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 Baby come back, pour Karma, par Oz.

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MessageSujet: Baby come back, pour Karma, par Oz.   Baby come back, pour Karma, par Oz. 1400359500-clockMer 20 Jan 2016 - 23:29
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Le temps étant si lourd que même la vie semblait fuir la surface du monde à cet instant. Mon pas se fait lent, nonchalant. Voyage péniblement pénible. Des heures enfermées dans une machine de mort sans fumée. Mes jambes sont encore lourdes et engourdies. Je maudis ce trajet et le chéri pourtant de me conduire où je dois être. Appartement, douche, bouffe, sappage rapide. Je baille en me frottant le crâne. Une clope se glisse entre mes lèvres, je l'allume. La vue me fait tressaillir. Mon cellulaire vibre, je le déverrouille, je lis le message. Je tire une latte. Je repose le mobile. Inutile. La femme de ménage sort de nulle part, elle me regarde de haut en bas, s'attardant sur mes yeux. Troublait elle manque de faire tomber ce énorme chariot, j'esquisse un sourire narquois. Continue de fumer.

Et puis il y'a eu ce moment de transition ou je suis sortie de chez moi et où par je ne sais quel malentendu, je me suis retrouvé dans le hall. Étrangement, ils ne se sont pas retournés directement quand je suis arrivé. Autre clope, je m'adosse sur un muret. Voix cristalline qui m'arrache une grimace, Oswald Galtin, elle hurle presque mon nom en posant sa main sur mon épaule. Je lève un sourcil. Personne ne me touche, surtout pas ça. Gênée, elle retire sa main, se frotte la nuque. Mon nom résonne presque encore dans les limbes d'un temps de saison désordonné. Elle me demande ce que je viens faire ici, j'hausse les épaules. Lentement les petits nouveaux, les petits anciens et puis les autres me jettent des coups d’œils, insistant.

Connaissez-vous Je suis une Légende ? Je vous la présente, je me présente. Hommage à mes crasses, conneries, mensonges, nombreuses années et drames perpétuels entre ses murs. Je n'ai jamais été le pire, mais Dieu seul sait que j'étais le meneur. Visages qui me semblent familiers. Pas pour tous. Le sien m'a saisit. Il était lus jeune quand je suis partie. Il l'est moins maintenant que je suis revenu. Beauté fracassante à la limite du puritain. Latte meurtrière qui déchire mes poumons et coup d’œil dans sa direction. Son nom m'échappe. Son regard me toise. Je me revois quelques temps en arrière. Le petit groupe qui s'était ameuté autour de moi se dissipe peu à peu. Mon manque d'attention à leur égard ne semble pas aider mon harem à trouver grâce à mes yeux. Je souris, intérieurement. La voix agaçante s'éloigne en me glissant dans la main, le genre de petit papier qui soulève mon cœur et pas que. Je le glisse dans ma poche arrière. Jamais je ne l’appellerai, mais mon égo déjà surdimensionné est au bord de l'explosion.

Et puis je le regarde, je le regarde encore, parce qu'il me regarde. On se toise mutuellement, jeu étrange de celui qui renoncera le premier. Il était le genre de garçon qui prendrait ma relève, mais qui ne se doutait pas qu'un jour, je reviendrai. Mes paupières se ferment le temps d'un instant à la recherche de son nom. Recherche ultime dans ma mémoire qui visiblement me joue des tours. Je boue intérieurement, je me déçois un peu, tant pis. Lourdement mes yeux s'ouvrent. J'aurais pu sursauter, hurler et m'enfuir en courant avec un pas de recule quand il se retrouva sous mon nez aussi rapidement. Rapide. Furtif. Je ne scie pourtant pas. Je farfouille simplement dans ma poche. Je sors mon paquet de cigarette, ouvre le haut de ce dernier et lui tend. Je jette mon mégot du bout de l'index, je le toise, Neil Jefferson, dis-je alors un sourire sur les lèvres. Non, je ne l'ai pas oublié. Non, je ne peux pas l'oublier. On oublie pas un mec comme ça, on oublie pas un clone de nous même
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MessageSujet: Re: Baby come back, pour Karma, par Oz.   Baby come back, pour Karma, par Oz. 1400359500-clockJeu 21 Jan 2016 - 1:23
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Capharnaüm - pour tes oreilles, ton être tout entier qui n'aspire qu'à écouter le fruit des deux écouteurs plantés dans tes oreilles, mais les cris suraiguës qui proviennent du hall t'en empêchent. Tu montes le volume, tu tentes - en vain - de t'engouffrer dans un monde où il n'y a plus que les percussions et les cordes qui résonnent au mélange d'une voix mélodieuse et de paroles calomnieuses mais rien à faire rien n'va plus, ton monde s'éteint et ton être s'est tu. Las, tu t'arrêtes en retrait de l'amas de personnes qui s'agglutinent comme des abeilles sur une ruche. Dédain, dégoût - ton être entier inspire la supériorité et tu ne comprends guère pourquoi une telle foule dans un lieu si incongru. Des enfants chez le marchand de glaces. Voilà à quoi ça ressemble. Un marchand de glaces très sexy vu les cris de chaleur de certaines femelles, mais un marchand de glaces quand même. Et finalement tu aperçois la cause de cette agitation. Une cause à l'égo aussi certain que le tien. Une cause qui s'était éteinte de ta vie du jour au lendemain sans dire mot et sur laquelle tu avais tiré un trait définitif avec le sceau de la rancœur - Dieu sait qu'elle est tenace, cette catin. Vos yeux tout aussi bleus chez l'un que l'autre se croisent, se bloquent, se fixent - tu y lis ton reflet, tu y sens le poison qui coule dans ton sang, tes veines, l'abomination que tu es - vous êtes.

Il avait cette pointe de noirceur si semblable à la tienne. Si proche, si belle, si complémentaire qu'elles avaient fini par se lier - inévitable et pourtant si magique ; elles en étaient âme-soeur. Il avait pris quelques années que tu pouvais deviner sur sa peau opaline qui contrastait toujours avec ses cheveux de charognard. La foule le délaissee, tu t'approches alors que son nom roule dans tes oreilles au bruit de tes chaussures sur le sol dans un rythme agaçant que tu connais par coeur - parce que tu joues l'aveugle, t'as du mal à oublier et à réprimer, ne pas te dire que t'es peut-être un peu content de voir quelqu'un foutu de te comprendre correctement - un peu trop, tellement que ça en est flippant - foutre les pieds dans ce putain de bahut à nouveau.

Oswald.

C'était un peu sec, un peu rauque - aussi froid que ton regard. T'avais son départ en travers de la gorge et t'espérais plus revoir sa gueule. Pourtant t'as pris la clope du bout des doigts pour la glisser entre tes lèvres sortant un briquet de ta poche pour mettre feu aux poudres qui descendent allumer tes poumons intoxiqués dans une respiration - tu fermes les yeux, savoures, couvre tes orbes bleues de tes cils noirs si épais pour mieux les rouvrir et voir qu'il n'a pas disparu, que c'est bien réel. Tu relances la fumée, refoulant l'envie de la cracher à son visage.

Qu'est-ce que tu fous là, Galtin ?

Tu ne souris pas - parce que t'aimes pas les sourires. T'as jamais aimé ça, t'es formé de rictus, d'un retroussement de lèvres carnassier prêt à dévorer sa proie, mais les sourires, les vrais, t'en fais pas - jamais. C'est pas ton truc à toi. Alors tu te contentes d'une légère pointe de malice et de provocation derrière la banquise qu'est ton regard - mais il sait si bien te lire qu'il n'a pas besoin de mots ou d'expression pour tout savoir.





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MessageSujet: Re: Baby come back, pour Karma, par Oz.   Baby come back, pour Karma, par Oz. 1400359500-clockVen 22 Jan 2016 - 8:31
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Ses doigts glissent entres les tubes de nicotines, il en saisit un, le tire. Je referme le paquet et le remet dans ma poche, nonchalant. Il a semblé qu'une éternité soit passée entre le moment de sa venue et celui ou sa voix se fit entendre. Et puis il a dit, Oswald, mes long cils se sont posés rapidement sur mes joues. Furtifs. Je ne bouge pas, stoïque jais de pierre. Latte meurtrière, encore et encore. Il me regarde durement, à la limite de me haïr sans doute. Je n'ose songer à si cela serait possible. Un rictus traverse mes prunelles quand il lâche, qu'est-ce que tu fous là Galtin, lame de rasoir qui tranche mon âme au plus profond d'elle même. Comment répondre à une question à laquelle on ne connait même pas la réponse. Je suis intimement convaincu que mon retour ici est du au monde extérieur. Au fait que seul les gens de notre espèce sont capables de nous accepter, et encore. Quand lorsque même les membres de ta famille, tout aussi différents du reste de sujet humanoïde qui trône sur cette maudite surface terrestre, te rejette, que me restait-il à faire.

J'ai pris la solution la plus radicalement lâche qui s'offrait à moi. Il m'aurait sans doute était plus bénéfique de changer, de faire de ma petite vie d'homme un système conventionnel bien rangé et étriqué. Mais j'emmerde profondément ce système, je lui gerbe dessus sans une once de remord. J'arrive au bout de ma cigarette, du bout de l'index après avoir arraché à cette femme chère à mon cœur son dernier souffle de vie, la fait valser quelques mètres plus loin. Douce danse quotidienne qui jamais ne pourra me décevoir. Machinalement, presque comme un automate, je glisse mes mains dans mes poches, mes lèvres finement dessinaient s'écartent quelque peu, j'avais du temps à perdre, réponse bateau qu'il ne croirait sans doute pas. Je ne suis pas du gendre à me lamenter sur la déception qui a été mienne durant l'année et demi que j'ai passé derrière ses murs. Alors je mens, toujours. Il n'a pas l'air content de me voir, mais pourtant il reste avec moi. M'en voudrait-il d'être parti ?

Comme si je lui avais vendu quelque chose qui avait refusé de cuir il me toise froidement. Mon rictus narquois plonge sur mon visage. Ma voix une fois encore s'élève, étrangement je pensais que tu serais un peu moins moche avec le temps, corps stoïque, encore. Je sais qu'il ne se vexera pas, parce qu'il est comme moi. Je suis qu'il me répondra du tac ou tac. Je sais qu'il m'en veut aussi. Je le sais parce que je m'en veux aussi un peu dans le fond. Quand je suis partie d'ici, je suis partie comme un voleur. Brise étrangère qui s'évapore dans une nuit sombre et qui au petit matin laisse une sensation humide et moite. Neil, Karma. Je m'excuse, mentalement, de t'avoir abandonné sans te dire au revoir. Je pensais que j'étais près à revenir avec mes proches. Mais nous ne faisons plus partie du même monde maintenant et finalement les gens d'ici me conviennent plus au moins bien.

Je renifle quelque peu, chancelant, les jambes lourdes. J'essaie de me remémorer la relation que nous avions avant mon départ. J'essaie. Vraiment. Cela va me revenir, je le sens. Je regarde ma montre, il est tôt. Je lâche dans le vent une forme d'invitation, une trêve silencieuse et subtile, je t'invite à bouffer le nain. C'est plus un ordre qu'une requête. Mais il me connait, alors autant rester fidèle à ce que je suis.
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MessageSujet: Re: Baby come back, pour Karma, par Oz.   Baby come back, pour Karma, par Oz. 1400359500-clockSam 23 Jan 2016 - 1:39
god





Son sourire te taillade - douloureuse marque du passé qui hante tes souvenirs. Tu ne te souviens plus du nombre de fois où tu as apprécié observer cette expression naître sur son visage après vos méfaits, durant votre complicité vénéneuse, ces moments où sa présence était naturelle à tes côtés - avant qu'elle ne s'évapore comme la fumée de ta clope ; en une petite bourrasque d'air soufflée du bout des lèvres. Et c'est comme une cicatrice qu'on gratte et qui se réouvre pour mieux s'infecter alors qu'on pensait l'avoir oubliée - ta cicatrice c'est lui. C'est cette petite place qu'il s'est faite en toi sans que tu t'en rendes compte, ce poison qu'il a balancé dans ton être et qui a fait de sa présence une morphine dont tu étais incapable de te lasser - et comme une drogue t'as eu du mal à remonter après qu'on te l'enlève ; mais t'as jamais montré la moindre faiblesse, comme d'hab.

Et au final t'as fini par virer ton accoutumance.

Et quand enfin tu arrives à te stabiliser, à te poser sur des échelons à nouveau sûrs, le voilà qui se ramène comme si de rien n'était parce qu'il avait du temps à perdre. Alors oui, t'es un peu sur la réserve. Non, tu ne crois pas absolument ce qu'il te déblatère et oui tu sais que ça sert à rien de lui en vouloir - c'est pas ça qui va t'empêcher de le faire pour autant, mais t'es assez intelligent pour comprendre que pour le moment c'est pas l'heure à se foutre sur la gueule. Tu aspires la nicotine dans ton corps avec délice - même si honnêtement tu préférerais un truc plus aromatisé pour le coup ; ça attendra plus tard. Tu glisses une main dans tes poches quand il parle, rétorquant sur le même ton sans expression ;

Et moi j'osais espérer que tu serais moins con - tu vois on est tous déçus dans la vie.

C'était rapide et sans la moindre hésitation - pourtant tu en relèverais presque tes babines. Ça t'a manqué, tu dois bien l'avouer. Tu finis par balancer ton mégot par terre sans plus un regard, totalement désintéressé - toujours aussi versatile que tu es. Tu sens l'effort qui le parcourt tout autant que tu sens ce malaise entre vous, ce petit truc qui fait que rien n'est pareil - et tu n'espères pas que les choses reviennent. En fait, tu es déjà étonné qu'il se souvienne de ton prénom - dont il est le seul à avoir le droit de se servir. Le nain. T'es pas nain, c'est lui qui est trop grand, ta gueule. Tu passes une main dans tes cheveux en baillant.

T'as intérêt à ce que ça soit pas un fast-food ou j't'enfonce mes frites une à une dans l'urètre.

Délicat, élégant, comme toujours.
Tu passes une main sur ton cou, regardant partout sauf sur sa personne qui brille encore trop fort de cet éclat sombre pour toi. C'est ta manière à toi d'accepter, de céder à ses ordres contre lesquels tu pousses des gueulantes - mais aujourd'hui est jour d'exception après tout.




Par contre tu déconnes pas pour le fast-food.





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MessageSujet: Re: Baby come back, pour Karma, par Oz.   Baby come back, pour Karma, par Oz. 1400359500-clockDim 24 Jan 2016 - 21:06


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Il a jeté son mégot un peu plus loin, détaché. La grâce de ce mouvement me subjugue le temps d'un court instant. Une forme de douceur familière traverse les traits fins de son visage et je n'ose songer à ce qu'il a pu devenir après mon départ. Je le lorgne paisiblement sans ciller. Ses mots glissent sur moi comme une musique enivrante. Petite insulte passe partout qui me fait sourire intérieurement. Le tact légendaire de Neil me revient petit à petit à l'esprit. Pourtant, il me semble qu'il n'était pas aussi cinglant avant. Avant, c'était longtemps remarque. J'hausse les épaules.

La main qu'il plante dans se cheveux me rappelle un geste que j'effectue plus par toc que par envie. L'évocation peu subtile de la bouffe, de la vie que dis-je, lui fais dire, t'as intérêt à ce que ça soit pas un fast-food. Je manque de pouffer de rire puis il continue dans sa lancée sans le remarquer, ou j't'enfonce mes frites une à une dans l'urètre. Veine menace qui me fait autant peur qu'un poney. Je lève les yeux au ciel , je lève la tête aussi, je glisse à mon tour une main dans mes mèches ébène qui tombent devant mes prunelles azurs.

Je tourne les talons. Je farfouille dans mes poches. Mon porte-feuille. Mes clopes. Mon Zippo. Mes feuilles. Ma weed. Tout est là. J'avance alors sans me retourner. J'ai sans doute bien confiance en mon légendaire pouvoir d'attraction, mais je suis intimement convaincu qu'il me suit de peu. Démarche frauduleusement nonchalante. Mon corps se mouve dans une étrange grâce, une souplesse qui m'est propre. Comme si le poids du monde voulait s'accrocher à mon être j'avance avec une lenteur qui donnerait à un escargot l'impression d'être Usain Bolt.

Pas d'échange de parole, mais il est dans mon dos j'en suis persuadé. Je tourne dans une ruelle claire et vide de toute civilisation. Petit renfoncement entre deux univers invisible de tous. Le plaisir de voir sans être vu. Je mis enfonce comme un nuisible et sors de ma poche mon poison vert forêt. Oui, j'ai effrité ma weed avant de venir. Oui, je sais que le goût est pas terrible après. Oui, je sais que ça fait trop propre sur soit. Mais je suis paresseux. Mais je suis en ville. Mais je n'ai pas le temps de prendre le temps. Petit salade à la couleur réconfortante, tabac, feuille slim et toncard entre les lèvres je fais mon oeuvre sans un mot. Je le glisse derrière mon oreille. Recommence l'opération une seconde fois. Beaucoup de pilon pour deux non ? et bien oui, j'ai envie d'un pers' j'ai envie de cramer mon joint en toute tranquillité. Je range ce qui doit être rangé. Je glisse le premier pétard entre mes douces lèvres et tend l'autre à Neil. Je le lâche quasi automatiquement, partant du principe qu'il va le réceptionner. J'allume mon Zippo en le frottant sur mon jean et le referme aussitôt et le tend une fois encore à mon bel interlocuteur. J'ai toujours eu pour plaisir de péter la première latte d'un joint. Elle annonce une multitude d'autres lattes bien meilleures encore. Je souffle la fumée sur le bout du joint coincé, scotché entre mon index et mon majeur.

Je lève la tête vers Neil. Mon regard se perd un peu, je ne sais où, pour je ne sais quoi. Je m'installe par terre. Je tue la dignité quand mon splendide - ne le cachons pas - postérieur touche le sol. Je m'adosse. Je ferme les yeux, insouciant. Je retombe quelques années en arrière. Un silence lourd s'installe entre nous, je le détruis, j'ai été seul tout le temps ou je suis parti,. Ma voix aurait pu trembler un peu, la fumée du tube de drogue douce atténue cet effet. Je ne le regarde pas, j'ai un peu honte dans le fond, cela semble si évident, si visible. Moi, Oswald Galtin, celui qui n'est jamais sans compagnie. Moi, Oswald Galtin qui ne connait le mot solitude uniquement dans les drames racinienne. Je retrouve une vieil ami. Je retrouve mon ami. Celui qui aime bien châtie bien. Je me confis à demi mot entre deux lattes, je me dévoile un peu en sachant que l'effet du joint me dédouanera.
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MessageSujet: Re: Baby come back, pour Karma, par Oz.   Baby come back, pour Karma, par Oz. 1400359500-clockLun 25 Jan 2016 - 20:46
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Vous avez les mêmes tocs. C'en est presque effrayant cette synchro, cette symbiose qui fut autrefois si parfaite - aujourd'hui les rouages grincent comme mal huilés, un arrière goût de passé acide glissant sur ta langue avec une pointe de nostalgie désagréable. Tu lèves tes yeux vers lui et tu regrettes de ne pas avoir mis tes lentilles - tu détestes savoir que ses yeux ressemblent autant aux tiens - autrefois tu en aurais sûrement retenu un soupçon de fierté, mais c'était y'a longtemps ; ce qui n'a pas changé en revanche c'est sa manie de rentrer à la perfection dans tes critères. Si on était dans un cliché, tu te serais dit « Si c'était une fille, j'l'aurais pécho'. » mais toi tout ce que tu penses c'est « Si c'était pas un " ami ", j'l'aurais pécho'. », avec des guillemets parce que c'est dur de savoir où vous en êtes réellement. Le genre t'importe peu pour ce genre de choses, hélas, les rares arrivant à obtenir un peu d'estime de ta part comme lui sont directement placés hors catégorie. Jamais tu ne ferais un truc aussi rabaissant et primitif avec des personnes qui valent mieux que ça - oh toi et ta vision des relations Karma, toute une histoire.

Il part le premier et tu le suis en silence, remettant un écouteur dans tes oreilles pour entendre vaguement la mélodie, des fois que l'ex-élève n'ait une épiphanie et trouve une chose ayant une once d'intelligence à dire. Tu le suis sans chichi - au fond tu t'en fous d'où vous allez, même si c'est un fast-food ; il aurait put te traîner dans une décharge que tu l'aurais suivi. Tu veux juste goûter à cette adrénaline que lui seul sait dealer - voir s'il en est encore capable.

Si non ?
Alors ça sera la fin.

Et tout comme il est parti sans un mot tu le jetteras sans rien dire. Tu n'es pas du genre à ressasser le bon vieux temps trop longtemps : s'il ne t'apporte plus rien, si l'air frais ne lui a pas fait du bien, il dégage - pas plus compliqué que ça.

Un odeur familière vient chatouiller tes narines - odeur dont tu ne te lasses jamais. Plus que le tabac ou la nicotine - la weed. Tu n'as aucune envie d'être déchiré - et surtout pas en sa présence parce que tu te connais, tu sais comment tu es et tu en as sûrement honte au fond ; ce gamin qui dort au fond de toi et se réveille quand ton esprit s'embrume un peu trop, sa joie, sa naïveté, son insouciance - cette partie de toi tuée dans l'oeuf qui se réveille ; plutôt mourir que revivre ça, en sa compagnie qui plus est. Alors tu fais toujours attention à ne pas abuser des bonnes choses en mauvaise compagnie. Tu rattrapes avec facilité ce qu'il lâche, Zippo et ta tendre chérie, coinçant ton arme d'abrutissement massif entre tes lèvres pour mieux tirer et ressortir la première bouffée qui te remplit. Ton regard rejoint le sien qui s'engourdit déjà. Si lui se met par terre, tu te contentes - en tous cas pour l'instant - de t'adosser au mur. Tu reprends une latte que tu rends doucement au rythme de ses paroles qui cassent le froid entre vous. Tu ne réponds rien. Tu pourrais dire moi aussi, mais ça serait mal venu. D'autant plus que tu n'es plus si seul que ça depuis qu'Hadès et Allyson sont là. Mais ça n'était pas pareil crie ton être tout entier ; il le hurle, le marque dans tes parois au fer rouge sans que rien ne sorte ou ne paraisse.

T'avais qu'à rester. que tu finis par lâcher froidement. Tu laisses un petit blanc, reprend une taffe pour mieux enchaîner. J'ai toujours su que t'étais une petite pute, mais une petite pute assez lâche pour partir sans rien dire, ça je t'avoue que je l'ignorais.

Pas un regard vers lui, pas la moindre chaleur ou raillerie dans ta gorge - rancune est ton nom.

Tu m'as déçu, Galtin.

Comme un coup de marteau qui clôt le procès, une sentence irréversible - une prophétie annonçant la fin de ce qu'on a connu ; tu n'es plus le Neil qu'il a côtoyé, aujourd'hui, tu n'es plus que Karma.





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MessageSujet: Re: Baby come back, pour Karma, par Oz.   Baby come back, pour Karma, par Oz. 1400359500-clockLun 25 Jan 2016 - 22:46
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Je suis tombé comme une merde dans ma propre bêtise. Une petite latte de ce délice étrange me caresse encore une fois les poumons. Je le vois qui allume son modeste promis, je tends la main pour récupérer mon splendide briquet, flamme en sort et vient mordre le haut de mon joint. Sa voix transperce mon cœur, ses mots me déchirent. Je constate avec une certaine violence qu'il a changé. Qu'il est devenu aussi dur que le marbre des murs de cet établissement. J'esquisse un sourire, j'adore l'idée de l'avoir déçu, j'adore le fait de savoir qu'il a été malheureux suite à mon départ. J'aime l'idée de lui avoir manqué et qu'il m'ait détesté. Cela veut dire que je lui ai manqué quand même un peu, un tout petit peu, mais un peu quand même. Je lève les yeux vers lui. Vient-il seulement d'apprendre que j'étais lâche? Ne l'a-t-il pas compris quand la belle Natacha m'a jamais revu une fois que je l'ai baisé sur le bureau de son père et que j'étais venu lui raconter fièrement de ne jamais lui passer dessus.

Je me redresse. Je me retrouve au dessus de lui, il est petit ce nain. Je le surplombe de mon regard neutre, il a raison, je suis une pute. Sale catin du malheur prodigieux que j'aime affligé au reste de cette infâme et médiocre population. Ses yeux semblables, trop semblables aux miens me toisent durement, je crois qu'il m'en veut. Je crois bien oui. En cherchant bien au fond de ses prunelles clairs je cherche une trace d'un passé lointain, une quelconque forme de ce qu'il était. Néant. Un néant troublant et admirable d'une beauté que j'admire secrètement. J'aime ce qu'il devient. Parce que c'est laid. Parce que c'est mauvais. Parce que dans le fond c'est moi et peut-être que le pire dans tout ça, c'est qu'il le sait. De toutes les personnes que j'ai pu côtoyer et décevoir au point qu'elles finissent par me haïr, il est sans aucun doute, celui qui me ressemble le plus. Je fume lentement, retour à une adolescence perdue qui me ravie quelque peu, je l'avoue. Je secoue la tête en repensant à ses mots, ses mots tellement justes. Un sourire démoniaque s'affiche sur mes lèvres, l'histoire perpétuelle de ma vie Neil. Triste vérité qui sort alors de ma bouche, distribuer cette déception me rend heureux. Comme une forme de jouissance absolue. Presque religieuse.

Je me tâte à lui dire qu'à mon avis, il est maintenant très mal placé pour parler, qu'il doit avoir fait bien des crasses emplit d'une lâcheté semblables à la mienne, si ce n'est pire. Que cette haine qu'il a pour moi, ou plutôt cette rancune infâme qu'il crache sur mon visage n'est que le doux reflet de ce qu'il est devenu maintenant. Je me tâte, puis, je ne me tâte plus, tu finiras par te décevoir aussi, si ce n'est pas déjà fait. Mon sourire disparaît, je pense et affirme en clament haut et fort ce que je viens de lâcher dans cette brise glaciale. Cela m'a toujours fasciné; ces gens qui te disent ce que tu dois faire, alors qu'ils n'ont jamais été capable de faire mieux. Comble ultime de l'hypocrisie ou d'un total manque d'intelligence, je ne sais pas exactement.

Et puis une rupture totale qui vient déchirer cet échange trop philosophique. Une bande de gars un peu trapu, un peu trop tout. Ils se glissent dans l'interstice, dans le refuge. Sa voix résonne, je la reconnais entre mille, mon dieu un revenant, qu'il a  vomi sur mon visage et me faisant une accolade. Vince. Pouvoir de divination. Odeur de transpiration, mais toujours un peu de beuh dans les poches donc contact parfaitement utile. Je jette un coup d'oeil à Neil. Je connais Vince. Mais je prends soin de mes amis et mon ami dans cette histoire n'est pas particulièrement celui qui me touche en ce moment. Il me raconte un tas de choses, un tas de choses dont je ne me souviens même pas, mise à part peut-être le fait qu'une de ses vielles visions lui a fait savoir que j'étais de retour, qu'il voulait me montrer qu'il avait son petit gang maintenant, que je pouvais être fier de lui, des choses dans le genre quoi, je dis simplement, en fait je m'en fous mec, on te laisse. Il se tait, sourit gêné ne sachant pas si je rigole ou non.

Il ne se frotte pas à moi, trop peur que je le transforme en raisin séché sans doute. Trop peur que je me désaltère de voir sa chaire devenir un tas de cendre sans nom. Il sait quand je suis capable, il le sait parce que qu'il m'a déjà vu le faire. Je ne me suis pas arrêté quand ce pauvre type m'a supplié. Je ne me suis pas arrêté quand j'ai sentie au fond de mon âme, quand mon corps entier s'est crispé et que j'ai su que jamais ce  mec ne pourrait se resservir de son bras un jour. Alors Vince se pousse et rappelle ses gorilles qui restent cons devant une soumission si visible. Je fais signe à Neil de me suivre, parce que je crois que dans le fond je ne veux pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. Parce que je crois que dans le fond, même s'il n'est pas, qu'il n'est plus ce que j'avais connu. Je l'aime - bien -. C'était un épisode étrange qui venait de se passer. Je n'en reparlerai pas et je doute que mon jeune ami est compris la subtile nuance qui vient de se dérouler sous ses yeux. Le genre de scène de coqs de basse court qui chantent pour faire taire l'autre. Je reviens de loin, les gens ne m'ont pas oublié, mais ils pensent pour certains pouvoir me dominer. Me surpasser. Mais ils ont tendance à mon avis, à oublier qu'on ne dépasse pas celui qui a crée les règles du jeu.

Je tire sur mon joint alors, je me tourne vers Neil et demande comme si rien ne venait d'arriver, tu veux graille quoi concrètement le nain.
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MessageSujet: Re: Baby come back, pour Karma, par Oz.   Baby come back, pour Karma, par Oz. 1400359500-clockMer 24 Fév 2016 - 13:12
god





Tu ne te souviens plus pourquoi tu avais commencé à l'admirer. Tu ne te souviens plus pourquoi tu avais trouvé cette haine dans ses yeux si belle - à vouloir en faire la tienne. Tu ne te souviens plus. Tu sais juste que quelque part, l'ex-élève était à l'époque ta porte de sortie, ton moyen de laisser derrière toi ton statut d'élite, de gosse issu d'une famille trop riche, trop connue, trop importante, trop influente, trop exigeante qui ne s'intéressait qu'à ton nom de famille ; pas toi, pas ton physique, pas tes résultats - juste ton nom, leur héritage que tu ne devais pas ternir. Ce que tu t'es fait une joie de faire ici. Et que tu continues de faire. Peu importe. Il avait été ton échappatoire, ton moyen de fugue, c'était la porte sur laquelle tu t'étais jetée, la seule. Pas la meilleure. Mais la seule. Et la poignée t'es restée dans les mains quand il s'est tiré. Et tu savais pas quoi en foutre. T'es resté avec comme un con, la laissant dans un coin en continuant d'avancer, espérant qu'elle ne disparaisse pas, peut-être. L'inverse en revanche restait pour toi un grand mystère - pourquoi c'était-il épris d'intérêt pour toi ? T'étais qu'un petit con plein de haine et de répliques qui sortent du tac au tac. En soi, ça n'a pas vraiment changé.

Tu le regardes se relever, te surplomber de toute la grandeur qu'il n'a plus dans ton esprit, cette satisfaction dans ses yeux t'agaçant légèrement. Agacement que tu passes, tasses et tues du bout de tes lèvres dans un nuage de fumée que tu craches au monde. Ton prénom ressort encore à la fin de sa phrase et ça t'énerve. Tu as l'impression qu'il te colle une baffe à chaque fois. Qu'il essaie de reprendre place dans ta vie comme bon lui semble. Et tu ne sais pas si tu veux le laisser rentrer à nouveau comme ça. Alors tu détournes simplement la tête en soufflant ta taffe. Puis il semble hésiter, tenté de faire une remarque probablement désobligeante à ton égard pour mieux finir par accoucher ses pensées. Et tu reprends un sourire sur le bout de tes lèvres.

L'histoire perpétuelle de ma vie, Galtin.

Tu reprends exprès sa tournure, lui accordant un regard en coin. Oh s'il savait. Et rien ne va en s'arrangeant depuis qu'il s'est cassé de ta vie. Tu n'as fait que sombrer un peu plus dans le noir qui t'entourait où il arrivait plus ou moins à te guider - tu t'étais vautré quand il avait lâché ta main. Pathétique. Et rien que ça, ça t'avait foutu une sacré gifle. Votre moment philosophique est néanmoins interrompu par une masse géante de transpiration et de malaise que tu toises du regard sans aucune gêne. Et tu observes le comportement du brun attentivement. Ses histoires rentrent par une oreille et sortent par l'autre alors que tu soupires un nouveau nuage de poison, enfonçant un peu plus ton écouteur dans ton oreille pour au final relever les yeux vers la petite troupe quand l'apprenti prof élève la voix. En fait, ce n'est pas ça qui t'interpelle, c'est le sourire de l'autre boule de graisse. La peur. La manière dont il s'exécute rapidement, ça te fait froncer les sourcils. Perplexe. Tu lances un regard compliqué au brun qui t'indique de le suivre, perturbé par ce qu'il vient de se passer sans savoir dire pourquoi, mettre le doigt sur le mot juste - alors tu balances l'histoire, pour ne pas avoir à compliquer les choses encore plus. Tu le suis sans dire quoi que ce soit, regardant vaguement autour de toi pour simplement répondre à sa question comme si c'était l'évidence même et qu'il était sacrément con que de te poser la question.

Toi.

Tu ricanes légèrement devant ta propre connerie qui ne trompe personne - et surtout pas lui, probablement. Puis tu hausses les épaules, un rictus sarcastique aux lèvres.

Plus sérieusement, une pizza fera l'affaire. Et appelle moi encore nain et ta belle gueule finit dans le mur, vieux schnock.

Certaines habitudes ne changent pas.





damnit




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MessageSujet: Re: Baby come back, pour Karma, par Oz.   Baby come back, pour Karma, par Oz. 1400359500-clockVen 26 Fév 2016 - 15:24
BACK TO THE TREES
NEIL & OSWALD
Il avait cette facilité déconcertante de mimétisme qui bien souvent m'incombé profondément. Sa nonchalance, son ton, ses attitudes. Tout cela ne pouvait m'être que familier, tout cela était ce que je suis. Il arrive parfois, souvent même, qu'on dise que l'élève dépasse le maître. Ce n'était pas encore le cas, mais un jour partie comme il était partie il y arriverait. Crachant comme une file de joie mal payée sa fumée sur mon visage, une, deux, trois fois il me regarde avec un sentiment de rancœur qu'il vomit par tout ses pores. Pourtant il me suit. Il reste avec moi sans jamais prendre la fuite. Petite chose fragile qui tend à devenir moi souple et docile.

Tension ultime, jeu dangereux quand il répond, toi, à cette question tellement banale. Je m'approche alors comme un puma indomptable, je coince le joint entre mes doigts et enfonce le dos de Neil dans le mur. Main droite empilonnée proche de sa tête, posée contre la muraille de pierre, l'autre qui vient se poser sur la joue de mon jeune acolyte, avec une nonchalance propre, nette, je m'avance. Lèvres fines et tentatrices qui viennent presque frôler avec énervement et sauvagerie les siennes. Dans un murmure mêlé au souffle chaud que provoque la nicotine, ma douce voix rauque et suave vient s'aplatir sur sa peau, vas-y. En me reculant sans doute bien plus rapidement je tire une nouvelle latte sur mon précieux, voyant qu'il n'en ferait rien.

Douteuse tension sexuelle qui règne entre nous sans pour autant jamais céder à cette déchirante tentation. Nouvelle bouffée malsaine dans mes poumons. Regard pétillant et brillant d'amusement, je cherche un bouiboui gastronomique où manger comme des porcs sera tâche simple. Inspiration quand mes prunelles bleues aperçoivent le but ultime de cette rencontre inopinée. Haussant les épaules quand il m'appelle le vieux chnock, je ne retient que le fait d'avoir une belle gueule. Je glisse lentement vers le trou de gras qui nous appelle. Les pas se font lents, lourds. Aimable serveur qui nous saute alors dessus au pied levé comme une sangsue relativement barbante. Il nous demande ce que nous souhaitons grailler, je renifle de dédain et montrant un pizza du jour, une basique remplit de fromage pour ma part, choisis c'que tu veux, finis-je par conclure en regardant par dessus mon épaule. Le serveur se tourne vers Neil, lui parle. Le drague sans doute même un peu ? J'esquisse un sourire mental à cette pensée. Puis il disparaît.

Laissant l'enfant de Satan que j'adore finir de commander son dû, je m'installe en terrasse devant ce restaurant trop propre pour être honnête. Penchant la tête sur mon épaule, je matte délibérément le jeune homme. En sa compagnie la théorie du l'ami moche ne fonctionne pas. Je secoue la tête à me disant que finalement, Vince aurait était parfait pour nous rendre bien plus beaux encore. Je soupire, jette le cul de mon joint dans le cendrier posé sur la table.

C'est une sensation étrange qui me traverse alors, je croise les doigts, les pouces l'un sur l'autre. Lâche je l'ai toujours été. Une petite pute, je le suis devenu un peu plus. Je suis partie sans dire au revoir, sans donner d'excuses, ni même d'explications pour revenir exactement de la même manière.

Je suis devenu la légende de la filsdeputerie, pourtant je ne voulais pas lui faire de mal, pas à lui. On avait cette relation bien trop complexe pour être définie et elle me semble encore plus difficile à expliquer maintenant que je suis là. Je pourrais lui expliquer, je pourrais lui dire pourquoi. Mais je sais que cela ne changera rien, il a la dent dur autant que le cœur visiblement. Perdue dans ma rêverie partielle je relève la tête. Petite chose qui n'est plus si fragile que ça me fait volte face. Je le regarde, il me regarde et personne n'ose poser les questions qui déragent. Si je perce l'abcès maintenant, la pizza risque d'avoir un arrière goût de venin. Si je ne perce pas l'abcès je perds, à jamais, le seul ami qu'un jour, j'eu.



electric bird.
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