Je n'ai rien dit non plus quand ils ont décidé de nous attaquer en pleine nuit, attendant que nous nous endormions. Quelle gloire y'a t'il à droguer quelqu'un puis lui voler son énergie pour le déplacer en toute sécurité? Au lieu de s'en prendre à nous frontalement ils avaient attendu la nuit...Et dans quel but? Nous mettre dans les chambres d'autres personnes, avec des élèves lambda? C'était pour quoi au juste, nous restreindre en nous divisant? Il n'avait donc pas compris que les S n'avait pas besoin d'agir en groupe, nous n'étions pas des lâches. Je me suis donc réveillé fatigué, aussi étrange que sa puisse paraitre, dans un bungalow que je ne connaissais pas mais dont la population m'allait à merveille. Je passais d'une chambre avec Faust, à une chambre remplie de bella ragazze. Je les imaginait déjà à l'avenir, dormant innocemment en tenues légères... Pour cette raison, leur blagues puériles m'avait amusée et je n'avait rien dit.
Mais là, la bête en moi s'agitait, demandant à se défouler. Ça commençait à faire un moment que je ne m'était pas transformé et cela avait toujours des répercutions sur mon humeur. Je devenais agressif, acerbe et surtout j'avais envie de me battre. Mais ne changeons pas ces stupidi en martyr, ce serait trop simple, pas assez élaboré. Je me levais et sorti de ma nouvelle chambre, en voyant les visages surpris de certains élèves, je constatais à quel point ils se trompaient : Ils pensaient être devenu forts en se ralliant à un même mouvement, mais en réalité ils s'était transformés en cible pour les gens comme Faust ou le Ranker. Ils tremblaient d'avantage en blanc qu'en couleur et c'était affligeant, leurs propres délégués avaient placé des bêtes dans leurs dortoirs, des loups dans leur bergerie. Si les S avait été isolés ce n'était pas pour rien après tout.
Je montais les marches pour accéder au premier étage quand la voix de Gautier me vrilla les oreilles. Quale piccolo stupido di cane. Il aboyait, c'est tout ce qu'il savait faire, son délire c'était de soulever les E comme une vague, encore et encore, n'a t'il pas compris que RED était terminé depuis longtemps? C'est toujours pareil en temps de révolution, un nouveau héros tente de tirer la couverture à lui. La voix dans le micro se modifia et Ansel pris la parole. Je serrais les poings, le simple son de sa voix excitait l'animosité en moi, me faisant peu à peu céder du terrain à la bestialité. Je dû reconnaitre que son discours était édifiant, alors comme ça il se retirait de ses petits camarades? Très bien il ne faisant donc plus parti du White day et pouvait être abimé sans passer pour un martyr de la cause blanche. J'allais donc vraiment pouvoir lui éclater la gueule, en plus je savais que c'était lui qui m'avais bougé de bungalow. Son odeur était sur moi au réveil et l'effet de son pouvoir... Merda ! Je ne pouvais pas le toucher à cause de ça, je fulminais et fit demi-tour en direction de ma chambre. Il y avait un petit trajet et en plus une fois arrivé je ne trouvais pas ce que je cherchais. J'en eu vite marre et je commençais à fouiller dans les affaires de mes nouvelles colocataires. Je fini par mettre la main sur quelque chose qui me serait utile. Un sourire carnassier a étiré mes lèvres et je suis parti retrouver ma proie.
J'avançais dans les couloirs quand je sentis le délégué des rouges approcher, quand il apparut dans mon champ de vision je lui collais un bon coup de poing et sans lui laisser le temps de se faufiler je l'agrippais à la gorge le collant au mur assez brutalement pour lui couper le souffle. Ma main était enroulé dans le foulard d'une des filles de ma nouvelle chambre, ironique. Je savais bien comment marchait le pouvoir de cet enfoiré maintenant. L'adrénaline était en train de monter et je sentais mon pouls s'accélérer, en proie à une excitation malsaine que j'avais tenté vainement d'apaiser jusqu'à aujourd'hui. Je ne voulais plus la taire, mais hurler un bon coup pour me libérer de toute cette hargne. J'approchais de son oreille et dit :
- I dorati ti salutano, bastardo. Buona rivoluzione
Puis je lui flanquais un coup de genou dans les côtes, sentant le craquement de ses os contre les miens. Je relâchais la pression de ma main sur son cou et le laissais s'effondrer à terre, quand l'air sembla revenir dans ses poumons, j'enfonçais de nouveau mon pied dans son ventre, son torse, sa mâchoire. Je ne me rendais même pas compte que je frappais un être humain, j'étais trop concentré sur la jouissance de laisser mes instincts me dominer. Je pensais ne jamais pouvoir m'arrêter quand je vis les flots de sang sortir de son nez et sa bouche. Il saignait pas mal le con, j'allais devoir m'arrêter là avant de tacher d'avantage mes pompes...D'un geste las je les essuyais sur le pantalon du type qui gisait à mes pieds quand mon lézard m'apporta le LMS de Faust. C'était donc ça cette détonation tout à l'heure? Eh bien l'ami on peut dire que tu sais t'amuser aussi, mais je ne t'ai pas attendu pour en faire de même. Je rebroussais chemin dans le couloir désert, de toute façon quelqu'un finirait bien par le trouver.