Adultes en action : réunion

Invité**Invité**

« Pourquoi on a choisi cette salle ? C'est inconfortable. »

Je regardais autour de moi, la salle était pleine de membres du personnel, professeurs ou autres. On y était. La réunion pour aider les élèves de l'établissement, pallier aux soucis actuels, car si Ruthel refusait de changer le système, nous pouvions aider à notre échelle. De ce que j'en savais, Blaze avait décidé de nous rassembler - ce qui était aussi louable que son corps était sexy, mais ce n'est pas comme si je défendais les E depuis mon arrivée ici. Enfin, passons : les tables disposées en cercle, nous étions prêts à débattre.

« On a parlé de dysfonctionnement, mais desquels on parle ? Des pisseux "S" qui fracassent les autres ou de l'échec scolaire des E qu'on snobe totalement ? Certains d'entre nous refusent même de se pointer en cours pour eux. On commence par quoi ? »

Pour une fois, je suis sérieux, alors je rentre de suite dans le vif du sujet.

Invité**Invité**

Les voilà tous réunis, que cela soit le personnel ou bien les professeurs de l'établissement. Ils devaient parler, réagir maintenant. Changer pour de bon le système scolaire et ainsi permettre à tout le monde de mieux travailler dans de meilleurs conditions.

- On a parlé de dysfonctionnement, mais desquels on parle ? Des pisseux "S" qui fracassent les autres ou de l'échec scolaire des E qu'on snobe totalement ? Certains d'entre nous refusent même de se pointer en cours pour eux. On commence par quoi ?

Oui, commencer par quoi ? Il y avait tant de sujet à traiter, tant de chose à voir et à revoir. Tant de changement.

- Commençons par le plus gros du problème : Les S et le Ranker. Même nous avons que très peu, voir pas du tout, d'information sur ce dernier...

Invité**Invité**

T'es ici car tu sais que, si vous, les "adultes", ne faîtes rien, alors rien n'arrivera, rien ne se passera. Dans un sens, vous avez un avantage sur les élèves : on ne prend pas de haut quelqu'un considérer comme ayant "fait sa vie".
Tu les observais autour de toi, les bras croisées devant ta poitrine, toujours dans ta blouse d'infirmière fermée par dessus ta robe. T'allais agréer à la suite de Stephen Robbins, le prof de cinéma. Mais l'un des profs de français, Mr Barret si tu te souviens bien, te fis manquer l'infractus.

- Les plus gros problèmes : les S et le ranker ? Non, je ne crois pas. On améliore d'abord les conditions de vie des E et des D avant de tout mettre sur le dos des E. Je suis sous le sceau du silence de ma profession, tout comme la majorité du cercle médical du pensionnat. Alors réglons d'abord nos problèmes d'amiante et de chauffage avant que je ne me retrouve avec de E et des S malades. Je votes pour régler le problème des profs qui ne font pas leur job' et des conditions de travail franchement honteuses des classes inférieures aux C.

La Santé avant tout. Normal, dans ta profession. T'espérais juste être prise au sérieux malgré ton jeune âge et ta nouveauté au sein du cercle du personnel. Et tu fusilleras du regard quiconque mettrait un peu trop de poids sur le dos des S.

Tu es entrée la dernière dans la salle, prenant le soin de donner vie à la porte derrière toi, lui donnant la mission de ne laisser la surveillante générale sous aucun prétexte. L'idée d'une réunion entre adultes te paraissait tellement excitante. Pourtant, tu savais que sans Ruthel pour donner un peu d'ordre à cet endroit, votre statut de professeur ne changeait pas grand chose. A vrai dire, ces derniers temps les délégués semblaient avoir plus autorité que vous tous sur les élèves. Peut-être parce qu'il s'étaient dit qu'il était sérieusement le temps de se bouger avant vous. Stephen avait parlé des S, des E, de ceux qui ne prenaient même pas la peine de venir pour eux. La vérité, c'est qu'il y avait trop de sujets problématiques en ce moment. Mathis proposa de commencer par les S, Valentina par le Ranker. Ca avait commencé depuis cinq minutes, et vous étiez déjà partagés.

- Si tu veux mon avis, Valentina, Faust et son challenge de tabasser un élève par jour risque de faire plus de problèmes de santés que tout l'amiente que tu veux dans la salle des E. Je ne dis pas que ce n'est pas un problème, loin de là, mais il vaut mieux commencer par transformer cette basse-cour en école avant d'envisage de la remettre aux normes... Mais je pense surtout qu'on devrait commencer à se demander ce qu'il se passe avec Ruthel. Si son absence se prolonge, il va sérieusement falloir songer à élir quelqu'un pour le remplacer.

Invité**Invité**

Pour une fois tu étais à l’heure. Wow. Miracle. C’est sûrement parce que c’était important, mais du genre vraiment vraiment quoi. T’es dans ton petit coin et tu regardes tout le monde s’installer. Sully arrive en dernière et tu sais que cela va bientôt commencer. C’est Stephen qui donne le la, puis Mathis, suivie de Valentina et Sully.
Oulà… même avant de venir tu le savais, ça n’allait pas être simple, tout simplement parce que presque toute les personnes présentes ici avaient été à la place des élèves. Tu t’échauffes soudainement la voix et tu te redresses prêts à parler.

« Bon les loulous. C’est marrant de vous voir comme ça réuni là… bref. Prismver a toujours été comme ça, je vois bien dans vos regards, il y a encore les élèves qui défendent leur classe. »

Euh… tu te l’as joue en vieux papi là ou ça se passe comment ? Ok. Tu poses les faits et maintenant tu proposes un truc un peu plus constructif s'il te plaît.

« On sait ce qu’on doit faire, Steph l’a très bien fait remarquer tout à l’heure. Alors, il semblerait que Kerstin ne sache pas faire son boulot et au vue de l’absence de Ruthel c’est à nous de faire en sorte que le bateau ne coule pas. Il n’y a pas d’idée mieux que la précédente, ni forcément de priorité… nous sommes actuellement l’autorité et nous sommes nombreux, alors autant tout faire d’un coup. Qui veut s’occuper des E et des D ? Qui veut s’occuper du Ranker et des S ? Qui est pour retrouver le directeur ? Oui parce qu’il me semble bien étrange qu’il ne donne point de nouvelles… Il ne faut pas non plus oublier le souci qui gangrène notre rang. »

Tu marques une petite pause et puis tu reprends, fixant de ton unique œil les quelques profs qui ne prennent plus la peine et qui surtout s’octroient le droit de ne plus faire cours à certaines classes.

« Cet orgueil mal placé ne fait plus que me rappeler la Guerre des Classes, car pour beaucoup, ceci est un comportement enfantin… peut-être que ces personnes devraient s’occuper de voir si le jeune Faust irait jusqu’à donner des coups de batte de base-ball à un membre du personnel… cela pourrait être intéressant. »

Tu as fini et tu t’affales comme tu l’étais au commencement, le sourire aux lèvres comme toujours.

Réunion des résistants de 14-18

feat Roger et Marcel

Merlin ne se sentait pas vraiment à l'aide. Tout d'abord, la pièce était trop étroite à son goût. Ensuite, il y avait trop de gens. Enfin, au même titre que Stephen, il était apprenti professeur. Les apprentis avaient-ils réellement la permission d'émettre une opinion face aux "véritables" adultes en place ? Surtout lui qui se fichait de la GdC alors que sa vie a été marquée par celle-ci, en bon petit membre de la génération crash test de Prismver ? Le doute était de mise. S'il avait eu le choix, il aurait plutôt passer du temps là où il était productif : devant un pc.

Il écouta donc les discours de chacun. Steph, sans surprise, trouvait le moyen de ramener les E en martyrs. Merlin haussa un sourcil. Oui, certains adultes snobaient les rouges, c'est vrai, mais encore fallait-il que ces derniers se pointent en cours : ce serait un bon début. Non pas que ça gêne vraiment l'enchanteur : il devrait même remercier les E, grâce à leur absentéisme, il avait droit à quelques heures pour roupiller tranquille sur son bureau, toujours utile pour un hypersomniaque comme lui. L'un des professeurs de Français orienta ensuite la conversation sur les S et le Ranker. Enfin, l'infirmière infirma le fait que les dorés étaient le plus gros problème de l'établissement et qu'il fallait d'abord s'occuper d'aider les D et les E, ce que Sully confirma, tout en montrant son désaccord quant aux S, en mettant les actions de Faust en avant.

Faust. C'est qui déjà, celui-là ? ... Ah ouais, l'acteur. Bah. Péter la gueule à un élève par jour ? Petit joueur va. C'en était presque barbant de voir les adultes paniquer pour si peu. En toute honnêteté, les S n'étaient pas si effrayants que ça. À l'époque de Merlin, c'était l'ensemble des classes qui étaient capable de provoquer un tel bordel, ce qui rendait la problème beaucoup plus difficile à régler. Ceci étant dit, sa collègue prof d'informatique marquait enfin un point intéressant : qu'est-ce que fichait Ruthel ? Lui qui aimait se présenter comme le père de tous les élèves de l'île, il semblait un peu trop laxiste avec la crise d'adolescence de sa progéniture.

Piers pris alors la parole et, ô miracle, l'immortel dit pour Potter ce qu'il pensait tout bas : il y avait beaucoup trop de professeurs cherchant à défendre leurs anciennes classes pour arriver en l'état à une solution objective. Un fait évident pour Merlin qui, lui, s'était amusé à faire le tour de trois classes différentes par simple amusement et ne se sentait donc lié à aucunes classes. L'ancien prof - devenu "ami" - du myope expose d'autant plus les faits et propose que chacun se charge de ce qu'il y a de plus important à ses yeux : ils étaient bien assez pour se charger de chaque problèmes en même temps, et sur ce point, le rouquin n'avait pas tort. Enfin, le cas de Faust revenait sur le tapis. C'était la star avec Ruthel et le Ranker, ou bien ? Bref. Merlin sentait le sommeil grandir en lui, hors, ce n'était pas le moment de s'endormir comme un malpropre. Il se décida donc à prendre la parole, au moins ça le réveillerait.

- Je suis d'accord avec Monsieur Endor : nous sommes bien assez nombreux pour nous charger de tous ces désagréments au même moment. Sans parler de l'expérience de certains d'entre vous pour ce qui est de gérer une véritable guerre des classes... Ceci dit, je pense que vous donnez beaucoup trop d'importance à ce Faust : il n'est qu'une partie du problème que les S incarnent. Neutralisez-le donc si vous le souhaitez, il y en aura deux de plus pour faire le job : chez les E, bien entendu, mais aussi chez les A, comme Prudence ou Hadès.

Il ingurgita une gorgée de café, la parlotte, finalement, lui pompant plus d'énergie qu'elle ne le lui en rendait.

- Pour un cas comme lui, vous n'avez qu'à envoyer un professeur avec un pouvoir comme le mien ou celui de Monsieur Parker. Bon, contrairement à Monsieur Endor, je n'ai pas le moindre doute quant au fait que ça ne gênerait pas ce dégénéré de fracasser un membre du personnel, je ne vais donc pas me porter volontaire seul.

Et surtout Merlin, montre toi honnête : l'idée que cet élève en roue libre soit capable de copier ton Défi et de le maîtriser ne te motive pas à t'y frotter. Il avait beau être cinglé, il avait l'air doué ce con.

- Concernant les professeurs ne faisant pas cours, je vais être direct : vous n'avez qu'à trancher dans leurs salaires, ça devrait les motiver. Pour ce qui est des D et des E, pour quoi ne pas faire une collecte pour améliorer leur matériel ? Personnellement, ça ne me gêne pas d'injecter de ma maigre fortune si cela peut leur montrer qu'ils ont beau être dans le bas du classement, ils restent des élèves importants à nos yeux. Et tiens, pour quoi ne pas injecter l'argent retenu chez les professeurs réfractaires dans cette collecte ?

Il afficha un sourire narquois, content d'emmerder ses confrères les plus élitistes.

- Par contre, rénover leurs salles, c'est bien beau, mais s'il n'y a personne à qui faire cours, à quoi bon ? Nous devons trouver un moyen de ramener les fesses des déserteurs sur leurs chaises. Mais ça, ce n'est pas mon domaine : à vous, les surveillants, de proposer quelque chose à ce sujet.

Le jeune apprenti tira une nouvelle gorgée, ce qui donnait un petit effet théâtral pas vraiment souhaité à ce cher Lucifer, qui ne faisait que lutter contre le sommeil.

- Ces généralités étant dites, Monsieur Endor et Sull- pardon, Madame O'Meara, soulèvent un point important : Que fiche Ruthel Prismver ? N'affirme-t-il pas lui-même que tous les élèves sont comme ses enfants ? Dans ce cas, il serait temps qu'il se manifeste... À moins que quelque chose, ou quelqu'un, ne le retienne ?

Réfléchissant tout haut, le jeune professeur lâcha pour lui :

- Quelqu'un comme le Ranker ? Non... Ce serait trop gros. Une personne extérieure à l'établissement alors ?

Le programmeur fronça les sourcils. Quelque chose lui échappait, mais quoi ?

- Bref. Pour finir, j'aimerais juste rajouter quelque chose à la proposition de Monsieur Endor : plutôt que de laisser la tâche de s'occuper de ceci ou cela à qui le veut, ne serait-il pas plus intelligent d'user des talents de chacun dans les bons domaines ? Vous m’excuserez d'encore vous citer en exemple, Monsieur Parker, mais je doute par exemple de votre utilité quant à retrouver Monsieur Prismver. Par contre, pour ce qui est de calmer les S et la révolte des E, vous devriez exceller.

Merlin était bon pour piquer un bon roupillon d'ici 5 minutes s'il continuait ainsi. Il décida donc d'arrêter les frais dès maintenant.

- Que ceux capables d'arranger une situation spécifique se désignent. Les membres du personnel sans talent particulier n'auront qu'à remplir les trous ou s'occuper de ce qui leur semble être le plus important. Pour ma part, si retrouver Ruthel m'intéresse, je pense que mon pouvoir serait surtout utile pour remettre les rebelles à leurs places.

Sur ces belles paroles, Lucifouillemerde laissa la discussion entre les mains de ses collègues et s'en alla recharger sa tasse en café, histoire de ne pas rendre l'âme en plein milieu de réunion.

Invité**Invité**

Responsabilités

"Heureux ceux qui observent la loi, Qui pratiquent la justice en tout temps !"
[Psaume 106-3 ]

Ekaterina s'était rendu à la réunion à l'heure dîtes. Elle était un peu nerveuse, alternant entre colère et excitation (peut être qu'enfin quelqu'un allait se bouger le cul dans ce pensionnat qui partait au vau l'eau).
Mais elle avait peur que ça tourne encore au bataille de clans, aux discussions sans fin de l'équipe pédagogique, chacun défendant son bout de gras, chacun se cherchant des excuses.
Bon sang, elle avait déjà envie de fumer !
Et il faudra qu'elle rachète un sac de sable au club de boxe. Sa petite séance d'antistress avant de débuter la réunion avait été... intense.

Mais efficace. Pour l'instant, elle demeurait calme en apparence, monolithe noir de réprobation chrétienne, semblant attendre pour délivrer son jugement. Et elle ne le faisait (presque) pas exprès d'être aussi intimidante.
Elle écouta les débats se lancer avant d'intervenir à son tour, rebondissant sur les propos de l'infirmière de l'établissement.
"Je suis assez d'accord avec Mlle Lupo. Même si je n'ai rien contre la méritocratie et recompenser le travail bien fait, le système de ce pensionnat a depuis longtemps dérivé bien loin du bon point. Donner une chance équitable à tous ces gamins paumés par la découverte de leur don me parait donc de bon aloi. Et honnêtement, ça rendrait mon travail beaucoup plus facile. Malgré mes demandes instante, certain matériel des salles de classes E sont à la limite de l'inutile. Avez-vous déjà essayer une dissection avec un scalpel aussi tranchant qu'un carambar ? Et les microscopes font de très jolis serre-livres et c'est tout. Et encore, vu l'état des livres..."

Bon, la nonne contournait le problème en transbahutant ses affaires entre les différentes salle de cours, au mépris du règlement intérieur et au grand dam des hommes de ménages et des gens censés faire l'inventaire.. La musculation, ça aide, notamment aussi pour intimider ceux-ci.
Mais ce n'était pas pratique.

"Quand à ces prétendu S et ce Ranker... Je n'ai jamais compris leur étrange régime de faveur. Le règlement devrait être valable pour tous, génie ou non, dangereux ou non."
La religieuse dédia un regard soucieux à la jeune professeur d'informatique.
"Tabasser un élève par jour ? Sérieusement ? Et il s'en vante ? C'est juste de la provocation ou vous savez s'il y a quelque-chose de réel derrière cette menace ? Si c'est le cas, il faudra rappeler à ce monsieur que le règlement existe, ainsi que la loi. Et lui conseiller un bon psychologue, je me doute qu'il a déjà de bons avocats. En tout cas, nous ne pouvons pas tolérer de violence contre les élèves. Il y en a déjà eu trop."
La nonne appuya ses propos par un bruyant craquement de ses doigts croisés.
Elle n'avait rien contre les petites blagues, d'innocents bizutages, des tours pendables de gamins qui s'amusaient avec la magie ou qui se rengorgeaient tel de jeunes coqs fiers de leur puissance face à moins doué ou moins chanceux qu'eux. C'était dans la nature des adolescents d'être vantards et provocateurs, voire un poil fasciné par la violence. Mais de là à parler d'agression physique... C'était intolérable pour une chrétienne comme elle.

Ekaterina écouta ensuite l'intervention du professeur d'Histoire et Géographie.
Elle ne se sentait pas concerné par sa première remarque : Ekaterina n'avait jamais été à Prismver avant d'y enseigner.
M. Endor semblait vouloir prendre les choses en mains, évoquant commençant à évoquer notamment l'aspect pratique.
Oui, il n'allait pas y passer des heures. Chaque professeurs, surveillants ou apprentis avait sans doute son opinion sur cette ridicule Guerre des Classes et les S. Il fallait cadrer tout ça.
Elle avait quelques idées de son coté pour ramener l'équilibre entre les classes, mais pour l'instant elle préférait attendre avant de les impos...proposer.

Elle écouta donc en silence, notamment les réactions de l'apprenti-professeur d'informatique. Elle approuvait assez sa solutions pour donner un coups de pied au c... remotiver les enseignants défaillant. Par contre, le reste ressemblait à une sorte de théorie du complot boiteuse et s'il y avait quelques bonnes idées, M. Pratchett semblait plutôt compter sur les autres pour les appliquer.
Quand il parla du Directeur, Ekaterina ne pu s'empêcher de l'ouvrir, un rictus torve sur son visage déjà en partie défigurée.
"Honnêtement, Ruthel n'était pas l'homme le plus... compétent du monde. Il manque de fermeté. Aussi, son absence, aussi intriguante et irresponsable soit-elle est peut être une chance pour remettre le pensionnat sur la bonne voie. J'ai été déçue par Kristen : je la croyais plus ferme et plus apte à tenir la barre, mais elle s'est laissée déborder et enfermer dans la tradition. Donnons pouvoirs et responsabilité à ceux qui sont là pour éduquer : les professeurs."

Oui, enfin si on excluait ceux qui n'osait même plus foutre les pieds chez les E. C'est vrai que ces derniers pouvaient se montrer désagréables et chahuteurs, enfin quand ils venaient en cours.
Ekaterina se tut et observa ses collègues. La plupart étaient jeunes. Certains n'étaient même que des apprentis. Ce n'est pas ce genre de professeurs qu'on devait envoyer dans des classes ou des établissements difficiles, mais des maîtres aguerris, qui savaient tenir une classe, qui avaient été confronté à tous les travers et problèmes des adolescents difficiles.
Mais bon, à Prismver s'ajoutait un autre problème : la magie. Recruter de jeunes enseignants, magiciens, ayant fait leur cursus ici, modelés par les légendes locales et les traditions de l'île n'était peut être pas une bonne idée... Mais où trouver quelqu'un d'autre sans révéler à trop de gens leur secret ?

Bien qu'elle jugeait ça prématuré et anecdotique, Ekaterina termina en évoquant à nouveau le cas des supposées menaces du S revendiqué. Elle n'aimait pas quand ses collègues balançaient les noms des élèves à problème comme ça, comme si tout allait magiquement rentrer dans l'ordre s'ils étaient "maîtrisés".
Mais bon, s'il était siii inquiétant que ça, il fallait qu'elle s'en assure et prenne éventuellement des mesures. Visiblement M. Prachett semblait souhaiter une division des tâches et elle était après tout une femme d'action, donc...

"S'il faut mettre du plomb dans la tête de M. Tennant, je suis prête à m'en charger. Il faut plus qu'un matamore armée d'une batte pour m'effrayer, moi". Petit regard Par contre, il y a l'inconvénient de ma vocation : les jeunes ont parfois un certain rejet de la religion et donc se ferment en ma présence, hélas... Mais peut être qu'un peu de fermeté autoritaire lui ferait du bien : La crainte du Seigneur, c'est la sagesse; S'éloigner du mal, c'est l'intelligence."
Mais qui sait, si ça se trouvait Faust n'était qu'un agneau perdu qui se cherchait et à qui elle pourrait montrer la lumière du Pardon Divin.
Mouaip. Peu probable. Mais ça valait le coup d'essayer. Mieux valait qu'il déverse sa colère et sa haine sur quelqu'un comme elle plutôt qu'un élève.

Maija écoutait bien sagement les dires de ses collègues. De par sa situation de bibliothécaire, elle se rendait bien moins compte des tensions que les professeurs; mais elle désirait aider du mieux qu'elle put. Elle avait décidé d'arrêter de ne penser qu'à elle-même, ce qu'elle avait fait toute sa scolarité. Peut-être que si tout le monde avait décidé d'arrêter de regarder son nombril plus tôt, toute cette pagaille aurait pu être évitée. C'en était même certain.

- Nous avons déjà eu de grands problèmes, bien avant l'arrivée des S. Et la cause de tout ceci, c'était le système. Le pensionnat a connu une période de paix après la Grande Guerre et avant que le Ranker ne débarque, mais ce n'était le cas qu'en apparence: les E étaient d'ores et déjà mécontents de leur situation. C'est pour ça que je pense que les S ne sont pas le plus important. Ils ne sont là que pour envenimer la situation, mais ce ne sont pas le coeur du problème.

Elle se rappelait de toutes les fois où ses amis E s'étaient plaints. De leur matériel, de leurs professeurs, de leurs repas... La liste était longue. Elle n'avait fait que les écouter d'une oreille distraite; elle le regrettait aujourd'hui.

- Nous devrions, comme M. Pratchett le suggère, faire quelque chose au sujet des D et des E. Nous ne pouvons pas changer le système, mais nous pouvons leur montrer que nous les considérons comme tout aussi importants que les autres. Ils ont l'impression d'être mis de côté, et ce depuis bien trop longtemps. J'aime bien cette idée de collecte, cependant ce serait honteux que ce soit à nous, simples membres du personnel, de faire cela... Enfin, au vu de la situation, j'ai comme l'impression que nous ne pouvons compter plus que sur nous-mêmes. Quant à l'absentéisme des élèves, à part rendre plus importantes les punitions infligées, je n'ai pas vraiment de proposition à faire.

Une réunion… Génial, je m'ennuyais justement! Armé de ma tasse de café et d'un des romans d'Agatha Christie, j'assistais à cette réunion. Je rassure, je n'avais pas encore ouvert mon livre. J'écoutais tour à tour ce que mes collègues se disaient, bon c'est quand qu'il en a un qui lance sa chaise sur l'autre et cela finit en combat de catch pour que je puisse ouvrir mon livre et commencer ma lecture? Beaucoup de problèmes…. Ruthel Wanted, la bande des S… Le cas des E… Je sens que je ne vais pas apprécier ce que je vais faire mais, je n'ai pas le choix… J'ai vraiment envie me frapper! Jouer le rôle du bon prof! Cela ne me va pas mais, cette fois je n'ai pas le choix, je dois dire mes analyses, mes opinions… De toute façon, je hais les E mais, avant tout… Ce sont mes élèves. Oui, MES ELEVES! Bon, j'espère que cela ne sortira pas de cette pièce ce que je vais dire… Je n'ai pas envie que ses E pensent que je les apprécie! Autant qu'ils continuent de penser que je les hais. Je serai toujours là pour eux, même s'ils ne savent pas. C'est ce qui est le plus important.

Je bois doucement mon café pour me motiver à prendre la parole, je devais calmer mon côté un peu "je hais les E", etc. Je remonte mes lunettes avec mon index et je prends une petite inspiration. Je n'aime pas dévoiler mon jeu, mes analyses, ce que je pense réellement. Mais, pas le choix, il s'agit de l'avenir des étudiants, de cette école.

- "Vous aurez beau d'acheter tout le matériel que vous souhaitez, si la motivation n'est pas là… Cela ne sert à rien, beaucoup d'élèves E sont démotivés, décrochages scolaires… Oui, le matériel fait mais, ce n'est que le haut de l'iceberg. Faut peut-être songer pourquoi ils sont chez les E. Ils ont peut-être besoin d'une autre méthode de travail, nous même on doit se remettre en question, une classe n'est pas l'autre, vous le savez. Les E et les D sont différents, on doit se poser les bonnes questions, au lieu de continuer d'utiliser la méthode ex cathedra, parlait devant eux… Je suggère d'utiliser la méthode active, des jeux d'apprentissages, qu'ils soient eux-mêmes l'acteur de leurs apprentissages. Le cours sera beaucoup plus active, prévoir des sorties scolaires, des cours à l'extérieur? Mais, tout est lié, le matériel, la motivation mais, aussi le lieu de l'apprentissage. Oui, des travaux sont à prévoir mais, ce ne sera pas facile… Cela prend du temps, de l'argent. Il faudra penser à trouver un autre local pour les leçons en attendant. On pourrait utiliser un autre local pour les E et les D en meilleur état en attendant? Je pense que cela pourrait être un début d'une solution." je bois doucement une gorgée de mon café puis, je repris immédiatement. "Il faut prévoir des peintures motivantes, dynamiques, éviter la couleur rouge dans un local, cela rend agressif… " Dis-je en retirant mes lunettes, je voyais flou.

- "Retenez ce que je vais dire, je ne le dirais pas deux fois, les E et les D doivent avoir les mêmes chances que les autres classes. Ils doivent retrouver le plaisir d'apprendre, le plaisir de découvrir… Ils ne trouveront pas ce plaisir si nous ne trouvons pas des solutions. Les punitions ne sont pas une solution, cela ne servira à rien… Vous pouvez punir 36 fois un élève, cela ne changera rien. Mais, s'il reprend goût à apprendre, on doit comprendre pourquoi ses absences, leurs comportements… On pourrait faire un cercle de parole… C'est pratique, chaque élève dit ce qu'ils ont sur leurs cœurs, peut-être qu'ils nous diront qu'ils ont d'autres problèmes que nous même on aurait jamais imaginé que cela les préoccupes… Cela permettrait aussi certains élèves de se sentir écouter ainsi que de ne pas se sentir abandonner. Ils doivent voir qu'on sera là pour eux…" dis-je en remettant mes lunettes. Je repris une gorgée de mon café pour poursuivre mon analyse de la situation.

- "Pour Ruthel, ce n'est qu'une suggestion… Mais, qui pourrait mettre des bâtons dans les roues des S? Même si certaines personnes disent que Ruthel est mou, n'oubliez pas, il est le directeur de cette école, il a certains pouvoirs, les S ne sont que des élèves. Pour moi, la disparition de Ruthel et les S sont liés… Je vais prendre ton exemple Piers, Si Ruthel n'est pas là, le capitaine du navire n'est pas là pour naviguer, les vagues frappent contre le bateau, on pourrait entrer dans une tempête et sans capitaine pour diriger… On est tous perdu. Sans chef de meute, on n'est rien. Kerstin n'a pas tenu… Ma conclusion, si on s'occupe des S, on retrouvera sûrement Ruthel…" Je finis ma tasse de café, voilà, je n'ai pu rien pour tenir la route… Et il n'y a même pas de machine à café… C'est… la fin?

- "Sinon, l'idée de la collecte est une très bonne idée, on pourrait faire des évènements pour rassembler de l'argent, certaines écoles font eux-mêmes les jus de pommes et les vendent après… Cela pourrait nous aider non? On pourrait proposer des projets avec nos étudiants… Pas qu'avec les E et les D mais, tous les élèves! Autant qu'on soit tous unis, tous ceux qui veulent que cela change… On pourrait se réunir, trouver des projets pour collecter de l'argent." Il me reste encore un peu d'énergie pour donner ma conclusion de mon analyse. J'ai presque fini puis, je pourrais envoyer ma tête dans le mur.

- "Je termine avec ma conclusion, on doit les motivés à revenir en cours, rendre le cours plus amusant et arrêtez d'utiliser la méthode ex cathedra, magistrale, on arrête les exposés, qu'on utilise la méthode active, que le cours devient dynamique, qu'ils ne restent pas sur leurs chaises, prévoir des ateliers, des jeux d'apprentissages! Je suis sûr qu'on pourra remotiver une bonne partie avec cette méthode. Puis, pour le reste, il faut trouver la cause du décrochage scolaire, discuter avec eux c'est déjà une solution, les écouter, les consoler ou les conseiller… Certains élèves veulent montrer qu'ils sont là et on doit montrer qu'on les voit, ils se calmeront. Ils doivent reprendre confiance en nous et on doit se poser les bonnes questions. On devrait trouver d'autres locaux pour les deux classes en question, c'est une grande école, le climat joue sur l'apprentissage, si on décide de repeindre, faut mettre des couleurs chaleureuses, dynamique, comme l'orange mais, surtout pas le rouge, car c'est une couleur agressive. Les punitions ne sont pas une solution, chaque problème à sa solution, la punition ne rentre pas à l'intérieur, la punition ne résout rien. Pour les collectes, on pourrait organiser des évènements pour créer des fonds, des projets avec tous les étudiants qui soutiennent ce gros changement dans l'école, etc. Pour Ruthel, je suis sûr et certain que les S sont mêlés à sa disparition. Si on les arrête, je suis sûr qu'on va le retrouver. Les S doivent comprendre que si nous qui imposons les règles, eux, ils sont les étudiants et doivent se soumettre au règlement intérieur de l'établissement. Je pense que j'ai tout dit… Je crois que je n'ai rien oublié…" dis-je en remontant mes lunettes.

- "J'ai terminé, merci de m'avoir écouté jusqu'à la fin. Je ne répèterais pas ceci deux fois non plus, je ne porte pas les E dans mon cœur mais, ils sont avant tous mes élèves que je veux qu'ils réussissent et qu'ils ont toutes leurs chances de leurs côtés comme les A."

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©Gau

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Invité**Invité**

« Ouais venez on repeint, ça me semble pas mal. » lâchais-je après la tirade de Steven. « Je rigole, ça va, vous semblez tous tellement sérieux. »

Je m'étire et me redresse de ma chaise sur laquelle j'étais affalé, ôtant dans le même temps les pieds de la table. J'y écrasais doucement mon poing pour parodier les débats politiques mais en faisant attention à ne pas casser la table. Ce serait con de demander du matériel juste après.

« Bref, nouveaux bâtiments, cours de soutien, pour Faust on tirera à la courtepaille entre les volontaires dont je fais parti. Je mettrai un peu de mon salaire pour le matériel des D et E et ouais on aura qu'à déduire parmi ceux des glandeurs comme Merlin l'a suggéré, mais pour ça il faut que le directeur soit là. Jusque là ça me va. »

Je réfléchis une seconde et ajoute :

« Pour le bal de Noël on met des annulateurs en place chaque année, ça évite les débordements. Si on fait la même chose dans l'école pendant l'année, ça aidera, au moins sur la période actuelle. »

WE RULE HERE DAMN ~ ADULTS&SONG

Dreams sure are far off Blurry up in the sky But your feelings in the wind Will softly carry you ♫♪

Tapotement. Du pied sur le sol. De l’index sur la table. Tes yeux suivent chaque intervenant, tentant de se concentrer sur le présent. Quelle idée d’avoir bu aussi ? Pas que ça te surprend, mais c’est chiant quand même. La nausée aurait pu attendre. Mais même sans bouteille vidée, la nausée était déjà là. Tu t’exprimes pas spécialement sur la situation que subissent les jaunes et les rouges mais ça te révolte depuis les bancs du lycée. Mais là… Mais là, c’est plus qu’une guerre de privilèges que tes élèves ont entamé. C’est une attaque, un massacre, une horreur. Nausée. Toi qui tente de comprendre le Lion, là tu te demandes si tu pourras le faire. Et tous dans cette salle sont là pour changer les choses. Tu veux tellement croire que vous pouvez changer les choses, reprendre les reines de cet école qui part sans vous.

Leurs idées tournent dans ta tête. Vertige. Trop de paroles. Tu suis pas bien. Tu comprends juste qu’ils veulent agir. Soldier Squirrel et sa défense affichée du rouge (tu acquiesces) ; French Rooster et sa volonté de se renseigner sur le chef doré (tu hausses les épaules) ; Spider Nurse et son attention pour les locaux désaffectés (tu confirmes) ; Red Panda et son inquiétude à propos du dirlot (c’est pas faux)… Captain Rabbit, t’arrêtes un peu plus. Tu te relèves même légèrement : oui, il faudrait agir sur tous les fronts. Les images des élèves blessés et de la cabane explosée te reviennent en tête. Nausée. Troll Raven reprend la main et parle de taxer les salaires de ceux qui refusent de faire cours aux D et E. Tu sens que ça va gueuler mais il a pas tort. Et il acquiesce l’idée que chacun y mette du sien, selon ses compétences. Quel est ton talent, à toi, Song ?

Compter et boire. Avec ça, tes élèves sont sauvés... Tu soupires. Tu te sens pas à ta place. T’es pas une adulte responsable, qu’est-ce que tu fous là ? Tu veux juste que l’école aille mieux, c’est tout. Faut qu’on te dise quoi faire. Et, à part ramener tes fesses à cette réunion, tu pourras pas présenter grand-chose. Christian Eagle est tout aussi choquée que toi par les agissements du Complex Lion mais elle se propose d'aller à sa rencontre. White Owl accepte les propositions de ses collègues tout en soulignant que les S ne sont qu’un nouveau problème dans un système déjà bancal : Song ne peut pas le nier mais les dorés existent quand même et c’est par normal… Tu paumes Sadistic Panther. Trop de paroles, même avec la conclusion. Enfin, en gros, il avoue que sa haine du rouge n’est liée qu’à la couleur. Tu lâches en rire. Oups. On a dû t’entendre. Mais faut dire, que repeindre des classes en orange après que des élèves atterrissent à l’infirmerie et même à l’hosto te fait doucement rire. Pour pas pleurer… si tu pouvais encore le faire. Pour pas vomir… ce qui te guette.

Le Soldier reprend la main. C’est bien. C’est direct. C’est pas sérieux et sérieux en même temps. Tu te dis qu’il faut peut-être que tu dises un truc aussi. Avant de devoir sortir. Tu avales ta salive, tente de fixer un point pour stopper le vertige. « Prenez les sous que vous voulez chez moi : il faut que les classes soit en état… pour travailler… pour pas tomber malade. Ouais. » Tu te lèves mais tu regrettes. Depuis quand la salle de retenue penche ? Tu te maintiens à la table et reprends : « Évidemment qu’il faut des cours qui changent. Depuis quand les cours magistraux sont intéressants ? Je fais déjà ça avec les miens… Je suis pas la seule… C’est efficace… Je trouve. » Tu réfléchis deux secondes à la dernière proposition de Squirrel : c’est une idée oui. C’est même bizarre que vous n’ayez pas fait ça avant. Tu ajoutes donc : « Les annulateurs sont une très bonne idée. Pleins de Mr. Parker – t'allais dire Texas Wolf, ça aurait pas été sérieux – partout pour arrêter le bordel. Arrêter les élèves qui foutent le bordel. Je vois les gamins aux cravates blanches qui veulent changer les choses… et je me dis juste… C’est nous qui devrions faire ça. Pas eux. Eux, ils doivent revenir en cours. Et on doit leur permettre de bosser normalement. Comme partout. Avant qu’il soit trop tard. Tu serres les dents et secoue la tête. Je veux pas croire qu’il est déjà trop tard. Dites-moi que non. »

Invité**Invité**

Cela faisait un petit moment que la réunion avait commencé, tous proposant d'autres idées. Il est vrais que la santé et les conditions de travail des E et des D était tout aussi une priorité et ça, l'homme au kigurumi ne pouvait y nier. Mathis écouta ensuite les autres d'une oreille attentif. Piers prenait à son tour la parole et l'idée que chacun s'occupe de quelque chose plut à Mathis. Puis il grimaça très légèrement à la suite. Lui, il n'avait jamais aimait sa classe, sauf exception. Ils étaient tous prétentieux, regardaient tout le monde de haut et ce croyaient plus fort et plus intelligents ! Quel orgueil ils avaient ! Et on leurs cédaient tout au détriment des autres qui en avait le plus besoin. Et puis le cas Ruthel fut mis sur le tapis. Oui, où était il ? Que faisait il ? Personne n'en savait rien... Puis Merlin prit la parole et cette idée de collecte de fond lui plut également.

Puis les discutions reprit une nouvelle fois, plusieurs idées se rajoutant aux anciennes, le jeune Geek écoutant toujours avec attention, prêt à proposer de nouvelles choses. Il était prêt à faire du changement, à mettre la main à la patte également. Mathis voulait aider et ne pas être simple spectateur. Il se redressa et prit une gorgé de son café, soupirant d'aise. Qu'il aimait l'amertume du café. Il tendit ensuite l'oreille, le professeur de maîtrise de pouvoir proposa de nouvelles idées. Des cours actifs, repeindre les salles, etc. Rien à redire, il avait de bonnes idées. Puis Ruthel revient. Un lien avec les S ? C'était probable... Sans Ruthel dans les parages, les S avaient le champs libre. Stephen reprit une nouvelle fois la parole juste après Steven. Il essaya de détendre l’atmosphère avant de proposer aussi autre chose. Comme par exemple placer des annulateurs, se proposa aussi pour Faust et mettre de son salaire.

Son regard tombe ensuite sur Song qui prit à son tour la parole. Elle fut d'accord avec les idée de Stephen. Cette dernière se leva pour continuer de parler, appuyant sur certaine idées avant de terminer sur ses gosses qui faisait la White Day.

- Cela me va également, vous pouvez prendre sur mon salaire aussi. Je vais aider pour les cours de soutient. Et l'idée de M. Wargrave d'enseigner autrement et plutôt bonne. C'est intéressant même. Chaque individu à une méthode d'apprentissage différents des autres. En reprenant l'idée de la collecte, on pourrait faire une tombola non ? Ou bien quelque chose de plus important ? Mathis réfléchit ensuite un court instant. Il faut qu'on retrouve Ruthel au plus vite également... Pensez-vous qu'il est toujours sur l'île au moins ? Et pour ce qui est de S je suis également volontaire.

Invité**Invité**

Réunion, les adultes de cette île avaient enfin décidé de se comporter en tant que tel, enfin ça restait à prouver, le bon déroulement de cette réunion n’était pas assuré. Allons-nous réussir à mettre nos petits problèmes personnels de côté et œuvrer main dans la main pour le bien-être de nos chères petites têtes blondes?
J’étais arrivé en même temps que Stephen. Nous partagions le même avis sur les problèmes de cette école. Enfin je le pense…

Je restais dans un coin de la salle et je me contentais d’écouter attentivement ce qui allait être dit. Sully arriva en dernier, je lançai un regard vers elle. Elle était partie comme une voleuse se matin, je ne l’ai pas vu de la journée, m’enfin bref, là n’est pas le problème.
Stephen pris la parole et se contenta de lancer le sujet. Le ton était donné. C’est la merde, tellement qu’il fallait d’abord se concerter sur quoi commencer… Barret prit la parole en premier, je n’étais pas d’accord avec lui. Le plus gros problème ce ne sont pas ces puceaux en pleine crise d’ado mais la gestion inexistante de cette école qui tourne en roue libre depuis bien trop longtemps.
Valentina prit la parole, c’est l’infirmière de l’école, j’ai eu à faire de nombreuses fois récupérant mes petits E chéris chez elle en lui demandant de ne rien mettre dans leur dossier couvrir mes protégés… Forcément son point de vue concernait la santé de nos élèves. Les conditions de vie insalubres menaient à une fatigue physique et morale conduisant à une agressivité inévitable… Mais je voyais où elle voulait en venir. Il est beaucoup trop facile de tout mettre sur le dos des S.

Mon épouse prit la parole et alla à l’encontre de l’infirmière… Mais j’étais d’accord avec elle sur la fin. Il faut quelqu’un pour diriger cette école. Puis ce fut au tour de Piers, je gardais les bras croisé et j’écoutais. Il était pour le moment celui qui était le plus proche de mon avis.
Pratchett, un apprenti-prof enchaîna. Il nous proposa pour les arrêter. Je souris légèrement en chuchotant à l’attention de Stephen « Je veux bien l’accompagner, mon don n’est pas copiable. Il faut leur faire comprendre qu’ils ne sont pas en haut de la chaîne alimentaire. » radical, mais une bonne fessée n’a jamais fait de mal à un enfant… ordinaire, là on parle de bombe nucléaire boutonneuse… Un petit cours particulier…
Merlin continuait de parler. L’idée de trancher nos salaires n’était pas mauvaise, après tout l’école nous nourrissait, nous hébergeait et nous blanchissait, alors bon… Il fit allusion aux professeurs déserteurs, je lançai mon regard vers Wargrave, il enseignait la même matière que moi, et maltraitait mes protégés.
Il était assez bavard le nerd, en plus de manquer d’appeler ma femme par son prénom, il ne cesse de me citer. Je ne laisse rien paraître d’autre que ma bonne humeur. « En voilà un jugement hâtif M. Pratchett. » je faisais référence à ma soi-disant incapacité à retrouver Ruthel… Stephen et moi avions prévu un pique-nique traque à ce sujet mais ça restait un secret lourdement caché dans notre Scrapbook de BFF décoré de licorne et d’arc-en-ciel, je repris la parole. « Mais en effet, bien que je ne communique pas avec tout le corps enseignant je le concède, sachez que je suis déjà sur la révolte des E. Quant aux S. Ils ne me posent aucun soucis, tout cela fait partie de mes préoccupations ne vous inquiétez pas. Je m’en occuperai que ce soit par la manière douce, ou forte, on en verra le bout. »

Mlle Bianchi me plaisait bien, elle voyait juste. Un consensus semblait se former petit à petit. Donner le pouvoir aux personnes en état de l’appliquer dans l’immédiat. Nous. Mais il ne faut pas oublier l’unité. C’est bien beau de donner du pouvoir mais si c’est pour l’utiliser sur son ancienne classe par nostalgie, et laisser les autres crever dans le caniveau… Non merci. Mais j’ose espérer que nous sommes plus mature que ça.

Maija insistait sur la méritocratie. En effet, ce système est pourri mais bon… « Pour les absents, en ce qui concerne ma matière, bien qu’ils soient très peu, c’est souvent à cause de la honte qu’ils ne viennent pas. La peur du regard d’autrui… L’adolescence broie toute confiance en vous. C’est pour ça, en ce qui concerne ma matière encore une fois, qu'ils sèchent. Je donne donc des cours en comité restreint, voir même à des élèves en particulier. Et ils reviennent en classe après quelques séances… » si jamais ça pouvait donner des idées à certaines personnes ici...

Steven prit la parole, je ne pouvais pas l’encadrer. Pour qui il se prenait, il met les A sur un piédestal, et regarde de haut les E qui nagent dans le potage. Et il se permet de nous dire comment donner cours ? Personne ne sèche mes cours par peur de se faire humilier, on rigole dans ma classe et tout le monde y va avec le sourire. Et à la fin de son monologue ne servant uniquement à se faire plaisir en s’écoutant parler, il avoue enfin ne pas aimer les E, je pris sur moi pour ne pas laisser échapper un « Sans blague… » malvenu dans un tel contexte.

Stephen fit un résumé court. Je lui fis un signe de la tête en guise d’approbation. Miss Carroll qui était présente à mon mariage prit la parole, elle ne semblait pas très à l’aise, s’était-elle levée trop vite ? « Il n’est pas jamais trop tard. » lui dis-je avec le sourire pour la rassurer, et je le pensais vraiment. J’avais foi en nos mioches.

Je m’étirais. « Pour ma part, ceux qui me connaissent savent que je suis prêt à aider sur tous les fronts, et que chacun d’entre vous peut me solliciter, je vous aiderai avec plaisir. Au risque de passer pour un vieux con n’oubliez pas que nous sommes une équipe qui se veut soudée et que nous avons qu’un seul objectif : éduquer ces jeunes dont on nous a confié la responsabilité. Et pour ce qui est de l’éventuelle collecte de fond, bonne idée au passage Mr. Pratchett, la question ne se pose pas, j’en suis. »

Réunion des résistants de 14-18

feat Roger et Marcel

Tout en rechargeant ses batteries en squattant la machine à café - que son collègue tout aussi bigleux ne semblait pas avoir remarqué -, Merlin se contenta de suivre la discussion, l'esprit un peu ailleurs. Le brun esquissa un sourire amusé en imaginant le "Lion" faire un tour chez le psychologue. Ses actes n'étaient pas assez expressifs pour comprendre qu'il avait un sérieux problème d'ego et un sens des responsabilités à l'ouest ?

Concernant les compétences de Ruthel, Merlin était de ceux voyant en lui une sorte de Joker ne se montrant sérieux que dans les cas extrêmes et laissant le reste à ses "soldats" le reste du temps. Une sorte de Deus Ex Machina avec un aspect de grosse feignasse niaise. La nonne dériva ensuite dans un discours un peu obscur pour les oreilles de Lucifer qui intégra l'essentiel : elle était volontaire pour lui remonter les bretelles.

Maija intervint à son tour. Merlin acquiesça aux paroles de la bibliothécaire : les S ne faisaient que frapper à la grille pour exciter les bestioles peuplant le zoo de Prismver. Le fond du problème était ce système. Bon, notre étrange apprenti n'avait en réalité rien contre le principe de récompenser les meilleurs, mais de là à leur coller des fauteuils en cuir - inconfortables au possible - sous le popotin pour ne laisser qu'un tabouret sur le point de se briser - et de faire découvrir les "joies de" la sodomie surprise - aux élèves les plus en retard sur le plan scolaire, il fallait se calmer. Ensuite, elle valida la proposition de la collecte, comme beaucoup d'autres professeurs par la suite... Ce qui étonna quelque peu le corbac, qui n'était pas vraiment habituer à partager ses idées et encore moins à voir la "foule" lui confirmer que, hé, c'est pas si con mine de rien.

Et là, vint le gros morceaux. Steven se lança dans une tirade que Merlin eut beaucoup de mal à suivre, sa fatigue chronique lui autorisant une attention assez limitée lorsque son interlocuteur lui donne l'impression de vouloir l’assommer sous le poids de son discours. Autant vous dire que durant la majorité du temps de paroles du professeur de maîtrise, Merlin s'occupa à vider le contenu de sa tasse pour s'en resservir un de suite derrière, ses yeux teintés de rouges par le biais de ses lentilles rivé sur Monsieur Guerretombe.

* Mec, ce ne sont pas des gamins non plus hein, qu'est-ce qu'on s'en branle de la couleur des murs. *

Bref, la partie démagogique laissa Merlin agir en mode automatique. Ceci dit, l'idée de la disparition de Ruthel par les S avait beau être extravagante, elle rejoignait celle de Merlin concernant l'implication du Ranker dans cette histoire. De plus, proposer des projets pour la récolte de dons était loin d'être idiot... Mais Steven retomba en mode psychologue et Merlin lâcha l'affaire, se contentant de verser du café dans un verre en plastique et de l'apporter au professeur qui était lui aussi arrivé à court. Stephen lança une pique, mi-sérieux mi-plaisantin, comme à son habitude. Malgré lui, Lucifer ne put empêcher un sourire de venir s'incruster sur son joli minois de nerd en manque de sommeil.

- Le problème étant que les annulateurs ne courent pas les rues. Mais pourquoi pas. Nous pouvons aussi nous inspirer des élèves du White Day en fournissant des amulettes enchantées à même d'annuler les pouvoirs. Ça ne doit pas être bien difficile pour une experte comme Mademoiselle Loïs Prismver... Enfin, si elle veut bien nous aider.

Song prend alors la parole et l'espace d'un instant, Lucifer la fixe interloqué. Il la connaissait beaucoup trop bien et si elle allait peut-être faire illusion au près des autres membres du personnel, il était évident pour le programmeur qu'elle avait - pour changer - un coup dans le nez. Discrètement, Merlin se rapproche d'elle et vient lui tapoter doucement l'épaule tout en l'aidant à reposer son fessier sur sa chaise avant de se vautrer sur la table. Si les collègues du corbac y verront certainement une simple accolade pour la soulager de sa détresse, ceux au courant y verront surtout un enchanteur montrant des signes d'inquiétude pour son ex.

- Reprenez vous, Mademoiselle Carroll. Comme le dit Mr Parker, il n'est jamais trop tard pour bien faire.

À ces mots, il renforça légèrement sa poigne contre l'épaule de la jeune femme, comme pour lui faire savoir que ces paroles étaient avant tout adressées à elle. Pas sûr qu'elle capte le message dans son état, mais au moins c'était dit. Car bon, il avait beau ne jamais être tombé amoureux d'elle, la voir poursuivre son mode de vie ne lui faisait pas plus plaisir que ça. Après avoir avalé une gorgée de café, Merlin laissa sa tasse à sa collègue-mais-pas-que histoire qu'elle reprenne du poil de la bête avec le Saint Café, lui adressa une dernière tape sur l'épaule et rejoignit sa place. Mathis se chargea de reprendre la parole et proposa une tombola. Enfin, Parker apporta lui aussi son approbation au sujet de la collecte, tout en mettant en avant l'esprit d'équipe. Merlin lança alors sur le ton de la conversation :

- Quitte à employer des annulateurs, on pourrait également en profiter pour lancer une sorte de " Fête de Prismver ", non ? L'île - et en particulier l'établissement - regorge de sites à même de faire rêver plus d'un touriste. Et actuellement, ce ne sont pas les voyageurs qui manque. De plus, je ne doute pas une seule seconde de leur intérêt pour ce qui est de visiter notre établissement scolaire si réputé à travers le monde. Même chose pour les habitants. Bref, on pourrait monter une journée portes ouvertes avec diverses activités en incluant les élèves et leurs clubs dans le tas : le prix d'entrée servira d'une part à récompenser les participants, et d'une autre à récolter de l'argent pour la collecte. Avec un peu de chance, comme avec le Bal, tout le monde se tiendra à carreau.

Il réalisa soudain que ce n'était pas vraiment le bon timing pour envisager un projet de cette envergure. En tout cas, pas avec la tension actuelle.

- Mais avant ça, il faudrait bien sûr neutraliser les éléments perturbateur prêt à taper du civil, même sans s'aider de la magie. il souffla sur l'une des mèches lui arrivant devant les yeux et conclut sa petite diatribe. Pour ce qui est des cours, ma matière ne se prête pas vraiment à étudier autrement qu'en intérieur avec un écran devant les yeux... Mais je pourrais éventuellement rendre les choses plus intéressante en leur apprenant la programmation à travers les différentes étapes de fabrication d'un jeu vidéo... C'est mon domaine après tout.

Les jeunes aiment tous les jeux vidéo, non ? Et si ce n'est pas le cas, dur de penser que ceux suivant les cours d'informatique n'entre pas dans la caste des gamers. N'ayant rien de plus à ajouter, le jeune homme déposa sa mâchoire contre sa main gauche et s'appuya sur la table. Trop de parlotte, il était lessivé. Il lança un regard à Song pour voir comment elle allait de son côté et tenta tant bien que mal de lui adresser un sourire calme lorsqu'elle croisa son regard rouge. Il fixa ensuite Sully.

- Bien sûr, ce serait dans le cas où vous me donneriez l'autorisation. Je ne suis encore qu'un apprenti.

Et peu à peu, ses yeux se fermèrent, sa main lâcha et son front vint se claquer sur la table. Il se redressa aussitôt, la peau marquée et les yeux ronds. Ouais Merlin, fait genre tu ne viens pas de t'assoupir l'espace de deux secondes. Tout le monde y croit.

Invité**Invité**

C’était partie en discours pompeux et cela t’as fait autant sourire que soupirer. Tu écoutais tout en réfléchissant à la suite des événements. T’as pouffé quand Stephen a essayé de détendre l’atmosphère et c’est sans la moindre gêne que t’as lancé :

« Nous n’avons qu’à demander aux élèves de repeindre, au moins on pourra les encadrer. »

C’était peut-être dit sur un ton sarcastique, mais ce n’était peut-être pas une si mauvaise idée que ça au fond. Tu t’es délicatement levé alors que le débat continuait. Tu t’es approché du tableau avant de saisir un feutre noir et de commencer à gribouiller rapidement de ton écriture calligraphique les idées principales. Oui parce que là ça commençait à tourner en rond pour toi.

• Qui participe à la collecte ?
• Qui s’occupe de commander le matériel et de le mettre en place dans les classes des E et D ?
Il serait bien de ne pas oublier la salle des A détruite.

• Qui s’occupe de M. Tennant ?
• Comment on s’occupe de lui ?

• Qui s’occupe de retrouver Ruthel ?

Quand t’as eu fini d’écrire ton petit plan au tableau tu t’es tourné vers les autres. Tu n’avais pas la moindre idée de si quelqu’un avait remarqué ce que tu faisais, mais tu as tout de même poliment attendu que Merlin finisse de parler avant de taper dans tes mains, histoire de capter l’attention.

« Bon. Je pense qu’on a le gros de nos objectifs ici. » Tu t’écartes légèrement du tableau pour que tout le monde puisse le voir. « Je n’ajoute pas le fait que tout le monde doit se pointer en cours pour n’importe quel élève hein, c’est logique non ? » Tu fixes un instant les quelques concernés avant d’ajouter avec un petit sourire amusé. « Sinon je me porterais volontiers pour un cours particuliers sur les différentes techniques de tortures employés chez les traîtres au cours de notre histoire. L’homme a pu se montrer très inventif dans ce domaine. » Tu inspires un coup avant de reprendre plus sérieusement. « Maintenant fini de blablater, il faut mettre ça en place et on ne s’égare pas… Merlin essaye de ne pas t’endormir avant la fin s’il te plaît. »

Lentement tu commences à rédigé en dessous de chacune des parties les idées énoncés, mais tu évites soigneusement d’ajouter l’idée de fête ou de marché proposé par le nerd. T'as tes doutes Piers et franchement, t’aimerais te tromper, mais tu trouves que trop de touriste à cette période ça pue en fait, mais tu ne dis rien, tu l’ignores tout simplement.

« Donc, tout le monde participe à la collecte, j’en fais partie pour ma part, mais il me faudra deux ou trois jours pour aller récupérer ma contribution… en suite il faut s’organiser sur qui passe la commande, qui s’occuper d’installer tout cela. Je reste sur l’idée que faire repeindre les classes par les élèves n’est pas si idiot que l’on pourrait le croire. Pour ce qui est de M. Tennant et bien oui on a l’idée des amulettes, ou aussi bien lui coller une annulation au cul… enfin, il parait qu’il avait un batte de Baseball, donc je pense qu’il faudra plus qu’une annulation pour le calmer, la colère est déjà une force à ne pas sous-estimer. Là aussi il faut savoir qui s’en occupe. Enfin j’en arrive à Ruthel. Ça serait sûrement bien de monter une petite équipe qui le chercherait… c’est quand même son école et… enfin voilà. A vous maintenant, je vous écoute. »

Tu débouches le feutre de tableau contre lequel tu es appuyé, attendant les volontaires.

Résumé :

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