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 Sarah & Sid ▬ Douches du Cosec

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MessageSujet: Sarah & Sid ▬ Douches du Cosec   Sarah & Sid ▬ Douches du Cosec 1400359500-clockMer 10 Déc 2014 - 19:08
S. Edwige Blackmore & S. Ollype Charmant

Sarah et Sid attérissent ensemble dans les douches. Ou plutôt sous les douches. Allumées. Quelques secondes à réaliser ce qu'il se passe et les voila trempés. Naturellement, la porte est verrouillée. Pour achever l'ambiance, l'ampoule au plafond a subit un sort: elle s'allume et s'éteint à répétition dans une cadence très vive.
Non stop.


HRP:
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MessageSujet: Re: Sarah & Sid ▬ Douches du Cosec   Sarah & Sid ▬ Douches du Cosec 1400359500-clockDim 14 Déc 2014 - 1:29

D'un geste vif et élégant, tu enfiles enfin ta veste. Habillé d'un costard gris strassé, d'une chemise blanche on ne peut plus banale, et d'un nœud pap' à motif noué parfaitement à l'aide de tes mains frêles, tu renvois bien l'image que tu souhaitais donner ce soir. Une image normale pour une vie normale. Des pensées normales pour oublier l'anormal. Dans ton regard, aucun sentiment ne s'y trouve, comparés aux autres, tu n'es en aucun cas heureux, impatient ou intrigué par l'implosion que risque de provoquer la jim's. Tu y vas simplement pour faire acte de présence et te changer les idées, le temps d'une soirée avant de retomber dans ta décadence morbide.

Tu sais bien qu'au final, tu devrais pas t'y rendre, à cette soirée. T'es pas sans ignorer que ce genre de truc, c'est plus vraiment ton dada. En plus, il n'y a personne qui t'attends, personne pour vouloir de toi. Puis bon, les soirées dansantes, c'est bien un truc de gonz'. Bref, en clair, y'a tout ce qu'il faut pour que ça te gonfle. Sauf que, t'as promis, t'as dit que t'irais, et tu veux pas emmerder Johnny. Après tout, c'est grâce à vos bracelets mutuellement échangés que vous allez pouvoir rentrer. C'était ça l'accord. Et t'as pas l'courage de le briser à la dernière minute après avoir passé quelques heures dans les magasins à trouver de quoi te saper correctement.

« Rêve, si tu crois que je vais faire le moindre pas de danse ce soir... » Hors de question, que tu disais. Pas possible. Pas envisageable. Et pourtant, t'es là, devant ta glace, aussi impeccable que possible avec ce qu'il reste de ton corps. Y'a plus qu'à, comme tu dis si bien.

_______

Le masque noir posé sur ton faciès livide, tu te fonds dans la foule comme un ver dans un morceau d'pomme. Autour de toi, ça hurle, ça parle, ça jette des regards émerveillés. Toi, tu te frôles un chemin entre les couples. Puis l'organisateur fait son apparition, marchant sur la glace comme sur la terre ferme. Les hurlements se font plus stridents. Des filles, sûrement. Jim. Jim. Jim. Evidemment que tu sais qui c'est Jim. Après tout, qui ne le connais pas ? C'est pas comme s'il pouvait passer inaperçu ce type, avec ses cheveux bicolore bousillés par les teintures. Puis une grand asperge qu'a le moove, ça fait toujours sensation. Bref, un mec déjanté, souriant, joyeux, intempestif, écœurant à souhait. Et cerise sur le gâteau, un A qui passe en D, ça s'oublie pas. Forcément, c'est plutôt marquant. Pour toi.

T'observes l'opening d'où tu es, et ton cerveau il bug quand le type néon fait son entrée. ça explose. c'est beau. tes rétines en prennent un coup, mais tu fais tout pour garder les yeux ouverts, profiter du spectacle, du bon son, et de l'indéniable rythme qui annonce une soirée palpitante. Pas aussi à chier que tu l'pensais. En silence, tu écoutes le speech de mister jim's. Le bar dans le yach, tu notes. L'histoire des cupidons, t'y fais pas vraiment attention. Après tout, c'est pas toi qu'on va venir emmerder ce soir. Embrasser le partenaire à minuit pile, inutile d'y penser, c'est mort. Carrément mort. Un mec quoi. Johnny. Rien que ça. Laisse béton la récompense, pour rien au monde tu ferais ça.

_______

Non mais t'as gueulé là ? Non. Si. Tu sais pas. On t'as poussé, juste avant, alors que tu dansais, que tu te fondais dans la foule. Puis tu te retrouve dans l'obscurité. Puis la lumière. Puis le noir. L'eau froide vient tremper tes cheveux, ta tenue, jusqu'à tes pieds. Tes vêtement viennent se coller contre ta peau. Ils embrassent tes formes inexistantes. Ils s'avachissent pour ne faire plus qu'un avec ta chair, peignant un tableau macabre, insipide, irraisonnable. ça fait froid dans ta nuque. ça fait froid dans ton dos. ça fait froid sur tes os. Tu t'écartes comme tu peux des douches, l'coeur qui marave ta cage thoracique comme pas permis. L'effet de lumière fait grimper l'appréhension. Tu t'apprêtes à fermer les yeux pour regagner la sortie. Mais, une fois la main sur la poignée, tu te rends compte que c'est fermé.
NON MAIS NON MAIS NON
Énorme blague.
Juste
Énorme.
Merci Jim, merci beaucoup, really. T'aurais pas dû venir Sid. Tu vois bien qu'on veut pas de toi ici. On se sert même de cupidons de merde pour t'enfermer dans des douches crasseuses et macabres. Seul en plus de ça. Après une dizaine d'abaissement de poignée, tu finis par la lâcher, convaincu de passer le reste de la soirée ici, te demandant même si après, on viendra te chercher. Tu te retournes ensuite, le dos affaissé contre la porte, les yeux fermé pour éviter que ça te refile l'épilepsie. Sait-on jamais, déjà que t'as l'air d'une putain de victime enfermé dans un endroit pareil, faudrait pas qu'on t'retrouve en train de convulser sur les carreaux, sûrement aussi glacé que l'eau de la douche. Ouai, c'est vraiment pas ton jour de chance, faudrait pas aggraver ça.

Quelques secondes après, tu finis par ouvrir les yeux. Puis tu la vois, en alternance, juste l'espace de quelques secondes entrecoupées. Oui, tu la vois, la fille en face de toi. Celle qui te dévisage, muette. Elle est là, celle que t'as massacré de ton bureau. Celle qui t'as envoyé le lms auquel t'aurais dû t'abstenir de répondre. Si seulement elle avait pu être méconnaissable ce soir, les remords se seraient pas mis à te nouer les entrailles. Si ça avait pu ne pas être elle, t'aurais peut-être passé un moment normal. Y'aurais pas eu ce silence angoissant. T'aurais pas eu à supporter ce regard meurtri. Meurtri par toi même, par tes mots, par ta plume. T'aurais pas eu à repenser à tout ça. Mais elle est là, devant toi, collée dans les pans de sa jolie robe, un rictus désagréable ancré à ses lèvres. Toi, t'as la vision trouble, tu sais pas quoi regarder. Tu restes figé sur elle alors que tu ferais mieux de compter le nombre de carreaux sur le sol. Tu devrais t'excuser, mais t'en es pas capable. Tu veux pas de son pardon; tu ne cherches que sa haine. Tu la veux gangrène, nécrose, douleur. Tu la souhaite loin de toi, loin de ce que t'es devenu, loin de ce que tu deviens. Jamais t'aurais pensé la croiser ce soir. Et c'est ça qui rend les palpitations de ton cœur insupportables.

Si seulement, derrière ton expression immuable et ton regard vitreux, elle pouvait voir à quel point tu t'en veux. Si seulement elle pouvait sentir ta détresse, ta peur, ton appréhension face à la situation, ta gorge asséchée, aride au possible t'empêchant d'émettre le moindre soin. Remarque, si tu pouvais parler, tu dirais quoi ? Rien de constructif, que du négatif. Sarah, t'as bien raison, ses couilles elles existent plus. Elles sont remontées jusqu'à sa gorge à force de vomir son malaise, à force de vomir de la haine. Les morceaux de papier que t'as envoyé, t'aurais mieux fait d'les brûler sid, d'inhiber leur existence, leur singularité. Tout comme t'aurais mieux fait d'te laisser crever. Mais t'es toujours là, intraitable, imbuvable, détestable, irritable. Inhumain. Trop lâche pour mourir, mais pas assez pour t'abstenir.

Tu l'as pas vraiment compris, quand ses phalanges sont venu étreinte ton visage de leur haine. Ta tête a suivi le mouvement, se déportant sur le côté. Mais ça claque pas que ta joue. Ça bouffe aussi ton reste d'orgueil. Elle met à mal les frontières que tu t'entête à poser. Tu t'étais dis que tu la toucherais pas. Que tu porterais jamais ta main où il n'faut pas. Mais elle, elle ne s'attache pas à rester dans tes règles. C'est pas la différence de taille qui l'empêche de t'atteindre. Mais elle avait pas à se salir les mains pour toi, des mots, de minuscules mots, auraient bien plus traversé ce qu'il te reste de cœur. Tu l'as vu, sa main. Elle a beau t'avoir surpris, la main, t'as même pas cherché à l'arrêter. T'aurais pu, mais non, t'as pas voulu. Tu veux qu'elle franchisse la limite, qu'elle comprenne comme une grande que t'es nocif. Tu lui attrape le poignet comme il vient pour l'écarter de toi. Pas brusquement, mais sûrement. Tu la pousse pas, tu lui rend juste ce qui lui appartient avant de cracher ton venin. « Je ne savais pas qu'ils avaient modifiés le thème de la soirée en veillée funèbres. » Tu t'essuie ta joue, encore mouillée par la douche surprise, maintenant rougi, par le coup déduit. C'est vrai que l'ambiance est pas terrible. Les retrouvailles non plus, à vrai dire. Quoi que tu t'attendais pas à des fleurs. «Faut croire que t'as pas changé, toujours aussi incapable d'te retenir. » Tu souris, un peu, mesquinement, penchant la tête sur le côté, toujours accoudé à la porte. Juste pour lui montrer ta façon de voir. Juste pour lui dire, j'te l'avais dis, en silence. «Au moins, on peut dire que t'y a mis du cœur. J'te félicite.» Pour une fois, tu penses ce que tu dis. Tu jauges le contenu de tes phrases, avant de parler. Tu articules pleinement, donnant un sens à tes paroles en l'air, à ce que tu balbuties avec tant d'assurance. «T'es ravissante, Sarah.»  Comme ça.


T'es belle tout l'temps sarah. Belle quand tu souris. Belle quand tu pleures. Belle quand tu ris. Belle quand tu cognes.
Alors arrête sarah, arrête d'être comme ça. Sinon il pourra pas t'oublier, tu sais bien. Arrête d'être utile, arrête d'être heureuse. Devient insipide, comme lui, comme sid. S'il te plaît sarah, arrête de briller.
Efface donc ce bonheur putride qui scintille dans tes yeux quand il te croise et que tu le vois pas. Fais le pour lui, juste pour lui faire plaisir.
Éteint toi.


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MessageSujet: Re: Sarah & Sid ▬ Douches du Cosec   Sarah & Sid ▬ Douches du Cosec 1400359500-clockMer 17 Déc 2014 - 0:08

Sid. Comme le bruit incessant d'une horloge déréglée, comme le compte à rebours oppressant d'une bombe fixée sur le torse fin et dénudé d'un gamin égaré, à bout de souffle, d'un garçon un peu comme toi, un peu effacé. Comme un Sid. Sid. Comme une tornade inversée, comme le vent qui vient se piéger dans les formes rocailleuses pour au final finir tailladé. Des restes d'âmes malmenés, écorchés, déformés. Sid, t'as jamais pensé que la vie elle était belle ? Tu te dis qu'elle vaut peut-être la peine que tu lui pardonnes le passé ? Parce qu'au final, la vie, c'est peut-être tout simplement arrêter de se prendre la tête, de finir à l’hôpital parce que le copain il a frappé trop fort, de détruire les tables d'une classe pour montrer qu'on est pas vraiment d'accord, de se disputer des places, des bouquins, des merdes, de casser les rouages juste pour dire que ça va mieux après. La vie c'est peut-être tout simplement se poser et prendre son temps pour refaire ses lacets. Pour les renouer. Comme tes liens que tu t'acharnes avec tant de force à décomposer. Alors, au final, la vie c'est quoi ? C'est un peu tout, mais c'est plus pour toi, la belle vie. Est-ce qu'elle existe au moins ? Quelque part ? Ailleurs ? Plus loin ? Insatiablement plus loin ? Mais, la vie, on peut vraiment dire qu'elle est belle ? Est-ce qu'on peut dire ça alors qu'on écorche ses relations tout en s'écorchant la langue ? Est ce que toi, tu pourrais dire ça, un jour, sans que ça passe pour un mensonge ?

Sarah qui dit je sais. Bizarrement, ça t'étonne pas. ça sonne comme normal. C'est pas ponctué de canards. Mais elle sait quoi au juste Sarah ? Elle sait que, chaque jour un peu plus, tu t'enfonces ? Elle sait que t'arrives pas à te décider sur son cas ? Elle sait que t'es qu'un égoïste ? Que tu préfères la garder près de toi, mais en mauvais état ? Juste un peu cassée, mais toujours là ? Ou elle sait que son mascara qui coule lui donne des airs un peu sauvage ? Des airs d'ailleurs ? Pas des airs de fille coincée dans une douche un soir de fête, en compagnie d'un souvenir moche et terni ? Que sa moue pitoyable te ravage de l'intérieur ?  Sait-elle, que tout ce que tu veux, c'est le malheur des autres ? Son malheur ? Sa haine ? Sait-elle que la détruite, tu le souhaite profondément. Qu'est-ce qu'elle sait de toi, au juste ? Hein, qu'est-ce qu'elle sait, Sarah ? A part qu'il fait nuit, qu'il fait jour, qu'il fait noir, puis éclat ? Qu'est-ce qu'elle sait, à part que les étoiles brillent dehors,  mais qu'elles ne viendront pas éclairer vos échanges acides, parce que c'est des conneries de films ça, les étoiles qui forme une lumière tamisée pour le premier baiser avec la jolie fille que tu n'auras jamais simplement parce que t'en veux pas. Là, c'est juste un putain d'sale remake.

« Toi par contre, t'es laid. »

Plus aucun sourire n'aborde ses lèvres, ça lui va bien. ça lui va mieux. Sarah, elle est nue désormais. Nue de vie. Nue de couleur. Fade, fade comme ton âme, comme ton être, comme ta chair. Elle est semblable à l'image de ce qu'elle devrait être. Le mensonge s'en est allé. Et ton sourire ne se fait que plus grand, que plus détestable, que plus flagrant. Tu t'obnubiles à te penser grandiose, maître de la vérité, faucheur du mensonge. Tu punis les imposteurs pour leur rendre leur place légitime. Et l'histoire de sarah, elle n'est pas écrite dans les étoiles, mais dans la boue. Pourtant, elle y est pas, c'est ce qui terni le tableau. C'est ce qui te rend si douteux. Elle continue de s'élever. Elle pourrait même devenir comète. Mais elle n'en sera sans doute jamais capable, tant qu'il y aura ces choses. Ces attaches qui la raccroche à ce qu'elle ferait mieux d'oublier. A toi par exemple. Et plus particulièrement au passé.

Le frisson qui parcours ton échine. Tu sais pas s'il est dû à la douche froide. Ou si, mais c'est plutôt le contact de ses doigts qui vient te dévorer la joue. Ça brûle. Ça griffe. Ça déchire. Elle devrait pas te toucher. Elle ferait mieux de s'éloigner, aussi loin que possible. Elle devrait mettre de la distance entre vous. Te repousser. Te taper, encore. Encore, au lieu de faire ce genre de chose. Parce que ça te marque bien plus que ces mots, quand elle arrache ton masque de sa main vengeuse. ça fait boum dans ton cœur puis bam dans ton estomac. ça te retourne beaucoup plus que cela ne le devrait. Comme si elle t'ôtait cette carapace forgée à la lueur du malheur. Comme si elle s'en fichait éperdument, de tout ce que t'as pu dire avant. Comme si elle pensait que sous ce masque, il y avait autre chose. Un après.
 
Sous la luminosité chancelante, tu la vois comme elle se montre.
Elle court à sa perte, sans vouloir le comprendre.
Elle ruine la chance que tu lui donnes, de partir.
Elle ne la saisit pas.
Alors que ce serait bien plus facile.
Pour vous deux.
Qu'elle ne réponde pas, à tes provocations, à tes mots sans âme, sans significations.

« Tu m’as manqué, Sid. »

Comment tu fais, maintenant, pour lui dire que t'en as rien à foutre d'elle, alors que ses mots te font bien trop d'effets. Comment tu peux lui sortir qu'elle sert foutrement à rien, qu'elle est inutile, qu'elle ne te mérite pas alors que ton cœur manque de remonter jusqu'au bord de tes lèvres dictatrices ? Comment tu peux continuer à cracher ta méchanceté quand elle te balance ça comme la plus simple des choses ?


«T'es vraiment trop conne, de pas arriver à comprendre. T'as raison sur toute la ligne, et c'est ça qui te ramène vers ce que tu devrais éviter. C'est ça qui t’attires irrésistiblement, comme toujours. Vers tout ces trucs auxquels tu t'attaches alors que tu devrais pas. »  

Un peu de franchise qui sort de ta bouche, pâteuse, sèche de ton malaise. Mais tu veux qu'elle comprenne. Qu'elle sache que tout ce que les gens peuvent dire sur elle ne doit pas l'atteindre. Qu'elle n'écoute que ce qui lui convient. Qu'elle ne fasse pas attention au reste. Qu'elle ne fasse pas attention à toi. Qu'elle ne fasse pas comme toi.

«Va falloir que tu grandisses un jour, que t'arrête de t'attirer des ennuis.  »  

Reste avec ce E, apprend à vivre heureuse. Offre un bon fuck au destin, y'a que toi qu'en est capable.

«A moins que tu ne préfères sombrer. Mais ça t'as jamais bien réussi, Blackmore. »  

Alors qu'elle évite, de le faire avec toi. Elle s'en mordra les doigts.
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MessageSujet: Re: Sarah & Sid ▬ Douches du Cosec   Sarah & Sid ▬ Douches du Cosec 1400359500-clockLun 12 Jan 2015 - 4:09


«  Je veux pas te lâcher Sid, même avec tes kilos en moins et ta langue de pute. Et je veux pas que tu me lâches.  »
«  Oui Sarah... »

Elle s’accroche, encore, avec ses mots déraisonnables. Elle s'amourache cyniquement pouffant devant l’insurmontable. Elle met de côté les apparences, alors que toi tu ne vis plus que pour ça, et que t’en défaire, même pour elle, ce n’est plus vraiment possible. Tu te caches derrière celles-ci avec une indélicatesse immensurable. Et tu t’y sens, presque comme chez toi. Comme si cet air abstrait détestablement maquillé sur ta face avait toujours fait parti de ta vie. Comme si tu n’étais rien d’autre que cette palette monochrome et débordante. Comme si tes moments de doute et de faiblesse de ces deux dernières années n’étaient plus que de lointains souvenirs. Comme s’ils s’étaient sulfureusement envolés, hors de portée mais encore et toujours visible, là-bas, au loin.

«  Et alors ? »

Tes mots ils sont lâchés, dénués de tout soupçon d’affection. Et toi tu gardes la tête sur le côté, lui coulant un regard, affligé par tant de naïveté touchante. Si seulement ça pouvait être si facile. Si seulement t’arrêtais de faire les gros bras pour lâcher du leste. Si seulement tu pouvais Sid. Mais non, tu peux pas te le permettre. T’es bien conscient, qu’il vaut mieux que ça fasse mal maintenant que plus tard. Quitte à déchirer, lacérer, arracher, déchiqueter, juste pour qu’elle arrête de s’accrocher comme ça, Sarah. Oui, faut qu’elle arrête tout. Tu peux pas te permettre de l’abîmer plus qu’elle ne l’est, cette fille là. Et pourtant, il le faut. Tu le dois. Juste un peu, pour qu’elle prenne son envol.  Sarah, elle peut pas rester, même si t’en crève d’envie. Elle peut pas quand tes paroles vides de sens ne cherchent qu’à l’entailler comme le ferait tes côtes saillantes au contact de sa peau. Elle peut pas quand tu ne fais qu’infliger, coup sur coup, sans savoir comment doser, ni si tu le souhaite vraiment ou pas. Parce que oui, tu tapes dans le vide. Tu sais pas ce qu’il faut toucher. Alors tu t’en prend à ce qui te ferait mal, à toi, maladroitement. Et tu prends ses poignets avant de la forcer à dégager ses mains de ton torse glacé.
Elle peut pas rester Sarah, alors que ton coeur le lui hurle si sournoisement, capitonné par tes méfaits. Alors qu’il n’y a plus assez de place dans ton être pour dissocier le bon du mauvais, le faux du vrai. T’es pas ce qu’elle dit Sid, arrête de rêver. T’es pas quelqu’un de gentil, encore moins d’intéressant. Toi même, tu ne t'intéresse pas. T’es juste l’infection qu’a contaminé l’eau du vase avant de s’en prendre aux fleurs, de la tige jusqu’aux pétales pastels. T’es pas malade Sid, t’es juste mal dans ta peau. N’en fait pas trop d’histoires.
N’y pense plus, fait ce qu’il faut.

« Les je veux, ça suffit pas. Tu penses que ça mène à quoi, des je veux ? ça t’amèneras rien Blackmore, désolé de te l’apprendre. Les je veux c’est traître. On sait bien, tous les deux, que le monde il captera pas ta volonté.
Et moi non plus je la capte pas.»


Alors, Sarah, ça fait du bien, quand ça fait mal ? C’est beau, la vérité ? C’est si beau qu’elle en voit pas l’aigreur, de ton indifférence balancée en pleine tronche ? Quand tu l’inflige, elle ressent quoi ? Quand tu l’enfonce sans l’offenser, quand tu t’ériges sans t’dérider. Elle compte le recoller comment, ton coeur en bois bouffé par les termites ? Y’a pas de glu pour toi. Ce serait lui demander la lune d’essayer de faire ce que t’es pas capable de résoudre. Alors toi, tu ne désires plus qu’une chose. Qu’elle te jette les cailloux, les canards, les roseaux. Même l’étang, s’il le faut. A toi, le malpropre sans fin. L’âme chétive, l’âme lambeaux,l’âme récif sur laquelle les autres, plus jolies, plus brillantes se pourfendent. A toi, le type même pas capable de compter les morceaux. Celui dont on trou la coque aussi facilement que les vagues coulent le radeau et qui pourtant reste à flot, désespérément, à la recherche de l’ultime goulée d’air. Du dernier souffle avant l'asphyxie.

« Tu ferais mieux de pas t'apitoyer parce que comme je te l’ai spécifié, c’est pas toi qui va m’apprendre ce que je suis. T’en sais absolument rien. Commence donc par toi Blackmore. Elle s’abîme pas un peu, ton estime pour toi, à force de changer de copain tous les 24 du mois ?»


Cruel, tu ne vis pas pour les autres, mais tu ne vis pas pleinement pour toi. T’es dans un entre deux plus vraiment gérable, qui ne l’a jamais été. T’es instable, fusillé des deux côtés, comme un fusible endommagé par tes appréhensions, bousillé par tes peurs éphémères. Alors faut pas qu’elle te réclame comme elle le fait. ça, tu peux pas l’supporter. Tu peux pas te voiler la face sur ce que tu ressent quand elle, elle le montre pleinement. Faut juste,
qu’elle coupe le fil.

« Comme tu peux le voir, j'en ai rien à foutre de toi. Alors un conseil ..»

coupe le fil.

« dégage ou c'est moi qui te jette.»

s'il te plaît.

« et pas aussi gentiment que je l'ai fais par lms.»

reste
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