Cette fille n'est vraiment pas un mec bien. ▬

CLARISSA ALICIA MCKENZIE

vingt ans. classe a. irlandaise. neuvième année. contrôle du feu.

« C'est l'étincelle qui fait le feu de forêt. »

Ce qui est utile à savoir.

∆ Elle est profondément fascinée par les pouvoirs, les différents dons de chacun. Après ses études supérieures, elle sera soit traqueuse de monomageia soit chercheuse soit professeur de maîtrise. Par ailleurs, elle contrôle extrêmement bien le sien et en fait usage quotidiennement. C'est une partie d'elle. Une des rares choses qui n'a pas épuisé sa curiosité et qui l'enthousiasme encore.
∆ Elle a un bon fond, sincèrement. Cependant, elle estime que ceux qui travaillent, qui fournissent des efforts, qui s'ébattent pour rester hors de l'eau, sont méritants. Elle n'a rien contre l'égalité, tant que celle-ci ne devient pas une excuse pour profiter gratuitement du système.
∆ Elle a plus de trente-sept haussements de sourcil différents. Ils signifient tous quelque chose. Certains de ses proches s'amusent même à les répertorier. C'est, avec son regard couleur bleu d'orage, la partie la plus expressive de son visage.
∆ C'est une A. Elle est brillante, ingénieuse et capable. Mais, elle met très peu de conviction dans ce qu'elle fait. Elle se lasse très facilement et ce manque d’intérêt est toujours la cause d'un ennui profond et d'un pessimisme inégalable. Du coup, difficile de la faire changer d'avis après.
∆ En dehors de la salle de cours et de la salle commune réservées aux A, vous pouvez la trouver à la bibliothèque (occupée à travailler ou à une de ses séances de contemplation du vide), au complexe sportif (où elle pratique son don même en dehors des cours et où elle utilise l'espace EPS pour son sac de sable -voir point suivant), et dans tous les grands espaces extérieurs de la ville étudiante (elle est irlandaise voyons, elle ne fait qu'un avec la nature >D).
∆ Clary a toujours eu un problème de maitrise de soi, de ses émotions. De nature tempétueuse, c'était déjà le cas avant Prismver et la découverte de son don. Ainsi, pour canaliser tout cela, pour enrailler tout ce trop plein, et surtout pour s'apaiser, elle frappe. Dans un sac de sable, le même qu'on utilise à la boxe par exemple. Ce qui peut paraitre bateau, est un véritable défouloir pour elle. C'est même un rituel désormais. Ses colères, ses frustrations, ses peines, tout y passe. A ce moment là, oui, elle emmerde le monde entier et elle l'assume.
∆ Vous l'aurez compris, un gros problème avec le laisser-aller, et une certaine affection pour le contrôle.
∆ Clarissa est hétérosexuelle. Elle aime les hommes aux épaules larges, au sens propre comme au figuré.
∆ Elle ne veut pas d'enfants. Ni un, ni deux, ni la moitié d'un. Ce n'est pas un caprice, mais une certitude. La maternité, ce n'est pas pour tout le monde et ce n'est ni une finalité ni une obligation féminine.
∆ Elle aime comme personne.
∆ Il y aussi ce côté chez elle, cette petite rayure sur le verre, qui fait penser qu'au fond, elle peut s'écrouler, comme seules savent le faire les personnes entières.
∆ Bientôt, bientôt.

C'que tu peux être belle quand tu t'y mets.
Tu t'y mets pas souvent.
Pourtant quand tu t'y mets.
Tu peux pas savoir.