous me fait brusquement relever la tête, une bouffée d’excitation s’agitant en moi. Ca a commencé. Je tends instinctivement la main pour attraper celle d’Hadès mais me ravise au dernier moment - il les a rangé dans ses poches, de toute façon. Un semblant de juron nait sur mes lèvres, avant que sa voix ne me tire de mes rêveries ; le paysage m’éblouit, l’atmosphère me fait frissonner de plaisir et de peur.

Je ne suis pas particulièrement fan des grands espaces, particulièrement lorsqu’ils sont bondés de monde. Mais cette soirée se doit d’être inoubliable, je refuse de me laisser enlever par la frayeur.

« Plage, yacht ou glace ? T’as le choix, pour ce qu’il y a à faire de toute façon. J’aurai dû emmener la Toybox Disney. »

Et c’est la tristesse qui prend la place de l’excitation sur mon visage, pour une fraction de seconde. Il ne va peut-être pas s’amuser, ce soir. Je n’aurais pas dû accepter - espérer. Je ferme les yeux un instant, réfléchissant. Allez Zelda, pense à quelque chose, trouve un truc qui lui plairait autant qu’à toi, et qui est réel. Mon pouce droit tord nerveusement son jumeau, sans que je lève les yeux vers le brun à mes côtés.

« ...Pourquoi pas euh. La glace ? »

C’est sorti presque au hasard, malgré l’intense réflexion. Trop de monde dans le yacht - il a beau être gigantesque, on ne sait jamais avec les crises, elles apparaissent et disparaissent subitement. Je croise les bras, ne sachant pas trop quoi faire de mes membres Et j’évite toujours son regard, j’essaye de positiver.

Mais il n’est venu que pour me faire plaisir. C’est probablement une plaie, pour lui. J’avance de quelques pas, mon envie s’effritant à chaque seconde. Alors j’arrête de me retenir, je le transperce de mes rétines, sous mon masque pâle.

« T’as pas l’air très content d’être ici. » ..Avec moi.

hrprobe - chaussures - masque.
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MessageSujet: Re: full of despair, inside the darkness •• pv. zelda   full of despair, inside the darkness •• pv. zelda 1400359500-clockMer 3 Déc 2014 - 9:58

Hochement de tête pour acquiescer, il s’avance vers la glace, concentré sur ses propres pas pour éviter de se gameller. Il a pas vraiment l’habitude des chaussures chic, devoir les utiliser sur un sol gelé ça ne va rien y changer. Les mains enfoncées dans les poches d’une veste qu’il n’avait jamais porté, ça lui fait presque bizarre de pas avoir sa main nouée dans celle de Zelda, mais il est pas certain de vouloir s’y risquer. La vérité, c’est qu’il aimerait bien être capable de la retrouver, mais après toute cette histoire il est pas certain de la mériter.

C’est con de penser comme ça, il flippe juste de se faire repousser s’il lui tendait la main alors que c’est tout ce qu’il voulait. Il est conscient des choses Hadès, il sait bien qu’elle va le trouver froid mais il préfère s’éloigner un peu plutôt que trop la bousculer. Il veut pas se forcer, c’est ce qu’il a toujours fait, si ça marche pas comme il veut alors ça risque jamais de marcher. Il a toujours prit en manquant de sincérité, c’était presque piétiner ses sentiments que de penser qu’elle saurait pas faire d’efforts comme il l’avait fait. Il a clairement déconné et aujourd’hui il comprend son erreur, et c’est pas quelque chose qu’il compte renouveler.

Il pose un pied prudent sur la glace, trop absorbé par ses propres gestes pour prévoir qu’elle lui barrerait la route, le regard brûlant de contrariété. Il sait pas quoi dire Hadès, c’est le génie qui est pris de court par cette explosion de franchise qu’elle vient de lui balancer. Sa langue glisse sur ses lèvres et son regard fuit un instant, il sait pas tellement comment réagir alors il se contente d’esquiver. Bien sûr qu’il est content d’être ici, il a juste trop peur de la perdre à nouveau alors il tenait pas tellement à le montrer.

C’est paradoxal sûrement, peut-être la pire chose pour lui qui espère renouer. C’était la pire désillusion qui lui a appris à douter, et maintenant qu’il a une chance de tout retrouver il aimerait éviter de tout gâcher. Seulement il a jamais été doué avec les sentiments, il pensait qu’elle le trouverait trop téméraire ou qu’il se moque de ce qu’elle a bien pu traverser. Il y va doucement Hadès, c’est sa manière de dire qu’il l’a connu, cette culpabilité. Faut pas mal le prendre, même avec toi il a jamais eu besoin d’exprimer ce qu’il ressentait.

« J’suis pas vraiment content d’être ici, non, lâche-t-il sans détour. Mais j’suis content d’être avec toi. »

Elle a demandé son ressenti alors il décide de tout lâcher, au moins cette fois il pourra pas se reprocher de rien avoir dit. Regard rougeatre planté dans ses iris de glace, il laisse brûler tout cet attachement dont il a tenté de se débarrasser. Laisse-la Hadès, comprends que tu l’as jamais mérité. Oublie-la, si tu tiens vraiment à elle c’est ce que t’aurais décidé. Ca fait deux mois qu’il rumine ça, à se dire qu’il a pas été à la hauteur de celle de qui il n’a pas pu se détacher. Seulement ça lui est égal, c’est à elle qu’il tient et faudra bien l’assumer, de toute façon c’est pas comme s’il avait ressenti même une seconde l’envie de la quitter.

« C’est d’la merde cette fête. »

L’air bougeon, il ôte les mains de ses poches et s’écarte de la glace - il aime peut-être le défi mais il a pas envie de se tauler. Il a clairement froid dans cette tenue pas du tout adaptée, il a l’habitude d’enfiler des pulls bien chauds, alors la veste juste pour faire classe, ça lui donne envie de rentrer. Il comprend pas Hadès, les beaux habits en de belles occasions, ça a jamais été un type d’extérieur alors cette mode il veut pas s’en mêler. Pourtant il est là, à geler dans un costume parfaitement repassé, il a fait des efforts pour elle et il peut bien recommencer. T’as deux mois à rattraper Hadès, c’est peut-être pas le bon moment pour parler de ce qu’il te plaît.

« ...Mais j’suis certain qu’on peut la rendre exceptionnelle. »

C’est un sourire complice qui ponctue la remarque, il se donne une chance de se rattraper, puisque c’est ce qu’elle semble espérer. Au fond, ils auront toujours été sur la même longueur d’onde, même malgré une dispute qui a failli les faire crever. C’est là qu’il comprend ce qui lui manque Hadès, en tendant sa main tremblante et gelée ; le contact de la sienne pour le réchauffer.

« Ma main ou mon dos… choisis vite s'teuplait, J’AI FROID ON VA AU YATCH »

Leader. Génie. Danger. Mais surtout un gamin au corps congelé.
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MessageSujet: Re: full of despair, inside the darkness •• pv. zelda   full of despair, inside the darkness •• pv. zelda 1400359500-clockJeu 4 Déc 2014 - 20:01
L'air gelé me fouette les bras, mais tout ce que je ressens, c'est l'absence. Le vide. J'ai toujours eu besoin d'un contact physique, peu importe la personne – mais avec Hadès, c'est encore plus indispensable, plus important. Lèvre inférieure déchiquetée par des crocs trop nerveux, je me tords les doigts un par un ; comme si la douleur allait effacer cette sensation d'abyme. Regard planté dans celui du brun, tentant d'y déceler quoi que ce soit – inutile, les émotions sont pour moi ce qu'est le langage des signes pour un aveugle. Il m'est impossible de les déchiffrer, à part les miennes.

« J'suis pas vraiment content d'être ici, non. Mais j'suis content d'être avec toi. »

Les battements de cœur s'intensifient brutalement, c'est comme une gifle dans la tronche. J'inspire profondément et retiens la vague de sentiments, mon masque de neutralité fermement accroché au visage. Si je me jette à son cou, si je me montre encore faible et dépendante, je ne me le pardonnerais jamais. J'aimerais pouvoir me retourner, proférer une insulte à son égard et fuir cette fête bien trop vive pour ma carcasse fragile. Remarque, j'aimerais aussi pouvoir toucher la lune ; il faut croire que certains souhaits ne se réaliseront pas. Serrant les dents comme si ma vie en dépendait, je ne dis rien, je me contente de le fixer intensément.

Et ce que je vois dans ses yeux me trouble. Je ne parviens pas à déterminer sa nature, mais c'est puissant. Et ça suffit à me rassurer, à calmer le torrent au fond de mon cœur – de ma gorge. A peine plus à l'aise, je reste obstinément immobile, pour ne pas dire paralysée. Le froid qui mord mon épiderme me tuerait peut-être, si je restais là. Je me demande comment réagiraient les autres, en voyant le cadavre d'un flocon de neige ; douce ironie.

Ecartant les pensées macabres d'un vague geste de la main, j'ignore les fêtards, je me concentre sur la raison pour laquelle je suis en train de réprimer un sourire.
« C'est d'la merde cette fête. »

Une étincelle de culpabilité fait briller mes pupilles. Je n'aurais pas dû lui demander de venir ici, ma chambre aurait été plus appropriée. Je ne desserre pas la mâchoire, coincée dans mon mutisme. C'est différent d'une crise, peut-être parce qu'il manque la panique l'accompagnant généralement. Les terminaisons nerveuses littéralement gelées, je remue un peu, essaye de réchauffer mes jambes en les frottant l'une contre l'autre. Décidément, l'hiver est mon pire ennemi – après la faiblesse.

« ...Mais j'suis certain qu'on peut la rendre exceptionnelle. »

Et le voilà, son sourire. Celui qui me donne l'impression que je pourrais tout faire, que je suis importante – rien qu'un peu, juste assez pour que ma présence ne le gêne pas. Deux mois passés à me questionner là-dessus, et une simple expression balaie tous ces doutes ; pour l'instant. Je sais qu'elles reviendront, ces questions. Je sais que bientôt, je douterais. Je me demanderais à quoi sert mon existence, et pourquoi il est devenu si bien sans moi. Est-ce qu'il a revu cette femme ?

« Ma main ou mon dos... choisis vite s'teuplait, J'AI FROID ON VA AU YACHT. »

De ce qu'il a fait, actuellement je m'en contrefous. Parce que c'est sa main qui est tendue vers moi, ses doigts tout aussi glacials que les miens. Je mords ma lèvre inférieure et glisse ma petite patte dans la sienne, le contact faisant exploser un feu d'artifice métaphorique au plus profond de mon être. Les yeux soudainement baissés, plongés dans la contemplation d'un sol essentiellement composé de glace, je laisse mes propres lippes s'étirer en un sourire honnête, naturel.
Ses doigts entre les miens, c'est pour moi la chose la plus rassurante du monde. Le signe que je ne l'ai pas perdu, et lui non plus. C'est l'étreinte la plus futile qui signifie pourtant tout à mes yeux.

Un rire léger s'échappe de ma gorge, et je le tire avec moi en direction du susdit yacht. Je ne parle pas, je ne le regarde pas. Mais ma démarche se fait plus hâtive, moins désespérée. J'ai la sensation que cette soirée va être fabuleuse, simplement parce qu'il me l'a garanti. On passe la passerelle du grand bateau, et la foule me coupe le souffle. Se frayer un chemin là-dedans, c'est quasiment impossible. Coup d'oeil vers Hadès, mine déconfite. J'entrouvre les lèvres dans l'intention de lâcher un murmure paniqué sur ce foutu monde, mais une brèche apparaît soudain entre quelques élèves.

Je fonce en l'entraînant dans ma course, évitant le plus possible de bousculer les personnes présentes. Repoussant vaillamment le stress qui fait bouillonner le sang dans mes veines, je nous guide jusqu'à un coin moins bondé devant le bar. La vue de l'alcool ne me touche pas vraiment, à vrai dire je n'en ai jamais bu, et la pensée de m'y mettre un jour n'a pas encore fleuri dans mon esprit – c'est superflu.

La musique bat agréablement dans mes oreilles, je jette un regard plein d'étoiles à Hadès. Poitrine bombée par la fierté ; j'ai réussi, j'arrive à respirer lors d'un des plus grands rassemblements de Prismver. Plus rien ne m'arrêtera, du moins c'est ce dont je suis persuadée. Je tends mon bras libre vers une assiette couverte de nourriture et me l'approprie sans gêne, la ramenant précautionneusement vers nous.

« Comment on va la rendre intéressante, cette fête ? Un peu essoufflée, je redresse le masque sur mes yeux et commence à manger, me délectant de chaque bouchée. Nouveau coup d'oeil vers Hadès, cherchant cette fois une autorisation. ... Je pourrais boire ? »

Il y a un début à tout.
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MessageSujet: Re: full of despair, inside the darkness •• pv. zelda   full of despair, inside the darkness •• pv. zelda 1400359500-clockDim 7 Déc 2014 - 14:17

Tu sens sa main dans la tienne, l’anxiété s’envole lentement de ton corps. La sensation t’a manqué, ça fait deux mois que tu ne l’as pas revue après tout. Tu peux pas nier Hadès, tu peux pas tourner le dos à des sentiments tellement évidents. Tu peux pas faire barrage à ce qui a fait si longtemps battre ton corps - et tu as beau être sorti de cette dépendance, ça n’y change rien. Zelda a toujours été une part de toi, le moteur pour te faire avancer. Tu la serres un peu plus, serres par peur de la voir de nouveau s’envoler. Il vous suffit pas de grand chose au fond, ce simple geste a tout balayé. Tu sais déjà plus pourquoi tu lui en veux, tu te moques déjà de ce qui vous a séparés. La revoilà et c’est la seule chose qui t’importe.

Tu le sais Hadès, tu sais que t’as pas le choix. La laisse pas partir une seconde fois, tu pourras pas le supporter. D’autres personnes t’ont aidé, on t’a tendu la main pour t’aider à te relever et tu l’as saisie en sachant comment ça finirait. La réalité est impitoyable, et pourtant quelques instants ont réussi à mettre de côté tous les efforts accumulés dans ces deux mois. T’as tout fait pour Hadès, t’as tout fait pour être capable d’avancer seul. T’as tout fait pour qu’elle ait pas à te tirer, tu voulais tellement lui laisser l’opportunitée de vivre sans que ça n’en vienne à te tuer.

C’est trop tôt pour le dire, peut-être que c’est déjà ou même que tu le pourras jamais. Elle t’a attendu cette fois encore, ne l’oublie pas - t’es pas le seul à avoir pardonné. T’as déjà retrouvé ta complicité, t’as juste envie d’écraser quelques personnes pour arriver à te relever complètement. Marche sur eux Hadès, marche sur ces êtres pitoyables qui n’ont eu cesse de te détester. Relève-toi Hadès, fais leur payer pour tout ce qu’ils ont fait. Vous êtes ensemble maintenant, vous ne pouvez pas perdre. C’est écrit, non ? La victoire insufflée dans vos gênes. Vous avez pas perdu ensemble, t’as juste fait dans ton coin ce que vous auriez dû mené tous deux.

Voilà ce qu’il en coûte de vouloir protéger. T’as juste pas compris ça, t’es pas celui qui la protège. C’est juste une couverture mutuelle - elle t’aide autant que tu veux le faire. Oublier votre force était ta plus grande erreur. Tu comptes pas la renouveler Hadès, tu vois bien qu’elle avance alors efface cet éclat de culpabilité dans tes yeux écarlates - ne rumine pas trop ce qui ne compte déjà plus. Avancez, défiez avec fierté ce monde que vous détestez ; avancez, défiez ce monde qui n’est pas le vôtre. C’était ça le plan de base, s’immiscer dans la réalité pour mieux la détruire, s’aventurer dans ce monde pour le conquérir.

Le jeu continue Hadès, t’as juste mis cette pensée de côté - il vous aura fallu deux mois mais c’est votre tour de jouer. Attends-nous Arsène, attendez-nous tous, vous qui nous détestez.
C’est lui qui vous la fera connaître, la pure réalité.

« Comment on va la rendre intéressante, cette fête ? »
« J’ai ma petite idée. »

Sourire arrogant, tu prends une table presque vide pour la placer devant le canapé. Sans gêne, tu t’installes, toises les alentours. Les gens observent ton comportement étrange mais tu t’en moques - t’as arrêté de prêter attention à ces regards depuis longtemps déjà. Faites ce que vous voulez, je n’ai pas d’intérêt pour les mouvements inutiles des perdants. Tu sors un paquet de cartes de ton costume, t’as tellement fait gaffe à pas emporter de console que t’as oublié de retirer l’essentiel. Bref hochement de tête en direction de Zelda, sourire pour signer que tu acceptes. T’as jamais aimé l’alcool, mais elle a envie, qu’elle le fasse - t’es là avec elle de toute façon. Tu attrapes une bouteille non loin, la pose sur le côté de la table. Tes mains battent les cartes rapidement, ton regard vrille sur tous ceux présents autour, certains toisent la chaise en face de toi. Sourire courtois pour les inviter à s’asseoir, politesse pour les persuader de venir se faire humilier. Amuse-toi Hadès, c’est ce que t’as toujours fait - oublie les contextes et marche sur les règles installées.

« Tour de magie, si vous trouvez pas, vous buvez un verre : si trouvez le truc je bois la bouteille entière. »

Tu t’en moques Hadès, tu sais que t’as déjà gagné. Tu poses le paquet de cartes devant toi, viens trouver de nouveau sa main tandis qu’un premier type s’avance vers la chaise. Il s’assoit alors que déjà, les frissonements te prennent - tandis que tu comprends à quel point le jeu t’a manqué.
PV. Zelda • 23 décembre • mediumpurple • ici
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MessageSujet: Re: full of despair, inside the darkness •• pv. zelda   full of despair, inside the darkness •• pv. zelda 1400359500-clockMer 10 Déc 2014 - 15:14
Je peux pas le retenir, ce sourire niais dessiné sur mes lèvres. Laissez-moi sourire, juste quelques instants. Oublier tout le sombre, me concentrer sur un contact futile qui pourtant génère en moi des vagues de bonheur - je m’enthousiasme peut-être trop vite, mais cette sensation est délicieuse, on n’en a jamais trop. C’est comme retrouver une part de soi-même, ou lier deux aimants. Impossible de les séparer plus d’une fois ; j’aime penser ainsi, être naïvement persuadée qu’aucun autre obstacle ne sera insurmontable après ça. Pourtant, une petite voix au fond de mon esprit complote, m’affirme que ce n’est que le début, que si je n’élimine pas vite les éventuelles menaces, je le perdrais de nouveau.

Pour être toute à fait honnête, je ne suis pas sûre. Qui a perdu l’autre ? Est-ce moi, après avoir été trahie ? Ou est-ce lui, après avoir été abandonné ? J’aimerais grimper sur ses genoux, chuchoter à son oreille le désarroi qui serre mes tripes. Je le ferais peut-être plus tard, ou j’oublierais à nouveau tout ça. Avec un esprit aussi désordonné, avec de tels troubles de l’attention, je ne sais jamais ce qui me passera par la tête. Accentuant légèrement la pression exercée sur ses doigts, je ravale ce fichu sourire stupide, le remplaçant par un rictus mesquin, calculateur.

Celui d’Hadès, plein d’arrogance, fait monter une bouffée d’excitation. Ca va enfin commencer. Reprenant ma place d’ombre derrière lui je l’observe, l’aide distraitement à s’installer et saisis une deuxième bouteille - personnelle, évidemment. Je ne la finirais pas, mais partager avec d’autres n’a jamais été ma priorité. Même à la maison, c’était chacun pour soi. A part Hadès et quelques illustres privilégiés, hors de question que je laisse un nanolitre de ma boisson à qui que ce soit.

Pendant qu’il fait glisser les cartes, je me permets une petite gorgée dans le verre rempli, jugeant la saveur, grimaçant à la brûlure. J’oublie aussitôt le monde extérieur, concentrée sur ma propre réalité - celle des autres ne m’intéresse pas. Assise aux côtés du brun je sirote, je teste ma résistance, évalue les effets de cette chaleur nouvelle dans mon corps. C’est une visite interne, yeux fermés - coma ? Non, plutôt absence. Présente physiquement, mais perdue mentalement. Ca faisait longtemps, que je ne m’étais pas écrasée sur cette épaule, que je n’avais pas senti ma respiration diminuer au point d’être quasiment inaudible.

Combien de temps ? Aucune idée. Quelques instants, quelques poignées de minutes. Mais en rouvrant les yeux, la première chose que j’aperçois est la mine déconfite d’un élève. Bien entendu, il ne comprend pas. Comment un simplet comme lui pourrait percevoir la puissance d’Hadès ? Je me redresse légèrement, un sourire presque assombrissant mes traits. Moi, je la sens cette invincibilité. Celle qui coule dans nos veines, qui nous fait frissonner de plaisir - d’arrogance. Posant les mains sur mes cuisses, j’inspire profondément.

A vrai dire, je n’ai aucune idée du nombre de verre que j’ai vidé dans mon gosier. Suffisamment pour faire rosir mes joues, pas assez pour extraire la totalité de mon bon sens. J’observe les cartes, vidant cependant mon esprit de toute pensée en rapport avec le tour de magie ; les télépathes ne sont pas si rares, dans un pensionnat comme Prismver. Jouant distraitement avec les bords de ma robe, je tends une main pour remplir de nouveau le petit récipient et parvient à le vider d’un trait, la fierté s’emparant de mon être en même temps que la légère euphorie. Vas-y doucement Zelda, tu vas finir par te ridiculiser. Je jette un regard brillant à Hadès, et poses une main sur son genou, blottie contre lui. Finalement, je lâche d’une voix méprisante - quoi qu’un peu hésitante.

« Ils n’ont aucune chance. Je donne un indice au prochain, s’il rate il boit deux verres. S’il gagne, je bois aussi une bouteille, avec Nii. »

Pourquoi serait-il le seul à en profiter ? Je défie avec insolence quiconque d’exprimer son éventuel désaccord, et finis par taper dans mes mains presque joyeusement. La petite file de concurrent enfle légèrement, je m’autorise un petit rire. Le simple plaisir de gagner, de prouver un quelconque talent ou une intelligence futile. L’Homme est une créature fascinante et, bien que j’éprouve la même joie à l’idée d’écraser mes adversaires, je ne peux réprimer cette pointe de dégoût, de mépris. Tristes élèves.

Accrochée à la veste noire d’Hadès, je souffle doucement en guise de rire, confiante. Et je me penche en avant, je chuchote l’indice juste assez fort pour que lui seul l’entende. Mon pouce caresse distraitement le bord du verre et je retombe en arrière, à peine fatiguée. Le regard vif, le corps secoué d’infimes tremblements.

Décidément, l’excitation est à son comble. La musique bat toujours dans mes oreilles, glissant sur mes tympans comme un doux ruban. Si j’étais à peine fatiguée, je pourrais dormir, malgré sa puissance. De nouveau appuyée contre mon frère, je soupire un peu, sans même regarder le tour de magie. Perdue dans la contemplation de celui qui l’exécutait.
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MessageSujet: Re: full of despair, inside the darkness •• pv. zelda   full of despair, inside the darkness •• pv. zelda 1400359500-clockDim 14 Déc 2014 - 18:12

Elle joue aussi Zelda, il en avait presque oublié ce côté défi qu’ils ont toujours partagé. Il prenait les devants, la parole, l’intermédiaire, endossait le rôle du grand-frère qu’on visera toujours en premier. Il a pris ses responsabilités d’aînés Hadès, les airs du plus vieux qui font croire qu’ils protègent sans pouvoir être blessés. C’était un rôle au fond, une manière de dire qu’ils étaient pas si anormaux - c’est lui qui dirige comme il le devrait, et non pas elle qui endosse ce rôle de pilier. C’est instable au fond, parce que sa santé tient qu’à ses pilules qu’il peut même pas la regarder avaler. C’est instable parce qu’ils sont tous les deux faibles, et que tout a toujours reposé sur leur unité.

C’est lui qui a pas été à la hauteur, elle pourra jamais imaginer comme il est désolé. Il a tout brisé Hadès, il regrette de plus arriver à y croire comme il l’a toujours fait. Il a tout brisé, et ce sera sans doute pas son dernier regret. C’est le point de non-retour qu’il a déjà franchi, le revers de trop de témérité. T’as trop joué Hadès, maintenant tu peux plus parier sans craindre tout ce qui pourra t’échapper. C’était le gamin imbécile devenu froussard celui qui aimait trop le pari pour s’en priver malgré sa peur de miser. Faut juste lui laisser un peu de temps au final, c’est la première fois qu’il gagne pas tout d’un coup, il doit simplement s’habituer.

Pourtant il s’en doutait dès le moment où il a accepté le marché. La prof de pouvoir, Hadès, c’est loin d’être quelque chose qu’il peut surmonter trop facilement - et il a tenté de gagner seul en voulant tout protéger. Il a pas pensé qu’à lui au final, c’est sans doute cruel de te rappeler que t’as juste terminé la partie sans chercher à l’aider. C’est toi qui a porté le coup de grâce au fond, tu l’as fait s’écrouler pour la simple concession qu’il a fait. Ca lui faisait du mal aussi, mais il tenait trop à gagner pour reculer. Il savait pas si t’accepterait ça Zelda, rester de côté en sachant que lui se risquait.

Il pouvait pas passer à côté de ce combat Hadès, parce que le monde, c’est lui qui finira par le dominer.

Seulement il est encore à la petite échelle, à battre les cartes dans ses mains gelées. Il va tous vous vaincre, d’abord des petites victoires avant de reprendre son parcours là où il l’a laissé. Il enchaîne, savoure cette satisfaction de la victoire qui lui a presque manqué. Savoure l’arrogance Zelda, c’est en réalisme qu’il finira par le transformer. Tu peux miser toi aussi, il finira par plus s’inquiéter. Maintenant vous êtes deux et la défaite n’est pas autorisée.

« Zelda. »

Il balance ça entre deux parties alors qu’elle vient de souffler l’indice au candidat suivant. Le tour est fait d’un air distrait, il est pensif, juge déjà le candidat comme le perdant qu’il vient d’éliminer. C’est toujours ça pour lui, le jeu, une victoire déjà avérée. Ce combat-là est juste plus long, mais Hadès compte bien le remporter.

« J’vais continuer de la voir. » Il profite du silence du candidat pour enchaîner. « J’arrête pas un combat en pleine route. J’vais reprendre le jeu et l’écraser. »

La carte s’écrase sur la table et il défie le type du regard, sachant déjà qu’il ne saura pas répondre au subterfuge parfaitement exécuté.

« A toi de voir si tu veux me suivre dans ce combat. Mais cette fois, tu le sais. On se battra ensemble si tu le veux. »
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MessageSujet: Re: full of despair, inside the darkness •• pv. zelda   full of despair, inside the darkness •• pv. zelda 1400359500-clockMer 24 Déc 2014 - 0:15
J'aurais voulu arrêter le temps, ne jamais entendre ses paroles. J'aurais voulu me boucher les oreilles, ou mourir un millième de seconde avant qu'il ouvre la bouche. Je pensais que ce moment allait être parfait Hadès mais bravo, même ça tu me l'enlèves. Même ça t'es pas foutu de me l'offrir. Je sais que c'est égoïste, de vouloir oublier. De vouloir fuir la réalité que tu sembles tant chérir. De vouloir m'enfermer dans un cocon alors que t'es sorti du tien bien avant moi. Mais c'est pas vraiment ma faute tu sais, tu vas trop vite pour moi. Depuis qu'on est arrivés, j'arrive plus à te suivre, j'ai du mal à comprendre.

Faut pas l'oublier, vous réfléchissez pas comme moi. Je pense pas à l'impossible, moi. J'préfère me dire que je peux tout faire. Me convaincre que je suis invincible. J'ai pas envie d'avoir conscience de mes faiblesses, même quand on me les envoie en pleine tronche. J'ai pas envie de sentir encore une fois le vide que t'as laissé – j'ai pas envie d'arrêter de vivre. Mais j'ai l'impression que t'essayes de me pousser à bout, de me jeter dans le vide. J'suis déjà dans un équilibre précaire Hadès, alors pourquoi tu continues ?

J'vais finir par croire que tu veux me tuer, tu sais ?

« J'vais continuer de la voir. J'arrête pas un combat en pleine route. J'vais reprendre le jeu et l'écraser. »

Chaque mot s'enfonce dans ma poitrine comme autant de couteaux, déchirant métaphoriquement le cœur qui s'y cache. C'est quoi ton but Hadès ? Ruiner mon existence ? La tête basse, la mine sombre. Je grogne simplement l'indice au prochain joueur. J'ai envie de m'énerver, de me lever et de partir définitivement. J'aurais jamais dû accepter cette soirée. J'aurais dû rester dans mon trou et crever comme un rat.

Non.

J'aurais pas dû naître. Pas dans un monde pareil. Votre réalité me dégoûte, votre univers me dégoûte. L'être humain, le monomageia, tous autant que vous êtes. J'veux plus vivre dans cet endroit. Et c'est mon cerveau qui fait le travail, qui exauce mon vœu. J'essaye de me bloquer instinctivement, de repousser ces paroles qui résonnent dans ma tête.

« A toi de voir si tu veux me suivre dans ce combat. Mais cette fois, tu le sais. On se battra ensemble si tu le veux.
- T'peux deviner tout seul c'que j'veux, non ? »

Démerde-toi Hadès. T'as voulu jouer seul. T'as voulu m'écarter. J'essaye de m'en convaincre, de me dire que je devrais le haïr, que je devrais pas lui faire confiance une nouvelle fois – qu'est-ce qui l'empêche de me mentir, de me mettre encore à côté du plateau ? Lancée par ma rancune, je lui lance un regard meurtri, ignorant royalement l'individu en face.

« Tout c'que j'voulais, c'était une seule putain de soirée. Ca sonne comme une fin, mais je m'en fiche. Comme je me fous de tes raisons – t'as voulu jouer seul, c'est ton problème. Mais que tu ramènes cette histoire sur le tapis après deux mois sans un mot, c'est du sadisme pur. »

Je les sens, les larmes qui veulent sortir. Ma voix s'éteint sur le dernier mot, dans un espèce de gémissement étranglé. Elle partira peut-être jamais, cette sensation de trahison. Ce goût amer posé sur ma langue, dont je me suis nourri pendant une bonne soixantaine de jours. Les poings serrés, c'est un coup d'oeil meurtier que je lance à l'élève qui s'impatiente, le défiant d'ouvrir une nouvelle fois la bouche.

Pas besoin des médicaments, il faut croire que les émotions font le travail. Mais au bout de quelques instants, quand je repasse mon minuscule discours dans ma tête, c'est la culpabilité qui s'insinue en moi. Alors quoi, je vais encore le perdre ?

Non.

« J'imagine pas c'que t'as enduré entre temps. Et t'imagines pas c'que moi j'ai vécu. L'un a peut-être plus souffert que l'autre, mais une chose est sûre : on en a tous les deux bavé, à cause de cette putain. Alors si tu penses une seule seconde que j'vais te laisser retenter le coup tout seul, tu t'fourres le doigt dans l'oeil, jusqu'au coude. »

Le ton glacial, la mine calculatrice. Sans cet éclair permanent dans mes yeux, je pourrais peut-être être prise au sérieux. Sans la larme unique qui coulait sur ma joue, je pourrais probablement être convaincante. Les mains posées sur mes cuisses, ongles plantés dans mes paumes, je crache d'un ton venimeux l'indice, et laisse ce stupide inconnu perdre, comme tous les autres.

Pourtant, ses paroles résonnent encore dans mon crâne, le transperçant inlassablement. Enfouissant mes émotions au plus profond de ma poitrine, je me cache enfin derrière ce masque neutre, glissant une nouvelle gorgée d'alcool dans ma gorge.
La chaleur artificielle est réconfortante, j'en ai plus besoin que je voudrais l'admettre.
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MessageSujet: Re: full of despair, inside the darkness •• pv. zelda   full of despair, inside the darkness •• pv. zelda 1400359500-clockJeu 25 Déc 2014 - 20:12

Le regard a changé, le ton a changé, tout a changé jusqu’à cette même façon de parler qui jusque là restait floue, transparente. Prendre des gants, ne montrer qu’une part pour exprimer l’entièreté. Depuis le début de cette soirée, ils avaient prit le temps de se retrouver, de parler de leurs sentiments respectifs, de leur manque commun. Fier coupable, Hadès avait tout fait au mieux, posé les bases, mené Zelda jusqu’à leur ancienne occupation pour rendre tout plus facile, plus confortable. Il voulait lui rappeler ce bonheur pour amortir la discussion qu’ils devraient avoir, et il en était persuadé - les choses devaient se régler maintenant. Il l’empêcherait de trop nager dans ce bonheur au cas où elle voudrait ensuite y échapper.

Il doutait, Hadès. Il avait perdu toute confiance en la solidité de ce qu’il pouvait apporter. Plus envie de prendre de gants, plus envie de protéger - elle lui avait reproché ses combines qu’il avait pourtant mené dans son intérêt, alors il avait cessé de s’en soucier. Il avait lancé la vérité sans prévention, juste un nom et ce regard sérieux pour la préparer à cette discussion. Je n’abandonnerai pas Zelda, pas même ce combat qui a failli nous faire tomber. Joueur hors pair, il ne comptait pas abandonner, jusqu’au bout, malgré tout ce qu’il avait pu subir. Malgré toute cette souffrance qui l’avait détruit puis remodelé.

Mais la voilà qui refuse, malgré tout, la voilà qui rejette au nom d’une soirée qui n’était pour lui qu’un tremplin pour mieux se relancer. Elle ne s’attendait peut-être pas à le retrouver, sans doute pas à le revoir au-delà de cette nuit. Car les mots prononcés pour lui, sonnent comme un véritable poison, dévorant à chaque syllabe cette volonté encore si fragile. C’est ton problème. Pas le sien. C’est ton problème, alors regrette d’avoir brisé votre unité. Cette union sur lequel t’avais tant l’habitude de te reposer.

C’est du sadisme pur Hadès, de faire tant d’efforts.
Voilà le poids de ta vie Hadès, ce poids qu’elle continue de porter.

C’est du sadisme pur. Les mots ont encore du mal à passer, l’assimilation est lente, ralentie par cette recherche de la logique dans ses propos. La recherche de votre ancien lien, balayé en une seconde par quelques phrases, comme le crissement glacial d’une lame. Insurmontables. Il a cessé de battre les cartes dans le même temps que son coeur a cessé de battre. Il observe Zelda que ses yeux semblent encore chercher au fond des siens. Il comprend pas, cette façon dont elle le rejette alors qu’il a tout fait, tout fait pour la retrouver. Il veut rattraper son erreur et il a l’impression de la perdre encore, après l’avoir effleurée.

T’imagine pas, t’imagines pas du tout, parce que t’étais trop occupée à le détester. Il lève son regard vers le ciel et tente d’articuler quelques mots, mais fait face au silence de son esprit embrumé. Il ne sait pas quoi dire, parce qu’il n’y a plus rien à dire. Il a joué toutes ses cartes, il s’est mit à nu, s’est donné, sans détours, il a fait montre de la plus grande des sincérité. Il a exprimé ses désirs tout en se pliant aux siens, il a surmonté sa propre erreur et le voilà aujourd’hui pour la réparer. Il a tout fait, et ça semble ne pas être assez. Alors maintenant, il ne sait plus quoi faire, sinon rester cloué, vaincu dans ce silence qui commence déjà à le bouffer.

Malgré tout ça, elle accepte, fait fi de tout ce qu’elle semble lui reprocher, tout ce qu’il n’arrive pas à cerner. Il reste immobile, écoutant chacun de ses mots, assimilant chacune de ses complaintes avec ce regard équivoque, lui laissant libre interprétation de ce qu’il ressent. Il comprend plus, il n’a plus envie de chercher à comprendre. Il en a marre de faire au mieux, tout calculer, tout contrôler. Ca lui a déjà trop coûté. Il en a marre de penser, de réfléchir à tout, de se sentir mal parce qu’il ne comprend pas tout ou que tout ne va pas comme il le voudrait. Il en a définitivement assez - il n’est plus triste ou en colère, simplement blasé. Las de tout ça, las de tout calculer et de tout cacher. Il ressent comme une envie de tout lâcher.

« On retente pas, on continue la partie. Que je sache, on a jamais laissé tomber. »

Alors, il a juste décidé d’être heureux de la retrouver. Il oublie les mécanismes, la compréhension, le défilement des choses, chacune des étapes dans laquelle il aimerait la voir satisfaite. Il oublie tout ça, et il n’y a plus que le résultat qu’il compte, ce résultat qu’il a attendu deux mois de voir arriver. Hadès en a assez, plus qu’assez d’essayer d’avoir raison et d’expliquer ce pourquoi il fait ça. Il en a assez d’agir de la bonne façon, de faire les efforts, prendre sur lui et souffrir du manque de reconnaissance. Il n’a jamais laissé tomber, parce que quelque part, il a gardé l’espoir que les choses s’arrangeront - c’est ce que signifie ne pas abandonner. Quelque part, ça lui est égal de savoir ce qu’elle peut croire, qu’elle pense qu’elle l’a retrouvé par sa bonne tolérance ou à cause de ce qu’il a fait.
Plus de secrets, c’est ce qu’elle a dit, plus de secrets, c’est ce qu’il fait.

« Tu devrais pas boire. »

Et pourtant, certaines chose restent, certaines choses qu’aucune mesure ne pourra effacer - quelque chose de simple comme l’instinct d’un grand-frère inquiet.

« C’est bientôt l’heure. On a pas pensé à se mettre d’accord sur ce truc de cupidons, l’organisateur a dû mettre un “oui” d’office. On s’en fait une dernière ? »

Ou l’instinct du jeu, ce goût de la victoire que rien ne saura remplacer.
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MessageSujet: Re: full of despair, inside the darkness •• pv. zelda   full of despair, inside the darkness •• pv. zelda 1400359500-clockLun 29 Déc 2014 - 20:15
J'ai envie de me noyer dans ce verre, d'arrêter de respirer à la prochaine gorgée. J'ai envie de me fondre dans le décor, de me laisser mourir ici. Rien ne pourra empirer, de toute façon. Pourquoi se battre quand on peut tout jeter, quand on peut dire merde à cette humanité superflue ? J'ai jamais voulu être une fille fragile, j'ai jamais demandé ce qui m'est arrivé.

Je pourrais me plaindre toute ma vie, je pourrais m'écraser au sol et simplement subir, sans broncher, sans pleurer, sans réagir. Y a tant de possibilités, on peut tout changer en quelques secondes. Parce que l'univers entier est si fragile, si faible. J'avale une nouvelle gorgée de liqueur, comme on respirerait de l'air frais après plusieurs minutes de suffocation. La brûlure est la seule qui me donne l'impression de vivre, la seule sensation qui m'anime en cet instant – pas qu'artificielle. Celle qui flambe à l'intérieur de mon corps, c'est tout ce qu'il me reste. J'ai tout perdu, à l'instant où ses mots ont transpercé mes tympans.

Et je lui rends l'ascenseur d'un ton tranchant, sachant pertinemment que chacune de mes paroles le toucheront. J'ai jamais douté à son attention, jusqu'à ce que je vois son visage. C'est quoi, Hadès ? De l'indifférence ? Alors c'est bon, c'est plus rien ? Les poings serrés, je m'apprête à me lever, avant de craquer et de me laisser aller à ce désespoir on ne peut plus exagéré.

« On retente pas, on continue la partie. Que je sache, on a jamais laissé tomber. »

Une remarque acerbe chatouille ma langue mais je me retiens – pas besoin d'enfoncer le couteau dans la plaie, j'en ai déjà assez fait. La culpabilité court sur toute ma frêle carcasse, comme une voix qui chuchoterait au creux de mon oreille qu'il ne mérite pas mes reproches, ma haine et ma rancune. Je devrais balayer tout ça du revers de la main – mais qui me dit qu'il ne recommencera pas ? Qu'on se brisera de nouveau ? Réparer le miroir, au prix de coupures profondes, n'était peut-être pas une bonne idée. Et le doute s'installe au fond de ma poitrine, me coupe le souffle.

« Tu devras pas boire.
- J'en ai besoin, ce soir. »

Un besoin malsain d'ignorer cette foutue réalité, d'oublier chaque seconde passée à ne désirer que la mort, la fin de tout. Uniquement parce que le « tout » en question, c'est qu'un bordel, un bordel de douleur, d'erreurs et d'abandon. J'ai conscience que sans Hadès, j'suis plus rien. J'suis détruite, écrasée et j'ai même plus d'air. J'ai conscience qu'on forme un duo, mais ce que je sais pas – et ce que je saurais jamais – c'est tout ce qu'il se passe dans son esprit, tout ce qu'il me cache. J'y pensais pas, avant. J'osais espérais qu'il n'avait aucun secret, à peu près comme moi.

Mais maintenant ? Comment pourrais-je le regarder sans imaginer un tas de saleté derrière lui ? Le passé c'est passé, mais ça laisse des traces indélébiles. C'est douloureux à dire, mais même si je pardonne je n'oublierais jamais. Salive difficilement ravalée, j'essaye de me concentrer sur le feu qui coule dans mes veines, j'essaye de sentir la brume s'installer dans mon crâne.

« C'est bientôt l'heure. On a pas pensé à se mettre d'accord sur ce truc de cupidons, l'organisateur a dû mettre un « oui » d'office. On s'en fait une dernière ? »

Simple hochement de tête, j'inspire et transperce le nouveau joueur d'un regard calculateur. Mets de côté ta fierté, ta rancune. Fais pas tout foirer Zelda, c'est pas en lui crachant dessus que tu lui feras comprendre. Léger coup de langue sur les lèvres et je chuchote l'indice d'une voix glaciale, avant de m'écraser de nouveau contre le dossier du siège.

« C'est foutrement ennuyeux. Y en a pas un qui réussira, j'en ai marre. Jamais un seul défi. »

Pour moi, cette foutue succube n'est pas un défi. Juste une pièce de plus dans l'échiquier. Un peu étourdie par la dose d'alcool courant dans mon organisme, je lance un regard un peu embrumé à Hadès et lui tend mon verre, l'ombre d'un sourire décorant mes lèvres l'espace d'une seconde.

« T'as oublié qu'aux échecs, c'est moi la plus douée. Cette phrase, sans l'explication, est peut-être incompréhensible. Mais sous ma touffe pâle, j'ai déjà la partie en main, je me suis déjà incrustée dans leur jeu. Et gagner ne sera pas extrêmement dur – il suffit d'avoir une vision externe du problème. J'ai pas toutes les pièces en vue, Nii. J'vais avoir besoin que tu m'expliques. »

Je suis plus une petite fille. Je suis plus la gosse qu'on doit protéger. J'en ai marre, de cette connerie.


marre de la dépression, fuck
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MessageSujet: Re: full of despair, inside the darkness •• pv. zelda   full of despair, inside the darkness •• pv. zelda 1400359500-clockLun 5 Jan 2015 - 16:58

Besoin. Besoin de boire. Pas besoin de toi Hadès, pas besoin de se rappeler du passé, des moments, de tout ce que vous avez vécu. Pas besoin de ça, pas besoin d’humanité - besoin d’oublier, de t’oublier, et ça sonne comme une attaque directe. Tu prends le temps d’assimiler l’information, lève les yeux vers le plafond. T’as tout donné, t’es fatigué, blasé, carrément au bout du rouleau. Tu pourrais, t’as tout fait pour elle, maintenant tu sais plus vraiment quoi faire. Non, en réalité, c’est maintenant à elle d’agir avec tout ce que t’as fait - à elle d’accepter ou non ce que t’as fait. Tu te contentes de continuer à jouer, détruisant chaque nouvel adversaire sans réel état d’âme. Des mouvements programmés, robotiques - une bataille sans âme dont tu t’es déjà désintéressé.

C’est pas ta faute Hadès, t’en a juste assez de tout ça. Assez de te battre alors que t’es celui qui doute le plus, assez de courir après ce que t’es pas certain de pouvoir garder. T’es la cause de tes maux, et pourtant, tu ne peux pas t’empêcher de lui en vouloir de ne pas vouloir tout te rendre d’emblée. Déjà concentrée sur le jeu là où tu es incapable de t’y intéresser, bien trop pris par votre discussion qui semble lui déplaire au plus au point. Seulement, elle sera là, elle te l’a dit, elle se battra avec toi. Les choses ne seront plus comme avant ? Très bien, ça te convient - tu auras juste à les rendre différentes d’une manière à ce qu’elles soient meilleures qu’elle ne l’étaient auparavant.

Mais toi, tu n’as pas envie d’oublier. Tu veux te rappeler de chaque chose, chaque instant, erreur comme réussite. Tu veux regarder dans les yeux cette épreuve et la surmonter comme toutes les autres. Tes doigts se ressèrent autour du verre et tu le renverses sur le sol, ne prêtant même pas attention au reste. Ca t’est égal, complètement égal. Ce qui est devenu une addiction pour elle est une hantise pour toi - et c’est là ta force, dans ton rejet total de tout ce qui serait en mesure de t’affaiblir.

« Donne ta main. »

Tu la saisis sans attendre, faisant face à un nouvel adversaire que tu espères plus coriace. Concentrés, la partie coule sans problèmes, chaque mouvement étant calculé. Zelda raisonne avec logique, tandis que tu analyses les réactions adverses pour prévoir les feintes et chaque réaction humaine. Détrone, abats, explose. Gagne. En quelques mouvements, la partie est pliée, mais tu n’as pas envie de bouger. Tu restes quelques instants à observer vos pièces, le roi et la reine qui n’ont pas bougés, tous deux à côté. Tu empoignes le roi noir, poussant jusqu’à elle la reine, te relevant par la suite.

« J’garde ça. »

C’est un sourire amusé qui vient flotter sur tes lèvres, ton visage aux nouvelles couleurs rapidement assombri par une ombre qui se dresse derrière toi. T’as tout juste le temps de te retourner que sa main s’écrase sur ton épaule et le décor change - et en cet instant, tu comprends la sensation que font tes interventions avec ton don. L’imprévu, le suspens, la terreur de l’inconnue.
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